Le journal des cheminots communistes de Rennes - janvier 2015
Au sommaire:
- les impacts du technicentre de Rennes Saint Jacques de la Lande sur l'organisation du travail;
- SNCF : Crise managériale et certitudes libérales !
- les conséquences de la loi Macron
- rencontre des cheminots communistes le 30 janvier 2015 à 17h30
Modernisation de la vie publique : les propositions de la Fondation iFRAPFondation iFRAP
la suppression de la réserve parlementaire ;
l’interdiction des emplois familiaux ;
le non-cumul des mandats – que nous proposons toutefois d’étendre aux mandats de même nature et non plus
seulement identiques ;
la mise en place d’un registre des déports – en attirant cependant l’attention sur les cas de conflits d’intérêts
public-public ;
l’encadrement des activités parallèles de conseil.
Nous proposons d’aller plus loin avec :
une réduction du nombre de parlementaires : une des propositions phare de modernisation des institutions du candidat Macron, pour l’heure « oubliée ». Il s’agit selon nous de faire passer le nombre de députés de 577 à 350 et le nombre de sénateurs de 348 à 150. Cette mesure permettrait 256 millions d’euros d’économies ;
les fonds ainsi dégagés seraient utilisés à la revalorisation du traitement des parlementaires liée au renforcement de leurs attributions (pouvoirs d’évaluation et de contrôle) ;
un renforcement des sanctions pour les absentéistes ;
la transparence totale des indemnités (pour les parlementaires et les élus locaux) et la centralisation de la gestion des crédits collaborateurs ;
un renforcement du contrôle éthique au Parlement ;
le perfectionnement du registre des représentants d’intérêts.
Le quinquennat à venir porte la lourde responsabilité de mener les réformes nécessaires au pays. Il faut non seulement un exécutif efficace, mais aussi – et c’est essentiel – un pouvoir législatif rénové, qui inspire confiance aux Français et se montre exemplaire en toutes circonstances.
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalageFondation iFRAP
Dette publique à près de 100% du PIB, déficit public en faible amélioration (4% du PIB), dépenses publiques à plus de 57% du PIB, prélèvements obligatoires au plus haut (48% du PIB), croissance du PIB en berne, chômage à 11%. Bref, ça ne va pas dans la bonne direction. Malgré des aménagements comme le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), les prélèvements obligatoires continuent d’augmenter plus vite que la croissance. Alors, quelle est la bonne politique ?
Le journal des cheminots communistes de Rennes - janvier 2015
Au sommaire:
- les impacts du technicentre de Rennes Saint Jacques de la Lande sur l'organisation du travail;
- SNCF : Crise managériale et certitudes libérales !
- les conséquences de la loi Macron
- rencontre des cheminots communistes le 30 janvier 2015 à 17h30
Modernisation de la vie publique : les propositions de la Fondation iFRAPFondation iFRAP
la suppression de la réserve parlementaire ;
l’interdiction des emplois familiaux ;
le non-cumul des mandats – que nous proposons toutefois d’étendre aux mandats de même nature et non plus
seulement identiques ;
la mise en place d’un registre des déports – en attirant cependant l’attention sur les cas de conflits d’intérêts
public-public ;
l’encadrement des activités parallèles de conseil.
Nous proposons d’aller plus loin avec :
une réduction du nombre de parlementaires : une des propositions phare de modernisation des institutions du candidat Macron, pour l’heure « oubliée ». Il s’agit selon nous de faire passer le nombre de députés de 577 à 350 et le nombre de sénateurs de 348 à 150. Cette mesure permettrait 256 millions d’euros d’économies ;
les fonds ainsi dégagés seraient utilisés à la revalorisation du traitement des parlementaires liée au renforcement de leurs attributions (pouvoirs d’évaluation et de contrôle) ;
un renforcement des sanctions pour les absentéistes ;
la transparence totale des indemnités (pour les parlementaires et les élus locaux) et la centralisation de la gestion des crédits collaborateurs ;
un renforcement du contrôle éthique au Parlement ;
le perfectionnement du registre des représentants d’intérêts.
Le quinquennat à venir porte la lourde responsabilité de mener les réformes nécessaires au pays. Il faut non seulement un exécutif efficace, mais aussi – et c’est essentiel – un pouvoir législatif rénové, qui inspire confiance aux Français et se montre exemplaire en toutes circonstances.
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalageFondation iFRAP
Dette publique à près de 100% du PIB, déficit public en faible amélioration (4% du PIB), dépenses publiques à plus de 57% du PIB, prélèvements obligatoires au plus haut (48% du PIB), croissance du PIB en berne, chômage à 11%. Bref, ça ne va pas dans la bonne direction. Malgré des aménagements comme le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), les prélèvements obligatoires continuent d’augmenter plus vite que la croissance. Alors, quelle est la bonne politique ?
Baisser de 100 milliards les impôts et cotisationsFondation iFRAP
Cet écart trouve sa cause dans nos cotisations employeur qui sont bien supérieures à celles des Britanniques et des Allemands (11,6 points de PIB face à 4,1 et 6,6). À noter que les cotisations salariées sont plus faibles au Royaume-Uni mais plus lourdes en Allemagne car plus équilibrées entre employeur et employé. Ajouter à cela, le poids terrible des taxes sur la production (98 milliards d’euros en France, 19 en Allemagne, 36 au Royaume-Uni). Et, pour l’impôt sur les sociétés, les entreprises britanniques et allemandes paient 6 milliards d’euros de moins que les entreprises françaises.
Pour les ménages, l’addition de l’impôt sur le revenu aux taxes locales et à la CSG fait apparaÎtre que les premiers niveaux de revenus sont bien moins imposés en France qu’au Royaume-Uni et cela certainement car les revenus de la solidarité sont imposés outre-Manche comme les revenus du travail. Pour les ménages au niveau médian de revenus (entre 2 200 euros et 3 200 euros par mois), le taux d’impôt payé est à peu près comparable au Royaume-Uni. Pour les dernières tranches, le poids de l’impôt est comparable aux autres pays uniquement grâce à l’existence des niches fiscales tant décriées.
