Conférence Labcom du 21 Janvier 2013 sur les Tendances Comm' et Digitales de 2013 organisée par Anthony Babkine, Mounira Hamdi et Adrien Rosier.
Avec les interventions de qualité de :
- Eric Briones sur "Les 6 idées de communication et digitales luxe qui tuent pour 2013"
- Olivier Cimelière sur "Les 5 tendances du communicant pour 2013"
- Nicolas Bordas sur "Les idées qui tuent pour 2013"
2. Laboratoire d’idées et d’échange,
LabCom est le lieu de rencontre
des professionnels de la
Communication et du Digital,
autour de conférences aux
thématiques innovantes,
tendances et prospectives.
3. Les organisateurs
des conférences
Les conférences LabCom
sont organisées par :
@MouniraHamdi
@AnthonyBabkine
@AdrienRosier
Trois professionnels de la
communication et du
digital, fondateurs de
deux blogs spécialisés.
7. Eric Briones
@darkplanneur
Directeur
planning
stratégique,
Publicis EtNous
Darkplanneur
www.darkplanneur.com
Les 6 idées de communication et
digitales luxe qui tuent pour 2013
8. Olivier
Cimelière
@Olivcim
Directeur de la
communication
corporate
Groupe,
IPSOS www.leblogducommunicant2-0.com
Les 5 tendances du
communicant pour 2013
9. Nicolas Bordas
@nicolasbordas
Président,
TBWAFrance
Auteur
‘L’idée qui tue !’
Editions Eyrolles
www.nicolasbordas.fr
Les idées qui tuent pour 2013
13. D ie
Le web et le digital de manière plus général est un univers dans
lequel tout se fait et se défait sans cesse. On y voit ainsi certains
services mourir comme MSN Messenger au profit d’autres services.
14. R e-born
A contrario, certains services comme MySpace peuvent connaitre
une deuxième vie, campagne de communication et évolution de la
plateforme à l’appui.
15. V iral
Le Web : un monde où tout est possible et presque incontrôlable. Inconnues la veille,
certaines personnes se retrouvent sur le devant d’une scène internationale le lendemain
par le biais d’actions aussi simple que la diffusion d’une vidéo sur Youtube.
17. Eric Briones
@darkplanneur
Directeur
planning
stratégique,
Publicis EtNous
Darkplanneur
www.darkplanneur.com
Les 6 idées communication et
digitales luxe qui tuent pour 2013
18. Luxe
&Fashion
Beauté
Digital
6 TENDANCES
QUI TUENT POUR 2013
20. Introdu
tion
CR - Hush Hush Lil’ Baby Don’t Cry
Si un complexe historique a pu exister pour lecelui-ci est son
rapport à la publicité et au marketing, luxe, né de
définitivement levé. le développement du digital, le luxe est
Avec l'émergence et
devenufaitformidable terreau de créativité. crise a fait de l'audace digital
Lui qui un mieux tendances créatives, nous offrent un vent
son mantra. Ses que résister à la
d’inspiration pour 2013
21. Lol
Tendance Légèr
#1
eté
http://youtu.be/ZfE4bFsSHzU
Kenzo - Watermarked
L’Idée qui tue :
Loin du carcan du papier glacé, les marques de luxe
retrouvent une nouvelle jeunesse en adoptant une
tonalité digitale qui mixe dérision et légèreté
22. Lol
Tendance Légèr
#1
eté
http://youtu.be/tWxK4ZqW4tw
Harvey Nichols - Avoid a Same Dress Disaster
L’Idée qui tue :
Loin du carcan du papier glacé, les marques de luxe
retrouvent une nouvelle jeunesse en adoptant une
tonalité digitale qui mixe dérision et légèreté
24. SM
Tendance Shoppi
#2
ng
http://youtu.be/RdyynpReQHc
Topshop - Customize the Catwalk
L’Idée qui tue :
S comme Sadique dans sa distribution événementielle
25. SM
Tendance Shoppi
#2
ng
http://youtu.be/dTk_9pmqspE
Net-A-Porter - Window Shopping
L’Idée qui tue :
M comme Masochiste dans ses services associés
26. SM
Tendance Shoppi
#2
ng
http://youtu.be/_OE7MQY6RPw
Selfridges - No Noise
L’Idée qui tue :
M comme Masochiste dans ses services associés
27. Meta
Tendance #3
Codes
http://youtu.be/tRQa33dqyxI
Chanel - Inside Chanel
L’Idée qui tue :
La plus belle muse d’une marque sont ses codes, à elle
d’inviter le storytelling référentiel.
