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Perception                                                                                                                                               Styles d'interaction
Concrete                                                                                            SP          L'améliorer en racueillant davantage
Factuel                   Le "S" se demande qu'est-ce qu'il faut faire avec l'information perçue?        SOIT                                                           Chart        Behind
Discursif       S                                                                                   SJ          La transformer en action                                the
                                                                                                                                                                       course
                                                                                                                                                                                      the
                                                                                                                                                                                     scenes
Coceptuel                                                                                           NT          De façon logique, objective et impersonnel               In            Get
Créatif                   Le "N" se demande comment il faut évaluer l'information racueilli?             SOIT                                                          charge        things
Imaginatif      N                                                                                   NF          De façon subjective et personnelle                              going
                                                                                                                                                       PUSH FOR                GROUP ROLE
           NF = IDEALIST                           SJ = GUARDIAN                                                                       Plan            Best           Keep the         Support
Meaning and significance               Membership and belonging                                                                        of              Result         group on         the group
Unique identity                        Responsibility or duty                                                                          action                         track            process
Diplomatic skills                      Logistical skill set
Abstract language                      Concrete language                                                                               Completion      Involvement    Lead the                Facilitate
Affiliative roles                      Affiliative roles                                                                               of                             group                   the group
Interest in motives to determine       Interest in structure to determine                                                              project                        to the goal             progress
meaning and purpose                    roles and responsibilities
          NT = RATIONAL                             SP = ARTISAN                                                                       Deliberate      Consultative   Define the              Understand
Mastery and self-control               Freedom to act                                                                                  decisions       decisions      process                 the process
Knowledge and competences              Ability to make an impact                                                                                                      focus                   focus
Strategic skill set                    Tactical skill set
Abstract language                      Concrete language                                                                               Quick           Enthusiastic   Getting
Pragmatic roles                        Pragmatic roles                                                                                 decisions       decisions      results                 Interaction
Interest in structure to determine     Interest in motives to determine
organising principles                  what's in it for the other person
                                                                                                                                                DECISON MAKING                      FOCUS
CADRE DE REFERENCE : DEVELOPPEMENT DU MANAGEMENT HUMAIN HERTZ
                             2005-6
• MYERS-BRIGGS PRESENTATION

• Le Myers Briggs type indicateur ou MBTI est un questionnaire d’auto
  diagnostique se présentant sous forme d’un questionnaire à choix
  forcé, traduit en 33 langues et passé par plus de 10 million personnes
  dans le monde le MBTI contribue à sensibiliser les personnes appelés à
  travailler ensemble à ce qu’elles ont de commun et de particulier.

• Les résultats du MBTI identifient les différences précieuses qui
  existent entre les personnes différentes qui peuvent être la cause de
  nombreux malentendus et de mauvaises communications.

• Quiconque a pour but une meilleure connaissance de soi, la cohésion du
  personnel, le travail d’équipe, une amélioration de la communication ou
  tout simplement l’accroissement de la productivité trouvera dans le MBTI
  un outil d’une efficacité éprouvée.

• En effet vos réponses à l’inventaire MBTI vous permettront d’identifier
  vos talents personnels.

• Les informations vous aideront à mieux connaître, à découvrir ce qui
  vous motive, vos atouts naturels ainsi que les domaines dans lesquels
  vous avez le potentiel de vous développer.

• Il ne juge pas ; il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses
  mais des manières d’être et d’agir différents, dont il nous appartient de
  prendre conscience pour mieux les adapter aux différentes situations.

• Le MBTI décrit en finesse le fonctionnement de la personnalité en
  mettant en relier les points forts et les difficultés éventuelles de chacun.

• Il permet ainsi de comprendre les différences d’une personne à
  l’autre et d’en tirer parti d’accepter l’autre non plus « malgré » mes
  « pour » ses différences.

• Ce faisant il offre une grille de lecture qui favorise l’épanouissement
  et l’autonomie de chacun.

• « De même que nous construisons des phrases différentes avec des
  mots semblables, de même chacun d’entre nous est différent dans
  l’utilisation de préférences qu’on retrouve d’un individu à l’autre »
• Valorisant pour une personne car seule sa passation est en soi un
    instrument de motivation qui ouvre un dialogue et qui fournit un
    langage commun pour aborder objectivement des réalités souvent
    insaisissables en les nommant.

  • Nommer est l’activité de base qui permet à la connaissance de se
    développer ».

