La crise financiere 2007 2008(subprime mortgage)Alaeddine Mannai
La crise bancaire et financière de l'automne 2008 est la seconde phase de la crise financière mondiale de 2007-2008, après la crise des subprimes de l'été 20071 et le temps fort de la crise économique mondiale de 2007-2009. Cette seconde phase2, marquée par un accroissement de la crise de liquidité et de la crise de confiance et un renchérissement supplémentaire du crédit par une augmentation du taux interbancaire
La crise financiere 2007 2008(subprime mortgage)Alaeddine Mannai
La crise bancaire et financière de l'automne 2008 est la seconde phase de la crise financière mondiale de 2007-2008, après la crise des subprimes de l'été 20071 et le temps fort de la crise économique mondiale de 2007-2009. Cette seconde phase2, marquée par un accroissement de la crise de liquidité et de la crise de confiance et un renchérissement supplémentaire du crédit par une augmentation du taux interbancaire
La grèce : un peu, passionnément, à la folie, pas du tout ?Laurent Samuel
Cette quinzaine, FairHedge vous apporte, clé en main, les informations financières vous permettant un avis éclairé et différent de celui du café de commerce sur le cas Grec.
Et avec un rendement de 20% par an, la dette grecque permet de construire une stratégie de valeur relative attractive.
Cette présentation montre comment les crises se propagent-elles et quelles sont les actions correctives des États. Elle traite aussi l'impact de ces crises sur l'économie marocaine.
La grèce : un peu, passionnément, à la folie, pas du tout ?Laurent Samuel
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Et avec un rendement de 20% par an, la dette grecque permet de construire une stratégie de valeur relative attractive.
Cette présentation montre comment les crises se propagent-elles et quelles sont les actions correctives des États. Elle traite aussi l'impact de ces crises sur l'économie marocaine.
De la crise financière à la crise économique
L’impact des perturbations financières
de 2007 et 2008 sur la croissance
de sept pays industrialisés
Jean-Charles Bricongne, Jean-Marc Fournier,
Vincent Lapègue et Olivier Monso
(c) ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 438–440, 2010
Greece, Europe and the future after the eurozone bailoutMarkets Beyond
Europe was in panic mode Friday with the euro falling, the interbank market freezing European banks having all this junk Greek debt on their books. However the roots of the problem remains and the euro is not saved: EUR 750 billion is +/- 10% of the total eurozone sovereign debt.
- The US budget negotiations are making progress but significant differences remain, though a deal does not seem impossible. The Fed will continue bond purchases as long as unemployment is above 6.5%.
- European industrial production fell while new car registrations dropped 10.3%. Recovery will be difficult as manufacturing PMIs stabilized and services PMIs rose slightly.
- In Switzerland, Zurich Assurances estimated Hurricane Sandy losses at $758 million, within expectations. UBS could pay $1.6 billion to settle Libor rigging charges. Holcim will write down assets by $410 million due to European restructuring.
Marché suisse
A suivre cette semaine: commerce extérieur octobre (AFD), expor- tations horlogères octobre (FH), fortune des ménages privés 2011 (BNS). Pour les sociétés, résultats T3 de Airesis et SHL et résultats S1 de Carlo Gavazzi.
ZURICH (PLUS) a publié la semaine dernière des résultats T3 infé- rieurs aux attentes, mais robustes malgré tout. La solvabilité progresse et permet d’envisager un dividende stable pour 2012, confortable. ROCHE (PLUS) a publié des résultats intermédiaires encourageants pour Avastin dans le glioblastome (cancer du cerveau). Les données complètes sont attendues en 2013. Novartis (NR) : les experts de l’EMA (Agence européenne du médicament) recommandent l’appro- bation de Bexsero (vaccin contre les infections à méningocoques B) en Europe. Le lancement de Bexsero est important pour la pérennité et la rentabilité de la division vaccin de Novartis.
1) The US economy added more jobs than expected in October and manufacturing activity increased, while the eurozone continues to struggle with weak manufacturing.
2) Markets showed little reaction to the positive US economic data and ended the month flat as investors await the outcome of the US presidential election.
3) The report provides recommendations on several stocks to watch that are reporting earnings or announcements, including Gemalto, Intercontinental Hotels, L'Oreal, and Sodexo.
1. Le point de vue de
Michel Juvet
Analyste financier et membre du comité de direction de Bordier & Cie
La Grèce, Bear Stearns ou Lehman ?
Lundi 15 février 2010
L a crise qui frappe aujourd'hui les dettes pu-
bliques ressemble beaucoup à la crise ban-
caire de l'été 2007.
protéger leurs créances lorsque les situations
dérapent ? Les marchés dans les deux cas n'au-
ront fait que leur métier: réagir plutôt que de
mourir idiot et pauvre !
Déni de réalité
Des effets de contagion mortels
Au début de la crise, la réaction des hommes
politiques ou des managers est identique: mini- En 1929, les « bank run » populaires avaient mis à
miser les problèmes, voire les cacher. La publica- terre de nombreuses banques. En 2008 les « bank
tion des statistiques grecques ressemble ainsi à run » institutionnels couchèrent de nombreuses
s'y méprendre aux publications de résultats institutions financières. Assistera-t-on en 2010 à
d'UBS ou de Citigroup en 2007: confuses, obs- un « state run » qui verrait les créanciers des Etats
cures, sous-estimant totalement les problèmes. endettés se précipiter pour être remboursés ?
