M. Kitio Victor a soutenu une thèse de Doctorat/Phd en sciences économiques ce 14 juin 2016 à l'Université de Dschang. Le jury présidé par le Prof. Célestin Chameni Nembua lui a décerné la mention honrable.
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
CROISSANCE ECONOMIQUE ET PERFORMANCES DU MARCHE DU TRAVAIL: les leçons de l’expérience camerounaise sur la période 1960-2014
1. Université de dschang
**********
FacUlté des sciences
économiqUes et de gestion
**********
ecole doctorale
University oF dschang
**********
FacUlty oF economics
and management
**********
Post gradUate
school
Par Kitio victor
(Master of Sciences en Sciences Economiques)
Directeur
Pr. Ningaye Paul (Ph.D)
Superviseur
Pr. David Kamdem
2. thÈme de recherchethÈme de recherchethÈme de recherchethÈme de recherche
CROISSANCE ECONOMIQUE ET
PERFORMANCES DU MARCHE DU
TRAVAIL: les leçons de l’expérience
camerounaise sur la période 1960-2014
CROISSANCE ECONOMIQUE ET
PERFORMANCES DU MARCHE DU
TRAVAIL: les leçons de l’expérience
camerounaise sur la période 1960-2014
3. Plan de l’eXPosé
Contexte et problématique
Objectifs
Hypothèses
IntroductionIntroduction
MéthodologieMéthodologie
Résultats et discussionsRésultats et discussions
ConclusionsConclusions
RecommandationsRecommandations
I
II
III
IV
V
4. I-INTRODUCTION
I.1. Contexte de l’étude
I-INTRODUCTION
I.1. Contexte de l’étude
Taux élevé de pauvreté qui touchait 40,2% de la population en 2001 et surtout, qui ne semble
pas réagir aux mesures de politiques jusqu'ici adoptées puisqu'il s'est établi à 39,9% en 2007
(BIT, 2013).
Taux élevé de pauvreté qui touchait 40,2% de la population en 2001 et surtout, qui ne semble
pas réagir aux mesures de politiques jusqu'ici adoptées puisqu'il s'est établi à 39,9% en 2007
(BIT, 2013).
Le chômage au sens du BIT qui touche 11,5% de la population en
milieu urbain et 2,8% en milieu rural (BIT, 2011).
Le chômage au sens du BIT qui touche 11,5% de la population en
milieu urbain et 2,8% en milieu rural (BIT, 2011).
Les conditions de travail au Cameroun sont marquées par le sous-emploi, la
précarité des emplois et l’absence de protection sociale des travailleurs. A
cet égard, les résultats de la première et de la deuxième EESI réalisées par
l’INS montrent que le sous-emploi global se situait autour de 70,6% en 2010,
contre 75,8% en 2005.
Les conditions de travail au Cameroun sont marquées par le sous-emploi, la
précarité des emplois et l’absence de protection sociale des travailleurs. A
cet égard, les résultats de la première et de la deuxième EESI réalisées par
l’INS montrent que le sous-emploi global se situait autour de 70,6% en 2010,
contre 75,8% en 2005.
De faibles revenus de travail ou niveau bas des salaires. Selon l’INS (2010), près
de 35 % des travailleurs ont un salaire inférieur aux deux tiers du salaire horaire
médian en 2010. Cette proportion est en légère hausse par rapport à son niveau de
2005. Le taux de bas salaires présente les mêmes tendances que le taux de
travailleurs pauvres.
De faibles revenus de travail ou niveau bas des salaires. Selon l’INS (2010), près
de 35 % des travailleurs ont un salaire inférieur aux deux tiers du salaire horaire
médian en 2010. Cette proportion est en légère hausse par rapport à son niveau de
2005. Le taux de bas salaires présente les mêmes tendances que le taux de
travailleurs pauvres.
