CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
Pathologie d'alzheimer emmanuelle marsat
1. La Pathologie
d’ ALZHEIMER et les
troubles du comportement
Emmanuelle Marsat
Psychologue Clinicienne
Résidence le Parc Saint Charles
2. SOMMAIRE
1. Les statistiques
2. Qu’est ce que la démence
3. Qu’est ce qu’un trouble cognitif ?
4. Fonctionnement de la mémoire
5. Les étapes du diagnostic
6.Passation de test
7. Phase prédémentielle
8. Symptômes, signes psychiques, comportementaux
3. SOMMAIRE
9. Types de symptômes
10. Démence de type Alzheimer
11. La détérioration
12. Traitements médicamenteux
13. Techniques de soins
14. Interventions non médicamenteuses
15. Conclusion et échange
4. Les Statistiques
La Maladie d’ALZHEIMER est la plus fréquente
des démences, elle représente environ 75% des
cas.
Elle touche 5 % de la population âgée de plus de
65 ans.
A partir de 85 ans, 1 personne sur 5 est concernée
par cette maladie.
5% de la population âgée de plus de 65 ans
pourraient être atteint en 2020 (source INSEE)
5. 50 % des malades ont des troubles du
comportement alimentaire.
30 à 40 % des malades perdent du poids avant
l’apparition des premières manifestations.
Sa fréquence augmente avec l’âge : 5 % des
personnes âgées de 65 ans en sont atteintes et
20 % des personnes de 80 ans.
1 malade sur 2 est diagnostiqué comme atteint de
la maladie d’Alzheimer par son médecin
généraliste.
6. Qu’est ce que la démence ?
Déficit cognitif multiple qui inclut
nécessairement un déficit mnésique ET qui est
d’intensité suffisante pour réduire l’autonomie
du patient dans les activités de la vie
quotidienne.
7. Le terme démence est souvent relié à la notion de
folie ou de dangerosité. Il est important de
rappeler que cette conception est fausse.
D’un point de vue médical, ce terme est utilisé en
neurologie pour décrire une maladie répondant
aux critères suivants :
8. Présence de troubles de la mémoire et d’au
moins un des autres symptômes suivants :
aphasie, agnosie, perturbation des fonctions
cognitives.
Une altération de l’autonomie dans la vie
quotidienne liée à ces symptômes et déclin
significatif par rapport au fonctionnement
antérieur.
L’absence d’autre facteur pouvant expliquer
ces troubles
9. La démence ne prend pas uniquement en compte
les troubles cognitifs, elle retentit
profondément sur la vie psychique et
relationnelle du sujet.
L’atteinte cérébrale (lésions cérébrales) entraine
une modification de l’approche relationnelle
causant des répercutions sur les réactions du
sujet et sur son entourage.
10. Qu’est ce qu’un trouble cognitif ?
La cognition correspond aux grandes fonctions
de l’esprit :
- perception
- langage
- mémoire
- raisonnement
- décision
- mouvement
On parle des Fonctions cognitives supérieures
11. Facteurs
Plainte mnésique biologiques
Facteurs Baisse ressources
sociaux cognitives
Baisse estime Baisse Baisse
de soi efficience performances
Facteurs
psychologiques
13. Mémoire: adulte jeune
Mécanismes perceptifs
Encodage
Information Stockage
Récupération
Encodage et rappel par
technique de facilitation:
indiçage et reconnaissance
14. Mémoire et âge
Mécanismes perceptifs
Encodage
Information Stockage ID
Récupération
Encodage et rappel par
technique de facilitation:
indiçage et reconnaissance
15. Mémoire et Alzheimer
Mécanismes perceptifs
Encodage
Information Stockage ID
Récupération
Pas ou peu d’amélioration de l’encodage et rappel
par technique de facilitation: indiçage et
reconnaissance
16. Mémoire et dépression
Mécanismes perceptifs
ID Encodage
Information Stockage ID
Récupération
Rappel par technique de facilitation:
indiçage et reconnaissance
17. Les étapes du diagnostic
Patient et
famille
59 % Médecins
généralistes Outils ?
41 %
Consultation
mémoire de
proximité
18. Passation de test
Mini mental state Examination (MMS)
Test de L’horloge
Les cinq mots de Dubois
Test de GROBER et BUSCHKE
19. Phase prédémentielle
Marqué par deux types de troubles :
Les troubles de la mémoire
Les modifications du comportement caractérisées
par un repli sur soi, une diminution d’intérêt pour
les occupations habituelles, ainsi qu’une
diminution des réactions affectives.
20. Symptômes, signes psychiques et
comportementaux
Personnalités psychotiques pouvant induire des
hallucinations ou bien des idées délirantes.
