La science comme bien commun : quels enjeux et quelles pratiques de chercheur.e.s ?
1. La science comme bien commun :
quelles pratiques de chercheur.e.s ?
Explorer la notion de biens communs de la
connaissance et les pratiques qui découlent
de cette approche
Mélodie FAURY – faury @unistra.fr - 1er juin 2018
Formation URFIST
2. Mélodie FAURY – faury @unistra.fr
D’où je parle ?
Quelles pratiques ?
• De la biologie aux sciences de l’information et de
la communication
• Consultation en ligne : modifie profondément la
pratique de bibliographie
• Mise en ligne de mes articles – Archives ouvertes
• Blogging et effets du blogging – individuel et
collectif
• Twitter & communauté en ligne
• Construction - Jury de la thèse
• CS d’Hypothèses
3. Mélodie FAURY – faury @unistra.fr
Contexte de découverte Open Access
• Acteurs réflexifs – sur la lecture et les nouvelles pratiques de recherche
• Approche par les pratiques de communication des chercheurs
• Rapports science et société
• Statut du savoir dans la société
• Problématique liés aux modèles économiques des éditeurs
• Questions autour de l’interdisciplinarité
• Des modifications de pratiques par le numérique
• Du rapport au savoir
• Du rapport à la publication à sa validation
• Légitimité et éthique
• Sciences citoyennes (ex A.Casili et sociologie en direct à partir des réseaux)
5. ORIGINE DU CONCEPT
Elinor Ostrom
Prix Nobel 2009
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom
« Elinor Ostrom ou la réinvention
des biens communs » par Hervé Le Crosnier
https://blog.mondediplo.net/2012-06-15-
Elinor-Ostrom-ou-la-reinvention-des-biens-
communs
La notion de bien commun
Et ouvrage clé en 2006
8. « Information, savoir et culture sont chaque jour un peu plus le cœur battant de nos
sociétés. Eléments premiers d’une part croissante de notre activité économique, ils
contribuent à façonner nos manières de faire société. Nos apprentissages et nos modes
cognitifs, notre engagement dans le travail rémunéré tout comme notre autonomie par
rapport à ses institutions, nos relations aux autres, nos pudeurs et nos exhibitions, notre
espace-temps, nos attentions et inattentions, l’accord de notre confiance et la
constructions de nos choix, nos déplacements, notre connaissance de soi, nos rapports
aux objets, notre distance ou notre attachement à l’égard de la res publica…. Autant de
champs bousculés, voire transformés par cette ébullition créative que l’on appelle société
de la connaissance »,
Valérie Peugeot, « Les biens communs, une utopie pragmatique », p.14-19, dans Libres
savoirs - Les biens communs de la connaissance, 2011
Les biens communs
9. Les biens communs
• Accès aux savoirs
• Biens communs de la connaissance
• Justice cognitive
12. Les biens communs
« Ce qui fait « communauté », selon le sens classique du terme, ne relève pas d’une
activité Nous voudrions donc montrer que la catégorie du commun intéresse de très près
la sociologie en ce qu’elle déplace l’opposition classique (qui était aussi politique) entre
communauté traditionnelle (« holiste ») et société moderne (« individualiste »). Elle
permet de penser une façon moderne de « faire communauté », laquelle ne vise pas à
réactiver la communauté close fondée sur l’identité des semblables, nostalgie à la source
de toutes les « révolutions conservatrices », mais à réactualiser la conception d’une
société de coopérateurs-citoyens fondée sur la mise en commun des singularités. En ce
sens, le mouvement des communs renoue avec les intuitions sociologiques et politiques
les plus puissantes qui, de Pierre-Joseph Proudhon à Marcel Mauss, ont cherché à penser
l’institution moderne de la réciprocité.
(…) Avec le « commun » ainsi entendu, on est très loin de l’idée attachée au concept
sociologique de communauté, dans le contenu duquel l’appartenance, l’héritage,
l’identité, l’interconnaissance immédiate sont des dimensions privilégiées. »
Christian Laval, « « Commun » et « communauté » : un essai de clarification sociologique », SociologieS [En ligne],
Dossiers, Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique ?, mis en ligne le 19 octobre 2016, consulté le
01 juin 2018. URL : http://journals.openedition.org/sociologies/5677
13. Les biens communs
La communauté retrouvée ?
La modernité du commun
Le retour vers l’association ?
Force collective contre communauté
Une société d’individus coopérants
Christian Laval, « « Commun » et « communauté » : un essai de clarification sociologique »,
SociologieS [En ligne], Dossiers, Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique
?, mis en ligne le 19 octobre 2016, consulté le 01 juin 2018. URL :
http://journals.openedition.org/sociologies/5677
15. Le contexte numérique et les
nouvelles possibilités
• Biens non rivaux
• Change le rapport au savoir
• Le savoir a d’autant plus de valeur qu’il est partagé
• Au cœur de notre épistémologie et de nos pratiques
professionnelles de chercheurs
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
16. LA NOTION DE BIEN COMMUN DE LA CONNAISSANCE
« Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de
ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient
naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-
outil, une imprimante – ou immatérielle – une connaissance, un logiciel,
l’ADN d’une plante ou d’un animal –. Il s’agit aussi des formes de
gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le
cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection
contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont
donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services,
qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un
imaginaire politique renouvelé. »
Source : définition de l’association VECAM
40. Source : Le livre de Peter Suber, Open Access, est un manuel qui s’adresse à la
communauté scientifique
L’open access : lève les barrières à l’accès et maintient toutes les protections
du droit d’auteur sur les textes, ce qui signifie qu’ils ne peuvent être
reproduits ou modifiés qu’après une autorisation explicite, dans le cadre d’un
contrat de cession de droit. La principale exception à cette protection est le
droit de courte citation, qui autorise les lecteurs à citer l’œuvre tant que
l’extrait cité reste bref.
L’accès libre : c’est un open access qui accorde aussi des droits
supplémentaires au lecteur, c’est-à-dire des libertés. Parmi elles, le droit de
partage, donc de diffusion publique, est le plus important. Certaines versions
de l’accès libre accordent même un droit de modification de l’œuvre originale,
mais il en est rarement question dans le cadre de la publication académique,
pour d’évidentes raisons d’intégrité documentaire.’’
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
Open Access
41. Le contexte numérique et les
nouvelles possibilités
‘’Le passage de l’imprimé au numérique nous permet de proposer
des copies parfaites de notre travail.
Le fait de passer de l’informatique individuelle à un réseau global
d’ordinateurs connectés nous autorise à partager ces copies
parfaites avec une audience planétaire pour un coût quasi nul.
Cette possibilité de partage gratuit à l’échelon mondial a surgi il y a
une trentaine d’années avec l’apparition d'Internet.
Avant cela, il s’agissait d’une idée parfaitement utopique.’’
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
43. Quelles sont les barrières supprimées
par l’accès ouvert ? 1/3
Il est envisageable d’acheter un article à titre individuel.
Mais cette barrière devient infranchissable pour un universitaire qui a besoin de lire
et d’utiliser des centaines d’articles dans le cadre de son projet de recherche,
ou pour une bibliothèque au service de milliers de professeurs et d’étudiants
travaillant sur des dizaines de milliers de sujets,
sans compter la publication des dizaines de milliers de nouveaux articles chaque
année.
L’existence d’un prix de vente est doublement néfaste pour la recherche, à la fois
pour les auteurs en limitant leur audience et leur impact et pour les lecteurs en
restreignant le nombre d’articles qu’ils peuvent lire et utiliser.
Un aspect essentiel de l’accès ouvert est de supprimer la barrière du prix de
vente.
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
44. Quelles sont les barrières supprimées
par l’accès ouvert ? 2/3
‘’Le droit d’auteur peut lui aussi devenir une barrière significative.
Si on peut librement lire un article mais qu’on veut le traduire dans une autre langue, en distribuer des
copies à des collègues, extraire des données à l’aide d’un logiciel sophistiqué ou reformater l’article pour
utilisation sur un autre support, l’autorisation de l’ayant droit sera le plus souvent incontournable.
Cela a du sens si l’auteur veut vendre son article et si l’utilisation envisagée par tel ou tel usager amoindrit
ces ventes. Mais nous parlons ici de ce groupe spécifique d’auteurs qui souhaite diffuser le plus
largement possible ses articles scientifiques.
Malgré cela, ces auteurs ont souvent tendance à transférer leurs droits à des intermédiaires dénommés
éditeurs qui veulent vendre leur travail.
Ces barrières instituées par les intermédiaires et non par les auteurs eux-mêmes risquent d’empêcher les
usagers d’avoir accès à cette recherche. De plus, substituer à la liberté de l’usager la nécessité de
demander des autorisations constitue une double entrave à la recherche non seulement pour les auteurs
dont les articles deviennent moins utiles parce qu’ils toucheront moins de lecteurs, mais aussi pour les
lecteurs en limitant la possibilité d’utilisation de ces articles.
Un aspect essentiel de l’accès ouvert est de supprimer la nécessité de demande d’autorisations.’’
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
45. Quelles sont les barrières supprimées
par l’accès ouvert ? 3/3
‘’Supprimer la barrière du prix de vente signifie que les lecteurs ne sont plus
limités par leur propre budget ou par le budget des organismes dont ils
fréquentent les bibliothèques.
Supprimer la nécessité de demander des autorisations signifie que les
universitaires sont libres d’utiliser ces articles à des fins scientifiques.
Cela inclut la diffusion d’un article, sa traduction, l’extraction de données, la
migration du texte sous de nouvelles formes, l’archivage à long terme, sans
parler des futures formes de recherche, d’analyse et de traitement des
données.
L’accès ouvert rend donc les articles plus utiles de deux manières,
- en en permettant l’accessibilité à davantage de lecteurs
- et l’utilisation pour leurs propres besoins.’’
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
46. Enjeux de l’open access
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
« En 2008, la bibliothèque de Harvard était abonnée à
98 900 périodiques, contre 73 900 pour l’université Yale.
La même année, la bibliothèque de recherche indienne la
mieux financée, celle de l’Indian Institute of Science, était
abonnée à 10 600 périodiques.
Plusieurs bibliothèques universitaires de l’Afrique
subsaharienne ne sont abonnées à aucune revue
scientifique payante. Leurs lecteurs n’ont donc pas accès
à ce type de revue, à l’exception des abonnements offerts
par quelques éditeurs conventionnels. »
47. L’accès ouvert est défini par trois
grandes déclarations publiques :
• l’Initiative de Budapest pour l’accès ouvert, signée le 14 février
2002 ;
• la Déclaration de Bethesda sur la publication en accès ouvert,
signée le 20 juin 2003 ;
• et la Déclaration de Berlin sur l’accès ouvert aux connaissances
dans les sciences et les humanités, signée le 22 octobre 2003.
avec l’ajout d’une terminologie postérieure (voie verte, voie dorée,
accès ouvert gratis, accès ouvert libre) pour définir les différentes
catégories de l’accès ouvert.
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
48. BUDAPEST 2002
« Il existe de nombreux degrés et de nombreuses formes d’accès plus large et
plus facile à la littérature scientifique.
Par “accès ouvert” à cette littérature, nous entendons sa libre mise à disposition
sur l’internet public, permettant à tout usager de lire, télécharger, copier,
diffuser et imprimer ces articles, de lancer une recherche dans ces articles, de
créer un lien vers leur texte intégral, de les compiler pour les indexer, de les
convertir en données pour traitement logiciel, et de les utiliser à toute autre fin
légale, sans barrières financières, juridiques ou techniques autres que celles de
l’accès à l’internet lui-même.
La seule contrainte pour reproduire et diffuser cette littérature et le seul rôle du
droit d’auteur dans ce domaine devraient être de donner aux auteurs le moyen
de contrôler l’intégrité de leur travail et le droit d’être mentionnés et cités de
manière adéquate.»
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
49. Mélodie FAURY – faury @unistra.fr - 27 octobre 2017
Pourquoi déposer ses travaux dans les
archives ouvertes ?
51. Mélodie FAURY – faury @unistra.fr - 27 octobre 2017
Licences CC
52. La paternité comme
base de l’activité scientifique
Chose importante, les trois textes composant la « définition
BBB » insistent
- d’une part sur la nécessité de supprimer les barrières liées
aux autorisations en plus de celles liées au prix,
- et d’autre part sur la nécessité de l’accès ouvert libre en plus
de l’accès ouvert gratis.
Mais ces trois textes donnent tous une limite à la liberté de
l’usager, à savoir l’obligation de mentionner l’auteur et l’article
original.
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
53. Citer ses sources
On ne peut en aucun cas oublier de mentionner
l’auteur et l’article utilisé
la littérature en accès ouvert indique que celle-ci
est exempte de la plupart des restrictions (et non
de toutes les restrictions) en termes de droit
d’auteur et de licence d’utilisation.
=> Les LICENCES CC
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
55. Nous vivons une transition…
La complexité de la situation actuelle vient
davantage du fait qu’il s’agit de surmonter des
obstacles culturels et non techniques, légaux ou
économiques.
Source : Qu’est-ce que l’accès ouvert ? https://books.openedition.org/oep/1600
56. Le numérique et le bien commun
Lionel Maurel (2015) « Communs de la connaissance et enclosures
Réponse à Allan Greer » http://www.laviedesidees.fr/Communs-de-la-connaissance-et-enclosures.html
57. Les enclosures
Lionel Maurel (2015)
« Communs de la
connaissance et enclosures
Réponse à Allan Greer »
http://www.laviedesidees.fr/C
ommuns-de-la-connaissance-
et-enclosures.html
58. Les enclosures
Lionel Maurel (2015) « Communs de la connaissance et enclosures
Réponse à Allan Greer » http://www.laviedesidees.fr/Communs-de-la-connaissance-et-enclosures.html
59. Mélodie FAURY – faury @unistra.fr
PROJETS
La science comme bien commun
60. Véritable laboratoire vivant qui expérimente sans cesse
de nouvelles formes d'actions, elle propose à ses
membres de participer à des projets de recherche ou
d'écriture ouverts à des scientifiques et à des non-
scientifiques, elle mène des enquêtes citoyennes sur
des enjeux politiques scientifiques, elle organise des
colloques, des ateliers ou des tables rondes, elle
propose des veilles sur la science ouverte, l'éthique et la
politique des sciences et la démocratie participative et
elle publie des livres et une revue.
62. Le projet éditorial
Proposer un livre aux Éditions science et bien commun, c’est accepter de partager les valeurs portées
par leur projet éditorial :
la publication numérique en libre accès, en plus des autres formats
la pluridisciplinarité, dans la mesure du possible
le plurilinguisme qui encourage à publier en plusieurs langues, notamment dans des langues nationales
africaines ou en créole, en plus du français
l’internationalisation, qui conduit à vouloir rassembler des auteurs et auteures de différents pays ou à
écrire en ayant à l’esprit un public issu de différents pays, de différentes cultures
mais surtout la justice cognitive :
chaque livre collectif, même s’il s’agit des actes d’un colloque, devrait aspirer à la parité entre
femmes et hommes, entre juniors et seniors, entre auteurs et auteures issues du Nord et issues
du Sud (des Suds); en tout cas, tous les livres devront éviter un déséquilibre flagrant entre ces
points de vue;
chaque livre, même rédigé par une seule personne, devrait s’efforcer d’inclure des références à la
fois aux pays du Nord et aux pays des Suds, dans ses thèmes ou dans sa bibliographie;
chaque livre devrait viser l’accessibilité et la « lisibilité », réduisant au maximum le jargon, même
s’il est à vocation scientifique et évalué par les pairs.
Il est également possible de proposer des livres « vivants », évolutifs, régulièrement mis à jour ou
augmentés.
Finalement, mentionnons que ce projet à but non lucratif compte sur la participation active des auteurs
et auteures à la fabrication de leur livre et à sa promotion.
69. La Maison pour la science en Alsace
Collectif inspiré par les biens communs
« En Alsace, une Maison habitée pour transformer l’enseignement des sciences »
https://theconversation.com/en-alsace-une-maison-habitee-pour-transformer-
lenseignement-des-sciences-92488
70. La Maison pour la science en Alsace
Collectif inspiré par les biens communs
« En Alsace, une Maison habitée pour transformer l’enseignement des sciences »
https://theconversation.com/en-alsace-une-maison-habitee-pour-transformer-
lenseignement-des-sciences-92488
71. De la diffusion des savoirs aux
biens communs
Dépasser le “modèle du code”
72. De la diffusion des savoirs aux
biens communs
(Trench, 2008).
73. Mélodie FAURY – faury @unistra.fr - 27 octobre 2017
VERS UNE UNIVERSITE DU BIEN
COMMUN ?
74. • Vers une économie sociale et solidaire des savoirs
• La question du troc des savoirs pour la question du lien social
• L’accès et l’attention aux inégalités et aux injustices cognitives et
aux sciences prédominantes d’un point de vue épistémique
• Les invisibles, les marges
L’université & le bien commun –
que pourrait-on imaginer ?
75.
76.
77.
78. Ressources
Libres savoirs – Les biens communs de la connaissance (2011), ouvrage coordonné par l’association
Vecam : https://vecam.org/archives/article1304.html
Justice cognitive, libre accès et savoirs locaux – Pour une science ouverte juste, au service du
développement local durable (2016), sous la direction de Florence Piron, Samuel Regulus et Marie
Sophie Dibounje Madiba : https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/justicecognitive1/
Benjamin Coriat (dir.) (2015), Le retour des communs : la crise de l’idéologie propriétaire, Paris, Les Liens
qui Libèrent, 297 pages
Louise Merzeau (2015) sur les logiques de partage et de publication :
https://webcast.in2p3.fr/video/presence_numerique_du_chercheur_de_lidentite_a_lenvironnement
Bosman, Jeroen, et al. “The Scholarly Commons - Principles And Practices To Guide Research
Communication.” Open Science Framework, 15 Sept. 2017. Web. https://osf.io/6c2xt/
« Le siècle des communs » Usbek & Rica (2016)
https://usbeketrica.com/article/le-siecle-des-communs
Présentation Florence Piron (2018). « Recherche scientifique et bien commun » :
https://fr.slideshare.net/Florencepiron/recherche-scientifique-et-bien-commun