  MBTI a des nombreuses utilisations

  • Développement Personnel – il aide à développer son potentiel
    propre et à enrichir sa personnalité en devenant de plus en plus ce que
    l’on est vraiment.

  •   Le management – il permet une action en profondeur en matière de :
  •   Communication
  •   Résolution de problèmes
  •   Travail de groupe
  •   Prévention et gestion des conflits
  •   Constitution d’équipe
  •   Prise de décision
  •   Négociation
  •   Gestion du temps
  •   Style de leadership

Approche de Jung ;

  • une vision intégrative de l’homme, dont toutes les dimensions sont prises
    en compte.

  • Une vision positive du rôle que joue l’inconscient dans le développement
    de la personne.

  • Une vision dynamique entièrement fondée sur la loi des polarités.

  • Les polarités inhérent à la nature humain sont à la fois l’origine de nos
    tensions et de nos déchirements et la source de notre dynamisme, de
    notre volonté de progrès et de notre vie même.

Qu’est-ce qu’un type psy.

  • La classification des types psychologiques est une théorie de la
    personnalité développée par le psychiatre suisse Carl G. Jung pour
    expliquer les différences normales qui existent entre personnes en
    bonne santé.
• Sur la base de ses observations, Jung conclut que les différences de
  comportement sont le fruit des tendances innées qui poussent chacun à
  utiliser son esprit de manières différentes.

• Le fait d’agir selon ces tendances amène à la création de schémas
  comportementaux.

• Notre manière de faire est si bien ancrée qu’il nous paraît
  incompréhensible que d’autres puissent faire autrement.

• A noter que si les autres font autrement que nous, cela veut dire
  qu’ils utilisent le pôle qui est celui de notre gaucherie ; de la à penser
  qu’ils sont aussi gauches que nous en ce domaine, et cela en
  permanence puisqu’il s’agit de leur préférence.

• Le principe du MBTI est simple. Les variations de comportement que
  l’on observe entre les individus ne sont pas le résultat hasard mais la
  conséquence de préférences spontanées concernant quatre dimensions
  fondamentales ». La combinaison de ces préférences conduit à des
  familles de caractères ou Types Psychologiques.

• *********EXCERCISE DE LA MAIN DROITE ET GAUCHE**********

• Ce que l’on découvre en faisant cet exercice illustre plusieurs points
  importants qui permettent de comprendre les préférences MBTI.

• Il y a des parties de nous-mêmes que nous préférons utiliser ;

• Quand nous utilisons ces parties « préférées » nous agissons avec plus
  d’aisance, de rapidité, de confort. Cela nous parait tellement naturel que
  nous ne réalisons peut-être même pas à quel point nos actes sont
  automatiques.

• Nous pouvons utiliser les parts « non préférées » de notre personnalité,
  mais lorsque nous le faisons, nous ressentons peut-être la même chose
  que quand nous écrivons avec la main qui n’est pas habituelle ; nous
  sommes maladroits, lents et avons besoin de nous concentrer.

• L’utilisation des parties non-préférées risque d’entrainer une perte
  d’énergie.

• L’hypothèse fondamentale de Jung reprise dans le MBTI : « Si nous
  disposons tous de toutes les possibilités de chaque pôle et si sur chaque
  dimension nous utilisons nécessairement les comportements
  correspondant à chacun des deux pôles nous n’en avons pas moins une
préférence innée pour l’un ou l’autre de ces pôles ». Une prédilection
  spontanée, non réfléchie.
• Les 4 Fonctions de Jung PERCEPTION et JUGEMENT
•
• Jung observa que l’activité de l’esprit humain se répartit en deux grands
  types d’activité :
•
• Recueil de l’information ou PERCEPTION et l’Organisation de cette
  information et la formation de conclusions ou JUGEMENT (prochaine
  dimension)
I
• All of us are data gatherers :
• We need information to make our way in the world.
• As Jung studied human behaviour, he saw two ways of perceiving things,
  each of which provides us with different kinds of information.
• We go back and forth between sensing and intuition all the time.
• We do not use them equally or equally well ;
• There is a gravitational pull towards one or the other.
• If the preference is sensing then this gravitational pull is towards the
  world of the specific and if the preference is intuition then the
  gravitational pull is to move beyond the specifics to the world of context,
  generalization and abstraction.
• Tout le monde recueil les données car on a besoin de l’information pour
  survivre dans le monde extérieur.
• La fonction de perception se content de rapporter l’information brute.
• Il y a deux manières de percevoir des choses et chaque manière nous
  fournit avec les informations différentes.

