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Formation Remise à niveau orthographe - niveau débutant
Formation Remise à niveau orthographe
Agnès Spaëth
ACOATAXA
Niveau débutant

Présentation générale
➢ Intitulé de la formation : Remise à niveau orthographe – Niveau débutant -
Cette formation en ligne s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent rafraîchir leurs
compétences en orthographe (écriture des mots, conjugaison, accords, etc.).
Elle est le premier module d’une formation qui comprend également un niveau intermédiaire et
un niveau avancé.
Elle est là pour vous permettre d’acquérir ou de revoir des connaissances grâce auxquelles vous
pourrez rédiger des écrits professionnels ou personnels sans erreurs d’orthographe.
Bienvenue dans cette formation !

Présentation formatrice
➢ Encadrement pédagogique : Agnès Spaëth - ACOATAXA
Formatrice pour adultes depuis une quinzaine d’années, j’ai accompagné des publics très
variés, dans le cadre de missions allant de l’alphabétisation en entreprise à la préparation de
concours de catégorie A.
Jeunes en phobie scolaire, travailleurs en contrat de qualification, salariés en réorientation
professionnelles et cadres en reconversion constituent autant de publics que j’apprécie de
former avec bienveillance et exigence.
Je suis également formatrice e-learning depuis 2014.

Le plan de la formation
➢ Déroulé :
Le mot
* j’écris correctement les sons :
Le son z, le son s
Le son s, le son k
Le son g, le son j
Les accents et le tréma
Le son é, le son è
N ou m
Les consonnes doubles
La cédille
* je ne confonds pas les homophones :
Ce et se, sa et ça
Dans et d’en
Ces, ses, c'est et s'est
A et à, ou et où
Tout et tous
Les terminaisons -er, -ez et -é
Et et est
On et ont, son et sont
La phrase
* je sais me servir de la ponctuation : La
ponctuation et la majuscule
* je réalise correctement les accords au sein
de la phrase :
Le pluriel des noms simples
L'accord au sein du GN
L'accord du participe passé
L'accord au sein du GV
* je sais conjuguer à l’indicatif et à l’impératif :
Les temps simples de l'indicatif
Les temps composés de l'indicatif
L'impératif

Prérequis
➢ Prérequis : savoir lire et écrire en français

Public concerné
➢ Public concerné : toute personne souhaitant rafraîchir ses compétences en orthographe
(écriture des mots, conjugaison, accords, etc.).

Objectifs visés
➢ Objectifs visés : à l’issue de la formation, l’apprenant sera capable de :
▪ Écrire correctement les sons de base du français
▪ Ne pas confondre les homophones les plus courants
▪ Se servir de la ponctuation
▪ Réaliser correctement les accords au sein de la phrase
▪ Conjuguer à l’indicatif et à l’impératif

L’écriture des sons
Agnès Spaëth
ACOATAXA
Le mot et les sons

➢ j’écris correctement les sons :
La lettre « s » : son [s] ou [z]
Quand est-ce que la lettre « s » donne le son [s] ?
▪ en début de mot : sabot
▪ entre deux consonnes : institution
▪ entre une consonne et une voyelle : pensée
▪ entre une voyelle et une consonne : vaste
▪ quand elle est doublée : cuisson
Quand est-ce que la lettre « s » donne le son [z] ?
Quand elle est entre deux voyelles (a, e, i, o, u) : toison

La lettre « c » : son [s] ou [k]
Quand est-ce que la lettre « c » donne le son [s] ?
▪ devant les voyelles e, i et y : cellier, cirrus, cygne
▪ devant les voyelles a, o et u, à condition que la lettre « c » porte une cédille : ça, garçonnière, il
reçut
Quand est-ce que la lettre « c » donne le son [k] ?
Devant les voyelles a, o et u : carotte, copain, cumuler

