Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergencesghafour abdou
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergences
analyse de 6 exemples d'habitat collectif /semi collectif /et individuelle ... 1 exemple étranger et un autre locale de chaque type d'habitat ...
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergencesghafour abdou
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergences
analyse de 6 exemples d'habitat collectif /semi collectif /et individuelle ... 1 exemple étranger et un autre locale de chaque type d'habitat ...
Exposition "Révision du Plan Local d'Urbanisme"Rouen
La Ville de Rouen s’engage dans une révision en profondeur de son Plan Local d'Urbanisme, la première depuis 2004.
Cette profonde refonte lui permet de développer différents axes de travail déclinés dans cette exposition : le logement, le dynamisme du commerce, la valorisation du tourisme, le développement d’activités tertiaires, la création d’emploi dans les quartiers en difficulté.
L’îlot ouvert est un rassemblement de bâtiments autonomes et non identiques, autour d’une rue traditionnelle. Les hauteurs des bâtiments sont limitées, mais non généralisées. Il en est de même pour les façades, alignées, mais sans continuité d’une construction à une autre. La mitoyenneté est évitée afin de créer des bâtiments aux expositions multiples et de privilégier la création d’échappées visuelles au sein de l’îlot.
Portzamparc ne souhaite pas revenir à la forme de la rue, mais il ne valide pas le mouvement moderne. Son îlot ouvert est un ‘entre deux’ ’. Il retient de l’Haussmannisme la hiérarchisation entre espaces publics, semi-publics et privés. Il retient donc la rue de l’âge I, et des immeubles de l’âge II. il cherche à favoriser une diversité des constructions
Grands ensembles : donner des références
La dénomination « grands ensembles » désigne à la fois une forme (les
barres et les tours), une mesure (plus de 500 logements), un mode de
financement par les processus complexes du logement social, une implantation (le plus souvent la périphérie des villes), un zonage, une absence
de mixité sociale et fonctionnelle, des situations de coupures urbaines
multiples, un mode de conception inspiré fortement du Mouvement
moderne, avec des équipements prévus mais rarement réalisés dans leur
globalité. Le tout exigerait au moins trois notions dans toute autre langue.
Par exemple en anglais : grand scheme rend compte d’une forme architecturale, low cost housing ou moderate rental housing décrivent la
fonction de logement social et seraient traduits en français par HLM, high
rise estate housing ou multi storey flats (Grande-Bretagne) ou blocks
(États-Unis) évoquent la taille du quartier ou la hauteur des bâtiments.
Cette dénomination désigne aussi une époque de l’urbanisation en
France, des années 1960 à la fin des années 1970, un modèle largement
décrié — mais encore en cours dans bien des pays. Ces « années béton »
ont construit de nombreux quartiers pour accueillir la demande forte d’un
habitat à coût modéré. Les grands ensembles ont pour trait commun de
voir le jour dans des contextes où le contrôle de l’État est fort. Et ces
formes architecturales partagent, quel que soit le pays, une massivité et
un lien avec une situation de crise et d’urgencealimenterait le plus grand nombre des débats contemporains. Parlons-en !
Utopie urbaine et utopie sociale
Lier urbanisme et société est un truisme illustré par nombre d’utopies
urbaines. Comment ne pas citer Tony Garnier (1869-1948) dont la Cité
industrielle s’inspire du phalanstère de Charles Fourier qui proposait un
dispositif expérimental à la fois spatial et social regroupant des classes
sociales, âges et fortunes variés sur des sites précis, près d’un cours d’eau,
avec une terre arable, proche d’une grande ville.
D’autres conjuguent les deux approches en les liant intrinsèquement :
l’urbaniste britannique Ebenezer Howard (1850-1928) dont l’idéal de
cité-jardin est fondé su
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
2. Plan de Travail:
Introduction Ville et ses composantes
Actions et modes d’intervention urbaine
La Requalification.
La Revitalisation
La Revalorisation
Outils et instrument d’intervention
Conclusion.
3. La Ville
La ville est l’ensemble, et non quelques bâtiments exemplaires.
Chercher à la comprendre c’est chercher à comprendre
toutes les relations entre les éléments qui la constituent, ceci
en classant toute idée préconçus et en cessant de penser aux
termes tout préparés.
définition donnée par F. Choay :architecte et urbaniste français
4. La notion ville:
La ville selon Kevin lynch est une construction dans l’espace
mais sur une vaste échelle, et il faut de longues périodes de
temps pour la percevoir.
D’apres Theirry Paquet: le mot ville désigne généralement tout
regroupement d’une population relativement importante en
même lieu.
D’apres Jean Fracois Roulin: une ville est une scène , un
espace sociologique fermé ou s’éxcercent des jeux et un rôle
de pouvoir et d’argent.
D’apres Henri Ciriani: la ville n’est absolument pas un
problème technique , c’est l’écologie de l’homme et si on rate
cette écologie on rate l’homme.
5. Les 5 éléments de la ville:
1- les limites: ce sont les bordures qui peuvent être constitues par
une coupure dans le tissu: boulevard, canal, voies ferries,
rivière. Donc la limite peut être naturel ou physique.
2- les points de repères: ce sont généralement des éléments
construits , bâtiments exceptionnels, monuments, ou partie de
monuments qui peuvent être comme un point de référence.
3- les nœuds : ce sont les points stratégiques , soit convergences
où se rencontrent plusieurs parcours, soit un point de rupture
ou un point singuliers du tissu.
Au niveau national ou local. C’est la ville qui est le
nœud(carrefour). Intersection de deux routes, est un nœuds, un
espace typique et des activités qui règnent donne un nœud, un
espace connu, tranquille peuvent devenir un nœud.
6. 4-les quartiers: ce sont les parties de la ville d’une taille assez
grande et qui ont un caractère particulier qui permet de les
identifier et ceci par leur forme, espace, texture, symboles et
détails.
5-les vois: on détermine les voies par la dimension , le
revêtement, traitement de la façade, et par la structure de voies
compliquées , ce sont les mur, les allées piétonnières, les
canaux , les voies de chemins de fer.
7. Donc: la ville est un ensembles d’éléments plus ou moins
différents mais qui doivent agir en complémentarité afin
de fusionner et de facilité le quotidien et la vie de ses
occupants.
C’est pourquoi, l’urbaniste et l’architecte interviennent et
transforment le tissu urbain en requalifiant ses espaces,
leurs donner une vie de nouveau ou en injectant de
nouvelles activités.
