7. Protozoaire flagellé:
Giardia duodenalis
= G. intestinalis, G.
lamblia.
DEFINITION Parasitose intestinale la + répondue
dans le monde cosmopolite
Diarrhée surtout chez l’enfant
Intestin grêle;
Duodénum
GIARDIOSE
9. Forme végétative= trophozoite
2 Noyaux
2 Corps parabasaux
Morphologie
EPIDEMIOLOGIE
Taille: 10 à 20 μm
Face:
aplati en forme de cerf-
volant
Profil : en cuillère
2 Dépressions
réniformes
4 paires de flagelles
2 paires
antérolatérales
Paire ventrale
Paire postérieure
Mobilité
Chute de feuille
GIARDIOSE
11. Kyste
Morphologie
EPIDEMIOLOGIE
Taille: 8 à 10 μm
Forme: Ovale
Paroi épaisse
Cytoplasme rétracté
Aspect de double membrane
4 noyaux antérieure
Résidus flagellaires
Résidus des corps parabasaux
GIARDIOSE
12. Mode de contamination
EPIDEMIOLOGIE
Voie orale
Eau et aliments
souillés par les
kystes matures
Kyste
mature
Fèces d’animaux
contenant les
kystes contaminent
l’eau et aliments
Mains sales
1 à 4 semaines/ selles,
2 semaines à 25°C/Eau douce,
11 semaines à +4°C.
GIARDIOSE
15. Très variée: asymptomatique +++ formes graves ---
CLINIQUE
1 à 3 semaines
Giardiose aiguë :
Diarrhée aqueuse
Douleurs abdominales épigastriques
Ballonnements postprandiaux
Nausées
Anorexie
Giardiose chronique :
Syndrome de malabsorption
stéatorrhée
Perte de poids.
10-100 kystes
↗kystes
Déficit IgA séc
GIARDIOSE
16. Andre G Buret .Pathophysiological Processes and Clinical Manifestations of Giardiasis.2011
Dégradation des
complexes
jonctionnels
perméabilité intestinale
Translocation des Ag (bact)
Raccourcissement
diffus des
microvillosités
Déficit en enzymes
digestives
Perte en
eau
Distension
intestinale
Peristaltisme
rapide
PHYSIOPATHOLOOGIE
Apoptose des entérocytes Malabsorption
Hypersécrétion
d’ion
Diarrhée
GIARDIOSE
17. Examens parasitologiques des selles (EPS)
répétés 3 fois 3 à 4 jours d’intervalle.
Kystes : selles pâteuses ou molles
Trophozoïtes: dans les selles liquides.
Recherche des trophozoïtes dans le liquide de tubage
duodénal ou biopsie(moins sensibles que l’EPS).
DIAGNOSTIC
GIARDIOSE
18. Forme végétative de Giardia intestinalis à l’état frais
DIAGNOSTIC État frais
GIARDIOSE
19. Kyste de Giardia intestinalis au Lugol
DIAGNOSTIC État frais
GIARDIOSE
20. Kyste de Giardia intestinalis après coloration MIF
DIAGNOSTIC Technique de coloration
GIARDIOSE
21. Forme végétative de Giardia intestinalis après
coloration MGG
DIAGNOSTIC Technique de coloration
GIARDIOSE
24. Utilise les anticorps monoclonaux anti-Giardia
DIAGNOSTIC Technique immunologique
Détection de parasites
par immunoflurescence direct,
Recherche de copro-antigène
par technique ELISA.
GIARDIOSE
25. PCR en temps réel (différents kits
commerciaux), sensible et spécifique.
DIAGNOSTIC Technique de biologie moléculaire
GIARDIOSE
27. EPS de contrôle 1 mois après
l’arrêt du traitement
TRAITEMENT
3 à 4 semaines
après la guérison
GIARDIOSE
28. Il s’agit d’une maladie liée au péril fécal, dont la prévention
repose essentiellement sur l’hygiène individuelle et collective.
PROPHYLAXIE
GIARDIOSE
30. Prophylaxie collective:
• Education sanitaire:
– Information sur le danger du péril fécal.
