Etude de l'efficacité des antipaludiques dans les zones d'endémie - Présentation de la 1ère édition du Cours international « Atelier Paludisme » - MRANDIMBY Fara Miavy, Thésard, IP de Madagascar.
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Etude de l'efficacité des antipaludiques dans les zones d'endémie
1. Etude de l’efficacité des
antipaludiques dans
les zones d’endémies
Randimby Fara Miavy
Atelier Paludisme 2003
2. Importance de l’étude
surveillance dans l’espace et dans le temps
de l’efficacité thérapeutique d’un
antipaludique en cours d’utilisation
évaluation de la sensibilité d’un nouveau
médicament en cas de résistance (choix de
médicament du deuxième ligne ou choix des
associations médicamenteuses)
4. Etude de l’efficacité des antipaludiques
Etude in vivo : évaluer la réponse du
parasite (P. falciparum, P. vivax) après
administration d’un antipaludique chez le
sujet infecté
Etude in vitro : mesurer l'inhibition de la
maturation des parasites prélevés d’un
sujet, en présence de concentrations
croissantes d'antipaludique
5. Etude in vivo (1)
►Diffèrents types de protocoles
Protocole standard de 28 jours (1973)
Protocole simplifié de 14 jours (1994)
S, RI, RII, RIII (en 1994)
Protocole standard de 14 jours (1996)
Protocole de 2002
ETP, ETT (ECT et EPT), RCPA
6. Etude in vivo (2)
► Critères d’inclusion
porteurs symptomatiques ou asymptomatiques
plus d’attention chez le groupe de < 5 ans
parasitémie (infection monospécifique) :
1000 – 100000 trophozoïtes/µl de sang (zone de faible transmission)
2000 – 200000 trophozoïtes/µl de sang (zone de forte transmission)
7. Etude in vivo (3)
► Durée d’évaluation
transmission intense = minimale 14 jours
transmission faible à modérée = 28 jours
► Durée de l’étude
étude courte
suivi de cohorte (sites sentinelles)
8. Etude in vivo (4)
► Choix de site d’étude
caractéristiques épidémiologiques
intensité et saisonnalité de la transmission
accessibilité et présence d’infrastructure
des hôpitaux (milieu urbain)
dispensaires ou centres de santé (périphérie)
écoles
9. Etude in vivo (5)
► Taille de la population
fonction de la prévalence de résistance
(méthodes statistiques classiques)
fonction du seuil de résistance
(Low Quantitative Assurance Sampling)
10. Etude in vitro (1)
►Diffèrents types de test :
- tests optiques (utilisation de microscope pour
évaluer la maturation des parasites – dont le Mark III
de l’OMS)
- tests isotopiques (mesure de l’incorporation de
l’hypoxanthine tritiée dans le noyau du parasite)
- tests enzymatiques (détection et quantification de
protéines – dont la LDH ou la HRPII – produite par
Plasmodium sp en présence de l'antipaludique
étudié)
11. Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
Etude - facile à mettre en œuvre - échec thérapeutique non
in - suivi des patients assuré synonyme de résistance
vivo - recueil des données - RCA non synonyme de
cliniques et épidémiologiques sensibilité
Etude - résultats quantitatifs - nécessite des réactifs
in - apport des données stériles et équipements
vitro complémentaires lourds
- plusieurs antipaludiques - difficile à maîtriser
12. Conclusion
► Bases de données
établissement des stratégies
ou politiques de lutte
chimiothérapie
chimioprophylaxie
13. Références
who/cds/csr/eph/200217fr.pdf
L. Basco, P.Ringwald.2000 - Chimiorésistance du paludisme : problèmes
de la définition et de l'approche technique. Santé. (10)N°1 : 47-50,
D’Alessandro U. 1998 – Antimalarial drug resistance : surveillance and
molecular methods for national malaria control programmes. Mem Inst
Oswald Cruz, vol. 93 (5) : 627 – 630
Danis M., Mouchet J. 1991 – Paludisme. Ed Marketing/Ellipses
Who/ctd/mal.97.20 Rev.2
Raharimalala L. 2002 – Etude du paludisme en zone de risque
cyclonique:approche entomologique, diagnostique et thérapeutique dans
la région Sud-Est de Madagascar. Arch Inst Pasteur de Madagascar; 68
(1&2):79-85
Peters W.1987 – Chemotherapy and drug resistance in malaria. Vol1