9. Introduction : Qu’est ce que la requalification?
Définition:
Pourquoi requalifie-t-on?
Pour une requalification réussi (les étapes).
Exemples :
1. Requalification de l’avenue Stalingrad (France).
2. l’autoroute Bonaventure à l’entrée du centre-ville Montréal (2009-2012)
3. Requalification de la ville / port de Marseille.
4. Projet d’aménagement l’espace Brotteaux (Lyon)
5. Requalification de Diar el Kef.(Beb El Oued, Alger)
Conclusion.
10. D’une façon générale:
Le mot comporte l’idée implicite que la ville ou le secteur de ville concerné a été
« déqualifié ». Il peut s’agir des secteurs centraux par vieillissement du parc bâti et
dégradation progressive des espaces publics ou de quartiers populaires
périphériques de logement social.
social
Introduction de logements.
économique
injection de nouvelles activités
commerciale ou des services
urbanistique
embellissement, restructuration
des espaces publics
Qu’est ce que la requalification?
11. Spécificités nationales:
-En France:
Le mot est employé dans le sens de la définition générale.
Compte tenu de la géographie sociale des villes françaises, les
opérations de requalification ont plus fréquemment concerné les
quartiers périphériques, notamment les grands ensembles des
années 1960-1970.
- En Belgique:
En Belgique francophone, les expressions
« requalification urbaine », « rénovation urbaine » ,
« revitalisation urbaine » et « renouvellement urbain » sont
indifféremment utilisées. Elles font toutes référence à
l'évolution positive observée au sein de certains quartiers
urbains.
12. Selon Robert FERRAS et Jean-Paul VOLLE:
« Requalifier les espaces internes de la ville, c’est leur affecter
des valeurs nouvelles, des sens nouveaux qui ne font pas
forcément référence aux significations anciennes. La
reconstitution d’espaces passe aussi par une reformulation
symbolique de ceux-ci et par des actions de valorisation
sociale. « Requalifier » fait appel à du nouveau pour re-
nommer, désigner différemment, distinguer. C’est
certainement une procédure qui tend à mettre en osmose lieux
et milieux et débouche sur des formes de ré-appropriation de
l’espace »
14. Pourquoi requalifie-t-on?
Requalifier est donc: « Donner de nouveau une
activité adaptée à ce lieu et dans le contexte
actuel. » (Charte de Lisbonne 1995)
Permet la dynamisation de certains quartiers
et espaces dégradés ou dévalorisés
Rehausse la qualité du paysage urbain et
permet son redéveloppement.
Réappropriation des lieux et peut améliorer
la qualité de vie.
15. Pour une requalification réussi.
L’aménagement urbain doit impliquer l’ensemble des intervenants
dont la population, les organismes touchés , et les autres
services au processus d’élaboration, et de favoriser leur
participation aux différentes étapes.(multidisciplinaire)
La concertation et l’implication des citoyens dans l’élaboration de
projets urbains sont des pratiques à privilégier pour permettre une
approche participative.
17. Requalification de l’avenue Stalingrad (France).
Il s’agit de restituer la
moitié de la chausser
aux piétons et aux deux
roues, sans travaux
lourds.
18.
19. Vues en coupes
Raccourcissement de l’autoroute au profit d’un trottoir plus large
et plus conviviale,créant ainsi un axe piéton et mécanique tout au
long de l’avenue.
21. Le projet consiste à transformer l'autoroute Bonaventure
en une grande artère urbaine, L'objectif était de ramener
la ville vers son fleuve pour rétablir un lien naturel, et de
changer la principale entrée de Montréal en un quartier
habitable et vivant pour prolonger le centre-ville.
Le réaménagement de l'autoroute Bonaventure privilégiera
les transports collectifs et actifs comme moyen d'accès au
secteur tout en gardant la cohabitation des piétons et des
véhicules:
la présence de deux stations de métro adjacentes.
l'aménagement d'un réseau piétonnier de surface et souterrains.
la proximité de la gare Centrale, le développement du projet de tramway du
havre.
22. Vue de l’autoroute
Bonaventure vers le
centre ville, en 2006.
Plan du réaménagement de l'autoroute Bonaventure.
Démolition
complète
Démolition
partielle
25. Il s’agit d’un projet qui a pour
objectif de répondre à une
problématique :comment
imaginer de nouveaux liens
entre vielle et port ?
Transformer à nouveau la ville en une vraie ville portuaire.
Les cinq (05) pôles de
développement :
1. Le quartier de la joliette.
2. La rue de la république.
3. Le quartier entre la gare st
Charles et la porte d’Aix
4. La friche « belle de
Mai.(ancienne manufacture de
tabac)
5. Le 1/3 de la zone portuaire.
1
3
2
4
5
26. Quartier
de la
Joliette.
Il fallait équilibrer entre les activités urbaines et les activités portuaires .Pour cela 03
grands pôles sont déterminés.
1. Culturel : au nord du vieux port.
2. commercial et de loisirs: terrasse sur les hangars du port….
3. De services : (la joliette et la cité de la méditerrané) logements, bureaux, services….
27. Vue sur le Fort St-Jean et le MUCEM
Source : Y. Lion, Euro méditerranée
Vue actuelle sur le J4 et le fort St-
Jean
MUCEM :Musé des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.
Le J4 : la ville de la méditerranée et un centre de la mer (technologie et science)
28. La Cathédrale de la Major pendant et après réaménagement
La cathédrale est un point
de repère dont
l’esplanade rejoint le toit
de la gare maritime grâce
à une parcelle.
29. Le J4 en 2006, lieu de détente et de loisirs
Une esplanade sur la mer;conséquence de la destruction de 02
hangars.
Idée de faire accoster des bateaux de croisière de petite taille.
30. Le Mucem sur le J4 et le Fort St-Jean, image de synthèse
32. Le port, le viaduc autoroutier, les
bureaux de la CMACGM
(2 bâtiments)
la tour de Zaha Hadid ; le chantier
vient de démarrer (source :
Euroméditerranée)
34. Depuis quelques années, le quartier fait preuve d’un
dynamisme commercial et d’une attractivité
résidentielle.
La réalisation d’un parc de stationnement souterrain
est l’occasion pour la Ville de Lyon de proposer la mise
en œuvre d’un projet d’aménagement ambitieux.
→une requalification de l’espace public.