– Enseignement des règles d’hygiène.
• Contrôle et traitement des eaux
potables.
• Traitement systématique des porteurs
sains.
• Aménagement des latrines.
PROPHYLAXIE
GIARDIOSE
31. Résumé
Parasite: Giardia duodenalis, protozoaire flagellé
Contamination ingestion des kystes mature avec l'eau ou les aliments souillés par des
déjections humaines ou animales, ou encore par manuportage.
Localisation duodénum
Signes typiques diarrhée +douleurs abdominales hautes
Chronique et massive malabsorption digestive + perte de poids
Diagnostic EPS répété
Traitement métronidazole en 1ère intention
Contrôle par EPS 1mois après l’arrêt du traitement
GIARDIOSE
32.
33. Dientamœba fragilis
• Protozoaire flagellé,
• Parasite du gros intestin,
• Cosmopolite,
• 1èreIdentification: en 1909 par Wenyo,
• 1èreDescription: en 1918 par Jepps et
Dobell.
INTRODUCTION
Dientamœbose
34. Dientamœba fragilis
Ce parasite était longtemps négligé.
Position taxonomique: précisée (biologie moléculaire),
Cycle évolutif + rôle pathogène: à discuté.
INTRODUCTION
Dientamœbose
36. • Taille: 5 à 15 μm,
• Forme: ronde ou ovalaire,
• Pseudopodes: larges, clairs et courts en
ailes de ventilateurs.
• 1 à 2 noyaux: Le caryosome est
fragmentée en 4 à 8 granules de
chromatine. Pas de chromatine
périphérique.
• Cytoplasme granuleux: vacuoles
digestives, inclusions, levures et bactéries.
EPIDEMIOLOGIE Morphologie Forme végétative
Dientamœbose
37. • Taille: 3,5 à 5µm,
• 1 à 2 noyaux.
• Cytoplasme finement granuleux.
EPIDEMIOLOGIE Morphologie Prékyste
Dientamœbose
38. • Décrit la 1 ère fois en 2014,
• Taille: 5 μm,
• Forme: ronde ou ovalaire avec une zone
claire qui l’entoure,
• Souvent binucléé,
• Noyaux de même type que le trophozoite.
EPIDEMIOLOGIE Morphologie Kyste
Dientamœbose
39. N’est pas encore élucidé ;
Hypothèse: D. fragilis transmis par les œufs de l’oxyure
(isolement d’ADN de D. fragilis à dans les œufs).
MEE de la forme kystique :
Transmission féco-orale par les kystes est à évoquer
EPIDEMIOLOGIE Mode de contamination
Dientamœbose
41. D. fragilis est un parasite cosmopolite.
EPIDEMIOLOGIE Répartition géographique
2016
8,7
Dientamœbose
42. D. fragilis a longtemps été considérée comme non pathogène.
Diarrhées intermittentes Douleurs abdominales
Flatulences Nausées, Vomissement
Anorexie Fatigue
Perte de poids Hyperéosinophilie
CLINIQUE
Dientamœbose
43. D. fragilis peut être un agent possible du syndrome de
l’intestin irritable.
CLINIQUE
Dientamœbose
44. Délicat: dientamibe confondu avec les globules blancs ou
Blastocystis sp. + noyaux ne sont pas visibles.
DIAGNOSTIC État frais
Dientamœbose
45. MIF coloration : ne colore pas les noyaux.
Giemsa, Coloration Trichrome de Wheatley, coloration au
noir chlorazol de Kohn et coloration à l’hématoxyline ferrique
de Heidenhein : donnent de bonnes résultats.
DIAGNOSTIC Technique de coloration
Dientamœbose
47. Forme végétative de Dientamoeba fragilis après
coloration Trichrome
Dientamœbose
48. L’émission des D. fragilis dans les selles est irrégulière donc il
est recommandé de reprendre l’EPS 3X à 3-4j d’intervalle.
DIAGNOSTIC Technique de coloration
Dientamœbose
49. • PCR convetionnelle sur les selles, PCR en temps réel ou
combiné, PCR multiples (recherche d’autres protistes).
