Dossier conference Nice TDP Mai 2017
https://drive.google.com/open?id=0B7EwjyDAfRn8WHZ6RUVGbDFkaVE
Video de l'ent de Nice: https://youtu.be/VRQtkk-y2iA
Pour ceux qui veulent avoir plus d'information : Serge.AUBERT@sante.gouv.fr
Topo coqueluche maligne : à propos de trois observations Islem Soualhi
La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne peu ou pas fébrile de l'arbre respiratoire inférieur, mais d'évolution longue et hautement contagieuse. Deux bactéries du genre des Bordetella sont responsables des syndromes coquelucheux chez l'être humain : Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis.
C’est une maladie longue (quatre à huit semaines, après une période d'incubation d'une semaine) et éprouvante (caractérisée par de violentes quintes de toux dont le paroxysme évoque le chant du coq). Dans certains pays, la maladie est nommée la « toux des cent jours »
WELCOME TO MY SLIDE;j'ai fait cette présentation lors de formation en cardiologie au niveau de CHU mustapha service cardiologie A2.
il va aider vous a interpréter les ECG avec quelque notions a propos les hypertrophies.
Topo coqueluche maligne : à propos de trois observations Islem Soualhi
La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne peu ou pas fébrile de l'arbre respiratoire inférieur, mais d'évolution longue et hautement contagieuse. Deux bactéries du genre des Bordetella sont responsables des syndromes coquelucheux chez l'être humain : Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis.
C’est une maladie longue (quatre à huit semaines, après une période d'incubation d'une semaine) et éprouvante (caractérisée par de violentes quintes de toux dont le paroxysme évoque le chant du coq). Dans certains pays, la maladie est nommée la « toux des cent jours »
WELCOME TO MY SLIDE;j'ai fait cette présentation lors de formation en cardiologie au niveau de CHU mustapha service cardiologie A2.
il va aider vous a interpréter les ECG avec quelque notions a propos les hypertrophies.
Il s'agit des stratégies de descente sur le terrain consistant a mettre en œuvre la qualité d'une bonne supervision au cours d'une campagne de poliomyélite
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
Conseil et vaccination du voyageur en pharmacieIpsos France
Valneva a fait appel à l'expertise d'Ipsos Healthcare pour réaliser une étude sur les comportements et les attentes des Français en matière de santé dans le cadre d'un voyage prévu hors de l'Union Européenne dans les 12 prochains mois. Les résultats révèlent le rôle essentiel des pharmaciens dans la préparation sanitaire des voyages à l'international.
1. Une femme de 63 ans vous consulte car elle se sent fébrile et plus
essoufflée que d’habitude depuis 48 heures. Elle tousse (toux sèche).
Vous la suivez de longue date pour un rhumatisme inflammatoire et
une BPCO. Elle est ancienne comptable en retraite depuis 3 ans. Elle
vit seule et reste active (club de natation et gymnastique volontaire).
Elle fume 20 cigarettes/jour depuis l’âge de 25 ans. Chaque tentative
d’arrêt s’est soldée par une dépression. Elle consomme 2 bières et 2
pastis/j. Lorsqu’elle « va bien » elle est essoufflée lorsqu’elle monte
une côte. Elle n’a jamais été hospitalisée. Son traitement de fond
comprend l’infliximab (Remicade®) et le formotérol (Foradil®) et
l’association fénotérol + ipatropium (Bronchodual®)
Son pouls est à 104 bpm, sa pression artérielle à 128/85 mmHg, sa
fréquence respiratoire à 23/min, sa température à 37,9°C et sa SpO2.
A l’auscultation retrouve le murmure vésiculaire est symétrique et
vous notez quelques sibilants dans les deux champs pulmonaires.
Vous croyez aussi percevoir un foyer de râles crépitants.
2. 1/ Dans cette situation vous QRM
A. conseillez l’hospitalisation en raison de la présence de
sibilants
B. prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax dans le
cabinet de radiologie de son quartier
C. instaurez une antibiothérapie par lévofloxacine (Tavanic®)
D. majorez le traitement bronchodilatateur par voie inhalée
E. instaurez une oxygénothérapie à domicile
3. 1/ Dans cette situation vous QRM
A. conseillez l’hospitalisation en raison de la présence de
sibilants
B. prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax
dans le cabinet de radiologie de son quartier
C. instaurez une antibiothérapie par lévofloxacine (Tavanic®)
D. majorez le traitement bronchodilatateur par voie inhalée
E. instaurez une oxygénothérapie à domicile
à ce stade, le tableau est celui d’une exacerbation de BPCO, sans signe de
réelle gravité, mais vous avez un doute sur l’existence d’une pneumonie.
