Le sinus maxillaire est une cavité pneumatique creusée au sein du maxillaire. les rapports étroits qu’entretiennent les dents et le sinus expliquent leurs relations pathologiques dans le sens sinuso-dentaires et dento-sinusiens .
Cette relation pathologique est souvent d’origine dentaire.
Le sinus maxillaire est une cavité pneumatique creusée au sein du maxillaire. les rapports étroits qu’entretiennent les dents et le sinus expliquent leurs relations pathologiques dans le sens sinuso-dentaires et dento-sinusiens .
Cette relation pathologique est souvent d’origine dentaire.
Un lambeau est un volet de gencive décollé chirurgicalement des tissus sous-jacents et relié à l’organisme par un pédicule qui en assure la vascularisation.
Le laser diode:un outil du passé présent dans le futurFrank POURRAT
le laser diode est l'outil pour les orthodontistes de demain. Les exigences des patients leur demanderont de finaliser les traitements en alignant les dents mais aussi d'embellir leur sourire en améliorant les contours gingivaux.
166-miniimplant - miniscrwes- vis d ancrage en orthodontie -oussama sandid o...
Technique de l’avulsion dentaire [Autosaved] .pptx
1. UNIVERSITE FARHAT ABBAS DE SETIF 1
DEPARTEMENTDEMEDECINE
DENTAIRE
Technique de l’avulsion
dentaire
Présenté par:
TABAKHI DOUNIA
SAI INSAF
SAI DJOUMANA
NECHEDI ILHEM
Zahzah safa
Encadré par:
DR FOUADLA
2. SOMMAIRE:
•Position de travail
•Exposition du champ
opératoire
•conclusion
•Asepsie anesthésie
•syndesmotomie luxation
extraction proprement dite
• temp alvéolaire et
gingivale
• conseils post opératoires
•définition
introduction protocole
Avulsion
dentaire
Avulsion du
dents de lait
et racine
3. Introduction:
Puisque l’extraction est le plus fréquent
procédé chirurgical orale du monde il faut
apprendre a pratiquer parfaitement cette
opération et possède une connaissance
approfondie de l’anatomie , la physiologie et la
pathologie.
5. 1-Définitions:
1-2-Extraction dentaire simple:
Définie comme l’acte chirurgical qui consiste à pratiquer l’avulsion
d’un organe dentaire sans anomalie de structure, de forme et de
position avec un contexte local et général non susceptible de
compliquer la réalisation de l’acte.
7. 2-1-Asepsie :
A l’aide d’une cupule métallique
remplie d’antiseptique et d’une pince
de type Kocher tenant une compresse.
Les lèvres sont badigeonnées en
premier, puis l’intérieur de la bouche.
9. 2-2-Anesthésie :
On répartit les anesthésies en
deux catégories :
Anesthésies locale (AL)
locorégionale (ALR)
10. • Anesthésie locale :
Obtention d’une perte de sensibilité d’un territoire limité (plus on
limite le site opératoire moins on agresse la biologie moins il y aura
de suite post-op et de l’inconfort).
Par injection ou par application d’un principe anesthésique
(pulvérisation, gel etc...pour diminuer la douleur).
• Anesthésie loco-régionale :
Obtention d’une perte de sensibilité d’un territoire important par
injection d’une solution anesthésique autour d’un tronc nerveux.
11. Produits Anesthésiques :
– le principe actif (molécule anesthésiante)
– le principe vaso-actif
– l’agent de conservation (attention aux allergies aux sulfites)
– la solution de remplissage
13. Seringues :
1. Seringues à carpules métalliques,
stérilisables.
2. Seringues jetables pour tronculaire ou
seringue à carpule avec système
d’aspiration.
3. Seringues pour injection intra-
ligamentaires ou intra-septales (forme en
stylo).
4. Seringues électroniques.
14. AIGUILLES :
Anesthésie diamètre Longueur (millimètre)
Para-apicale 40/100 16
Tronculaire 50/100 35
Intra septale 40 A 5O/100 8
Intra ligamentaire 30/100 8
15. Technique d’AL
Anesthésie de contact :
Par badigeonnage (pommade ou gel)
ou par pulvérisation ( spray), mais
n’est pas suffisant permet de réduire ou
éliminer le réflex nauséeux
16. Anesthésie par infiltration :
A)-Para apicale :
MATÉRIEL:
-Seringue à carpule « classique » (sans aspiration).