La lettre « g » : son [gu] ou [je]
Quand est-ce que la lettre « g » donne le son [gu] ?
▪ devant les voyelles a, o et u : garrot, cagoule, légume
▪ devant les voyelles e et i, à condition que la lettre « g » soit suivie d’un « u » : guêpe, gui
▪ devant une consonne : glouglouter, grogner (devant la lettre « n », le « g » forme un son
complexe, « gn », qu’on entend par exemple dans mignon.)
Quand est-ce que la lettre « g » donne le son [je] ?
▪ devant les voyelles e, i et y : geste, girouette, gyrophare
▪ devant les voyelles a, o et u, à condition que la lettre « g » soit suivie d’un « e » : il bougea,
pigeon, neigeux

Quels sont les différents accents ?
D’une manière générale, les accents permettent de changer la prononciation d’une lettre, et donc d’un
mot : coiffe / coiffé. Ils permettent également de faire la différence, à l’écrit, entre deux mots qui se
prononcent de la même manière : ou / où.
Les lettres qui peuvent recevoir des accents sont les voyelles a, e, i, o, u.

On distingue :
✓ l’accent aigu, qui sur la voyelle e sert à écrire le son « é » qu’on entend dans « été »
✓ l’accent grave, qui sur la voyelle e sert à écrire le son « è » qu’on entend dans « mère »
✓ l’accent circonflexe (^) se rencontre sur les voyelles a, e, i, o, u : pâte, fête, abîmer, fantôme, flûte. Sur le
e, l’accent circonflexe transcrit le son « è », et sur le o le son « au ».
À quoi sert le tréma ? (¨)
Il s’écrit sur les voyelles i, e et u. Il signale que la voyelle sur laquelle il est écrit se prononce séparément de
la voyelle précédente, comme par exemple dans Noël, qui se prononce No|ël.

Le son « é », le son « è »
Comment peut-on écrire le son « é » ?
J’entends J’écris Exemples
é
é été, blé
ée bouchée, brassée
er boulanger, marcher
es
à la fin du mot
des, les, mes
ef clef
ed pied
ez nez, vous aimez

Le son « é », le son « è »
Comment peut-on écrire le son « è » ?
J’entends J’écris Exemples
è
è mère, père
ê tête, forêt
ë Noël
ei neige
ai laid
aî maître
et (à la fin du mot) bonnet
e + consonne échec
e + deux consonnes veste
e + consonne double pâquerette

« n » ou « m » ?
Dans quelles circonstances faut-il écrire « m » au lieu de
« n » ?
On écrit « m » au lieu de « n » devant m, b ou p sauf dans :
bonbon, bonbonnière, bonbonne, néanmoins, embonpoint.
Exemples : emmener, champ, bombe

Les consonnes doubles
Que faut-il retenir ?
Voici un tableau synthétique sur le doublement des consonnes :
Consonne
Jamais
doublée
Rarement
doublée
Fréquemment
doublée
Exemples
Particularités et
exceptions
b x abbaye
c x
occasion
quand le mot commence par ac- et
qu’il a un verbe dans sa famille, la
consonne c est doublée : accorder,
accord
quand le mot commence
par ac- et qu’il n’a pas de
verbe dans sa famille, la
consonne c n’est pas
doublée : académie
d x bouddha, additif, addition
f x
quand le mot commence par af-, ef-
et of-, la consonne f est doublée :
affiche, effort, offense
sauf afin, afghan,
Afghanistan, africain,
Afrique

Consonne
Jamais
doublée
Rarement
doublée
Fréquemment
doublée
Exemples
Particularités et
exceptions
g x
toboggan, agglomération,
agglutiner
h x
j x
k x trekking
l x
allumer
quand la syllabe finale d’un adjectif
au masculin se termine par l, la
consonne l est doublée au
féminin : cruelle
quand l’adjectif a un sens négatif :
illisible, illogique
pour un verbe en –eler, avant un e
final : j’appelle
- pour les verbes déceler,
receler, ciseler, geler,
congeler, marteler,
modeler, peler,
terminaison en -èle

Consonne
Jamais
doublée
Rarement
doublée
Fréquemment
doublée
Exemples Particularités et exceptions
m x
commune
immobile, immoral
pour un verbe dont on peut
retrouver le sens en séparant les
éléments : em/mener, em/maillotter
n x
année, ennui
ou d’un nom au masculin se termine
par n, la consonne n est doublée au
féminin : bonne, lionne, indienne,
paysanne
p x
quand le mot commence par ap- et
consonne p est doublée : appeler,
appel
- sauf apercevoir, apaiser,
aplatir, aplanir, apitoyer,
apeurer, apostropher
- quand le mot commence par
ap- et qu’il n’a pas de verbe
dans sa famille, la consonne p
n’est pas doublée : apéritif
(mais appétissant !)