En matière de fiscalité du capital des ménages, le taux d’imposition est clairement exorbitant. Nous sommes le seul pays à conserver un impôt sur la fortune aussi lourd doublonnant avec les taxes foncières. Sur les revenus du capital, les Britanniques ont baissé la pression fiscale ces dernières années, tandis que la France l’a énormément augmentée, en imposant au barème de l’impôt sur le revenu les revenus du capital, situation unique en Europe. Les Allemands paient au final 58 milliards d’euros de moins que les Français sur le patrimoine (revenus et stocks).
Plutôt que d’un grand soir fiscal c’est d’une réforme pensée et réfléchie dont nous avons besoin, afin de reconstituer des marges de manoeuvre et de renforcer l’attractivité de notre économie, permettant de faire revenir nos fortunes, nos créateurs et nos talents. Nous formulons 10 propositions à 80 % sur les entreprises et à 20 % sur le capital, telle est la recette pas politiquement correcte qui nous permettra de créer à nouveau des entreprises et des emplois en France. Mais il sera indispensable de faire des économies pour 100 milliards d’euros car la pression fiscale est partout au maximum dans l’Hexagone.
L'union professionnelle artisanale (UPA) a publié, ce 27 octobre 2016, un communiqué de presse relatif au discours du président de l'UPA, Jean-pierre Crouzet au Lab UPA, en présence de François Hollande.
8 propositions pour plus de transparence de la vie publiqueFondation iFRAP
La transparence de la vie publique est devenue un impératif démocratique. La législation n’a longtemps évolué qu’au gré des scandales, révélant un rejet de la vie publique. Aujourd’hui, les pouvoirs publics semblent avoir pris le problème à bras-le-corps avec trois textes votés en 2013 et 2014 : la loi relative à la transparence de la vie publique, la loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance financière et enfin la loi interdisant le cumul de fonctions électives locales avec le mandat de député et de sénateur. Mais il reste encore des progrès à faire.
Plus que d'un grand soir fiscal, il s'agit d'envoyer un message fort à nos fortunes (expatriées ou non), nos créateurs et nos talents pour leur redonner confiance et libérer leur potentiel d’innovation. D’urgentes mesures de réforme de la fiscalité du patrimoine s’imposent alors que la France figure parmi les pays où la fiscalité est la plus lourde dans ce domaine. Pour frapper fort, nous proposons de supprimer l’ISF et l’exit tax dès 2017, de revenir au prélèvement forfaitaire libératoire, de renforcer les mesures favorisant l’investissement au capital des entreprises et de mettre en place un plafonnement global à 60 %. D’autre part, notre impôt sur le revenu se caractérise par une grande complexité et une très forte concentration sur la minorité de foyers qui y sont soumis (45%). La première mesure à prendre est l'abandon du projet fou du prélèvement à la source, une «usine à gaz» qui viendrait étouffer, dans une nouvelle couche de complexité inutile, nos entreprises. Ensuite, il faut préparer une réforme de l’impôt sur le revenu pour l'appuyer sur une assiette clarifiée et sur un nombre plus important de contributeurs, notamment en s’assurant qu’un euro perçu au titre de la solidarité soit imposé comme un euro issu du travail (avec comme idée, qu'à terme, notre système de redistribution et de solidarité passe dans une logique de crédit d'impôt pour les foyers concernés). Pour préparer ces chantiers et fixer un cadre pour la prochaine mandature, il est nécessaire d’agir dès les premiers mois et d’envoyer des signaux forts aux Français et aux investisseurs. C’est pour cela que nous recommandons de graver dans le marbre d'une loi de finances rectificative 2017 (en juillet 2017), les premières mesures de ce choc fiscal. Attendre le projet de budget 2018 pour réformer, c'est prendre le risque de manquer encore une fois l'occasion d'assainir les finances publiques françaises. Souvenons-nous lorsqu'un Premier ministre nous promettait une remise à plat fiscale en 2013 : nous l'attendons toujours. Voici pourquoi dès 2017 nous proposons de :
Supprimer l'ISF ;
Supprimer l'exit tax ;
Renforcer l’investissement en faveur du financement des entreprises ;
Mettre en place un plafonnement fiscal global à 60%;
Abroger le prélèvement à la source ;
Réformer et simplifier l'impôt sur le revenu ;
Revenir au prélèvement forfaitaire libératoire ;
Imposer au premier euro les droits sociaux ;
Baisser les dotations aux collectivités locales.
Le cadrage budgétaire de ces mesures est présenté en page 24 et le texte de la loi de finance.
Mandats politiques : Passer de 645 000 à 114 000 élusFondation iFRAP
Dans le cadre des élections présidentielles, les candidats commencent à parler d’une baisse du nombre de parlementaires. La réduction du nombre de députés à environ 350 et du nombre de sénateurs autour de 150 est devenue une évidence. Mais la France ne doit pas être en reste et le prochain quinquennat sera l’occasion d’entamer avec courage la baisse du nombre de strates et du nombre de mandats locaux.
À commencer par les communes ! Il faudra réduire le nombre de conseillers dans les grandes villes mais aussi fusionner les communes de moins de 5 000 habitants avec, d’ici à 2020, 10 000 supercommunes de 5 000 habitants au lieu des 36 000 communes que l’on compte actuellement. Cette refonte de la carte communale s’accompagnerait d’une suppression de l’échelon intercommunal. Cela permettrait aussi de renforcer l’indemnisation des conseillers municipaux pour ne plus les inciter à multiplier les mandats. La France se singularise encore par une pratique quasi généralisée du cumul des mandats. 80 % des parlementaires français cumulent leur mandat avec une fonction exécutive locale, contre 24 % en Allemagne et 3 % au Royaume-Uni. Il sera nécessaire également de réduire le très grand nombre de conseillers régionaux aujourd’hui au nombre de 1 880. Le bon objectif serait d’arriver à environ 660 conseillers régionaux, soit une cinquantaine par région. Avec de telles réformes, le nombre d’élus baisserait substantiellement de 645 124 à 114 000 élus et ramènerait la France dans un taux de représentation équivalent à celui de l’Allemagne ou des États-Unis, soit environ un élu pour 600 habitants.