• PCR en temps réel atteint une sensibilité et une spécificité
proches de 100%.
DIAGNOSTIC Biologie moléculaire
Dientamœbose
50. • Métronidazole : 750 mg/J pendant 5 à 10 jours.
• Secnidazole ou ornidazole : 2g en prise unique.
TRAITEMENT
Dientamœbose
51. • Hygiène des mains.
• Bien laver les crudités avant consommation.
• Education sanitaire.
• Traitement des sujets malades.
PROPHYLAXIE
Dientamœbose
52. Résumé
Parasite: Dientamoeba fragillis, protozoaire flagellé
Contamination Incertain: Ingestion des kystes avec l'eau ou les aliments souillés ou
Formes végétatives véhiculées par les œufs de l’oxyure,
Localisation Côlon
Signes typiques Souvent asymptomatique
Non spécifique: Diarrhée/constipation +douleurs abdominales+
flatulences…
Diagnostic EPS répété
Traitement Métronidazole
Dientamœbose
53. Trichomonas intestinalis:
• Seulement sous forme végétative,
• Taille:10 à 15 µm,
• Forme: amande
• 1noyau,
• 1axostyle,
• 4 flagelles libres,
• Membrane ondulante longeant le corps
sur toute sa longueur.
• Mobilité: tourne sur lui-même.
56. Chilomastix mesnilli:
• Forme végétative:
– Taille:16 à 18 µm,
– 1 noyau
– 1 cytostome,
– 4 flagelles, 3 flagelles libres
et un logé dans le
cytostome.
– 1 sillon de torsion.
– Mobilité: en tire bouchon.
66. INTRODUCTION
Trichomonose uro-génitale:
• Infection sexuellement transmissible (IST),
• Bénigne,
• Cosmopolite,
• Fréquente,
• Due à Trichomonas vaginalis, protozoaire flagellé, parasite
des voies uro-génitales.
TRICHOMONOSE
67. • Trichomonas vaginalis n’existe que sous forme végétative ou
trophozoite
• Il meurt rapidement dans le milieu extérieur.
• Forme: en ovoïde,
• Taille: 10-15 μm.
• 1 axostyle qui traverse la cellule et dépasse en arrière du
corps,
• 1 noyau ovalaire à la partie antérieure du corps,
• 4 flagelles libres antérieurs,
• 1 flagelle récurrent formant une membrane ondulante, qui
s’arrête au 2/3 de la longueur du corps.
• Ce sont les flagelles qui assurent la mobilité : le parasite
tourne sur elle-même.
Flagelle
Noyau
Membrane
ondulante
Axostyle
EPIDEMIOLOGIE Morphologie
TRICHOMONOSE
69. • IST.
• Le trophozoite de T. vaginalis:
– Très sensible à la dessiccation,
– Sa transmission d’un individu à un autre ne
peut s’effectuer qu’en milieu humide.
– Survivre 1 à 2 h sur une surface humide et
jusqu'à 24 h dans les urines ou le sperme.
– Conditions optimales : 35-37°C, pH de 5,5 –
6 en anaérobiose.
– Température, le trophozoite s’arrondit et la
mobilité diminue.
• Contamination possible par linge de
toilette humide.
EPIDEMIOLOGIE Mode de contamination
TRICHOMONOSE
70. • Parasitose cosmopolite,
• Très fréquente
• OMS estime que 170 millions de personnes sont atteintes
chaque année dans le monde.
EPIDEMIOLOGIE Répartition géographique
TRICHOMONOSE
71. • Vulvo-vaginite aigüe à T. vaginalis :
– Leucorrhées spumeuses, aérées, jaune vert, continuelles et
nauséabondes + prurit vulvaire + sensation de brûlure.
• Dyspareunies et parfois une cystite (dysurie, pollakiurie,
brûlures mictionnelles).
• La ménopause et la période suivant les règles favorisent la
trichomonose en raison de l'alcalinisation du pH vaginal.
CLINIQUE Femme
pH vaginal
normal =3,5-5
TRICHOMONOSE
72. • +++ asymptomatique ou pauci-symptomatique: goutte de
sérosité matinale au niveau du méat.
• Localisation: glandes urétrales, prostate, vésicules
séminales.
• Urétrite subaiguë avec un écoulement urétral +/- purulent.
• Signes urinaires: dysurie, pollakiurie.
• L’absence de signes cliniques→ dissémination de la maladie.
CLINIQUE Homme
TRICHOMONOSE
73. • Chez l’homme :
– Avant toute miction
matinale,
– Première sérosité
matinale au niveau du
méat et les urines du
premier jet.
DIAGNOSTIC Prélèvement
• Chez la femme :
– Glaire cervicale avant toute
toilette intime et tout
traitement.
– Éviction de toutes relations
sexuelles 24 à 48 heures
avant.
– Par écouvillon stérile imbibé
de sérum physiologique.
On peut également trouver les Trichomonas dans les urines.
TRICHOMONOSE
74. • Le plus rapidement possible
• Dans de l'eau physiologique.
• Repérer les parasites mobiles, de forme ovalaire ou
arrondie.
Urine: culot de centrifugation.
DIAGNOSTIC Examen direct
TRICHOMONOSE
78. • Prescription de nitro-imidazolés,
• Traitement simultané du (ou des) partenaire(s) est
indispensable.
• Traitement "minute" :
• Traitement long :
DIAGNOSTIC
TRICHOMONOSE
79. • Traitement "minute" :
– Métronidazole (FLAGYL®) 2g per os en dose unique.
– Ou Tinidazole ou Secnidazole 2g per os en dose unique.
– Ce traitement est répété 15 jours après.
TRAITEMENT
TRICHOMONOSE
Arrêt de 24h
80. • Traitement long :
– Homme: éviter les atteintes prostatiques.
– Formes avec signes urinaires,
– Rechute,
– Métronidazole (FLAGYL®) 250 mg 2x/j pendant 10 jours.
– Chez la femme, un traitement local peut être associé :
comprimé gynécologique tous les soirs pendant 10 jours.
DIAGNOSTIC
TRICHOMONOSE
81. • Rapports sexuels protégés.
• Traitement simultané du ou des partenaires lors du
dépistage d’un cas.
DIAGNOSTIC
TRICHOMONOSE
82. Résumé
Parasite: Trichomonas vaginalis, protozoaire flagellé, trophozoite seulement
Contamination IST
Localisation urogénitale
Signes typiques Femme > homme
Femme : Vulvo-vaginite aigüe
Homme: Asymptomatique
Urinaire
Diagnostic Femme: glaire cervicale/ écouvillon
Homme: matin, 1ère gouttes de sérosité du méat/1er jet des urines
Traitement Métronidazole
Minute: a répéter 15j après,
Long: homme, forme urinaire, rechute
ovule gynécologique: + long, femme enceinte
Traitement de ou des partenaires
TRICHOMONOSE
83.
84. • Zoonose,
• Due à un protozoaire cilié, cosmopolite, parasite habituel
du porc : Balantidium coli,
• Peut infecter l’homme et être à l’origine d’un syndrome
dysentérique parfois grave.
• Surtout dans les pays tropicaux et subtropicaux.
BALANTIDIOSE
86. • Taille: 150-300µm/50-70µm,
• Forme: ovoïde
• Extrémité antérieure pointue contenant un
orifice buccal « le cytostome » (ingestion des
aliments : amibes, bactéries, hématies, grains
végétales, gouttelettes lipidiques).
• Dans l’extrémité postérieure large se trouve
le pore excréteur « cytopyge ».
• La cuticule est pourvue d’une ciliature dense.
Chaque cil battant après celui qu’il le précède
donnant un mouvement ondulatoire animant
le protozoaire qui se déplace en spirale.
Morphologie Forme végétative
BALANTIDIOSE
88. • Le cytoplasme contient:
– 2 types de vacuoles :
• Vacuoles digestives : près du cytostome,
digestion des particules alimentaires.
