4. Définitions:
1- Un trauma est une lésion provoquée par l’action violente sur
l’organisme d’un agent extérieur de nature mécanique, électrique,
chimique ou psychique.
2- Un traumatisme correspond à l’ensemble des conséquences
physiques et psychologiques provoquées dans l’organisme à la
suite d’un trauma.
3- La traumatologie est une branche de la médecine qui se
consacre à l’étude des traumatismes physiques et aux traitements
médicaux et chirurgicaux des patients ayant subi de graves
blessures, généralement au cours d’un accident.
5.
6. Définition:
Une entorse est un étirement ou une déchirure des
ligaments, des bandes dures de tissu fibreux qui relient
les os entre eux dans les articulations. La localisation la
plus fréquente d’une entorse est sur la cheville.
9. Symptômes d'une entorse
Les signes et les symptômes d'une entorse varient
en fonction de la gravité de la blessure.
• Douleur
• Gonflement
• Ecchymoses (blessures)
• Capacité limitée à bouger l’articulation
• Au moment de l’accident, vous pouvez entendre
ou sentir un claquement dans l’articulation
10. Causes d'une entorse
L’entorse est provoquée par l’appui sur la partie
latérale du pied qui cause une violente rotation
externe et une supination de la cheville (inversion). Il
est rare de rencontrer une personne qui a subi un
étirement en éversion, c’est-à-dire que la cheville se
tourne vers l’intérieur.
Les éléments qui prédisposent à avoir une entorse
sont :
1. L’instabilité due à une précédente entorse.
2. Les impacts après un saut.
3. Un traumatisme par contact physique (football).
4. Terrain de jeu irrégulier.
11. Facteurs de risque d'une entorse
Les facteurs de risque qui entraînent
des entorses sont :
Un mauvais conditionnement
La fatigue
Un mauvais échauffement
12. TYPE D'ENTORSES DE LA CHEVILLE
L'entorse est la lésion des ligaments d'une
articulation, de la cheville dans ce cas, à cause
d'une sollicitation au-delà de ses limites
d'élasticité, dû à un mouvement forcé de
l'articulation, que l'on peut classer selon le degré
de distension ou rupture de ses fibres en :
13. • Entorses de degré I: la sollicitation des ligaments
ne parvient pas à les déchirer. Il se produit une
distension.
• Entorses de degré II: on atteint les limites
d'élasticité et les ligaments se déchire
partiellement.
• Entorses de degré III: le traumatisme, de violence
majeure, parvient à rompre complètement le
ligament. La rupture de divers ligaments peut
causer une luxation si on perd complètement la
congruence articulaire.
15. Entorse externe: la plus
fréquente, c'est la torsion de la
cheville en inversion et flexion
plantaire qui tend le ligament
latéral externe. Si la traction est
très forte, elle peut affecter
d'autres ligaments et rompre la
capsule antérieure et
syndesmose.
Entorse interne ou médiale. La
torsion en éversion, avec rupture du
ligament deltoïde, est plus difficile du à
sa grande consistance et au fait d'être un
mouvement protégé par le butoir de la
malléole péronière, qui, du fait d'être
plus longue que la tibiale, s'oppose au
déplacement latéral du linceul de la
cheville.
17. Luxations
On appelle luxation (luxure :
déboîter une perte totale de
contact des surfaces
articulaires d’une articulation.
La luxation est généralement
causée par un coup ou une
chute, mais elle peut être
aussi provoquée par un effort
physique inhabituel.
Une atteinte traumatique des
os ou des articulations peut se
traduire par:
18. Les symptômes
un Douleur vive
La difficulté ou l’impossibilité
de bouger
Un gonflement
Ces signes ne sont pas spécifiques
Et peuvent aussi indiquer une
Entorse ou une fracture, mais
Un examen clinique fait la différence.
19. Luxations
Les luxations les plus
fréquentes,
la cheville,
l'épaule,
Les coudes,
Les genou.
et également de la
mâchoire.
20. Luxation de la cheville
Luxation de la cheville
Il y a un décalage impressionnant entre la jambe
et le pied avec un important œdème.
Souvent l'extrémité inférieure du péroné et de la
jambe sont cassées.
21. Luxation de l'épaule
Après une chute sur l'épaule ou un appui sur le
bras, l'épaule se bloque avec :
Douleur de l'épaule.
Impotence fonctionnelle (ne bouge plus le
membre).
Déformation de l'épaule (un creux au milieu de
l'épaule).
Position anormale du bras (le plus souvent en
abduction = retour vers l'aisselle impossible).
23. Luxation du coude
Plus fréquente chez l'enfant.
