Comment enseigner la langue française en Colombie?
La_Maintenance_Industrielle.ppt
1. Maintenance Industrielle
La maintenance industrielle, qui a pour vocation
d’assurer le bon fonctionnement des outils de
production, est une fonction stratégique dans les
entreprises. Intimement liée
-à l’incessant développement technologique,
-à l’apparition de nouveaux modes de gestion,
-à la nécessité de réduire les coûts de production,
elle est en constante évolution. Elle n’a plus comme seul objectif
de réparer l’outil de travail mais aussi de prévoir et éviter les
dysfonctionnements.
Au fil de ces changements, l’activité des personnels de
maintenance a également évolué, pour combiner
compétences technologiques, organisationnelles et
relationnelles.
2. Qu'est ce que l’Industrie?
DEBUT XXe siècle
1900
AUJOURD’HUI
2009
MOYEN AGE
1500
3. - Aéronautique et Espace,
- Agroalimentaire,
- Automobile,
- Chimie et pharmacie,
- Energie et environnement (production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau),
- Fabrication de matériels ferroviaires et navals,
- Fabrication de machines et équipements,
- Fabrication d'équipements électriques et électroniques (hors informatique et télécoms),
- Fabrication de produits non métalliques (hors caoutchouc et plastiques),
- Fabrication d'équipements de télécommunications,
- Industrie du caoutchouc & des plastiques,
- Industrie textile, habillement et du bois,
- Autres industries manufacturières,
- Fabrication de matériel informatique,
- Métallurgie (hors nucléaire),
- Nucléaire,
-Pétrole.
Secteurs connexes
- Ingénierie, études techniques et maintenance,
- Construction (installation électrique, bâtiments industriels…),
- Commerce,
- Transports et communications,
- Activités juridiques (Droit de la propriété intellectuelle dans l'industrie),
- Activités de services aux industriels (management, audit, qualité…)
Les Secteurs de l’ Industrie
5. Maintenance
1. Pouvons-nous éviter ou prévoir une panne?
2. Une intervention sur panne fait-elle partie des
activités de Maintenance?
3. L'amélioration des installations industrielles
fait-elle partie des activités de Maintenance?
4. La Maintenance concerne-t-elle tous les
secteurs d'activités?
6. Selon la définition de l'AFNOR, la maintenance vise à maintenir ou à
rétablir un bien dans un état spécifié afin que celui-ci soit en mesure
d'assurer un service déterminé
La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation,
de réglage, de révision, de contrôle et de vérification des équipements
matériels (machines, véhicules, objets manufacturés, etc.) ou même
immatériels (logiciels).
Un service de maintenance peut également être amené à participer à des
études d'amélioration du processus industriel, et doit, comme d'autres
services de l'entreprise, prendre en considération de nombreuses
contraintes comme la qualité, la sécurité, l'environnement, le coût, etc.
7. La maintenance industrielle consiste à maintenir les
matériels de production industrielle en bon état de marche.
L’AFNOR distingue 5 niveaux de maintenance, suivant la
complexité des opérations :
1. réglages et échanges de consommables,
2. échanges standards, graissage, contrôle du fonctionnement,
3. identification et diagnostic des pannes, réparation par échange
d’éléments fonctionnels, réparations mécaniques mineures,
réglage général, réalignement des appareils de mesure,
4. travaux importants de maintenance corrective ou préventive,
5. rénovation, reconstruction, réparations importantes confiées à
un atelier central ou à une unité extérieure.
Maintenance
8. 1. une augmentation de 15 à 20 % de la productivité de la main-
d'œuvre de maintenance;
2. une réduction de 25 à 50 % en termes de temps d’arrêt
imprévus;
3. une réduction de 10 % sur les coûts des pièces de rechange;
4. une diminution des appels de service de l’ordre de 40 à 50 %;
et
5. une diminution des heures supplémentaires d’environ 20 à 40
% après installation d’un tel système.
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA MAINTENANCE
INDUSTRIELLE ?...
9. LES trois GRANDS CONCEPTS DE MAINTENANCE INDUSTRIELLE
(définis par l’Association française de normalisation (AFNOR))
1- LA FIABILITÉ
La fiabilité est l’aptitude ou la probabilité d’un dispositif à accomplir une fonction
requise dans des conditions données et pour une période de temps déterminée.
2- LA MAINTENABILITÉ
Dans des conditions données d’utilisation, aptitude d’un dispositif à être maintenu
ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise, lorsque
la maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des procédures
et des moyens prescrits.