• Vacuoles pulsatiles : au deux pôles du parasite,
ont la fonction de l’élimination et régulation
osmotique.
– 2 types de noyaux :
• Macronucleus : 20- 40µm, réniforme, assure
une fonction trophique.
• Micronucleus : 3- 5µm, punctiforme et
sphérique, logé dans la dépression du
macronucleus, assure les fonctions de
reproduction sexuée et asexuée.
Morphologie Forme végétative
BALANTIDIOSE
89. • Taille: 45- 65µm,
• Forme: ovoïde ou sphérique,
• Couleur: à l’état
frais.
• Entouré d’un double coque,
épaisse et striée (cils).
• Cytoplasme granuleux, contient
2noyaux et des petites vacuoles.
Morphologie Kyste
BALANTIDIOSE
90. Ingestion des kystes avec l’eau et les aliments souillés par les
déjections du porc.
Mode de contamination
BALANTIDIOSE
91. • Ingestion des kystes par l’homme,
• Désenkystent dans le duodénum et se
transforment en trophozoïtes,
• Trophozoïtes gagnent le colon et se multiplient
par:
– Scissiparité: mode asexué
– Conjugaison: mode sexuée
• Enkystement dans les selles moulées.
• Résistance de l’hôte : B.coli traverse la
muqueuse et gagne la sous muqueuse et s’y
multiplie en lysant les tissus.
• En pénétrant les vaisseaux lymphatiques, B.coli
peut s’étendre à d’autres organes: foie, poumon,
plèvre, appendice, iléon, péritoine, SN…
Cycle évolutif
BALANTIDIOSE
92. • Cosmopolite,
• +++ dans les zones tropicales et subtropicales: Amérique du
Sud, Asie et pacifique.
• Dans les pays musulmans: l’homme n’est atteint que
accidentellement.
Répartition géographique
BALANTIDIOSE
93. • Portage asymptomatique : + fréquent.
• Invasion de la muqueuse plus ou moins superficielle
(colonisation) : allant d’une alternance de
diarrhée/constipation à une dysenterie (diarrhée+douleurs
abdominales) avec parfois du sang et mucus.
• Invasion de la sous muqueuse : ulcération profonde, abcès,
colite granulomateuse et péritonite.
BALANTIDIOSE
94. • Un abcès balantidien peut se compliquer et perforer la
paroi intestinale, entrainant une péritonite généralisée.
BALANTIDIOSE
96. • ED: MEE des trophozoïtes dans les selles
liquidiennes et les kystes dans les selles pâteuses ou
dures.
• Observation facile du parasite sans coloration à
cause de sa taille importante.
BALANTIDIOSE
104. • Tétracyclines sont très efficaces:
– Spiramycine : 0,5 g X4 /jour pendant 10 jours.
– Doxycycline : 100 mg/j pendant 10 jours.
– VIH+: 20 jours.
• Métronidazole+/- : 1 g /j pendant 5 jours.
• Paromomycine chez l’enfant : 50 mg/kg/J pendant 10 jours.
BALANTIDIOSE
105. • Se laver les mains.
• Bien laver les crudités avant consommation.
• Ebullition d’eau douteuse.
Individuelle
BALANTIDIOSE
106. • Information sur le danger du péril fécal.
• Enseignement des règles d’hygiène.
• Interdiction de l’usage des engrais humains.
• Traitement des eaux usées.
• Dépistage et traitement des porteurs sains.
Collective
BALANTIDIOSE
107. Parasite: Balantidium coli, gros protozoaire cilié qui parasite de l’intestin de
l’homme
2 noyaux: macro et micronucléus
2 modes de division: binaire et par conjuguaison
Contamination ingestion des kystes avec l'eau ou les aliments souillés par des déjections
du porc.
Localisation côlon
Signes typiques Syndrome dysentérique +/- sang
Forme invasive et dissémination par voie lymphatique: facteurs favorisant
Diagnostic EPS répété
Sérologie: forme invasive
Traitement Adulte: Tétracyclines
Enfant: Paromomycine
BALANTIDIOSE
108. Bibliographie:
1. L. Favennec. Epidémiologie et diagnostic de la giardiose humaine : quoi de neuf ? Revue francophone des laboratoires - mars 2012 - n°440.P
35-38.
2. ANOFEL. Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales. 5ème édition 2016 Elsevier Masson SAS, Paris. ISBN: 978-2-294-74839-
4.
3. P. Aubry, B-A Bauzère. Giardiose et malabsorption intestinale. Médecine tropicale, actualité 2022.
4. Y.J.Golvan, P.Ambroise-Thomas. Les nouvelles techniques en parasitologie. Paris, 1990. ISBN: 2-257-13107-X.
5. Diagnostic de laboratoire en parasitologie, tome 1.
6. Anofel 4.
7. C. Moulinier. Parasitologie et mycologie médicales, éléments de morphologie et biologie. Lavoisier Paris, 2003.ISBN: 2-7430-0488-6.
8. V.Guillaume. Fiches pratiques parasitologie. INSB 978-2-8041-5038-8. Paris, 2007.
9. J.C.Pitithory.Cahier de formation biologie médicale N°11 septembre 98 - amibes et flagellés intestinaux, amibes oculaires leur diagnostic
microscopique - septembre 98 .
10. Andre G Buret .Pathophysiological Processes and Clinical Manifestations of Giardiasis.2011
11. I. Achir, B.Hamrioui. Grands cours d’institut Pasteur d’Algérie, La coprologie parasitaire, parasitologie pratique.
12. LS. Garcia. Dientamoeba fragilis, One of neglected intestinal protozoa. Journal of microbiology. Septembre 2016. Volume 54. Number 9.
13. JL .Barratt et al. Newly defined condition for the in vitro cultivation and cryopreservation of Dientamoeba fragilis. Parasitology 137: 1837-
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14. EM. Hussein et al. Genitic divetsity of Dientamoeba fragilis isolates of irritable bowel syndrome patients by high resolution melting curve
analysis. Parasitol Res 105: 1053-1060.
15. D. Stark. Description of Dientamoeba fragilis cyst and precystic forms from humans samples. Journal of clinical microbiology. Vol 52 N°7.
July 2014.
16. B. Pesson et al. Dientamoeba fragilis,un parasite fréquent mais méconnu. Feuillets de biologie.VOL LII N°300. Mai 2011.
17. Prévalence de Dientamoeba fragilis au centre hospitalier universitaire Mustapha d’Alger : aspects diagnostiques épidémiologiques. RFLP
N°486. Novembre 2016.
18. P. Bourée et al.. La balantidose : zoonose du porc pas toujours asymptomatique. RFL juin 2016- N°483.
19. V. Guillaume. Fiches pratique parasitologie sanguine. De Boeck & Lacier, Paris. ISBN: 978-2-8041-5958-0, 2009.
Notes de l'éditeur
Après exycstation, les trophozoïtes colonisent la lumière de l'intestin grêle et induisent des taux accrus d'apoptose des entérocytes
la dégradation médiée des complexes jonctionnels apicaux provoque une augmentation de la perméabilité intestinale qui facilite la translocation de divers antigènes luminaux, y compris des facteurs microbiens et des antigènes alimentaires, dans le compartiment sous-épithélial qui favorisele recrutement des lymphocytes hôtes.
Les populations de lymphocytes CD8+ induisent le raccourcissement diffus des microvillosités de la bordure en brosse entraînant des déficits en enzymes de la bordure en brosse et une malabsorption de l'intestin grêle.
Les trophozoïtes induisent également la sécrétion de chlorureions. Ensemble, l'accumulation de glucides non digérés et la sécrétion d'ions génèrent un gradient osmotique au sein du petitlumière intestinale qui entraîne une perte d'eau, une distension intestinale et un péristaltisme rapide qui provoque finalement une malabsorption etmaladie diarrhéique hypersécrétoire. On pense que la malabsorption de l'intestin grêle est la principale cause de diarrhée pendant l'infection à Giardia, tandis que l'hypersécrétion de chlorure contribue davantage aux symptômes de la maladie diarrhéique