4. 2/ Vous la revoyez le lendemain midi,
à domicile cette fois. La situation s’est
dégradée dans la mesure où le simple
déshabillage nécessaire à l’examen
clinique, l’essouffle. La toux reste
sèche, sa température est maintenant
à 38,7°C. Sa fréquence respiratoire à
26/min, sa pression artérielle à
110/80 mmHg et sa SpO2 à 91%. Le
foyer de râles crépitants est
maintenant franc. Elle vous montre la
radiographie de thorax que vous avez
prescrite. Quel est le territoire
anatomique concerné par la
condensation alvéolaire ? QRU
A. totalité du lobe supérieur gauche
B. lingula
C. segment postérieur (dorsal) du lobe supérieur
gauche
D. segment postérieur (dorsal) du lobe
inférieur gauche
E. lobe moyen
5. 2/ Vous la revoyez le lendemain midi,
à domicile cette fois. La situation s’est
dégradée dans la mesure où le simple
déshabillage nécessaire à l’examen
clinique, l’essouffle. La toux reste
sèche, sa température est maintenant
à 38,7°C. Sa fréquence respiratoire à
26/min, sa pression artérielle à
110/80 mmHg et sa SpO2 à 91%. Le
foyer de râles crépitants est
maintenant franc. Elle vous montre la
radiographie de thorax que vous avez
prescrite. Quel est le territoire
anatomique concerné par la
condensation alvéolaire ? QRU
A. totalité du lobe supérieur gauche
B. lingula
C. segment postérieur (dorsal) du lobe supérieur
gauche
D. segment postérieur (dorsal) du lobe
inférieur gauche
E. lobe moyen
6.
7. 3/ A quel endroit avez-vous selon toute probabilité entendu le foyer de
râles crépitants ? QRU
A. à l’apex gauche
B. en para-sternal gauche
C. dans le creux axillaire droit
D. en postéro-basal gauche, long du rachis
E. aux deux bases
8. 3/ A quel endroit avez-vous selon toute probabilité entendu le foyer de
râles crépitants ? QRU
A. à l’apex gauche
B. en para-sternal gauche
C. dans le creux axillaire droit
D. en postéro-basal gauche, long du rachis
E. aux deux bases
Le lobe moyen et son vis à vis à gauche, se projettent en para-sternal du
point de vue stéthoacoustique
9. 4/ Quel est l’ordre de grandeur de la Pa02 de la patiente ? QRU
A. 75 – 85 mmHg
B. 65 – 75 mmHg
C. 55 – 65 mmHg
D. 45 – 55 mmHg
E. 35 – 45 mmHg
10. 4/ Quel est l’ordre de grandeur de la Pa02 de la patiente ? QRU
A. 75 – 85 mmHg
B. 65 – 75 mmHg
C. 55 – 65 mmHg
D. 45 – 55 mmHg
E. 35 – 45 mmHg
11. 5/ A ce stade vous concluez qu’il ne s’agit pas d’une simple
exacerbation aigüe de BPCO mais bel et bien d’une pneumonie aigue
communautaire (PAC) chez une patiente porteuse d’une probable
BPCO. Quelle(s) est(sont) l(es) affirmation(s) juste(s) concernant la prise
en charge de cette patiente ? QRM
A. le fait qu’une PAC ait été identifiée contre-indique le traitement
ambulatoire
B. le score de « 0 » au CRB65 autorise une prise en charge
ambulatoire
C. le fait qu’elle vive seule est une contre-indication relative au
traitement ambulatoire
D. une réévaluation médicale à 48 heures est recommandée
E. un examen bactériologique de l’expectoration est indispensable
avant toute antibiothérapie
12. 5/ A ce stade vous concluez qu’il ne s’agit pas d’une simple exacerbation aigüe de
BPCO mais bel et bien d’une pneumonie aigue communautaire (PAC) chez une
patiente porteuse d’une probable BPCO. Quelle(s) est(sont) l(es) affirmation(s)
juste(s) concernant la prise en charge de cette patiente ? QRM
A. le fait qu’une PAC ait été identifiée contre-indique le traitement ambulatoire
B. le score de « 0 » au CRB65 autorise une prise en charge ambulatoire
C. le fait qu’elle vive seule est une contre-indication relative au traitement
ambulatoire
D. une réévaluation médicale à 48 heures est recommandée
E. un examen bactériologique de l’expectoration est indispensable avant toute
antibiothérapie
La plupart des PAC se traitent en ambulatoire. On rappelle ici les éléments du CRB 65
13. 6/ Vous maintenez la majoration du traitement bronchodilatateur et
vous instaurez une antibiothérapie à domicile. Parmi les propositions
suivantes, la(es)quelle(s) choisissez-vous pour débuter son traitement
anti-infectieux, sachant que la patiente n’a pas d’allergies connues ?