Dépression caractérisée par une cyclothymie
de l’humeur, une baisse de l’estime de soi, une
apathie, ainsi qu’une perte d’intérêt et de
motivation pour les activités proposées
21. Types de symptômes
Attitude verbale ou non verbale de refus
Opposition d’accepter des soins, de s’alimenter, d’assurer
son hygiène, de participer à toute activité
Comportement moteur ou verbal excessif et
Agitation inapproprié
Comportement physique ou verbal menaçant ou
Agressivité dangereux pour l’entourage ou le patient
Comportements Activités répétitives et stréréotypées, sans but
apparent ou dans un but inapproprié:
moteurs déambulations, gestes incessants, attitudes
aberrants d’agrippement, etc…
22. Types de symptômes
Comportement inapproprié par rapport aux
normes sociales ou familiales: remarques
Désinhibition grossières, attitudes sexuelles incongrues,
comportement impudique ou envahissant
Vocalisations compréhensibles ou non, de forte
Cris intensité et répétitives
Perceptions ou jugements eronés de la réalité,
non critiqués par le sujet. Les thèmes les plus
Idées délirantes fréquents sont la persécution (vol, préjudice), la
non-identification (délire de la présence d’un
imposteur ou de sosies), l’abandon, la jalousie
23. Types de symptômes
Perceptions sensorielles sans objet réel à
percevoir, alors que les illusions sont des
Hallucinations déformations ou des interprétations de
perceptions réelles. Elles sont le plus souvent
visuelles
Troubles du Troubles de la durée, de la qualité du sommeil;
rythme mais aussi par une inversion du cycle normal du
sommeil.
veille/sommeil
24. Démence de type Alzheimer
L’évolution est régulièrement progressive vers
l’aggravation avec toutefois la possibilité de
plateaux de plus ou moins longue durée
séparés par des aggravations rapides.
25. La détérioration
- Les déficits cognitifs
- Les modifications du comportement
- La restriction de l’autonomie
- L’examen neuropsychologique
- L’imagerie structurale
- L’imagerie fonctionnelle
26. Traitements médicamenteux
L’action des médicaments spécifiques est
essentiellement de stabiliser les déficits
cognitifs.
Amélioration portant plus sur le comportement
(apathie) que sur les déficits cognitifs.
27. Techniques de soins
Eviter les différentes sources de distraction (télévision,
radio) lors de la communication avec le patient
Attirer son attention: se mettre face au patient, établir un
contact visuel, attirer son attention par exemple en lui
prenant doucement la main
Utiliser des phrases courtes
Eviter de transmettre plusieurs messages à la fois
Utiliser les gestes pour faciliter la transmission du
message
Répéter le message si un doute persiste quant à sa
compréhension
28. Techniques de soins
Préférer les questions fermées
Laisser le temps au patient pour qu’il puisse s’exprimer
Ne pas négliger le langage du corps: rester détendu et
souriant
Ne pas hausser la voix
Inclure la personne dans la conversation
Pour les aidants professionnels, éviter d’être familier
Ne pas obliger le patient à faire ce qu’il n’a pas envie de
faire; dans ce cas, changer de sujet et réessayer plus tard
Savoir rester patient
29. Techniques de soins
Eviter de faire à la place du patient ce qu’il est encore
capable de faire: rechercher les capacités restantes et les
stimuler
Installer une routine adaptée à ses habitudes (pas de bain
si habitude de se doucher etc…)
Laisser au patient la possibilité de faire ses choix
(vêtements…. Ces capacités diminuent en fonction de
l’évolution de la maladie
Simplifier le quotidien au fur et à mesure de l’évolution
de la maladie (vêtements, tables trop encombrées…)
Décliner les différentes tâches en plusieurs étapes
30. Techniques de soins
Préserver l’intimité pour les soins et l’hygiène
personnelle
Aider pour les soins d’hygiène corporelle, qui peuvent
être un moment de tension: veiller à la température de
l’eau, préparer les objets de toilette à l’avance, le
prévenir avant de lui faire un soin comme lui laver le
visage
Chercher des alternatives lorsqu’un soin peut être à
l’origine d’un trouble du comportement
Rassurer et réconforter la personne régulièrement lors
d’un soin
31. Techniques de soins
Laisser faire les comportements qui ne dérangent pas, à
condition qu’ils ne soient pas dangereux
Proposer une activité ou des alternatives qui ont une
signification lorsqu’il existe certains troubles
Déambulation qui dérange proposer une autre activité répétitive comme
plier le linge
Agitation, proposer d’écouter de la musique ou regarder l album photo
personnel du patient
Ne pas insister lorsque le patient ne veut pas faire
l’action demandée, ne pas le raisonner
Laisser le patient se calmer lorsqu’il existe une
agressivité verbale ou physique déclenchée par la
présence de l’aidant
32. Interventions non médicamenteuses
Interventions sur la qualité de vie, le langage
(orthophonie), la cognition (stimulation cognitive),
stimulation sensorielle, activité motrice, activités
occupationnelles.
Des prises en charge globales peuvent associer plusieurs types
d’interventions (psychomotricité, ergothérapie…)
Ces interventions qui avaient pour cible les troubles
cognitifs, n’ont pas apporté la preuve de leur efficacité
du fait de difficultés méthodologiques. Elles sont, tant en
ambulatoire qu’en institution, un élément de la prise en
charge thérapeutique globale. Elle peuvent être
proposées à titre individuel ou collectif et doivent être
pratiquées par un personnel formé.