29. Hybrid
Tendance #4
Brand
http://youtu.be/kKmDNa-IbO4 Sephora x Pantone
L’Idée qui tue :
Dépasser le partenariat pour créer des marques et des
communications hybrides
30. Hybrid
Tendance #7
Brand
http://youtu.be/ayzfwJZhKro
L’Idée qui tue :
Dépasser le partenariat pour créer des marques et des
communications hybrides
31. Mobile
Tendance #5
Toy
http://youtu.be/hckCBO2eezM
L’Oréal - - CinePrint
Lexus Taxi Shop
L’Idée qui tue :
Faire de son mobile un objet de désir
33. Luxe
Tendance Connec
#6
té
Donna Karan - Atelier
L’Idée qui tue :
Le luxe, futur des objets connectés ?
34. Olivier
Cimelière
@Olivcim
Directeur de la
communication
corporate
Groupe,
IPSOS www.leblogducommunicant2-0.com
Les 5 tendances du
communicant pour 2013
35. Vers un nouveau contrat « social » ?
Il y a une indéniable opportunité « conversationnelle »*
- 70% des internautes visiteraient plus
souvent les sites de marque proposant des
informations de fond
- 81% des internautes aimeraient que des
experts indépendants prennent la parole sur
ces mêmes sites
Les marques sont évidemment présentes mais … **
- 91% sont sur Facebook, 67% sur Twitter,
56% sur YouTube, etc
- 74% privilégient les jeux, 59% les infos
promos produits et 54% des contenus
statiques
*Livre Blanc de l’agence LEWIS PR – « Journalisme de marque » - Octobre 2012) **Etude NetBooster sur les annonceurs et réseaux sociaux – Eté 2012
38. 1 Tout ne sera que réputation
Plus que jamais, la réputation va être au centre des enjeux de
communication des entreprises et des marques autour de
l’équation suivante :
- Performance commerciale et innovante
- Performance sociétale et environnementale
- Performance éthique et employeur
*Etude Ipsos MORI Reputation Centre – 2012 Sustainable Business Monitor -
39. 1 Tout ne sera que réputation
La réputation s’alimente à travers 3 canaux clés où les réseaux
sociaux sont désormais prégnants :
- Expérience directe avec l’entreprise (produit, service)
- Ce que dit l’entreprise (expertise métier, faits
business)
- Ce que les gens disent (employés, clients, médias, etc)
En 2013, cela sera le requiem pour une « vieille » com’
- Communication bunker (théorie du
complot & déni)
- Communication cosmétique
(incantation & vœu pieu)
- Communication manipulatoire (spin
doctor)
40. 1 Tout ne sera que réputation
Cas d’étude : Nestlé, après le traumatisme, la résilience
53. Mes conseils de com’ pour 2013
Le « consom’acteur » débarque
vraiment et le fait savoir
Halte à la quantité des contenus,
priorité à la qualité
Du dialogue et pas du
monologue incantatoire
L’honnêteté est préférable,
même si on est imparfait !
De la réputation intelligente,
naît la confiance
54. Nicolas Bordas
@nicolasbordas
Président,
TBWAFrance
Auteur
‘L’idée qui tue !’
Editions Eyrolles
www.nicolasbordas.fr
Les idées qui tuent pour 2013
55.
56. 1 #virtureality
Et si le ré el et le virtuel n’é taient qu’un?
i’m watch
57. 2 #digitail
Et si on mariait digital et retail?
http://youtu.be/7ZXucLUfh0U
Window Shopping
58. 3 #mobilegateway
Et si le mobile é tait le nouveau couteau suisse?
59. 4 #clientInside
Et si les clients faisaient partie de l’entreprise?
60. 5 #gamification
Et si les jeux devenaient un sé rieux enjeu de business?
Angry Birds & McDonalds China
61. 6 #digi-grid
Et si la green ré volution passait par le digital?
http://vimeo.com/43008478
Mirai Nihon Project
62. 7 #human-ecology
Et si l’efficacité rimait avec humanité ?
http://youtu.be/3zBx5V-x0KM
63. 8 #brandjournalism
Et si les marques vous dé voilaient les coulisses?
http://youtu.be/Cqn4-HbAThQ
Air France
64. 9 #doublescreen
Et si on doublait le pouvoir de l’é cran?
65. 1 #communic’action
0 Et si le comportement de marque é tait aussi important que son
idé ologie?
70. T RANSPARENCE
http://youtu.be/oSd0keSj2W8
Hope Bagozzi, responsable du marketing pour McDonald’s Canada, a voulu jouer la transparence,
et propose à travers une vidéo une visite des studios pour comprendre comment les hamburgers
sont photographiés. Ces hamburgers auront le droit à environ sept heures de préparation avant de
passer devant l’appareil du photographe. Résultat : 7 697 531 vues sur Youtube
71. H UMOUR
http://youtu.be/Bpy75q2DDow
Partout dans le monde, Nana, la marque des serviettes hygiéniques cherche à séduire les consommatrices
en leur vendant du rêve. Un certain Richard est venu se plaindre sur la page Fan car sa compagne se
transforme chaque mois et cette réalité ne colle pas avec les publicités de la marque. Son post a accumulé
près 87 000 likes et a ainsi poussé la marque à répondre. Une vidéo bien pensée et qui a été vue plus de 3
672 931 fois sur Youtube.
72. S OCIETAL
Face à la multiplication des campagnes contre le surpoids et à la baisse de ses ventes, le leader
du soda se rachète une conscience avec une campagne de communication qui appelle à
lutter contre l’obésité. Entre sa campagne de pub et son site spécialisé, Coca Cola entend bien
aider ses consommateurs à mieux consommer sans culpabiliser.
73. E DUCATION
Tokyo Newspaper utilise la réalité augmentée pour faire de la lecture d’un journal,
une expérience sociale accessible et facile à partager avec ses enfants.
L’occasion de leur donner le gout de la lecture ou d’aborder différemment des
questions d’actualités difficiles.
74. W HAT ELSE ?
?
Comment Qui
Tendances 2012
Résultats
Adaptation
Objectifs
Ressources
Limites
Evolutions
1) Une véritable envie d ’en savoir plus sur les marques, les entreprises de la part des internautes mais à condition de savoir aller au-delà des contenus commerciaux et publicitaires Dans le même registre, désir d ’une plus grande objectivité et diversité des opinions – Ere du dialogue et de l’échange Il y a donc une attente prononcée de la part des internautes à l ’égard des marques et des entreprises qui investissement les réseaux sociaux 2) Les marques sont là . On peut ajouter 25% sur G+, 28% sur Linkedin, 22% Viadeo et 20% sur Pininterest Sauf que le décalage est encore grand dans les motivations des entreprises. En gros leurs priorités sur le Web et en particulier sur les réseaux sociaux sont : 1/Faire connaître la marque, les produits 2/Créer du trafic et acquérir des fans 3/Améliorer et dynamiser l ’image. Bref du ROI surtout et avant tout En revanche dans l ’étude Netbooster, les leviers les moins cités par les annonceurs sont : 1/Tester de nouvelles idées 2/Recueillir les avis des cons et 3/Assurer une présence corporate Paradoxalement, 1 sur 2 de ces mêmes annonceurs estiment leurs objectifs atteints sur les réseaux sociaux .. Pour 2013, 54% comptent d ’ailleurs laisser leurs budgets réseaux sociaux en l’état
Réputation de plus en plus notée et même valorisée et inscrite aux actifs d ’une entreprise Réputation de plus en plus cruciale dans la relation avec le consommateur, les pouvoirs publics, les recrues
Pendant longtemps – paradigme relativement simplement pour maîtriser les messages corporate Années 80/90, entreprises se sont dotées de bataillons de communicants vs montée des médias de masse et notamment tout-info Emetteur = entreprise / Récepteur = publics / Intermédiaires = médias Ce que les gens disent étaient dans : courrier des lecteurs / Téléphone à la radio / qqs émissions TV face au public Le poids avéré des médias sociaux a rendu complètement caduc ce schéma Bunker : laboratoire Servier – accusation de complot Cosmétique : Starbucks qui lance une croisade contre le chômage aux USA mais défiscalise à tour de bras en Europe Manipulatoire : BP/Plateforme pétrole Golfe du Mexique
Nestlé & Greenpeace – 1 désastre en termes d ’image – Cité dans toutes les écoles de com comme exemple gestion catastrophique de com de crise Un dispositif qui s ’est concrétisé par doublement des budgets consacrés aux médias sociaux création d ’une équipe d’une vingtaine de personnes entièrement dédiées à ce domaine. Implantée au cœur même du siège mondial de Nestlé à Vevey en Suisse, l’équipe surnommée « Digital Accelerators » est branchée 24 heures sur 24 sur les conversations qui se déroulent sur le Web à propos de Nestlé, de ses activités et de ses produits A ce sujet, une anecdote est assez révélatrice du vent nouveau qui souffle sur la stratégie sociale de Nestlé. La firme suisse a récemment tenu à remercier ses fans sur Facebook pour avoir franchi la barre symbolique des 600 000 « likes ». Aussitôt, un internaute britannique a ironiquement répliqué. Pas mal réagi cette fois avec en bonus, le commentaire suivant de Nestlé : « C ’est une remarque juste. Le terme de « fan » et « like » ne s’applique pas idéalement à tous. Ceci dit, nous accordons de la valeur pour chacun des commentaires émanant des 600 000. Merci pour votre réaction » Sur l ’eau – un blog tenu par Peter Brabeck qui n’hésite pas à rectifier les contre-vérités
Off a longtemps été l ’apanage des relations entre décideurs et médias et restait confiné dans un cercle autorisé. A moins qu’un journaliste ne veuille rompre le silence des échanges. Aujourd ’hui, quasiment plus aucun propos, événement, attitude ne peut rester longtemps caché
Chez les politiques, le phénomène a pris de l ’ampleur Pendant la Coupe du Monde de football 2010, le député UMP de Haute-Savoie, Lionel Tardy a ainsi connu son heure de gloire médiatique en relatant les auditions parlementaires de Jean-Pierre Escalettes, l ’ex-président de la FFF (Fédération Française de Football) et Raymond Domenech, l’ex-sélectionneur. En mars 2010, il avait déjà retranscris les débats houleux du groupe UMP à l ’Assemblée nationale après la débâcle des élections régionales. Le même a ensuite récidivé avec un scoop en annonçant avant l ’heure l’abandon de la taxe carbone pourtant longtemps défendue par le gouvernement
Baptisé «Equipier Quick», son compte est apparu sur le site de micro-blogging le 1er novembre 2012. Dans un live-tweet quasi quotidien, cet employé raconte ses journées: la pression énorme subie, les abus de pouvoir d ’un nouveau manager, les manquements à l’hygiène et les violations manifestes du code du travail. Le compte est fermé depuis après avoir atteint un peu plus de 200 followers et quelques articles de presse – Notamment Slate.fr – La dircom s ’en est mêlée Etude Novamétrie de 2011). - 39% des salariés français qui les utilisent déclarent parler en bien de leur entreprise, 37% admettent l ’avoir déjà critiquée, 25% y ont évoqué leur licenciement et 17% avouent même avoir échangé des informations sur leur entreprise avec des concurrents grâce à eux Etude menée par Cisco dans 14 pays chez les étudiants et les jeunes salariés de la Génération Y a montré : 64% d ’entre eux comptent demander lors d’un entretien d’embauche quelle est la politique de l’entreprise en matière de réseaux sociaux Plus de la moitié d ’entre eux (56%) affirme d’ailleurs qu’ils refuseraient un poste dans une entreprise qui en bannirait complètement l’usage
Pendant longtemps, info locale ne dépassait pas les limites d ’un territoire donnée Aujourd ’hui, on vit des révolutions en direct – Par exemple les manifs en Egypte place Tahir ont été relayées sur YouTube, Facebook, Twitter etc … Responsable de Google même emprisonné Pour autant le « global » ne doit pas devenir le seul angle de lecture d ’une situation même si c’est souvent le grand rêve de communicants mondiaux – One Size fits all Sur les réseaux sociaux = piège est encore plus grand car « local » et « global » ne cessent de se croiser et parfois s ’entre-alimenter.
Le 16 juillet dernier, une mésaventure a plongé la célèbre chaîne américaine de salons de café dans un embarras sans précédent en Argentine. En cause : un tweet maladroit qui a heurté la fierté « gaucho » et déclenché un bad buzz sans précédent sur les réseaux sociaux argentins Au départ, l ’intention du community manager de Starbucks était louable. Soucieux d’informer sa clientèle sur la soudaine absence des tasses et mugs siglés Starbucks dans certaines enseignes argentines et leur remplacement ponctuel par des contenants vierges de tout logo, il a décidé de jouer la carte de la transparence sur le fil Twitter de Starbucks Argentine (1) : « Nous nous excusons qu’en raison d’une rupture de stock temporaire, certains magasins utilisent des tasses et des manchons nationaux. Salutations ». le fil Twitter de Starbucks a reçu une bordée d ’injures et de moqueries tous azimuts. Très vite, un « trending topic » s’est créé avec un hashtag dédié : #pedimosdisculpas (#nousnousexcusons). + presse argentine s’en est fait l’écho – Excuses rapides du siège de Seattle et même DG de Starbucks Argentina a dû monter au créneau dans une ITW au quotidien national El Mundo pour désarmorcer étude réalisée par Satmetrix en janvier 2012 : 49% des entreprises d ’envergure mondiale se préoccupaient des conversations sur les réseaux sociaux 28% ne le faisaient jamais. Autre étude menée par American Express en février 2012 montrait : 46% de sa clientèle nord-américaine n ’hésitait pas à débouler sur les réseaux sociaux officiels de l’entreprise pour faire part de ses frustrations et ses expériences négatives !
Le 19 décembre 2011, un particulier met sur Youtube une vidéo montrant un livreur de la société FedEx balancer par-dessus le portail de sa maison un carton contenant un écran d ’ordinateur qu’il venait d’acheter. nonchalance coupable du livreur qui n ’avait même pas pris la peine sonner pour vérifier s’il y avait ou non quelqu’un pour lui ouvrir. Lorsque le client découvre sa « livraison », son écran était cassé et il met les images en ligne afin de faire partager sa colère avec les internautes Le 20 décembre, soit 24 heures seulement après la mise en ligne, la vidéo totalisait plus de 3 millions de vues, contraignant la société FedEx à réagir dans le plus bref délais le 21 décembre, soit deux jours seulement après la mise en ligne des images de vidéo-surveillance, que Matthew Thornton III, Vice-Président de FedEx pour les Etats-Unis, publia une vidéo d ’excuses à l’attention du malheureux client mais aussi des internautes du monde entier (la vidéo est visible ici ). Cet épisode, nous apprend plein de choses : un événement apparemment insignifiant de la vie quotidienne qui arrive à un particulier peut devenir à une vitesse éclair une information de portée mondiale et ébranler la réputation d’une des plus grandes sociétés au monde. Bad buzz récent Vincent Labrune – match OM/OL – Image Canal + - Réseaux sociaux se déchaînent – ITW radio locale fils Tapie qui balance numéro portable de Labrune – aussitôt relayé sur les réseaux – Labrune insulté – messagerie bloquée – plaintes !
Le terme est apparu en 2004 via un documentaire australien qui démontait les mécanismes des attaques informatiques et de l ’activisme médiatique sur le Web … L ’infowar s’applique souvent en effet aux cyber-attaques type Anonymous En matière d ’information et de réputation , le concept s’applique aussi .. Tournant avec l’affaire Wikileaks en 2010 et la vidéo de l’armée américaine en Irak. Greenpeace est probablement l ’ONG la plus en pointe dans la maîtrise de la viralité pour faire avancer des causes. On a vu avec Nestlé mais on peut citer pêle-mêle attaque contre Apple et ses centres cloud alimentés par des centrales au charbon, l’invasion d’une centrale EDF ou encore récemment Zara contraint de s’engager à éliminer les produits chimiques dangereux de sa fabrication de vêtements
Pour contrer l ’expansion de Shell sur les banquises du Grand Nord Arctique pour mener des forages pétroliers exploratoires , Greenpeace a alors inauguré une stratégie de communication d’un nouveau genre où intox et rumeur sur les réseaux sociaux ne sont plus des tabous pour mobiliser et salir la réputation d’une entreprise. Une véritable arme de guerre militante qui augure de sacrés casse-têtes pour les communicants des entreprises D ’abord pétitions classiques et vidéos virales mettant en scène des ours blancs menacés par Shell sur le Web + manifestations/invasions de stations services avec des militants déguisés en ours blancs mais sans grand impact. Nouvelle tactique d ’infowar en 3 temps Mai 2012 - Elaboration d ’un site Web quasiment copie conforme de celui créé par Shell pour expliquer ses opérations en Arctique. Baptisé « Artic Ready », l’espace donne l’impression à l’internaute qui s’y aventure, d’être dans un site animé par la compagnie pétrolière. Il offre notamment aux visiteurs la possibilité de suggérer des visuels promotionnels via un concours pour « Artic Ready ». Le tout rehaussé par des messages ambivalents. Bien que le site fût rapidement démasqué, vif succès sur le Web et semer la confusion entre le discours corporate de Shell et celui travesti de Greenpeace Greenpeace (avec d ’autres activistes) a l’idée en juin 2012 d’accroître l’imbroglio. Cette fois, il s’agissait d’une petite vidéo tournée de façon amateur où l’on voyait des hauts représentants de Shell fêter le lancement des opérations en Arctique au cours d’une petite sauterie privée très joyeuse. La vidéo s’achève avec l’intervention d’un vigile qui met fin au tournage. Publiée sur YouTube, la vidéo est vue plus de 800 000 fois. Journalistes, blogueurs, internautes s’emparent aussitôt de l’affaire avant de réaliser qu’il s’agit d’un détournement parodique. Mais beaucoup restent persuadés qu’il s’agit là d’un événement authentique Juillet 2012 - création d ’un faux compte Twitter intitulé « ShellIsPrepared » et censé émaner de la « Social Media Team » du pétrolier. Avec un ton volontiers ambivalent, voire menaçant par moments, le fil tweete régulièrement des messages enjoignant les internautes à ne pas partager des visuels incriminant Shell sous peine de poursuites judiciaires. Bingo ! Nombreuses sont les personnes qui tombent dans le panneau et s’offusquent ouvertement de cette façon si déplacée et choquante de pratiquer les médias sociaux – Au détriment de Shell évidemment !!! Shell a enfin réagi par voie de presse et sur les réseaux mais trop tard. Le doute est désormais installé !
En conclusion, je m ’ inspire des tendances dégagées par Sheryl Connolly, manager of Ford Global Trends and Futuring. Pour elle l ’ enjeu est clairement maintenant d ’ entrer dans la conversation, de lui donner une autre teneur que celle qui prévaut encore et la façon dont l ’ entreprise interagit avec son écosystème 1/There's a new metric of political and social engagement beyond volunteering, donating, or voting. It's how you consume. 65 percent of people think they can change corporate behavior by supporting responsible companies. More engaged consumers are going to hold companies increasingly accountable 2/Driven by environmental, economic, and social concerns, people want more out of everything they buy. That will come through not just in what they purchase, but how as well, with more bartering, renting, and swapping 3/Exigence d ’ avoir voix au chapitre, d ’ être écouté et d ’ être considéré – Sinon réactions qui peuvent aller très loin 4/Les gens veulent du sens, de l ’ empathie. Aujourd ’ hui la défiance à l ’ égard des institutions et des entreprises atteint des niveaux record partout dans le monde – Baromètre Edelman Trust 2013 devrait confirmer tendances 2012. Nécessité de plus d ’ humilité ou d ’ acceptation de remise en cause lorsque c ’ est avéré. 5/Trust has been hard to come by in the past few years, especially in institutions. Overall trust in brands is down 50 percent over the last decade. Since it's so scarce, it's going to be more valuable than ever to brands that can actually build it. Exemple d ’ Apple qui s ’ érode
Et si le réel et le virtuel étaient liés?
Et si on croisait digital et retail?
SNCF Serious Game
En Anglais, Nana, la marque de serviettes hygiéniques, s'appelle Bodyform. Et partout dans le monde, elle cherche à séduire les consommatrices en leur vendant du rêve. Grâce à Nana, les femmes sont libres pendant leurs règles et s'adonnent à toutes sortes d'activités. Richard a eu une copine et ses yeux se sont ouverts. Chaque mois, le malheureux voit en effet sa douce et tendre devenir la gamine de L'exorciste , pleine de venin et la tête en vrille à 360 °. La complainte de Richard a son petit effet sur le réseau social : 87 000 "likes". C'est sans doute pour cela que Bodyform s'est décidé à cracher le morceau. Damned ! Ce n'était donc que du vent. Et depuis tout ce temps, nous sommes parvenus à maintenir cette illusion. Mais vous, Richard, vous avez fait tomber le voile et détruit le mythe. Exposant ainsi tous les hommes à une réalité dont nous espérions les protéger - vous avez fait ça, Richard, oui, vous... Bien joué ! J'espère simplement que vous trouverez la ressource dans votre coeur pour nous pardonner. (Elle pète.) Oh, pardon, Richard ! Vous ne saviez pas qu'on faisait ça aussi... Non ? Pour Bodyform aussi, bien joué : cette vidéo a été vue plus de 170 000 fois en 24 heures.
Tokyo Newspaper utilise la réalité augmentée pour faire de la lecture d’un journal, une expérience sociale à partager avec ses enfants. L’occasion de leur donner le gout de la lecture ou d’aborder différemment des questions d’actualité difficiles. C’est une manière intelligente d’utiliser une technologie qui est bien souvent utilisée de façon inappropriée.