-Aiguille 0.4x16mm ou x21mm.
17. TECHNIQUE:
- Écarter la lèvre (miroir / écarteur) et
pénétrer les tissus au fond du vestibule, en
distal de la dent, car cela fera beaucoup
moins mal, il y aura moins de sensations.
- L’aiguille est légèrement oblique (presque
parallèle à l’axe de la dent), visant l’apex de
la dent.
- Anesthésie sous-muqueuse mais supra-
périostée (on ne recherche pas le contact
osseux mais la proximité).
- Rappel lingual / palatin (midistance entre
collet et apex).
18. B)-Anesthésie intra ligamentaire:
MATÉRIEL:
- Seringue « classique » ou à intra-ligamentaire.
- Aiguille 0.30 x8 ou x12 mm.
TECHNIQUE:
- L’aiguille est orientée parallèlement à la dent (presque
verticalement) et insérée dans l’espace desmodontal
- Infiltration de la gencive marginale (faible quantité de
solution injectée)
- Infiltration du ligament alvéolo-dentaire : l’aiguille au
contact de la dent est introduite dans le sulcus gingival,
tout autour de la dent, selon un axe d’environ 30° jusqu’à
une profondeur de 3-4 mm où la résistance du ligament
est perçue.
19. C)-Anesthésie trans-corticale :
PRINCIPE :
Injection de la solution anesthésique
directement dans l’os spongieux (absence
de septum).
TECHNIQUE:
- pré-anesthésie muqueuse
- passage dans la corticale osseuse
(pression / forage) perpendiculairement à la
surface osseuse, 2-3 mm sous le collet,
entre les racines dentaires.
20. MATERIEL :
Système motorisé très spécifique
(ex : Quick Sleeper® : système guidé électroniquement avec rotation de
l'aiguille)
Aiguille : Ø = 0,40 mm / Longueur = 12 mm
21. D)-Anesthésie ostéo-centrale:
Consiste à placer l’anesthésie dans l’os
spongieux en passent par le sommet du
septum.
Les anesthésies ostéocentrales ont été
réalisées avec des aiguilles spéciales 30G – 16
mm, double biseau, qui permettent d’avancer
plus facilement et plus profondément dans
l’espace interdentaire.
•
22. E)-Anesthésie intra septale:
Il s’agit d’une anesthésie intra- osseuse
dans le septum.
Le point d'impact est situé au centre de la
papille gingivale et la direction de l'aiguille
est de 90° par rapport à la corticale.
L'aiguille doit être très courte et rigide.
Injection lente du produit anesthésique
dés que la pénétration osseuse est
réalisée.
24. A)-Anesthésie tubérositaire haute:
MATERIEL:
Aiguille de 16 mm de longueur et 30/100 de diamètre.
TECHNIQUE:
– L’aiguille est placée en regard de la muqueuse libre en
distal de la première molaire maxillaire. Le point
d’injection doit toujours être situé en distal de la
première molaire pour ne pas buter sur le processus
zygomatique du maxillaire mais glisser parallèlement à
son versant postérieur.
– La joue est tractée pour favoriser la pénétration
passive de l’aiguille.
– L’aiguille est poussée en haut et en arrière,
parallèlement à la table osseuse jusqu’à la garde. Il ne
faut EN AUCUN CAS rechercher le contact osseux (inutile,
douloureux et risquant de créer un hématome local).
25. B)-Anesthésie du nerf infra-orbitaire:
METERIEL:
Aiguille de 30/100ème de diamètre et de 16 mm de longueur.
TECHNIQUE:
– La lèvre est maintenue en tension entre le pouce et l’index.
– L’extrémité de l’aiguille (d’où perle une goutte d’anesthésique) est amenée à proximité
de la muqueuse alvéolaire, alors que le corps de la seringue est orienté dans l’axe de la
canine ou la première prémolaire .
– La traction sèche de la lèvre permet la pénétration passive de l’aiguille.
– L’aiguille est enfoncée jusqu’à la garde.
– La solution anesthésique est injectée lentement (1 ml/min).
26. MANDIBULE:
A)-Anesthésie du nerf alvéolaire inférieur:
MATERIEL:
- Seringue avec système d’aspiration.