5. I-INTRODUCTION
I.1. Contexte de l’étude (suite)
I-INTRODUCTION
I.1. Contexte de l’étude (suite)
Ces faibles performances socioéconomiques et ces mauvaises conditions de travail se
traduisent par un bas niveau de IDH dont la valeur est de 0,4460 et classe le
Cameroun 150ième
sur 187 pays dans le monde selon PNUD, 2011.
Ces faibles performances socioéconomiques et ces mauvaises conditions de travail se
traduisent par un bas niveau de IDH dont la valeur est de 0,4460 et classe le
Cameroun 150ième
sur 187 pays dans le monde selon PNUD, 2011.
Gouvernement
Accorde suivant les postulats de Keynes (1936), une
grande importance à la création d’emplois via
l’accélération de la croissance économique pour inverser
la tendance car c'est de l’emploi que les pauvres tirent
l'essentiel des ressources nécessaires à l'amélioration de
leurs conditions de vie.
Accorde suivant les postulats de Keynes (1936), une
grande importance à la création d’emplois via
l’accélération de la croissance économique pour inverser
la tendance car c'est de l’emploi que les pauvres tirent
l'essentiel des ressources nécessaires à l'amélioration de
leurs conditions de vie.
C’est ainsi que dans le DSCE, il entend ramener le taux de
pauvreté monétaire de 39,9% en 2007 à 28,7% en 2020 et à 10%
en 2035. Pour réaliser cet objectif, il ambitionne de porter le taux
de croissance à environ 5,5% en moyenne annuelle au cours de la
période 2010-2020 afin de ramener le sous-emploi de 75,8% à
moins de 50% en 2020.
C’est ainsi que dans le DSCE, il entend ramener le taux de
pauvreté monétaire de 39,9% en 2007 à 28,7% en 2020 et à 10%
en 2035. Pour réaliser cet objectif, il ambitionne de porter le taux
de croissance à environ 5,5% en moyenne annuelle au cours de la
période 2010-2020 afin de ramener le sous-emploi de 75,8% à
moins de 50% en 2020.
Scientifique
Capacité de la croissance à induire la réduction de la pauvreté à
travers la seule création d’emplois au Cameroun si tant est que ce
fléaux est selon le BIT(2011) la conséquence directe de plusieurs
dysfonctionnements sur le marché du travail que nous convenons
d’appeler mauvaises performances de ce marché.
Capacité de la croissance à induire la réduction de la pauvreté à
travers la seule création d’emplois au Cameroun si tant est que ce
fléaux est selon le BIT(2011) la conséquence directe de plusieurs
dysfonctionnements sur le marché du travail que nous convenons
d’appeler mauvaises performances de ce marché.
????
6. I-INTRODUCTION
I.2. Problématique
I-INTRODUCTION
I.2. Problématique
Comment la croissance évolue-t-elle au Cameroun et quels
sont ses effets sur les performances du marché du
travail????
Comment la croissance évolue-t-elle au Cameroun et quels
sont ses effets sur les performances du marché du
travail????
Evolution du PIB??
Dynamique de:
Emploi
Protection sociale
Protection de l’emploi
Santé
Education
??
7. I-INTRODUCTION
I. 3. Objectifs de l’étude
I-INTRODUCTION
I. 3. Objectifs de l’étude
Objectifs
Global
Spécifiques
Effectuer une analyse rétrospective de la croissance
économique et déterminer ses effets sur les performances
ou le dynamisme du marché du travail au Cameroun sur la
période 1960-2014.
Effectuer une analyse rétrospective de la croissance
économique et déterminer ses effets sur les performances
ou le dynamisme du marché du travail au Cameroun sur la
période 1960-2014.
1.Décrire les phases d’évolution de la croissance
économique en replaçant les variations observées
dans leurs contextes historiques afin d’en expliquer
les facteurs sources ou freins.
1.Décrire les phases d’évolution de la croissance
économique en replaçant les variations observées
dans leurs contextes historiques afin d’en expliquer
les facteurs sources ou freins.
2. Déterminer les effets de la croissance
économique sur le volume de l’emploi au
Cameroun.