Consonne
Jamais
doublée
Rarement
doublée
Fréquemment
doublée
q x
r x
quand le mot commence par ar- et
consonne r est doublée : arrêter,
arrêt
quand le mot commence par ar-
et qu’il n’a pas de verbe dans sa
famille, la consonne r n’est pas
doublée : araignée
irrésolu, irréductible
au futur, pour les verbes pouvoir,
voir, courir, mourir, envoyer et leurs
dérivés : je verrai
prévoir, pourvoir : je prévoirai
s x
poisson (son [s])
au masculin se termine par s, -aux ou
-oux, la consonne s est doublée au
féminin : grasse, fausse, rousse
douce

Consonne
Jamais
doublée
Rarement
doublée
Fréquemment
doublée
t x
jatte, botte
quand le mot commence par at- et
consonne t est doublée : attendre,
attente
quand le mot commence par at-
et qu’il n’a pas de verbe dans sa
famille, la consonne t n’est pas
doublée : atelier
quand la syllabe finale d’un nom ou
d’un adjectif au masculin se termine
par t, la consonne t est doublée au
féminin : fluette, minette, chatte
pour les verbes jeter, projeter, rejeter
avant un e final : je jette
pour les autres verbes en –eter,
pas de doublement : j’achète
v x
w x
x x
z x pizza, blizzard

La cédille
Quand rencontre-t-on la cédille ? (ç)
La cédille est un signe placé uniquement sous la lettre c, et devant les voyelles a, o, u pour former le son
« se » : il s’écrit ç, et on met la cédille également sous une lettre majuscule : Ç. Si on oublie de mettre la
cédille, on a le son « ke » : *garcon, qui se prononce « garkon », au lieu de garçon, qui se prononce comme
il faut.
On ne met jamais de cédille avant un i : *merçi.
Un mot particulier : douceâtre.
Quelques mots courants comportant une cédille
un remplaçant, je plaçais, provençal, un glaçon, un garçon, niçois, nous plaçons, reçu, déçu, j’aperçus, un
hameçon, une façade, un soupçon, la maçonnerie, une rançon, un forçat, des fiançailles, un limaçon, ça,
français, François, une balançoire, une leçon, perçant, je pinçais, un poinçon, des gerçures, etc.

Les homophones
Agnès Spaëth
ACOATAXA
Le mot et les homophones

Les homophones
➢ Je ne confonds pas les homophones :
« ce » et « se »
Comment ne pas les confondre ?
En remplaçant par d’autres mots :
▪ Si « ce » est suivi d’un nom masculin singulier et qu’on peut le remplacer par
« le », alors il s’écrit « ce »
Regarde ce manteau, il est superbe ! = Regarde le manteau, il est superbe !
▪ Si « ce » est suivi du verbe « être » et qu’on peut le remplacer par « cela », alors il
s’écrit « ce »
Ce sera pour la prochaine fois. = Cela sera pour la prochaine fois.
▪ Si « se » est suivi d’un verbe et qu’il ne peut pas être remplacé par « cela » alors il
s’écrit « se »
Il se rase. = *Il cela rase.

Les homophones
« ça » et « sa »
▪ Si « sa » est suivi d’un nom singulier et qu’on peut le remplacer par « ma », alors il
s’écrit « sa »
Sa mère est très gentille ! = Ma mère est très gentille !
▪ Si « ça » est suivi d’un verbe et qu’on peut le remplacer par « cela », alors il s’écrit
« ça »
Ça m’arrange qu’il ait annulé le dîner. = Cela m’arrange qu’il ait annulé le dîner.

