La crise financiere 2007 2008(subprime mortgage)Alaeddine Mannai
La crise bancaire et financière de l'automne 2008 est la seconde phase de la crise financière mondiale de 2007-2008, après la crise des subprimes de l'été 20071 et le temps fort de la crise économique mondiale de 2007-2009. Cette seconde phase2, marquée par un accroissement de la crise de liquidité et de la crise de confiance et un renchérissement supplémentaire du crédit par une augmentation du taux interbancaire
La crise financiere 2007 2008(subprime mortgage)Alaeddine Mannai
La crise bancaire et financière de l'automne 2008 est la seconde phase de la crise financière mondiale de 2007-2008, après la crise des subprimes de l'été 20071 et le temps fort de la crise économique mondiale de 2007-2009. Cette seconde phase2, marquée par un accroissement de la crise de liquidité et de la crise de confiance et un renchérissement supplémentaire du crédit par une augmentation du taux interbancaire
La grèce : un peu, passionnément, à la folie, pas du tout ?Laurent Samuel
Cette quinzaine, FairHedge vous apporte, clé en main, les informations financières vous permettant un avis éclairé et différent de celui du café de commerce sur le cas Grec.
Et avec un rendement de 20% par an, la dette grecque permet de construire une stratégie de valeur relative attractive.
Risque de déflation par la dette en Europe et aux États-Unis. Quelques observ...Eduardo A. Vílchez
Depuis plusieurs mois, le risque de déflation préoccupe les autorités. Dans ce
bref texte, nous étudions la réalité de ce risque et montrons que dans une
économie où les agents privés sont fortement endettés, des pressions déflationnistes
peuvent se développer bien avant que le niveau général des prix ne baisse.
Nous examinons les réactions de la politique économique face à ce risque de
déflation par la dette en comparant celles des autorités japonaises au début
des années 1990 à celles des autorités américaines et européennes au début des
années 2000. Force est de constater que non seulement la zone euro est loin
d’être à l’abri de ce mal, mais surtout que sa politique économique n’a pas été
pensée pour y faire face.
La grèce : un peu, passionnément, à la folie, pas du tout ?Laurent Samuel
Cette quinzaine, FairHedge vous apporte, clé en main, les informations financières vous permettant un avis éclairé et différent de celui du café de commerce sur le cas Grec.
Et avec un rendement de 20% par an, la dette grecque permet de construire une stratégie de valeur relative attractive.
Risque de déflation par la dette en Europe et aux États-Unis. Quelques observ...Eduardo A. Vílchez
Depuis plusieurs mois, le risque de déflation préoccupe les autorités. Dans ce
bref texte, nous étudions la réalité de ce risque et montrons que dans une
économie où les agents privés sont fortement endettés, des pressions déflationnistes
peuvent se développer bien avant que le niveau général des prix ne baisse.
Nous examinons les réactions de la politique économique face à ce risque de
déflation par la dette en comparant celles des autorités japonaises au début
des années 1990 à celles des autorités américaines et européennes au début des
années 2000. Force est de constater que non seulement la zone euro est loin
d’être à l’abri de ce mal, mais surtout que sa politique économique n’a pas été
pensée pour y faire face.
Greece, Europe and the future after the eurozone bailoutMarkets Beyond
Europe was in panic mode Friday with the euro falling, the interbank market freezing European banks having all this junk Greek debt on their books. However the roots of the problem remains and the euro is not saved: EUR 750 billion is +/- 10% of the total eurozone sovereign debt.
De la crise financière à la crise économique
L’impact des perturbations financières
de 2007 et 2008 sur la croissance
de sept pays industrialisés
Jean-Charles Bricongne, Jean-Marc Fournier,
Vincent Lapègue et Olivier Monso
(c) ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 438–440, 2010
- The US budget negotiations are making progress but significant differences remain, though a deal does not seem impossible. The Fed will continue bond purchases as long as unemployment is above 6.5%.