• S Nous utilisons nos 5 sens pour recueillir les données et nos 5 sens
  collectionnent les informations concernant les choses que nous
  voyons, entendons, sentons reniflons et touchons.

• La sensation traite tous qui est spécifique et concrète.

• N L’intuition d’autre part va au delà de ce qui est réel ou concrète car
  l’intuition est ce qu’on utilise quand on concentre sur le sens, les
  possibilités et les relations entre les choses.

• N L’intuition veut savoir ce que veut dire les faits et cherche les modèles
  ou des rapports dans les détails de la sensation.

• N L’intuition veut identifier les possibilités dans le spécifique.
• Si la sensation collectionne l’information l’intuition la génère. L’intuition
  généralise l’information. Elle identifie le contexte et crée des abstracts.
• S Les sensoriels vit essentiellement dans le présent, dont ils savent
  profiter, sans regret pour le passé ni attente de l’avenir. « Ici et
  maintenant » pourrait être sa devise.

• S Les sensoriels se concentrent sur les problèmes immédiates offrent
  une perspective réaliste et pratique.

• N Les intuitifs suivent leur imagination et mettent en lumière les
  connexions et les significations

• N Dans l’action, ce qui lui importe, c’est l’originalité, la nouveauté et les
  opportunités d’être créatifs.

• S We use our 5 senses (sensation) to gather data about things that we
  can hear, feel, smell and touch. Sensing, then deals with whatever is
  specific and concrete. Sensing focuses on the details and the facts.

• N Intuition goes beyond what is real or concrete ; Intuition is what we use
  when we focus on meaning, possibilities and relationships. Intuition
  wants to know what the facts mean. Intuition seeks patterns or
  relationships in sensing details. Intuition wants to identify possibilities in
  the specifics.
• S les personnes qui préfèrent la sensation aime saisir les informations
  qui sont réelles et tangibles – ce qui se passe réellement. ; Elles
  observent de détail ce qui se passe au tour d’elles et savent
  particulièrement bien reconnaître les réalités pratiques.

• N les personnes qui préfèrent «N» aiment saisir les informations en
  considérant l’ensemble des choses, en se concentrant sur les
  relations et les associations entre les faits. Elles veulent saisir les
  tendances et savent bien identifier de possibilités nouvelles.

• Avec la sensation « S » nous captons les données par nos 5 sens ;
• Le processus est analytique et discursif, semblable à celui d’un
  ordinateur

• Nous appellerons les personnes chez qui ce mode est prédominant
  « factuelles » ou « sensorielles ».

• Avec l’intuition « N » nous avons une vision globale obtenue par un
  processus inconscient.
• Les personnes utilisant ce mode par préférence seront dites intuitives.

• Bien sûr qu’une personne de type « S » peut avoir les intuitions de
  même qu’un intuitif n’ignore pas les sensations – lui aussi utilise ses 5
  sens.Pour le sensoriel la démarche sera plutôt séquentielle avec des
  étapes connues qui peuvent être répétées.

• Pour l’intuitif, la démarche sera plus immédiate et inconsciente
• Exemple : En tant que consultant dans une entreprise, Cyril avait
  notamment pour fonction de « sentir » l’évolution du climat social ;

• L’un des directeurs généraux auxquels il rapportait régulièrement était un
  pur « S ».

• Pendant très longtemps, échanges bloqués et méfiance réciproque
  semblaient incontournables. Chacun campait sur ses positions.

• Cyril, en bon « N », faisait confiance à son flair et annonçait ce qui lui
  paraissait pouvoir arriver.

• Le directeur générale, en bon « S » attendait que lui soient fournis des
  « data » bien concrets, sous forme de taux de maladies, d’absentéisme,
  de grèves etc.

• Cyril estimait que le jour où ces indicateurs clignoteraient, il serait trop
  tard pour agir et que l’intérêt de sa fonction était justement de les
  anticiper ; le directeur générale pour sa part, jugeait que toute action
  non-fondée sur des chiffres serait pour le moins prématurée, voire
  dangereuse.

• C’est alors que Cyril s’est mis à accompagner ses évaluations
  qualitatives de quelques chiffres (x% des personnes interviewées
  que….) qui, d’une part rassuraient le DG et, tout compte fait, l’obligeaient
  à être plus rigoureux dans sa démarche et à mieux surveiller l’évolution
  dans le temps.