- Aiguille rigide :
longueur = 35 mm (30 à 38 mm) Ø = 50/100 (25G).
27. TECHNIQUE:
- Point d’injection au centre d’un triangle
muqueux à 1 cm au dessus du plan
d’occlusion molaire.
- le corps de la seringue est orienté vers les
prémolaires ou molaires controlatérales.
- l’aiguille enfoncée d’environ 20 mm
jusqu’au contact osseux.
- Avant d’injecter, la position de l’aiguille
est vérifiée : celle-ci doit être tangente à la
tubérosité maxillaire, environ 4-5 mm sous
le muscle ptérygoïdien latéral.
28. B)-Anesthésie du nerf mentonnier:
MATERIEL:
Aiguille 30G et 16mm de longueur.
TECHNIQUE:
Insérer l’aiguille à 1cm au-dessous
de la première prémolaire, en
dirigeant en arrière et en dedans de
façon à atteindre l’os à proximité du
trou, mais sans pénétrer dans celui
ci.
29. 2-3-SYNDESMOTOMIE:
L’action de couper les fibres
desmodontales superficielles tout
autour de la dent, ce qui évite, de
provoquer des déchirures de la gencive
lors de l’extraction.
Elle ce fait a l’aide d’un syndesmotome
tout en écartant avec un miroir.
Le syndemotome se prend comme un
stylo.
30.
31.
32. 2-4-LUXATION:
L’action de mobiliser la dent et de ce fait couper les fibre
profonde du desmodonte, elle ce fait a l’aide d’un élévateur.
L'élévateur adéquat, tenu en plein main est introduit dans
l'espace crée par le syndesmotome en prenant appui sur l'os
alvéolaire tout en maintenant les tables osseuses.
-Élévateur dans la paume de la main.
-Index tendu sur la lame.
-Insinué profondément.
-Maintenir les tables osseuses.
-Mouvement de rotation vers le bord libre.
33.
34. 2-5-Extraction dentaire proprement dite:
C'est le retrait de la dent de son alvéole,
après l'avoir suffisamment luxée lors de
l'étape précédente.
Les instruments utilisés sont appelés les
daviers. Ces derniers sont des pinces en
acier inoxydable, qui servent à saisir très
solidement la dent et permettre de la
retirer de son alvéole.
35. Un davier comprend trois parties :
Les mors :
Partie active, permettent de saisir la dent et à lui imprimer
les mouvements nécessaires. Ces mors sont lisses ou striés
sur leur face interne , avec ou sans pointe à leur extrémité.
Les pointes correspondent toujours à une furcation
interradiculaire , et orientent d’une façon précise le choix
du davier en fonction de l’anatomie de la dent à extraire.
Les branches :
Partie commune qui permet à l’opérateur d’agir sur les
mors , et sont généralement symétriques, légèrement
courbées. Les faces externes sont striées pour assurer une
meilleure préhension.
La charnière :
Point d’union des deux branches.
36. Le choix du davier est prépondérant
pour garantir une prise correcte de la
dent à extraire :
Daviers maxillaires :
Ils possèdent des mors parallèles au
manche ou légèrement obliques par
rapport à celui-ci. Parmi ceux-ci, on
distingue différentes catégories :
Daviers pour incisives et canines :
-est un davier droit.
-Entre les deux mors il y a un espace de
0,5cm.
-des mors ne comportent pas de
pointe.
37. Daviers pour prémolaires :
-Forme générale de « S » étiré.
-Les mors sont courbés (pour permettre
l’action dans l’axe de la dent).
Daviers pour molaires (première et
deuxième) :
-Forme générale de « S » étiré
-mors asymétriques : de forme concave
en palatin pour épouser la surface
convexe de la racine palatine , et en
vestibulaire le mors possède une pointe
médian qui s’insère dans l’espace inter-
radiculaire.
Les pinces sont différents pour la parties
droite et gauche.
38. Daviers pour dents de sagesse :
-Ce sont les plus longs à cause de la
position postérieure des troisièmes
molaires.
-Ils ont une forme générale de
baïonnette, à mors larges et
symétriques
Daviers pour racines :
-De forme de baïonnette
-Des mors longs, symétriques et
étroits qui se touchent lorsque le
davier est en position fermée.
39. Daviers mandibulaires :
Ils possèdent des mors qui forment
un angle droit avec l’axe du manche.