QRM
A. macrolide per os, en monothérapie
B. tétracycline per os, en monothérapie
C. amoxicilline+ ac, clavulanique per os, en monothérapie
D. amoxicilline per os + macrolide per os
E. cefotaxime IV, en monothérapie
14. 6/ Vous maintenez la majoration du traitement bronchodilatateur et
vous instaurez une antibiothérapie à domicile. Parmi les propositions
suivantes, la(es)quelle(s) choisissez-vous pour débuter son traitement
anti-infectieux, sachant que la patiente n’a pas d’allergies connues ?
Dans les PAC graves on doit traiter en 1ère intention le pneumocoque et L. pneumophila
Dans les PAC non graves, en 1ère intention, on privilégie un ATB actif sur le pneumocoque.
A. macrolide per os, en monothérapie
B. tétracycline per os, en monothérapie
C. amoxicilline+ ac, clavulanique per os, en monothérapie
D. amoxicilline per os + macrolide per os
E. cefotaxime IV, en monothérapie
15. 7/ Quarante-huit heures plus tard vous passez revoir la patiente. Alors
qu’elle a suivi correctement son traitement son état s’est clairement
aggravé. Elle rapporte l’émission de crachats sales, teintés de sang et,
compte tenu de l’évolution, accepte l’hospitalisation. A 18h, l’admission
au service d’accueil et d’urgences le pouls est à 125 bpm, la pression
artérielle à 110/80 mmHg, la fréquence respiratoire à 28/min et la
SpO2 à 87% en air ambiant. Le cliché de thorax montre que la
condensation alvéolaire s’est étendue au lobe inférieur gauche et qu’un
infiltrat lobaire supérieur droit est apparu. Voici ses gaz du sang prélevé
sous O2 6 L /min : Pa02 55 mmHg, PaCO2 à 29 mmHg, pH à 7,46 et HCO3
20 mmol, SaO2 88%. Quel(s) est( sont) l’(les) item(s) juste(s) concernant
ce résultat ? QRM
A. alcalose métabolique
B. hypoxémie
C. hypercapnie
D. acidose métabolique
E. alcalose respiratoire
16. 7/ Quarante-huit heures plus tard vous passez revoir la patiente. Alors
qu’elle a suivi correctement son traitement son état s’est clairement
aggravé. Elle rapporte l’émission de crachats sales, teintés de sang et,
compte tenu de l’évolution, accepte l’hospitalisation. A 18h, l’admission
au service d’accueil et d’urgences le pouls est à 125 bpm, la pression
artérielle à 110/80 mmHg, la fréquence respiratoire à 28/min et la
SpO2 à 87% en air ambiant. Le cliché de thorax montre que la
condensation alvéolaire s’est étendue au lobe inférieur gauche et qu’un
infiltrat lobaire supérieur droit est apparu. Voici ses gaz du sang prélevé
sous O2 6 L /min : Pa02 55 mmHg, PaCO2 à 29 mmHg, pH à 7,46 et HCO3
20 mmol, SaO2 88%. Quel(s) est( sont) l’(les) item(s) juste(s) concernant
ce résultat ? QRM
A. alcalose métabolique
B. hypoxémie
C. hypercapnie
D. acidose métabolique
E. alcalose respiratoire
17. 7/ quel est le principal mécanisme de l’hypoxémie dans ce contexte?
QRU
A. effet espace mort
B. effet shunt
C. shunt (anatomique)
D. shunt (fonctionnel)
E. hypoventilation alvéolaire pure
18. 7/ quel est le principal mécanisme de l’hypoxémie dans ce contexte?