2. Déterminer les effets de la croissance
économique sur le volume de l’emploi au
Cameroun.
3. Déterminer les effets de la croissance
économique sur la protection de la main-d’œuvre au
Cameroun.
3. Déterminer les effets de la croissance
économique sur la protection de la main-d’œuvre au
Cameroun.
4. Déterminer les effets de la croissance
économique sur les capacités productives des
travailleurs au Cameroun.
4. Déterminer les effets de la croissance
économique sur les capacités productives des
travailleurs au Cameroun.
8. I-INTRODUCTION
I. 4. Hypothèses de l’étude
I-INTRODUCTION
I. 4. Hypothèses de l’étude
H1H1
H2H2
H3H3
La croissance économique a des effets positifs sur le
volume de l’emploi au Cameroun;
La croissance économique a des effets positifs sur le
volume de l’emploi au Cameroun;
La croissance économique a des effets positifs sur la
protection sociale et la protection de l’emploi au
Cameroun ;
La croissance économique a des effets positifs sur la
protection sociale et la protection de l’emploi au
Cameroun ;
La croissance économique a des effets positifs sur le
niveau d’éducation et de santé des travailleurs au
Cameroun;
La croissance économique a des effets positifs sur le
niveau d’éducation et de santé des travailleurs au
Cameroun;
Hypothèses formulées sous la base des théories de la croissance endogène et
de la loi d’Okun (1962) d’une part et d’autre part de la théorie du capital
humain.
Hypothèses formulées sous la base des théories de la croissance endogène et
de la loi d’Okun (1962) d’une part et d’autre part de la théorie du capital
humain.
9. II-METHODOLOGIE
II.1. Données, nature, sources et période d’étude
II-METHODOLOGIE
II.1. Données, nature, sources et période d’étude
Type de données
Secondaires
Type de données
Secondaires
Source des données
Elles proviennent
Des publications annuelles de la
Banque Mondiale contenues dans le
« Word Development Indicators,
2015» et le « Africa Development
Indicators, 2015».
Des publications annuelle de
l’Organisation Internationale du
Travail notamment les « Global
Employment Trend, 2015 »
De la Caisse Nationale de la
Prévoyance Sociale.
De l’Institut Nationale de la
Statistique du Cameroun.
Source des données
Elles proviennent
Des publications annuelles de la
Banque Mondiale contenues dans le
« Word Development Indicators,
2015» et le « Africa Development
Indicators, 2015».
Des publications annuelle de
l’Organisation Internationale du
Travail notamment les « Global
Employment Trend, 2015 »
De la Caisse Nationale de la
Prévoyance Sociale.
De l’Institut Nationale de la
Statistique du Cameroun.
Période
Elles couvrent la période
allant de 1960 à 2014.
Période
Elles couvrent la période
allant de 1960 à 2014.
Données
11. Modèle d’analyse des effets du PIB sur la protection sociale
II-METHODOLOGIE
II.2. Modélisation (suite)
II-METHODOLOGIE
II.2. Modélisation (suite)
Modèle d’analyse des effets du PIB sur la protection de l’emploi
(7)
(6)
13. II-METHODOLOGIE
II.3. Tests préliminaires
II-METHODOLOGIE
II.3. Tests préliminaires
Le test de Dickey-Fuller Augmenté qui tient
compte de l’autocorrélation des erreurs dans le
temps a permit de vérifier la stationnarité des
variables
Le test de Dickey-Fuller Augmenté qui tient
compte de l’autocorrélation des erreurs dans le
temps a permit de vérifier la stationnarité des
variables
Le test d’autocorrélation de Breusch-Godfrey fondé
sur un test de Fisher de nullité de coefficient ou de
multiplicateur de Lagrange. Il permet de tester une
autocorrélation d’un ordre supérieur à 1.
Le test d’autocorrélation de Breusch-Godfrey fondé
sur un test de Fisher de nullité de coefficient ou de
multiplicateur de Lagrange. Il permet de tester une
autocorrélation d’un ordre supérieur à 1.