- European industrial production fell while new car registrations dropped 10.3%. Recovery will be difficult as manufacturing PMIs stabilized and services PMIs rose slightly.
- In Switzerland, Zurich Assurances estimated Hurricane Sandy losses at $758 million, within expectations. UBS could pay $1.6 billion to settle Libor rigging charges. Holcim will write down assets by $410 million due to European restructuring.
Marché suisse
A suivre cette semaine: commerce extérieur octobre (AFD), expor- tations horlogères octobre (FH), fortune des ménages privés 2011 (BNS). Pour les sociétés, résultats T3 de Airesis et SHL et résultats S1 de Carlo Gavazzi.
ZURICH (PLUS) a publié la semaine dernière des résultats T3 infé- rieurs aux attentes, mais robustes malgré tout. La solvabilité progresse et permet d’envisager un dividende stable pour 2012, confortable. ROCHE (PLUS) a publié des résultats intermédiaires encourageants pour Avastin dans le glioblastome (cancer du cerveau). Les données complètes sont attendues en 2013. Novartis (NR) : les experts de l’EMA (Agence européenne du médicament) recommandent l’appro- bation de Bexsero (vaccin contre les infections à méningocoques B) en Europe. Le lancement de Bexsero est important pour la pérennité et la rentabilité de la division vaccin de Novartis.
1) The US economy added more jobs than expected in October and manufacturing activity increased, while the eurozone continues to struggle with weak manufacturing.
2) Markets showed little reaction to the positive US economic data and ended the month flat as investors await the outcome of the US presidential election.
3) The report provides recommendations on several stocks to watch that are reporting earnings or announcements, including Gemalto, Intercontinental Hotels, L'Oreal, and Sodexo.
110621 mj les echos 210611 le point de vue de michel juvet
100215 mj la grèce_les_echos
1. Tous droits réservés Les Echos 2010
15/2/2010
P.15
IDÉES
LE POINT DE VUE DE MICHEL JUVET
La Grèce, Bear Stearns ou Lehman ?
L a crise qui frappe aujourd’hui les det-
tes publiques ressemble beaucoup à
la crise bancaire de l’été 2007.
ter pour être remboursés ? Certes la
Grèce compte peu en comparaison des
poids lourds français ou allemand (son
l « Too big to fail »
L’expérience réalisée avec Bear Stearns in-
dique que, lorsque la crise est profonde et
PIB ne représente que 2 % du PIB de la répartie dans différents endroits du sys-
l Déni de réalité zone euro, et ses dettes bancaires moins tème, il ne suffit pas de replâtrer les pre-
Au début de la crise, la réaction des de 3 % des dettes bancaires de la zone mières fissures. Les sparadraps de l’Union
hommes politiques ou des managers est euro), mais son éventuelle déstabilisa- européenne ou de la Banque centrale sur
identique : minimiser les problèmes, tion entraînerait forcément une chaîne la dette grecque calmeront les esprits à
voire les cacher. La publication des sta- de réaction punitive pour le système court terme, mais ne permettront pas de
tistiques grecques ressemble ainsi à s’y financier et bancaire européen (les ban- résoudre les crises suivantes. Pour les
méprendre aux publications de résultats ques européennes détiennent plus de Etats, le sauvetage d’une mauvaise politi-
d’UBS ou de Citigroup en 2007 : confu- 80 % des 215 milliards de dettes bancai- que ne doit pas être compris comme une
ses, obscures, sous-estimant totalement res dues par la Grèce). récompense. Et pour les créanciers, ici
les problèmes. De même les déclarations Sans solution crédible pour maîtriser comme avant, ils doivent assumer leurs
pendant l’été 2007 d’Henri Paulson, se- rapidement les inquiétudes des créan- prises de risque. Sans réponse précise à
crétaire au Trésor américain, assimilant ciers, ces derniers se retirent toujours ces deux enjeux, l’Espagne ou l’Italie,
le début de la crise et les dérapages des avec angoisse des situations compara- poids importants dans la zone euro, ris-
queraient de devenir les Lehman Brothers
Faut-il rejouer Bear Stearns dans le cas grec, au risque de l’Europe ? La question du « too big to
d’être confronté plus tard avec un cas étatique fail » qui torture l’esprit des architectes de
la future réglementation bancaire devra
plus grand et plus grave comme Lehman Brothers ? être reprise au sujet de la taille des dettes
étatiques.