Le coude pointe vers l'arrière et la flexion est
impossible.
24. Luxation de la mâchoire
Lors d'un bâillement ou une forte
mastication, la mâchoire se bloque et
on ne peut plus fermer la bouche.
Les incisives inférieures sont devant
les supérieures.
La récidive est
fréquente.
25. La luxation du genou
Epidémiologie L’âge de survenue intéresse le plus
souvent la 4ème dé- cade et, dans toutes les
séries, les patients ont une activité intense ou un
mode de vie actif.
Le sexe ratio est de 4 hommes pour 1 femme,
prédominance commune à toutes les séries.
27. Traitement
En attendant les secours:
Il faut conseiller à la victime de ne pas bouger, et
Interdire à toute personne de tenter de bouger
La victime sauf urgence vitale.
Prompt secours
Traitement médical
29. Malgré leur grande résistance due à la
calcification, les os peuvent se rompre et
ainsi causer des fractures. Au cours de
l’enfance, la plupart des fractures sont dues à
un traumatisme exceptionnel lors duquel l’os
a été tordu ou fracassé. Chez les personnes
âgées, les os s’amincissent et perdent leur
solidité, et les fractures sont de plus en plus
fréquentes. Il y a une multitude de fractures
possibles. Nous étudierons les plus
courantes.
30. Les fractures sont classées en deux grands
groupes : les fractures ouvertes et les
fractures fermées
La fracture ouverte est très douloureuse et plus
complexe parce qu’elle implique une plaie ouverte. Il y a
donc dès le départ un risque d’infection. De plus, l’os en
sortant de sa position initiale peut déchirer des muscles,
endommager des ligaments ou des tendons, des nerfs et
de la peau. Autant de blessures que l’organisme aura à
réparer.
Les fractures fermées sont subdivisées selon
leur type.
Par tassement
Engrenée (ou enfoncée)
En spirale
Pluri fragmentaire
En bois vert
31. fracture Par tassement
Les fractures par tassement se
produisent généralement à la colonne
vertébrale. Elles sont dues à une chute
violente sur les fesses la plupart du
temps.
La fracture engrenée (ou enfoncée) est
une fracture où l’une des extrémités de
l’os fracturé est poussée violemment à
l’intérieur de l’autre
La fracture engrenée
La fracture en spirale est une cassure
irrégulière qui se produit lorsqu’une
trop grande force tend à faire tourner
l’os sur lui-même. Cette fracture est
courante chez les sportifs.
La fracture en spirale
32. La fracture pluri fragmentaire
est une fracture où l’os est
brisé en de nombreux
fragments. Ce type de fracture
est plus courant chez les
personnes âgées dont les os
sont plus cassants.
La fracture pluri fragmentaire
La fracture en bois vert est une
fracture où l’os est fracturé de
façon incomplète, à la façon d’une
brindille de bois vert. Une
extrémité de l’os est fracturée,
tandis que l’autre n’est que fléchie.
La fracture en bois vert
33. LE DIAGNOSTIC
Le diagnostic peut être établi en grande partie par la description de
l'événement ayant mené à la fracture et par l'examen direct des
signes et symptômes qui l'accompagnent :
L'oedème (une accumulation anormale de liquide provenant du sang dans
les espaces intercellulaires d’un tissu.);
La sensibilité au toucher;
L'angulation;
L'incapacité de bouger ou d'utiliser le membre ou l'articulation;
La douleur aiguë au mouvement;
Les plaies ouvertes, etc.
34. • Il faut toutefois pour poser un diagnostic
formel procéder à une analyse aux rayons X,
qui permettra de connaître avec précision la
nature et l'étendue de la lésion, et de décider
de la méthode de réduction convenant le
mieux au patient.
35. LES PREMIERS SOINS
Les premiers soins à prodiguer à une personne susceptible
d'avoir une fracture consistent à
immobiliser et à soutenir le membre affecté au moyen d'une écharpe ou d'une
attelle improvisée.
Pour prévenir l'oedème, glissez des oreillers ou des coussins sous le membre affecté
jusqu'à la hauteur de la poitrine du patient. La glace peut contribuer à soulager la
douleur et à prévenir l'oedème.
L'acétaminophène est le seul analgésique recommandé.
Évitez les anti-inflammatoires (aspirine, ibuprofène, etc.), qui ont un effet inhibiteur
sur la coagulation sanguine et peuvent aggraver l'hémorragie interne.
36. Classification des lésions musculaires
Ils peuvent être provoqués soit par une cause
externe, un choc en général qui détermine une
contusion, soit par une cause interne : la contraction
d’un muscle faite dans de mauvaises conditions
entraine une blessure appelée selon le degré de
gravité :
Élongation.
