Cours soins infirmiers en chirurgie (Première partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte les soins infirmiers généraux ou bien standards en chirurgie (Soins préopératoires , soins peropératoires , et soins postopératoires)
EXAMEN CLINIQUE en odonto-stomatologie.pptxzyggncwfvn
Ce cours nous enseigne les étapes de l’examen clinique en odontologie. C’est la première phase de la prise en charge du malade en odontologie. Cet examen comprend une interrogation suivi de l’examen proprement dit ainsi que des examens complémentaires (Radiologique et biologique). Il est indispensable car il permet d’avoir des renseignements personnels du patient, savoir son motif de consultation. Suite à cela il va nous guider vers un diagnostic précis ou diagnostic de certitude afin de la planifier un plan de traitement adéquat et donner un pronostic au malade.
Cours soins infirmiers en chirurgie (Première partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte les soins infirmiers généraux ou bien standards en chirurgie (Soins préopératoires , soins peropératoires , et soins postopératoires)
EXAMEN CLINIQUE en odonto-stomatologie.pptxzyggncwfvn
Ce cours nous enseigne les étapes de l’examen clinique en odontologie. C’est la première phase de la prise en charge du malade en odontologie. Cet examen comprend une interrogation suivi de l’examen proprement dit ainsi que des examens complémentaires (Radiologique et biologique). Il est indispensable car il permet d’avoir des renseignements personnels du patient, savoir son motif de consultation. Suite à cela il va nous guider vers un diagnostic précis ou diagnostic de certitude afin de la planifier un plan de traitement adéquat et donner un pronostic au malade.
Conduite a tenir devant une cellulite péri maxillairemohammed sadek
Les cellulites cervico-faciales font suite généralement à une infection dentaire ou oropharyngée. Les plus graves concernent souvent des adultes jeunes en bonne santé et peuvent se compliquer d’une obstruction des voies aériennes, ou d’une médiastinite et ce par propagation de l’infection, par contiguïté, vers le cou et le médiastin.
Ce sont des infections majoritairement polymicrobiennes développées dans le tissu cellulo-adipeux de la face.
Elles sont d’une réelle urgence malgré leur apparence banale au départ. En effet, les cellulites peuvent mettre en jeu rapidement le pronostic vital du patient et leur prise en charge nécessite le plus souvent un traitement médical et chirurgical avec une hospitalisation dans un service spécialisé.
Cours soins infirmiers en chirurgie (3éme partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte la prise en charge infirmière devant quelques pathologies chirurgicales
Cours CUMG ULB sur l'antalgie interventionnelle donné à PIPAIX en mars 2015 Dr M Triffaux neurochirurgien Dr V Brouillard anesthésie au CHwapi Tournai
Evaluation de la douleur / Infiltrations / Radiofréquence / Pompe à morphine / Neurostimulation / Vertébroplastie / Névralgie du trijumeau
Conduite a tenir devant une cellulite péri maxillairemohammed sadek
Les cellulites cervico-faciales font suite généralement à une infection dentaire ou oropharyngée. Les plus graves concernent souvent des adultes jeunes en bonne santé et peuvent se compliquer d’une obstruction des voies aériennes, ou d’une médiastinite et ce par propagation de l’infection, par contiguïté, vers le cou et le médiastin.
Ce sont des infections majoritairement polymicrobiennes développées dans le tissu cellulo-adipeux de la face.
Elles sont d’une réelle urgence malgré leur apparence banale au départ. En effet, les cellulites peuvent mettre en jeu rapidement le pronostic vital du patient et leur prise en charge nécessite le plus souvent un traitement médical et chirurgical avec une hospitalisation dans un service spécialisé.