Les homophones
« dans » et « d’en »
▪ Si « dans » est suivi d’un groupe nominal et qu’on peut le remplacer par
« dedans », « à l’intérieur de » ou une autre préposition alors il s’écrit « dans »
Les clés sont dans le tiroir. = Les clés sont à l’intérieur du tiroir.
▪ Si « d’en » est suivi d’un verbe à l’infinitif et qu’on peut le remplacer par « de
cela » ou « de là » alors il s’écrit « d’en »
Je voudrais que tu cesses d’en parler. = Je voudrais que tu cesses de parler de cela.

Les homophones
« ces » et « ses »
▪ Si « ces » permet de désigner quelque chose et qu’on peut le remplacer par « les »,
« ce » ou « cette » alors il s’écrit « ces »
Ces chaussures t’iraient bien. = Les chaussures t’iraient bien.
▪ Si « ses » exprime la possession et qu’on peut le remplacer par « son » ou « sa »
alors il s’écrit « ses »
Il a vendu ses propriétés en Corse. = Il a vendu sa propriété en Corse.

Les homophones
« c’est » et « s’est »
▪ Si « c’est » permet de désigner quelque chose et qu’on peut le remplacer par « cela
est » (même si la phrase est « bancale » alors il s’écrit « c’est »
C’est mon frère, le garçon qui se fait remarquer... = Cela est mon frère, le garçon qui
se fait remarquer…
▪ Si « s’est » précède un verbe et qu’on ne peut pas le remplacer par « cela est »
alors il s’écrit « s’est »
Il s’est coupé en se rasant. = *Il cela est coupé en se rasant.

Les homophones
« a » et « à »
▪ Si on peut remplacer « a » par « avait » (verbe « avoir » à l’imparfait) alors il s’écrit
« a »
Mon oncle a deux chiens. = Mon oncle avait deux chiens.
▪ Si on ne peut pas remplacer « a » par « avait » (verbe « avoir » à l’imparfait) alors
il s’écrit « à »
Il habite à Limoges. - *Il habite avait Limoges.

Les homophones
« ou » et « où »
▪ Si on peut remplacer « ou » par « ou bien » alors il s’écrit « ou »
Calme-toi ou sors prendre l’air mais parle plus gentiment à ta sœur. = Calme-toi ou
bien sors prendre l’air mais parle plus gentiment à ta sœur.
▪ Si on ne peut pas remplacer « ou » par « ou bien » alors il s’écrit « où »
Où vas-tu comme ça ? - *Ou bien vas-tu comme ça ?

Les homophones
« Tout » et « tous »
En regardant l’environnement du mot :
▪ sens de « entièrement » + adjectif qualificatif au masculin singulier : « tout »
▪ sens de « chaque », « n’importe lequel » + nom commun masculin singulier : « tout »
▪ sens de « en totalité » + verbe : « tout »
▪ sens de « l’ensemble de » + groupe nominal au masculin pluriel : « tous »

Les homophones
Les terminaisons –er et -é
▪ En cas de doute sur –er ou -é, toujours remplacer la forme verbale par un verbe du
troisième groupe : « prendre » ou « mordre ».
▪ Si la phrase reste correcte grammaticalement, c’est que l’on avait bien affaire à un infinitif ;
si ce n’est pas le cas, c’est qu’il faut un participe passé.
▪ Prenons l’exemple de : Je vais marcher ; on peut dire Je vais prendre, je vais mordre, mais
pas *Je vais pris, je vais mordu -> infinitif.
▪ A l’inverse, pour la phrase J’ai marché on peut dire J’ai pris, j’ai mordu mais en aucun cas
*J’ai prendre, j’ai mordre -> participe passé.

Les homophones
« est » et « et »
En les remplaçant par d’autres mots :
▪ si on peut remplacer le son « è » par « et puis », c’est qu’il s’agit de « et », conjonction
de coordination
Elle a acheté des framboises et des cerises. = Elle a acheté des framboises et puis des
cerises.
▪ si on peut remplacer le son « è » par « était », c’est qu’il s’agit de « est », troisième
personne du singulier du verbe être
Antoine est mon cousin. = Antoine était mon cousin.