35. Place jules ferry
Gare des Brotteaux
Rue Juliette Récamier
boulevard des Brotteaux
Rue du
professeur
Weill
Rue Bugeaud
Rue Waldeck Rousseau
36. L’aménagement proposé: une place jardin
Les voies automobiles Est/Ouest en pied d’immeubles sont en partie
supprimées. Un large espace de 9 mètres de large, dallé de pierres est
créé pour être comme:
• un lieu de passage et de promenade pour les piétons ;
• un lieu favorisant les commerces : il permet notamment
l’installation de terrasses.
37. Le carré des saisons
Le square
central
Le carré vert
Le square
Récamier
Le carré des jeux
Le square
Weill
Perspective de l’espace
Brotteaux sur la gare
38. entrée des voitures :
boulevard Jules
Favre
sortie des voitures : rue
Juliette Récamier
Le Parc de stationnement souterrain
39. Exemple 05
Requalification de Dior el
Kef « Beb el Oued Alger ».
Bureau d’étude FAUR (L’architecte Ougouadfel Hamid )
40. Le quartier de Dior el Kef est
choisi parmi les 40 quartiers
proposés dans le but de dé
densifier Beb el oued.
Carte (situation)
Cellules de 13m² : une pièce et une
loggia avec un évier, sans toilette ni
cuisine.
41. Le but était de construire des logements F4,mais le nombre
des familles était important; ils étaient obligé à produire des
F3 et quelques F4 en duplexes.
42. Suite aux problèmes engendrés
par une connaissance
restreinte sur la structure; on a
du se développer
verticalement (en duplexes)
43. Les anciennes fabrique de
chaussures au RDC sont
en cours de
transformation en
commerce de proximité.
les logements,
les espaces extérieurs
une reconversions
fonctionnelles.
Intervention.
47. Conclusion:
Une ville a ses « temps ». Le temps qu’il faut
pour implanter une nouvelle infrastructure
n’est pas le même que le temps qu’il faut à une
ville pour s’adapter à ce changement
structurel, c’est pourquoi chaque intervention
sur l’urbain doit être entreprise le plus
minutieusement et le plus délicatement
possible afin d’éviter de le détériorer.
49. 1. Définition
a) Définition de l’encyclopédie Larousse.
b) Définition urbanistique.
c) Caractéristiques de la revitalisation urbaine.
2. Dans quel but faire une revitalisation urbaine?(les objectifs)
3. Le défi de la revitalisation urbaine
4. Dans quel cas faire une revitalisation urbaine ? et pour qui?
5. Comment faire une revitalisation urbaine?(étapes et procédure)
6. condition de succès d’une revitalisation urbaine
7. Les types de revitalisations urbaines , les exemples:
a) Revitalisation d’un bâtiment.
b) revitalisation urbaine intégrée: Mercier Est
c) en France: le quartier de Bercy a paris.
d) aux USA : housing opportunities for people everywher.
e) revitalisation par un équipement ( Espagne: Guggenheim de Bilbao.)
8. Conclusion
50. Revitaliser:
« Apporter à un organisme déficient une vitalité
nouvelle, des éléments propres à rétablir son
fonctionnement » (Étymologie et histoire 1933)
« Qui veut dire redonner de la vitalité a quelque chose;
revivifier, revitaliser une région dans le cadre d’une
politique d’aménagement , leurs donner une nouvelle
vigueur. » (définition Larousse)
Synonymes : régénérer, ressusciter, réveiller
Définition:
51. D’une façon urbanistique:
« Concerne les opérations destinées a relancer la vie économique et
sociale d’une partie de la ville en décadence. Cette notion proche de la
réhabilitation urbaine s’applique a toute la ville avec ou sans identité ou
caractéristique marquée , elle concerne moins l’habitat de la
population et plus les activités . » (charte le Lisbonne 1995)
« La revitalisation urbaine et sociale concerne des espaces en crise ou
en voie de réhabilitation , sur lesquels se posent des problématiques
urbaines , environnementales et sociales , où des acteurs sociaux
s’activent à apporter des retombées positives à la collectivité et ce , afin de
permettre une meilleure qualité de vie et du cadre bâti.» (validée lors
d’une rencontre en comité)
52. L'opération de revitalisation urbaine est une action
visant, à l'intérieur d'un périmètre défini de modifier
l’image de la ville par:
-L’amélioration et le développement intégré de
l'habitat, commerce et de service, par la mise en œuvre
de conventions associant la commune et le secteur privé.
-Convivialité urbaine et cohabitation
harmonieuse par le développement du lien social,
confort d'utilisation des services publics et privés
-Amélioration du cadre de vie , participation du
citoyen, réduction des problèmes sociaux en général.
Les objectifs:
53. Dans le cas général:
Éviter de dénaturer l’identité du quartier et son caractère initiale
, et éviter tout déplacement massif de population.
Ex :Bab el oued
Les défis de la revitalisation urbaine:
54. ZRU : zone de redynamisation(revitalisation) urbaine. zone urbaine sensible
qui est confrontée a des difficultés particulaires.
Nous avons l’exemple du quartier de « Bab el oued », ou nos recherches ont
abouti au constat suivant:
Marché informel
Bidonville triollet
57. Les étapes et procédures: Comment faire une revitalisation urbaine?
réalisation d'un portrait diagnostic
statistiques socio-économiques . Sociologue
contexte historique et politique. économiste
variétés d’équipements existants. Statisticien
l'identification des besoins
Collaboration des
différentes fonctions
Elaboration du plan
d’intervention
L’architecte urbaniste
Que fait on et ou?
Le projet
Travail
d’analyse
La proposition
Présentation du projet aux
dirigeants et investisseurs
*Convaincre les décideurs
*Obtenir les fonds
marketing
Information de la
population
*Informer et rassurer
les futurs usagés
Travail de constat
Discision finale
La réalisation
58. L’intégration dans la Ville.
L’accès à des ressources financières cohérentes.
respect de la population , et du lieu(contexte
historique).
Respect de l’environnement .
Les conditions de succès d’une revitalisation urbaine:
59. 1- Revitaliser une construction.
PLACE JEAN-TALON est un
immeuble résidentiel situé au
Québec. Les 80 unités
d'habitation construites en
1985 ont donné une nouvelle
vie à cet édifice industriel.
Définition:
l'attribution de nouvelles fonctions et la création d'une
nouvelle image . proche de la reconversion
60. La revitalisation urbaine intégrée
Définition:
Démarche visant à améliorer à la fois les conditions de vie de la
population et le cadre physique dans lequel elle évolue.
Objectifs:
-Améliorer les conditions de vie et combattre l'exclusion sociale
-Intervenir sur les éléments du cadre physique qui affectent les conditions
de vie et le développement.