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Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte la prise en charge infirmière devant quelques pathologies chirurgicales
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Réunion des Infirmières - JCHB 2020
Protocole sonaTHe : intégration de la musicothérapie sur le parcours de soin du patient greffé hépatique - Intégration en hospitalisation en pré et post transplantation - Thomas BREARD, Daniel PIETRASZ
Jeudi 30 janvier 2020
Réunion des Infirmières - JCHB 2020
PEC d’un patient transplanté pancréas et rein - Prise en charge et surveillance post-opératoire d'un patient transplanté du pancréas - Yohan VALET, Yohann LASSERRE
Jeudi 30 janvier 2020
5. Pourquoi?
Code de la santé publique
Article L1110-5
Toute personne a, compte tenu de son état de
santé et de l'urgence des interventions que celui-
ci requiert, le droit de recevoir les soins les plus
appropriés et de bénéficier des thérapeutiques
dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent
la meilleure sécurité sanitaire au regard des
connaissances médicales avérées.
...
Toute personne a le droit de recevoir des soins
visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en
toute circonstance prévenue, évaluée, prise en
compte et traitée.
...
?
6. Ai-je le droit?
Code de la santé publique
Article R4311-9
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à accomplir
sur prescription médicale écrite, qualitative et
quantitative, datée et signée, les actes et soins
suivants, à condition qu'un médecin puisse
intervenir à tout moment :
...
2e Injections de médicaments à des fins
analgésiques dans des cathéters périduraux et
intrathécaux ou placés à proximité d'un tronc ou
d'un plexus nerveux, mis en place par un médecin
et après que celui-ci a effectué la première
injection.
...
?
7. Ai-je le droit?
Arrêté du 26 avril 2012
modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié
fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4
du code de la santé publique
Les dispositions prévues à l'article L. 5126-4 du
code de la santé publique sont applicables aux
spécialités pharmaceutiques à base de ropivacaïne
présentées sous forme de solution injectable pour
perfusion en poche à la concentration de 2 mg/ml
en application d'un protocole ayant pour but
d'accompagner et d'encadrer la dispensation et
l'administration de ces spécialités
pharmaceutiques dans le cadre de l'analgésie
postopératoire par cathéter périnerveux en
ambulatoire ....
?
8. N’est-ce pas dangereux?
Recommandations de la SFAR
Utilisée en chirurgie ambulatoire pour l’analgésie
postopératoire depuis 1998
Respect des posologies
Respect des contre-indications
Surveillance clinique quotidienne
Protocoles et formation
Réseaux de soins (SOS-Douleur à domicile, HAD...)
?
9. Bien, me voilà rassurée!
voici le menu :
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion
des incidents
10. - Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion
des incidents
11. Définition :
technique d’analgésie consistant à
administrer en continu des
anesthésiques locaux à l’aide d’un
cathéter placé au contact des
structures nerveuses ou dans
l’espace rachidien péridural
12. Le choix de la technique
dépend de la localisation
de la douleur
pour l’analgésie des membres
-> Cathéter périnerveux
- interscalénique ou axillaire
- fémoral ou sciatique
pour l’analgésie du tronc
-> Cathéter péridural
- en position lombaire
- en position thoracique
21. Incision cutanéePonction nerveuse
échoguidée
Introduction du
cathéter à travers
l’aiguille de ponction
Retrait de l’aiguille
de ponction
Nouvelle ponction à
distance en direction
du point de ponction
initial
Introduction
rétrograde du
catheter dans
l’aiguille de ponction
Retrait de l’aiguilleRetrait de l’excédent
de cathéter
Fermeture du point
de ponction par
stéristrip
Structures nerveuses
25. - Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion
des incidents
26. Artériopathie des membres inférieurs
avant, après ou en dehors
d’un acte chirurgical de revascularisation
Analgésie postopératoire
au décours d’un acte chirurgical
Analgésie
au long cours ou
à visée palliative
douleurs
neuropathiques
(SDRC, cancers)
27. Intérêt dans le cadre
de l’analgésie post-opératoire
• En chirurgie orthopédique (épaule, genou, pied)
• Lors de la chirurgie thoracique
• Lors de la chirurgie abdominale lourde
• Analgésie multimodale ( analgésie, toxicité)
• Epargne morphinique ( hyperalgésie morphinique)
• Kinésithérapie respiratoire et mobilisatrice
• Prévention douleurs chroniques post-chirurgicales
28. Intérêt dans le cadre du traitement
des douleurs neuropathiques
• Syndrome douloureux régional complexe :
interrompre le cercle vicieux auto-entretenu de la
douleur et permettre une reprogrammation du
circuit de la douleur
• Soins palliatifs :
• Amélioration de la qualité de vie
• Diminution des traitements morphiniques et de
leurs effets secondaires néfastes (constipation,
rétention urinaire, dépression respiratoire ...)