Les propositions de la Fondation iFRAP ;
1 élu pour 100 habitants en France contre 1 élu pour 500 en Allemagne et 1 pour 600 aux États-Unis ;
La France compte 645 124 élus, objectif : réduire à 114 000 d’ici 2022, soit un élu pour 600 habitants ;
Pour y parvenir, supprimer les strates intercommunales et départementales ;
Réduire le nombre de maires et de conseillers municipaux mais mieux les indemniser en regroupant les communes de façon à atteindre 5 000 habitants minimum ;
Réduire le nombre de parlementaires à 350 députés et 150 sénateurs ;
Enfin, pour permettre le renouvellement de la vie politique, il faut introduire une limitation des mandats dans le temps (deux ou trois consécutifs) et au même titre l’obligation de démission de la fonction publique dans le cadre d’un engagement politique d’un agent public.
163 milliards de plus : analyse comparative de la dépense publique en France et en Allemagne
Institut Thomas More, Note de Benchmarking n°6, mai 2011.
Présente les taux de dépenses publiques des deux pays et compare leurs dépenses respectives à travers cinq exemples concrets : quatre secteurs d'intervention de l'État (santé, système éducatif primaire et secondaire, logement et vieillesse), et une approche transversale (fonction publique).
Source : Institut Thomas More
Note de synthèse - Comment la France se compare-t-elle en matière d’emploi pu...France Stratégie
France Stratégie met à jour le tableau de bord d’emploi public publié en 2017, et compare les niveaux d’administration de 19 pays développés [1]. Si la France se distingue par le niveau record des prestations sociales (y compris retraites), elle ne ressort qu’en 7ème position en matière de dépenses de fonctionnement (en part de PIB). Ces dépenses correspondent plus qu’ailleurs à de la rémunération d’agents publics, la France ayant moins recours à l’externalisation que d’autres pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/tableau-de-bord-de-lemploi-public-0
La croissance est annoncée pour la France par la Commission européenne à 1,4 % en 2016, ce qui ne suffira pas à relancer la création d'emplois marchands. Et la croissance spontanée des recettes publiques et donc le redressement des comptes sont intimement liés à la croissance et à la création d'emplois. 2016 s'annonce pour nous plutôt autour de 3,8 % de déficit public et 2017 devrait tutoyer les 3,5 %. Bien loin des engagements du gouvernement, qui annonçait un déficit public autour de 1 % en 2017 dans la loi de programmation 2012-2017. Autre motif d'inquiétude: nous allons droit vers les 100 % de dette publique, avec déjà plus de 97 %. La seule manière de redresser les comptes est de baisser les dépenses publiques, mais aucun gouvernement n'a réussi à concrétiser cet objectif. Les dépenses publiques seront passées sur la durée du quinquennat de 1 150 milliards d'euros par an à plus de 1 280 milliards. Tout cela avec une inflation négligeable et une croissance atone. Autant dire que rien n'a été fait pour réellement freiner la dérive. On reste dans l'affichage.
La seconde aire urbaine française est souvent citée comme modèle dans sa gestion et dans son développement
économique. Lyon a en effet connu un véritable boom ces dix dernières années sous l’impulsion de Gérard
Collomb : aménagement des berges du Rhône, quartier Confluence… Les Lyonnais peuvent être satisfaits
d’habiter dans une ville dynamique. Pour autant ce développement est loin de se faire sans dommage pour le
contribuable. Entre le budget astronomique du Musée des Confluences, l’augmentation de la rémunération des
élus ou encore le statut des fonctionnaires territoriaux, plusieurs aspects peuvent venir entacher une copie
plutôt bonne.
La Fondation iFRAP dresse donc le bilan de la métropole lyonnaise. Si l’initiative prise par Gérard Collomb
participe des changements voulus par le gouvernement pour une meilleure organisation territoriale, elle pose
des questions sur la gouvernance, sur la redéfinition des rôles avec la région et avec les territoires limitrophes
à la métropole. Elle implique aussi une maîtrise claire des moyens de fonctionnement et notamment de la
question du personnel pour que cette nouvelle étape ne se transforme pas en hausse des dépenses pour le
contribuable. En cela l’expérience lyonnaise peut servir de guide de bonnes pratiques pour les futures
métropoles.
❚❚ Des impôts locaux inférieurs aux autres grandes villes de province…
mais en hausse de 5 % pour l’année 2015.
❚❚Des dépenses sociales en hausse et des doublons entre maisons du
Rhône et CCAS.
❚❚Une métropole qui tend à simplifier le mille-feuille territorial mais dont la
politique reste encore vague.
❚❚Un territoire économiquement attractif et dynamique.
Etat actionnaire : 33 milliards d'euros de privatisations Fondation iFRAP
L’État actionnaire, c’est 1 750 participations directes, pour une valeur comptable de 98,9 milliards d’euros et 538,6 milliards de chiffre d’affaires en 2015. Au sein de l’OCDE, la France est de loin le pays dans lequel les entreprises publiques emploient le plus (800 000 personnes soit 3,3 % des emplois salariés contre 2,5 % en moyenne pour l’OCDE).
La question du futur rôle des départements est doublement sous les feux de l’actualité : d’une part, avec les élections des conseils départementaux des 22 et 29 mars prochains ; d’autre part avec la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) en cours de discussion au Parlement. Cette loi sera la 3e étape de la réforme territoriale après la loi sur les métropoles, et celle sur la fusion des régions. Elle doit s’attaquer au sujet brûlant du partage des compétences entre les différents échelons territoriaux.
Si le gouvernement avait proposé initialement la suppression du département, la question n’a pas fait long feu. Les élus départementaux ont résisté et une nouvelle répartition des compétences semble se dessiner, résumée ainsi par le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini : "Aux régions, l'économie ; aux départements, la solidarité ; au bloc communal, les services publics de proximité."
En effet plus des deux tiers des dépenses de fonctionnement des départements sont des dépenses sociales. C’est la raison pour laquelle la Fondation iFRAP a, depuis son étude d’avril 2014, « Réorganiser la France », considéré que l’avenir des départements est dans la fusion avec le réseau des CAF pour devenir des agences de protection sociale.