- Agir sur les conditions favorisant le développement économique et
social des milieux .
-Concentrer les efforts dans un secteur donné ( cibler ).
- Gérer plus efficacement les ressources existantes et mobiliser de
nouvelles ressources par la mise en commun des préoccupations et des
expériences (collaboration entre discipline) .
61. Exemple : Mercier Est
Faire de Mercier-Est un quartier dynamique
et convivial.
Mercier se trouve à
l’arrondissement
MHM Mercier–
Hochelaga-
Maisonneuve à
Montréal
62. Pour quoi une revitalisation à Mercier Est ?
Ainsi la revitalisation urbaine intégrée
vise quelques objectifs:
-Créer des milieux de vie dynamiques et
agréables.
-Améliorer la condition de vie des
résidants des quartiers les plus fragiles en
les invitant à se mobiliser , à se concerter et
participer activement à la transformation de
leur milieu de vie
-La pauvreté.
-Des problématiques liées notamment à la sécurité urbaine, à la
circulation automobile, à la cohabitation entre les milieux
industriels et résidentiels , de même qu’à la revitalisation des espaces
verts.
63. L’activité industrielle et portuaire
transforme la rue Notre-Dame, en un
large boulevard urbain bruyant et
pollué, envahi par les camions.
64.
65.
66. L’aménagement de passages piétonniers,
et de pistes cyclables
Aménagements urbains favorisant
la convivialité
Améliorer le milieu de vie des citoyens
en leur offrant un environnement mieux
adapté à la vie résidentielle.
67. D’encourager la convivialité en apportant
une attention particulière à l’entretien des
équipements ou du mobilier urbain existant
ainsi qu’en dotant le quartier d’installations
qui s’avèrent manquantes (centre
récréosportif, terrains de basketball,
fontaine d’eau, aire de pique-nique, etc.)
68. L’exemple du quartier de Bercy , paris
1) Situation
Situé dans(le 12ème
arrondissement de paris) les
faubourgs, et relativement
populaire, ou se situent de
nombreux ateliers d‘ébénistes ,
et de ferronnerie.
La senne
Revitalisation d’un « Terrain en friche »
69. 2) Historique du quartier.
Plan de 1951
Photo des caves a vins
avant
âpres
70. Les objectif de la revitalisation du « quartier de Bercy ».
En plus de:
blocs de logements avec une infrastructure adaptée.
le "raccordement" de Bercy au réseau des transports .
Faire du quartier de Bercy un champ expérimental de l'architecture
et de l'urbanisme; par l’aménagement de :
Un parc de 12 hectares.
Un nouveau
centre pour le
commerce de gros
d'aliments et
boissons.
La transformation en
promenade d'une partie de
la rive de la Seine au sud de
Bercy.
72. Les motifs de le revitalisation du quartier:
*dans les années 1960 et 1970 des investisseurs privés, et des initiatives de
la ville ont rénové l'Est parisien d'une manière considérable;
la polarisation entre l'Est et l'Ouest
de la ville se renforçait, à l'Est une plus
grand part de la population active
appartenait au secteur tertiaire
et au monde ouvrier.
Le projet servait ainsi au soutien et à
la coordination de ces projets afin
d'obtenir un succès global.
73. Le Plan Programme de l'Est n'est cependant pas le seul responsable de
revitalisation par le réaménagement du secteur en friche de Bercy, toute
une série de facteurs y a également contribué.
Construction du nouveau bâtiment du Ministère de l'Économie et des
Finances
Le Ministère de l'Economie et des Finances à Paris
Architectes: Paul Chemetov et Borja Huidobro
74. Développement du secteur tertiaire dans l'Est parisien
Le Hall de la Gare de Lyon avec le célèbre
restaurant "Le Train Bleu"
Vue de l’intérieure.
75. Les procédures:
Priorités : comprenait :
Des mesures dans le domaine des places et installations
publiques.
La construction de logements et le soutien aux entreprises
établies dans le secteur.
Le financement: l’Etat assura le financement des grands
projets et le développement des moyens de transport public.
La ville de Paris lança des projets par le biais de partenariats
public-privé et assura une grande partie du financement.
78. Réaménagé depuis quelques années, de ce quartier-village jadis centré sur le négoce
de vins, il ne reste que quelques bâtiments dont certains sont occupés par le Musée des arts
forains, les autres ayant été transformés en boutiques "branchées. Les architectes D.
Valode et J. Pistre ont prévu une rangée d'immeubles d'habitation dans le style des
anciens hangars à vin avec le bâtiment moderne du cinéma à son extrémité.
Bercy village
Bercy village
Remarque:
Bercy Village a repris le thème de la tradition du quartier ancien « Hangar à vin" de la
ville.
Source : mairie de
paris 2003
Plan du Bercy village
80. Œuvre du célèbre architecte Frank O. Géry l’ex American center
aujourd'hui projet centre de cinématographie au nord-ouest du parc dans
la Rue de Bercy, les formes arrondies de la façade sud, tournée vers le parc,
présentent un contraste avec le reste du bâtiment, tandis que cette
"enveloppe externe" au caractère organique se révèle être en harmonie avec
le parc
Cinéma multiplex
Vers le parc
Source mairie de
paris 2000
Le cinéma multiplex
81. Terminé en 1997, forme le centre
du nouveau quartier Avec ses
14 ha.
le Parc de Bercy
82. Le parc est subdivisé en trois secteurs: d'ouest en est la grande prairie,
les parterres et le jardin romantique.
Le plan intègre l'ancienne disposition des rues en échiquier ainsi que les
arbres plus que centenaires (châtaigniers, érables, platanes etc.) qui
entouraient les bâtiments. De plus, trois hangars à vin ont été rénovés et se
sont vu attribuer une nouvelle fonction.
Photo de
synthèse
83. Logements dans le parc
Source: mairie de paris2003
cinémathèque
La maison du jardinage
Les potagers
84. Remarque:
L'aménagement du parc "porte les traces de la mémoire
collective du lieu ».
Les lauréats du concours , baptisés leur proposition
"les jardins de la Mémoire".
85. Palais Omnisport paris Bercy:
Premier bâtiment érigé
dans le cadre de la
transformation de Bercy
(1983). Les architectes
(Parart, Andrault et Guvan)
ne voulaient pas ignorer le
futur parc adjacent et ont
recouvert de gazon les
pentes de la pyramide
coupée.