Les homophones
« on » et « ont »
▪ si on peut remplacer le son « on » par « tu », c’est qu’il s’agit de « on », pronom
personnel
On n’y voit rien dans le noir. = Tu n’y vois rien dans le noir.
▪ si on peut remplacer le son « ont » par « avaient », c’est qu’il s’agit de « ont », troisième
personne du pluriel du verbe avoir
Ils ont froid. = Ils avaient froid.

Les homophones
« son » et « sont »
▪ si on peut remplacer le son « son » par « mon », c’est qu’il s’agit de « son », déterminant
possessif
Il promène son chien. = Il promène mon chien.
▪ si on peut remplacer le son « sont » par « étaient », c’est qu’il s’agit de « sont »,
troisième personne du pluriel du verbe être
Ses collègues sont très gentils. = Ses collègues étaient très gentils.

La ponctuation
Agnès Spaëth
ACOATAXA
La phrase

La ponctuation
➢ Quel est le rôle des différents signes de ponctuation ?
signe d’imprimerie nom fonction exemple
. point termine une phrase affirmative Je m’occupe de mon petit frère.
? point d’interrogation termine une phrase
interrogative
Est-ce que tu travailles le lundi ?
! point d’exclamation termine une phrase exclamative Quelle superbe maison !
, virgule sépare les parties d’une phrase,
isole un terme en début de
phrase, sépare les énumérations
Thomas, vide la voiture, n’oublie
pas de la refermer, pense à
ranger les courses, les produits
d’entretien, les jouets et les
couvertures.
; point-virgule sépare différentes phrases de
même nature
Le facteur s’arrêta devant la
maison; ensuite il descendit de
voiture et appuya sur la
sonnette.
: deux points introduisent une explication,
une énumération, un discours,
une citation ou un dialogue
Elle dit : « Tu es encore en
retard : ton père est très
énervé. »

La ponctuation
➢ Quel est le rôle des différents signes de ponctuation ?
signe d’imprimerie nom fonction exemple
… points de suspension signalent que la phrase est
interrompue (notamment à la
fin d’une énumération) ou
créent un effet d’attente
Tu pourras acheter une veste,
une jupe, un débardeur, une
blouse…
« » guillemets entourent une citation ou un
dialogue entier
Je lui ai dit : « Viens ici ! »
( ) parenthèses intercalent une précision dans la
phrase
Lundi dernier, Alexis (mon beau-
frère) a effectué la vidange de
ma voiture.
- tiret employé seul, permet
d’énumérer des listes; dans les
dialogues, marque un
changement de locuteur
Tu achèteras :
- des pommes
- des poires
- un concombre
- - tirets employé par paires, il est
l’équivalent des parenthèses
Je lui ai dit – mais on dirait qu’il
s’en fiche – de me parler sur un
autre ton.

La ponctuation
➢ Quand doit-on mettre une majuscule ?
▪ au début d’une phrase
▪ après un point, un point d’interrogation, un point d’exclamation, des points de suspension
(quand ils terminent la phrase)
▪ aux noms propres : noms de personnes, de lieux, d’habitants, etc. : Paris, les Anglais
▪ aux noms d’époques et d’événements historiques : la Révolution française

Les accords au sein de la phrase
Agnès Spaëth
ACOATAXA
La phrase

➢ Le pluriel des noms simples
▪ Règle générale : nom + -s : un chat, des chats
▪ Autres règles et leurs exceptions :
le nom au singulier se termine
par
il prend ou fait au pluriel exemple sauf…
-eau, -au - x des gâteaux landau + -s
-eu - x les Hébreux pneu, bleu, émeu + -s
-s, -x, -z pas de changement des souris -
-al -aux des chevaux bal, carnaval, cérémonial,
chacal, festival, récital, régal + -s
-ail -s des chandails bail, corail, émail, soupirail
travail, vitrail + -aux
-ou -s des clous bijou, caillou, chou, genou,
hibou, joujou, pou = -x

➢ Le pluriel des noms simples
▪ Certains noms ont un pluriel irrégulier : monsieur / messieurs, madame / mesdames,
mademoiselle / mesdemoiselles, ciel / cieux, œil / yeux.