La suppression de l’échelon départemental et une décision de moyen terme pas encore vraiment actée. En attendant, il est nécessaire de conditionner le versement des dotations au respect d’indicateurs financiers et sociaux de bonne gestion. En effet, en conservant la même organisation territoriale, on pourrait déjà économiser 3 milliards d’euros en s’alignant sur les meilleurs gestionnaires. Car on constate des différences parfois très importantes entre départements pour les dépenses totales, les charges de personnel, les effectifs ou encore l’absentéisme. La Fondation iFRAP passe au crible la gestion des départements.
Baisser de 100 milliards les impôts et cotisationsFondation iFRAP
Cet écart trouve sa cause dans nos cotisations employeur qui sont bien supérieures à celles des Britanniques et des Allemands (11,6 points de PIB face à 4,1 et 6,6). À noter que les cotisations salariées sont plus faibles au Royaume-Uni mais plus lourdes en Allemagne car plus équilibrées entre employeur et employé. Ajouter à cela, le poids terrible des taxes sur la production (98 milliards d’euros en France, 19 en Allemagne, 36 au Royaume-Uni). Et, pour l’impôt sur les sociétés, les entreprises britanniques et allemandes paient 6 milliards d’euros de moins que les entreprises françaises.
Pour les ménages, l’addition de l’impôt sur le revenu aux taxes locales et à la CSG fait apparaÎtre que les premiers niveaux de revenus sont bien moins imposés en France qu’au Royaume-Uni et cela certainement car les revenus de la solidarité sont imposés outre-Manche comme les revenus du travail. Pour les ménages au niveau médian de revenus (entre 2 200 euros et 3 200 euros par mois), le taux d’impôt payé est à peu près comparable au Royaume-Uni. Pour les dernières tranches, le poids de l’impôt est comparable aux autres pays uniquement grâce à l’existence des niches fiscales tant décriées.
En matière de fiscalité du capital des ménages, le taux d’imposition est clairement exorbitant. Nous sommes le seul pays à conserver un impôt sur la fortune aussi lourd doublonnant avec les taxes foncières. Sur les revenus du capital, les Britanniques ont baissé la pression fiscale ces dernières années, tandis que la France l’a énormément augmentée, en imposant au barème de l’impôt sur le revenu les revenus du capital, situation unique en Europe. Les Allemands paient au final 58 milliards d’euros de moins que les Français sur le patrimoine (revenus et stocks).
Plutôt que d’un grand soir fiscal c’est d’une réforme pensée et réfléchie dont nous avons besoin, afin de reconstituer des marges de manoeuvre et de renforcer l’attractivité de notre économie, permettant de faire revenir nos fortunes, nos créateurs et nos talents. Nous formulons 10 propositions à 80 % sur les entreprises et à 20 % sur le capital, telle est la recette pas politiquement correcte qui nous permettra de créer à nouveau des entreprises et des emplois en France. Mais il sera indispensable de faire des économies pour 100 milliards d’euros car la pression fiscale est partout au maximum dans l’Hexagone.
L'union professionnelle artisanale (UPA) a publié, ce 27 octobre 2016, un communiqué de presse relatif au discours du président de l'UPA, Jean-pierre Crouzet au Lab UPA, en présence de François Hollande.
8 propositions pour plus de transparence de la vie publiqueFondation iFRAP
La transparence de la vie publique est devenue un impératif démocratique. La législation n’a longtemps évolué qu’au gré des scandales, révélant un rejet de la vie publique. Aujourd’hui, les pouvoirs publics semblent avoir pris le problème à bras-le-corps avec trois textes votés en 2013 et 2014 : la loi relative à la transparence de la vie publique, la loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance financière et enfin la loi interdisant le cumul de fonctions électives locales avec le mandat de député et de sénateur. Mais il reste encore des progrès à faire.
Plus que d'un grand soir fiscal, il s'agit d'envoyer un message fort à nos fortunes (expatriées ou non), nos créateurs et nos talents pour leur redonner confiance et libérer leur potentiel d’innovation. D’urgentes mesures de réforme de la fiscalité du patrimoine s’imposent alors que la France figure parmi les pays où la fiscalité est la plus lourde dans ce domaine. Pour frapper fort, nous proposons de supprimer l’ISF et l’exit tax dès 2017, de revenir au prélèvement forfaitaire libératoire, de renforcer les mesures favorisant l’investissement au capital des entreprises et de mettre en place un plafonnement global à 60 %. D’autre part, notre impôt sur le revenu se caractérise par une grande complexité et une très forte concentration sur la minorité de foyers qui y sont soumis (45%). La première mesure à prendre est l'abandon du projet fou du prélèvement à la source, une «usine à gaz» qui viendrait étouffer, dans une nouvelle couche de complexité inutile, nos entreprises. Ensuite, il faut préparer une réforme de l’impôt sur le revenu pour l'appuyer sur une assiette clarifiée et sur un nombre plus important de contributeurs, notamment en s’assurant qu’un euro perçu au titre de la solidarité soit imposé comme un euro issu du travail (avec comme idée, qu'à terme, notre système de redistribution et de solidarité passe dans une logique de crédit d'impôt pour les foyers concernés). Pour préparer ces chantiers et fixer un cadre pour la prochaine mandature, il est nécessaire d’agir dès les premiers mois et d’envoyer des signaux forts aux Français et aux investisseurs. C’est pour cela que nous recommandons de graver dans le marbre d'une loi de finances rectificative 2017 (en juillet 2017), les premières mesures de ce choc fiscal. Attendre le projet de budget 2018 pour réformer, c'est prendre le risque de manquer encore une fois l'occasion d'assainir les finances publiques françaises. Souvenons-nous lorsqu'un Premier ministre nous promettait une remise à plat fiscale en 2013 : nous l'attendons toujours. Voici pourquoi dès 2017 nous proposons de :
Supprimer l'ISF ;
Supprimer l'exit tax ;
Renforcer l’investissement en faveur du financement des entreprises ;
Mettre en place un plafonnement fiscal global à 60%;
Abroger le prélèvement à la source ;
Réformer et simplifier l'impôt sur le revenu ;
Revenir au prélèvement forfaitaire libératoire ;
Imposer au premier euro les droits sociaux ;
Baisser les dotations aux collectivités locales.