C'est là que se déroulent les plus grands
évènements sportifs et musicaux en salle de
Paris.
86. remarque 2: la ligne de métro rapide Météore a été construite dans le but de
faciliter les échanges entre ces deux pôles.
Insertion d’une ligne de métro
87. Conclusion:
Le résultat de la revitalisation
Le succès de Bercy est incontesté. Un nouvel équilibre
a été créé et le quartier est très fréquenté, notamment
le week-end. Il s'agit donc là d’un bel exemple de
revitalisation(revalorisation) d'un quartier
anciennement "en friche".
88. Quand un édifice revitalise toute une région
Ex: Guggenheim a Bilbao
95. Meilleur projet urbain au monde
Remarque: apport du Guggenheim à l'économie locale
fait l'objet d'étude dans les universités. À l'école de
design de Harvard, on parle désormais de l'« effet
Guggenheim ».
source: DIANE CAMBON le figaro 15/10/2007
96. Pour être réussi, un projet de revitalisation doit
toucher autant l'accès à l'emploi, l'habitat, l'éducation ,
la culture, la sécurité que la qualité des infrastructures
et des services publics tout en préservant une identité
déjà existante de la ville ou du quartier.
Conclusion:
98. Revaloriser:
« redonner à un organisme ou une entité chétifs une
valeur nouvelle, des éléments propres à sa désignation
initiale afin de rétablir sa valeur et son bon
fonctionnement» (Étymologie et histoire 1933)
« Action de revaloriser ; réévaluer, reconsidérer une
région ou un édifice , salaires, sous le titre d’un plan de
mise en valeur , leurs donner une valeur nouvelle. »
(définition Larousse)
Synonymes : reconsidérer, mettre en valeur, réévaluer
Définition:
99. D’une façon urbanistique:
« Les connaisseurs et les professionnels de l’aménagement utilisent très
fréquemment les termes de revalorisation et de dévalorisation. De fait, ils sont
assez commodes : quand on parle de la revalorisation ou la dévalorisation d’un
territoire. Un quartier se dévalorise quand les prix de l’immobilier baissent ou
stagnent, quand le bâti ou les espaces publics se dégradent, quand la
population se paupérise, quand la délinquance y augmente, quand son image
devient négative. Inversement, un quartier est (re)valorisé lorsque les prix de
l’immobilier augmentent, lorsqu’il y a une amélioration de l’esthétique, de
l’ambiance ou de la facilité d’usage du tissu urbain, lorsque la population qui y
réside ou le fréquente est plus aisée, lorsqu’il attire de nouveaux habitants,
usagers ou investisseurs, enfin lorsque son image est positive, ou moins
négative. » (charte le Lisbonne 1995)
Si bien qu’il n’est pas si trivial de se demander de quelle(s) valeur(s)
on parle quand on parle de revaloriser les territoires urbains. À quoi
tiennent la ou les valeur(s) de la ville ? Qui les partage ? Et comment
sont-elles mobilisées pour (re)valoriser l’urbain ?
100. L'opération de revalorisation urbaine vise dans un cadre
défini; de reconstituer l’image initiale de la ville ou de
l’améliorer par:
-Remettre en valeur : une région, un quartier, un
édifice..
-Améliorer les conditions de convivialité du projet
concerné.
-Gardant l’ancienne structuration et l’ancien
fonctionnement on minimisant les problèmes
anciennes et exploiter au max les potentialités du
projet.
Les objectifs:
101. réalisation d'un portrait diagnostic
statistiques socio-économiques . Sociologue
contexte historique et politique. économiste
variétés d’équipements existants. Statisticien
l'identification des valeurs
Collaboration des
différentes fonctions
Elaboration du plan
d’intervention
L’architecte urbaniste
Que fait on pour
Le projet ?
Travail
d’analyse
La proposition
Présentation du projet aux
dirigeants et investisseurs
*Convaincre les décideurs
*Obtenir les fonds
Information de la
population
*Informer et rassurer
les futurs usagés
Travail de constat
Discision finale
La réalisation
Les étapes de l’opération:
102. L’intégration dans contexte initiale.
Bien exploiter les potentialités du site et du projets.
respect des la population , et du lieu(contexte
historique) et des valeurs.
respect de l’environnement .
Les conditions de succès d’une revalorisation urbaine:
103. 1- revalorisation par rupture.
L’opération Euralille a été lancée aux lendemains de la crise
industrielle qui a frappé le Nord dans les années 1970-1980. La percée
du tunnel sous la Manche et l’opportunité constituée par le passage
du TGV Nord Europe à Lille ont créé un contexte favorable au
lancement par Pierre Mauroy, alors maire de la ville, d’une vaste
opération de revalorisation. Les terrains concernés correspondent à
une zone non aedificandi (un ancien glacis militaire) située à
proximité du centre-ville, offrant une surface et une localisation à
fort potentiel. Le contenu du projet est relativement classique : il
s’agit pour la ville d’aménager un pôle tertiaire associant un centre
commercial, une gare internationale (desserte TGV, mais aussi
Thalys et Eurostar) et un centre d’affaires, le tout en y associant des
“gestes” architecturaux qui donnent une plus large visibilité.
Définition:
La revalorisation par rupture avec les anciennes valeurs du
sites et de l’ancienne structure.
104. 2- revalorisation sans valeurs propres.
Le projet Euroméditerranée englobe un périmètre très étendu – plus de
300 ha, soit un arrondissement parisien moyen – adossé au centre-ville et
face à la mer. L’opération a accédé au statut d’OIN (opération d’intérêt
national) et elle regroupe à la fois des friches industrialo-portuaires et des
quartiers populaires. Pourtant aucune valeur spécifique n’est à l’œuvre
dans le projet. La thématique euro-méditerranéenne aurait pu être
porteuse de valeurs de contacts, de contrastes, de multiculturalisme, etc.
Mais, la valeur très concrète de la spéculation immobilière mise à part,
rien d’élaboré ne ressort des discours et des actions du projet. Pour preuve,
le vide matériel et muséographique du MuCEM (Musée des civilisations de
l’Europe et la méditerranée) : alors que la création au cœur du périmètre a
été décidée dès 1995 et l’architecte choisi depuis 2004, le ministre de la
culture et le maire de la ville n’en ont posé la première pierre que fin 2009.
Définition:
Où la revalorisation ne se fonde sur aucune valeur propre au contexte
urbanistique, géographique, économique ni même politique.