QRU
A. effet espace mort
B. effet shunt
C. shunt (anatomique)
D. shunt (fonctionnel)
E. hypoventilation alvéolaire pure
19. Les trois mécanismes de l’hypoxémie
1. Hypoventilation alvéolaire
2. Atteinte de la surface d’échange alvéole-capillaire
3. Anomalies des rapports VA/Q
– Shunt
– Effet shunt
28. Shunt vrai Shunt fonctionnel
• Ce n’est pas ventilé mais ça
perfuse
• L’oxygène ne corrige que peu
l’hypoxémie
Ex: atélectasie complète
d’un poumon
29. Shunt vrai Shunt fonctionnel
• Ce n’est pas ventilé mais ça
perfuse
• L’oxygène ne corrige que peu
l’hypoxémie
Ex:
- pneumonie aigue
- OAP
- SDRA
30. Effet shunt
Typiquement dans les pathologies
obstructives bronchiques
BPCO +++, en chronique et en aigu
Asthme en aigu : crise d’asthme
grave
• C’est peu ventilé mais ça
perfuse
• L’oxygène corrige l’hypoxémie
31. 10/ Vous effectuez les prélèvements appropriés à visée
microbiologique. Dans l’attente des résultats, parmi les options
thérapeutiques suivante, la(es)quelle(s) choisissez-vous pour
poursuivre son traitement anti-infectieux ? QRM
A. poursuite de l’amoxicilline-acide clavulanique et ajout
d’un macrolide per os
B. remplacement de l’amoxicilline-acide clavulanique par de
la tétracycline per os, en monothérapie
C. poursuite de l’amoxicilline-acide clavulanique et ajout de
lévofloxacine per os
D. doublement de la dose d’amoxicilline per os (6 gr/j), en
monothérapie
E. poursuite de l’amoxicilline-acide clavulanique et ajout
d’un aminoside
32. 10/ Vous effectuez les prélèvements appropriés à visée microbiologique. Dans
l’attente des résultats, parmi les options thérapeutiques suivante, la(es)quelle(s)
choisissez-vous pour poursuivre son traitement anti-infectieux ? QRM
A. poursuite de l’amoxicilline-acide clavulanique et ajout d’un macrolide per os
B. remplacement de l’amoxicilline par de la tétracycline per os, en monothérapie
C. poursuite de l’amoxicilline-acide clavulanique et ajout de lévofloxacine per os
D. doublement de la dose d’amoxicilline per os (6 gr/j), en monothérapie
E. poursuite de l’amoxicilline et ajout d’un aminoside
33. 11/ Le lendemain, vers 11 heures, l’état de la patiente est stable. Vous
recevez un appel du laboratoire de bactériologie qui vous apprend que
ses hémocultures sont stériles. Via le réseau informatique de l’hôpital
le résultat du test suivant est aussi disponible. Quelle(s) autre(s)
pathologie(s) infectieuse(s) devez-vous prioritairement suspecter chez
cette patiente ?QRM
A. aspergillose
B. tuberculose
C. tularémie
D. pneumocystose
E. actinomycose
34. 11/ Le lendemain, vers 11 heures, l’état de la patiente est stable. Vous
recevez un appel du laboratoire de bactériologie qui vous apprend que
ses hémocultures sont stériles. Via le réseau informatique de l’hôpital
le résultat du test suivant est aussi disponible. Quelle(s) autre(s)
pathologie(s) infectieuse(s) devez-vous prioritairement suspecter chez
cette patiente ?QRM
A. aspergillose
B. tuberculose
C. tularémie
D. pneumocystose
E. actinomycose
35. 12/ Chez cette patiente sous anti-TNF vous aviez à juste titre suspecté
une tuberculose et la recherche de bacilles acido-alcoolo résistants
dans l’expectoration se révèle positive. Vous allez la voir dans sa
chambre pour lui faire part du diagnostic de tuberculose et vous
constatez que la patiente est confuse et qu’elle tient des propos
délirants. Quelle est, exprimée en gramme, la consommation
alcoolique quotidienne moyenne de cette patiente ? QRM
A. 20 grammes
B. 30 grammes
C. 40 grammes
D. 50 grammes
E. 60 grammes
Elle fume 20 cigarettes/jour depuis l’âge de 25 ans. Chaque tentative d’arrêt s’est soldée par
une dépression. Elle consomme 2 bières et 2 pastis/j. Lorsqu’elle « va bien » elle est
essoufflée lorsqu’elle mont une pente.
36. 12/ Chez cette patiente sous anti-TNF vous aviez à juste titre suspecté
une tuberculose et la recherche de bacilles acido-alcoolo résistants
dans l’expectoration se révèle positive. Vous allez la voir dans sa
chambre pour lui faire part du diagnostic de tuberculose et vous
constatez que la patiente est confuse et qu’elle tient des propos
délirants. Quelle est, exprimée en gramme, la consommation
alcoolique quotidienne moyenne de cette patiente ? QRM
A. 20 grammes
B. 30 grammes
C. 40 grammes
D. 50 grammes
E. 60 grammes
Elle fume 20 cigarettes/jour depuis l’âge de 25 ans. Chaque tentative d’arrêt s’est soldée par
une dépression. Elle consomme 2 bières et 2 pastis/j. Lorsqu’elle « va bien » elle est
essoufflée lorsqu’elle mont une pente.
37. 13/ Quels sont les principaux diagnostics qu’il convient d’évoquer à ce
stade devant cette confusion et ces propos délirants?