Cette nouvelle crise sera longue, car il
est plus difficile d’imposer à une popula-
marchés à une « simple réappréciation bles. Ce phare diabolique, qui désignait tion des sacrifices nécessaires que de
des risques » limitée au petit secteur des hier les banques fautives les unes après restructurer une banque. Les responsables
« subprimes », sont à mettre en perspec- les autres, éclaire aujourd’hui d’une lu- politiques sont donc aujourd’hui en pre-
tive avec les commentaires rassurants mière létale le Portugal, l’Espagne et mière ligne, et il faut craindre qu’ils ne
sur la petitesse de la Grèce. l’Italie. finissent par être tentés de recourir aux
expédients faciles, tels que le financement
l Des spéculateurs coupables l Exagération des déficits budgétaires par la planche à
L’origine des problèmes se situe dans la Le refus des réalités, le manque de trans- billet. La BCE sera au centre de tous les
gestion calamiteuse des affaires, qu’elles parence et les discours peu coordonnés débats quoi qu’il arrive.
soient publiques ou privées. Pourtant, de des autorités entraînent les marchés dans La gestion de la crise de la dette publi-
nombreux commentateurs affirment que les exagérations. La quasi-anorexie ac- que doit vite s’inspirer des expériences
la crise de la dette publique est le produit tuelle des investisseurs pour les dettes pu- bancaires. Si les banques avaient été trans-
de spéculateurs qui parient sur la faillite bliques s’oppose à celle qui prévalait il y a parentes et crédibles dans leurs plans d’as-
prochaine d’un Etat, comme dans la crise dix-huit mois sur les dettes bancaires ! sainissement, les Etats n’auraient certaine-
bancaire les faillites auraient été dues à la ment pas dû jouer les pompiers pour
spéculation des « hedge funds ». Mais l Le sauvetage nécessaire garantir leurs dettes. Les autres Etats euro-
n’est-il pas normal que les créanciers Au printemps 2008, le sauvetage de Bear péens concernés doivent donc agir « hic et
s’inquiètent et décident de protéger leurs Stearns semblait évident. Une faillite im- nunc » et communiquer leurs intentions
créances lorsque les situations dérapent ? promptue aurait été trop dangereuse pour avant que les créanciers ne les rattrapent.
Les marchés dans les deux cas n’auront le système bancaire. De la même manière, Enfin, si les banquiers qui ont entraîné
fait que leur métier : réagir plutôt que de aujourd’hui, personne ne peut envisager leurs entreprises dans des pertes abyssales
mourir idiot et pauvre ! de laisser se débrouiller le vilain canard ne méritaient que l’exil sans parachute
grec. Trop dangereux, paraît-il, pour la sta- doré, les responsables politiques qui per-
l Des effets de contagion mortels bilité des institutions de la zone euro… A pétuent l’endettement devraient égale-
En 1929, les « bank run » populaires la fin 2008, les autorités inversèrent leur ment payer le prix de leur incompétence.
avaient mis à terre de nombreuses ban- logique et abandonnèrent Lehman Bro- La démocratie sera-t-elle plus efficace que
ques. En 2008 les « bank run » institu- thers, mais avec les conséquences que l’on les actionnaires ?
tionnels couchèrent de nombreuses ins- connaît. Aujourd’hui, faut-il rejouer Bear
titutions financières. Assistera-t-on en Stearns dans le cas grec au risque d’être de Michel Juvet est directeur
2010 à un « state run » qui verrait les toute façon confronté plus tard avec un de la recherche chez Bordier et Cie,
créanciers des Etats endettés se précipi- cas étatique plus grand et plus grave ? banque privée genevoise.