➢ L’accord au sein du groupe nominal
▪ Qu’appelle-t-on le groupe nominal ?
Groupe nominal (GN) = déterminant + nom + un ou plusieurs adjectifs qualificatifs
le chat gris
▪ Comment se réalise l’accord au sein du groupe nominal (GN) ?
Tous les éléments s’accordent en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou
pluriel) au sein du groupe nominal :
Le masculin l’emporte sur le féminin : « une fille (féminin singulier) et un garçon (masculin
singulier) polis (masculin pluriel) ».
masculin féminin
singulier le joli chemisier la jolie chemise
pluriel les jolis chemisiers les jolies chemises

▪ Quelles sont les marques du féminin ? Règle générale : nom ou adjectif + -e : un ami, une amie
le nom ou l’adjectif au masculin
se termine par
il prend ou fait au féminin exemple sauf…
-er - ère une bergère -
-eur - euse elle est très menteuse enchanteresse
-teur -trice une factrice menteur, sauteur, etc.
-f -ve une veuve -
-x -se une dent creuse -
-n, -t -nne, -tte une bonne, la chatte -
-e -esse une ogresse, une maîtresse, une
diablesse
-

▪ Règle générale : nom + -s : un chat, des chats
le nom se termine par il prend ou fait au pluriel exemple sauf…
-eau, -au - x des gâteaux, nouveaux landau + -s
-eu - x les Hébreux pneu, bleu, émeu + -s
-s, -x, -z pas de changement des souris, gras -
-al -aux des chevaux bal, carnaval, cérémonial,
chacal, festival, récital, régal + -s
et choral, banal, final, fatal,
naval, glacial, natal + -s
-ail -s des chandails bail, corail, émail, soupirail
travail, vitrail + -aux
-ou -s des clous bijou, caillou, chou, genou,
hibou, joujou, pou = -x

➢ L’accord du participe passé
▪ Employé seul = adjectif qualificatif, accord en genre et en nombre avec le nom qu’il
accompagne : « les ouvriers récompensés » (masculin pluriel), « une maison rénovée » (féminin
singulier), « des filles fatiguées » (féminin pluriel), « un jeune homme aimé » (masculin singulier).
▪ Avec l’auxiliaire être, accord avec le sujet : « Elle (féminin singulier) est partie (féminin
singulier) », « Ils (masculin pluriel) sont revenus (masculin pluriel) ».
▪ Avec l’auxiliaire avoir :
❖ pas d’accord avec le sujet : « Elle a souri », « Il a menti », « Vous avez travaillé ».
❖ accord si le COD (complément d’objet direct) est placé avant le verbe : « Les coiffures
qu’elle a réalisées. » Ici, le COD est représenté par le pronom « qu’ » qui est là pour « les
coiffures » (= elle a réalisé les coiffures). Donc, comme « coiffures » est féminin pluriel, on va
mettre le participe passé également au féminin pluriel « réalisées ». Ici cela ne s’entend pas
mais il ne faut pas l’oublier à l’écrit. Parfois cela s’entend : « Les courses que j’ai faites. », « Il l’a
comprise et soutenue. »

➢ L’accord au sein du groupe verbal
De façon générale, le verbe s’accorde avec son sujet. Pour identifier le sujet d’un verbe, on pose la
question : « Qu’est-ce qui + verbe ? » ou « Qui est-ce qui + verbe ? ». Souvent le sujet précède le verbe :
« Le chien aboie », mais ce n’est pas toujours le cas, on parle alors de sujet inversé : « Près d’ici vivent
des loups. »
Le verbe s’accorde avec son sujet :
▪ en nombre : singulier / pluriel : Le chat miaule, les chats miaulent.
▪ en personne : je parle, ils répondent.
▪ en genre : il est parti, elle est revenue. Le masculin l’emporte sur le féminin : Paul,
Christine et Marie sont bien arrivés.