3- LA DISPONIBILITÉ
La disponibilité est l’aptitude à être en état d’accomplir une fonction requise dans
des conditions données à un instant donné ou pendant un intervalle de temps
donné, en supposant que la fourniture des moyens extérieurs nécessaires soit
assurée.
10. LA PLACE DE LA SÛRETÉ DE FONCTIONNEMENT
DANS LA QUALITÉ
11. Typologie de la maintenance
Il existe deux façons complémentaires d'organiser les actions de maintenance :
18. 1.La maintenance corrective:
Consiste à intervenir sur un équipement une fois que
celui-ci est défaillant. Elle se subdivise en :
Maintenance palliative :
dépannage (donc provisoire) de l'équipement,
permettant à celui-ci d'assurer tout ou partie d'une
fonction requise ; elle doit toutefois être suivie d'une
action curative dans les plus brefs délais.
Maintenance curative :
réparation (donc durable) consistant en une remise
en l'état initial.
21. 2. La maintenance préventive:
Consiste à intervenir sur un équipement avant que celui-
ci ne soit défaillant, afin de tenter de prévenir la panne.
On interviendra de manière préventive:
-soit pour des raisons de sûreté de fonctionnement
(les conséquences d'une défaillance étant
inacceptables),
-soit pour des raisons économiques (cela revient moins
cher) ou parfois pratiques (l'équipement n'est disponible
pour la maintenance qu'à certains moments précis).
La maintenance préventive se subdivise à son tour en :
22. 2.1 Maintenance systématique :
désigne des opérations effectuées systématiquement,
soit selon un calendrier (à périodicité temporelle fixe),
soit selon une périodicité d'usage (heures de
fonctionnement, nombre d'unités produites, nombre de
mouvements effectués, etc.) ;
2.2 Maintenance conditionnelle :
réalisée à la suite de relevés, de mesures, de contrôles
révélateurs de l'état de dégradation de l'équipement ;
2.3 Maintenance prévisionnelle :
réalisée à la suite d'une analyse de l'évolution de l'état
de dégradation de l'équipement.
39. Niveaux de maintenance
La norme NF X 60-010 définit, à titre indicatif,
cinq « niveaux de maintenance » (comprendre
« interventions ») :
•niveau 1 :
travaux : réglages simples (pas de
démontage ni ouverture du bien);
lieu : sur place
personnel : exploitant du bien
exemple : remise à zéro d'un automate après
arrêt d'urgence, changement de consommable
40. •niveau 2 :
travaux : dépannage par échange
standard- opérations mineures de
maintenance préventive;
lieu : sur place
personnel : technicien habilité
exemple : changement d'un relais -
contrôle de fusibles - réenclenchement de
disjoncteur
41. •niveau 3 :
travaux : identification et diagnostic de
pannes - réparation par échange standard -
réparations mécaniques mineures -
maintenance préventive (par ex. réglage ou
réalignement des appareils de mesure)
lieu : sur place ou dans atelier de
maintenance
personnel : technicien spécialisé
exemple : identification de l'élément défaillant,
recherche de la cause, élimination de la cause,
remplacement
42. Niveau 4 :
travaux : travaux importants de maintenance
corrective ou préventive sauf rénovation et
reconstruction - réglage des appareils de
mesure - contrôle des étalons
lieu : atelier spécialisé avec outillage général,
bancs de mesure, documentation
personnel : équipe avec encadrement
technique spécialisé
exemple : intervention sur matériel dont la
remise en service est soumise à qualification
43. Niveau 5 :
travaux : rénovation - reconstruction -
réparations importantes
lieu : constructeur ou reconstructeur
personnel : moyens proches de la fabrication
exemple : mise en conformité selon
réglementation d'équipements lourds.
Il convient d'associer, dans la détermination des
niveaux, la documentation et le matériel
nécessaires.
44. Les sigles de la maintenance
De même que le mot et le concept, les nombreux
sigles de la maintenance sont d'origine anglo-
saxonne. Toute une néologie a vu le jour, dont
l'élément le plus spectaculaire est la kyrielle des
sigles commençant par « MT » (initiales de
« mean time », littéralement « temps moyen »
(anglicisme), c'est-à-dire durée moyenne,
intervalle de temps moyen, et par voie de
conséquence, moyenne des temps). Quelques
sigles à titre d'exemples, assortis de leur
traduction plus ou moins littérale :
45. •Sigles de 4 lettres :
MTBD : mean time between defects, temps moyen entre défauts
MTBE : mean time between errors, temps moyen entre erreurs
MTBF : mean time before failure, temps moyen avant défaillance (à
ne pas confondre avec mean time between failures, infra)
MTBF: mean time between failures, temps moyen entre (deux débuts
de) pannes (à ne pas confondre avec mean time before failure supra)
MTBM : mean time between maintenances, durée moyenne entre
maintenances
MTBO : mean time between overhauls, temps moyen entre révisions
MTBR : mean time between removals, temps moyen entre déposes
MTTF : 1/ mean time to failure, temps moyen jusqu'à la panne, temps
moyen (de bon fonctionnement) sans panne (entre la fin d’une panne
et le début d’une autre); 2/ mean time to fix, temps moyen entre
l’apparition d’un problème et sa solution ;
MTTM : mean time to maintenance, temps moyen jusqu'à la maintenance
MTTN : mean time to notification, temps moyen de signalement (du
problème)
MTTR : 1/ mean time to recovery, temps moyen jusqu’à la remise en
route; 2/ mean time to repair, temps moyen jusqu'à la réparation; 3/
mean time to restoration, temps moyen jusqu'à la remise en service
MTUR : mean time to unscheduled removal, temps moyen (s’écoulant) jusqu’à la dépose non programmée
46. •Sigles de 5 lettres :
MTBCF :
mean time between critical failures,
temps moyen entre (deux débuts de) pannes graves
ou « critiques » (anglicisme) (sur matériel redondé à
dégradation progressive)
MTBUR :
1/ mean time between unscheduled removals,
temps moyen entre déposes non planifiées;
2/ mean time between unscheduled replacements,
temps moyen entre remplacements non planifiés
MTTFF: mean time to first failure,
temps moyen jusqu'à la première défaillance
MTTUR : mean time to unscheduled removal,
temps moyen jusqu’à la dépose non programmée
47. Les « hommes de maintenance »
Qui sont les hommes de maintenance ?
L’homme de maintenance peut être :
- Soit polyvalent (s’il travaille pour tout un atelier de
production),
-Soit spécialisé dans une technique (électricien,
mécanicien, automaticien),
- Soit spécialisé dans une gamme de matériel
(un fournisseur de matériels).
48. a. Agent de maintenance,
b. Technicien de maintenance,
c. Agent de maîtrise en maintenance,
d. Responsable de maintenance.
Les hommes de maintenance sont
habituellement désignés comme faisant
partie d’une des 4 catégories suivantes:
49. -Le responsable de maintenance
assure la rentabilité de l’activité qu’il chapeaute et veille à son
amélioration (ce qui peut conduire à externaliser certaines tâches) ;
sa responsabilité est technique et financière.
-L’agent de maîtrise
dirige une équipe de techniciens et d’agents de maintenance, dans
un cadre économique défini de coûts et de délais.
-Le technicien de maintenance
-apporte par ses interventions de terrain des solutions techniques
dans un cadre économique défini (coûts et délais) ou propose des
améliorations technico-économiques par un travail d’étude. Il n’a
généralement pas de responsabilité hiérarchique.
Il se distingue de l’agent de maintenance par un niveau de technicité
reconnu plus élevé ou parce qu’il occupe une fonction d’étude.
- L’agent de maintenance réalise des actes techniques et apporte
des résolutions techniques dans un délai défini.
Ces deux derniers se distinguent par leur niveau de technicité.
50. Quelles sont ses responsabilités ?
Le responsable de maintenance est appelé à :
organiser et gérer les services techniques de l’entretien ;
garantir une forte disponibilité des matériels de
production ;
prouver le caractère bénéficiaire de son activité
(amélioration de la disponibilité des matériels de
production, amélioration des performances de son
service, meilleurs résultats que la concurrence
potentielle).
1- Le responsable de maintenance
51. Les titulaires des postes de responsable de maintenance ont le
plus souvent un diplôme d’ingénieur (principalement
électronique, électricité ou mécanique) ou un diplôme de type
DUT ou BTS.
Le responsable de maintenance doit posséder une expérience
importante des technologies mises en œuvre dans la
production de l’entreprise.
De ce fait, l’accès à ce poste se fait plus par promotion interne
que par recrutement (la moitié des cadres recrutés exerçait
auparavant dans la maintenance ou dans les fonctions bureaux
d’études, méthodes, organisation de la production). Une autre
voie d’accès est ouverte à partir de la production.
L’accès direct au poste de responsable de maintenance à la
sortie des études est rare, une expérience (entre 3 et 10 ans)
étant jugée indispensable.