? QRM
A. attaque de panique
B. hypoglycémie
C. delirium tremens (syndrome de sevrage
alcoolique aigu)
D. démence de Korsakov
E. méningite
38. 13/ Quels sont les principaux diagnostics qu’il convient d’évoquer à ce
stade devant cette confusion et ces propos délirants?
? QRM
A. attaque de panique
B. hypoglycémie
C. delirium tremens (syndrome de sevrage
alcoolique aigu)
D. démence de Korsakov
E. méningite
39. 14/ Finalement la tuberculose a été d’évolution favorable sous traitement. La
patiente est revue 3 mois après la fin de son traitement anti-tuberculeux. Compte
tenu de son passé tabagique des EFR sont réalisées et montrent les résultats
suivants : Sur la base de l’histoire clinique et des EFR, que concluez-vous concluez ?
QRM
A. trouble ventilatoire restrictif séquellaire de la pneumonie
B. trouble ventilatoire obstructif
C. absence de réversibilité du trouble ventilatoire au bronchodilatateur
D. EFR normale
E. BPCO stade GOLD 1
40. 14/ Finalement la tuberculose a été d’évolution favorable sous traitement. La
patiente est revue 3 mois après la fin de son traitement anti-tuberculeux. Compte
tenu de son passé tabagique des EFR sont réalisées et montrent les résultats
suivants : Sur la base de l’histoire clinique et des EFR, que concluez-vous concluez ?
QRM
A. trouble ventilatoire restrictif séquellaire de la pneumonie
B. trouble ventilatoire obstructif
C. absence de réversibilité du trouble ventilatoire au bronchodilatateur
D. EFR normale
E. BPCO stade GOLD 1
41. 15/ Comment gradez vous sa dyspnée à l’état de base ?
Lorsqu’elle « va bien » elle est essoufflée lorsqu’elle monte une côte.
A. mMRC0
B. mMRC1
C. mMRC2
D. mMRC3
E. mMRC4
42. 15
15/ Comment gradez vous sa dyspnée à l’état de base ?
Lorsqu’elle « va bien » elle est essoufflée lorsqu’elle monte une côte.
A. mMRC0
B. mMRC1
C. mMRC2
D. mMRC3
E. mMRC4
Commentaires
Stade 0 : je suis essoufflé uniquement pour un effort important
Stade 1 : je suis essoufflé quand je me dépêche à plat ou quand
je monte une pente légère
Stade 2 : je marche moins vite que les gens de mon âge à plat
ou je dois m'arrêter quand je marche à mon pas à plat
Stade 3 : je m'arrête pour respirer après 90 mètres ou après
quelques minutes à plat
Stade 4 : je suis trop essoufflé pour quitter ma maison ou je
suis essoufflé rien qu’à m’habiller
43. 16/ La patiente souhaite tenter un nouveau sevrage tabagique.
Quelle(s) est(sont) l(es) affirmation(s) juste(s) ? QRM
A. la varénicline (Champix®) est le traitement le plus
approprié dans le cas présent
B. la cigarette électronique fait partie des substituts
nicotiniques actuellement recommandés dans le
cadre du sevrage tabagique
C. la cigarette électronique délivre une quantité de
nicotine plafonnée
D. la cigarette électronique dégage du CO
E. les substituts nicotiniques sont le traitement de 1ère
intention dans le sevrage tabagique
44. 16/ La patiente souhaite tenter un nouveau sevrage tabagique.
Quelle(s) est(sont) l(es) affirmation(s) juste(s) ? QRM
A. la varénicline (Champix®) est le traitement le plus
approprié dans le cas présent
B. la cigarette électronique fait partie des substituts
nicotiniques actuellement recommandés dans le
cadre du sevrage tabagique
C. la cigarette électronique délivre une quantité de
nicotine plafonnée
D. la cigarette électronique dégage du CO
E. les substituts nicotiniques sont le traitement de 1ère
intention dans le sevrage tabagique
45.
46.
47.
48.
49. Les deux mécanismes de l’hypercapnie
1. Hypoventilation alvéolaire (même mécanisme que pour l’hypoxémie par
hypoventilation alvéolaire)
2. Anomalies du rapports VD/VT = « effet espace mort »
VT = volume courant
VD = espace mort
de la proportion du volume courant (VT) effectivement utilisé pour les
échanges gazeux
C’est le principal mécanisme de l’hypercapnie dans les troubles
ventilatoires obstructifs
hypoxémie + augmentation proportionnelle de la PaCO2.
Si hypoventilation alvéolaire pure: PaO2 + PaCO2 > 120 mm Hg
50. 2- Anomalies du rapports VD/VT
• de la proportion du volume courant (VT) effectivement utilisé
pour les échanges gazeux.