29. Intérêt dans le cadre
de la maladie artéritique
• Analgésie
• douleurs artéritiques
• lors des pansements
• Revascularisation
• amélioration de la cicatrisation du fait de la
vasodilatation induite par les anesthésiques locaux
• par l’exercice physique du fait de l’analgésie
• Diminution de la durée d’hospitalisation
• Amélioration de la qualité de vie
30. - Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion
des incidents
31. Complications spécifiques
liées au type de bloc analgésique
Toxicité générale systémique
due à un surdosage
en anesthésiques locaux
Toxicité locale
des anesthésisques locaux
(Neuropathie)
32. Toxicité générale systémique
due à un surdosage
en anesthésiques locaux
= injection intravasculaire
accidentelle
Toxicité immédiate
dans les minutes qui suivent
l’injection initiale ou le bolus
33. Impose une surveillance clinique rapprochée
pendant 60mn après tout bolus important
= résorption trop importante
d’anesthésique local
vraie ou relative
Toxicité générale systémique
due à un surdosage
en anesthésiques locaux
Toxicité retardée
survenant 20 à 50 minutes
après l’injection initiale ou le bolus
34. Facteurs favorisants la toxicité
• Par augmentation de la fraction active plasmatique
• Hypoxie, hypercapnie, acidose
• Hypothermie
• Hypoprotidémie, insuffisance hépatique
• Par diminution du catabolisme
• Insuffisances hépatique et rénale
• Par potentialisation des effets anesthésiques
• Hyponatrémie, hyperkaliémie
• Interactions médicamenteuses
36. Toxicité neurologique
précoce
• Prodromes neurologiques
• Crise d’épilepsie généralisée
de type grand mal
• Crises partielles
• Etat de mal épileptique
• Coma avec dépression cardio-
respiratoire
• Décès par arrêt ventilatoire
37. Prodromes neurologiques
= signes prémonitoires
• Dysesthésies péribuccales et linguales
• Goût métallique dans la bouche
• Somnolence, étourdissement, vertiges
• Désorientation, logorrhée
• Acouphènes, bourdonnements d’oreille
• Confusion, bâillements, difficultés
d’élocution
• Troubles visuels, nystagmus
• Tremblements
• Secousses musculaires faciales ou des
extrémités
38. Importance des prodromes +++
= signes prémonitoires
annonciateurs de complications
plus grâves
- arrêt immédiat de toute
administration d’anesthésique local
- oxygénation
- hyperventilation
- réchauffement du patient
- correction des désordres hydro-
électrolytiques
- ± midazolam IVD 2 à 5mg
39. Toxicité cardiaque
plus tardive
- moindre avec la ropivacaïne
- sauf avec la bupivacaïne concomitante des
signes neurologiques
• hypotension (par chute du
débit cardiaque)
• bradycardie
• troubles du rythme et de la
conduction
• collapsus cardio-vasculaire
• arrêt cardiaque
40. Risque toxique systémique
virtuellement nul
en cas d’administration continue
si débit <0,35mg/kg/h
même en cas de passage
intravasculaire
Ex : pour un homme de 60kg
Ropivacaïne 2mg/ml
débit <10 ml/heure
41. Antidote
Intra-lipides 20%