La conjugaison de l’indicatif et de l’impératif
Agnès Spaëth
ACOATAXA
La phrase

➢ Les temps simples de l’indicatif
▪ Rappel :
Les verbes se distribuent en différents groupes :
❖ le 1er groupe comprend tous les verbes qui se terminent à l’infinitif en –er (sauf aller). C’est le
cas d’environ 90 % des verbes : manger, préparer, cuisiner, coiffer, rouler…
❖ le 2ème groupe comprend les verbes qui se terminent à l’infinitif en –ir et qui font leur
participe présent en –issant : finir/finissant, hennir/hennissant, rougir/rougissant…
❖ le 3ème groupe comprend tous les verbes « irréguliers » qui ne sont ni dans le 1er ni dans le
2ème groupe, ainsi que le verbe aller. Leurs terminaisons à l’infinitif sont : -ir, -oir, -re. Par
exemple : ouvrir, mourir, offrir, voir, savoir, pouvoir, attendre, prendre, mettre…

▪ La conjugaison au présent :
type de verbe cas terminaisons exemple
1er groupe
cas normal
e, es, e, ons, ez, ent
je roule, tu roules, il roule, nous
roulons, vous roulez, ils roulent
verbe en –cer : ç à la 1ère
personne du pluriel
je place / nous plaçons
verbe en –ger : on conserve le e
à la 1ère personne du pluriel
je nage / nous nageons
verbe du type « céder » : le é
devient è aux personnes 1, 2, 3
et 6
je cède / tu cèdes / il cède /
nous cédons / vous cédez / ils
cèdent
verbe en –eler, - eter : -ell- et –
ett- aux personnes 1, 2, 3 et 6
(sauf « peler »)
j’appelle, tu appelles, il appelle,
nous appelons, vous appelez, ils
appellent
verbe en –uyer, -oyer : le y se
transforme en –i aux personnes
1, 2, 3 et 6
j’essuie, tu essuies, il essuie,
nous essuyons, vous essuyez, ils
essuient

▪ La conjugaison au présent :
type de verbe cas terminaisons exemple
2ème groupe cas normal is, is, it, issons, issez, issent
je finis, tu finis, il finit, nous
finissons, vous finissez, ils
finissent
3ème groupe
cas normal s, s, t, ons, ez, ent
je pars, tu pars, il part, nous
partons, vous partez, ils partent
verbe en -dre ds, ds, d, ons, ez, ent
je vends, tu vends, il vend, nous
vendons, vous vendez, ils
vendent
verbe en –aindre, -eindre, -
oindre, -soudre
s, s, t, ons, ez, ent
je peins, tu peins, il peint, nous
peignons, vous peignez, ils
peignent
pouvoir, vouloir, valoir x, x, t, ons, ez, ent
je veux, tu veux, il veut, nous
voulons, vous voulez, ils veulent
ouvrir, cueillir e, es, e, ons, ez, ent
j’ouvre, tu ouvres, il ouvre, nous
ouvrons, vous ouvrez, ils ouvrent
auxiliaires
être je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont
avoir j’ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont

▪ La conjugaison à l’imparfait :
(Deuxième personne du pluriel au présent – le –ons) + ais, ais, ait, ions, iez, aient, pour tous
les groupes.
Ex. j’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient
je finissais, tu finissais, il finissait, nous finissions, vous finissiez, ils finissaient
je prenais, tu prenais, il prenait, nous prenions, vous preniez, ils prenaient
Pour les verbes qui ont déjà un –i ou un –y dans leur radical (comme « rire » ou « croire » par exemple),
on le conserve aux personnes où c’est nécessaire : je riais, tu riais, il riait, nous riions, vous riiez, ils
riaient ; je croyais, tu croyais, il croyait, nous croyions, vous croyiez, ils croyaient.