105. Les seules notions qui font ou ont fait office de valeurs pour la
revalorisation sont celles de métropole – “Euroméditerranée,
accélérateur de métropole” a été le slogan de l’opération dans les
années 1990 – et plus récemment de durabilité. Or il s’agit justement
de ces valeurs à la mode qui sont mobilisées pour l’image positive
qu’elles confèrent davantage que pour les implications stratégiques
qu’elles engagent. On peut donc légitimement se demander quelles
sont les valeurs de la revalorisation à Marseille.
106. 3- revaloriser par la méthode.
Le projet de revalorisation des friches industrialo-portuaires laissées
par les chantiers navals et le port autonome (PAD) à Dunkerque présente
en revanche un arsenal original de valeurs spécifiques. En effet, dès le
début, les élus et les aménageurs du projet Neptune ont écarté de leur
argumentaire les valeurs liées au contexte historique ou géographique
local. Cependant, le projet s’inscrit dans la filiation des expériences
urbanistiques menées dans la ville de Dunkerque depuis la
Reconstruction : laboratoire architectural pour Jean Niermans en 1946,
laboratoire institutionnel en créant la première communauté urbaine
volontaire en 1959, laboratoire industriel de la sidérurgie française dans
les années 1960-1970 (Castells et Godard, 1974). Si bien que lorsqu’il a fallu
concevoir la revalorisation d’une ville minée par la crise industrielle, c’est
tout naturellement vers des valeurs méthodologiques que se sont tournés
les élus et aménageurs locaux.
Définition:
Où la revalorisation se fonde sur des valeurs propre au contexte
urbanistique, géographique, économique et même politique.
107. Le projet de revalorisation des friches industrialo-portuaires laissées
par les chantiers navals et le port autonome (PAD) à Dunkerque présente
en revanche un arsenal original de valeurs spécifiques. En effet, dès le
début, les élus et les aménageurs du projet Neptune ont écarté de leur
argumentaire les valeurs liées au contexte historique ou géographique
local. Cependant, le projet s’inscrit dans la filiation des expériences
urbanistiques menées dans la ville de Dunkerque depuis la
Reconstruction : laboratoire architectural pour Jean Niermans en 1946,
laboratoire institutionnel en créant la première communauté urbaine
volontaire en 1959, laboratoire industriel de la sidérurgie française dans
les années 1960-1970 (Castells et Godard, 1974). Si bien que lorsqu’il a fallu
concevoir la revalorisation d’une ville minée par la crise industrielle, c’est
tout naturellement vers des valeurs méthodologiques que se sont tournés
les élus et aménageurs locaux.
108. Trois valeurs guident successivement le projet : l’incertitude du
dessin urbanistique, la coproduction de la ville et la durabilité.
- l’ incertitude: est érigée en valeur structurante du projet par
l’architecte Mike Davies qui propose, à la place du déroulement d’un
master plan rigide, un urbanisme incrémental. Il faut entendre par là
qu’au lieu de définir un plan masse détaillé et complexe, l’architecte
s’en est tenu à des orientations générales, à un “transfert
d’imagination”. Et c’est ensuite que les différents programmes de
l’opération ont été définis, au fur et à mesure, l’idée étant que chaque
réalisation fasse l’objet d’un bilan permettant de déterminer et de
corriger les suivantes.
109. La seconde valeur qui a servi de guide est la valeur de partenariat
ou, plus précisément celle de coproduction de l’urbain. Cette valeur
s’est traduite par l’insistance des aménageurs, dès le début de
l’opération, sur la participation continue des différents acteurs tout
au long de la revalorisation. Pour créer les conditions de cette
coproduction de la ville, des workshops ont été créés dès l’origine du
projet. Il s’agissait de réunions mensuelles de l’ensemble des acteurs
pour améliorer la qualité des partenariats entre acteurs publics et
privés. Cette procédure afin de faire de Neptune : “un prototype d’une
nouvelle génération de projets urbains caractérisés par une
organisation non hiérarchisée, mais négociée de la conception et de
la gestion que l’on désigne sous le terme de “projet partagé”
(Bachofen et Picheral, 1997).
Aux workshops a succédé un système “partenariat public-privé
non néolibéral” qui correspond à une implication continue de tous
les acteurs – du concepteur à l’usager – dans l’ensemble des phases
du projet, quels que soient l’ampleur et le moment de leur
intervention.
110. La dernière valeur à l’œuvre dans Neptune est le développement
durable. Il peut paraître contradictoire qu’elle soit ici considérée
comme un réel référent symbolique alors qu’on l’a considérée dans le
cas de Marseille comme une “valeur consensuelle et générique à la
mode”. La durabilité constitue à Dunkerque une valeur qui guide
concrètement le projet dans ses dispositifs et ses réalisations. Du
côté des dispositifs, elle se traduit par le système “du concepteur à
l’usager” que l’on vient de présenter et qui garantit une implication
des acteurs jusqu’à la livraison des bâtiments. L’opération affiche
également une durabilité sociale qui se traduit par un panachage
des statuts des logements qui sont construits : du locatif privé et
social (60 %), de l’accession à la propriété, toutes tailles
d’appartements (52 % de grands logements), etc. Enfin, le projet
contient un volet durabilité architecturale avec la réutilisation des
eaux de pluies et des vents qui frappent les bâtiments, ainsi que le
souci de réaliser d’importantes économies d’énergie.
111. Ainsi, ces trois exemples font apparaître que si les contextes et les
objectifs des projets de revalorisation peuvent se ressembler, les
valeurs qu’ils mobilisent relèvent de registres très différents et ont
des fonctions plus ou moins déterminantes. À Marseille, la vacuité et
l’instabilité symbolique du projet conduisent à la mobilisation de
valeurs passe-partout insuffisantes à donner un sens à la
revalorisation. Mais dans le cas des opérations menées à Lille et
Dunkerque, les valeurs, pour hétérogènes qu’elles soient – la rupture
pour Euralille, l’innovation méthodologique à Neptune –, guident
l’action et marquent les discours sur la ville. Mais comment
émergent ces valeurs ? Comment évoluent-elles ? Quels sont les
mécanismes qui font qu’elles sont peu à peu collectivement
admises ?
Conclusion:
112. Les outils et les instruments
d’intervention urbaine
113. 1. Introduction
2. Outils d’intervention:
1° la rénovation
2° la restructuration
3° la restauration
4° la réhabilitation
3. Quelques exemples
4. Le PDAU et le POS comme instruments d’urbanisme en
algérie
4. Conclusion
I- Les outils et les instruments d’intervention urbaine
114. Le type d’intervention qu’il soit à l’échelle urbaine ou
architecturale peut prendre plusieurs formes.