On distingue plusieurs catégories :
Daviers pour incisives, canines et
prémolaires :
Mors symétriques, plus larges pour les
canines, plus effilés pour les incisives
et médians pour les prémolaires;
40. Daviers pour molaires (première et
deuxième) :
Mors identiques plus volumineux que
les précédents, avec un bec central
qui s’adapte à l’espace inter
radiculaire
41. Daviers à sagesse :
-Mors semblables et volumineux,
Contrairement aux autres daviers
-La curbure des mors est distance de
l ’articulation pour permettre l’insertion
dans la partie posterieure de l’arcade
dentaire.
Daviers à racines :
-Les mors sont semblables à ceux des
daviers pour racines maxillaires.
42. Le davier se tient entre le pouce et la paume de la main.
La pulpe du pouce est engagée entre les deux bras de l’instrument et
constitue un rempart souple qui permet de doser à tout moment la
pression exercée sur la structure dentaire.
La position du davier sur la dent doit garantir un maximum de prise.
Pour ce faire, les mors de l’instrument sont insérés le plus
profondément possible dans l’espace sulculaire
43. Le mouvement imprimé au davier combine entre une traction et :
Une rotation pour les mono-radiculées.
Un mouvement vestibulo-palatin ou vestibulo-lingual (d’une amplitude
plus marquée vers le vestibule) pour les pluri-radiculées.
Il est à noter que, dès l’avulsion terminée, il faut pratiquer un examen de la
dent pour contrôler son intégrité radiculaire (nombre de racines, présence
des apex) pour s’assurer que rien n’a été laissé en place.
Dans les cas extrêmes, une radiographie rétro-alvéolaire viendra enlever
toute incertitude.
44. 2-6-Temps alvéolaire (curetage alvéolaire) :
Consiste à explorer l’alvéole déshabitée afin d’en
retirer les éventuels débris tissulaires qu’ils soient
osseux, dentaires, kystiques ou de granulation.
Les instruments utilisés pour le curetage sont les
curettes.
Elles sont constituées d’un manche fin et d’une
extrémité en forme de cuillère et peuvent être simple
ou double, droites ou coudées, petites, moyennes ou
grosses.
La prise est de type « porte-plume », la face concave
de la partie active est appliquée sur toutes les parois
de l’alvéole et progresse de la profondeur vers la
superficie, assurant ainsi un curetage soigneux de la
cavité.
45. 2-7-Temps gingival :
C’est un temps qu’il ne faut pas négliger. Le patient ne doit pas repartir
tant que l’hémostase n’est pas satisfaisante.
Dans la majeure partie des cas, un rapprochement entre le pouce et
l’index des berges gingivo-alvéolaires, complété par une compression
verticale exercée par le patient en mordant sur une ou deux compresses
repliées, suffit à garantir la formation d’un caillot de bonne qualité.
46. 2-8- Conseils post-opératoires:
Éviter les bains de bouche pendant les vingt-quatre(24h) premières
heures qui sont toujours susceptibles d'éliminer un caillot trop
fraîchement formé.
Tabac, alcool et boissons chaudes sont à proscrire le premier jour .
Une hygiène buccale doit être maintenue.
Pour lutter contre la douleur post-opératoire très variable selon les
patients, éviter les anti-inflammatoires non stéroïdiens sans couverture
antibiotique, bannir l'aspirine et préférer les antalgiques purs à base de
paracetamol.
Il faut adapter une alimentation semi liquide et froid pendant 24h, et
une alimentation molle et tiède pendant une semaine .
47. 3-Avulsion dentaire au maxillaire:
3.1-position de travail :
La réalisation d'un acte simple n'exclut pas le respect des
conditions d'installation que ce soit pour le patient ou pour le
praticien qui déterminent une bonne pratique opératoire.
48. position de patient:
Le patient doit être confortablement
installé (lunettes et prothèses
amovibles sont ôtées, les vêtements
superflus sont retirés) en position
généralement semi-assise.
Ainsi, pour une avulsion de dent
maxillaire, l'angle entre le fauteuil et le
sol doit être de 120° en position haute
allongée ou demi-allongée avec légère
extension de la tête .
49. NB:
Le fonctionnement du fauteuil doit permettre d'obtenir un décubitus
dorsal total qui est parfois recherché par l'opérateur pour un meilleur
accès à la cavité buccale, il faut cependant ne pas perdre de vue que la
position complètement allongée ouvre considérablement le carrefour
oro-pharyngé, les risques d'inhalation ou de déglutition d'un corps
étranger étant alors majorés.