Le cadrage budgétaire de ces mesures est présenté en page 24 et le texte de la loi de finance.
Mandats politiques : Passer de 645 000 à 114 000 élusFondation iFRAP
Dans le cadre des élections présidentielles, les candidats commencent à parler d’une baisse du nombre de parlementaires. La réduction du nombre de députés à environ 350 et du nombre de sénateurs autour de 150 est devenue une évidence. Mais la France ne doit pas être en reste et le prochain quinquennat sera l’occasion d’entamer avec courage la baisse du nombre de strates et du nombre de mandats locaux.
À commencer par les communes ! Il faudra réduire le nombre de conseillers dans les grandes villes mais aussi fusionner les communes de moins de 5 000 habitants avec, d’ici à 2020, 10 000 supercommunes de 5 000 habitants au lieu des 36 000 communes que l’on compte actuellement. Cette refonte de la carte communale s’accompagnerait d’une suppression de l’échelon intercommunal. Cela permettrait aussi de renforcer l’indemnisation des conseillers municipaux pour ne plus les inciter à multiplier les mandats. La France se singularise encore par une pratique quasi généralisée du cumul des mandats. 80 % des parlementaires français cumulent leur mandat avec une fonction exécutive locale, contre 24 % en Allemagne et 3 % au Royaume-Uni. Il sera nécessaire également de réduire le très grand nombre de conseillers régionaux aujourd’hui au nombre de 1 880. Le bon objectif serait d’arriver à environ 660 conseillers régionaux, soit une cinquantaine par région. Avec de telles réformes, le nombre d’élus baisserait substantiellement de 645 124 à 114 000 élus et ramènerait la France dans un taux de représentation équivalent à celui de l’Allemagne ou des États-Unis, soit environ un élu pour 600 habitants.
Les propositions de la Fondation iFRAP ;
1 élu pour 100 habitants en France contre 1 élu pour 500 en Allemagne et 1 pour 600 aux États-Unis ;
La France compte 645 124 élus, objectif : réduire à 114 000 d’ici 2022, soit un élu pour 600 habitants ;
Pour y parvenir, supprimer les strates intercommunales et départementales ;
Réduire le nombre de maires et de conseillers municipaux mais mieux les indemniser en regroupant les communes de façon à atteindre 5 000 habitants minimum ;
Réduire le nombre de parlementaires à 350 députés et 150 sénateurs ;
Enfin, pour permettre le renouvellement de la vie politique, il faut introduire une limitation des mandats dans le temps (deux ou trois consécutifs) et au même titre l’obligation de démission de la fonction publique dans le cadre d’un engagement politique d’un agent public.
163 milliards de plus : analyse comparative de la dépense publique en France et en Allemagne
Institut Thomas More, Note de Benchmarking n°6, mai 2011.
Présente les taux de dépenses publiques des deux pays et compare leurs dépenses respectives à travers cinq exemples concrets : quatre secteurs d'intervention de l'État (santé, système éducatif primaire et secondaire, logement et vieillesse), et une approche transversale (fonction publique).
Source : Institut Thomas More
Note de synthèse - Comment la France se compare-t-elle en matière d’emploi pu...France Stratégie
France Stratégie met à jour le tableau de bord d’emploi public publié en 2017, et compare les niveaux d’administration de 19 pays développés [1]. Si la France se distingue par le niveau record des prestations sociales (y compris retraites), elle ne ressort qu’en 7ème position en matière de dépenses de fonctionnement (en part de PIB). Ces dépenses correspondent plus qu’ailleurs à de la rémunération d’agents publics, la France ayant moins recours à l’externalisation que d’autres pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/tableau-de-bord-de-lemploi-public-0
La croissance est annoncée pour la France par la Commission européenne à 1,4 % en 2016, ce qui ne suffira pas à relancer la création d'emplois marchands. Et la croissance spontanée des recettes publiques et donc le redressement des comptes sont intimement liés à la croissance et à la création d'emplois. 2016 s'annonce pour nous plutôt autour de 3,8 % de déficit public et 2017 devrait tutoyer les 3,5 %. Bien loin des engagements du gouvernement, qui annonçait un déficit public autour de 1 % en 2017 dans la loi de programmation 2012-2017. Autre motif d'inquiétude: nous allons droit vers les 100 % de dette publique, avec déjà plus de 97 %. La seule manière de redresser les comptes est de baisser les dépenses publiques, mais aucun gouvernement n'a réussi à concrétiser cet objectif. Les dépenses publiques seront passées sur la durée du quinquennat de 1 150 milliards d'euros par an à plus de 1 280 milliards. Tout cela avec une inflation négligeable et une croissance atone. Autant dire que rien n'a été fait pour réellement freiner la dérive. On reste dans l'affichage.
La seconde aire urbaine française est souvent citée comme modèle dans sa gestion et dans son développement
économique. Lyon a en effet connu un véritable boom ces dix dernières années sous l’impulsion de Gérard
Collomb : aménagement des berges du Rhône, quartier Confluence… Les Lyonnais peuvent être satisfaits
d’habiter dans une ville dynamique. Pour autant ce développement est loin de se faire sans dommage pour le
contribuable. Entre le budget astronomique du Musée des Confluences, l’augmentation de la rémunération des
élus ou encore le statut des fonctionnaires territoriaux, plusieurs aspects peuvent venir entacher une copie
plutôt bonne.
La Fondation iFRAP dresse donc le bilan de la métropole lyonnaise. Si l’initiative prise par Gérard Collomb
participe des changements voulus par le gouvernement pour une meilleure organisation territoriale, elle pose
des questions sur la gouvernance, sur la redéfinition des rôles avec la région et avec les territoires limitrophes
à la métropole. Elle implique aussi une maîtrise claire des moyens de fonctionnement et notamment de la
question du personnel pour que cette nouvelle étape ne se transforme pas en hausse des dépenses pour le
contribuable. En cela l’expérience lyonnaise peut servir de guide de bonnes pratiques pour les futures
métropoles.
❚❚ Des impôts locaux inférieurs aux autres grandes villes de province…
mais en hausse de 5 % pour l’année 2015.