Claquage.
Déchirure.
37. Les types d’accidents musculaires:
Sans lésions
anatomiques
Avec lésions
anatomiques
Crampe Courbature Interne Externe
Contusion
Elongation
Claquage
Déchirure
Rupture
Hématome
38. Deux types d’accidents musculaires:
I- Les accidents musculaires sans lésions anatomiques :
La crampe :
La crampe ne dure que quelques minutes. Elle résulte
d’une contraction musculaire involontaire et passagère;
cette contraction est intense, brutale et douloureuse. Elle
se produit pendant l’effort. Elle est causée par
l’accumulation de déchets au niveau du muscle
insuffisamment irrigué. Elle se ressent car elle étire le
muscle et fait céder la contraction.
Les crampes sont incontrôlables, elles se soignent avec :
des massages.
des étirements.
Parfois, les crampes sont si violentes, qu’elles peuvent
créer des déchirures musculaires. Elles se localisent le
plus souvent dans le mollet, la cuisse ou dans le pied.
39. La courbature :
Les courbatures durent de 5 à 7 jours. Ce sont des douleurs musculaires qui
n’apparaissent que 12 à 24 heures après l’ activité sportive.
Elles apparaissent généralement après une période d’arrêt des activités, lors
d’un effort inhabituel ; se limitent à la fibre musculaire, ne touchant pas
l'organisation structurale du muscle (tissu conjonctif de soutien)
Le traitement des courbatures fait appel à plusieurs techniques qui facilitent
le drainage du muscle et l’élimination des déchets métaboliques. Il est
conseillé d’avoir une faible activité sportive pendant cette période.
40. II-Les accidents musculaire avec lésions anatomiques:
Les accidents d’origine externe :
Contusion :
Coup direct porté sur le muscle qui occasionne non seulement un écrasement
musculaire, mais très souvent une déchirure musculaire.
La douleur vive, très localisée : l’impotence est immédiate. Une ecchymose
(bleu) apparait quelque temps après.
Le traitement s’apparente à celui de la déchirure.
L’élongation :
Elle correspond à une atteinte des myofibrilles musculaires, survenant au cours d'une
sollicitation brutale (contraction ou étirement), n’entraine pas l’arrêt de l’effort. Au repos, le
muscle reste légèrement contracté et la douleur ne réapparait que si l’on contracte le muscle.
Le muscle a été simplement choqué sans que rien ne soit lésé.
• On obtiendra la guérison :
Par le repos, chaleur (compresse), massage très doux avec pommade révulsive, travail très
léger après un temps de repos.
Les accidents d’origine interne :
41. Le claquage :
La douleur très vive, entraine cette fois l’arrêt immédiat de l’effort. La douleur
persiste au repos. Il y a eu rupture de quelques myofibrilles en un point très
précis
qui détermine une douleur vive. L’apparition d’une ecchymose, parfois
tardive et
souvent à distance, indique bien qu’il s’agit d’un claquage.
La déchirure musculaire :
« Degré plus marqué du claquage, car de nombreuses fibrilles sont rompus.
L’ecchymose est cette fois précoce, sous-cutanée. La déchirure évolue vers une
consistance molle qui, peu à peu, donne un noyau dur.
On ne prendra l’activité que lors que ce noyau dur aura complètement disparu.
La reprise sera très prudente. Si la déchirure est mal soignée, on assiste à une
calcification de l’hématome »
42. La rupture :
Cette lésion correspond à une fracture musculaire. Elle se produit
comme la déchirure mais de façon plus violente. Là, elle dure
entre 45 et 60 jours.
Ici l’immobilisation est recommandée et même obligée. Le
traitement consiste en une opération qui doit être faite au plus
tard 15 jours après l’accident; ensuite il y a une période
d’immobilisation de 3 semaines et la reprise des activités
s’effectuera 3 mois plus tard.
43. C’est un épanchement sanguin intramusculaire. Il
est souvent secondaire à un traumatisme
(déchirure, rupture, etc.).
Il n’apparait pas spontanément mais 24 à 48
heures après. On le traite avec de la glace ou des
bandages compressifs mais s’il y avait un
problème, une intervention chirurgicale peut être
nécessaire.
L’hématome :
44. CONCLUSION
les traumatismes ostéo-articulaires et musculaire
sont en nette progression, rançon de la modernité.
Une prise en charge rapide efficace contribue à
améliorer le pronostic et diminue les complications
tardives qui grèvent lourdement l’avenir de ces
malades avec des conséquences