▪ La conjugaison au passé simple :
type de verbe cas terminaisons
1er groupe cas normal ai, as, a, âmes, âtes, èrent
2ème groupe cas normal is, is, it, îmes, îtes, irent
3ème groupe
modèle 1 : passé simple en -i is, is, it, îmes, îtes, irent
modèle 2 : passé simple en -u us, us, ut, ûmes, ûtes, urent
modèle 3 : passé simple en -in ins, ins, int, înmes, întes, inrent
auxiliaires
être je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent
avoir
j’eus, tu eus, il eut, nous eûmes, vous eûtes, ils
eurent

▪ La conjugaison au futur simple :
Infinitif du verbe + ai, as, a, ons, ez, ont, pour tous les groupes.
Ex. j’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous aimerez, ils aimeront
je finirai, tu finiras, il finira, nous finirons, vous finirez, ils finiront
je prendrai, tu prendras, il prendra, nous prendrons, vous prendrez, ils prendront
❖ les verbes qui se terminent à l’infinitif en –ier gardent le e au futur : j’apprécierai.
❖ certains verbes changent de radical : faire / je ferai.
❖ les verbes en –eler ou –eter doublent leur consonne : j’appellerai, je jetterai (mais attention :
j’achèterai).
❖ les verbes en –yer changent le y en i : je nettoierai.
❖ « avoir » fait : j’aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront
❖ « être » fait : je serai, tu seras, il sera, nous serons, vous serez, ils seront (ne pas confondre avec
« savoir » : je saurai, tu sauras, il saura, nous saurons, vous saurez, ils sauront).

➢ Les temps composés de l’indicatif
▪ le passé composé : auxiliaire être ou avoir conjugué au présent de l’indicatif +
participe passé. Il exprime une action qui s’est déroulée avant une autre exprimée au
présent : Tu as terminé ton rapport, tu peux prendre ton après-midi.
▪ le plus-que-parfait : auxiliaire être ou avoir conjugué à l’imparfait de l’indicatif +
participe passé. Il exprime une action qui s’est déroulée avant une autre exprimée à
l’imparfait : Il avait changé sa roue sous la pluie, maintenant il était malade !
▪ le passé antérieur : auxiliaire être ou avoir conjugué au passé simple + participe passé.
Il exprime une action qui s’est déroulée avant une autre exprimée au passé simple : Quand il
eut fini d’emballer la vaisselle il se rendit compte que ses clés étaient tombées au fond d’un des
cartons.
▪ le futur antérieur : auxiliaire être ou avoir conjugué au futur simple + participe passé. Il
exprime une action qui se déroulera avant une autre exprimée au futur simple : Quand tu
auras fini de ressasser, nous pourrons trouver des solutions.

➢ L’impératif présent
type de verbe terminaisons exemple
1er groupe e, ons, ez mange, mangeons, mangez
2ème groupe is, issons, issez finis, finissons, finissons
3ème groupe s, ons, ez
vends, vendons, vendez
(sauf dites et faites)
auxiliaires
sois, soyons, soyez
aie, ayons, ayez
Pour les verbes du 1er groupe et pour le verbe « aller », on rajoute exceptionnellement un –s devant « en »
et « y » à la 2ème personne du singulier, pour faciliter la prononciation : « Manges-en une ! », « Vas-y ! ».
➢ L’impératif passé : auxiliaire être ou avoir conjugué à l’impératif présent + participe passé. Il
exprime une action qui doit être réalisée avant une autre, qui n’a pas encore eu lieu : Ayez déclaré vos
revenus avant le 15 septembre à minuit.

Quels étaient les objectifs de la formation ?
▪ Écrire correctement les sons de base du français
▪ Ne pas confondre les homophones les plus
courants
▪ Se servir de la ponctuation
▪ Réaliser correctement les accords au sein de la
phrase
▪ Conjuguer à l’indicatif et à l’impératif

Comment utiliser cette formation ?
La partie théorique vous a permis de revoir vos bases.
Des exercices d’application vont vous permettre de mettre en pratique les
règles revues lors des modules théoriques.
Revenez à ces règles aussi souvent que vous en éprouvez le besoin, de
manière à les intégrer de manière naturelle, et écrivez dès que vous en avez
l’occasion pour mettre en œuvre vos nouvelles connaissances.

Et ensuite?
Un module de remise à niveau – niveau intermédiaire vous permet ensuite de
continuer à perfectionner vos connaissances.
Afin que vous puissiez travailler en cohérence il est organisé sur le même
schéma général.
Je serai heureuse de vous y retrouver !
Agnès Spaëth
ACOATAXA

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