❚❚Des dépenses sociales en hausse et des doublons entre maisons du
Rhône et CCAS.
❚❚Une métropole qui tend à simplifier le mille-feuille territorial mais dont la
politique reste encore vague.
❚❚Un territoire économiquement attractif et dynamique.
Etat actionnaire : 33 milliards d'euros de privatisations Fondation iFRAP
L’État actionnaire, c’est 1 750 participations directes, pour une valeur comptable de 98,9 milliards d’euros et 538,6 milliards de chiffre d’affaires en 2015. Au sein de l’OCDE, la France est de loin le pays dans lequel les entreprises publiques emploient le plus (800 000 personnes soit 3,3 % des emplois salariés contre 2,5 % en moyenne pour l’OCDE).
La question du futur rôle des départements est doublement sous les feux de l’actualité : d’une part, avec les élections des conseils départementaux des 22 et 29 mars prochains ; d’autre part avec la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) en cours de discussion au Parlement. Cette loi sera la 3e étape de la réforme territoriale après la loi sur les métropoles, et celle sur la fusion des régions. Elle doit s’attaquer au sujet brûlant du partage des compétences entre les différents échelons territoriaux.
Si le gouvernement avait proposé initialement la suppression du département, la question n’a pas fait long feu. Les élus départementaux ont résisté et une nouvelle répartition des compétences semble se dessiner, résumée ainsi par le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini : "Aux régions, l'économie ; aux départements, la solidarité ; au bloc communal, les services publics de proximité."
En effet plus des deux tiers des dépenses de fonctionnement des départements sont des dépenses sociales. C’est la raison pour laquelle la Fondation iFRAP a, depuis son étude d’avril 2014, « Réorganiser la France », considéré que l’avenir des départements est dans la fusion avec le réseau des CAF pour devenir des agences de protection sociale.
La suppression de l’échelon départemental et une décision de moyen terme pas encore vraiment actée. En attendant, il est nécessaire de conditionner le versement des dotations au respect d’indicateurs financiers et sociaux de bonne gestion. En effet, en conservant la même organisation territoriale, on pourrait déjà économiser 3 milliards d’euros en s’alignant sur les meilleurs gestionnaires. Car on constate des différences parfois très importantes entre départements pour les dépenses totales, les charges de personnel, les effectifs ou encore l’absentéisme. La Fondation iFRAP passe au crible la gestion des départements.
Le MEDEF a dressé un état des lieux de la situation de la dépense publique et de la fiscalité pesant sur les entreprises en France et proposé une méthode et des pistes de réforme fondées sur des objectifs clairs :
• Pour la dépense publique :
o Créer un « choc de productivité » dans la sphère publique ;
o Stabiliser les dépenses sociales ;
o Réformer les collectivités territoriales pour dépenser moins et mieux.
• Pour la refondation fiscale :
o Refonder la politique fiscale sur des critères simples ;
o Faire le choix d’une fiscalité des entreprises compétitive et d’une fiscalité du capital et de l’épargne incitative à l’investissement ;
o Renforcer la sécurité juridique et réformer la gouvernance fiscale.
Le MEDEF propose d'inscrire cette stratégie dans une trajectoire permettant de rejoindre la moyenne européenne d'ici à 2020, tant en matière de dépenses publiques que de prélèvements obligatoires.
Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la FranceAuditoriaVLC
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/que-faire-de-la-dette-un-audit-de
Un projet école / entreprise pour les 120 élèves de spécialité SES du lycée Lesage : chacun va travailler tout au long de l'année sur un aspect d'une entreprise de son choix, et préparer un grand oral, partiellement en langue anglaise, qui se tiendra à la fin du mois de mai. L'idée, c'est de s'entraîner à de nombreuses compétences en même temps (écrit, oral, anglais...), tout en réfléchissant à ses propres projets. A suivre !
France has a population of 67 million people and is part of the European Union which has a total population of 511 million people. While France and the United States share some similarities in their western culture and history, there are also significant differences between their economies and views on religion. For example, France adheres more strongly to secularism by separating government institutions from religion, and it has a higher GDP per capita than the United States, but taxes are also higher to fund services like education and infrastructure through a welfare state system.
The document is about Smithtown High School on Tuesday, April 10th, 2018. It was the first day back at Smithtown High School for what seems to be the beginning of a new semester or school year. Not many details are provided about what occurred on this particular day at the school.
Leçon de sociologie pour des lycéens de la filière Économique et Sociale en Sciences Economiques et Sociales. Chapitre SOCIO 2 - Groupes et réseaux sociaux - Dossier 1 : Comment les individus s'associent-ils pour constituer des groupes sociaux ?
Cours de sciences économiques : Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Partie A : les déterminants du comportement des agents économiques. Destiné aux lycéens de première ES, sciences économiques et sociales
Chapter1 sources of the economic growth(1)Laure Le Gurun
This document defines economic growth and how it is measured. Economic growth is the increase in the amount of goods and services produced in a country over time, usually measured by increases in real GDP. The growth rate measures GDP increase as a percentage. While GDP per capita indicates average income, it does not account for inequality or non-economic factors affecting quality of life. The Human Development Index (HDI) was created to provide a more comprehensive measure of well-being.
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
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> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
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M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
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Formation Intelligence Artificielle pour dirigeants- IT6-DIGITALIX 24_opt OK_...
Debat depenses publiques
1. Chers
invités,
le
déficit
public
vient
récemment
de
passer
sous
la
barre
des
3%,
cependant
la
part
des
dépenses
publiques
reste
encore
élevée
et
représente
environ
56%
du
P.I.B,
contre
environ
45%
en
moyenne
dans
les
pays
de
l’OCDE.
Une
première
quesHon
pour
vous
Mr.
De
Castries,
pensez-‐vous
que
le
niveau
de
dépenses
publiques
est
soutenable?
Bonsoir
chers
téléspectateurs,
merci
de
regarder
l’émission
poliHque,
ce
soir
les
invités
sont
:
Gerald
Darmanin,
ministre
de
l’acHon
et
des
comptes
publics
;
ainsi
que
Arnaud
Montebourg,
ancien
ministre
de
l’Économie.