Le test de normalité de Jarque-Bera
permettant d’évaluer l’hypothèse d’une
normalité approximative de la distribution
à partir des valeurs des moments 3 et 4 de
la distribution de symétrie (Skewness) et
aplatissement (Kurstosis).
Le test de normalité de Jarque-Bera
permettant d’évaluer l’hypothèse d’une
normalité approximative de la distribution
à partir des valeurs des moments 3 et 4 de
la distribution de symétrie (Skewness) et
aplatissement (Kurstosis).
Le test de Breuch Godfrey et
Pagan qui permet de détecter
la présence dans une série de
l’hétéroscédasticité
Le test de Breuch Godfrey et
Pagan qui permet de détecter
la présence dans une série de
l’hétéroscédasticité
14. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse de l’évolution du PIB
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse de l’évolution du PIB
Evolution du PIB (en milliards de FCFA) et du taux de croissance(en%) au Cameroun
Au regard du graphique de l’évolution du PIB (graphique de gauche), quatre régimes de croissance peuvent être identifiés au Cameroun depuis son
indépendance jusqu'à 2014.
La période 1960-1976 se caractérise par une croissance modérée mais équilibrée. La période 1977-1985
inaugure une nouvelle phase de l’économie caractérisée par une forte croissance dont le taux moyen est
de 7%. En 1985/86, une phase plus difficile s’annonce. Le pays rentre dans une crise qui se poursuivra
jusqu’en 1994 ; à partir de 1995, après la dévaluation du franc CFA et l’apurement progressif de la dette
interne de l’Etat, le pays renoue avec la croissance jusqu’a nos jours.
La période 1960-1976 se caractérise par une croissance modérée mais équilibrée. La période 1977-1985
inaugure une nouvelle phase de l’économie caractérisée par une forte croissance dont le taux moyen est
de 7%. En 1985/86, une phase plus difficile s’annonce. Le pays rentre dans une crise qui se poursuivra
jusqu’en 1994 ; à partir de 1995, après la dévaluation du franc CFA et l’apurement progressif de la dette
interne de l’Etat, le pays renoue avec la croissance jusqu’a nos jours.
Le graphique de droite qui retrace l’évolution du taux de croissance de l’économie camerounaise sur la
période 1960-2014 est caractérisée par une évolution irrégulière, marquant des hauts et des bas. De 1960
à 2014, la croissance est tombée 11 fois au dessous de zéro et elle n’a dépassé que quelques fois les 5%.
L’amplitude des fluctuations varie entre -10,91% et 22,6%. Le taux de -10,91% observé en 1967 et le pic
de croissance de 22% en 1985. Le taux de croissance moyen sur toute la période est de 3,6%.
Le graphique de droite qui retrace l’évolution du taux de croissance de l’économie camerounaise sur la
période 1960-2014 est caractérisée par une évolution irrégulière, marquant des hauts et des bas. De 1960
à 2014, la croissance est tombée 11 fois au dessous de zéro et elle n’a dépassé que quelques fois les 5%.
L’amplitude des fluctuations varie entre -10,91% et 22,6%. Le taux de -10,91% observé en 1967 et le pic
de croissance de 22% en 1985. Le taux de croissance moyen sur toute la période est de 3,6%.
15. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse de l’évolution du PIB (suite)
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse de l’évolution du PIB (suite)
Datation des points de retournement du cycle de croissance de l’économie camerounaise
Datation Expansions Récessions
Creux Pic Creux
en années en années en % en années en %
Durée du cycle
Durée
expansion
Profondeur Sévérité
Durée
récession
Profondeur Sévérité
1961 1966 1967 6 5 15.36 38.39 1 10.91 5.46
1967 1969 1973 6 2 10.36 10.36 4 15.40 30.80
1973 1975 1976 3 2 18.82 18.82 1 5.50 2.75
1976 1978 1980 4 2 27.94 27.94 2 3.95 3.95
1980 1986 1994 14 6 40.06 120.17 8 26.85 107.41
1994 2002 13 8 29.37 117.49 5 17.67 44.19
Moyenne 7.67 4.17 3.5
De ce tableau, on note que les fluctuations du PIB réel laissent apparaître sur la période 1960-2014
six cycles :
• Le premier cycle va de 1961 à 1967
• Le deuxième, de même durée s’étend sur 6 ans
• Le troisième est le cycle le plus court identifié, il couvre la période 1973-1976
• Le quatrième, le second plus court ne dure que 4 ans
• Le cinquième est le plus long et s’étend de 1980 à 1994
• Enfin, le dernier cycle va de 1994 à 2014
• Le premier cycle va de 1961 à 1967
• Le deuxième, de même durée s’étend sur 6 ans
• Le troisième est le cycle le plus court identifié, il couvre la période 1973-1976
• Le quatrième, le second plus court ne dure que 4 ans
• Le cinquième est le plus long et s’étend de 1980 à 1994
• Enfin, le dernier cycle va de 1994 à 2014
Les cycles de l’activité au Cameroun sont marqués par des irrégularités tant spatiales que
temporelles. Toutefois, à partir de 1980, on peut déceler une certaine régularité dans l’apparition
des cycles. En effet sur la période allant de 1980 à 2014, on recense uniquement deux cycles.
Les cycles de l’activité au Cameroun sont marqués par des irrégularités tant spatiales que
temporelles. Toutefois, à partir de 1980, on peut déceler une certaine régularité dans l’apparition
des cycles. En effet sur la période allant de 1980 à 2014, on recense uniquement deux cycles.
16. Synthèse de calculs des élasticités emploi de la croissance au Cameroun
NB : *, ** et *** traduisent la significativité aux seuils de 10%, 5% et 1% respectivement.
Variables Coefficient Ecart-Type t P>|t|
Elasticité point de l’emploi total par rapport au PIB (EMPT/Y)
LOGY 0.229081* 0.130903 1.75 0.09
LOGY*Dumi 0.186352*** 0.069534 2.68 0.001
Elasticité point de l’emploi agricole par rapport au PIB (EA/PIB)
LOGY 0.298658 1.866612 0.16 0.772
LOGY*Dumi 1.201930 0.291969 0.14 0.673
Elasticité point de l’emploi agricole par rapport à la valeur ajoutée du secteur agricole (EA/VAA)
LOGVAA 0.655899*** 0.252268 2.60 0.009
LOGVAA*Dumi 0.628857 0.335590 0.87 0.280
Résultat de l’élasticité point de l’emploi industriel par rapport au PIB (EI/PIB)
LOGY 0.528658* 0.309156 1.71 0.072
LOGY*Dumi 1.201930 6.677388 0.18 0.1400
Elasticité point de l’emploi industriel par rapport à la valeur ajoutée du secteur industriel (EI/VAI)
LOGVAI 0.219388** 0.118306 1.85 0.043
LOGVAI*Dumi 0.012485** 0.005466 2.28 0.037
Elasticité point de l’emploi dans les services par rapport au PIB (ES/PIB)
LOGY 2.111902*** 0.559076 3.77 0.001
LOGY*Dumi 0.193797 0.162709 1.19 0.152
Elasticité point de l’emploi dans les services par rapport à la valeur ajoutée du secteur des
services (ES/VAS)
LOGVAS 1.102997** 0.557069 1.98 0.017
LOGVAS*Dumi 1.828762 1.617170 1.13 0.27
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur l’emploi
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur l’emploi
17. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur l’emploi (suite)
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur l’emploi (suite)
VA et PIB Emploi agricole Emploi industriel
Emploi dans les
services
Emploi total
PIB 0,29 0,52* 2,11* 0,41*
VA Sectorielles 0,65* 0,23 1,1*
Récapitulatif du résultat des élasticités point de l’emploi à la croissance économique au Cameroun
(*) Pour les valeurs qui sont statistiquement significatives
Source : estimations de l‘auteur à l’aide du logiciel Eviews 8.0.