• sujet normal : 0,2 < VD/VT < 0,4 - ceci veut dire que:
– à chaque fois qu’on respire
• un cinquième à un tiers ne fait que balayer l’espace mort
• n’atteint donc pas les alvéoles, et ne sert donc pas aux échanges gazeux.
• patient BPCO : 0,4 < VD/VT < 0,8- ceci veut dire que:
– un patient distendu qui a une respiration superficielle à petit VT
• Jusqu’à 80% de son VT
• ne fait que balayer l’espace mort
• n’atteint donc pas les alvéoles et ne sert donc pas aux échanges gazeux.
51. 6/ Parmi les traitements suivants, lesquels prescrivez-vous aux
urgences à ce stade de la prise en charge ? QRM
A. bronchodilatateurs
B. oxygénothérapie à FiO2 élevée
C. mise en place d’un drain pleural
D. ventilation assistée invasive
E. ventilation non invasive
52. 6/ Parmi les traitements suivants, lesquels prescrivez-vous aux
urgences à ce stade de la prise en charge ? QRM
A. bronchodilatateurs
B. oxygénothérapie à FiO2 élevée
C. mise en place d’un drain pleural
D. ventilation assistée invasive
E. ventilation non invasive
53. 7/ Quel est le principal élément clinique présent à l’admission
hospitalière qui doit dans le cas de cette patiente vous conduire à
mettre en route d’une ventilation assistée ? QROC
54. 7/ Quel est le principal élément clinique présent à l’admission
hospitalière qui doit dans le cas de cette patiente vous conduire à
mettre en route d’une ventilation assistée ? QROC
Réponse : balancement thoraco-abdominal
Réponse(s) alternative(s) : respiration paradoxale
55. 8/ Les gaz du sang artériels réalisés à l’admission sous 6L/min d’O2 au
masque sont les suivants : pH 7.22 ; PaCO2 99 mmHg ; PaO2 56 mmHg
et HCO3 -= 40 mmol/l. Quelles sont les réponses justes concernant les
résultats de la gazométrie artérielle ? QRM
A. hypoxémie
B. acidose respiratoire non compensée
C. acidose métabolique non compensée
D. alcalose respiratoire compensée
E. élévation des bicarbonates
56. 8/ Les gaz du sang artériels réalisés à l’admission sous 6L/min d’O2 au
masque sont les suivants : pH 7.22 ; PaCO2 99 mmHg ; PaO2 56 mmHg
et HCO3 -= 40 mmol/l. Quelles sont les réponses justes concernant les
résultats de la gazométrie artérielle ? QRM
A. hypoxémie
B. acidose respiratoire non compensée
C. acidose métabolique non compensée
D. alcalose respiratoire compensée
E. élévation des bicarbonates
57. 9/ La radiographie thoracique est la suivante, Quelles sont les
propositions justes ? QRM
A. épanchement pleural gauche
B. épanchement pleural bilatéral
C. syndrome interstitiel
D. syndrome alvéolaire concernant exclusivement le lobe
inférieur gauche
E. syndrome alvéolaire concernant au moins pour partie le
lobe supérieur gauche
58. A. épanchement pleural gauche
B. épanchement pleural bilatéral
C. syndrome interstitiel
D. syndrome alvéolaire concernant exclusivement le lobe
inférieur gauche
E. syndrome alvéolaire concernant au moins pour partie le
lobe supérieur gauche
ATTENTION ce n’est pas
parce que l’opacité est
en bas qu’il s’agit du lobe
inférieur. Vous constatez
que la coupole est
parfaitement visible, ce
qui veut donc dire que le
lobe inférieur n’est pas
concerné. En revanche le
bord du cœur est effacé,
ce qui veut dire que la
lingula (partie du lobe
sup gauche) est
concernée
59. 10/ Outre les gaz du sang, quels sont parmi les examens suivants
ceux que vous jugez appropriés de réaliser à ce stade de la prise en
charge ? QRM
A. hémocultures
B. lavage broncho-alvéolaire
C. ponction pleurale
D. antigénurie pneumocoque
E. antigénurie légionelle
60. 10/ Outre les gaz du sang, quels sont parmi les examens suivants
ceux que vous jugez appropriés de réaliser à ce stade de la prise en
charge ? QRM
A. hémocultures
B. lavage broncho-alvéolaire
C. ponction pleurale
D. antigénurie pneumocoque
E. antigénurie légionelle
61. 11/ Une ventilation non invasive (VNI) avec FiO2 à 60% et une PEEP à
5 cm H2O est mise en place. Quelle est votre prise en charge
thérapeutique médicamenteuse ? QRM