1,5 à 3 mg/kg en bolus
puis perfusion de 0,25 à
0,5 mg/kg/mn en cas de
convulsions ou de troubles
cardiaques
42. Toxicité locale
des anesthésisques locaux
(Neuropathie)
Favorisée par
- concentrations importantes en AL
(supérieures à 2mg/ml)
- neuropathie pré-existante
- diabète
- éthylisme etc
43. Complications spécifiques
liées au bloc péridural
Surveillance
Pression artérielle et Fréquence cardiaque
•Toutes les 2 à 4h
•Toutes les 15 mn pendant 1h après chaque bolus
Liées au bloc sympathique
• Hypotension
• Bradycardie
Liée au bloc parasympathique sacré
• Rétention urinaire
44. Complications spécifiques
liées au bloc inter-scalénique
• Paralysie diaphragmatique
• Hypoxie voire détresse respiratoire
• Paralysie récurentielle
•Troubles de la déglutition
• Syndrome de Claude Bernard-Horner
(myosis, ptosis, énophtalmie)
Surveillance
• SaO2 et Oxygénation si Sa02<=95%
• Attention lors de la reprise de l’alimentation :
eau puis solides
45. - Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion
des incidents
49. Filtre anti-bactérien et dispositif de fixation
Lockit PLUS
Dispositif autocollant
de fixation du cathéter
à changer 1 fois par
semaine
Filtre anti-bactérien
à changer 2 fois par semaine
lors de la réfection
du pansement
56. Tunnellisation du cathéter
point
de fixation
du cathéter
point de
fermeture
du point de
ponction
points de
fermeture
du point de
ponction
actuellement
fixation par
stéristrips ou
LockIt Plus
60. Nécéssité de bolus :
- Pompe PCA (bolus par le patient)
- Pousse-seringue électrique avec bolus
manuels effectués par l’infirmière
Pas de nécéssité de bolus :
- Pousse-seringue électrique
- Diffuseur élastomérique
Le mode d’administration
des AL dépend de la
nécéssité ou non de faire
des bolus
63. Posologies maximales :
(recommandations SFAR)
20 mg/h
blisters de 10 et 20 ml
poches de 100 et 200 ml
Ropivacaïne (Naropeine®)
à 1 ou 2mg/ml
AMM en ambulatoire à domicile
64. Posologie maximale à domicile :
80 mg/4 heures
y compris les bolus
Bolus : 2 à 10 ml
Période réfractaire entre
2 bolus : 30 à 45mn
Débit continu :
2 à 10 ml/mn
65. • En cas d’analgésie insuffisante dans le
territoire du bloc
• Pour ré-imprégner le nerf
Des bolus pour quoi faire ?
Structures nerveuses
66. • Avant toute injection de bolus,
vérifier l’absence de reflux sanguin
dans le cathéter ou dans le filtre
• Effectuer toujours une injection
lente et fractionnée
• Interrompre immédiatement
l’injection en cas de survenue de
prodromes (toxicité neurologique)
traduisant une injection intravasculaire
Les bolus :
comment faire ?
67. • Pas de durée maximale conseillée
• possible jusqu’à 6 mois à plus d’un an
• Tant que le patient reste douloureux
(fenêtres thérapeutiques)
• Tant que le cathéter est fonctionnel
• Tant que le cathéter n’est pas infecté
Garder le cathéter
pendant combien de temps?
68. - Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion
des incidents
69. La surveillance clinique
Quand?