La croissance exerce un effet positif sur le volume de l’emploi car l’élasticité de l’emploi total par rapport au PIB
permet d’observer qu’un taux de croissance du PIB de l’ordre de 1%, entraine un accroissement du volume de l’emploi
total de l’ordre de 0,41.
La croissance exerce un effet positif sur le volume de l’emploi car l’élasticité de l’emploi total par rapport au PIB
permet d’observer qu’un taux de croissance du PIB de l’ordre de 1%, entraine un accroissement du volume de l’emploi
total de l’ordre de 0,41.
L’emploi agricole est plus sensible à la valeur ajoutée du secteur agricole qu’a l’évolution du PIB. Inversement,
l’emploi industriel est plus sensible à l’évolution du PIB qu’a l’évolution de la valeur ajoutée du secteur industriel.
L’emploi agricole est plus sensible à la valeur ajoutée du secteur agricole qu’a l’évolution du PIB. Inversement,
l’emploi industriel est plus sensible à l’évolution du PIB qu’a l’évolution de la valeur ajoutée du secteur industriel.
Ce calcul révèle enfin que l’emploi dans le secteur des services est autant sensible à l’évolution du PIB qu’à
l’évolution de la valeur ajoutée des services.
Ce calcul révèle enfin que l’emploi dans le secteur des services est autant sensible à l’évolution du PIB qu’à
l’évolution de la valeur ajoutée des services.
18. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur l’emploi (suite)
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur l’emploi (suite)
Variable dépendante : LOG ELAST
Echantillon: 1960-2014
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
C -32.52475*
18.47571 -1.760406 0.0846
LOG Popact -7.391724*
4.271177 -1.730606 0.0898
LOG Sr 0.576062***
0.274437 2.091907 0.0081
LOG Gdps 1.311368**
0.639368 2.051038 0.0484
LOG Ouv 0.130037**
0.063736 2.040249 0.0467
LOG Inf -0.138410**
0.067829 -2.040572 0.0467
R-squared 0.957146 Durbin-Watson stat 2.063261
Adjusted R-squared 0.930324
F-statistic 19.217128
Prob(F-statistic) 0.000693
Résultat de l’analyse des déterminants de l’élasticité au Cameroun
NB : *, ** et *** traduisent la significativité aux seuils de 10%, 5% et 1% respectivement.
Source : estimations de l‘auteur à l’aide du logiciel Eviews 8.0.
19. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.2. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les conditions de travail
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.2. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les conditions de travail
Variable dépendante: (LOG IPST)
Echantillon: 1960-2014
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
D(LOG PIB/tête) 3.919625** 1.516095 2.585343 0.0127
D(LOG SAVE/tête) 0.255692* 0.150919 1.694233 0.0937
D(LOG Irate) 0.206002 0.328366 0.627355 0.5339
D(LOG SN) 0.859274 1.893996 0.453683 0.6524
D(LOG ) 2.767146* 1.533837 1.804068 0.0786
C -47.77856 87.99074 -0.542995 0.5901
LOG IPST (-1) -0.452591*** 0.150764 -3.001983 0.0046
LOG PIB/tête (-1) 1.011683*** 3.108899 3.145221 0.0034
LOG SAVE/tete (-1)j 1.658102*** 0.583629 2.841019 0.0065
LOG Irate (-1) 0.012399 0.221893 0.055877 0.9557
LOG SN (-1) 0.228117** 0.106739 2.137144 0.0247
LOG (-1) 0.980829 1.229339 0.797851 0.4296
D01 -5.344843* 2.843527 -1.879653 0.0673
R-squared 0.797921 Durbin-Watson stat 2.339566
Adjusted R-squared 0.761946
F-statistic 6.019571
Prob(F-statistic) 0.000006
Résultat de l’estimation des effets de la croissance économique sur la protection sociale
Source : estimations de l‘auteur à l’aide du logiciel Eviews 8.0.
20. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.2. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les conditions de travail (suite)
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.2. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les conditions de travail (suite)
Résultat de l’estimation des effets de la croissance économique sur la protection de l’emploi
NB : *** traduisent la significativité aux seuils de 10%, 5% et 1% respectivement.
Variable dépendante : (LOGIPE)
Echantillon: 1960-2014
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
C 3.007390 1.118129 2.689664 0.0099
D(LOG PIB/tête) 0.022288 0.049846 0.447147 0.6568
D(LOG RatioDep) -0.210090*** 0.038102 -5.513898 0.0000
D(LOG LaborTax) -0.049717 0.072598 -0.684824 0.4968
D01 -0.882209 1.184583 -0.744742 0.4601
AR(1) 0.433005 0.138062 3.136316 0.0029
R-squared 0.669406 Durbin-Watson stat 2.047842
Adjusted R-squared 0.612960
S.E. of regression 2.459626
F-statistic 8.315998
Prob(F-statistic) 0.000011
Source : estimations de l‘auteur à l’aide du logiciel Eviews 8.0.
21. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III. 3. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les capacités productives du
travailleur
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III. 3. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les capacités productives du
travailleur
Résultat de l’estimation des effets de la croissance sur l’espérance de vie du travailleur
NB : *, ** et *** traduisent la significativité aux seuils de 10%, 5% et 1% respectivement.
Variable dépendante: (LOG ESVIE)
Echantillon: 1960-2014
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
C 2.052034** 0.808152 2.539167 0.0146
D(Log PIB/tête) 0.022767 0.015856 1.435811 0.1578
D(Dumi*Log (Save/tête)) 0.014967 0.014714 1.017209 0.3144
D(Log δ) -0.036022*** 0.006179 -5.829389 0.0000
Log Esvie (-1) -0.335549** 0.015486 -2.295564 0.0263
Log PIB/tête (-1) 0.504477** 0.017404 2.898628 0.0439
Dumi*Log Save/tête (-1) 0.024084** 0.011988 2.009059 0.0182
Log δ (-1) -0.001653 0.006230 -0.265287 0.7920
R-squared 0.714203 Durbin-Watson stat 2.018174
Adjusted R-squared 0.690277
S.E. of regression 0.371591
Sum squared resid 6.351659
F-statistic 6.955673
Prob(F-statistic) 0.000012
Source : estimations de l‘auteur à l’aide du logiciel Eviews 8.0.
22. III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III. 3. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les capacités productives du
travailleur (suite)
III-RESULTATS ET DISCUSSIONS
III. 3. Résultat de l’analyse des effets de la croissance sur les capacités productives du
travailleur (suite)
Résultat de l’estimation des effets de la croissance sur l’éducation du travailleur
Variable Dépendante: (LOG Educ)
Echantillon: 1960-2014
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
C 25.15909 43.51340 0.578192 0.5662
D(Log PIB/tête) 0.367032*** 0.135191 2.714915 0.0086
D(Dumi*Log Save/tête) 0.305173** 0.144562 2.111020 0.0413
D(Log ouv) -0.013627 0.055527 -0.245408 0.8073
D(Log gt) 0.447451*** 0.094465 4.736702 0.0000
D(Log nga) -0.085922 0.797910 -0.107683 0.9148
Log Educ (-1) -0.025928** 0.011840 -2.189966 0.0341
Log PIB/tête (-1) 0.356717*** 0.135090 2.640595 0.0098
Dumi*Log Save/tête (-1) 0.240300** 0.118870 2.021544 0.0476
Log ouv (-1) 0.137569*** 0.048417 2.841342 0.0049
Log gt (-1) 0.418437*** 0.108351 3.861856 0.0004
Log nga (-1) -1.298346** 0.642241 -2.021587 0.0376
R-squared 0.882545 Durbin-Watson stat 1.844877
Adjusted R-squared 0.847020
S.E. of regression 2.583335
Sum squared resid 280.2919
Log likelihood -121.0876
F-statistic 8.560582
Prob(F-statistic) 0.000369
NB : *, ** et *** traduisent la significativité aux seuils de 10%, 5% et 1% respectivement.