• Dire que cette manière de faire en a fait des amis inséparables serait un
  petit peu loin de la réalité…. Mains elle leur a au moins permis de se
  parler.
Caractéristiques S –

• Le sensoriel aime le concret ; et il présent les détails de son travail en
  premier.
• Il croit ce qu’il voit et doit voir pour croire. Il est factuel et concret et se
  dirige prudemment et méthodiquement vers la conclusion.
• Ce qui l’intéresse, ce sont des faits précis, mesurables, vérifiables ;
• Tous les détails sont importants –il les observe et s’en souvient.
• Le sensoriel vit essentiellement dans le présent et est orienté vers les
  réalités actuelles ; et comprend les idées et les théories grâce à des
  applications pratiques.
• Le sensoriel fait confiance à l’expérience.


Caractéristiques N –

• l’intuitif aime ce qui émerge mais ce n’est pas encore ; et il présent
  d’abord une vue d’ensemble de son travail et est orientés vers des
  possibilités.
• Ce qui l’intéresse, ce sont les possibilités, les potentialités ;Souvent « là
  bas et ailleurs », son esprit se projette sans cesse dans le futur qu’il voit
  mieux que le présent ;
• Il se souvient des détails lorsque ceux-ci ont une lient avec un schéma
  d’ensemble.
• Il veut clarifier les idées et les théories avant de les mettre en pratique.
• L’intuitif fait confiance à son inspiration.
• Ils arrivent rapidement à des conclusions, suivent leur intuition et font
  confiance à leur inspiration.
• S Le sensoriel est méthodique et mesuré ;

• N l’intuitif est spontané et rapide et la différence de vitesse entre les
  deux est souvent très grande.

• S Le sensoriel utilise plutôt l’expérience et les méthodes traditionnelles
  pour résoudre les problèmes.

• N L’intuitif aiment résoudre des problèmes nouveaux et complexes.

• S Le sensoriel commet rarement des erreurs sur les faits mais peuvent
  parfois ignorer ses inspirations.

• N L’intuitif ignorent rarement ses intuitions mais peuvent négliger les
  faits.

• S Le sensoriel aime les tâches d’ordre pratique ;

• N L’intuitif est plus à l’aise dans l’innovation.
• S Le sensoriel qui constate et analyse ce qui est, se range
  habituellement du côté de la tradition ;

• S les manières de faire éprouvées ont sa préférence puisque par
  expérience elles garantissent un résultat fiable - les procédures sont
  pour lui une sécurité et il aime perfectionner les méthodes traditionnelles
  en les affinant.

• L’intuitif qui vit dans le monde des possibles se range dans le camp du
  changement ; Entre une méthode connue aux résultats certains et une
  méthode nouvelle aux résultats incertains il choisira presque à tout coup
  la seconde. Ce qui compte pour lui c’est l’expérimentation

• Le factuel aime utiliser les algorithmes, ou l’enchaînement des calculs ou
  des tâches nécessaires à l’obtention d’un résultat ;

• L’intuitif se sent plus à l’aise dans l’heuristique, ou la découverte ; il aime
  résoudre des problèmes nouveaux et complexe et aime le défi
  d’apprendre quelque chose de nouveau.
• Exemple :

• A manager has an important end-of-the day meeting with a subordinate.

• Soon the manager notices that her subordinate is constantly looking at
  his watch.

• After a while, the manager says to herself; « he doesn’t want to be
  here ».

• What does she do……..she looks at her subordinate and says « I notice
  that you keep looking at your watch…..do you need to be somewhere
  else?»

• « Oh no, I’m sorry », responds the subordinate……yesterday was my
  birthday, and my wife gave me this new watch; it still feels funny on my
  wrist and I keep looking at it.

• Noticing the subordinates’ behaviour involved sensing…….the
  interpretation of that behaviour was an intuitive action……note that we
  don’t know what her judgement was.

• Did she judge the behaviour right or wrong?

• Did she like or dislike the behaviour?

• Did what she observed make her angry?

• Or was she relieved because shed id not want to be there either.

• We don’t know from her words what she would do as a result of her
  observation.

• Note that she did do something……….she checked out her intuitive
  perception before judging it.