A. anticholinergique en nébulisation en association avec des B2
mimétiques
B. attente des résultats bactériologiques avant la mise en place
d’une antibiothérapie
C. antibiothérapie par céfotaxime + érythromycine
D. antibiothérapie par amoxicilline en monothérapie
E. remplissage vasculaire
62. 11/ Une ventilation non invasive (VNI) avec FiO2 à 60% et une PEEP à
5 cm H2O est mise en place. Quelle est votre prise en charge
thérapeutique médicamenteuse ? QRM
A. anticholinergique en nébulisation en association avec des B2
mimétiques
B. attente des résultats bactériologiques avant la mise en place
d’une antibiothérapie
C. antibiothérapie par céfotaxime + érythromycine
D. antibiothérapie par amoxicilline en monothérapie
E. remplissage vasculaire
63. 12/ La gazométrie artérielle réalisée après une heure de VNI montre
les résultats suivants : pH 7.36 ; PaCO2 69 mmHg ; PaO2 133 mmHg et
HCO3 -= 38 mmol/l. Quelle est(sont) la (les) propositions juste(s)
concernant la pathologie respiratoire de cette patiente ? QRM
A. simple exacerbation aigue de BPCO
B. pneumonie communautaire grave
C. SDRA léger
D. SDRA modéré
E. embolie pulmonaire grave
64. 12/ La gazométrie artérielle réalisée après une heure de VNI montre
les résultats suivants : pH 7.36 ; PaCO2 69 mmHg ; PaO2 133 mmHg et
HCO3 -= 38 mmol/l. Quelle est(sont) la (les) propositions juste(s)
concernant la pathologie respiratoire de cette patiente ? QRM
A. simple exacerbation aigue de BPCO
B. pneumonie communautaire grave
C. SDRA léger
D. SDRA modéré
E. embolie pulmonaire grave
vous aviez envie de répondre SDRA léger car PaO2/FiO2 = 221 mais je vous
rappelle que dans la définition du SDRA il y a opacités BILATERALES, ce qui
n’est pas le cas ici
65. Syndrome de détresse respiratoire aigu
• sans de la pression hydrostatique microvasculaire ( de l’insuffisance
cardiaque gauche) ;
• avec de la perméabilité de la barrière endothéliale pulmonaire
• lésions anatomopathologiques de dommage alvéolaire diffus.
Œdème du poumon
66. Syndrome de détresse respiratoire aigu
• Détresse respiratoire aiguë
– exclut les aggravations aiguës des pneumopathies
interstitielles diffuses
• Opacités radiologiques
– bilatérales (mais pas forcément symétriques)
• Hypoxémie majeure définie par un rapport PaO2/FiO2<
300
• Sans insuffisance cardiaque gauche
– anamnèse, radio (cardiomégalie), ECG, écho cœur, BNP
67. SDRA
• léger
– 200 mmHg < PaO2/FiO2 ≤ 300 mmHg
– avec PEEP ou CPAP ≥ 5 cm H2O
• modéré
– 100 mmHg < PaO2/FiO2 ≤ 200 mmHg
– avec PEEP ≥ 5 cm H2O
• sévère
– PaO2/FiO2 ≤ 100 mmHg
– avec PEEP ≥ 5 cm H2O
68. Agression exogène
« épithéliale »
Infectieuse
Toxique
Pneumonie bactérienne
Pneumonie virale (grippe maligne, varicelle…)
Pneumonie parasitaire ou fungique (pneumocystose…)
Inhalation de fumées toxiques
Inhalation de liquide gastrique (syndrome de Mendelson)
Noyade
Agression endogène
« endothéliale »
Toute pathologie
s’accompagnant d’un
syndrome de réponse
inflammatoire systémique,
quelle qu’en soit la cause, est
susceptible
d’entraîner un SDRA
Tout sepsis sévère, quel qu’en soit l’agent pathogène et la
porte d’entrée
Pancréatite aiguë
Polytraumatisme
Brûlures étendues
Transfusions massives
Embolie amniotique
Circulation extracorporelle
Syndrome de détresse respiratoire aigu
69. 13/ A la 4ème heure, le scope ayant alarmé plusieurs fois sur des
épisodes de tachycardie répétées et spontanément résolutives, un
tracé ECG est tiré qui montre un aspect de torsade de pointe. Quelle
est alors votre attitude ? QRM
A. vérification de la natrémie
B. arrêt des bronchodilatateurs anticholinergiques
C. arrêt immédiat de l’érythromycine
D. vérification de la kaliémie
E. mise en route d’un bétabloquant à la seringue électrique
70. 13/ A la 4ème heure, le scope ayant alarmé plusieurs fois sur des
épisodes de tachycardie répétées et spontanément résolutives, un
tracé ECG est tiré qui montre un aspect de torsade de pointe. Quelle
est alors votre attitude ? QRM