50. La position de l'opérateur :
-Elle varie selon la localisation et la
nature de la dent à extraire et si l'on est
droitier ou gaucher généralement en
face (6h-9h/ en avant ) et à droite de
l'opéré pour le maxillaire (pour un
opérateur droitier et inversement pour
un gaucher) plus précisément la
position de 7-8h pour le maxillaire
gauche et 9h pour le maxillaire droit.
-la station debout est préférable ,elle
assure une meilleure stabilité et facilite
une bonne gestuelle.
-l’opérateur aura en main les
instruments dans le prolongement
naturel de son avant-bras, le coude
étant en flexion de 60 à 90°.
•
51. 3-2- exposition de champs opératoire :
-Le davier est tenu dans la main droite.
Tandis que la main gauche maintient le
maxillaire (ce sera le contraire pour les
gauchers) , la crête alvéolaire est
maintenue entre le pouce et l'index.
-Au maxillaire droit, le pouce est du
côté vestibulaire, l'index en palatin.
-Au maxillaire gauche, c'est l'inverse, le
pouce est du côté palatin et l'index en
vestibulaire.
52. Les mouvements à effectuer lors de l'extraction:
-Dans le groupe incisivo-canin supérieur : les mouvements à effectuer
sont une traction dans l'axe de la dent (de haut en bas) et rotation dans
le sens horaire et anti-horaire.
- Dans le groupe prémolo-molaire supérieur : ce sont surtout des
mouvements verticaux de haut en bas, transversaux vestibulo-palatin à
majoration vestibulaire.
53. 4-Avultion dentaire à la mandibule :
4-1-Position de travail:
Position du patient:
La plupart de temps semi-assise et la tête
légèrement redressée.
La position de l’opérateur :
La position de praticien reste toujours la même
comme le maxillaire c'est debout.
• Le coude et l'avant bras sont en flexion de 60 à 90.
• Il doit travailler selon le patient s'il est gaucher il
travaillent à gauche et l'inverse.
54. face au patient pour les dents de l’hémi-
arcade gauche et derrière lui et légèrement
à sa droite pour les dents de l’hémi-arcade
droit.
L'anesthésié et la syndesmotomie
s'effectuent face au malade.
55. 4-2-Exposition du champ operatoire:
Pour le côté droit:
on tient les tables osseux comme le
maxillaire par trois doigts pouce en
vestibulaire et l'index en lingual le
majeur en exobuccal.
56. Pour le côté gauche:
La position des doigts change, on
tient les tables osseux par trois
doigts pouce tient le menton
l'index en vestibulaire et la majeur
en lingual.
57. En générale, les mors des daviers pour les dents mandibulaires présentent
un angle doit avec le manche.
Les mouvements à effectuer lors de l'extraction Pour le groupe incisivo-
canin supérieure:
les mouvements à effectuer sont surtout des mouvements de traction de
bas en haut, et de bascule linguo-vestibulaire, avec une légère rotation
autour de l'axe de la dent.
Pour le groupe premolo-molaire inférieur : Les mouvements nécessaires
sont surtout des mouvements de traction de bas en haut, avec des
mouvements de bascule en dehors et en dedans.
Pour les prémolaires, adjoindre des mouvements de légère rotation.
•
58. 5-Avultion des racines dentaires:
A)-Extraction avec le davier à racine :
Est indiquée lorsqu'elle présente une portion dentaire
suffisamment résistante du point de vue extra-osseux
qui permet l'application du davier pour les restes
radiculaires.
Aux frontaux maxillaires, plus efficace est la prise avec
le davier ordinaire, lorsqu'on crée un sillon
périradiculaire avec la fraise sphérique ou l'on
applique les mâchoires du davier au-dessus de la
corticale marginale vestibulaire et palatine, et l'on
extrait la racine avec le davier (extraction Witzel).
60. B)-L’extraction avec l’élévateur:
Est indiquée dans le cas où la racine dentaire
est située infra-osseux et la pince ne peut pas
s'appliquer pour les restes radiculaires.