Chaque type est régi par des lois, et son application sur
un tissu urbain, par l’architecte et l'urbaniste, n'est
qu'une synthèse d’une analyse et une observation faite
par ces derniers .
Nous essayons dans notre cas de définir
quelques outils d’intervention urbaine pour comprendre
et saisir le rôle de chaque un parmi eux.
Introduction:
115. 1°-La Rénovation:
Le terme rénovation signifie destruction ou
démolition suivie de reconstruction .il s’applique
surtout aux opérations volontaires portant sur une
certaine superficie et dans le périmètre a était choisi.
On dit alors qu’il s’agit d’un îlot ou secteur de
rénovation ,mais en extension , on peut l’appliquer aussi
à l’ensemble des opérations diffuses, souvent d’initiative
privée, ainsi qu’à la reconstruction imposée par des
évènements inattendus .
Elle s’applique aussi sur des quartiers manquant
d’équipements, d’espaces verts, la circulation et le
stationnement.
116. 2°-La Restructuration:
1. c’est la réorganisation d’un bâtiment par la
modification de ses distributions et de son
cloisonnement intérieur. ”
2. la restructuration introduit une nouvelle
configuration de l’entité en la remodelant .elle implique
de ce fait, un changement radical d’un espace urbain
assez vaste ,aussi bien au niveau de son tracé que de son
cadre bâti elle s’implique à des entités qui présentent une
destruction et un manque d’homogénéité au niveau du
tracé ou du cadre bâti.
117. 3°-La Restauration:
les restaurations ont la particularité de conserver
des bâtiments ou des quartiers ayant une valeur
historique symbolique ou une valeur architecturale
.elles exigent le plus souvent des techniques de
réalisation qui associent les méthodes
traditionnelles aux technologies les plus avancées ,
le travail manuel et artisanale prends le plus souvent
le pas, sur les techniques industrielles .
• Ce type d ’intervention urbanistique se limite au
cas de figure d ’une entité à identité culturelle et
/ou architectural menacées qui réclament des
mesures de sauvegarde .
118. “ La restauration des monuments historiques
suppose donc non seulement une compréhension
préalable du passé, mais aussi une vision de l’usage
social que l’on voudrait faire du passé. Elle oblige à
réfléchir sur “ l’objectivité ”de l’ histoire, sa relativité
,comme sur la subjectivité du restauration ,et sur la
cohérence d’une politique de restauration .elle
conduit toujours à des choix doctrinaux, et donc à
des débats de nature à la fois technique,
philosophique et esthétique ”
119. 4°-La Réhabilitation:
“ la réhabilitation est une pratique architecturale née à la
fin des années 60, en réaction contre les destructions
massives des centres urbains effectuées après la guerre ”.
Réhabiliter:
1. Rétablir dans un état ,dans des droits ,des privilèges perdus
2. Rétablir dans l’estime ,dans la considération d’autrui .
3. Remettre en état (réhabiliter un paysage urbain et industriel dégradé .
Elle concerne toutes les actions sur “ le cadre de vie ”,dont
l’amélioration est devenue un enjeu majeur pour nos sociétés .
La réhabilitation : c’est l’action d’améliorer un édifice en conservant
sa fonction principale .
le terme s’emploie aussi bien pour les modifications légères que
pour des constructions lourdes .
120. TYPES DE RENOVATION
Il y a trois types de rénovation :
1) LA RENOVATION IMPOSEE
Dans d’autres cas, l’intérêt de ce qui a été détruit ne
justifie pas la reconstruction à l’identique et on peut au
contraire profiter les destructions pour effectuer:
• un remembrement des parcelles et des voies,
• créer une nouvelle trame urbaine.
Exemple : le centre du Havre.
Par contre, on peut conserver un peu de chose
prés, le plan ancien comme Hiroshima .
122. Au nord le quartier scientifique rénové de La Mouche
123. 2) RENOVATION VOLONTAIRE :
a) Celle des centres des grandes agglomérations :
Examples:
Philadelphie :
Cette rénovation est une des interventions
les plus difficiles, car le centre est la partie
la plus dense, la plus active, la plus chère, et
gérer son fonctionnement pendant une
longue période pour le transformer soulève
de nombreux problèmes.
124. Elle renferme des immeubles
d’habitation, particulièrement
vétustes et des bâtiments
industriels. Elle est alors plus
souvent due en France à l’initiative
des pouvoirs publics.
Exemple: Paris: reconstruction des
logements, des bureaux et hôtels…..
b) Rénovation volontaire qui concerne les
quartiers hors le centre :
• Démolition de la place Saint-Germain (Paris) La
modernisation de Paris a nécessité des années de travaux
(1853-1869) qui ont permis à Haussman d'aérer la capitale
par le percement de grandes avenues et l'aménagement de
quelque 1 800 hectares d'espaces verts (squares, jardins),
dont les bois de Vincennes et de Boulogne, respectivement
situés à l'est et à l'ouest de Paris.ARTEPHOT/A.D.P.C.
125. 3) RENOVATION INDIVIDUELLE OU PRIVE SPONTANEE:
Au sens de démolitions suivies de construction est la moins
spectaculaire mais en terme de quantité, elle peut être très
importante;
LES PROBLEMES DE RENOVATION :
La rénovation délibérée pose un problème préalable ,qui est
celui de la libération du sol car la majeure partie du sol
appartient bien souvent à des particuliers qui ne sont pas
toujours désireux de voir démolir leur immeuble et ceci n’est
possible que si le prometteur se rend propriétaire de la plus
grande partie du sol par « EXPROPRIATION » .
La libération du sol comporte aussi l’indemnisation des
commerçants .
Le prix de revient du m2 du sol libéré dépasse largement
son prix d’achat .
126. Longtemps la rénovation et la structuration urbaine
n’ont été que comme processus de transformation radicale de
quartier ou de zones préalablement déclarés insalubres, les
habitants était chassés et les bulldozers démolissaient des
constructions détériorées afin que les architectes et les
décideurs puisse projeter sur terrains vierges. elles
provoquaient dans la plus part du temps l’éviction d’une
population populaire ; la transformation sociologique du
quartier rénové et fausse ainsi l’image de la ville faite par ces
habitant et ces visiteurs ,ce qui engendre une perte de
mémoire collective du lieu .