•Rythme calqué sur la surveillance
de l’analgésie
•Toutes les 15mn pendant 1 heure
après tout bolus
• 1 heure après tout changement de
débit
• 1 fois par équipe en hospitalisation
• 1 fois par jour, à domicile
70. La surveillance clinique
Surveillance non spécifique
• Qualité de l’analgésie évaluée dans le
territoire sensitif du bloc (EVA, EN,
Algo Plus)
• Intensité du bloc sensitif (score)
• Intensité du bloc moteur (score)
• Recherche des signes de surdosage
• Compressions vasculo-nerveuses,
escarres aux points d’appui
71. Score sensitif
de C0 à C3
C0 : Aucune altération de la sensibilité
cutanée au toucher léger
C1 : Hypoesthésie
C2 : Dysesthésies
C3 : Anesthésie ou dysesthésies intenses
Bloc analgésique = score C0
72. Score moteur
de M0 à M3
M0 : Aucune diminution de la force musculaire
M1 : Diminution légère de la force musculaire
mais mouvements possibles
M2 : Diminution nette de la force musculaire
et mouvements presques impossibles
M3 : Mouvements impossibles
Bloc analgésique = score M0
77. La gestion des incidents
- Le reflux sanguin
- Les fuites
- L’occlusion
- La déconnexion
- L’inefficacité
- La surinfection
78. Le reflux sanguin au niveau
du filtre antibactérien
• Avant toute injection, faire un test
d’aspiration pour vérifier l’absence de reflux
•Arrêter toute administration d’AL (bolus et
débit continu)
• Appeler le médecin pour vérifier la réalité de
l’effraction vasculaire (test adrénaliné)
• Traduit une effraction
vasculaire lors de la pose ou
survenant secondairement
(érosion des vx par contact)
• Plus fréquent en péridural
79. Les fuites
Au niveau du connecteur ou du filtre
• vérifier le connecteur
• changer le filtre anti-bactérien
• reconnecter le cathéter
Au niveau du point de ponction
• si analgésie efficace
-> pansement occlusif
• si analgésie inefficace
-> avis médical
-> augmenter le débit
-> ablation du cathéter?
81. L’occlusion
• vérifier l’occlusion en rincant le cathéter au
sérum physiologique (seringue de 2 ou 5 ml)
• purger le filtre avant la pose (++ si difffuseur)
• changer le filtre anti-bactérien toutes les 48h
• déconnecter et reconnecter le cathéter
• ne pas “traire” le cathéter
• obturation du filtre anti-bactérien
• pincement du cathéter au niveau du connecteur
à clip
82. L’occlusion : un passé révolu
Utilisation de cathéters armés
• coudure du cathéter
• écrasement du cathéter
• noeud sur le cathéter
• un mythe ? : obturation par caillot sanguin
83. Alarme en occlusion ?
souvent une affaire de pression
• Réglage pression d’injection des PSE
• Remplacer diffuseur par Pompe PCA
• Utiliser une pompe PCA plutôt qu’un pousse
seringue électrique
• Limiter la longueur des tubulures
• Changer le filtre anti-bactérien
PRESSION = FORCE/SURFACE
• Résistance à l’injection : fonction de la
longueur et du diamètre du cathéter
• Puissance d’injection : fonction du diamétre de
la seringue (20cc/50cc)
• Résistance augmentée par obturation du filtre
84. L’arrachement du cathéter
• vérifier l’intégrité du cathéter (repère
noir ou bleu à l’extrémité du cathéter)