La technique nécessite de la manualité, la
partie concave est appliquée sur la paroi
radiculaire et celle convexe s'appuie sur la paroi
alvéolaire osseuse. Les mouvements de pousse
et de pression vers la profondeur sont associés
avec une légère basculation.
Si l'insertion de l'élévateur n'est pas possible,
on pratique un sillon à fraise sphérique et
ensuite l'on continue avec l'élévateur.
61. • Un apex de racine situe
profondement dans l’os.
• L'extraction des racines des
incisives, canines, et prémolaires
inferieures se fait avec le pied de
biche.
62. C)-Extraction avec séparation des racines :
Elle est indiquée aux dents pluri-radiculaires avec destruction coronaire étendue ou la
couronne fracturée, aux molaires intègres avec racines divergentes ou avec d'autres
anomalies de forme et position. Aux molaires supérieures, après la syndesmotomie et le
décollage de la fibro-muqueuse gingivale, on a en vue la mise en évidence du sillon
inter-radiculaire, après laquelle on sectionne les trois racines avec une fraise cylindrique
suffisamment longue. Ensuite on extrait séparément avec l'élévateur ou avec la pince en
baïonnette lorsqu'il existe une portion suffisamment résistante du point de vue extra-
osseux.
Lorsque la couronne est intègre et l'on a en vue la séparation d'une seule racine
divergente, après qu'on sectionne celle-ci sous le plancher de la chambre pulpaire, on
extrait la couronne avec les racines qui font corps commun avec celle-ci, et puis on
extrait la racine restante.
Aux molaires supérieures, la section aura la forme T, avec un sillon qui sépare les deux
racines vestibulaires de celle palatine, et un autre sillon qui sépare les deux racines
vestibulaires et est perpendiculaire sur le premier.
Aux molaires inférieurs, le sillon est vestibulo-lingual séparant la racine distale de celle
mésiale. Après qu'on a sectionné les racines, chaque racine est extraite séparément, le
plus fréquemment avec l'élévateur
65. 6-Avultion des dents de lait :
• Étant donnée leur facilité d'extraction
apparente, l'extraction peut être pratiquée de
façon hâtive.
• Les instruments utilisés sont les mêmes que
pour les dents permanentes: syndesmotome
faucille, syndesmotome droit, élévateur,
daviers, à la différence que ces derniers sont
de plus petite taille, et adaptés à la
morphologie coronaire des dents lactéales.
66. • Et parce qu’on affaire à des enfants il faut tient compte au l’aspect
psychologique, la coopération de l’enfant sera un élément
déterminant.
• La technique d’extraction est rigoureusement la même et l’anesthésie
locale par contact ou par infiltration.
• Il faut prendre garde de ne pas léser ou extraire le germe de la dent
permanente sous jacente.
67. Conclusion:
La réalisation d'extractions dentaires nécessite le respect d'un certain
nombre de règles inhérentes à toute pratique chirurgicale.
Les conditions d'installation, la connaissance du matériel et des
instruments ainsi que leur utilisation rationnelle sont des éléments
qui déterminent une bonne pratique opératoire.
68. • Références bibliographiques
• Livres :
• Gaudy JF, Arreto CD. Manuel d’analgésie en odontostomatologie. 2ème édition. Ed : Masson, 2005.
• Articles :
• Cummings DR, Yamashita DDR, McAndrews JP. Complications of local anesthesia used in oral and
• maxillofacial surgery. Oral Maxillofacial Surg Clin N Am. 2011;23:369-377.
• Dallel R, Villanueva L, Woda A, Voisin D. Neurobiologie de la douleur trigéminale. Médecine
• Sciences 2003;5(19):567-574.
• De Santis F, Martini G, Thüringen P, Thaler P, Mani G, Steckholzer K. Internal carotid artery
• dissection after inferior alveolar nerve block for third molar dental care presented as hypoglossal nerve
• palsy. Vasc Endovascular Surg. 2012;46(7):591-595.
• Molad JA, Findler M, Bornstein NM, Auriel E. Symptomatogenic acute cervical artery dissection
• following dental procedure – Case series. J Neurol Sci. 2016;368:184-6.
• Von Arx T, Lozanoff S, Zinkernagel M. Complications ophtalmologiques et anesthésie locale. Swiss
• Dental Journal 2014;124:1197-1203.
• Cour pathologie buccodentaire deuxième année médecine dentaire Alger - Dr SAIDI.K - 2019/2020