Sous
l’œil
aUenHf
d’Henri
de
Castries,
président
de
l’insHtut
Montaigne
et
PDG
d’Axa
;
Nous
recevrons
plus
tard,
le
fameux
invité
inaUendu
!
2. Je
pense
qu’un
niveau
de
dépenses
publiques
élevé
n’est
pas
nécessairement
un
problème
en
soi,
si
les
receUes
publiques
permeUent
de
couvrir
ces
dépenses
sans
recours
à
l’endeUement
public
et
sans
peser
sur
la
croissance
du
pays.
Dans
le
cas
de
la
France,
les
dépenses
publiques
sont
financées
pour
une
part
importante
par
l’endeUement,
alors
même
que
le
niveau
de
prélèvement
obligatoire
est
l’un
des
plus
élevés
de
l’OCDE.
3. Monsieur
Darmanin,
vous
avez
comme
projet
de
réduire
drasHquement
les
dépenses
publiques
par
divers
moyens
clairement
énoncés
dans
le
programme
présidenHel
d'Emmanuel
Macron,
quel
est
votre
objecHf?
4. Oui
effecHvement,
si
nos
calculs
sont
bons,
à
l’horizon
du
quinquennat,
nous
aurons
réduit
de
3
points
le
poids
des
dépenses
publiques
dans
la
richesse
naHonale.
Grâce
à
cet
effort
sans
précédent,
nous
pourrons
diminuer
d’un
point
le
poids
de
nos
prélèvements
obligatoires
et
réduire
concomitamment
le
déficit
et
la
deUe
respecHvement
de
deux
et
cinq
points.
5. C’est
donc,
en
supprimant
120
000
postes
de
foncHonnaires
et
en
ouvrant
la
concurrence
à
la
SNCF
que
vous
comptez
vous
y
prendre
?
7. Les
dépenses
publiques
permeUent
des
services
de
grande
qualité
!
En
ce
qui
concerne
la
SNCF,
si
l’on
ouvre
concurrence
aux
voisins
Européens,
cela
rend
les
peHtes
lignes
de
province
vulnérables.
Ce
sont
tout
de
même
9000
km
de
peHtes
lignes,
sur
un
total
de
29900
km
!
8. Comme
l’a
dit
Mr.
Philippe
:
«
On
ne
décide
pas
de
la
fermeture
de
9000
km
de
lignes
depuis
Paris
».
Pour
ce
qui
est
du
service,
bien
au
contraire,
l’arrivée
de
la
concurrence
est
censée
améliorer
la
qualité
du
service
et
réduire
les
prix
des
billets,
de
plus
il
y
aurait
moins
de
retard.
9. Oui,
enfin
si
l’on
regarde
du
coté
de
nos
voisins
Européens,
le
résultat
est
contestable.
Regardez
l’Allemagne,
certes
le
service
s’est
amélioré
mais
les
prix
n’ont
pas
baissé.
En
Italie,
le
sous-‐
invesHssement
des
lignes
régionales
provoque
des
incidents.
Je
ne
voudrais
pas
que
vous
vous
donniez
du
mal
pour
si
peu
de
résultats.
On
verra
qui
a
raison
!
10. Ne
nous
éloignons
pas
trop
dans
la
quesHon
de
la
réforme
de
la
SNCF.
Mr.
Montebourg
êtes-‐vous
favorable
à
la
baisse
des
dépenses
publiques
11. EffecHvement,
ce
n’est
pas
idiot
de
vouloir
baisser
les
dépenses
publiques
en
France,
mais
c’est
la
manière
dont
vous
vous
y
prenez
qui
me
dérange.
Regardez,
nos
hôpitaux,
ils
sont
à
bout
de
souffle,
il
y
a
un
réel
manque
de
médecins
et
d’infirmiers,
de
moyens
financiers,
ils
ne
peuvent
pas
conHnuer
à
travailler
dans
de
telles
condiHons.
Et
pendant
ce
temps-‐là
vous
parlez
de
supprimer
120000
postes
de
foncHonnaires,
c’est
assez
paradoxal
voyez-‐vous.
12. Et
maintenant,
c’est
l’heure
de
l’invité
inaUendu.
Mesdames
et
Messieurs
veuillez
accueillir
Jean-‐
Luc
Mélenchon,
ancien
candidat
à
la
présidenHelle
et
député
à
la
France
insoumise
13. Mr.
Mélenchon
qui
se
cache
dans
le
public
Aller
venez
n’ayez
pas
peur
14. Bonjour
Mr.
Mélenchon,
Vous
qui
avez
suivi
le
débat,
êtes-‐vous
favorable
à
la
baisse
des
dépenses
publiques
en
France
comme
le
préconise
Mr.
Macron
et
son
gouvernement
?
15. C’est
aberrant
écoutez
Mme.
Salamé
si
vous
aviez
lu
mon
programme
vous
me
poseriez
pas
ceUe
quesHon.
16. Pardonnez-‐moi
Mr.
Mélenchon,
c’est
une
quesHon
importante,
qui
est
d’actualité
et
qui
a
sa
place
dans
le
débat
en
ce
moment
même.
Je
ne
voulais
pas
vous
froisser.
OUI
C’EST
ÇA,
TAISEZ
VOUS
ET
LAISSEZ
MOI
PARLER
17. Écoutez,
je
vais
quand
même
répondre
à
votre
quesHon.
Les
réformes
menées
par
Emmanuel
Macron
sont
affligeantes.
On
marche
sur
la
tête,
il
ne
s’agit
pas
de
réduire
les
dépenses
publiques,
il
faut
au
contraire
injecter
de
l’argent
dans
l’économie
pour
relancer
l’acHvité.
C’était
une
des
grandes
mesures
qui
figurait
dans
mon
programme
que
vous
n’avez
pas
lu.
18. L’idée
est
de
dépenser
173
milliards
d’euros
pour
l’invesHssements
,
pour
accroitre
la
producHon
et
donc
le
chiffre
d’affaires
des
entreprises,
pour
qu’elles
puissent
ainsi,
augmenter
les
salaires
ou
bien
embaucher
davantage,
cela
ne
peut
qu’avoir
des
effets
posiHfs
puisque
le
chômage
va
donc
diminuer,
c’est
ce
que
vous
voulez
Mr
Darmanin
non?