Donc d’autres voies alternatives furent ainsi ouvertes
128. Restructurer et restaurer le vieux quartier de Saint Donat a Arlon
Vue en plan du
quartier 1972 .
L’ensemble encombré
ne permet pas une
aération suffisante
des immeubles
129. •Vue en plan du Quartier après
restauration .
•Le curetage des blocs permet
la création de zones de verdure
et de détente .
•Les rues sont piétonnes et les
immeubles regroupés
130. Un bloc de maisons avant
curetage:
Les annexes nombreuses
rendent les immeubles
périphériques insalubres.
Un bloc de maisons après
curetage.
132. La restauration et la réhabilitation , permettent non
seulement la conservation du patrimoine de l’époque
mais sa réutilisation ou son adaptation aux nécessites
de l’époque .
Ses deux méthodes sont bien élabores ,moins
brutales et économiquement rentable .
Mais jusqu’a quand on continu de restaurer et de
réhabiliter nos villes ?
Ces dernières peuvent elles vraiment s’adapter a
notre mode de vivre l’espace et aux exigence de la
science et du développement technologique ?
133. La notion de densité a toujours été centrale dans la pratique
de la ville, elle joue un rôle important dans de nombreuses
réglementations d’urbanisme, en particulier dans celles qui
concernent les instruments d’aménagement et d’urbanisme.
Le PDAU et le POS comme instruments d’urbanisme:
Les systèmes traditionnels de contrôle de la densité, lors de l’établissement du
Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (PDAU) et le Plan
d’Occupation du Sols (POS) dont la responsabilité communale s’exerce,
imposent des innovations rapides et fondamentales des techniques modernes
de gestion urbaine.
134. Que un PDAU et un POS peuvent nous donner:
-Les zone à urbaniser, non urbanisées, …
-Type d'occupation ou d'utilisation du sol; normaux ou spécifiques
-Type d'occupation ou d'utilisation du sol soumises à des conditions
particulières.
-Accès et voirie.
-Desserte par les réseaux.
-Caractéristique des terrains.
-Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises
publiques, aux limites séparatives, les unes par rapport aux autres sur une
même –propriété.
-Emprise du sol.
-Hauteur des constructions.
-Aspect extérieur.
-Clôtures; extension de bâtiment et constructions annexes,
-Stationnement.
-Espaces libre et plantations, espaces boisés classés…
-Coefficient d'occupation des sols ou COS et CES.
135. Parmi les règles d’urbanisme gouvernant l’espace urbain,
le coefficient d’occupation du sol (COS) est un indicateur
synthétique et révélateur de nombreuses caractéristiques
urbaines qui lui sont reliées. Il peut être utilisé pour la
ville, le quartier, l’îlots ou l’immeuble et il prend en compte
pour le calcul de surfaces plancher, les équipements, les
espaces verts, la voirie, etc.
Formulation:
COS = Surface plancher/ Surface foncière résidentielle
136. ASPECTS THEORIQUES
Selon les droits d’urbanisme de plusieurs pays, le COS fixe la densité maximale
de construction susceptible d'être édifiée sur un même terrain, il donne la
Surface Hors Œuvre Nette (SHON) constructible sur celui-ci. (m² constructibles
hors œuvre nette = m² de terrain * COS) nature, la destination et les modalités
de l'occupation ou de l'utilisation du sol, ce sont :
• COS fixe quelque soit la destination des bâtiments.
• COS alternatifs : Deux différents COS sont indiqués
au POS. Le choix de l’un ou l’autre est lié à une condition supplémentaire
(généralement, la superficie du terrain).
• COS différenciés : lorsqu'ils sont différents suivant la
destination des bâtiments (habitat, bureaux, commerce...).
137. APPLICATION SUR LE
PDAU D’ALGER
La deuxième partie du plan
directeur d’aménagement et
d’urbanisme (PDAU d’Alger)
intitulée “Règlement” tel que
prévu dans la loi n° 90-29 et
de son décret exécutif n° 91-
177 du 28 mai 1991, a divisé
le territoire d’Alger en zones
réglementaires, fondées sur
la vocation typologique des
tissus, ainsi :
Découpage du territoire
d’Alger en zones
réglementaires
(CES – COS)
138. Conclusion générale:
Le travail d’intervention urbaine est complexe et ces
différentes branches sont entremêlaient
Elles se complaintes parfaitement, et cela en fonction des
besoins tant économique, sociaux, éducatif, ou culturels.
Ainsi la seul action de restructuration englobe le tout , et
dans un seul endroit (prenons l’exemple du quartier de Bab
el oued) en peut se voir faire tout: d’une revitalisation
globale, de rénovation pour des constructions dans un état
vétuste, la réhabilitation d’autres, en passent par la
requalification...etc.
On ne peut donc pas se limiter à une seule action, et sur tout
pas sans avoir ,au par avant, fait une étude de constat , et
d’analyse approfondit.
139. Et que soit le mode d’intervention sur une ville , son
image sera préservée si le choix par l’urbaniste ou
l’architecte de l’approche a appliquée est basée sur des
études et analyses approfondies des problèmes d’un lieu
et le résultat doit être une repense a des données sociales
,économiques , spatiales ……
En fin , on doit pas avoir peur de se poser la question
sur le sort de l’architecture des villes algérienne produite
par les architectes et les urbanistes.
Est-ce que l’architecture des villes Algérienne
d’aujourd'hui mérite elle d’être restaurer et réhabiliter
ou bien rénover et restructurer ?
140. Cette définition vient du livre Géographie urbaine de Gabriel Wackermann aux éditions Ellipses. Je trouve ce paragraphe très
pertinent en ce qui concerne la définition de ces actions .
3-Element d'introduction a l'urbanisme
Auteur: Mouia Saidouni.
LE COEFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL COS ET LA PROMOTION DES TECHNIQUES MODERNES DE LA GESTION URBAINE
-CAS DE LA VILLE D’ALGER.
Les outils d'aménagement du territoire
Les éléments d’analyse urbaine, philipe Panerai/
L’image de la cite , Kevin lynch/
(Étymologie et histoire 1933)
Larousse dictionnaire édition 1996
La production de l’urbain en Algérie : entre planification et pratiques
Salah BOUCHEMAL, laboratoire RNAMS, centre universitaire Larbi Ben M’hidi, Algérie
Camille Tiano, « Quelles valeurs pour revaloriser les territoires urbains ? », Cybergeo : European Journal of Geography, Les valeurs
de la ville, mis en ligne le 03 mai 2010, modifié le 03 mai 2010.
Bibliographie: