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Les empreintes en PPMA
Réalisé par:
Rte LAHIOUEL Meriem
Encadreur : Pr TABI-ANNENI
Pr MERDES
Réalisé par:
Rte LAHIOUEL Meriem
Encadreur : Pr TABI-ANNENI
Pr MERDES
PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION
I- Définition
II- Les empreintes préliminaires
II-1- le matériel nécessaire
II-2- la position du patient
II-3- le choix et l’ajustage du porte-empreinte
II-4- le choix du matériau a empreinte
II-5- la technique de la prise de l’empreinte
II-6- l’examen des empreintes
II-7- le traitement des empreintes
III- Les empreintes secondaires anatomo-fonctionelles
III-1- l’objectif
III-2- La confection du porte-empreinte individuel.
III-3- l’adaptation clinique
III-4- le choix du matériau a empreinte
III-5- les techniques d’empreinte
A- Les empreintes globales.
B- Les empreintes composées.
C- Les empreintes dissociés ou sectorielles.
D- Les empreintes ambulatoires.
IV- Les empreintes optiques
IV-1- définition
IV-2- Le préalable a une bonne empreinte optique
IV-3- la technique
A- Triangulation active.
B- Technique du moiré.
C- Imagerie parallèle confocale.
IV-4- évaluer la réussite d’une empreinte optique
IV-5- intérêt des empreintes optiques
IV-6- les limites des empreintes optiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
L’élaboration d’une prothèse amovible partielle comprend des
étapes technologiques dont la réalisation doit être déléguée au
laboratoire de prothèse. Il est donc nécessaire de transmettre
certaines informations au prothésiste.
La première de ces informations est la réplique des structures
anatomiques du patient. Elle est obtenue en effectuant des
empreintes qui sont ensuite traitées pour donner des moulages
positifs des arcades et de leur environnement.
Définitions
Moulage en négatif de tout ou une partie de l’arcade et des tissus
environnants, une empreinte permet d’obtenir un modèle positif,
réplique fidèle des structures enregistrées.
Les empreintes sont classées en trois catégories en fonction de
leur objectif:
 Les empreintes préliminaires destinées à obtenir des modèles
permettant l’étude sur articulateur et paralléliseur.
Selon le type d’édentement, le modèle obtenu aura des destinations
différentes :
- Modèle de travail pour l’élaboration de la totalité de la prothèse
dans le cas des petits édentements encastrés,
- Modèle primaire pour réaliser le PEI,
 Les empreintes secondaires réalisées à l’aide d’un PEI.
Leur moulage aboutit au modèle de travail sur lequel sera
construite la PAP.
La réalisation d’une empreinte en prothèse partielle amovible pose
des problèmes spécifiques:
 Reproduction d’éléments anatomiques très différents: dents,
tissus ostéo-muqueux et structures périphériques;
 Enregistrement des différences de dépressibilité importantes
entre ces structures d’appui;
 transcription du jeu des organes périphériques afin d’exploiter
au mieux les zones stabilisatrices.
Quelle que soit la technique d’empreinte utilisée, certaines
exigences sont attendues:
* Du matériau à empreinte:
– Plasticité avant la prise, assurant un moulage précis.
– Elasticité après la prise, permettant un démoulage sans
déformation permanente malgré les contre-dépouilles.
– Fidélité, absence de variations volumétriques.
– Simplicité d’emploi.
* Du porte-empreinte:
– Rigidité.
– Enveloppement des tissus à enregistrer.
– Maintien du matériau sans risque de décollement.
Les empreintes préliminaires
L’analyse précise et
objective d’un patient
Un examen clinique minutieux
Un bilan radiologique adapté
La réalisation d’empreintes d’étude
Les empreintes préliminaires
Ce sont des empreintes obtenues en un seul temps, avec un seul
matériau, placé dans un porte-empreinte de série.
Elles sont destinées aux moulages d’étude.
Leur but est de fournir des moulages pour :
- Servir de référence et d’archive avant traitement ;
- Procéder aux différentes séquences du cas clinique ;
Les empreintes préliminaires
-Pratiquer l’analyse au paralléliseur et sur articulateur.
- Réaliser la ou les maquettes d’occlusion ;
- Etudier l’occlusion après transfert sur articulateur ;
- Réaliser un PEI, un guide d’imagerie ou un guide chirurgicale.
Les empreintes préliminaires
II-1-Matériel nécessaire:
-Un jeu de porte-empreintes métalliques, perforés ou non.
PES métallique non
perforé
PES métallique
perforé
PES métallique
anatomique
Les empreintes préliminaires
- Une torche et de la cire rose à modeler en plaque pour aménager
le porte-empreinte ;
- De l’adhésif spécifique ;
- De l’alginate avec des dosettes pour le mélange eau-poudre ;
- Un bol et une spatule de formes compatibles.
Les empreintes préliminaires
II-2-Position du patient :
Le patient détendu, installé tête bien droite, cette position facilite le
bascule en avant de la tête qui suit l’insertion du porte empreinte.
En effet certains auteurs préconisent la position allongée parce que
c’est la position la plus tolérée par les patients, y compris par ceux
qui ont tendance aux reflexes nauséeux.
Schittly écrit « Le fauteuil est réglé pour que le patient soit allongé,
genoux au même niveau que la cavité buccale ».
Les empreintes préliminaires
II-4-Choix et ajustage du porte-empreinte :
Un porte-empreinte doit répondre aux impératifs suivants:
-N’avoir aucune influence sur les propriétés physiques, chimiques
et mécaniques du matériau à empreinte ;
- Ne pas augmenter ou provoquer la distorsion immédiate ou
secondaire de l’alginate.
- Etre rigide ;
Les empreintes préliminaires
- Avoir un système de rétention périphérique suffisant pour
s’opposer au déplacement du matériau au moment de la
désinsertion de l’empreinte ;
- Etre en correspondance étroite avec la forme et l’étendue des
surfaces à mouler dans les trois plans de l’espace ;
- Ne provoque aucune distension des organes périphériques ;
- Ne jamais entrer en contact, ni avec les dents, ni avec les tissus à
mouler ;
Les empreintes préliminaires
- Etre suffisamment étendue, afin de recouvrir et de dépasser les
limites extrême de la surface d’appui ;
- Doit assurer une épaisseur uniforme de matériau
Les empreintes préliminaires
II-3-choix du matériau à empreinte :
L’alginate assure sans difficulté une reproduction fidèle de tous les
tissus dentaires et muqueux de support de la future prothèse.
L’utilisation d’un adhésif sur le PE est indispensable pour prévenir
tout décollement.
Les empreintes préliminaires
II-5-Technique de prise de l’empreinte :
A- Empreinte de l’arcade inférieure :
Elle doit être entreprise la première, pour préparer le patient à
l’empreinte de l’arcade supérieure plus difficile à supporter. Elle
comporte quatre temps :
Les empreintes préliminaires
Essai et correction du PE :
Le PE est inséré en bouche plusieurs fois pour habituer le patient.
À l’aide de la cire rose ramollie, des adjonctions peuvent
compenser des bords trop courts ou mal orientés et d’englober les
trigones.
Les empreintes préliminaires
Préparation du matériau à empreinte :
Dans un bol propre, 4 doses d’alginates et 2 doses d’eau sont
mélangées et spatulées vigoureusement jusqu’à l’obtention d’un
mélange homogène.
Les empreintes préliminaires
Technique d’empreinte :
De l'alginate est appliqué sur les faces occlusales des dents avec le
doigt.
Le PE est introduit de biais puis centré.
Il est appliqué d'abord antérieurement pour occuper le vestibule
puis basculé lentement vers l'extrémité de l'arcade en demandant
au patient de dégager la langue.
Le porte-empreinte est alors maintenu fermement, sans pression
jusqu'à la gélification.
Les empreintes préliminaires
Les empreintes préliminaires
le porte-empreinte est dégagé «d’un coup sec», dans l’axe des
dents.
Les empreintes préliminaires
B- Empreinte de l’arcade supérieure :
Elle doit toujours être prise après l’empreinte de l’arcade
inférieure.
De cette façon, le patient est mieux préparé à la demi-obstruction
de sa cavité buccale.
De même que l’empreinte de l’arcade inférieure elle comporte
quatre temps.
Les empreintes préliminaires
Essai et correction du PE :
À l’aide de la cire rose ramollie, des adjonctions peuvent
compenser des bords trop courts ou mal orientés et d’englober les
tubérosités.
Les empreintes préliminaires
Préparation du matériau à empreinte :
La totalité du mélange emporté sur la spatule permet de garnir le
porte-empreinte
Les empreintes préliminaires
La prise d’empreinte proprement dite :
De l'alginate est appliqué dans les zones anfractueuses comme les
régions para-tubérositaires avant introduction du PE.
Faire fuser l'alginate d'abord dans le vestibule antérieur en
soulevant la lèvre pour favoriser le centrage, puis de basculer le PE
vers la partie postérieure jusqu’à apparition du matériau au-delà
de la limite du PE.
À ce stade il faut cesser toute pression et maintenir le PE
immobile. La désinsertion de l'empreinte se fait d’un « coup sec ».
Les empreintes préliminaires
Les empreintes préliminaires
L’ examen des empreintes:
L’examen de l’empreinte ne doit révéler ni bulle, ni déchirure, ni
interférence avec le porte-empreinte.
Les excès d’alginate sont découpés afin de prévenir toute
déformation lors du transport de l’empreinte
Les empreintes préliminaires
Le traitement des empreintes:
Le traitement de l’empreinte doit se faire rapidement, après
décontamination (pulvérisation de glutaraldéhyde 2% ou
d’hypochlorite de sodium 0,5%).
Conservation pendant 15min dans une enceinte close.
Ce procédé permet de s’affranchir des déformations dues à la
synérèse ou à l’imbibition. Il permet de plus l’élimination par
rinçage à l’eau l’acide alginique dégagé lors de la prise du matériau,
avant l’investissement de l’empreinte.
Les empreintes préliminaires
Le plâtre est coulé par vibration, jusqu’à la ligne de réflexion
muqueuse enregistrée.
Un socle à double base engrenée est réalisé.
Cette double base permet :
–de contrôler les enregistrements successifs en RC;
–d’étudier le moulage alternativement sur l’articulateur et sur le
paralléliseur.
Les empreintes préliminaires
Les empreintes préliminaires
- Les objectifs de l’empreinte primaire:
Selon le cas clinique, le nombre et la répartition des dents
restantes en particulier, le moulage obtenu à partir de cette
empreinte aura une affectation différente:
Les empreintes préliminaires
Dans les cas d’édentements encastrés latéraux ou antérieurs
de petite étendue:
La PAP repose essentiellement sur les dents.
L’empreinte primaire dans ce cas est moulée en plâtre dur.
Le modèle de travail obtenu par le moulage de l’empreinte
primaire est celui sur lequel sera élaboré l’ensemble de la PAP,
châssis, selles et dents prothétiques.
Les empreintes préliminaires
Dans les cas d’édentements encastrés latéraux ou antérieurs
de moyenne ou de grande étendue, et dans les cas
d’édentements uni ou bilatéraux maxillaires et mandibulaires
en extension:
La sustentation et la stabilisation de la PAP sont assurées à la fois
par les dents et les structures ostéo-muqueuses.
Il faut alors enregistrer la morphologie des dents restantes, la
totalité des surfaces d’appui muqueuses ainsi que le jeu de la
musculature périphérique.
Les empreintes préliminaires
Une empreinte primaire ne peut pas fournir ces données et une
empreinte secondaire est indispensable.
Pour ces cas, l’empreinte primaire moulée en plâtre ordinaire
permet d’obtenir un modèle sur lequel sera construit un PEI.
Les empreintes préliminaires
Dans les cas d’édentements mandibulaires uni ou bilatéraux
en extension de moyenne étendue:
L’empreinte primaire est moulée en plâtre extra dur.
Le modèle primaire obtenu permet de réaliser le châssis métallique
qui sera ensuite muni de selles porte-empreintes en résine pour
réaliser une empreinte de correction des surfaces d’appui muqueux
et des tissus périphériques en regard des secteurs édentés.
Les empreintes secondaires
anatomo-fonctionnelles
Dans la très grande majorité des situations cliniques, les appuis et
la stabilisation de la prothèse partielle amovible se répartissent sur
les dents et les surfaces ostéo-muqueuses.
Il est alors essentiel d’enregistrer la différence de dépressibilité
entre ces différentes structures afin d’obtenir un moulage de travail
qui permette de concevoir une prothèse dont l’appui sera
harmonieusement réparti sur les dents et les crêtes.
Les empreintes secondaires
Objectifs :
Les principaux objectifs des empreintes secondaires anatomo-
fonctionnelles sont les suivants :
- Obtenir un ou plusieurs modèles de travail sur lesquels seront
élaborées les restaurations prothétiques amovibles ;
- Refléter aussi fidèlement que possible toutes les caractéristiques
fondamentales de la surface d'appui prothétique ;
Les empreintes secondaires
- Permettre d'apprécier les pertes de substancealvéolaire ou
osseuse, à compenser ;
-Contribuer à l'étude des relations inter-arcades sur un articulateur
adaptable ou semi-adaptable.
Pour atteindre ces objectifs, différentes techniques de prise
d’empreinte sont proposées, faisant touts appels à un porte-
empreinte individuel et à des matériaux appropriés.
Les empreintes secondaires
Confection du porte-empreinte individuel (PEI):
Le PEI est confectionné sur le moulage primaire sur lequel ont été
préalablement marquées les zones de réflexion muqueuse, les
brides et les freins.
L’objectif de ce tracé est d’arrêter les bords du porte-empreinte
individuel à 1mm de la ligne de réflexion muqueuse, de prévenir
ainsi ses sur-extensions.
Ce retrait est porté à 2mm au niveau des freins.
Les empreintes secondaires
Les empreintes secondaires
Après dépose d’isolant sur le moulage, le PEI est réalisé à l’aide de
résines chémo-polymérisables.
D’épaisseur régulière (2mm), il est espacé au niveau des dents (2 à
4mm) en raison des contre-dépouilles et adapté au contact des
régions gingivo-osseuses ou très légèrement espacé selon l’état de
la fibro-muqueuse (ferme et adhérente ou mobile et très
compressible).
Les empreintes secondaires
Isoler le modèle
PEI supérieur confectionné
Les empreintes secondaires
Dans le cas spécifique de surfaces d’appui muqueuses localement
très dépressibles (zones de Schröder, trigone rétro-molaire…), le
porte-empreinte peut être spécifiquement perforé en regard de ces
zones.
Les empreintes secondaires
Il possède un élément de préhension: de préférence un bourrelet
qui interfère moins avec la lèvre et reproduit sensiblement le
volume coronaire des dents absentes
Les empreintes secondaires
Adaptation clinique:
L’essai en bouche du PEI permet, grâce aux
tests dynamiques de Herbst et à des tests
phonétiques, de relever et corriger ses sur-
extensions en libérant le jeu des insertions
musculaires par meulage.
Enfin, un «marginage» avec une pâte
thermoplastique (pâte de Kerr) permet une
finition précise, en hauteur et en épaisseur, de
ses bords dans les secteurs édentés
Les empreintes secondaires
Le choix du matériau à empreinte:
-Un polysulfure, utilisé en double viscosité. Ce matériau précis, à
prise lente (10 min), assure une bonne reproduction des détails.
-Un polyéther à la prise plus rapide (6 min), utilisé également en
double viscosité ou en simple viscosité. Ce matériau hydrophile
peut de plus être parfumé.
- Une pâte oxyde de zinc-eugénol en association avec un matériau
thermoplastique de type pâte de Kerr.
- Un polyvinyle siloxane préparé automatiquement ou en auto-
mélange, assurant un temps de travail (2 min 30 s) et un temps de
prise en bouche (2 min 30 s).
- Un vinylsiloxanether de viscosité moyenne qui associe
d’excellentes hydrophilie et mémoire élastique à un temps de mise
en œuvre assez long et à une absence de goût.
- Une silicone polymérisante par condensation.
Les empreintes secondaires
Les empreintes secondaires
-Un alginate de classe A dont la haute précision suffit à
l’enregistrement des petits édentements de classes III et IV de
Kennedy.
L’alginate de faible viscosité est injecté dans les zones de réflexion
muqueuse et les zones dépressibles alors que l’alginate de haute
viscosité est disposé dans le corps du porte-empreinte
Les empreintes secondaires
Les techniques d’empreinte:
Plusieurs techniques d’empreinte sont classiquement proposées:
A- Les empreintes globales.
B- Les empreintes composées.
C- Les empreintes dissociés ou sectorielles.
D- Les empreintes ambulatoires.
Les empreintes secondaires
A- L’empreinte globale avec un matériau polyéther:
Elles réalisent un enregistrement en un seul temps de la totalité de
l’arcade, dents et surfaces ostéo-muqueuses, avec un seul matériau
ou un matériau en double viscosité.
Les empreintes secondaires
Technique:
- Elle se réalise en un temps avec 2 viscosités: moyenne et basse.
- Le PEI, préalablement essayé et adapté, est encollé avec l’adhésif
spécifique.
Les empreintes secondaires
- Les anfractuosités (embrasures ouvertes, intermédiaires de
bridge, glissières d’attachement…) sont comblées avec un ciment
provisoire ou de la cire basse fusion.
Les empreintes secondaires
- Les deux viscosités sont préparées simultanément par l’assistante
et le praticien.
- Après obtention de deux mélanges homogènes, la moyenne
viscosité est disposée à la fois dans les gouttières du PEI et sur les
bords en regard des secteurs édentés afin d’éviter tout risque de
laminage à ce niveau.
- La basse viscosité préparée par le praticien est injectée sur les
dents préalablement séchées.
Les empreintes secondaires
- Le PEI est mis en bouche et la manipulation de la musculature est
entreprise.
-Après polymérisation complète du matériau (6min), la
désinsertion est faite d’un geste vif.
- L’empreinte est soigneusement examinée de manière à objectiver
une définition précise des surfaces d’appui, tant dentaires qu’ostéo-
muqueuses et des bords bien soutenus par le porte-empreinte.
Les empreintes secondaires
Les empreintes secondaires
- L’empreinte est ensuite rincée, séchée et décontaminée
(pulvérisation de glutaraldéhyde 2% et conservation dans une
enceinte pendant 15min), avant d’être coffrée, puis coulée, au plus
tôt 30 minutes après sa désinsertion avec un plâtre dur de
préférence malaxé sous vide.
- Le moulage obtenu permet de réaliser toutes les parties
prothétiques: châssis, selles et montage des dents prothétiques.
Les empreintes secondaires
Indications
Elle est indiquée dans les cas suivants:
- Edentements encastrés de moyenne et de grande étendue;
- Edentements postérieurs uni- ou bilatéraux en extension,
particulièrement maxillaires;
- En prothèse composite, lorsque les éléments de prothèse fixée
sont entraînés dans l’empreinte secondaire, puis sur le moulage
destiné à la réalisation de la PAP
Les empreintes secondaires
B- Les empreintes composées:
Consistant à enregistrer les appuis dentaires et les appuis muqueux
au cours de temps cliniques successifs.
Elles visent à enregistrer avec précision le comportement visco-
élastique du revêtement fibro-muqueux.
Les empreintes secondaires
Principe:
Les surfaces d’appui dentaires et muqueuses sont enregistrées en
deux temps successifs avec des matériaux de viscosité différente.
Matériaux:
À l’exception de l’alginate, tous les matériaux préalablement cités
peuvent être utilisés.
Les empreintes secondaires
Technique:
Dans un premier temps: après réglage des bords du PEI, une
empreinte de stabilisation permet d’enregistrer la surface d’appui
fibro-muqueuse.
Elle se fait au moyen d’une pâte oxyde de zinc-eugénol ou d’un
élastomère de moyenne viscosité.
Le caractère non élastique de la pâte oxyde de zinc-eugénol contre-
indique son usage s’il existe des contre-dépouilles importantes.
Les empreintes secondaires
Réglage dynamique du PEI à la
pâte de Kerr.
Les empreintes secondaires
Après application d’un adhésif spécifique, le matériau spatulé est
inséré dans le PEI. le porte-empreinte est inséré en bouche et
appliqué sous pression digitale modérée.
Le modelage dynamique du matériau est alors entrepris en
demandant au patient de mobiliser sa musculature périphérique.
Après désinsertion, des corrections peuvent être effectuées au
niveau des zones de sur et sous-extension.
Les empreintes secondaires
Empreinte de stabilisation des
surfaces d’appui muqueuses.
Les empreintes secondaires
Dans un second temps: une empreinte globale enregistre
simultanément l’ensemble des appuis dentaires et fibro-muqueux.
Les zones de retrait marquées (embrasures, pontiques…) sont
comblées pour prévenir tout risque de déchirure de l’empreinte.
Le matériau ayant fusé au niveau des dents lors de la première
étape est éliminé et le porte-empreinte est soigneusement séché.
Un adhésif spécifique est appliqué.
Les empreintes secondaires
Deux viscosités d’un même matériau sont alors spatulées, puis
disposées : au niveau des dents pour le matériau de moyenne
viscosité, au niveau des crêtes pour le matériau de basse viscosité.
Le porte-empreinte est de nouveau inséré en bouche et maintenu
sous pression digitale pendant que les tests dynamiques sont
reproduits par le patient.
Après polymérisation, retrait et examen de l’empreinte, on procède
à son coffrage et à son traitement.
Les empreintes secondaires
Empreinte globale en double
viscosité des dents, et des
surfaces d’appui muqueuses.
Les empreintes secondaires
Indications:
Elles sont indiquées pour les édentements de classes I, II, IV de
Kennedy de grande étendue.
Les empreintes secondaires
C- Les empreintes dissociées :
Principe
Elles consistent à enregistrer les appuis dentaires et les appuis
muqueux au cours de deux étapes cliniques différentes et sont
exclusivement réservées à l’enregistrement des classes I et II
mandibulaires de petite et moyenne étendue.
Avantages:
- De respecter le jeu fonctionnel des structures para-prothétiques
en raison du moindre encombrement des selles du châssis et, par
conséquent, de permettre un enregistrement physiologique.
- De ne pas engendrer de déformations à la désinsertion de
l’empreinte.
Les empreintes secondaires
- D’enregistrer les tissus dans des conditions fonctionnelles
proches de celles qu’ils rencontreront sous les selles prothétiques
grâce aux selles porte-empreintes solidaires du châssis.
- De mieux appréhender la dualité tissulaire grâce à la dissociation
de l’enregistrement des structures d’appui.
- De réaliser l’enregistrement de l’occlusion lorsque la situation
clinique le permet.
Les empreintes secondaires
Inconvénients:
Cette technique reste délicate et peut engendrer :
- Une compression exagérée sur les structures fibro-muqueuses si
la pression occlusale ou digitale est excessive.
- Une imprécision inhérente au mauvais repositionnement du
châssis sur le modèle fractionné.
Les empreintes secondaires
Les empreintes secondaires
Technique:
- Le châssis est tout d’abord élaboré sur un moulage issu d’une
empreinte primaire.
- Il est essayé et validé en bouche, puis repositionné sur le moulage
sur lequel auront été préalablement disposées de légères
décharges au niveau des crêtes.
- De petites selles porte-empreintes en résine auto-polymérisable
sont confectionnées et réglées en bouche de manière à ne gêner la
dynamique musculaire.
Les empreintes secondaires
Moulage issu d’une empreinte
globale.
Confection du châssis
métallique muni de selles porte-
empreintes.
Les empreintes secondaires
-Chaque selle est munie d’un bourrelet en Stents ou en résine.
Ce bourrelet a pour rôle de préfigurer le futur secteur denté.
- Les bords des selles porte-empreintes sont contrôlés,
éventuellement corrigés à l’aide de pâte de Kerr ou d’élastomère de
moyenne viscosité.
Les empreintes secondaires
- Le flux salivaire est contrôlé et les selles porte-empreintes garnies
du matériau a empreinte.
- Le châssis est inséré et maintenu par une ferme pression digitale
exercée sur les seuls éléments de stabilisation (taquets, barres
corono-cingulaires).
- La musculature périphérique, tant vestibulaire que linguale, est
alors sollicitée jusqu’à la prise du matériau.
Les empreintes secondaires
- Pour la prise d’empreinte, trois types de matériaux présentent un
intérêt du point de vue du temps de travail :
 Les pâtes à base d’oxyde de zinc eugénol;
 Les vinyl polysiloxanes (monophase) ;
 Les polysulfures.
Les empreintes secondaires
 En l’absence de zone en contre-dépouille par rapport à l’axe
d’insertion du châssis, le choix d’une pâte ZnO-eugénol présente de
nombreux avantages : hydrophilie, rapidité du temps de prise
(4 min), stabilité dans le temps, absence d’adhésif.
Empreinte de correction au
moyen de pâte oxyde de zinc-eugénol et
enregistrement en
Occlusion.
Les empreintes secondaires
 En présence de contre-dépouille, les autres familles de matériaux
(silicones monophases, polysulfures de basse et de moyenne
viscosité…) seront utilisées.
Les empreintes secondaires
Cette empreinte dissociée peut être conduite de deux façons
différentes pour obtenir :
Un moulage hybride dont la partie dentée est celle du
moulage primaire ;
Les empreintes secondaires
Le moulage hybride:
L’empreinte de correction des secteurs édentés est désinsérée
après la prise du matériau.
Le moulage primaire est découpé ; seul le secteur denté est
conservé.
Celui-ci est repositionné parfaitement, puis solidarisé à la cire
collante sur le châssis métallique.
L’ensemble est coffré et l’empreinte des selles est moulée.
Les empreintes secondaires
Après la prise du plâtre, le moulage obtenu est taillé et équilibré.
Alors qu’un plâtre dur de type IV a été utilisé pour la réalisation du
châssis, ce procédé permet d’utiliser un plâtre plus spécifique pour
la réalisation des selles en résine prévenant ainsi tout risque de
fracture de ces selles lors du démouflage.
Les empreintes secondaires
Moulage fractionné, puis coulée
des secteurs latéraux enregistrés
lors de
l’empreinte de correction.
Montage fonctionnel respectant
les limites données par le
coffrage de
l’empreinte de correction.
Technique de McCracken :
* L’empreinte secondaire à la cire :
A été développée par Appelgate et systématiquement utilisée par
McCracken.
Elle est fonctionnelle ou semi-fonctionnelle dans le sens qu’elle est
réalisée à l’aide d’un matériau, la cire qui exerce une légère
pression sur les tissus mous et qu’au cours de sa réalisation on fait
exercer au patient, en plusieurs étapes ; différents mouvements de
la langue, des joues et des lèvres.
Les empreintes secondaires
Après l’essai du châssis en bouche, on dessine sur le modèle très
exactement le contour des futures selles.
Au laboratoire ; le technicien après avoir enlevé le châssis du
modèle, ajuste selon les limites dessinées une minces feuilles de
cire (4/10 mm d’épaisseur) « réserver un léger jeu sous les selles
porte- empreinte ».
Les empreintes secondaires
Puis on replace très soigneusement le châssis sur le modèle, de
façon à ce qu’il prenne exactement sa place sans être gêné par la
feuille de cire.
On construit ensuite des selles en résine auto-polymérisable par
dessus la cire qui maintient l’espace nécessaire au matériau à
empreinte.
Le châssis est à nouveau essayé en bouche et les contours des selles
sont contrôlés ; celle-ci ne doivent pas présenter de sur-extension.
Les empreintes secondaires
Pour la prise d’empreinte ; on utilise la cire spéciale Korecta n°4 de
Kerr (tp° de ramollissement < 37 c°). On liquéfie cette cire au bain-
marie à 60 c°.
On étale avec un pinceau cette cire liquide sur l’intrados des selles
en une couche régulière ; dans ce premier temps on ne s’occupe pas
des bords des selles.
Les empreintes secondaires
La prothèse est introduite en bouche ; on prie le patient de fermer
la bouche sans serrer les dents pendant 3-4 minutes.
A la température buccale, la cire se ramollit et acquiert une
plasticité à favorable à la prise d’empreinte, on place alors la
prothèse à fond en appuyant sur les appuis occlusaux qui doivent
entrer en contact intime avec les dents (en aucun cas, il ne faut
exercer une pression sur les selles pour ne pas fausser les rapports
châssis – crêtes édentées).
Les empreintes secondaires
On maintient la prothèse en place, pendant 1-2 min de manière à ce
que les excès de cire fusent vers l’extérieur des selles ; puis on
retire le châssis de la bouche, on passe l’empreinte sous l’eau froide
et on la sèche à l’air froid avec un seringue à air.
Les parties qui ont été en contact intime avec la muqueuse sont
brillantes, tandis que celle qui n’ont pas été impressionnées par les
tissus sont ternes souvent grumeleuses.
Les empreintes secondaires
Il faut ajouter au pinceau de la cire liquide sur ces zones ainsi que
sur la partie interne des bords des selles porte-empreinte.
On replace le châssis en bouche et l’on procède comme
précédemment jusqu’à ce que l’on soit absolument sûr que qu’il est
parfaitement en place.
On maintient alors dans cette position en appuyant fortement avec
les doigts sur les appuis occlusaux et sur la barre linguale (arcade
inferieure) et sur la plaque palatine (arcade supérieur).
Les empreintes secondaires
Puis on demande au patient de faire les mouvements fonctionnels
pendant 4-5 min selon l’importance des surfaces des selles et la
longueur des bords.
On retire ensuite l’empreinte de la bouche et passe sous l’eau
froide; lorsque l’on est satisfait de l’empreinte ; on enlève tous les
excès de cire qui peuvent recouvrir les surfaces externes du porte-
empreinte et l’on coupe au scalpel la moitié de la longueur des
parois de cire qui on déborder les selles.
Les empreintes secondaires
Ensuite, à l’aide d’une spatule fine, on applique de la cire Korecta
n°1(plus dure que Korecta n°4) sur le bord extérieur des selles et
sur la partie externe des parois, de la cire n°4.
On peint alors une nouvelle couche de cire N°4 sur tous les bords
de l’empreinte, du cote interne et externe cette fois, puis le châssis
est replacé en bouche bien à fond et on répète, après avoir laissé la
cire se ramollir tous les mouvements fonctionnels.
Les empreintes secondaires
Cette dernière opération doit être poursuivie pendant 8-10 min au
total ; afin que la cire des bords ait le temps de se mouler
parfaitement sous l’effet des actions musculaires.
Avant de retirer l’empreinte à son stade final, on l’arrose
abondamment d’eau glacée pendant qu’on maintient fermement le
châssis en position correcte sur les dents.
Les empreintes secondaires
Le retrait de cette empreinte doit être fait avec beaucoup de soins,
afin d’éviter de toucher ses bords ou sa surface avec les doigts ou
d’entrer en contact avec les dents naturelles.
Après avoir rincée à l’eau froide et séchée à l’air froid, on la
contrôle une dernière fois et si tout est parfait on est prêt a réaliser
la technique de modèle reconstitué.
Les empreintes secondaires
* Technique du modèle reconstitué :
On reprend le modèle de travail sur lequel le châssis a été réalisé et
on coupe la partie correspondante aux selles, avec précaution ; on
replace le châssis et l’empreinte sur la partie restante de modèle.
Il faut faire attention qu’aucune région de l’empreinte ne vienne
toucher le plâtre.
Lorsqu’on est sûr que le châssis est parfaitement en place, on le fixe
à la cire collante sur partie restante du modèle primaire.
Les empreintes secondaires
En procède au coffrage de l’empreinte et on trempe le tout dans de
l’eau froide pour réhydrater le plâtre et obtenir son union avec la
partie secondaire du modèle et on coule ensuite l’empreinte des
selles en plâtre dur.
Le modèle ainsi reconstitué représente des crêtes plus précises sur
lesquelles les limites de la fibro-muqueuse peuvent être beaucoup
plus aisément déterminées que sur le modèle de travail, et surtout
les rapports des crêtes avec le châssis sont établis avec précision.
Les empreintes secondaires
Cette empreinte permet d’obtenir le meilleur équilibre fonctionnel
entre les parties de la restauration prothétique qui ont un support
mucco-osseux et celles qui ont un support dentaire en réduisant au
minimum les mouvements des selles.
Les empreintes secondaires
Les empreintes secondaires
D- Les empreintes ambulatoires:
Dans certaines conditions anatomiques difficiles (crêtes flottantes,
crêtes en lame de couteau, résorptions extrêmes…), il est parfois
très difficile d’obtenir une empreinte anatomo-fonctionnelle de
qualité, que celle-ci soit réalisée en un ou deux temps cliniques.
Le temps de travail ainsi que le délai de polymérisation finale ne
permettent pas d’apprécier « les subtilités fonctionnelles » du
patient.
Les empreintes secondaires
Situation difficile liée à un
édentement avec perte de substance
importante : effondrement crestal majeur
de type classe IV maxillaire avec saillie
de l’épine nasale antérieure.
Les empreintes secondaires
Le praticien réalise alors la prothèse amovible en suivant une
technique conventionnelle, puis rebase les selles prothétiques avec
un matériau à prise différée qui garde ses propriétés plastiques sur
plusieurs jours.
Les empreintes secondaires
La fonction de la prothèse est de nouveau testée et le matériau
renouvelé tous les 4 à 7 jours si nécessaire.
Le confort du patient obtenu, un ultime « glaçage » de l’empreinte
est réalisé avec un élastomère de basse viscosité.
Une sur-empreinte permet d’obtenir un moulage de travail sur
lequel sera réalisé le rebasage final de la prothèse.
Les empreintes secondaires
Le rebasage à la résine
acrylique effectué aboutit à une
intégration prothétique fonctionnelle.
Les empreintes secondaires
Cette technique se différencie de la réfection des bases
prothétiques, opération de maintenance des prothèses amovibles
lors de laquelle seuls le châssis métallique et la situation du
montage des dents prothétiques sont conservés.
Les empreintes optiques
Définition:
La CFAO est apparue dans les années 1970 et a été introduite en
odontologie par François Duret qui a participé au développement
des premières empreintes optiques dès cette époque.
Les empreintes optiques
L’empreinte optique permet au praticien d’obtenir, au fauteuil, une
image tridimensionnelle d’une ou plusieurs dents grâce à un
système optique couplé à un ordinateur.
À partir de cette empreinte optique, un logiciel spécifique élabore
un maître modèle virtuel permettant de réaliser les étapes de
conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO).
Les empreintes optiques
Le préalable a une bonne empreinte optique:
Il est important de travailler sur un parodonte sain. Le plus
souvent, pour permettre une empreinte optique de précision, il est
nécessaire d’appliquer une fine couche de poudre opaque à la
surface des volumes à enregistrer.
Cette poudre doit être appliquée sur des surfaces sèches pour
éviter la formation de « grumeaux ».
Les empreintes optiques
Technique:
Plusieurs techniques sont aujourd’hui utilisées pour la détection
optique du volume:
A- Triangulation active.
B- Technique du moiré.
C- Imagerie parallèle confocale.
Les empreintes optiques
A- Triangulation active:
Une trame constituée d’une série de stries parallèles est projetée
par la caméra sur le volume à enregistrer.
L’observation de cette trame par un capteur CCD spécifique et
l’utilisation d’une technique d’interférométrie permettent de
réaliser une empreinte optique dans un temps très court, tout à fait
compatible avec une utilisation en bouche.
Les empreintes optiques
C’est ce procédé qui est utilisé par les caméras endo-buccales
CEREC 3® et CEREC Blue cam®.
Ce principe d’acquisition de volume présente une profondeur de
champ limitée et nécessite un calibrage du système optique.
Pour permettre une bonne empreinte optique avec cette méthode,
une fine couche de poudre doit être pulvérisée à la surface des
volumes à enregistrer.
Les empreintes optiques
B- Technique du moiré:
La surface à enregistrer est balayée par un faisceau laser. En créant
un parcours d’interface qui révèle des lignes multiples, la technique
moiré permet de calculer les volumes des surfaces balayées.
Ce procédé, qui ne nécessite pas de poudrage des surfaces à
enregistrer, est utilisé par la caméra endo-buccale E4D®.
Les empreintes optiques
C- Imagerie parallèle confocale:
L’imagerie parallèle confocale utilise le principe du microscope
confocal mis au point en 1957.
Un faisceau laser est combiné à un scanner optique pour effectuer
des clichés dans des plans de mise au point (plans focaux) espacés
d’environ 50 μm.
Ce procédé, qui ne nécessite pas le poudrage des surfaces à
enregistrer, est utilisé par le scanner iTero®.
Les empreintes optiques
Evaluer la réussite d’une empreinte optique:
Une première analyse est effectuée par le logiciel qui rejette en
temps réel les clichés non exploitables.
Le praticien peut également supprimer les clichés défectueux.
Les empreintes optiques
Pas assez de poudrage :
Lorsque le poudrage est nécessaire, il faut prendre soin d’orienter
le jet dans toutes les directions pour obtenir un film uniforme.
Le poudrage insuffisant montre alors des zones sombres et les
dents apparaissent avec des surfaces très irrégulières sur le
modèle virtuel.
L’empreinte est inexploitable.
Les empreintes optiques
Trop de poudrage :
Un excès de poudrage entraînera une accumulation de poudre dans
certaines zones.
L’empreinte présente alors une grande imprécision et ne sera pas
exploitable.
Dans ce cas, il faut rincer la poudre et recommencer l’opération.
Les empreintes optiques
Perturbation du fonctionnement de la caméra 3D :
La lumière parasite du scialytique ou un éclairage trop puissant
peuvent également « éblouir » le dispositif optique de la caméra.
Les empreintes optiques
Flou cinétique :
Comme pour une photographie, la caméra 3D doit être
parfaitement immobile lors de la prise de l’empreinte optique.
Un mouvement de la caméra au moment de la prise d’empreinte
optique se traduit par une image présentant des stries et par un
modèle virtuel présentant des ondulations.
L’empreinte est inexploitable.
Les empreintes optiques
Intérêt des empreintes optiques:
- Le temps:
Le temps nécessaire à la réalisation d’une empreinte optique est
assez court, de l’ordre de 2 minutes, (poudrage et acquisition).
Le maître modèle virtuel, issu de l’empreinte optique, s’affiche à
l’écran très rapidement.
Les empreintes optiques
- Pas de réflexe nauséeux:
Pouvoir s’affranchir du matériau d’empreinte est un second intérêt
particulièrement intéressant chez les patients présentant un
réflexe
nauséeux important.
- Stabilité de l’empreinte:
Les données numériques issues de cette empreinte optique sont
«inaltérables » et peuvent être transmises au prothésiste très
Les empreintes optiques
Les limites des empreintes optiques:
Il faut que l’ouverture buccale du patient soit compatible avec la
manipulation de la caméra 3D au dessus des volumes à enregistrer.
Parfois, dans les secteurs postérieurs, l’empreinte optique est
difficile, voire impossible à réaliser.
CONCLUSION
L’analyse de la situation clinique, en particulier la connaissance
de la physiologie des structures anatomiques et des tissus
concernés par l’empreinte est une étape capitale qui permet de
choisir la technique d’empreinte la plus adaptée au cas traité et
d’assurer l’intégration de la futur prothèse partielle amovible.
La connaissance technologique des matériaux est également
nécessaire.
Si techniquement l’acte n’est pas compliqué, il nécessite
néanmoins une mise en œuvre rigoureuse.
Le problématique lié au type d’édentement étant appréhendée
lors de la prise d’empreinte, il convient de choisir parmi les
protocoles proposé ce qui est « nécessaire et suffisant ».
Suffisant, car il faut améliorer la confort du patient.
Nécessaire, car la rigueur et la précision permettent un
enregistrement précis des surfaces d’appuis.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1- BATAREC E, BUCHE D. Abrégé de prothèse adjointe partielle.
Masson, Paris ; 1989.
2- BERTAND C. HUE O. Le reflexe nauséeux en prothèse. Cahier
de prothèse N° 117 ; 2002.
3- BOREL J-C. J -SCHITTLY. Manuel de prothèse partielle
amovible (2ième
édition). Masson. Paris ; 1994.
4- LEJOYEUX J. Restauration prothétique amovible de
l’édentation partielle. Maloire. Deuxième édition ; 1980.
BIBLIOGRAPHIE
5- NALLY J-N. La prothèse partielle amovible a châssis coulé.
Principes et technique. 2éme édition.
6- SANTONI P. Maitriser la prothèse adjointe partielle. Edition
Cdp. 2004.
7- SCHITTLY J. SCHITTLY E. Prothèse amovible partielle :
clinique et laboratoire. Edition Cdp. 2006.
8- TRUCHOT-LENORMAND F. Les empreintes en PAP: de
l’empreinte d’étude à l’empreinte ambulatoire. Cahier de
prothèse. N°152 ; Décembre 2010.

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  • 1. Les empreintes en PPMA Réalisé par: Rte LAHIOUEL Meriem Encadreur : Pr TABI-ANNENI Pr MERDES Réalisé par: Rte LAHIOUEL Meriem Encadreur : Pr TABI-ANNENI Pr MERDES
  • 2. PLAN DE TRAVAIL INTRODUCTION I- Définition II- Les empreintes préliminaires II-1- le matériel nécessaire II-2- la position du patient II-3- le choix et l’ajustage du porte-empreinte II-4- le choix du matériau a empreinte II-5- la technique de la prise de l’empreinte II-6- l’examen des empreintes II-7- le traitement des empreintes
  • 3. III- Les empreintes secondaires anatomo-fonctionelles III-1- l’objectif III-2- La confection du porte-empreinte individuel. III-3- l’adaptation clinique III-4- le choix du matériau a empreinte III-5- les techniques d’empreinte A- Les empreintes globales. B- Les empreintes composées. C- Les empreintes dissociés ou sectorielles. D- Les empreintes ambulatoires.
  • 4. IV- Les empreintes optiques IV-1- définition IV-2- Le préalable a une bonne empreinte optique IV-3- la technique A- Triangulation active. B- Technique du moiré. C- Imagerie parallèle confocale. IV-4- évaluer la réussite d’une empreinte optique IV-5- intérêt des empreintes optiques IV-6- les limites des empreintes optiques CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE
  • 5. INTRODUCTION L’élaboration d’une prothèse amovible partielle comprend des étapes technologiques dont la réalisation doit être déléguée au laboratoire de prothèse. Il est donc nécessaire de transmettre certaines informations au prothésiste. La première de ces informations est la réplique des structures anatomiques du patient. Elle est obtenue en effectuant des empreintes qui sont ensuite traitées pour donner des moulages positifs des arcades et de leur environnement.
  • 6. Définitions Moulage en négatif de tout ou une partie de l’arcade et des tissus environnants, une empreinte permet d’obtenir un modèle positif, réplique fidèle des structures enregistrées. Les empreintes sont classées en trois catégories en fonction de leur objectif:  Les empreintes préliminaires destinées à obtenir des modèles permettant l’étude sur articulateur et paralléliseur.
  • 7. Selon le type d’édentement, le modèle obtenu aura des destinations différentes : - Modèle de travail pour l’élaboration de la totalité de la prothèse dans le cas des petits édentements encastrés, - Modèle primaire pour réaliser le PEI,  Les empreintes secondaires réalisées à l’aide d’un PEI. Leur moulage aboutit au modèle de travail sur lequel sera construite la PAP.
  • 8. La réalisation d’une empreinte en prothèse partielle amovible pose des problèmes spécifiques:  Reproduction d’éléments anatomiques très différents: dents, tissus ostéo-muqueux et structures périphériques;  Enregistrement des différences de dépressibilité importantes entre ces structures d’appui;  transcription du jeu des organes périphériques afin d’exploiter au mieux les zones stabilisatrices.
  • 9. Quelle que soit la technique d’empreinte utilisée, certaines exigences sont attendues: * Du matériau à empreinte: – Plasticité avant la prise, assurant un moulage précis. – Elasticité après la prise, permettant un démoulage sans déformation permanente malgré les contre-dépouilles. – Fidélité, absence de variations volumétriques. – Simplicité d’emploi.
  • 10. * Du porte-empreinte: – Rigidité. – Enveloppement des tissus à enregistrer. – Maintien du matériau sans risque de décollement.
  • 11. Les empreintes préliminaires L’analyse précise et objective d’un patient Un examen clinique minutieux Un bilan radiologique adapté La réalisation d’empreintes d’étude
  • 12. Les empreintes préliminaires Ce sont des empreintes obtenues en un seul temps, avec un seul matériau, placé dans un porte-empreinte de série. Elles sont destinées aux moulages d’étude. Leur but est de fournir des moulages pour : - Servir de référence et d’archive avant traitement ; - Procéder aux différentes séquences du cas clinique ;
  • 13. Les empreintes préliminaires -Pratiquer l’analyse au paralléliseur et sur articulateur. - Réaliser la ou les maquettes d’occlusion ; - Etudier l’occlusion après transfert sur articulateur ; - Réaliser un PEI, un guide d’imagerie ou un guide chirurgicale.
  • 14. Les empreintes préliminaires II-1-Matériel nécessaire: -Un jeu de porte-empreintes métalliques, perforés ou non. PES métallique non perforé PES métallique perforé PES métallique anatomique
  • 15. Les empreintes préliminaires - Une torche et de la cire rose à modeler en plaque pour aménager le porte-empreinte ; - De l’adhésif spécifique ; - De l’alginate avec des dosettes pour le mélange eau-poudre ; - Un bol et une spatule de formes compatibles.
  • 16. Les empreintes préliminaires II-2-Position du patient : Le patient détendu, installé tête bien droite, cette position facilite le bascule en avant de la tête qui suit l’insertion du porte empreinte. En effet certains auteurs préconisent la position allongée parce que c’est la position la plus tolérée par les patients, y compris par ceux qui ont tendance aux reflexes nauséeux. Schittly écrit « Le fauteuil est réglé pour que le patient soit allongé, genoux au même niveau que la cavité buccale ».
  • 17. Les empreintes préliminaires II-4-Choix et ajustage du porte-empreinte : Un porte-empreinte doit répondre aux impératifs suivants: -N’avoir aucune influence sur les propriétés physiques, chimiques et mécaniques du matériau à empreinte ; - Ne pas augmenter ou provoquer la distorsion immédiate ou secondaire de l’alginate. - Etre rigide ;
  • 18. Les empreintes préliminaires - Avoir un système de rétention périphérique suffisant pour s’opposer au déplacement du matériau au moment de la désinsertion de l’empreinte ; - Etre en correspondance étroite avec la forme et l’étendue des surfaces à mouler dans les trois plans de l’espace ; - Ne provoque aucune distension des organes périphériques ; - Ne jamais entrer en contact, ni avec les dents, ni avec les tissus à mouler ;
  • 19. Les empreintes préliminaires - Etre suffisamment étendue, afin de recouvrir et de dépasser les limites extrême de la surface d’appui ; - Doit assurer une épaisseur uniforme de matériau
  • 20. Les empreintes préliminaires II-3-choix du matériau à empreinte : L’alginate assure sans difficulté une reproduction fidèle de tous les tissus dentaires et muqueux de support de la future prothèse. L’utilisation d’un adhésif sur le PE est indispensable pour prévenir tout décollement.
  • 21. Les empreintes préliminaires II-5-Technique de prise de l’empreinte : A- Empreinte de l’arcade inférieure : Elle doit être entreprise la première, pour préparer le patient à l’empreinte de l’arcade supérieure plus difficile à supporter. Elle comporte quatre temps :
  • 22. Les empreintes préliminaires Essai et correction du PE : Le PE est inséré en bouche plusieurs fois pour habituer le patient. À l’aide de la cire rose ramollie, des adjonctions peuvent compenser des bords trop courts ou mal orientés et d’englober les trigones.
  • 23. Les empreintes préliminaires Préparation du matériau à empreinte : Dans un bol propre, 4 doses d’alginates et 2 doses d’eau sont mélangées et spatulées vigoureusement jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  • 24. Les empreintes préliminaires Technique d’empreinte : De l'alginate est appliqué sur les faces occlusales des dents avec le doigt. Le PE est introduit de biais puis centré. Il est appliqué d'abord antérieurement pour occuper le vestibule puis basculé lentement vers l'extrémité de l'arcade en demandant au patient de dégager la langue. Le porte-empreinte est alors maintenu fermement, sans pression jusqu'à la gélification.
  • 26. Les empreintes préliminaires le porte-empreinte est dégagé «d’un coup sec», dans l’axe des dents.
  • 27. Les empreintes préliminaires B- Empreinte de l’arcade supérieure : Elle doit toujours être prise après l’empreinte de l’arcade inférieure. De cette façon, le patient est mieux préparé à la demi-obstruction de sa cavité buccale. De même que l’empreinte de l’arcade inférieure elle comporte quatre temps.
  • 28. Les empreintes préliminaires Essai et correction du PE : À l’aide de la cire rose ramollie, des adjonctions peuvent compenser des bords trop courts ou mal orientés et d’englober les tubérosités.
  • 29. Les empreintes préliminaires Préparation du matériau à empreinte : La totalité du mélange emporté sur la spatule permet de garnir le porte-empreinte
  • 30. Les empreintes préliminaires La prise d’empreinte proprement dite : De l'alginate est appliqué dans les zones anfractueuses comme les régions para-tubérositaires avant introduction du PE. Faire fuser l'alginate d'abord dans le vestibule antérieur en soulevant la lèvre pour favoriser le centrage, puis de basculer le PE vers la partie postérieure jusqu’à apparition du matériau au-delà de la limite du PE. À ce stade il faut cesser toute pression et maintenir le PE immobile. La désinsertion de l'empreinte se fait d’un « coup sec ».
  • 32. Les empreintes préliminaires L’ examen des empreintes: L’examen de l’empreinte ne doit révéler ni bulle, ni déchirure, ni interférence avec le porte-empreinte. Les excès d’alginate sont découpés afin de prévenir toute déformation lors du transport de l’empreinte
  • 33. Les empreintes préliminaires Le traitement des empreintes: Le traitement de l’empreinte doit se faire rapidement, après décontamination (pulvérisation de glutaraldéhyde 2% ou d’hypochlorite de sodium 0,5%). Conservation pendant 15min dans une enceinte close. Ce procédé permet de s’affranchir des déformations dues à la synérèse ou à l’imbibition. Il permet de plus l’élimination par rinçage à l’eau l’acide alginique dégagé lors de la prise du matériau, avant l’investissement de l’empreinte.
  • 34. Les empreintes préliminaires Le plâtre est coulé par vibration, jusqu’à la ligne de réflexion muqueuse enregistrée. Un socle à double base engrenée est réalisé. Cette double base permet : –de contrôler les enregistrements successifs en RC; –d’étudier le moulage alternativement sur l’articulateur et sur le paralléliseur.
  • 36. Les empreintes préliminaires - Les objectifs de l’empreinte primaire: Selon le cas clinique, le nombre et la répartition des dents restantes en particulier, le moulage obtenu à partir de cette empreinte aura une affectation différente:
  • 37. Les empreintes préliminaires Dans les cas d’édentements encastrés latéraux ou antérieurs de petite étendue: La PAP repose essentiellement sur les dents. L’empreinte primaire dans ce cas est moulée en plâtre dur. Le modèle de travail obtenu par le moulage de l’empreinte primaire est celui sur lequel sera élaboré l’ensemble de la PAP, châssis, selles et dents prothétiques.
  • 38. Les empreintes préliminaires Dans les cas d’édentements encastrés latéraux ou antérieurs de moyenne ou de grande étendue, et dans les cas d’édentements uni ou bilatéraux maxillaires et mandibulaires en extension: La sustentation et la stabilisation de la PAP sont assurées à la fois par les dents et les structures ostéo-muqueuses. Il faut alors enregistrer la morphologie des dents restantes, la totalité des surfaces d’appui muqueuses ainsi que le jeu de la musculature périphérique.
  • 39. Les empreintes préliminaires Une empreinte primaire ne peut pas fournir ces données et une empreinte secondaire est indispensable. Pour ces cas, l’empreinte primaire moulée en plâtre ordinaire permet d’obtenir un modèle sur lequel sera construit un PEI.
  • 40. Les empreintes préliminaires Dans les cas d’édentements mandibulaires uni ou bilatéraux en extension de moyenne étendue: L’empreinte primaire est moulée en plâtre extra dur. Le modèle primaire obtenu permet de réaliser le châssis métallique qui sera ensuite muni de selles porte-empreintes en résine pour réaliser une empreinte de correction des surfaces d’appui muqueux et des tissus périphériques en regard des secteurs édentés.
  • 41. Les empreintes secondaires anatomo-fonctionnelles Dans la très grande majorité des situations cliniques, les appuis et la stabilisation de la prothèse partielle amovible se répartissent sur les dents et les surfaces ostéo-muqueuses. Il est alors essentiel d’enregistrer la différence de dépressibilité entre ces différentes structures afin d’obtenir un moulage de travail qui permette de concevoir une prothèse dont l’appui sera harmonieusement réparti sur les dents et les crêtes.
  • 42. Les empreintes secondaires Objectifs : Les principaux objectifs des empreintes secondaires anatomo- fonctionnelles sont les suivants : - Obtenir un ou plusieurs modèles de travail sur lesquels seront élaborées les restaurations prothétiques amovibles ; - Refléter aussi fidèlement que possible toutes les caractéristiques fondamentales de la surface d'appui prothétique ;
  • 43. Les empreintes secondaires - Permettre d'apprécier les pertes de substancealvéolaire ou osseuse, à compenser ; -Contribuer à l'étude des relations inter-arcades sur un articulateur adaptable ou semi-adaptable. Pour atteindre ces objectifs, différentes techniques de prise d’empreinte sont proposées, faisant touts appels à un porte- empreinte individuel et à des matériaux appropriés.
  • 44. Les empreintes secondaires Confection du porte-empreinte individuel (PEI): Le PEI est confectionné sur le moulage primaire sur lequel ont été préalablement marquées les zones de réflexion muqueuse, les brides et les freins. L’objectif de ce tracé est d’arrêter les bords du porte-empreinte individuel à 1mm de la ligne de réflexion muqueuse, de prévenir ainsi ses sur-extensions. Ce retrait est porté à 2mm au niveau des freins.
  • 46. Les empreintes secondaires Après dépose d’isolant sur le moulage, le PEI est réalisé à l’aide de résines chémo-polymérisables. D’épaisseur régulière (2mm), il est espacé au niveau des dents (2 à 4mm) en raison des contre-dépouilles et adapté au contact des régions gingivo-osseuses ou très légèrement espacé selon l’état de la fibro-muqueuse (ferme et adhérente ou mobile et très compressible).
  • 47. Les empreintes secondaires Isoler le modèle PEI supérieur confectionné
  • 48. Les empreintes secondaires Dans le cas spécifique de surfaces d’appui muqueuses localement très dépressibles (zones de Schröder, trigone rétro-molaire…), le porte-empreinte peut être spécifiquement perforé en regard de ces zones.
  • 49. Les empreintes secondaires Il possède un élément de préhension: de préférence un bourrelet qui interfère moins avec la lèvre et reproduit sensiblement le volume coronaire des dents absentes
  • 50. Les empreintes secondaires Adaptation clinique: L’essai en bouche du PEI permet, grâce aux tests dynamiques de Herbst et à des tests phonétiques, de relever et corriger ses sur- extensions en libérant le jeu des insertions musculaires par meulage. Enfin, un «marginage» avec une pâte thermoplastique (pâte de Kerr) permet une finition précise, en hauteur et en épaisseur, de ses bords dans les secteurs édentés
  • 51. Les empreintes secondaires Le choix du matériau à empreinte: -Un polysulfure, utilisé en double viscosité. Ce matériau précis, à prise lente (10 min), assure une bonne reproduction des détails. -Un polyéther à la prise plus rapide (6 min), utilisé également en double viscosité ou en simple viscosité. Ce matériau hydrophile peut de plus être parfumé. - Une pâte oxyde de zinc-eugénol en association avec un matériau thermoplastique de type pâte de Kerr.
  • 52. - Un polyvinyle siloxane préparé automatiquement ou en auto- mélange, assurant un temps de travail (2 min 30 s) et un temps de prise en bouche (2 min 30 s). - Un vinylsiloxanether de viscosité moyenne qui associe d’excellentes hydrophilie et mémoire élastique à un temps de mise en œuvre assez long et à une absence de goût. - Une silicone polymérisante par condensation. Les empreintes secondaires
  • 53. Les empreintes secondaires -Un alginate de classe A dont la haute précision suffit à l’enregistrement des petits édentements de classes III et IV de Kennedy. L’alginate de faible viscosité est injecté dans les zones de réflexion muqueuse et les zones dépressibles alors que l’alginate de haute viscosité est disposé dans le corps du porte-empreinte
  • 54. Les empreintes secondaires Les techniques d’empreinte: Plusieurs techniques d’empreinte sont classiquement proposées: A- Les empreintes globales. B- Les empreintes composées. C- Les empreintes dissociés ou sectorielles. D- Les empreintes ambulatoires.
  • 55. Les empreintes secondaires A- L’empreinte globale avec un matériau polyéther: Elles réalisent un enregistrement en un seul temps de la totalité de l’arcade, dents et surfaces ostéo-muqueuses, avec un seul matériau ou un matériau en double viscosité.
  • 56. Les empreintes secondaires Technique: - Elle se réalise en un temps avec 2 viscosités: moyenne et basse. - Le PEI, préalablement essayé et adapté, est encollé avec l’adhésif spécifique.
  • 57. Les empreintes secondaires - Les anfractuosités (embrasures ouvertes, intermédiaires de bridge, glissières d’attachement…) sont comblées avec un ciment provisoire ou de la cire basse fusion.
  • 58. Les empreintes secondaires - Les deux viscosités sont préparées simultanément par l’assistante et le praticien. - Après obtention de deux mélanges homogènes, la moyenne viscosité est disposée à la fois dans les gouttières du PEI et sur les bords en regard des secteurs édentés afin d’éviter tout risque de laminage à ce niveau. - La basse viscosité préparée par le praticien est injectée sur les dents préalablement séchées.
  • 59. Les empreintes secondaires - Le PEI est mis en bouche et la manipulation de la musculature est entreprise. -Après polymérisation complète du matériau (6min), la désinsertion est faite d’un geste vif. - L’empreinte est soigneusement examinée de manière à objectiver une définition précise des surfaces d’appui, tant dentaires qu’ostéo- muqueuses et des bords bien soutenus par le porte-empreinte.
  • 61. Les empreintes secondaires - L’empreinte est ensuite rincée, séchée et décontaminée (pulvérisation de glutaraldéhyde 2% et conservation dans une enceinte pendant 15min), avant d’être coffrée, puis coulée, au plus tôt 30 minutes après sa désinsertion avec un plâtre dur de préférence malaxé sous vide. - Le moulage obtenu permet de réaliser toutes les parties prothétiques: châssis, selles et montage des dents prothétiques.
  • 62. Les empreintes secondaires Indications Elle est indiquée dans les cas suivants: - Edentements encastrés de moyenne et de grande étendue; - Edentements postérieurs uni- ou bilatéraux en extension, particulièrement maxillaires; - En prothèse composite, lorsque les éléments de prothèse fixée sont entraînés dans l’empreinte secondaire, puis sur le moulage destiné à la réalisation de la PAP
  • 63. Les empreintes secondaires B- Les empreintes composées: Consistant à enregistrer les appuis dentaires et les appuis muqueux au cours de temps cliniques successifs. Elles visent à enregistrer avec précision le comportement visco- élastique du revêtement fibro-muqueux.
  • 64. Les empreintes secondaires Principe: Les surfaces d’appui dentaires et muqueuses sont enregistrées en deux temps successifs avec des matériaux de viscosité différente. Matériaux: À l’exception de l’alginate, tous les matériaux préalablement cités peuvent être utilisés.
  • 65. Les empreintes secondaires Technique: Dans un premier temps: après réglage des bords du PEI, une empreinte de stabilisation permet d’enregistrer la surface d’appui fibro-muqueuse. Elle se fait au moyen d’une pâte oxyde de zinc-eugénol ou d’un élastomère de moyenne viscosité. Le caractère non élastique de la pâte oxyde de zinc-eugénol contre- indique son usage s’il existe des contre-dépouilles importantes.
  • 66. Les empreintes secondaires Réglage dynamique du PEI à la pâte de Kerr.
  • 67. Les empreintes secondaires Après application d’un adhésif spécifique, le matériau spatulé est inséré dans le PEI. le porte-empreinte est inséré en bouche et appliqué sous pression digitale modérée. Le modelage dynamique du matériau est alors entrepris en demandant au patient de mobiliser sa musculature périphérique. Après désinsertion, des corrections peuvent être effectuées au niveau des zones de sur et sous-extension.
  • 68. Les empreintes secondaires Empreinte de stabilisation des surfaces d’appui muqueuses.
  • 69. Les empreintes secondaires Dans un second temps: une empreinte globale enregistre simultanément l’ensemble des appuis dentaires et fibro-muqueux. Les zones de retrait marquées (embrasures, pontiques…) sont comblées pour prévenir tout risque de déchirure de l’empreinte. Le matériau ayant fusé au niveau des dents lors de la première étape est éliminé et le porte-empreinte est soigneusement séché. Un adhésif spécifique est appliqué.
  • 70. Les empreintes secondaires Deux viscosités d’un même matériau sont alors spatulées, puis disposées : au niveau des dents pour le matériau de moyenne viscosité, au niveau des crêtes pour le matériau de basse viscosité. Le porte-empreinte est de nouveau inséré en bouche et maintenu sous pression digitale pendant que les tests dynamiques sont reproduits par le patient. Après polymérisation, retrait et examen de l’empreinte, on procède à son coffrage et à son traitement.
  • 71. Les empreintes secondaires Empreinte globale en double viscosité des dents, et des surfaces d’appui muqueuses.
  • 72. Les empreintes secondaires Indications: Elles sont indiquées pour les édentements de classes I, II, IV de Kennedy de grande étendue.
  • 73. Les empreintes secondaires C- Les empreintes dissociées : Principe Elles consistent à enregistrer les appuis dentaires et les appuis muqueux au cours de deux étapes cliniques différentes et sont exclusivement réservées à l’enregistrement des classes I et II mandibulaires de petite et moyenne étendue.
  • 74. Avantages: - De respecter le jeu fonctionnel des structures para-prothétiques en raison du moindre encombrement des selles du châssis et, par conséquent, de permettre un enregistrement physiologique. - De ne pas engendrer de déformations à la désinsertion de l’empreinte. Les empreintes secondaires
  • 75. - D’enregistrer les tissus dans des conditions fonctionnelles proches de celles qu’ils rencontreront sous les selles prothétiques grâce aux selles porte-empreintes solidaires du châssis. - De mieux appréhender la dualité tissulaire grâce à la dissociation de l’enregistrement des structures d’appui. - De réaliser l’enregistrement de l’occlusion lorsque la situation clinique le permet. Les empreintes secondaires
  • 76. Inconvénients: Cette technique reste délicate et peut engendrer : - Une compression exagérée sur les structures fibro-muqueuses si la pression occlusale ou digitale est excessive. - Une imprécision inhérente au mauvais repositionnement du châssis sur le modèle fractionné. Les empreintes secondaires
  • 77. Les empreintes secondaires Technique: - Le châssis est tout d’abord élaboré sur un moulage issu d’une empreinte primaire. - Il est essayé et validé en bouche, puis repositionné sur le moulage sur lequel auront été préalablement disposées de légères décharges au niveau des crêtes. - De petites selles porte-empreintes en résine auto-polymérisable sont confectionnées et réglées en bouche de manière à ne gêner la dynamique musculaire.
  • 78. Les empreintes secondaires Moulage issu d’une empreinte globale. Confection du châssis métallique muni de selles porte- empreintes.
  • 79. Les empreintes secondaires -Chaque selle est munie d’un bourrelet en Stents ou en résine. Ce bourrelet a pour rôle de préfigurer le futur secteur denté. - Les bords des selles porte-empreintes sont contrôlés, éventuellement corrigés à l’aide de pâte de Kerr ou d’élastomère de moyenne viscosité.
  • 80. Les empreintes secondaires - Le flux salivaire est contrôlé et les selles porte-empreintes garnies du matériau a empreinte. - Le châssis est inséré et maintenu par une ferme pression digitale exercée sur les seuls éléments de stabilisation (taquets, barres corono-cingulaires). - La musculature périphérique, tant vestibulaire que linguale, est alors sollicitée jusqu’à la prise du matériau.
  • 81. Les empreintes secondaires - Pour la prise d’empreinte, trois types de matériaux présentent un intérêt du point de vue du temps de travail :  Les pâtes à base d’oxyde de zinc eugénol;  Les vinyl polysiloxanes (monophase) ;  Les polysulfures.
  • 82. Les empreintes secondaires  En l’absence de zone en contre-dépouille par rapport à l’axe d’insertion du châssis, le choix d’une pâte ZnO-eugénol présente de nombreux avantages : hydrophilie, rapidité du temps de prise (4 min), stabilité dans le temps, absence d’adhésif. Empreinte de correction au moyen de pâte oxyde de zinc-eugénol et enregistrement en Occlusion.
  • 83. Les empreintes secondaires  En présence de contre-dépouille, les autres familles de matériaux (silicones monophases, polysulfures de basse et de moyenne viscosité…) seront utilisées.
  • 84. Les empreintes secondaires Cette empreinte dissociée peut être conduite de deux façons différentes pour obtenir : Un moulage hybride dont la partie dentée est celle du moulage primaire ;
  • 85. Les empreintes secondaires Le moulage hybride: L’empreinte de correction des secteurs édentés est désinsérée après la prise du matériau. Le moulage primaire est découpé ; seul le secteur denté est conservé. Celui-ci est repositionné parfaitement, puis solidarisé à la cire collante sur le châssis métallique. L’ensemble est coffré et l’empreinte des selles est moulée.
  • 86. Les empreintes secondaires Après la prise du plâtre, le moulage obtenu est taillé et équilibré. Alors qu’un plâtre dur de type IV a été utilisé pour la réalisation du châssis, ce procédé permet d’utiliser un plâtre plus spécifique pour la réalisation des selles en résine prévenant ainsi tout risque de fracture de ces selles lors du démouflage.
  • 87. Les empreintes secondaires Moulage fractionné, puis coulée des secteurs latéraux enregistrés lors de l’empreinte de correction. Montage fonctionnel respectant les limites données par le coffrage de l’empreinte de correction.
  • 88. Technique de McCracken : * L’empreinte secondaire à la cire : A été développée par Appelgate et systématiquement utilisée par McCracken. Elle est fonctionnelle ou semi-fonctionnelle dans le sens qu’elle est réalisée à l’aide d’un matériau, la cire qui exerce une légère pression sur les tissus mous et qu’au cours de sa réalisation on fait exercer au patient, en plusieurs étapes ; différents mouvements de la langue, des joues et des lèvres. Les empreintes secondaires
  • 89. Après l’essai du châssis en bouche, on dessine sur le modèle très exactement le contour des futures selles. Au laboratoire ; le technicien après avoir enlevé le châssis du modèle, ajuste selon les limites dessinées une minces feuilles de cire (4/10 mm d’épaisseur) « réserver un léger jeu sous les selles porte- empreinte ». Les empreintes secondaires
  • 90. Puis on replace très soigneusement le châssis sur le modèle, de façon à ce qu’il prenne exactement sa place sans être gêné par la feuille de cire. On construit ensuite des selles en résine auto-polymérisable par dessus la cire qui maintient l’espace nécessaire au matériau à empreinte. Le châssis est à nouveau essayé en bouche et les contours des selles sont contrôlés ; celle-ci ne doivent pas présenter de sur-extension. Les empreintes secondaires
  • 91. Pour la prise d’empreinte ; on utilise la cire spéciale Korecta n°4 de Kerr (tp° de ramollissement < 37 c°). On liquéfie cette cire au bain- marie à 60 c°. On étale avec un pinceau cette cire liquide sur l’intrados des selles en une couche régulière ; dans ce premier temps on ne s’occupe pas des bords des selles. Les empreintes secondaires
  • 92. La prothèse est introduite en bouche ; on prie le patient de fermer la bouche sans serrer les dents pendant 3-4 minutes. A la température buccale, la cire se ramollit et acquiert une plasticité à favorable à la prise d’empreinte, on place alors la prothèse à fond en appuyant sur les appuis occlusaux qui doivent entrer en contact intime avec les dents (en aucun cas, il ne faut exercer une pression sur les selles pour ne pas fausser les rapports châssis – crêtes édentées). Les empreintes secondaires
  • 93. On maintient la prothèse en place, pendant 1-2 min de manière à ce que les excès de cire fusent vers l’extérieur des selles ; puis on retire le châssis de la bouche, on passe l’empreinte sous l’eau froide et on la sèche à l’air froid avec un seringue à air. Les parties qui ont été en contact intime avec la muqueuse sont brillantes, tandis que celle qui n’ont pas été impressionnées par les tissus sont ternes souvent grumeleuses. Les empreintes secondaires
  • 94. Il faut ajouter au pinceau de la cire liquide sur ces zones ainsi que sur la partie interne des bords des selles porte-empreinte. On replace le châssis en bouche et l’on procède comme précédemment jusqu’à ce que l’on soit absolument sûr que qu’il est parfaitement en place. On maintient alors dans cette position en appuyant fortement avec les doigts sur les appuis occlusaux et sur la barre linguale (arcade inferieure) et sur la plaque palatine (arcade supérieur). Les empreintes secondaires
  • 95. Puis on demande au patient de faire les mouvements fonctionnels pendant 4-5 min selon l’importance des surfaces des selles et la longueur des bords. On retire ensuite l’empreinte de la bouche et passe sous l’eau froide; lorsque l’on est satisfait de l’empreinte ; on enlève tous les excès de cire qui peuvent recouvrir les surfaces externes du porte- empreinte et l’on coupe au scalpel la moitié de la longueur des parois de cire qui on déborder les selles. Les empreintes secondaires
  • 96. Ensuite, à l’aide d’une spatule fine, on applique de la cire Korecta n°1(plus dure que Korecta n°4) sur le bord extérieur des selles et sur la partie externe des parois, de la cire n°4. On peint alors une nouvelle couche de cire N°4 sur tous les bords de l’empreinte, du cote interne et externe cette fois, puis le châssis est replacé en bouche bien à fond et on répète, après avoir laissé la cire se ramollir tous les mouvements fonctionnels. Les empreintes secondaires
  • 97. Cette dernière opération doit être poursuivie pendant 8-10 min au total ; afin que la cire des bords ait le temps de se mouler parfaitement sous l’effet des actions musculaires. Avant de retirer l’empreinte à son stade final, on l’arrose abondamment d’eau glacée pendant qu’on maintient fermement le châssis en position correcte sur les dents. Les empreintes secondaires
  • 98. Le retrait de cette empreinte doit être fait avec beaucoup de soins, afin d’éviter de toucher ses bords ou sa surface avec les doigts ou d’entrer en contact avec les dents naturelles. Après avoir rincée à l’eau froide et séchée à l’air froid, on la contrôle une dernière fois et si tout est parfait on est prêt a réaliser la technique de modèle reconstitué. Les empreintes secondaires
  • 99. * Technique du modèle reconstitué : On reprend le modèle de travail sur lequel le châssis a été réalisé et on coupe la partie correspondante aux selles, avec précaution ; on replace le châssis et l’empreinte sur la partie restante de modèle. Il faut faire attention qu’aucune région de l’empreinte ne vienne toucher le plâtre. Lorsqu’on est sûr que le châssis est parfaitement en place, on le fixe à la cire collante sur partie restante du modèle primaire. Les empreintes secondaires
  • 100. En procède au coffrage de l’empreinte et on trempe le tout dans de l’eau froide pour réhydrater le plâtre et obtenir son union avec la partie secondaire du modèle et on coule ensuite l’empreinte des selles en plâtre dur. Le modèle ainsi reconstitué représente des crêtes plus précises sur lesquelles les limites de la fibro-muqueuse peuvent être beaucoup plus aisément déterminées que sur le modèle de travail, et surtout les rapports des crêtes avec le châssis sont établis avec précision. Les empreintes secondaires
  • 101. Cette empreinte permet d’obtenir le meilleur équilibre fonctionnel entre les parties de la restauration prothétique qui ont un support mucco-osseux et celles qui ont un support dentaire en réduisant au minimum les mouvements des selles. Les empreintes secondaires
  • 102. Les empreintes secondaires D- Les empreintes ambulatoires: Dans certaines conditions anatomiques difficiles (crêtes flottantes, crêtes en lame de couteau, résorptions extrêmes…), il est parfois très difficile d’obtenir une empreinte anatomo-fonctionnelle de qualité, que celle-ci soit réalisée en un ou deux temps cliniques. Le temps de travail ainsi que le délai de polymérisation finale ne permettent pas d’apprécier « les subtilités fonctionnelles » du patient.
  • 103. Les empreintes secondaires Situation difficile liée à un édentement avec perte de substance importante : effondrement crestal majeur de type classe IV maxillaire avec saillie de l’épine nasale antérieure.
  • 104. Les empreintes secondaires Le praticien réalise alors la prothèse amovible en suivant une technique conventionnelle, puis rebase les selles prothétiques avec un matériau à prise différée qui garde ses propriétés plastiques sur plusieurs jours.
  • 105. Les empreintes secondaires La fonction de la prothèse est de nouveau testée et le matériau renouvelé tous les 4 à 7 jours si nécessaire. Le confort du patient obtenu, un ultime « glaçage » de l’empreinte est réalisé avec un élastomère de basse viscosité. Une sur-empreinte permet d’obtenir un moulage de travail sur lequel sera réalisé le rebasage final de la prothèse.
  • 106. Les empreintes secondaires Le rebasage à la résine acrylique effectué aboutit à une intégration prothétique fonctionnelle.
  • 107. Les empreintes secondaires Cette technique se différencie de la réfection des bases prothétiques, opération de maintenance des prothèses amovibles lors de laquelle seuls le châssis métallique et la situation du montage des dents prothétiques sont conservés.
  • 108. Les empreintes optiques Définition: La CFAO est apparue dans les années 1970 et a été introduite en odontologie par François Duret qui a participé au développement des premières empreintes optiques dès cette époque.
  • 109. Les empreintes optiques L’empreinte optique permet au praticien d’obtenir, au fauteuil, une image tridimensionnelle d’une ou plusieurs dents grâce à un système optique couplé à un ordinateur. À partir de cette empreinte optique, un logiciel spécifique élabore un maître modèle virtuel permettant de réaliser les étapes de conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO).
  • 110. Les empreintes optiques Le préalable a une bonne empreinte optique: Il est important de travailler sur un parodonte sain. Le plus souvent, pour permettre une empreinte optique de précision, il est nécessaire d’appliquer une fine couche de poudre opaque à la surface des volumes à enregistrer. Cette poudre doit être appliquée sur des surfaces sèches pour éviter la formation de « grumeaux ».
  • 111. Les empreintes optiques Technique: Plusieurs techniques sont aujourd’hui utilisées pour la détection optique du volume: A- Triangulation active. B- Technique du moiré. C- Imagerie parallèle confocale.
  • 112. Les empreintes optiques A- Triangulation active: Une trame constituée d’une série de stries parallèles est projetée par la caméra sur le volume à enregistrer. L’observation de cette trame par un capteur CCD spécifique et l’utilisation d’une technique d’interférométrie permettent de réaliser une empreinte optique dans un temps très court, tout à fait compatible avec une utilisation en bouche.
  • 113. Les empreintes optiques C’est ce procédé qui est utilisé par les caméras endo-buccales CEREC 3® et CEREC Blue cam®. Ce principe d’acquisition de volume présente une profondeur de champ limitée et nécessite un calibrage du système optique. Pour permettre une bonne empreinte optique avec cette méthode, une fine couche de poudre doit être pulvérisée à la surface des volumes à enregistrer.
  • 114. Les empreintes optiques B- Technique du moiré: La surface à enregistrer est balayée par un faisceau laser. En créant un parcours d’interface qui révèle des lignes multiples, la technique moiré permet de calculer les volumes des surfaces balayées. Ce procédé, qui ne nécessite pas de poudrage des surfaces à enregistrer, est utilisé par la caméra endo-buccale E4D®.
  • 115. Les empreintes optiques C- Imagerie parallèle confocale: L’imagerie parallèle confocale utilise le principe du microscope confocal mis au point en 1957. Un faisceau laser est combiné à un scanner optique pour effectuer des clichés dans des plans de mise au point (plans focaux) espacés d’environ 50 μm. Ce procédé, qui ne nécessite pas le poudrage des surfaces à enregistrer, est utilisé par le scanner iTero®.
  • 116. Les empreintes optiques Evaluer la réussite d’une empreinte optique: Une première analyse est effectuée par le logiciel qui rejette en temps réel les clichés non exploitables. Le praticien peut également supprimer les clichés défectueux.
  • 117. Les empreintes optiques Pas assez de poudrage : Lorsque le poudrage est nécessaire, il faut prendre soin d’orienter le jet dans toutes les directions pour obtenir un film uniforme. Le poudrage insuffisant montre alors des zones sombres et les dents apparaissent avec des surfaces très irrégulières sur le modèle virtuel. L’empreinte est inexploitable.
  • 118. Les empreintes optiques Trop de poudrage : Un excès de poudrage entraînera une accumulation de poudre dans certaines zones. L’empreinte présente alors une grande imprécision et ne sera pas exploitable. Dans ce cas, il faut rincer la poudre et recommencer l’opération.
  • 119. Les empreintes optiques Perturbation du fonctionnement de la caméra 3D : La lumière parasite du scialytique ou un éclairage trop puissant peuvent également « éblouir » le dispositif optique de la caméra.
  • 120. Les empreintes optiques Flou cinétique : Comme pour une photographie, la caméra 3D doit être parfaitement immobile lors de la prise de l’empreinte optique. Un mouvement de la caméra au moment de la prise d’empreinte optique se traduit par une image présentant des stries et par un modèle virtuel présentant des ondulations. L’empreinte est inexploitable.
  • 121. Les empreintes optiques Intérêt des empreintes optiques: - Le temps: Le temps nécessaire à la réalisation d’une empreinte optique est assez court, de l’ordre de 2 minutes, (poudrage et acquisition). Le maître modèle virtuel, issu de l’empreinte optique, s’affiche à l’écran très rapidement.
  • 122. Les empreintes optiques - Pas de réflexe nauséeux: Pouvoir s’affranchir du matériau d’empreinte est un second intérêt particulièrement intéressant chez les patients présentant un réflexe nauséeux important. - Stabilité de l’empreinte: Les données numériques issues de cette empreinte optique sont «inaltérables » et peuvent être transmises au prothésiste très
  • 123. Les empreintes optiques Les limites des empreintes optiques: Il faut que l’ouverture buccale du patient soit compatible avec la manipulation de la caméra 3D au dessus des volumes à enregistrer. Parfois, dans les secteurs postérieurs, l’empreinte optique est difficile, voire impossible à réaliser.
  • 124. CONCLUSION L’analyse de la situation clinique, en particulier la connaissance de la physiologie des structures anatomiques et des tissus concernés par l’empreinte est une étape capitale qui permet de choisir la technique d’empreinte la plus adaptée au cas traité et d’assurer l’intégration de la futur prothèse partielle amovible. La connaissance technologique des matériaux est également nécessaire.
  • 125. Si techniquement l’acte n’est pas compliqué, il nécessite néanmoins une mise en œuvre rigoureuse. Le problématique lié au type d’édentement étant appréhendée lors de la prise d’empreinte, il convient de choisir parmi les protocoles proposé ce qui est « nécessaire et suffisant ». Suffisant, car il faut améliorer la confort du patient. Nécessaire, car la rigueur et la précision permettent un enregistrement précis des surfaces d’appuis. CONCLUSION
  • 126. BIBLIOGRAPHIE 1- BATAREC E, BUCHE D. Abrégé de prothèse adjointe partielle. Masson, Paris ; 1989. 2- BERTAND C. HUE O. Le reflexe nauséeux en prothèse. Cahier de prothèse N° 117 ; 2002. 3- BOREL J-C. J -SCHITTLY. Manuel de prothèse partielle amovible (2ième édition). Masson. Paris ; 1994. 4- LEJOYEUX J. Restauration prothétique amovible de l’édentation partielle. Maloire. Deuxième édition ; 1980.
  • 127. BIBLIOGRAPHIE 5- NALLY J-N. La prothèse partielle amovible a châssis coulé. Principes et technique. 2éme édition. 6- SANTONI P. Maitriser la prothèse adjointe partielle. Edition Cdp. 2004. 7- SCHITTLY J. SCHITTLY E. Prothèse amovible partielle : clinique et laboratoire. Edition Cdp. 2006. 8- TRUCHOT-LENORMAND F. Les empreintes en PAP: de l’empreinte d’étude à l’empreinte ambulatoire. Cahier de prothèse. N°152 ; Décembre 2010.