Les
revenus
des
ménages
vont
augmenter,
et
ils
vont
pouvoir
consommer
davantage
et
donc
soutenir
la
producHon
!
C’est
un
cercle
vertueux,
et
c’est
une
très
bonne
mesure
pour
la
croissance
économique
19. Pardonnez-‐moi
Mr.
Mélenchon
mais
vous
faites
preuve
d’insolence
à
l’égard
des
journalistes.
Passons.
Une
parHe
de
ce
que
vous
venez
de
dire
est
fausse,
la
poliHque
budgétaire
que
vous
voulez
meUre
en
place
ne
peut
pas
avoir
que
des
effets
posiHfs,
ce
n’est
d’ailleurs
le
cas
d’aucune
poliHque
et
c’est
pour
cela
que
c’est
aussi
difficile,
sinon
nous
ne
serions
surement
pas
là
en
train
de
débaUre
20. Ce
que
vous
ne
dites
pas,
par
exemple,
c’est
que
la
poliHque
budgétaire
que
vous
préconisez
entrainerait
une
hausse
des
importaHons
et
donc
un
déficit
de
la
balance
commerciale,
car
la
France
est
un
pays
«
ouvert
».
Il
est
nécessaire
de
rappeler
que
le
plan
de
relance
de
1981
avait
créé
un
déficit
de
92
milliards
de
francs
en
1982.
21. Moi,
non
plus
je
ne
vous
suis
plus
Monsieur
Mélenchon,
et
pour
une
fois
je
rejoins
ce
que
viens
de
dire
Mr.
Darmanin.
Ce
que
vous
ne
dites
pas
non
plus,
c’est
que
ceUe
poliHque
de
relance
qui
a
vos
yeux
est
un
cercle
vertueux
et
qui
des
miens
en
est
un
vicieux,
aurait
comme
effet,
le
fameux
effet
boule
de
neige,
c’est
à
dire
qu’en
injectant
ces
173
milliards
d’euros,
qui
est
une
somme
faramineuse,
il
faut
que
la
richesse
créée
soit
suffisante
pour
payer
les
intérêts
de
la
deUe,
sinon
ces
derniers
seront
de
plus
en
plus
lourds
et
la
deUe
va
s’aggraver
22. Mais
qu’est-‐ce
que
vous
racontez,
Mr.
Darmanin,
et
Mr.
Montebourg,
ce
n’est
pas
possible
vous
êtes
tous
contre
moi
!
CeUe
poliHque
budgétaire
que
je
veux
mener,
ressemble
à
celle
menée
par
Barack
Obama
après
la
crise
financière
de
2008,
et
ça
a
marché
!
23. Certes,
ceUe
poliHque
a
marché
aux
Etats-‐Unis
mais
elle
a
été
prise
dans
un
contexte
parHculier
qui
est
celui
de
la
crise
économique
de
2008,
cela
a
en
effet
permis
de
faire
baisser
le
chômage
qui
avoisinait
la
barre
des
10%
des
acHfs,
et
cela
a
permis
d’augmenter
les
salaires
aussi,
c’est
une
poliHque
de
relance
assez
efficace,
mais
nous
ne
sommes
plus
en
crise,
il
faut
bien
réfléchir
avant
de
prendre
de
telles
mesures,
car
cela
creuse
le
déficit,
et
la
deUe
d’un
état.
24. Mr
Mélenchon,
les
idées
que
vous
portez
sur
la
poliHque
budgétaire
s’inspirent
de
celles
portées
par
JM
Keynes,
il
s’agit
en
quelque
sorte
d’un
plan
de
relance
Keynésien
?
26. Mais
vous
Mr.
Darmanin
que
proposez-‐vous
de
mieux
pour
relancer
la
croissance.
Il
faut
en
finir
avec
vos
poliHques
de
rigueur
et
d’austérité.
27.
28. Mais
Mr.Mélanchon,
la
France
a
enregistré
un
taux
de
croissance
de
1,9%
en
2017.
En
plus
nous
lançons
un
plan
d’invesHssement
sur
5
ans
qui
sera
tourné
vers
la
transiHon
énergéHque,
elle
sera
financée
par
l’emprunt
car
les
taux
d’intérêt
sont
relaHvement
bas,
cela
évite
de
creuser
de
trop
les
dépenses
publiques
et
donc
le
déficit.
Ce
plan
d’invesHssement
est
censé
soutenir
la
croissance.
Vous
le
sauriez
si
vous
aviez
lu
le
programme
de
Mr.
Macron.
29. Quel
culot
Monsieur
Darmanin,
vous
vous
vantez
d’un
taux
de
croissance
de
1,9%
en
2017
mais
qui
n’est
même
pas
le
résultat
de
votre
poliHque
mais
bien
celle
de
Mr.
Hollande.
J’ai
bien
vu
que
vous
alliez
invesHr
50
milliards
dans
la
transiHon
écologique,
moi
aussi
je
voulais
le
faire
par
l’emprunt
et
à
hauteur
de
100
milliards
d’euros
!
30. Merci
Jean
Luc
Mélenchon
pour
votre
intervenHon,
je
crois
qu’il
est
temps
de
parler
d’un
autre
sujet.
Mr.
Montebourg,
le
gouvernement
a
t-‐il
raison
de
faire
preuve
de
fermeté
pour
l’évacuaHon
de
la
ZAD
à
N-‐D
des
Landes
?
31. Sources
:
• AlternaHve
Economique
Avril
2018
N°378
Faut-‐il
enterrer
le
train
?
•
Rapport
de
l’InsHtut
Montaigne
1151
milliards
d’euros
de
dépenses
publiques
:
quels
résultats
• Le
Point
Réduc;on
des
dépenses
publiques:
le
logement,
la
forma;on
professionnelle
et
le
social
ciblés
• Le
Monde
Neuf
ques;ons
pour
comprendre
la
réforme
de
la
SNCF
• Libéra;on
Un
projet
économique
keynésien,
op;miste
et
risqué
• Skyminds.net
Les
poli;ques
économiques