• ablation éventuelle des points de fixation
• effectuer immédiatement un relais
antalgique
• envisager la repose
86. La déconnexion : pourquoi?
• arrachement accidentel du connecteur
• glissement progressif du cathéter par
hyperpression dans le diffuseur rempli au
delà de sa capacité maximale (connecteur à
clip)
• dévissage du connecteur par inadvertance
lors du changement du filtre anti-bactérien
(connecteur à vis)
87. La déconnexion
• si analgésie de courte durée : ablation du
cathéter en cas de risque septique
• si analgésie au long cours : protocole de
reconnexion aprés avis médical
• mettre en balance le bénéfice
antalgique/risque septique
88. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
2 cas de figure :
• Déconnexion en amont du filtre anti-
bactérien : entre le filtre et le système
d’administration
• Déconnexion en avant du filtre anti-
bactérien : entre le filtre et le cathéter
89. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
• Changer tout le circuit
• du systéme d’administration jusqu’au
filtre anti-bactérien compris
• Faire une cible et prévenir le médecin
Déconnexion en amont du filtre
90. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
• Evaluer le rapport bénéfices/risques du
maintien du cathéter et du risque de
surinfection
• risque septique plus important en cas de
cathéter péridural (risque d’épidurite
et/ou de méningite)
Déconnexion en aval du filtre
91. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
• On ne dispose pas d’un connecteur de
rechange :
Récupérer le connecteur et le faire
tremper pendant 10 mn dans une
solution de Bétadine dermique non
alcoolique. Le rincer abondamment et
stérilement avec du sérum physiologique
• Sinon changer le connecteur
Déconnexion en aval du filtre
92. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
• désinfecter le cathéter avec de la
Bétadine alcoolique
• puis faire tremper l’extrémité du
cathéter pendant 10 mn dans une solution
de Bétadine dermique non alcoolique
• couper stérilement avec une lame de
bistouri l’extrémité du cathéter au delà de
la partie imprégnée de Bétadine (sauf si
cathéter armé)
Déconnexion en aval du filtre
93. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
• reconnecter le cathéter
• changer le filtre anti-bactérien
• réadapter le système d’administration
avec un prolongateur stérile
• refaire le pansement en prenant soin de
maintenir l’ensemble connecteur/filtre
sous des compresses stériles pour éviter la
contamination du cathéter en cas de
désinsertion accidentelle
Déconnexion en aval du filtre
94. Protocole de reconnexion
du cathéter périnerveux
• Faire une cible et avertir le médecin
• Effectuer une surveillance accrue des
signes locaux et généraux de surinfection
pendant les quelques jours qui suivent la
réadaptation du cathéter
Déconnexion en aval du filtre
96. La douleur est-elle ressentie
dans le territoire sensitif du
bloc?
territoire fémoral territoire sciatique
97. L’inefficacité
• phénomène de tachyphylaxie
= épuisement progressif de l’effet de
l’anesthésique local
-> augmenter le débit et/ou la
concentration
• diminution progressive du volume de
diffusion
-> effectuer un bolus pour
réimprégner le nerf
98. L’inefficacité
Déplacement du cathéter
• noter les repères inscrits sur le
cathéter :
• graduations tous les cm
• graduations 5, 10, 15, 20 et 25cm
• ablation du cathéter
• relais antalgique
• envisager la repose
99. La surinfection
• surveillance de signes inflammatoires ou
infectieux locaux
• rougeur au point de ponction
• écoulement puriforme
• la douleur peut être absente (présence
de l’AL)
• ± ablation du cathéter et mise en culture
• ± antibiothérapie sur prescription
100. Ablation du cathéter
péridural et anti-coagulants
En cas de traitement anticoagulant par
héparine de bas pois moléculaire (HBPM) à
une injection par jour,
• ablation du cathéter péridural 20 heures
après l’injection précédente d’HBPM
• 4 heures avant l’injection suivante
d’HBPM
• 12 heures avant l’injection suivante
d’HBPM s’il existe un écoulement sanguin au
point de ponction lors du retrait du
cathéter
101. Ablation du cathéter
péridural et anti-coagulants
Dans les autres cas :
• 2 injections journalières d’HBPM
• traitement héparinique IV
• traitement par anti-vitamine K
• traitement par anti-agrégants
• traitement par NACO
l’heure d’ablation du cathéter doit être
précisée par le médecin
102. En conclusion
• Technique analgésique à démystifier à
l’hôpital et à domicile
• Interêt +++ dans la maladie artéritique
• Nécessité d’une formation
• Utilisation de protocoles
• Repose sur un réseau de soins