52. Activités et compétences
1-Organisationnelles
Le responsable de maintenance est appelé à :
- piloter l’activité des employés placés sous sa responsabilité
(planification des activités préventives ou des interventions durant
arrêt, planification des réparations en atelier, réaction d’urgence
aux pannes) ;
- établir comme base de son organisation, un état préalable des
lieux destiné à sérier les temps d’intervention préventive (contrôle
et actions correctives) ;
- respecter ses objectifs en matière d’augmentation de la
disponibilité et de la performance des matériels en veillant à
l’amélioration de la productivité de son service, en recherchant les
causes de défaillances itératives pour proposer des améliorations
: « offre technique » de modification de parties d’installations ou
de méthodes.
53. 2 Financières
Le responsable de maintenance est appelé à :
-gérer son budget et sa capacité d’investissement en
matériels de maintenance, matériels d’investigation,
capacités informatiques, formations, recrutements ;
-rédiger des cahiers des charges, veiller à leur
application, négocier les contrats dans les cas de sous-
traitance ;
-justifier la rentabilité financière de son service en
utilisant des méthodes de chiffrage et des ratios propres
à la maintenance (théorisation en cours de
développement) ;
-effectuer ou superviser le calcul de coût des projets
pour permettre de choisir la solution la plus rentable.
54. 3 Décisionnelles/relationnelles Le responsable de maintenance
est appelé à :
-diriger et motiver différents services et équipes
(ordonnancement, intervention, spécialistes) propres à chaque
site ou atelier d’un site ;
-veiller au niveau de compétence de ses équipes ;
-planifier les opérations préventives, organiser la réaction aux
urgences et trancher entre les urgences ;
-veiller à la bonne exécution des travaux des éventuels sous-
traitants ;
-manifester des capacités d’écoute, de négociation et de
diplomatie dans ses rapports avec la production ou avec le client,
s’il travaille pour une société prestataire ;
-organiser et accompagner la prise en charge de la maintenance
de 1er niveau par les opérateurs de production : « TPM » (total
productivité maintenance) ; « auto-maintenance » ;
-veiller à la sécurité de son personnel, conformément au droit du
travail.
55. 4 Techniques
L’équilibre entre ses activités d’organisation et ses activités
opérationnelles dépend de la taille du service qu’il dirige.
Dans les grands services, on n’attend pas de lui qu’il détienne les
différentes expertises techniques nécessaires à
l’accomplissement des tâches du service : son rôle est
d’organiser au mieux la rentabilité de son service.
Dans les autres cas, le responsable de maintenance doit :
-posséder une certaine poly-compétence technologique c’est-à-
dire avoir une connaissance minimale des technologies des
matériels à maintenir qui, selon les cas, concernent l’électronique,
l’électricité, la mécanique, les automatismes, la pneumatique,
l’hydraulique, l’informatique, l’instrumentation…
-connaître les méthodes et techniques de l’entretien et de la
maintenance : analyse de comportement et de fiabilité des
systèmes, pathologie des défaillances, méthodes de mesure,
normes et diagnostic de sécurité, voire techniques du pilotage à
56. Quelles sont ses responsabilités ?
L’agent de maîtrise en maintenance est
appelé à faire réaliser et réaliser l’entretien,
la réparation et le dépannage du matériel
de production, à des conditions acceptables
tant au plan financier qu’à celui des
relations de travail.
2- L’agent de maîtrise en maintenance
57. 1. Décisionnelles, relationnelles, organisationnelles
L’agent de maîtrise en maintenance est responsable d’une équipe, soit
propre à un site, à un atelier, soit spécialisée (mécanique, électricité,
chaudronnerie, automatismes…). Suivant les cas, on le qualifie de « chef
d’équipe », « chef d’atelier », « chef de chantier », « chef de travaux ».
La taille de l’équipe qu’il dirige peut varier considérablement d’un cas à
l’autre, allant d’une à deux personnes à plusieurs dizaines de personnes.
Dans tous les cas, l’agent de maîtrise encadre son équipe. Il définit les
opérations d’intervention, organise et répartit le travail, gère les conflits,
donne son avis sur les primes et les évolutions salariales de ses
subordonnés, veille à la sécurité de son équipe, voire des autres
personnes présentes sur le site.
Selon l’organisation du service maintenance, l’agent de maîtrise peut être
appelé à :
58. - décider, en cas d’absence de responsable hiérarchique ou par
délégation ;
- gérer les relations contractuelles avec les sous-traitants en
cas de recours à une société de sous-traitance et veiller à la
bonne exécution des tâches externalisées ;
- veiller à la formation des opérateurs, et stimuler la
motivation de sa propre équipe lorsque la maintenance de
premier niveau est confiée aux opérateurs de production.
De façon plus générale, le chef d’équipe occupe une position
intermédiaire et doit conjuguer le soutien de sa hiérarchie et
l’efficacité de son équipe. Face à l’évolution des matériels, il
doit veiller au maintien du niveau de compétence de son
équipe, et donc former ou faire former ses troupes à l’entretien
de nouvelles machines, voire modifier leur organisation de
travail.
59. 2 Activités techniques
L’agent de maîtrise pilote son équipe ; il met aussi « la main à
la pâte ». Pendant longtemps, l’agent de maîtrise était censé
être, au plan technique, le meilleur de son équipe.
Aujourd’hui, face à la complexification et la démultiplication
des techniques, il est impossible d’être expert technologique
dans tous les domaines. Il est même souhaitable que l’équipe
soit plus pointue que le chef d’équipe sur plusieurs spécialités.
Toutefois, il demeure indispensable que l’agent de maîtrise en
maintenance puisse :
- être un intervenant technique de qualité,
- maîtriser techniquement les activités de son équipe,
- apporter, si nécessaire, ses compétences spécifiques
personnelles face à certains problèmes. La gamme de ses
activités techniques est large.
60. L’agent de maîtrise en maintenance supervise ou accomplit :
- des tournées de surveillance,
- des expertises et diagnostics,
- des réparations, dépannages, réglages délicats, des
vérifications du bon fonctionnement lors des remises en
marche.
*Pour choisir la méthode d’intervention la plus adaptée,
l’agent de maîtrise en maintenance doit être capable de trouver
l’origine de la panne, soit par expérience, soit en ayant recours
à la documentation technique, soit par déduction logique.
*L’agent de maîtrise participe souvent aux opérations de :
- modifications des machines ou des installations (pour une
meilleure performance),
- montage, essais, démarrage d’installations nouvelles.
61. 3 Compétences techniques
Pour apporter des solutions rapides aux problèmes qui se posent, et mieux,
éviter leur apparition, l’agent de maîtrise en maintenance doit posséder :
- des connaissances relatives aux technologies des matériels à maintenir et aux
principes de leur maintenance. La variété des technologies requiert une certaine
poly compétence technologique. Selon les cas, on privilégiera les combinaisons
entre mécanicien, électricien, automaticien, électronicien, instrumentiste,
hydraulicien, spécialiste de la pneumatique, informaticien… ;
- des connaissances relatives aux méthodes et techniques de l’entretien et de la
maintenance : analyse de comportement et de fiabilité des systèmes, pathologie
des défaillances, instrumentation (connaissances des méthodes de mesures et
analyses des fluides, vibrations, thermographique, capteurs…), connaissances
des normes et diagnostics de sécurité, voire des mesures et pilotages à distance.
Dans certains secteurs, la connaissance des règles et procédures de sécurité
avant et pendant les interventions revêt une importance fondamentale ;
- des connaissances linguistiques. La maîtrise de l’anglais technique est
conseillée, de nombreuses documentations étant rédigées dans cette langue ;
- des connaissances informatiques de base (tableur, base de données, traitement
de texte) sont requises pour les tâches à caractère administratif.
62. 4 Administratives et documentaires
L’agent de maintenance réalise souvent la tenue de données
documentaires (sous forme papier ou informatique) :
- comptes rendus des demandes d’intervention,
- mise à jour des dossiers historiques des machines (descriptif des
interventions, des pannes, des expertises),
- collecte des temps passés et des dépenses,
- identification des pièces de rechange et de leur origine,
- participation à la mise à jour de la documentation technique
(nomenclature des équipements, documentation technique par matériel,
normes).
5 Financières
L’agent de maîtrise peut se voir confier la responsabilité de la gestion du
stock des pièces de rechange. Il veillera à éviter les ruptures, tout en
maintenant le stock à son plus bas niveau. Il peut avoir à gérer son
budget.
63. Quelles sont ses responsabilités ?
- réaliser l’entretien, la réparation et le dépannage du matériel
de production ;
- et/ou contribuer par des études (ou des préconisations) sur
les matériels et les procédures, et par des mises en œuvre, à
l’amélioration technico-économique de la maintenance et de la
disponibilité des matériels.
Le technicien de maintenance
Les diplômes les plus recherchés pour une première embauche sont
principalement les BTS et les DUT, axés maintenance ou ayant une dominante
électricité, électronique ou électrotechnique. Certains recrutements, plus rares,
se font au niveau des Bac Pro « MSMA », « EIE » et « production mécanique
», et des Bac Techno STI.
La formation en alternance peut constituer un plus pour obtenir un poste.
64. 1-Conditions, contraintes et procédures de travail
Du travail en bureau d’études jusqu’à l’intervention en voltigeur sur le
terrain, les conditions de travail peuvent être très différentes d’un poste à
l’autre. Les points suivants illustrent les particularités propres à chaque
cas de figure :
- dans une société de maintenance ou dans un service après-vente, le
travail implique des déplacements d’un site à l’autre, et les opérations
durant arrêt exigent de la mobilité géographique et des périodes de
travail intenses et longues; la maintenance spécialisée peut impliquer des
expatriations ; les périodes d’astreinte et le travail en plein air ne sont pas
exclus ;
- contrairement au travail de réparation en atelier (et a fortiori en bureau
d’études), le travail de dépannage ou de rénovation sur site peut
impliquer une activité physique intense : démonter et remonter des
pièces parfois lourdes, travailler en équilibre peu stable, ou dans des
positions peu confortables ;
65. -dans certains secteurs (pétrolier, chimie, production d’énergie,
travaux sur les matériels électriques et autres appareillages
dangereux), le travail implique une mise en œuvre stricte des
procédures de sécurité ;
- le renforcement des tâches administratives et le respect des
procédures sont à prévoir dans le cadre d’une maintenance
s’orientant de plus en plus vers des organisations normalisées
de type ISO 9000 et 14000.
- en cas de panne majeure, il lui faudra gérer les tensions entre
les différents acteurs ;
- chez un industriel ou une société prestataire, le technicien de
maintenance travaillera le plus souvent en équipe ; chez un
fabricant de matériels, il pourra intervenir seul lors d’un
dépannage chez un client.
66. 2-Activités et compétences
Un technicien de maintenance peut n’avoir à exercer qu’une partie des
activités décrites ci-dessous, leur poids pouvant différer d’un profil de
poste à l’autre.
L’évolution des activités prises en charge peut constituer un parcours
professionnel à l’intérieur de la fonction.
On distingue 2 grands types de profils pour le technicien de maintenance,
selon le type de poste occupé :
- poste opérationnel privilégiant les fonctions d’action (en équipe
d’intervention),
- poste privilégiant les fonctions d’études ou de méthodes (en service
central méthodes).
67. Compétences techniques
Pour apporter des solutions rapides aux problèmes qui se posent, et mieux, éviter leur
apparition, le technicien de maintenance doit posséder :
- des connaissances relatives aux technologies des matériels à maintenir et aux
principes de leur maintenance. La variété de ces technologies requiert une certaine
poly-compétence technologique. Selon les cas, on privilégiera les combinaisons entre
mécanicien, électricien, automaticien, électronicien, instrumentiste, hydraulicien,
spécialiste de la pneumatique, informaticien… ;
- des connaissances relatives aux méthodes et techniques de l’entretien et de la
maintenance : analyse de comportement et de fiabilité des systèmes, pathologie des
défaillances, instrumentation (connaissances des méthodes de mesures et analyses des
fluides, vibrations, thermographique, capteurs…), connaissances des normes et
diagnostics de sécurité, voire des mesures et pilotages à distance. Dans certains
secteurs, la connaissance des règles et procédures de sécurité avant et pendant les
interventions revêt une importance fondamentale ;
- des connaissances linguistiques. La maîtrise de l’anglais technique est conseillée, de
nombreuses documentations étant rédigées dans cette langue ;
- des connaissances informatiques de base (tableur, base de données, traitement de
texte) sont requises pour les tâches à caractère administratif.
68. Activités techniques
La gamme des activités techniques réalisées par le technicien de
maintenance est large. Suivant le poste qu’il occupe, il en
réalisera une partie plus ou moins grande.
S’il est dans un poste opérationnel, le technicien de maintenance est
appelé à :
- effectuer des tournées de surveillance ;
- établir des expertises et diagnostics ;
- réaliser des réparations, des dépannages, des réglages délicats, vérifier
le bon fonctionnement lors des remises en marche ;
- superviser ou piloter la réalisation d’autres dépannages et réparations et
les opérations de maintenance préventive.
Pour choisir la méthode d’intervention la plus adaptée, le technicien de
maintenance doit être capable de trouver l’origine de la panne, soit par
expérience, soit en ayant recours à la documentation technique, soit par
déduction logique.
69. Le technicien de maintenance participe aussi souvent aux opérations de:
- modification des machines ou des installations (pour une meilleure performance),
- montage, essais, démarrage d’installations nouvelles.
S’il est dans un poste d’études ou de méthodes, le technicien de maintenance est appelé à :
- faire des préconisations (« offres techniques ») visant à trouver la cause des
défaillances itératives, à proposer un remède (modification de parties d’installations ou
de méthodes de travail), à améliorer la facilité d’intervention sur les équipements, leur
sécurité, leur performance, et à perfectionner les méthodes de maintenance ;
- rédiger tout ou partie de la documentation technique relative à l’entretien des
machines ;
- compiler les informations nécessaires à la mise au point des activités préventives
(analyse des temps passés, repérage des degrés de risque de panne des différentes
machines, fréquences de vérification souhaitables, proposition de plannings) ;
- plus rarement, mettre en place des systèmes de surveillance à distance des
installations en réalisant la conception, le dessin des parties mécaniques, en utilisant les
logiques informatiques de contrôle-commande et les dossiers de fabrication. Il choisira
les matériels, sélectionnera les
propositions des fournisseurs, veillera à la réception des composants, à l’installation-
cablâge, et aux essais. Les titulaires de BTS « MAI » (mécanique et automatismes
industriels) sont particulièrement formés pour ce type de tâches.
70. 1. Quelles sont ses responsabilités ?
- entretenir les machines, les composants ou les systèmes de production,
- et/ou éviter les pannes,
- et/ou dépanner rapidement,
- et/ou réparer.
L’agent de maintenance
L’agent de maintenance doit :
L’agent de maintenance est :
- un jeune diplômé de niveau Bac Pro…, et BEP ou « maintenance des
équipements de commande des systèmes industriels »,
- ou un opérateur de production ayant plus de dix ans d’expérience, un
goût et des compétences pour la technique. Certaines entreprises ont
tendance à reconvertir les ouvriers d’une cinquantaine d’années dans des
postes de maintenance.
Pour les jeunes diplômés, la tendance est de recruter des Bac Pro plutôt que
des BEP.
71. 2-Conditions, contraintes et procédures de travail
Du travail en atelier à l’équipe volante d’intervention, les conditions de travail
de l’agent de maintenance peuvent être très différentes.
Les points suivants illustrent les particularités propres aux divers cas
de figure:
_ dans une société de maintenance, le travail implique des
déplacements d’un site à l’autre et les opérations durant arrêt exigent
parfois une mobilité géographique et un rythme de travail soutenu ;
_ dans une entreprise industrielle, l’agent de maintenance travaille le
plus souvent au même endroit ;
_ les activités de dépannage ou de rénovation peuvent impliquer un
travail physique important (manipulations de pièces lourdes) dans des
positions peu confortables, parfois pénibles ;
_ dans les grandes sociétés et dans les entreprises de maintenance,
l’agent de maintenance peut travailler en équipe de nuit ou de
weekend, et les périodes d’astreinte ne sont pas exclues. Dans les
petites entreprises, il peut être appelé à intervenir immédiatement. De
façon générale, les horaires peuvent être irréguliers et l’intensité de
l’activité variable ;
72. _ nombre d’agents de maintenance ont des activités techniques très
diverses, la résolution de cas nouveaux exige la maîtrise d’une certaine
polyvalence ;
_ dans certains secteurs (pétrolier, chimie, production d’énergie, travaux
sur les matériels électriques et autres appareillages dangereux), le
travail implique une mise en œuvre stricte des procédures et consignes
de sécurité;
_ le renforcement des tâches documentaires ou administratives et le
respect des procédures sont à prévoir dans le cadre d’une maintenance
s’orientant de plus en plus vers des organisations de type ISO 9000 et
14000 ;
_ en cas de panne majeure, il peut être appelé à gérer l’impatience ou
l’énervement des agents de production ou des clients ;
_ l’agent de maintenance travaille soit seul, soit en équipe. S’il est
employé
dans une petite société de maintenance, son chef d’équipe opérationnel
est parfois employé dans une autre société de maintenance.
73. Activités et compétences
Un agent de maintenance peut n’avoir à exercer qu’une partie des activités décrites ci-
dessous, leur poids pouvant différer d’un profil de poste à l’autre. La spécialisation sur
un groupe déterminé d’activités peut conduire à un profil spécifique (ces cas seront
signalés).
L’évolution des activités prises en charge peut constituer un parcours professionnel
à l’intérieur de la fonction.
5.1. Compétences techniques : les données générales
Pour apporter des solutions rapides aux problèmes qui se posent, et mieux, éviter leur
apparition, l’agent de maintenance doit posséder :
_ une certaine connaissance des technologies des matériels à maintenir,
_ des connaissances relatives aux techniques de la maintenance : analyse des causes des
défaillances, connaissance des méthodes de mesures (procédures d’intervention et de
sécurité), aptitude à s’appuyer sur une documentation,
_ des connaissances linguistiques : maîtrise de l’anglais technique concernant sa
spécialité, de nombreuses documentations étant rédigées en anglais (voire en allemand,
en espagnol, en italien),
_ de la rigueur dans le suivi des procédures et une capacité à « bricoler » pour faire
face à des situations ou des tâches nouvelles.
74. LES PRINCIPAUX DEFAUTS DANS LA
MACHINEASYNCHRONE TRIPHASEE A CAGE
Des multiples défaillances peuvent apparaître dans la machine
asynchrone, elles peuvent être prévisibles ou intempestives,
mécaniques, électriques ou magnétiques et leurs causes sont très
variées.
Si l'on élimine les pannes dues à des causes intrinsèques, C’est-
à-dire, résultant d'une mauvaise conception (mauvais choix des
matériaux), d'une mauvaise fabrication (défauts d'usinage) ou
d'un mauvais montage (serrage, désalignement) du moteur, les
défaillances d'une machine asynchrone les plus fréquentes qui
requièrent une attention particulière sont les suivantes :
1.DEFAUTS DE ROULEMENTS.
2. DEFAUTS STATORIQUES
3. DEFAUTS ROTORIQUES: cassure de barres et de
portions d’anneau de la cage d’écureuil
75. Entretien et dépannage des moteurs alternatifs
* Entretien
* Dépannage :
- types de défaillance
- préparation de l’intervention
- analyse de l’état de l’équipement
- diagnostic
- démontage et remontage d’un moteur
- réparation et remplacement d’un composant
- vérification du fonctionnement de l’équipement après
dépannage
76. I.3.1. DEFAUTS DE ROULEMENTS
Statistiquement c’est le défaut le plus répondu dans les moteurs asynchrone,
surtout pour les machines de grande puissance, car les contraintes
mécaniques sont plus importantes. Celles-ci exigent une maintenance
mécanique accrue.
Les défauts de roulements peuvent être causés par un mauvais choix de
matériau à l’étape de fabrication, aussi un mauvais graissage ne permet pas
une bonne lubrification et la bonne rotation des roulements qui deviennent
rigides, donc cause une résistance à la rotation et par la suite ils s’abîment (se
fissurent, s’écaillent).
Classiquement il est diagnostiqué à partir du spectre d’une mesure acoustique
vibratoire. La relation entre les vibrations des roulements à billes et le spectre
des courants
statorique est telle que toutes les excentricités résultantes interfèrent sur le
champ d’entrefer de la machine asynchrone [SCH 95].
Un défaut de roulement à billes se manifeste par le contact défectueux à
répétition avec la cage de roulement. Ce qui implique l’apparition d’une
fréquence caractérisante dans le spectre du courant statoriques.
77. I.3.2. DEFAUTS STATORIQUES
Les défauts statoriques sont en faites des défauts d’enroulements
statoriques donc des courts-circuits divers au niveau du bobinage
du stator dues à la dégradation de l’isolation électrique
(surchauffe du moteur, survoltage du moteur, vieillissement des
composants…)
On peut citer quatre types de défauts statoriques :
Court-circuit entre phases statoriques.
Court-circuit entre spires d'une même phase
Ouverture d'une phase.
Défaut du circuit magnétique (ruptures de tôles).
Le court-circuit entre phases provoquerait un arrêt complet de la
machine. Cependant, un court -circuit entre spires conduit à un
déséquilibre de phases ce qui à une répercussion directe sur le
couple électromagnétique.
Tous ces défauts conduisent à une asymetrie de l’impédance
totale de la machine. Ce qui se manifeste par l’apparition
d’harmoniques spécifiques dans le spectre du courants storiques.
78. I.3.3. DEFAUTS ROTORIQUES
I-3-3-1 cassure de barres et de portions d’anneau de la cage d’écureuil
Pour les moteurs asynchrones à cage la rupture partielle ou totale d’une barre
rotorique ainsi que la rupture d’une portion d’anneau représente la panne la
plus probable et la plus répondu au niveau du rotor.
Leur détection est rendue difficile par le fait que la machine ne s’arrête pas de
fonctionner. Par ailleurs ces défauts ont un effet cumulatif, la rupture d’une
barre se traduit par l’augmentation de la résistance équivalente de
l’enroulement rotorique.
Le courant qui traversait la barre cassée se répartit sur les barres adjacentes.
Ces barres à leurs tours seront surchargées, ce qui conduit à leurs futures
ruptures jusqu’à l’arrêt de la machine.
Elles provoquent aussi une dissymétrie de répartition des courants au rotor ce
qui induit des ondulations importantes du couple électromagnétique et de la
vitesse rotorique, générant des vibrations et l’apparition de défauts
mécaniques.
Ces défauts seront diagnostiquer par l’apparition de composantes oscillants à
des fréquences « 2 k g f »