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Magcom #5
Pour tout savoir sur les nouvelles
tendances de la communication !
Ô TOULOUSE
Bon plan
Agenda
DOSSIER
Tour d’horizon
de l’économie
collaborative
ZOOM SUR
La start-up
Hopler !
BAD BUZZ / GOOD VIBES
La campagne Airbnb au
Super Bowl
MAGCOM revient avec
un second numéro tout
aussi surprenant !
MAGCOM, le e-magazine
étudiant consacré aux nou-
velles tendances liées à la
communication, revient avec
un second numéro. Tout
aussi accessible, complet et
intéressant que le premier, ce
nouvel opus vous dit tout sur
l’économie collaborative.
Au moment où notre société
subit de nombreux change-
ments économiques, envi-
ronnementaux et sociaux et
que le système traditionnel
est remis en question, de
nouvelles formes d’écono-
mies voient le jour et se dé-
veloppent. Le dossier de ce
nouveau numéro est consa-
cré à cette évolution vers
un monde de partage et
d’échange. Nous développe-
rons les différents concepts
qui composent cette écono-
mie tels que le crowdfun-
ding, la multiplication des
espaces de coworking ou en-
core des
coopératives alimentaires.
Sans oublier des interviews
de professionnels qui par-
tageront leurs expériences
comme Marie de Ceci&Cela.
Dans la continuité de la
précédente édition, vos
rubriques préférées sont
de retour !
« En Bref » vous informera
en quelques mots et dates
clés de toutes les nouveautés
depuis le précédent numéro.
La rédaction vous présentera
ensuite sa campagne publi-
citaire coup de cœur ainsi
que les nombreux évène-
ments qui auront lieu dans
les semaines qui suivent. Et
puisque nous sommes fiers
de notre ville, nous mettrons
en avant une start-up tou-
lousaine ; celle de Guillaume
Dufrasne qui gère Hopler,
la nouvelle plateforme de
l’entreprenariat étudiant.
Sans oublier, le portrait d’un
de nos anciens camarades
d’AGCOM, Tifenn Lecat, qui
nous dévoilera tout de son
parcours depuis l’obtention
de son diplôme.
Pour résumer, tout ce que
vous recherchez se trouve
dans le MAGCOM. Alors
qu’attendez-vous pour nous
lire ?
Bonne lecture à
tous !
Untoutnouveaunuméro!
_ La Rédaction
Tour d’horizon de l’économie collaborative
2
3
4
5
6
7
8
L’économie collaborative,
nouvelle façon de consommer
Start-up : l’innovation au service
d’un monde plus solidaire
Focus sur le phénomène de
coworking
Le crowdfunding au service de
l’économie collaborative
Ceci & Cela : la première épicerie
en vrac de Toulouse !
Les coopératives
alimentaires : un pied
de nez à la grande
distribution
Rencontre avec une
ancienne AGCOM !
9
10
12
14
Bad buzz or good vibes ?
Focus start-up
En bref
Ô Toulouse
Com & cie.
Tour d’horizon
de
l’économie
collaborative
L’économie collaborative, nouvelle
façon de consommer
Un marché en pleine ébullition
90 000, c’est le nombre de start-ups qui composent le marché mon-
dial de l’économie collaborative. En France, celle-ci représente un
marché d’environ 3,5 milliards d’euros, un chiffre qui devrait être
multiplié par trois d’ici à 2018. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard
si 9 Français sur 10 déclarent avoir déjà réalisé une pratique de
consommation collaborative. Précurseuse, la France a identifié
cinq secteurs clés : la finance, l’hébergement, le transport, les ser-
vices à la personne ainsi que les services aux entreprises.
Plus de 270 plateformes* d’économie collaboratives opèrent dans
l’Hexagone. Qui n’est jamais allé sur Le Bon Coin pour trouver un
canapé à un prix défiant toute concurrence ? Qui n’a jamais utili-
sé Blablacar comme alternative plus économique au train ? Vous
n’avez jamais entendu parler de La Ruche qui dit Oui, ce réseau qui
met en relation consommateurs et producteurs d’un même terri-
toire ? Vous avez l’habitude d’utiliser Google Map, adoptez Waze,
c’est encore mieux !
Expression d’un capitalisme sauvage ?
Basée sur le partage, l’économie collaborative traîne pourtant une
réalité bien sombre : concurrence déloyale, revenus non déclarés,
protection des travailleurs inexistante, esclavagisme moderne et
enrichissement des actionnaires face à la précarité de leurs salariés.
Gratuit il fut un temps, Blablacar prend désormais une commis-
sion de 15 % à 20 % sur tous les trajets. Parce que ce n’est pas sa
vision de l’économie collaborative, Freecovoiturage propose une
plateforme qui met en relation les conducteurs et les passagers sans
prendre aucun pourcentage. Pour cette start-up, là sont les réelles
valeurs de partage et de solidarité.
2016 a été marqué par la colère des chauffeurs de taxi puis des hô-
teliers face à ce modèle économique qui se préoccupe peu de la loi
(Code du travail ou réglementions des locations entre autres). Mais
l’année passée est aussi celle d’un début de régulation : taxe sur les
particuliers (cotisations à payer selon un certain seuil), promulga-
tion d’interdictions pour restreindre les abus (interdiction de louer
un appartement entier à New York sur Airbnb, disparition d’Uber
Pop en France, reconnaissance du statut de salarié pour certains li-
vreurs de Deliveroo, etc.). Enfin, la loi pour une République numé-
rique oblige les plateformes à être plus transparentes, notamment
sur leurs modes de fonctionnement et sur l’utilisation des données
récoltées.
Le numérique, pilier fondamental de cette
nouvelle économie
Ce modèle socio-économique est une économie de pair à pair ba-
sée sur le partage de ressources matérielles ou immatérielles via
des plateformes numériques. Leurs forces ? Elles arrivent à mobili-
ser de vraies communautés d’utilisateurs. Lancé en avril 2016, Too
Good to Go, une application anti-gaspi, comptabilise déjà 67 000 «
J’aime » sur Facebook et plus de 2 000 abonnés sur Instagram. Pas
étonnant que ce concept séduise grand nombre d’entre nous quand
on sait que 53 % des Français aimeraient réduire leurs déchets et le
gaspillage. Le succès de Ulule est tel que la plateforme a ouvert sa
première boutique participative à Paris en septembre dernier.
L’économie collaborative peut également compter sur ses nom-
breux ambassadeurs et à la puissance des réseaux sociaux pour ac-
quérir de nouveaux leads. Elle répond à une envie de consommer
plus responsable : les outils technologiques permettant de réduire
les intermédiaires, le client veut se retrouver au cœur des processus
et ne plus être un simple bénéficiaire. Puis, il y a les autres, ceux
qui profitent des failles du système et d’une demande toujours plus
croissante pour s’enrichir. Mais surtout, pas d’amalgame s’il-vous-
plaît, l’économie collaborative n’est pas seulement synonyme d’ubé-
risation. Elle est aussi à l’origine de belles initiatives citoyennes, et
ça, nous ne devons pas l’oublier.
Ces récents usages, parfois controversés, remettent en cause le
monopole de certains acteurs et poussent, peu ou prou, certains
d’entre eux à se renouveler et à se perfectionner. Généralement,
l’économie collaborative véhicule des valeurs auxquelles les gens
sont attachés, d’où l’engouement et le soutien du public. Mais il
y a aussi cet autre visage, celui d’une jungle où les bénéfices éco-
nomiques ne bénéficient pas aux petites mains et encore moins à
l’ensemble de la société. Tout l’enjeu des années futures pour nos
États est de réussir à dompter les acteurs trop gourmands et peu
soucieux des conventions pour développer l’économie de demain,
saine et durable.
2
Tout le monde a déjà entendu parler de Airbnb, pourtant bon nombre d’entre nous a recours à cette plateforme
sans savoir qu’il s’agit d’un mastodonte de l’économie collaborative. Face à la crise qui a sévi dans les années 2000,
l’homme a réinventé sa vision du travail. Plus autonome et plus informé, il aspire aujourd’hui à un monde meilleur et
plus humanisé. De nouvelles pratiques viennent dès lors court-circuiter le système traditionnel : management positif,
crowdunfing, coworking, échange de logements, mutualisation des compétences, etc. Autrefois considéré comme une
mode, ce nouveau paradigme entraîne de profondes mutations dans notre société en mal de vivre.
* Chiffres de juillet 2016
Sources : Consumer Intelligence Series: The Sharing Economy (PwC, avril 2015), Les 4 Pages de la DGE (septembre 2016), Manabanq/TNS Sofres (juin 2016)
Start-up : l’innovation au service d’un
monde plus solidaire
A Paris, 15% à 20% des start-up relèvent du secteur de l’économie sociale et solidaire. On peut considérer que la genèse
de ce mouvement se trouve dans ces micro-entreprises innovantes et collaboratives. MAGCOMvous présente aujourd’hui
quatre start-up, de Toulouse et d’ailleurs, dont les idées sont en train de révolutionner notre façon de communiquer, de
consommer et de partager.
TRANSPORTS :
Co Rider
Localisation
Bordeaux, au sein de la pépi-
nière de Darwin, l’écosystème
écolo et engagé bordelais.
Le concept
Le covoiturage écoresponsable
dédié aux sports de glisse. The
place to be pour les surfeurs,
skateurs ou skieurs en re-
cherche d’une session.
Les avantages
Respect de l’environnement,
réduction des coûts, partage de
ses trajets et sa passion, véhi-
cules adaptés au matériel, in-
tégration à une communauté,
bons plans et réductions.
CEO
Jérôme Verten, Matthieu
Verten et François Naud, riders
dans l’âme.
Financement
Crowdfunding, future levée de
fonds.
Chiffres
Plus de 8000 utilisateurs et 400
000 km partagés.
Communication
Campagnes de recrutement sur
le web, l’humour et les codes de
riders maniés à merveille, la vi-
déo.
Le plus ?
Finaliste du concours Bordeaux
Entrepreneurs 2015.
3
ENTRAIDE :
Smiile
Localisation
Bretagne, Saint-Malo.
Le concept
Anciennement Mon P’tit Voisi-
nage, c’est un réseau social in-
novant qui repose sur l’écono-
mie de partage et qui dynamise
la vie de quartier en te mettant
en relation avec tes voisins.
Les avantages
Création de lien social, écono-
mies dues au partage d’objets,
de services ou d’achats grou-
pés, réduction des émissions de
CO2 par le covoiturage, com-
munication avec les commerces
et associations à proximité, par-
tenaires de footing ou de jardi-
nage, etc.
CEO
David Rouxel, spécialiste mul-
timédia, informatique et mar-
keting.
Financement
Levées de fonds et partenariats.
Chiffres
16572 réseaux d’échanges,
33512 services proposés, 42
millions d’euros économisés.
Communication
Bouche à oreille, utilisation
d’ambassadeurs, relations
presse, grande communauté
Facebook.
Le plus ?
Part de l’écosystème La French
Tech.
ALIMENTATION :
Alg & you
Localisation
Toulouse.
Le concept
Démocratiser la consomma-
tion de microalgues comme la
spiruline, riche en protéines, en
développant leur production
grâce à des « phytotières ».
Les avantages
Solution aux pressions démo-
graphiques et environnemen-
tales, alternative aux protéines
animales, nutrition du plus
grand nombre, développement
de l’autoproduction.
CEO
Georges Garcia, diplômé
de l’Ecole Polytechnique,
Alexandre Besson, de l’INSA et
Cyril Durand, diplômé de TBS.
Financement
Lauréat du Concours Mondial
de l’Innovation 2030, levée de
fonds et fonds d’investisse-
ments solidaires.
Chiffres
Plus de 10 emplois crées. En ré-
colte d’1 million d’euros. 2 ans
et demi d’existence.
Communication
Sujets du challenge étudiant
Bambous Awards 2017 pour la
construction de leur stratégie
de communication.
Le plus ?
Accompagné par l’incubateur
d’innovation sociale toulousain
« Première Brique ».
ENERGIE :
Ilek
Localisation
Toulouse, au sein de l’espace de
coworking At Home.
Le concept
Une plateforme d’achat et de
vente d’électricité verte (hy-
draulique, éolienne ou solaire)
auprès de producteurs d’énergie
renouvelable locaux.
Les avantages
Circuits courts, estimation
de votre facture en ligne, prix
identique et jusqu’à 10% moins
cher, soutien de l’économie lo-
cale, Ilek s’occupe en intégralité
du transfert de fournisseur, pas
d’engagement, soutien l’énergie
verte.
CEO
Julien Chardon, diplômé Ecole
Polytechnique et Clément Bo-
nafé, diplômé de l’ENSEEIHT.
Financement
Abonnements à 10€/mois.
Chiffres
Plus de 300 abonnés fin 2016.
Communication
Création communautaire (les
Ilektrics), des publications « Le
Saviez-Vous ? », un positionne-
ment engagé et écologique.
Le plus ?
Soutien de l’Incubateur Mi-
di-Pyrénées.
Focus sur le phénomène de
coworking
4
Les espaces de coworking sont nés il y a quelques années
dans l’optique de rompre l’isolement et de créer des espaces
de partage dans lesquels l’ambiance positive stimulerait les
travailleurs indépendants. Bien que le marché du coworking
soit apparu il y a moins de 10 ans, on compte aujourd’hui plus
de 360 espaces de coworking en France et leur nombre double
chaque année. L’offre se concentre surtout en Ile-de-France
où la demande est plus abondante. Cependant, un plus grand
équilibre régional est à prévoir dans les années à venir.
Les profils des personnes fréquentant les espaces de cowor-
king sont très variés et dépendent du lieu : on peut y trou-
ver des salariés (TPE, PME, associations) détachés de lieu de
travail, des entrepreneurs, mais également des freelances. La
plupart travaillent dans l’informatique, la communication,
ou le domaine artistique, on peut donc y croiser des photo-
graphes, des designers, des développeurs en informatique,
des consultants ou encore des graphistes. Comparé à ce que
l’on pourrait croire, ces lieux accueillent aujourd’hui autant de
salariés que de freelances.
L’engouement pour les espaces de coworking semble unanime
: nombreux jeunes entrepreneurs qui se rendent régulière-
ment dans ces lieux notent un accroissement de leur produc-
tivité, mais également un agrandissement de leur cercle social
et de leur réseau professionnel. Ces mêmes usagers consi-
dèrent l’interaction avec les autres coworkers et le partage des
connaissances comme les facteurs les plus enrichissants dans
ces lieux de travail en groupe. Ils viennent y chercher moti-
vation et entraide. On comprend donc mieux pourquoi ces
espaces ont de plus en la cote : dans une société où la tendance
est à l’individualisme, beaucoup recherchent le contact direct
et l’interaction. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que
la communication sur les espaces de coworking se fait majo-
ritairement par le bouche à oreille, avant même les réseaux
sociaux.
En plus des infrastructures nécessaires à un espace de travail
telles que des bureaux, chaises, lampes, fax, photocopieur,
paperboard, serveurs informatiques et connexion internet,
beaucoup de lieux de coworking offrent également un accès à
des espaces de repos et de jeu (avec hamac, babyfoot…), des
salons de télévision ou de musique, des espaces café, et des
salles de réunions.
Les tarifs de ces espaces sont adaptés aux besoins de ses uti-
lisateurs : les contrats proposés sont à l’heure, à la journée,
mais également au mois ou encore à l’année. Pour réserver un
espace de coworking, il faut compter en moyenne 320 euros
par mois à Paris contre 228 euros dans les villes périphériques
et en région. La plupart des espaces de coworking sont tenus
par des indépendants, mais d’autres acteurs tels que des or-
ganisations à but non lucratif ou l’État investissent également
dans ces lieux.
La majorité de ces espaces peut accueillir en moyenne entre
20 et 50 coworkers, ce qui n’entache en rien le succès des plus
petites structures. Au-delà d’un espace de travail, le cowor-
king offre un lieu de partage en proposant des moments de
convivialité généralement très appréciés par les coworkers.
Ceux-ci ont donc l’occasion de discuter et d’échanger lors de
déjeuners/dîners, ou à l’occasion de visionnages de films ou
de matchs de foot ou rugby, etc.
Et qui dit espace de coworking dit aménagement de l’espace
de travail. Chaque lieu a son propre design qui vise à facili-
ter l’échange et le travail en groupe. Ainsi, ces structures sont
souvent organisées en open space où on retrouve du mobi-
lier confortable et atypique. Certains espaces de coworking
poussent le vice plus loin et se sont installés dans des espaces
atypiques tels que des bâtiments désaffectés, des anciennes
usines ou dans des vieux monuments.
Toujours en incarnant les valeurs du coworking, d’autres es-
paces à part entière font leur apparition. C’est le cas des « ap-
parts bureaux » qui permettent à un entrepreneur de réserver
une place chez un autre freelance via la plateforme Cohome.
On trouve également des « slow café » qui proposent de payer
à l’heure un espace de travail et qui offrent les consomma-
tions à volonté. Certains espaces de coworking ont décidé de
se différencier en s’adressant à un secteur d’activité en par-
ticulier ; c’est le cas de Foodfatory à Lyon, qui est dédié aux
acteurs de la restauration.
Le Coworking a donc bel et bien un avenir dans notre société,
mais ce n’est pas le seul espace collaboratif à se développer,
une nouvelle tendance est en train de monter : les hackers
houses. Adeptes de la collocation et du travail collaboratif, ces
lieux sont faits pour vous !
Entre coffee shop et open space d’entreprise, les espaces de coworking se multiplient dans les grandes villes de France
et n’ont pas fini de faire parler d’eux.
Le crowdfunding ou financement participatif consiste à faire
appel à des individus afin de mettre en place un projet. Tout
passe par un intermédiaire qui se trouve être une plateforme
de financement qui met en relation les deux parties :
celui en recherche de fonds et celui qui cherche à investir.
L’investisseur peut intervenir de trois façons différentes :
- Le don : où l’investisseur participe au financement en
échange d’une contribution plus ou moins conséquente.
Celle-ci a toujours un lien avec le projet dans lequel le
particulier investit.
- Le prêt : Avec ou sans intérêts, il s’agit de particuliers qui
prêtent de l’argent.
- L’investissement : il s’organise sous plusieurs formes
(obligations, royalties, actions etc). Le particulier participe
en échange d’une rétribution financière obtenue par des
dividendes, des plus-values éventuelles obtenues lors de
revente ou encore par des royalties.
Un moyen de communication
Couronnées de succès depuis leur apparition sur le web,
les plateformes de crowdfunding s’imposent comme un
excellent moyen de communication. En effet, même les
grandes entreprises, n’en ayant aucunement besoin, y ont
recours.
Au-delà du manque financier, les associations et entreprises
de l’économie collaborative manquent cruellement de
visibilité. En effet, ce sont de petits projets, souvent des
starts-up, ne possédant pas les moyens financiers des grosses
entreprises pour accroître leurs communautés et profits. Il
est donc nécessaire pour ces entreprises de communiquer
sur leur campagne de crowdfunding car elle leur permet
de communiquer sur leur projet. Sans oublier que cela leur
permet de toucher une plus grande audience qui peut être
intéressant pour financer le projet.
Il s’agit d’un moyen de communication très efficace, surtout
si l’entreprise possède un fort impact au niveau social et si les
citoyens se sentent concernés par la cause défendue. Utiliser
une campagne de crowdfunding pour financer un projet
apportera une visibilité sur l’entreprise dans son ensemble ;
c’est pour cela qu’il est primordial de bien la mener.
Un moyen de financement
Sachant que l’économie collaborative est un excellent
moyen de concilier activité économique et utilité sociale,
le crowdfunding s’est rapidement révélé essentiel à son bon
fonctionnement. Il est donc très utilisé par les entreprises à
vocation de partage et d’entraide pour financer totalement ou
partiellement une activité. Aussi appelé « la finance solidaire
» ; il est dorénavant indissociable de l’économie collaborative
tant nombreux sont les projets sociétaux à avoir été financés
grâce à cet outil.
En effet, pour de nombreuses et différentes raisons, les
entreprises de l’économie collaborative ont dumal à trouver
des moyens de financement. Il y a les subventions publiques
quidiminuentcontinuellementalorsqu’ellessontessentielles.
D’un autre côté, les grandes institutions financières refusent,
pour la plupart, de soutenir ces entreprises car elles ne
répondent pas à leur objectif premier qui est la maximisation
du profit. Le crowdfunding est donc l’opportunité parfaite
pour les entreprises de l’économie collaborative car, de ce
fait, les projets sont entourés d’une communauté adhérant
totalement à celui-ci et souhaitant s’investir pleinement, ce
qui permet des résultats concrets.
La finance solidaire a affiché, dès l’année 2012, une croissance
de 16,5% en France. Ce chiffre s’explique par une prise de
conscience de la population des problématiques sociétale.
L’utilisation du crowdfunding pour les entreprises de
l’économie collaborative facilite l’accès aux capitaux, favorise
le don aux associations, aide le financement de projets
respectueux de l’environnement, soutien l’aide au logement
social et bien d’autres causes.
L’avenir de l’économie collaborative passe par le web. Il s’agit
de mieux comprendre les bouleversements qui agitent la
civilisation numérique et de proposer un nouveau modèle
de société qui conviendrait mieux aux nouvelles attentes.
Celui-ci donnerait une place plus importante à l’humain et
serait plus adapté aux nouveaux modes de financement et
aux nouveaux enjeux.
5
Pour éclairer ces propos, nous avons interviewé
Marie de Ceci & Cela.
Le crowdfunding au service de l’économie
collaborative
Ceci & Cela : la première épicerie en
vrac de Toulouse !
Pouvez-vous nous présenter le concept de votre
magasin?
Ceci & Cela est une épicerie où l’on vend tout en vrac ou en
consigne. À part les bouteilles de vin, les clients peuvent nous
ramener les contenants vides et lavés. Nous les renvoyons
aux producteurs afin qu’ils puissent les réutiliser. On a aussi
des poches pour dépanner. On vend surtout des produits bio
et locaux à l’exception du thé, du café, des épices et du sucres
de canne.
Comment avez-vous eu l’idée de créer une épicerie en
vrac ?
C’est ma collègue Louise Cardona qui a eu cette idée. Elle
est partie en Erasmus à Istanbul, pays dans lequel les sacs
plastiquesnesontpasencoreinterdits.Quandelleestrevenue
en France, elle s’est dit qu’il fallait créer une entreprise sans
sacs plastiques.
Pourquoi avez-vous pensé à créer une campagne de
financement participatif ?
Disons que c’est une pratique courante maintenant. On est
passées par KissKissBankBank.
Vous avez opté pour le crowdfunding, il existe
beaucoup de plateformes de ce genre, pourquoi avoir
choisi KissKissBankBank ?
Parce qu’il s’agit d’une plateforme dédiée à la créativité et à
l’innovation donc on s’est retrouvées dedans mais aussi parce
que les frais étaient moins chers que ceux des autres plates
formes.
C’était un pari risqué : comment peut-on être sûr que
la campagne va réussir ?
Nous avons toujours été sûres. On vend de super produits
donc il n’y avait pas de raison que ça ne marche pas.
Comment est constitué votre équipe de travail ?
On est trois dans l’équipe. Moi c’est Marie, je suis responsable
du magasin. Il y a Louise qui a créé l’entreprise et qui en est la
gérante. On a aussi Amandine qui travaille avec nous, Elle est
étudiante en master d’alternance. Elle s’occupe de chercher
de nouveaux fournisseurs.
Quels moyens de communication utilisez-vous au
quotidien ?
Les réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram. On
a aussi le magasin en lui-même. On est très proche de nos
clients, ils peuvent nous appeler à n’importe quel moment,
on répond toujours aux appels. On a le site internet qui est en
construction. Pour ce qui est des relations presse, les médias
viennent naturellement vers nous. On a beaucoup d’articles,
pas mal de visibilité sur des blogs et quelques reportages télé.
Qui sont vos collaborateurs et quels liens entretenez-
vous avec eux ?
Nos collaborateurs sont des fournisseurs, des producteurs
de Toulouse et de la région, produisant artisanalement et
travaillant en agriculture biologique et il y a aussi nos clients
avec qui nous entretenons une relation de proximité.
Quels sont vos projets ?
L’ouverture prochaine de Ceci & Cela pour les légumes et les
fruits. Et pourquoi pas un autre Ceci & Cela à Toulouse ou
dans une autre ville du Sud-Ouest de la France.
6
Entretien avec Marie, responsable du magasin.
Ceci & Cela est le premier magasin alimentaire zéro déchet de Toulouse. Il s’agit d’une épicerie qui propose des produits
locaux, biologiques, éthiquement conçus et générant moins d’emballage à des consommateurs soucieux de l’environne-
ment et du respect des producteurs.
7
Après les AMAP et les ruches alimentaires, un petit nou-
veau est apparu il y a peu dans le monde de la consommation
solidaire, locale et équitable : les coopératives alimentaires.
Mais qu’est-ce que c’est précisément ? On vous explique tout.
Une coopérative, c’est un système où chacun peut devenir
actionnaire d’une société en y adhérant et en payant une co-
tisation annuelle. Les coopératives alimentaires fonctionnent
sur le même principe. Il s’agit ici d’un supermarché alternatif
autogéré, fondé sur le bénévolat. Les actionnaires ayant co-
tisé sont, ont non seulement des parts dans l’entreprise, mais
sont aussi clients. Ils ont accès aux produits, mais doivent en
contrepartie donner de leur temps bénévolement, en général
trois heures par mois pour le bon fonctionnement du ma-
gasin : entretien du local, tenue de la caisse, mise en rayon,
comptabilité… Au service d’une agriculture paysanne, leurs
valeurs sont orientées vers l’accès à des produits de qualité,
souvent bio, dans le respect de l’environnement, avec des cir-
cuits courts et une forte traçabilité. La diminution d’intermé-
diaires signifie alors une réduction des coûts, mais surtout
un soutien aux producteurs et à l’économie locale. Fondées
sur le mutualisme, les coopératives alimentaires sont deve-
nues des lieux d’échange, de solidarité et de partage.
Ces nouveaux supermarchés ne sont en fait pas si récents.
Le premier, la « Park Slope Food Coop », naissait en 1973
à Brooklyn. En 2010, elle comptait 16 000 membres et plus
de 39 millions de dollars de chiffres d’affaires. Si ce modèle
alternatif a mis quelque temps à s’imposer en France, il tend
de plus en plus à se démocratiser. Avec d’abord « La Louve
» à Paris, installée depuis début 2015, les coopératives ali-
mentaires se sont implantées en à peine un an dans 16 villes:
SuperCoop à Bordeaux, Cagette à Montpellier, Scopéli à
Nantes, mais également La Chouette Coop à Toulouse.
Comment expliquer un tel succès ? Si ces coop’ sont de plus
en plus nombreuses en France, c’est, au-delà d’une prise de
conscience, grâce à des moyens de communication efficaces.
Toutes s’appuient sur une forte présence sur les réseaux so-
ciaux afin de relayer les informations et partager leur quoti-
dien, des visuels attractifs, à la charte graphique bien définie.
La plupart ont également eu recours au crowdfunding, ce
qui a fortement augmenté leur visibilité sur internet. Fina-
lement, le documentaire Foodcoop, réalisé par Tim Booth
en 2016 sur ces supermarchés alternatifs aux Etats-Unis, a
grandement permis à ce genre nouveau de se faire connaitre,
et de multiplier ses adhérents.
Dans la ville rose, ils sont aujourd’hui plus de 500 à faire vivre
l’association, qui existe depuis 2015. Ici, le même fonction-
nement que dans les autres coop’ de France : une cotisation
annuelle de 25€/an (moins cher que la moyenne nationale),
une participation de trois heures par mois aux différentes
tâches de gestion du magasin, une prise de parole démocra-
tique et participative.
Après le succès de leur campagne de crowdfunding financée
fin 2016 (plus de 20 000 euros récoltés sur les 16 000 atten-
dus), la Chouette Coop est désormais locataire d’un local,
près de la gare Matabiau. Encore en essai, ce lieu, appelé le
« le Lab » a pour but de tester les produits référencés auprès
des coopérateurs et de former ces derniers aux tâches quoti-
diennes de gestion. Dans ce magasin collaboratif et partici-
patif, des centaines de références : des denrées alimentaires
classiques, mais aussi des produits d’hygiène, d’entretien, de
la bière artisanale, ou encore des fruits secs. Avec un panier
moyen de 32€, l’association revendique des prix 20% moins
cher que dans la grande distribution.
Qu’en est-il des aides financières ? En plus du financement
participatif lancé sur Kisskissbankbank, la coopérative tou-
lousaine est également soutenue par l’élu en charge de l’Eco-
nomie Sociale et Solidaire, et l’association a pu recevoir le
soutien de Première brique, un incubateur de Toulouse mé-
tropole.
Si le concept des coopératives alimentaires est en train de
faire un bond énorme dans le paysage français, ce système
ne remplacera pas pour autant de sitôt le modèle actuel de
la grande distribution, celui des supermarchés traditionnels.
Pourtant, au-delà du modèle économique, c’est un leitmotiv
éthique, social, voire olitique qui anime les milliers de par-
ticipants en France, de plus en plus nombreux : être acteur
du changement, et participer à une nouvelle manière de
consommer.
Les coopératives alimentaires :
un pied de nez à la grande distribution
Ce mois ci Tifenn Lecat, ancienne AGCOM, originaire de Lorient, retrace son parcours et nous
explique son rôle de chef de projet pour nous en apprendre davantage sur le métier en agence.
Rencontre avec une ancienne AGCOM !
8
	 Pourrais-tu nous faire un récap’ de tes études
supérieures?
A la suite d’un bac ES j’ai fait une licence d’économie à
Vannes, je ne viens pas de la filière com. Alors pourquoi
l’économie ? Parce que c’est une matière qui m’intéressait et
je ne savais pas encore ce que je voulais faire. Après cette li-
cence j’ai fait un master en science politique à Toulouse, pour
en savoir davantage sur les sciences sociales, suite à quoi j’ai
bifurqué vers la com’. J’ai donc refait un master 1 mais cette
fois ci en communication et à Paris, afin d’acquérir les bases
théoriques. Puis je suis retournée à Toulouse pour intégrer
le master AGCOM, je l’ai choisi pour son côté hyper profes-
sionnel, les cours proposés et le stage de fin d’étude. J’étais
dans le projet tuteuré de la conférence, nous avions contacté
Nicolas Bordas, vice-président de TBWA et auteur de L’idée
qui tue. Nous n’avions pas envie de faire une conférence clas-
sique, donc en fait via ce thème de « l’idée qui tue », on a
organisé un concours en amont sur Facebook. On invitait
tous les toulousains à soumettre l’idée qui, selon eux, ferait
bouger la ville, dans n’importe quel domaine culturel, spor-
tif, etc. Lors de la conférence Nicolas Bordas a sélectionné
l’idée qui selon lui « tuait le plus ».
Pourquoi t’être réorientée vers la
communication ?
Très honnêtement je ne savais pas quoi faire de ma vie. Après
ma licence d’économie qui avait été un cursus très mathéma-
tique j’avais voulu faire des sciences politiques pour me rap-
procher des sciences sociales. Finalement, je me suis dit que
les métiers de la com’ pouvaient englober un peu les deux. Il
y a une partie un peu de gestion, qui se rapproche davantage
de l’économie et puis le côté culture générale avec un large
éventail de projets et des domaines. Je me suis dit que c’était
le bon compromis et je ne le regrette pas.
Peux-tu nous parler de ton parcours depuis le
master ?
J’ai fait mon stage à La Solution pendant 6 mois, en tant que
chef de projet, ce qui a confirmé que je souhaitais me diri-
ger dans cette voie. Deux mois après la fin de ce stage j’ai
trouvé un travail chez Havas, qui a une antenne à Nantes. Le
stage m’avait permis d’acquérir des notions clés pour arriver
un petit peu armée en agence, mais j’ai vraiment appris chez
Havas car je n’étais plus stagiaire mais chef de projet junior
et donc maitresse de mes dossiers. Je pense maintenant que
c’est l’expérience qui permet d’avoir la discipline et l’organi-
sation nécessaires pour bien gérer son poste. Je suis partie
d’Havas il y a deux semaines, j’y ai passé un peu plus de 3 ans.
Peux-tu nous parler de ton nouveau poste ?
Je suis dans une autre agence, qui s’appelle Latitude, je suis
toujours chef de projet mais cette agence est davantage spé-
cialisée dans le publishing. On fait tout ce qui est catalogue
pour la GMS (grande et moyenne surface) comme simply
Market, E.Leclerc, etc. Donc vraiment plus axé édition, pro-
duction de magazines. Alors que chez Havas j’avais beau-
coup plus un aspect pub. J’ai saisi l’opportunité, je découvre
de nouvelles facettes du métier, ça me permet de mettre une
corde de plus à mon arc. Je gère les clients, les équipes en
interne et les prestataires. Mon porte-feuille client est tout de
même assez varié, j’ai un peu plus d’une quinzaine de compte
à gérer (certains plus ponctuels que d’autres) : je peux avoir
à la fois du publishing avec un catalogue à sortir pour de la
GMS, et des campagnes promotionnelles à déployer avec un
client comme Pepsi. On dit souvent que le chef de projet, c’est
le chef d’orchestre mais c’est un peu vrai. Notre objectif c’est
de prendre le brief client et d’articuler tout le petit monde
autour pour que le projet puisse aboutir, sans oublier notre
rôle de conseil au quotidien.
Aurais-tu un conseil à donner aux étudiants
d’AGCOM ?
Surtout, toujours prendre plaisir à ce que l’on fait. Si vous
voulez devenir chef de projet un des maîtres mots c’est l’or-
ganisation, la rigueur sans oublier un petit peu de folie . Et
vraiment toujours être curieux, s’intéresser à ce qui se fait
dans tous les domaines, avoir une veille quotidienne sur les
autres marques, les concurrents.
Com
Cie.
&
Bad buzz or good vibes ?
la campagne de Airbnb lors du Super Bowl 2017
L’année 2017 a vu arriver un nouveau président des
Etats-Unis d’Amérique ; Donald Trump. Président qui
n’a pas attendu d’être en fonction depuis bien longtemps
pour signer des décrets qui ont fait réagir le monde
entier. Un en particulier a provoqué les passions : le
décret migratoire qui interdit aux personnes provenant
de sept pays musulmans de se rendre aux États-Unis.
Le Super Bowl.
Plus de 111 millions de téléspectateurs, des tickets qui
se négocient autour de cinq mille dollars, une mi-temps
transformée en un mini concert et surtout des spots
publicitaires qui se négocient environ à cinq millions
les trente-cinq secondes d’apparition.
Cette cinquante et unième édition a été marquée par
des publicités à forts messages politiques contre ce
décret et rappelant que les Etats-Unis d’Amérique ont
toujours été, et seront toujours, une terre d’accueil pour
quiconque cherche un refuge.
« Nous pensons que, qui que vous soyez, d’où que vous
soyez, qui que vous aimiez, ou en qui vous croyez,
nous avons tous notre place, plus vous acceptez, plus le
monde est beau ».
Le message le plus fort a été proposé par Airbnb, qui
prône la tolérance. Un spot publicitaire qui voit défiler
de nombreux visages aux ethnies différentes et qui
se conclut par un « #weaccept. ». Un message qui va
à l’encontre de la nouvelle politique mise en place à la
Maison Blanche et dont le PDG d’Airbnb est très fier,
car il l’a tweeté quelques instants après sa diffusion en
informant des prochaines actions d’Airbnb. « Nous
allons verser 4 millions de dollars sur quatre ans au
Comité international de secours (IRC)», une ONG qui
aide les réfugiés dans le monde «pour subvenir aux
besoins des populations déplacées dans le monde» ».
Qu’en a pensé la promo AGCOM ?
Une majorité de la promotion a apprécié l’engagement
humanitaire de la compagnie. Néanmoins, certains
sont plus mitigés et semblent penser qu’Airbnb ne fait
que profiter de l’engouement qu’a provoqué la signature
de ce décret pour s’acheter une image. Sans oublier que
la prise de position du PDG de la société peut créer un
malaise pour leurs employés pro-Trump.
Aucun ne condamne fermement la campagne.
39%
ont un avis partagé
61%
la considère comme
un coup de coeur
9
Hopler, l’économie collaborative
au service de l’entreprenariat
Combien sont ceux qui, une fois leur diplôme en poche, enchaînent les stages sans
lendemain ou n’ont pas de réelle possibilité de faire valoir leurs compétences ? Hopler
part du postulat que les profils qualifiés et motivés courent les rues dans les villes comme
Toulouse, mais que ce qui fait défaut, ce sont les rencontres. La vocation de cette start-
up toulousaine ? « Faciliter les innovations de demain et lutter contre le chômage chez
les jeunes diplômés ».
Part du programme de pré-incubation Le Starter et
hébergé au sein de La Cantine à Toulouse - véritable
laboratoire de start-up - Hopler a mis en ligne son
concept courant 2016. Il s’agit d’une plateforme mettant
en contact des jeunes diplômés et des étudiants qui
souhaitent entreprendre. Pour participer, il te suffit de
créer ton propre profil en ligne et de raconter qui tu
es : tes ambitions, tes savoir-faire, tes expériences, ta
personnalité. Deux possibilités s’offrent alors à toi :
-	 Tu es une start-up ou bien tu as un projet
concret que tu rêves de mettre en application, mais tu es
à la recherche de potentiels partenaires pour l’enrichir.
-	 Tu as des compétences et l’envie de rejoindre
l’univers des start-up, et dans ce cas, tu aimerais à
apporter ton aide à un projet naissant.
Une fois ton profil en ligne, tu peux réagir aux offres
de projets postées, rejoindre le forum de discussion ou
partager ta propre idée.
Part de la « sharing economy » ou « économie
collaborative»,Hoplerestunevéritablecommunautéde
profils complémentaires qui se rencontrent, s’associent,
partagent et s’entraident dans leur quête.
Plus encore, Hopler se distingue par sa présence dans
deux pays : à Bahreïn, petit pays insulaire du Moyen-
Orient, et en France. D’ailleurs, la start-up prévoit
l’ouverture d’un espace de rencontre entre les membres
de sa communauté à Manama au Bahreïn, en 2017. En
effet, Hopler agit par le biais du numérique mais ne
néglige pas l’importance
de la rencontre physique.
Le projet « Campus »
est en cours de développement et prévoit la création
d’espaces mêlant coworking et incubateurs, accueillant
des évènements ainsi que des experts soutenant le
développement des projets. Présents aussi à Toulouse et
dans les Landes, deux nouveaux « campus » devraient
voir le jour en ces lieux en 2018 et 2019 et être construits
à l’image de leur site web, à savoir « porteurs d’un vraie
philosophie de partage et d’entraide communautaire ».
Des exemples de projets portés par les membres : Le
grain de café soluble, la raquette de tennis connectée,
l’app qui empêche d’envoyer des texto à son ex…
Des exemples de start-up de la communauté : Keymo
(matching immobilier), Culturevent (événementiel
musical), Muvzi (le Tinder des musiciens)…
10
11
Pour en avoir un peu plus, AGCOM a
rencontré, Guillaume, Fondateur de Hoper, et
Marlène, Directrice de communication
	 Pourquoi ce nom, « Hopler » ? Comment vous
est venu le concept ?
A la base, la société portait un autre nom, mais une
startup parisienne qui avait un nom assez proche nous
a demandé de changer. Hopler était disponible et nous
aimions beaucoup l’idée d’action derrière un « hop ! » .
C’est la rencontre de Guillaume, porteur de projet qui
peinait à trouver une équipe, et Marlène, en recherche
d’emploi comme beaucoup de moins de 30 ans, qui a
fondé Hopler. En parlant avec d’autres porteurs de
projets, on a réalisé que le chômage chez les jeunes était
une problématique réelle. On s’est dit que si on mettait
ces deux problématiques ensembles, elles se résolvaient
d’elles-mêmes.
	 Quelle est la valeur ajoutée de Hopler face à une
plateforme de mise en relation offreurs/demandeurs
d’emploi ?
La vraie valeur ajoutée est que sur Hopler il n’y a pas
de recruteurs de 40 ans et plus qui te reprochent de ne
pas avoir 5 ans d’expériences et un BAC+ 5 à 23 ans.
Sur Hopler, les porteurs de projets ont le même âge
que ceux qui cherchent à mettre leurs compétences
en pratique. Ils pensent de la même façon, ils ont les
mêmes attentes. L’entrepreneuriat devient une vraie
échappatoire au chômage. L’autre valeur ajoutée, c’est
l’entraide et l’accompagnement. La communauté Hopler
peut répondre aux interrogations, aider à relativiser
l’échec ou au contraire célébrer votre réussite.
	 Quels sont vos principaux outils de
communication pour toucher votre cible ?
Nous utilisons principalement (Twitter et Facebook).
Nous avons aussi un blog dans lequel nous interviewons
des entrepreneurs, des start-ups, et même des
investisseurs. Ces témoignages sont de bons conseils
pour quelqu’un qui veut se lancer dans l’entreprenariat.
Nous venons également dans les écoles et les universités
pour rencontrer les étudiants et mieux comprendre et
répondre à leurs besoins.
	 Comment avez-vous financé le lancement de
Hopler ?
QuandGuillaumeacrééHoplerilautiliséseséconomies.
Il a même vendu sa moto (il en pleure encore). Puis,
vient la classique Love Money (l’argent des amis, de
la famille). Nous avons aussi réussi une campagne sur
Kickstarter. Nous commençons à réfléchir pour une
première levée de fonds.
	 Un exemple de success story grâce à l’utilisation
de Hopler ?
Nous sommes encore jeunes, nous nous lançons tout
juste dans cette aventure. Nous travaillons activement
sur un lieu de rencontre unique pour ces étudiants à
la recherche d’opportunités. Et pour la success story, au
vu des supers projets déposés sur le site, ce n’est qu’une
question de temps…
	 Le futur de Hopler, ça ressemblerait à quoi ?
Une communauté active sur l’écosystème toulousain,
avec une vraie synergie et de belles réussites. Puis
reproduire ce modèle sur d’autres écosystèmes, d’autres
villes. Peut-être même à l’international. Si un jour une
belle entreprise se crée grâce à Hopler, alors le pari sera
réussi.
12
Le 8 mars :
Rendez-vous à la CCI de Toulouse où aura lieu la nuit
de l’orientation. Après le franc succès de l’édition de
2016 (150 personnes) l’expérience se renouvelle : allez
faire un speed dating, rencontrer des professionnels et
peut-être trouver votre voie.
Le 13 mars à 18h30:
C’est le Joompéro à la Cantine de Toulouse, vous
pourrez autour d’un verre et d’un drink (que vous aurez
concocté et amené) échanger sur les astuces et avis
de Joomla (cms gratuit). Thème de cette réunion : le
comparatif diaporama.
Du 15 mars au 1er avril :
Profitons du Pink Paradize, un festival trans-
disciplinaire (musique, cinéma, théâtre…) 100 % auto-
produit, qui s’implante dans divers lieux toulousains
(Théâtre Sorano, Bikini, Métronum, Utopia…).
Le 21 mars dès 18h30 :
LesélèvesduprojettuteuréassociatifdumasterAGCOM
organisent un After work caritatif pour La Chaîne de
L’Espoir au bar «La Fabrique: Bricoles et Spiritueux».
Venez nombreux participer à la tombola et écouter de la
musique en live autour d’un verre entre amis. Les fonds
récoltés seront remis à l’association pour l’ouverture du
centre Cardio-pédiatrique CUOMO à Dakar.
Le 23 mars à partir de 9h :
Allez à la rencontre de Jonathan Loriaux fondateur
du blog Badsender.com pour découvrir les nouvelles
pratiques du mail marketing. Et non, le mail n’est pas
mort !
Le 23 mars à 19h :
Venez nombreux à l’amphithéâtre Raynaud pour la
première projection des courts métrages sélectionnés
en compétition dans le cadre du festival Concours de
courts. Vous pourrez visionner 10 films. Vous serez
ensuite invités à voter pour votre favori. À l’issue
des deux projections le prix coup de cœur du public
récompensera votre lauréat lors de la cérémonie de
clôture.
En bref
AGENDA
Il y a une semaine jour pour jour, se tenait la conférence
organisée par le projet tuteuré Recettes de Com’. A cette
occasion Matthieu Girard, responsable de l’événement
et de l’expérience au sein de l’entreprise Michel et
Augustin, est venu à l’UT1 pour nous faire part de son
expérience autour de cette recette marketing encore
peu connue en France : le friendship marketing. Il s’agit
pour les marques de créer une relation de proximité
avec leurs clients en dopant leur capital sympathie
de manière amicale et ludique, le plus souvent en
sollicitant l’affect. Pour les 6 étudiantes d’AGCOM à
l’origine de ce beau projet, c’est un défi relevé et réussi
car 140 personnes étaient présentes et les retours furent
enjoués. La dégustation des spécialités de la marque est
venue concrétiser ce moment d’échange et de partage en
y apportant une petite touche sucrée/salée.
Une conférence réussie pour le groupe Recettes de Com’
13
Tendance sur le web
La vidéo live 360°
Tendances incontournables en 2016, les directs et
les vidéos à 360° ont finalement fusionné pour faire
émerger la tendance phare de 2017 : le live 360°. C’est
la plateforme de vidéo en ligne YouTube qui se lance
sur cette technologie le 19 avril 2016 en proposant
le visionnage d’un concert à l’occasion du festival
Coachella. Le but de cette opération était de contrer
l’évolution de Facebook très actif sur la retransmission
d’évènements en live. Facebook suit le mouvement avec
la diffusion du live 360° de National Géographique le
13 décembre 2016. Et quelques semaines plus tard c’est
au tour de Twitter et Periscope d’adopter ce nouveau
format vidéo.
Majoritairement utilisée lors des évènements culturels
tels que des concerts ou des festivals, la vidéo 360°
deviendra certainement un outil marketing digitale
incontournable puisqu’elle offre des possibilités de
créations infinies. Les points faibles de cette technologie
résident cependant dans les aléas du direct.
L’intérêtdulive360°c’estqu’ilestmaintenantaccessibleà
tous grâce à la création de caméras spécifiques telles que
l’Insta360 Nano ou encore la Giroptic iO, développée
par la startup Lilloise Giroptic. Ces petits gadgets se
fixent sur le smartphone et permettent de retransmettre
directement la vidéo sur les réseaux sociaux intégrant
cette fonction.
Cette technologie, offrant une expérience immersive
unique à l’internaute, constitue le grand pari que les
marques devront tenir dans les années à venir. Alors,
quelle sera donc la prochaine étape dans les technologies
immersives ?
14
Le café contretemps
Payer son café à l’heure ? C’est possible oui, et ça se
passe au contretemps, 11 rue de la Bourse (métro
Esquirol). Ouvert depuis la fin de l’été 2016, cet espace
bouleverse les schémas traditionnels puisqu’il propose
de payer au temps passé et non à la consommation.
L’offre est simple : pour 5€, on mange et boit à volonté
pendant une heure. A partir de la 2ème heure, on paye
à la minute (8cts/minute) ; pratique si l’on ne sait pas
combien de temps on va rester. Mais y’a-t-il seulement
le café qui est à volonté ? Bien heureusement, les
gourmands peuvent se ravitailler autant qu’ils le
souhaitent, et en libre-service tout au long de la
journée ; petit déjeuner avec jus, pains briochés,
confitures, yaourts, en-cas du midi ou goûter de 16h
avec pâtisseries au choix. Le tout dans une ambiance
cosy et conviviale où wifi, imprimante, prises secteur,
livres et jeux de société sont à disposition. De quoi se
réconforter en ces journées hivernales.
Tarif à la journée : 15€, 20% de réduction pour les
étudiants.
Leur page facebook : https://www.facebook.com/
cafecontretemps/
Bon plan
Ô Toulouse !
Début février ont été postés
la taxe d’apprentissage et le
trombinoscope de la promotion
#AGCOM, soigneusement
réalisés par l’équipe
communication interne dans le
cadre de leur projet tuteuré.
Vêtus comme des professionnels,
nos étudiants se sont mis dans
la peau de véritables consultants
mis en compétition lors de l’oral
de communication interne.
#Backstage du tournage de la
vidéo de promotion du master
: notre camérawomen en pleine
action. Surveillez nos réseaux
sociaux courant mars !
#Clutch, le magazine culturel
toulousain, a consacré une page
de son numéro hors-série spécial
étudiant au festival international
Concours de Courts, organisé par
nos #AGCOM ! #CDC2017
L’équipe #RecettesdeCom’ au
grand complet, qui vous a
présenté ce mois ci leur nouvelle
identité ainsi que leur conférence
sur le #friendshipmarketing !
Repas convivial entre #AGCOM
pour terminer la semaine en
beauté juste avant les vacances.
Ce magazine vous a été présenté par
Soheir Amri
Tiphaine Guyomard
Justine Jeffier
Laura Marnier
Chloé Planes
Gwendoline Roussel-Chan
Sabrina Yousfi
Nous souhaitons remercier toutes les personnes ayant eu l’extrême gentillesse de répondre à nos questions, celles
ayant participé aux études menées où encore celles qui nous ont aidées dans la réalisation de ce e-magazine.
D’une manière générale, toutes les personnes impliquées de près ou de loin à sa conception.
© Master AGCOM 2016-2017

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MAGCOM n°5

  • 1. Magcom #5 Pour tout savoir sur les nouvelles tendances de la communication ! Ô TOULOUSE Bon plan Agenda DOSSIER Tour d’horizon de l’économie collaborative ZOOM SUR La start-up Hopler ! BAD BUZZ / GOOD VIBES La campagne Airbnb au Super Bowl
  • 2. MAGCOM revient avec un second numéro tout aussi surprenant ! MAGCOM, le e-magazine étudiant consacré aux nou- velles tendances liées à la communication, revient avec un second numéro. Tout aussi accessible, complet et intéressant que le premier, ce nouvel opus vous dit tout sur l’économie collaborative. Au moment où notre société subit de nombreux change- ments économiques, envi- ronnementaux et sociaux et que le système traditionnel est remis en question, de nouvelles formes d’écono- mies voient le jour et se dé- veloppent. Le dossier de ce nouveau numéro est consa- cré à cette évolution vers un monde de partage et d’échange. Nous développe- rons les différents concepts qui composent cette écono- mie tels que le crowdfun- ding, la multiplication des espaces de coworking ou en- core des coopératives alimentaires. Sans oublier des interviews de professionnels qui par- tageront leurs expériences comme Marie de Ceci&Cela. Dans la continuité de la précédente édition, vos rubriques préférées sont de retour ! « En Bref » vous informera en quelques mots et dates clés de toutes les nouveautés depuis le précédent numéro. La rédaction vous présentera ensuite sa campagne publi- citaire coup de cœur ainsi que les nombreux évène- ments qui auront lieu dans les semaines qui suivent. Et puisque nous sommes fiers de notre ville, nous mettrons en avant une start-up tou- lousaine ; celle de Guillaume Dufrasne qui gère Hopler, la nouvelle plateforme de l’entreprenariat étudiant. Sans oublier, le portrait d’un de nos anciens camarades d’AGCOM, Tifenn Lecat, qui nous dévoilera tout de son parcours depuis l’obtention de son diplôme. Pour résumer, tout ce que vous recherchez se trouve dans le MAGCOM. Alors qu’attendez-vous pour nous lire ? Bonne lecture à tous ! Untoutnouveaunuméro! _ La Rédaction
  • 3. Tour d’horizon de l’économie collaborative 2 3 4 5 6 7 8 L’économie collaborative, nouvelle façon de consommer Start-up : l’innovation au service d’un monde plus solidaire Focus sur le phénomène de coworking Le crowdfunding au service de l’économie collaborative Ceci & Cela : la première épicerie en vrac de Toulouse ! Les coopératives alimentaires : un pied de nez à la grande distribution Rencontre avec une ancienne AGCOM ! 9 10 12 14 Bad buzz or good vibes ? Focus start-up En bref Ô Toulouse Com & cie.
  • 5. L’économie collaborative, nouvelle façon de consommer Un marché en pleine ébullition 90 000, c’est le nombre de start-ups qui composent le marché mon- dial de l’économie collaborative. En France, celle-ci représente un marché d’environ 3,5 milliards d’euros, un chiffre qui devrait être multiplié par trois d’ici à 2018. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si 9 Français sur 10 déclarent avoir déjà réalisé une pratique de consommation collaborative. Précurseuse, la France a identifié cinq secteurs clés : la finance, l’hébergement, le transport, les ser- vices à la personne ainsi que les services aux entreprises. Plus de 270 plateformes* d’économie collaboratives opèrent dans l’Hexagone. Qui n’est jamais allé sur Le Bon Coin pour trouver un canapé à un prix défiant toute concurrence ? Qui n’a jamais utili- sé Blablacar comme alternative plus économique au train ? Vous n’avez jamais entendu parler de La Ruche qui dit Oui, ce réseau qui met en relation consommateurs et producteurs d’un même terri- toire ? Vous avez l’habitude d’utiliser Google Map, adoptez Waze, c’est encore mieux ! Expression d’un capitalisme sauvage ? Basée sur le partage, l’économie collaborative traîne pourtant une réalité bien sombre : concurrence déloyale, revenus non déclarés, protection des travailleurs inexistante, esclavagisme moderne et enrichissement des actionnaires face à la précarité de leurs salariés. Gratuit il fut un temps, Blablacar prend désormais une commis- sion de 15 % à 20 % sur tous les trajets. Parce que ce n’est pas sa vision de l’économie collaborative, Freecovoiturage propose une plateforme qui met en relation les conducteurs et les passagers sans prendre aucun pourcentage. Pour cette start-up, là sont les réelles valeurs de partage et de solidarité. 2016 a été marqué par la colère des chauffeurs de taxi puis des hô- teliers face à ce modèle économique qui se préoccupe peu de la loi (Code du travail ou réglementions des locations entre autres). Mais l’année passée est aussi celle d’un début de régulation : taxe sur les particuliers (cotisations à payer selon un certain seuil), promulga- tion d’interdictions pour restreindre les abus (interdiction de louer un appartement entier à New York sur Airbnb, disparition d’Uber Pop en France, reconnaissance du statut de salarié pour certains li- vreurs de Deliveroo, etc.). Enfin, la loi pour une République numé- rique oblige les plateformes à être plus transparentes, notamment sur leurs modes de fonctionnement et sur l’utilisation des données récoltées. Le numérique, pilier fondamental de cette nouvelle économie Ce modèle socio-économique est une économie de pair à pair ba- sée sur le partage de ressources matérielles ou immatérielles via des plateformes numériques. Leurs forces ? Elles arrivent à mobili- ser de vraies communautés d’utilisateurs. Lancé en avril 2016, Too Good to Go, une application anti-gaspi, comptabilise déjà 67 000 « J’aime » sur Facebook et plus de 2 000 abonnés sur Instagram. Pas étonnant que ce concept séduise grand nombre d’entre nous quand on sait que 53 % des Français aimeraient réduire leurs déchets et le gaspillage. Le succès de Ulule est tel que la plateforme a ouvert sa première boutique participative à Paris en septembre dernier. L’économie collaborative peut également compter sur ses nom- breux ambassadeurs et à la puissance des réseaux sociaux pour ac- quérir de nouveaux leads. Elle répond à une envie de consommer plus responsable : les outils technologiques permettant de réduire les intermédiaires, le client veut se retrouver au cœur des processus et ne plus être un simple bénéficiaire. Puis, il y a les autres, ceux qui profitent des failles du système et d’une demande toujours plus croissante pour s’enrichir. Mais surtout, pas d’amalgame s’il-vous- plaît, l’économie collaborative n’est pas seulement synonyme d’ubé- risation. Elle est aussi à l’origine de belles initiatives citoyennes, et ça, nous ne devons pas l’oublier. Ces récents usages, parfois controversés, remettent en cause le monopole de certains acteurs et poussent, peu ou prou, certains d’entre eux à se renouveler et à se perfectionner. Généralement, l’économie collaborative véhicule des valeurs auxquelles les gens sont attachés, d’où l’engouement et le soutien du public. Mais il y a aussi cet autre visage, celui d’une jungle où les bénéfices éco- nomiques ne bénéficient pas aux petites mains et encore moins à l’ensemble de la société. Tout l’enjeu des années futures pour nos États est de réussir à dompter les acteurs trop gourmands et peu soucieux des conventions pour développer l’économie de demain, saine et durable. 2 Tout le monde a déjà entendu parler de Airbnb, pourtant bon nombre d’entre nous a recours à cette plateforme sans savoir qu’il s’agit d’un mastodonte de l’économie collaborative. Face à la crise qui a sévi dans les années 2000, l’homme a réinventé sa vision du travail. Plus autonome et plus informé, il aspire aujourd’hui à un monde meilleur et plus humanisé. De nouvelles pratiques viennent dès lors court-circuiter le système traditionnel : management positif, crowdunfing, coworking, échange de logements, mutualisation des compétences, etc. Autrefois considéré comme une mode, ce nouveau paradigme entraîne de profondes mutations dans notre société en mal de vivre. * Chiffres de juillet 2016 Sources : Consumer Intelligence Series: The Sharing Economy (PwC, avril 2015), Les 4 Pages de la DGE (septembre 2016), Manabanq/TNS Sofres (juin 2016)
  • 6. Start-up : l’innovation au service d’un monde plus solidaire A Paris, 15% à 20% des start-up relèvent du secteur de l’économie sociale et solidaire. On peut considérer que la genèse de ce mouvement se trouve dans ces micro-entreprises innovantes et collaboratives. MAGCOMvous présente aujourd’hui quatre start-up, de Toulouse et d’ailleurs, dont les idées sont en train de révolutionner notre façon de communiquer, de consommer et de partager. TRANSPORTS : Co Rider Localisation Bordeaux, au sein de la pépi- nière de Darwin, l’écosystème écolo et engagé bordelais. Le concept Le covoiturage écoresponsable dédié aux sports de glisse. The place to be pour les surfeurs, skateurs ou skieurs en re- cherche d’une session. Les avantages Respect de l’environnement, réduction des coûts, partage de ses trajets et sa passion, véhi- cules adaptés au matériel, in- tégration à une communauté, bons plans et réductions. CEO Jérôme Verten, Matthieu Verten et François Naud, riders dans l’âme. Financement Crowdfunding, future levée de fonds. Chiffres Plus de 8000 utilisateurs et 400 000 km partagés. Communication Campagnes de recrutement sur le web, l’humour et les codes de riders maniés à merveille, la vi- déo. Le plus ? Finaliste du concours Bordeaux Entrepreneurs 2015. 3 ENTRAIDE : Smiile Localisation Bretagne, Saint-Malo. Le concept Anciennement Mon P’tit Voisi- nage, c’est un réseau social in- novant qui repose sur l’écono- mie de partage et qui dynamise la vie de quartier en te mettant en relation avec tes voisins. Les avantages Création de lien social, écono- mies dues au partage d’objets, de services ou d’achats grou- pés, réduction des émissions de CO2 par le covoiturage, com- munication avec les commerces et associations à proximité, par- tenaires de footing ou de jardi- nage, etc. CEO David Rouxel, spécialiste mul- timédia, informatique et mar- keting. Financement Levées de fonds et partenariats. Chiffres 16572 réseaux d’échanges, 33512 services proposés, 42 millions d’euros économisés. Communication Bouche à oreille, utilisation d’ambassadeurs, relations presse, grande communauté Facebook. Le plus ? Part de l’écosystème La French Tech. ALIMENTATION : Alg & you Localisation Toulouse. Le concept Démocratiser la consomma- tion de microalgues comme la spiruline, riche en protéines, en développant leur production grâce à des « phytotières ». Les avantages Solution aux pressions démo- graphiques et environnemen- tales, alternative aux protéines animales, nutrition du plus grand nombre, développement de l’autoproduction. CEO Georges Garcia, diplômé de l’Ecole Polytechnique, Alexandre Besson, de l’INSA et Cyril Durand, diplômé de TBS. Financement Lauréat du Concours Mondial de l’Innovation 2030, levée de fonds et fonds d’investisse- ments solidaires. Chiffres Plus de 10 emplois crées. En ré- colte d’1 million d’euros. 2 ans et demi d’existence. Communication Sujets du challenge étudiant Bambous Awards 2017 pour la construction de leur stratégie de communication. Le plus ? Accompagné par l’incubateur d’innovation sociale toulousain « Première Brique ». ENERGIE : Ilek Localisation Toulouse, au sein de l’espace de coworking At Home. Le concept Une plateforme d’achat et de vente d’électricité verte (hy- draulique, éolienne ou solaire) auprès de producteurs d’énergie renouvelable locaux. Les avantages Circuits courts, estimation de votre facture en ligne, prix identique et jusqu’à 10% moins cher, soutien de l’économie lo- cale, Ilek s’occupe en intégralité du transfert de fournisseur, pas d’engagement, soutien l’énergie verte. CEO Julien Chardon, diplômé Ecole Polytechnique et Clément Bo- nafé, diplômé de l’ENSEEIHT. Financement Abonnements à 10€/mois. Chiffres Plus de 300 abonnés fin 2016. Communication Création communautaire (les Ilektrics), des publications « Le Saviez-Vous ? », un positionne- ment engagé et écologique. Le plus ? Soutien de l’Incubateur Mi- di-Pyrénées.
  • 7. Focus sur le phénomène de coworking 4 Les espaces de coworking sont nés il y a quelques années dans l’optique de rompre l’isolement et de créer des espaces de partage dans lesquels l’ambiance positive stimulerait les travailleurs indépendants. Bien que le marché du coworking soit apparu il y a moins de 10 ans, on compte aujourd’hui plus de 360 espaces de coworking en France et leur nombre double chaque année. L’offre se concentre surtout en Ile-de-France où la demande est plus abondante. Cependant, un plus grand équilibre régional est à prévoir dans les années à venir. Les profils des personnes fréquentant les espaces de cowor- king sont très variés et dépendent du lieu : on peut y trou- ver des salariés (TPE, PME, associations) détachés de lieu de travail, des entrepreneurs, mais également des freelances. La plupart travaillent dans l’informatique, la communication, ou le domaine artistique, on peut donc y croiser des photo- graphes, des designers, des développeurs en informatique, des consultants ou encore des graphistes. Comparé à ce que l’on pourrait croire, ces lieux accueillent aujourd’hui autant de salariés que de freelances. L’engouement pour les espaces de coworking semble unanime : nombreux jeunes entrepreneurs qui se rendent régulière- ment dans ces lieux notent un accroissement de leur produc- tivité, mais également un agrandissement de leur cercle social et de leur réseau professionnel. Ces mêmes usagers consi- dèrent l’interaction avec les autres coworkers et le partage des connaissances comme les facteurs les plus enrichissants dans ces lieux de travail en groupe. Ils viennent y chercher moti- vation et entraide. On comprend donc mieux pourquoi ces espaces ont de plus en la cote : dans une société où la tendance est à l’individualisme, beaucoup recherchent le contact direct et l’interaction. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que la communication sur les espaces de coworking se fait majo- ritairement par le bouche à oreille, avant même les réseaux sociaux. En plus des infrastructures nécessaires à un espace de travail telles que des bureaux, chaises, lampes, fax, photocopieur, paperboard, serveurs informatiques et connexion internet, beaucoup de lieux de coworking offrent également un accès à des espaces de repos et de jeu (avec hamac, babyfoot…), des salons de télévision ou de musique, des espaces café, et des salles de réunions. Les tarifs de ces espaces sont adaptés aux besoins de ses uti- lisateurs : les contrats proposés sont à l’heure, à la journée, mais également au mois ou encore à l’année. Pour réserver un espace de coworking, il faut compter en moyenne 320 euros par mois à Paris contre 228 euros dans les villes périphériques et en région. La plupart des espaces de coworking sont tenus par des indépendants, mais d’autres acteurs tels que des or- ganisations à but non lucratif ou l’État investissent également dans ces lieux. La majorité de ces espaces peut accueillir en moyenne entre 20 et 50 coworkers, ce qui n’entache en rien le succès des plus petites structures. Au-delà d’un espace de travail, le cowor- king offre un lieu de partage en proposant des moments de convivialité généralement très appréciés par les coworkers. Ceux-ci ont donc l’occasion de discuter et d’échanger lors de déjeuners/dîners, ou à l’occasion de visionnages de films ou de matchs de foot ou rugby, etc. Et qui dit espace de coworking dit aménagement de l’espace de travail. Chaque lieu a son propre design qui vise à facili- ter l’échange et le travail en groupe. Ainsi, ces structures sont souvent organisées en open space où on retrouve du mobi- lier confortable et atypique. Certains espaces de coworking poussent le vice plus loin et se sont installés dans des espaces atypiques tels que des bâtiments désaffectés, des anciennes usines ou dans des vieux monuments. Toujours en incarnant les valeurs du coworking, d’autres es- paces à part entière font leur apparition. C’est le cas des « ap- parts bureaux » qui permettent à un entrepreneur de réserver une place chez un autre freelance via la plateforme Cohome. On trouve également des « slow café » qui proposent de payer à l’heure un espace de travail et qui offrent les consomma- tions à volonté. Certains espaces de coworking ont décidé de se différencier en s’adressant à un secteur d’activité en par- ticulier ; c’est le cas de Foodfatory à Lyon, qui est dédié aux acteurs de la restauration. Le Coworking a donc bel et bien un avenir dans notre société, mais ce n’est pas le seul espace collaboratif à se développer, une nouvelle tendance est en train de monter : les hackers houses. Adeptes de la collocation et du travail collaboratif, ces lieux sont faits pour vous ! Entre coffee shop et open space d’entreprise, les espaces de coworking se multiplient dans les grandes villes de France et n’ont pas fini de faire parler d’eux.
  • 8. Le crowdfunding ou financement participatif consiste à faire appel à des individus afin de mettre en place un projet. Tout passe par un intermédiaire qui se trouve être une plateforme de financement qui met en relation les deux parties : celui en recherche de fonds et celui qui cherche à investir. L’investisseur peut intervenir de trois façons différentes : - Le don : où l’investisseur participe au financement en échange d’une contribution plus ou moins conséquente. Celle-ci a toujours un lien avec le projet dans lequel le particulier investit. - Le prêt : Avec ou sans intérêts, il s’agit de particuliers qui prêtent de l’argent. - L’investissement : il s’organise sous plusieurs formes (obligations, royalties, actions etc). Le particulier participe en échange d’une rétribution financière obtenue par des dividendes, des plus-values éventuelles obtenues lors de revente ou encore par des royalties. Un moyen de communication Couronnées de succès depuis leur apparition sur le web, les plateformes de crowdfunding s’imposent comme un excellent moyen de communication. En effet, même les grandes entreprises, n’en ayant aucunement besoin, y ont recours. Au-delà du manque financier, les associations et entreprises de l’économie collaborative manquent cruellement de visibilité. En effet, ce sont de petits projets, souvent des starts-up, ne possédant pas les moyens financiers des grosses entreprises pour accroître leurs communautés et profits. Il est donc nécessaire pour ces entreprises de communiquer sur leur campagne de crowdfunding car elle leur permet de communiquer sur leur projet. Sans oublier que cela leur permet de toucher une plus grande audience qui peut être intéressant pour financer le projet. Il s’agit d’un moyen de communication très efficace, surtout si l’entreprise possède un fort impact au niveau social et si les citoyens se sentent concernés par la cause défendue. Utiliser une campagne de crowdfunding pour financer un projet apportera une visibilité sur l’entreprise dans son ensemble ; c’est pour cela qu’il est primordial de bien la mener. Un moyen de financement Sachant que l’économie collaborative est un excellent moyen de concilier activité économique et utilité sociale, le crowdfunding s’est rapidement révélé essentiel à son bon fonctionnement. Il est donc très utilisé par les entreprises à vocation de partage et d’entraide pour financer totalement ou partiellement une activité. Aussi appelé « la finance solidaire » ; il est dorénavant indissociable de l’économie collaborative tant nombreux sont les projets sociétaux à avoir été financés grâce à cet outil. En effet, pour de nombreuses et différentes raisons, les entreprises de l’économie collaborative ont dumal à trouver des moyens de financement. Il y a les subventions publiques quidiminuentcontinuellementalorsqu’ellessontessentielles. D’un autre côté, les grandes institutions financières refusent, pour la plupart, de soutenir ces entreprises car elles ne répondent pas à leur objectif premier qui est la maximisation du profit. Le crowdfunding est donc l’opportunité parfaite pour les entreprises de l’économie collaborative car, de ce fait, les projets sont entourés d’une communauté adhérant totalement à celui-ci et souhaitant s’investir pleinement, ce qui permet des résultats concrets. La finance solidaire a affiché, dès l’année 2012, une croissance de 16,5% en France. Ce chiffre s’explique par une prise de conscience de la population des problématiques sociétale. L’utilisation du crowdfunding pour les entreprises de l’économie collaborative facilite l’accès aux capitaux, favorise le don aux associations, aide le financement de projets respectueux de l’environnement, soutien l’aide au logement social et bien d’autres causes. L’avenir de l’économie collaborative passe par le web. Il s’agit de mieux comprendre les bouleversements qui agitent la civilisation numérique et de proposer un nouveau modèle de société qui conviendrait mieux aux nouvelles attentes. Celui-ci donnerait une place plus importante à l’humain et serait plus adapté aux nouveaux modes de financement et aux nouveaux enjeux. 5 Pour éclairer ces propos, nous avons interviewé Marie de Ceci & Cela. Le crowdfunding au service de l’économie collaborative
  • 9. Ceci & Cela : la première épicerie en vrac de Toulouse ! Pouvez-vous nous présenter le concept de votre magasin? Ceci & Cela est une épicerie où l’on vend tout en vrac ou en consigne. À part les bouteilles de vin, les clients peuvent nous ramener les contenants vides et lavés. Nous les renvoyons aux producteurs afin qu’ils puissent les réutiliser. On a aussi des poches pour dépanner. On vend surtout des produits bio et locaux à l’exception du thé, du café, des épices et du sucres de canne. Comment avez-vous eu l’idée de créer une épicerie en vrac ? C’est ma collègue Louise Cardona qui a eu cette idée. Elle est partie en Erasmus à Istanbul, pays dans lequel les sacs plastiquesnesontpasencoreinterdits.Quandelleestrevenue en France, elle s’est dit qu’il fallait créer une entreprise sans sacs plastiques. Pourquoi avez-vous pensé à créer une campagne de financement participatif ? Disons que c’est une pratique courante maintenant. On est passées par KissKissBankBank. Vous avez opté pour le crowdfunding, il existe beaucoup de plateformes de ce genre, pourquoi avoir choisi KissKissBankBank ? Parce qu’il s’agit d’une plateforme dédiée à la créativité et à l’innovation donc on s’est retrouvées dedans mais aussi parce que les frais étaient moins chers que ceux des autres plates formes. C’était un pari risqué : comment peut-on être sûr que la campagne va réussir ? Nous avons toujours été sûres. On vend de super produits donc il n’y avait pas de raison que ça ne marche pas. Comment est constitué votre équipe de travail ? On est trois dans l’équipe. Moi c’est Marie, je suis responsable du magasin. Il y a Louise qui a créé l’entreprise et qui en est la gérante. On a aussi Amandine qui travaille avec nous, Elle est étudiante en master d’alternance. Elle s’occupe de chercher de nouveaux fournisseurs. Quels moyens de communication utilisez-vous au quotidien ? Les réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram. On a aussi le magasin en lui-même. On est très proche de nos clients, ils peuvent nous appeler à n’importe quel moment, on répond toujours aux appels. On a le site internet qui est en construction. Pour ce qui est des relations presse, les médias viennent naturellement vers nous. On a beaucoup d’articles, pas mal de visibilité sur des blogs et quelques reportages télé. Qui sont vos collaborateurs et quels liens entretenez- vous avec eux ? Nos collaborateurs sont des fournisseurs, des producteurs de Toulouse et de la région, produisant artisanalement et travaillant en agriculture biologique et il y a aussi nos clients avec qui nous entretenons une relation de proximité. Quels sont vos projets ? L’ouverture prochaine de Ceci & Cela pour les légumes et les fruits. Et pourquoi pas un autre Ceci & Cela à Toulouse ou dans une autre ville du Sud-Ouest de la France. 6 Entretien avec Marie, responsable du magasin. Ceci & Cela est le premier magasin alimentaire zéro déchet de Toulouse. Il s’agit d’une épicerie qui propose des produits locaux, biologiques, éthiquement conçus et générant moins d’emballage à des consommateurs soucieux de l’environne- ment et du respect des producteurs.
  • 10. 7 Après les AMAP et les ruches alimentaires, un petit nou- veau est apparu il y a peu dans le monde de la consommation solidaire, locale et équitable : les coopératives alimentaires. Mais qu’est-ce que c’est précisément ? On vous explique tout. Une coopérative, c’est un système où chacun peut devenir actionnaire d’une société en y adhérant et en payant une co- tisation annuelle. Les coopératives alimentaires fonctionnent sur le même principe. Il s’agit ici d’un supermarché alternatif autogéré, fondé sur le bénévolat. Les actionnaires ayant co- tisé sont, ont non seulement des parts dans l’entreprise, mais sont aussi clients. Ils ont accès aux produits, mais doivent en contrepartie donner de leur temps bénévolement, en général trois heures par mois pour le bon fonctionnement du ma- gasin : entretien du local, tenue de la caisse, mise en rayon, comptabilité… Au service d’une agriculture paysanne, leurs valeurs sont orientées vers l’accès à des produits de qualité, souvent bio, dans le respect de l’environnement, avec des cir- cuits courts et une forte traçabilité. La diminution d’intermé- diaires signifie alors une réduction des coûts, mais surtout un soutien aux producteurs et à l’économie locale. Fondées sur le mutualisme, les coopératives alimentaires sont deve- nues des lieux d’échange, de solidarité et de partage. Ces nouveaux supermarchés ne sont en fait pas si récents. Le premier, la « Park Slope Food Coop », naissait en 1973 à Brooklyn. En 2010, elle comptait 16 000 membres et plus de 39 millions de dollars de chiffres d’affaires. Si ce modèle alternatif a mis quelque temps à s’imposer en France, il tend de plus en plus à se démocratiser. Avec d’abord « La Louve » à Paris, installée depuis début 2015, les coopératives ali- mentaires se sont implantées en à peine un an dans 16 villes: SuperCoop à Bordeaux, Cagette à Montpellier, Scopéli à Nantes, mais également La Chouette Coop à Toulouse. Comment expliquer un tel succès ? Si ces coop’ sont de plus en plus nombreuses en France, c’est, au-delà d’une prise de conscience, grâce à des moyens de communication efficaces. Toutes s’appuient sur une forte présence sur les réseaux so- ciaux afin de relayer les informations et partager leur quoti- dien, des visuels attractifs, à la charte graphique bien définie. La plupart ont également eu recours au crowdfunding, ce qui a fortement augmenté leur visibilité sur internet. Fina- lement, le documentaire Foodcoop, réalisé par Tim Booth en 2016 sur ces supermarchés alternatifs aux Etats-Unis, a grandement permis à ce genre nouveau de se faire connaitre, et de multiplier ses adhérents. Dans la ville rose, ils sont aujourd’hui plus de 500 à faire vivre l’association, qui existe depuis 2015. Ici, le même fonction- nement que dans les autres coop’ de France : une cotisation annuelle de 25€/an (moins cher que la moyenne nationale), une participation de trois heures par mois aux différentes tâches de gestion du magasin, une prise de parole démocra- tique et participative. Après le succès de leur campagne de crowdfunding financée fin 2016 (plus de 20 000 euros récoltés sur les 16 000 atten- dus), la Chouette Coop est désormais locataire d’un local, près de la gare Matabiau. Encore en essai, ce lieu, appelé le « le Lab » a pour but de tester les produits référencés auprès des coopérateurs et de former ces derniers aux tâches quoti- diennes de gestion. Dans ce magasin collaboratif et partici- patif, des centaines de références : des denrées alimentaires classiques, mais aussi des produits d’hygiène, d’entretien, de la bière artisanale, ou encore des fruits secs. Avec un panier moyen de 32€, l’association revendique des prix 20% moins cher que dans la grande distribution. Qu’en est-il des aides financières ? En plus du financement participatif lancé sur Kisskissbankbank, la coopérative tou- lousaine est également soutenue par l’élu en charge de l’Eco- nomie Sociale et Solidaire, et l’association a pu recevoir le soutien de Première brique, un incubateur de Toulouse mé- tropole. Si le concept des coopératives alimentaires est en train de faire un bond énorme dans le paysage français, ce système ne remplacera pas pour autant de sitôt le modèle actuel de la grande distribution, celui des supermarchés traditionnels. Pourtant, au-delà du modèle économique, c’est un leitmotiv éthique, social, voire olitique qui anime les milliers de par- ticipants en France, de plus en plus nombreux : être acteur du changement, et participer à une nouvelle manière de consommer. Les coopératives alimentaires : un pied de nez à la grande distribution
  • 11. Ce mois ci Tifenn Lecat, ancienne AGCOM, originaire de Lorient, retrace son parcours et nous explique son rôle de chef de projet pour nous en apprendre davantage sur le métier en agence. Rencontre avec une ancienne AGCOM ! 8 Pourrais-tu nous faire un récap’ de tes études supérieures? A la suite d’un bac ES j’ai fait une licence d’économie à Vannes, je ne viens pas de la filière com. Alors pourquoi l’économie ? Parce que c’est une matière qui m’intéressait et je ne savais pas encore ce que je voulais faire. Après cette li- cence j’ai fait un master en science politique à Toulouse, pour en savoir davantage sur les sciences sociales, suite à quoi j’ai bifurqué vers la com’. J’ai donc refait un master 1 mais cette fois ci en communication et à Paris, afin d’acquérir les bases théoriques. Puis je suis retournée à Toulouse pour intégrer le master AGCOM, je l’ai choisi pour son côté hyper profes- sionnel, les cours proposés et le stage de fin d’étude. J’étais dans le projet tuteuré de la conférence, nous avions contacté Nicolas Bordas, vice-président de TBWA et auteur de L’idée qui tue. Nous n’avions pas envie de faire une conférence clas- sique, donc en fait via ce thème de « l’idée qui tue », on a organisé un concours en amont sur Facebook. On invitait tous les toulousains à soumettre l’idée qui, selon eux, ferait bouger la ville, dans n’importe quel domaine culturel, spor- tif, etc. Lors de la conférence Nicolas Bordas a sélectionné l’idée qui selon lui « tuait le plus ». Pourquoi t’être réorientée vers la communication ? Très honnêtement je ne savais pas quoi faire de ma vie. Après ma licence d’économie qui avait été un cursus très mathéma- tique j’avais voulu faire des sciences politiques pour me rap- procher des sciences sociales. Finalement, je me suis dit que les métiers de la com’ pouvaient englober un peu les deux. Il y a une partie un peu de gestion, qui se rapproche davantage de l’économie et puis le côté culture générale avec un large éventail de projets et des domaines. Je me suis dit que c’était le bon compromis et je ne le regrette pas. Peux-tu nous parler de ton parcours depuis le master ? J’ai fait mon stage à La Solution pendant 6 mois, en tant que chef de projet, ce qui a confirmé que je souhaitais me diri- ger dans cette voie. Deux mois après la fin de ce stage j’ai trouvé un travail chez Havas, qui a une antenne à Nantes. Le stage m’avait permis d’acquérir des notions clés pour arriver un petit peu armée en agence, mais j’ai vraiment appris chez Havas car je n’étais plus stagiaire mais chef de projet junior et donc maitresse de mes dossiers. Je pense maintenant que c’est l’expérience qui permet d’avoir la discipline et l’organi- sation nécessaires pour bien gérer son poste. Je suis partie d’Havas il y a deux semaines, j’y ai passé un peu plus de 3 ans. Peux-tu nous parler de ton nouveau poste ? Je suis dans une autre agence, qui s’appelle Latitude, je suis toujours chef de projet mais cette agence est davantage spé- cialisée dans le publishing. On fait tout ce qui est catalogue pour la GMS (grande et moyenne surface) comme simply Market, E.Leclerc, etc. Donc vraiment plus axé édition, pro- duction de magazines. Alors que chez Havas j’avais beau- coup plus un aspect pub. J’ai saisi l’opportunité, je découvre de nouvelles facettes du métier, ça me permet de mettre une corde de plus à mon arc. Je gère les clients, les équipes en interne et les prestataires. Mon porte-feuille client est tout de même assez varié, j’ai un peu plus d’une quinzaine de compte à gérer (certains plus ponctuels que d’autres) : je peux avoir à la fois du publishing avec un catalogue à sortir pour de la GMS, et des campagnes promotionnelles à déployer avec un client comme Pepsi. On dit souvent que le chef de projet, c’est le chef d’orchestre mais c’est un peu vrai. Notre objectif c’est de prendre le brief client et d’articuler tout le petit monde autour pour que le projet puisse aboutir, sans oublier notre rôle de conseil au quotidien. Aurais-tu un conseil à donner aux étudiants d’AGCOM ? Surtout, toujours prendre plaisir à ce que l’on fait. Si vous voulez devenir chef de projet un des maîtres mots c’est l’or- ganisation, la rigueur sans oublier un petit peu de folie . Et vraiment toujours être curieux, s’intéresser à ce qui se fait dans tous les domaines, avoir une veille quotidienne sur les autres marques, les concurrents.
  • 13. Bad buzz or good vibes ? la campagne de Airbnb lors du Super Bowl 2017 L’année 2017 a vu arriver un nouveau président des Etats-Unis d’Amérique ; Donald Trump. Président qui n’a pas attendu d’être en fonction depuis bien longtemps pour signer des décrets qui ont fait réagir le monde entier. Un en particulier a provoqué les passions : le décret migratoire qui interdit aux personnes provenant de sept pays musulmans de se rendre aux États-Unis. Le Super Bowl. Plus de 111 millions de téléspectateurs, des tickets qui se négocient autour de cinq mille dollars, une mi-temps transformée en un mini concert et surtout des spots publicitaires qui se négocient environ à cinq millions les trente-cinq secondes d’apparition. Cette cinquante et unième édition a été marquée par des publicités à forts messages politiques contre ce décret et rappelant que les Etats-Unis d’Amérique ont toujours été, et seront toujours, une terre d’accueil pour quiconque cherche un refuge. « Nous pensons que, qui que vous soyez, d’où que vous soyez, qui que vous aimiez, ou en qui vous croyez, nous avons tous notre place, plus vous acceptez, plus le monde est beau ». Le message le plus fort a été proposé par Airbnb, qui prône la tolérance. Un spot publicitaire qui voit défiler de nombreux visages aux ethnies différentes et qui se conclut par un « #weaccept. ». Un message qui va à l’encontre de la nouvelle politique mise en place à la Maison Blanche et dont le PDG d’Airbnb est très fier, car il l’a tweeté quelques instants après sa diffusion en informant des prochaines actions d’Airbnb. « Nous allons verser 4 millions de dollars sur quatre ans au Comité international de secours (IRC)», une ONG qui aide les réfugiés dans le monde «pour subvenir aux besoins des populations déplacées dans le monde» ». Qu’en a pensé la promo AGCOM ? Une majorité de la promotion a apprécié l’engagement humanitaire de la compagnie. Néanmoins, certains sont plus mitigés et semblent penser qu’Airbnb ne fait que profiter de l’engouement qu’a provoqué la signature de ce décret pour s’acheter une image. Sans oublier que la prise de position du PDG de la société peut créer un malaise pour leurs employés pro-Trump. Aucun ne condamne fermement la campagne. 39% ont un avis partagé 61% la considère comme un coup de coeur 9
  • 14. Hopler, l’économie collaborative au service de l’entreprenariat Combien sont ceux qui, une fois leur diplôme en poche, enchaînent les stages sans lendemain ou n’ont pas de réelle possibilité de faire valoir leurs compétences ? Hopler part du postulat que les profils qualifiés et motivés courent les rues dans les villes comme Toulouse, mais que ce qui fait défaut, ce sont les rencontres. La vocation de cette start- up toulousaine ? « Faciliter les innovations de demain et lutter contre le chômage chez les jeunes diplômés ». Part du programme de pré-incubation Le Starter et hébergé au sein de La Cantine à Toulouse - véritable laboratoire de start-up - Hopler a mis en ligne son concept courant 2016. Il s’agit d’une plateforme mettant en contact des jeunes diplômés et des étudiants qui souhaitent entreprendre. Pour participer, il te suffit de créer ton propre profil en ligne et de raconter qui tu es : tes ambitions, tes savoir-faire, tes expériences, ta personnalité. Deux possibilités s’offrent alors à toi : - Tu es une start-up ou bien tu as un projet concret que tu rêves de mettre en application, mais tu es à la recherche de potentiels partenaires pour l’enrichir. - Tu as des compétences et l’envie de rejoindre l’univers des start-up, et dans ce cas, tu aimerais à apporter ton aide à un projet naissant. Une fois ton profil en ligne, tu peux réagir aux offres de projets postées, rejoindre le forum de discussion ou partager ta propre idée. Part de la « sharing economy » ou « économie collaborative»,Hoplerestunevéritablecommunautéde profils complémentaires qui se rencontrent, s’associent, partagent et s’entraident dans leur quête. Plus encore, Hopler se distingue par sa présence dans deux pays : à Bahreïn, petit pays insulaire du Moyen- Orient, et en France. D’ailleurs, la start-up prévoit l’ouverture d’un espace de rencontre entre les membres de sa communauté à Manama au Bahreïn, en 2017. En effet, Hopler agit par le biais du numérique mais ne néglige pas l’importance de la rencontre physique. Le projet « Campus » est en cours de développement et prévoit la création d’espaces mêlant coworking et incubateurs, accueillant des évènements ainsi que des experts soutenant le développement des projets. Présents aussi à Toulouse et dans les Landes, deux nouveaux « campus » devraient voir le jour en ces lieux en 2018 et 2019 et être construits à l’image de leur site web, à savoir « porteurs d’un vraie philosophie de partage et d’entraide communautaire ». Des exemples de projets portés par les membres : Le grain de café soluble, la raquette de tennis connectée, l’app qui empêche d’envoyer des texto à son ex… Des exemples de start-up de la communauté : Keymo (matching immobilier), Culturevent (événementiel musical), Muvzi (le Tinder des musiciens)… 10
  • 15. 11 Pour en avoir un peu plus, AGCOM a rencontré, Guillaume, Fondateur de Hoper, et Marlène, Directrice de communication Pourquoi ce nom, « Hopler » ? Comment vous est venu le concept ? A la base, la société portait un autre nom, mais une startup parisienne qui avait un nom assez proche nous a demandé de changer. Hopler était disponible et nous aimions beaucoup l’idée d’action derrière un « hop ! » . C’est la rencontre de Guillaume, porteur de projet qui peinait à trouver une équipe, et Marlène, en recherche d’emploi comme beaucoup de moins de 30 ans, qui a fondé Hopler. En parlant avec d’autres porteurs de projets, on a réalisé que le chômage chez les jeunes était une problématique réelle. On s’est dit que si on mettait ces deux problématiques ensembles, elles se résolvaient d’elles-mêmes. Quelle est la valeur ajoutée de Hopler face à une plateforme de mise en relation offreurs/demandeurs d’emploi ? La vraie valeur ajoutée est que sur Hopler il n’y a pas de recruteurs de 40 ans et plus qui te reprochent de ne pas avoir 5 ans d’expériences et un BAC+ 5 à 23 ans. Sur Hopler, les porteurs de projets ont le même âge que ceux qui cherchent à mettre leurs compétences en pratique. Ils pensent de la même façon, ils ont les mêmes attentes. L’entrepreneuriat devient une vraie échappatoire au chômage. L’autre valeur ajoutée, c’est l’entraide et l’accompagnement. La communauté Hopler peut répondre aux interrogations, aider à relativiser l’échec ou au contraire célébrer votre réussite. Quels sont vos principaux outils de communication pour toucher votre cible ? Nous utilisons principalement (Twitter et Facebook). Nous avons aussi un blog dans lequel nous interviewons des entrepreneurs, des start-ups, et même des investisseurs. Ces témoignages sont de bons conseils pour quelqu’un qui veut se lancer dans l’entreprenariat. Nous venons également dans les écoles et les universités pour rencontrer les étudiants et mieux comprendre et répondre à leurs besoins. Comment avez-vous financé le lancement de Hopler ? QuandGuillaumeacrééHoplerilautiliséseséconomies. Il a même vendu sa moto (il en pleure encore). Puis, vient la classique Love Money (l’argent des amis, de la famille). Nous avons aussi réussi une campagne sur Kickstarter. Nous commençons à réfléchir pour une première levée de fonds. Un exemple de success story grâce à l’utilisation de Hopler ? Nous sommes encore jeunes, nous nous lançons tout juste dans cette aventure. Nous travaillons activement sur un lieu de rencontre unique pour ces étudiants à la recherche d’opportunités. Et pour la success story, au vu des supers projets déposés sur le site, ce n’est qu’une question de temps… Le futur de Hopler, ça ressemblerait à quoi ? Une communauté active sur l’écosystème toulousain, avec une vraie synergie et de belles réussites. Puis reproduire ce modèle sur d’autres écosystèmes, d’autres villes. Peut-être même à l’international. Si un jour une belle entreprise se crée grâce à Hopler, alors le pari sera réussi.
  • 16. 12 Le 8 mars : Rendez-vous à la CCI de Toulouse où aura lieu la nuit de l’orientation. Après le franc succès de l’édition de 2016 (150 personnes) l’expérience se renouvelle : allez faire un speed dating, rencontrer des professionnels et peut-être trouver votre voie. Le 13 mars à 18h30: C’est le Joompéro à la Cantine de Toulouse, vous pourrez autour d’un verre et d’un drink (que vous aurez concocté et amené) échanger sur les astuces et avis de Joomla (cms gratuit). Thème de cette réunion : le comparatif diaporama. Du 15 mars au 1er avril : Profitons du Pink Paradize, un festival trans- disciplinaire (musique, cinéma, théâtre…) 100 % auto- produit, qui s’implante dans divers lieux toulousains (Théâtre Sorano, Bikini, Métronum, Utopia…). Le 21 mars dès 18h30 : LesélèvesduprojettuteuréassociatifdumasterAGCOM organisent un After work caritatif pour La Chaîne de L’Espoir au bar «La Fabrique: Bricoles et Spiritueux». Venez nombreux participer à la tombola et écouter de la musique en live autour d’un verre entre amis. Les fonds récoltés seront remis à l’association pour l’ouverture du centre Cardio-pédiatrique CUOMO à Dakar. Le 23 mars à partir de 9h : Allez à la rencontre de Jonathan Loriaux fondateur du blog Badsender.com pour découvrir les nouvelles pratiques du mail marketing. Et non, le mail n’est pas mort ! Le 23 mars à 19h : Venez nombreux à l’amphithéâtre Raynaud pour la première projection des courts métrages sélectionnés en compétition dans le cadre du festival Concours de courts. Vous pourrez visionner 10 films. Vous serez ensuite invités à voter pour votre favori. À l’issue des deux projections le prix coup de cœur du public récompensera votre lauréat lors de la cérémonie de clôture. En bref AGENDA Il y a une semaine jour pour jour, se tenait la conférence organisée par le projet tuteuré Recettes de Com’. A cette occasion Matthieu Girard, responsable de l’événement et de l’expérience au sein de l’entreprise Michel et Augustin, est venu à l’UT1 pour nous faire part de son expérience autour de cette recette marketing encore peu connue en France : le friendship marketing. Il s’agit pour les marques de créer une relation de proximité avec leurs clients en dopant leur capital sympathie de manière amicale et ludique, le plus souvent en sollicitant l’affect. Pour les 6 étudiantes d’AGCOM à l’origine de ce beau projet, c’est un défi relevé et réussi car 140 personnes étaient présentes et les retours furent enjoués. La dégustation des spécialités de la marque est venue concrétiser ce moment d’échange et de partage en y apportant une petite touche sucrée/salée. Une conférence réussie pour le groupe Recettes de Com’
  • 17. 13 Tendance sur le web La vidéo live 360° Tendances incontournables en 2016, les directs et les vidéos à 360° ont finalement fusionné pour faire émerger la tendance phare de 2017 : le live 360°. C’est la plateforme de vidéo en ligne YouTube qui se lance sur cette technologie le 19 avril 2016 en proposant le visionnage d’un concert à l’occasion du festival Coachella. Le but de cette opération était de contrer l’évolution de Facebook très actif sur la retransmission d’évènements en live. Facebook suit le mouvement avec la diffusion du live 360° de National Géographique le 13 décembre 2016. Et quelques semaines plus tard c’est au tour de Twitter et Periscope d’adopter ce nouveau format vidéo. Majoritairement utilisée lors des évènements culturels tels que des concerts ou des festivals, la vidéo 360° deviendra certainement un outil marketing digitale incontournable puisqu’elle offre des possibilités de créations infinies. Les points faibles de cette technologie résident cependant dans les aléas du direct. L’intérêtdulive360°c’estqu’ilestmaintenantaccessibleà tous grâce à la création de caméras spécifiques telles que l’Insta360 Nano ou encore la Giroptic iO, développée par la startup Lilloise Giroptic. Ces petits gadgets se fixent sur le smartphone et permettent de retransmettre directement la vidéo sur les réseaux sociaux intégrant cette fonction. Cette technologie, offrant une expérience immersive unique à l’internaute, constitue le grand pari que les marques devront tenir dans les années à venir. Alors, quelle sera donc la prochaine étape dans les technologies immersives ?
  • 18. 14 Le café contretemps Payer son café à l’heure ? C’est possible oui, et ça se passe au contretemps, 11 rue de la Bourse (métro Esquirol). Ouvert depuis la fin de l’été 2016, cet espace bouleverse les schémas traditionnels puisqu’il propose de payer au temps passé et non à la consommation. L’offre est simple : pour 5€, on mange et boit à volonté pendant une heure. A partir de la 2ème heure, on paye à la minute (8cts/minute) ; pratique si l’on ne sait pas combien de temps on va rester. Mais y’a-t-il seulement le café qui est à volonté ? Bien heureusement, les gourmands peuvent se ravitailler autant qu’ils le souhaitent, et en libre-service tout au long de la journée ; petit déjeuner avec jus, pains briochés, confitures, yaourts, en-cas du midi ou goûter de 16h avec pâtisseries au choix. Le tout dans une ambiance cosy et conviviale où wifi, imprimante, prises secteur, livres et jeux de société sont à disposition. De quoi se réconforter en ces journées hivernales. Tarif à la journée : 15€, 20% de réduction pour les étudiants. Leur page facebook : https://www.facebook.com/ cafecontretemps/ Bon plan Ô Toulouse ! Début février ont été postés la taxe d’apprentissage et le trombinoscope de la promotion #AGCOM, soigneusement réalisés par l’équipe communication interne dans le cadre de leur projet tuteuré. Vêtus comme des professionnels, nos étudiants se sont mis dans la peau de véritables consultants mis en compétition lors de l’oral de communication interne. #Backstage du tournage de la vidéo de promotion du master : notre camérawomen en pleine action. Surveillez nos réseaux sociaux courant mars ! #Clutch, le magazine culturel toulousain, a consacré une page de son numéro hors-série spécial étudiant au festival international Concours de Courts, organisé par nos #AGCOM ! #CDC2017 L’équipe #RecettesdeCom’ au grand complet, qui vous a présenté ce mois ci leur nouvelle identité ainsi que leur conférence sur le #friendshipmarketing ! Repas convivial entre #AGCOM pour terminer la semaine en beauté juste avant les vacances.
  • 19. Ce magazine vous a été présenté par Soheir Amri Tiphaine Guyomard Justine Jeffier Laura Marnier Chloé Planes Gwendoline Roussel-Chan Sabrina Yousfi Nous souhaitons remercier toutes les personnes ayant eu l’extrême gentillesse de répondre à nos questions, celles ayant participé aux études menées où encore celles qui nous ont aidées dans la réalisation de ce e-magazine. D’une manière générale, toutes les personnes impliquées de près ou de loin à sa conception. © Master AGCOM 2016-2017