De même les déclarations pendant l'été 2007 Certes la Grèce compte peu en comparaison des
d'Henri Paulson, secrétaire au Trésor américain, poids lourds français ou allemand (son PIB ne
assimilant le début de la crise et les dérapages représente que 2% du PIB de la zone euro, et ses
des marchés à une « simple réappréciation des ris- dettes bancaires moins de 3% des dettes bancai-
ques » limitée au petit secteur des « subprimes », res de la zone euro), mais son éventuelle déstabi-
sont à mettre en perspective avec les commen- lisation entraînerait forcément une chaîne de
taires rassurants sur la petitesse de la Grèce. réaction punitive pour le système financier et
bancaire européen (les banques européennes
Des spéculateurs coupables détiennent plus de 80% des 215 milliards de
dettes bancaires dues par la Grèce).
L'origine des problèmes se situe dans la gestion
calamiteuse des affaires, qu'elles soient publiques Sans solution crédible pour maîtriser rapidement
ou privées. Pourtant, de nombreux commenta- les inquiétudes des créanciers, ces derniers se
teurs affirment que la crise de la dette publique retirent toujours avec angoisse des situations
est le produit de spéculateurs qui parient sur la comparables. Ce phare diabolique, qui désignait
faillite prochaine d'un Etat, comme dans la crise hier les banques fautives les unes après les au-
bancaire les faillites auraient été dues à la spécu- tres, éclaire aujourd'hui d'une lumière létale le
lation des « hedge funds ». Mais n'est-il pas normal Portugal, l'Espagne et l'Italie.
que les créanciers s'inquiètent et décident de
Michel Juvet – Bordier & Cie – Article du 15.02.2010 paru dans Les Echos 1/2
2. Exagération ciers, ici comme avant, ils doivent assumer leurs
prises de risque. Sans réponse précise à ces deux
Le refus des réalités, le manque de transparence enjeux, l'Espagne ou l'Italie, poids importants
et les discours peu coordonnés des autorités dans la zone euro, risqueraient de devenir les
entraînent les marchés dans les exagérations. La Lehman Brothers de l'Europe ? La question du
quasi-anorexie actuelle des investisseurs pour les « too big to fail » qui torture l'esprit des architectes
dettes publiques s'oppose à celle qui prévalait il y de la future réglementation bancaire devra être
a dix-huit mois sur les dettes bancaires ! reprise au sujet de la taille des dettes étatiques.
Le sauvetage nécessaire Cette nouvelle crise sera longue, car il est plus
difficile d'imposer à une population des sacrifi-
Au printemps 2008, le sauvetage de Bear Stearns ces nécessaires que de restructurer une banque.
semblait évident. Une faillite impromptue aurait Les responsables politiques sont donc aujour-
été trop dangereuse pour le système bancaire. De d'hui en première ligne, et il faut craindre qu'ils
la même manière, aujourd'hui, personne ne peut ne finissent par être tentés de recourir aux expé-
envisager de laisser se débrouiller le vilain canard dients faciles, tels que le financement des déficits
grec. Trop dangereux, paraît-il, pour la stabilité budgétaires par la planche à billet. La BCE sera
des institutions de la zone euro… A la fin 2008, au centre de tous les débats quoi qu'il arrive.
les autorités inversèrent leur logique et abandon-
nèrent Lehman Brothers, mais avec les consé- La gestion de la crise de la dette publique doit
quences que l'on connaît. Aujourd'hui, faut-il vite s'inspirer des expériences bancaires. Si les
rejouer Bear Stearns dans le cas grec au risque banques avaient été transparentes et crédibles
d'être de toute façon confronté plus tard avec un dans leurs plans d'assainissement, les Etats n'au-
cas étatique plus grand et plus grave ? raient certainement pas dû jouer les pompiers
pour garantir leurs dettes. Les autres Etats euro-
« Too big to fail » péens concernés doivent donc agir « hic et nunc »
et communiquer leurs intentions avant que les
L'expérience réalisée avec Bear Stearns indique créanciers ne les rattrapent.
que, lorsque la crise est profonde et répartie dans
différents endroits du système, il ne suffit pas de Enfin, si les banquiers qui ont entraîné leurs
replâtrer les premières fissures. Les sparadraps entreprises dans des pertes abyssales ne méri-
de l'Union européenne ou de la Banque centrale taient que l'exil sans parachute doré, les respon-
sur la dette grecque calmeront les esprits à court sables politiques qui perpétuent l'endettement
terme, mais ne permettront pas de résoudre les devraient également payer le prix de leur incom-
crises suivantes. Pour les Etats, le sauvetage pétence. La démocratie sera-t-elle plus efficace
d'une mauvaise politique ne doit pas être com- que les actionnaires ?
pris comme une récompense. Et pour les créan-
Michel Juvet – Bordier & Cie – Article du 15.02.2010 paru dans Les Echos 2/2