Source : estimations de l‘auteur à l’aide du logiciel Eviews 8.0.
23. IV- CONCLUSIONS
IV.1. Rappel des objectifs, méthodologies et principaux résultats
IV- CONCLUSIONS
IV.1. Rappel des objectifs, méthodologies et principaux résultats
À la première étape, les résultats de l’analyse descriptive montrent que l’évolution du
taux de croissance de l’économie camerounaise sur la période 1960-2014 est caractérisée
par une irrégularité, marquée par des hauts et des bas selon les variations de la production.
Au total 6 cycles complets et 4 régimes.
À la première étape, les résultats de l’analyse descriptive montrent que l’évolution du
taux de croissance de l’économie camerounaise sur la période 1960-2014 est caractérisée
par une irrégularité, marquée par des hauts et des bas selon les variations de la production.
Au total 6 cycles complets et 4 régimes.
À La seconde étape, le calcul des élasticité montre globalement que, la croissance
économique exerce un effet positif sur le volume de l’emploi tant au niveau global que
sectoriel.
À La seconde étape, le calcul des élasticité montre globalement que, la croissance
économique exerce un effet positif sur le volume de l’emploi tant au niveau global que
sectoriel.
En troisième lieu , on réalise que les effets de la croissance sur la protection de la main-
d’œuvre sont mitigés car s’il est possible de s’accorder sur un effet positif et significatif
de la croissance sur la protection sociale, l’évidence d’un effet positif, mais non
significatif sur la protection de l’emploi est forte.
En troisième lieu , on réalise que les effets de la croissance sur la protection de la main-
d’œuvre sont mitigés car s’il est possible de s’accorder sur un effet positif et significatif
de la croissance sur la protection sociale, l’évidence d’un effet positif, mais non
significatif sur la protection de l’emploi est forte.
Quatrièmement et enfin, les effets de la croissance sur les capacités productives sont
déterminés en faveur de la confirmation de l’hypothèse qui leur est associée et on peut
conclure à des résultats également mitigés tant de par l’ampleur de ces effets sur la santé
et l’éducation que de par l’intensité de cet ampleur dans le temps.
Quatrièmement et enfin, les effets de la croissance sur les capacités productives sont
déterminés en faveur de la confirmation de l’hypothèse qui leur est associée et on peut
conclure à des résultats également mitigés tant de par l’ampleur de ces effets sur la santé
et l’éducation que de par l’intensité de cet ampleur dans le temps.
24. V- RECOMMANDATIONS
IV.1. Axes de recommandation de politiques économiques
V- RECOMMANDATIONS
IV.1. Axes de recommandation de politiques économiques
(i) Booster la croissance économique et de la rendre moins volatile ;(i) Booster la croissance économique et de la rendre moins volatile ;
(ii) S’attaquer aux aspects du marché du travail qui font obstacle à la demande de
travail ;
(ii) S’attaquer aux aspects du marché du travail qui font obstacle à la demande de
travail ;
(iii) Etendre la protection sociale aux travailleurs de tous les secteurs d’activité et de
faire en sorte que la protection de l’emploi contribue au dynamisme du marché du
travail
(iii) Etendre la protection sociale aux travailleurs de tous les secteurs d’activité et de
faire en sorte que la protection de l’emploi contribue au dynamisme du marché du
travail
(iv) Promouvoir le développement des qualifications et des compétences des
travailleurs.
(iv) Promouvoir le développement des qualifications et des compétences des
travailleurs.
25. Monsieur le Président, Honorables membres du
Jury, Mesdames et Messieurs,
pour votre aimable attention, nous vous
remercions.
Monsieur le Président, Honorables membres du
Jury, Mesdames et Messieurs,
pour votre aimable attention, nous vous
remercions.