A. vérification de la natrémie
B. arrêt des bronchodilatateurs anticholinergiques
C. arrêt immédiat de l’érythromycine
D. vérification de la kaliémie
E. mise en route d’un bétabloquant à la seringue électrique
71. 14/ Suite à l’épisode de torsade de pointe vous avez corrigé une
hypokaliémie que vous aviez négligée à l’entrée et remplacé
l’érythromycine par de la spiramycine. Huit heures après l’admission
le laboratoire de bactériologie vous appelle pour vous signaler que
l’antigénurie légionnelle est positive. Ceci doit vous conduire à
QRM
A. ne pas modifier l’antibiothérapie
B. rajouter une fluoroquinolone
C. rajouter de l’amoxicilline
D. faire une déclaration obligatoire
E. demander une identification de la souche sur l’expectoration
72. 14/ Suite à l’épisode de torsade de pointe vous avez corrigé une
hypokaliémie que vous aviez négligée à l’entrée et remplacé
l’érythromycine par de la spiramycine. Huit heures après l’admission
le laboratoire de bactériologie vous appelle pour vous signaler que
l’antigénurie légionnelle est positive. Ceci doit vous conduire à
QRM
A. ne pas modifier l’antibiothérapie
B. rajouter une fluoroquinolone
C. rajouter de l’amoxicilline
D. faire une déclaration obligatoire
E. demander une identification de la souche sur l’expectoration
73. Gravité de la légionellose Choix antibiotique
Non grave :
Patient ambulatoire
ou hospitalisé hors réa – soins intensifs
Monothérapie par Macrolide :
Azithromycine ou clarithromycine ou
roxithromycine ou josamycine ou spiramycine
ou érythromycine
Grave :
Patient hospitalisé dans un service de réa –
soins intensifs
ou patient immunodéprimé
Soit monothérapie par Fluoroquinolone :
lévofloxacine ou ofloxacine ou ciprofloxacine
Soit association (de 2 ATB au sein des 3 familles
suivantes)
Macrolide disponible par voie IV :
spiramycine ou érythromycine (en cas
d’indisponibilité de la spiramycine)
Fluoroquinolone : lévofloxacine, ofloxacine
ou ciprofloxacine (attention aux risques
d’allongement du QT avec l’association
macrolides-fluoroquinolones)
Rifampicine*
74. 15/ L’évolution clinique de cette pneumonie communautaire grave est favorable. La
patiente est revue 6 semaines plus tard en consultation et des EFR sont réalisées,
Parmi les affirmations suivantes lesquelles s’appliquent-elles à l’examen qui a été
réalisé (une ou plusieurs réponses possibles) ? QRM
A. L’examen n’a comporté qu’une spirométrie
B. L’examen pratiqué comporte est test de marche de 6 minutes avec mesure de la SpO2
C. Une étude des volumes non mobilisables (pléthysmographie) a été pratiquée
D. Un test pharmacologique aux bronchodilatateurs a été pratiqué
E. Une étude du transfert du CO au repos a été pratiquée
75. 15/ L’évolution clinique de cette pneumonie communautaire grave est favorable. La
patiente est revue 6 semaines plus tard en consultation et des EFR sont réalisées,
Parmi les affirmations suivantes lesquelles s’appliquent-elles à l’examen qui a été
réalisé (une ou plusieurs réponses possibles) ? QRM
A. L’examen n’a comporté qu’une spirométrie
B. L’examen pratiqué comporte est test de marche de 6 minutes avec mesure de la SpO2
C. Une étude des volumes non mobilisables (pléthysmographie) a été pratiquée
D. Un test pharmacologique aux bronchodilatateurs a été pratiqué
E. Une étude du transfert du CO au repos a été pratiquée
76. 16/ Parmi les affirmations suivantes lesquelles s’appliquent-elles aux
résultats observés ? QRM
A. Trouble ventilatoire obstructif
B. Trouble ventilatoire restrictif
C. Trouble ventilatoire mixte
D. Absence de réversibilité du trouble ventilatoire
E. Réversibilité significative du trouble ventilatoire
77. 16/ Parmi les affirmations suivantes lesquelles s’appliquent-elles aux
résultats observés ? QRM
A. Trouble ventilatoire obstructif
B. Trouble ventilatoire restrictif
C. Trouble ventilatoire mixte
D. Absence de réversibilité du trouble ventilatoire
E. Réversibilité significative du trouble ventilatoire