• We can surmise (using intuition) that she may have said to herself;
  «Before I act on my hunch……I will check it out………..if she did say
  those words, that was a judgement.
• Modes d’apprentissage S et N : Les modes d’apprentissage sont très
  différents

• Le sensoriel « S » aime apprendre pas à pas en expérimentant
  concrètement ce qui lui est dit son savoir passe par ses mains.

• S = Je saisis une par une des données réalistes et pratiques qui me
  permet d’appréhender la réalité d’une situation et j’aboutis aux
  conclusions en rassemblant des données.

• L’intuitif « N » aime apprendre savoir comment avoir avant de passer
  à l’action..

• N = J’aborde les données dans leur globalité et perçois les nouvelles
  possibilités et façons de faire. Je commence par une vue d’ensemble
  puis la complète ensuite par les faits.
• Cette différence dans le mode d’apprentissage se retrouve dans le mode
  d’exposition.

• Le sensoriel « S » aime bien avancer son raisonnement par étape,
  sans sauter une articulation logique. Le sensoriel « S » commence au
  début et termine par la fin estimant avec précision le temps nécessaires.

• L’intuitif « N » procède par sauts, écoutant leurs inspirations du
  moment – la conclusion lui saute aux yeux avant les étapes
  intermédiaires.

• Les difficultés de compréhension en ce domaine peuvent être grandes,
  chacun devant la difficulté de l’autre à le suivre, ayant tendance à faire
  encore plus de la même chose.

• L’intuitif qui préfère avoir une vision d’ensemble avant d’entrer dans
  les détails sera vite perdu dans le raisonnement séquentiel et fragmenté
  du sensoriel.

• Le sensoriel qui aime qu’on lui montre des applications pratiques et
  réalistes et que les relations entre les faits soient clairement expliquées
  sera vite perdu dans sauts et bonds et inspirations de l’intuitif.
• Si en soi une préférence n’est pas meilleurs qu’une autre, l’utilisation
  exclusive ou excessive d’une préférence aboutit à un déséquilibre.

• Chaque préférence à son versant pathologique, qui bien souvent
  n’apparaître jamais, mais chez certains individus ou dans certains
  circonstances peut se manifester.

• C’est à ces excès que précisément se référeront d’ailleurs fréquemment
  les personnes ayant la préférence opposée pour critiquer ou décrier
  ceux qui ne leur ressemblent pas.

• Il arrive même que la différence soit perçue comme un excès chez
  l’autre alors qu’elle n’a rien que de normal.
•
• La dimension S/N est sans doute celle sur laquelle les difficultés de
  compréhension sont les plus profondes.

• Cette dimension reflète le mode irrationnel non réfléchi de perception de
  la réalité.

• Les fonctions S et N sont vraiment les lunettes que nous chaussons pour
  regarder le monde,
•
• Tout naturellement nous avons chacun du mal à imaginer qu’il peut
  être perçu autrement que tel que nous le percevrons nous-mêmes.
• COMMENT PRENEZ-VOUS LES DECISIONS ?

• Après le recueil d’informations sur l’un ou l’autre mode de perception,
  vient le moment de décision.

• Le type de critère que nous adoptons alors dépend de notre préférence
  pour l’une des deux fonctions rationnelles Thinking « T » et Feeling
  « F ».

• Pour Jung, il y a donc deux manières tout aussi relationnel l’une que
  l’autre de prendre une décision ;

• L’une consiste à s’appuyer sur un raisonnement impersonnel et logique
  – THINKING (T) ou la pensée

• L’autre sur l’intime conviction, la foi intérieure FEELING (F) ou le
  sentiment

• Le résultat des deux démarches peut au demeurant être strictement le
  même, ce qui différencie le « T » et le « F », c’est la manière d’arriver à
  la conclusion, pas la conclusion elle-même.
•
• Par rapport à un événement, la personne de type Pensée prendra
  généralement une attitude détachée ; Elle se situera à l’extérieur, en
  observateur impartial, qui analyse les facteurs explicatifs et pèse les
  « pour » et les « contre » de la décision à prendre de manière
  objective.

• la Pensée pour prendre une décision aime considérer les
  conséquences logiques d’un choix ou d’une action. Elles veulent
  s’écarter mentalement de la situation afin d’examiner le pour et le contre
  d’une manière objective.

• Elles sont dynamisées par l’évaluation et l’analyse qui permettent
  d’identifier ce qui ne va pas et de résoudre ainsi le problème. Leur but
  est de trouver une norme ou un principe qu’elles pourront appliquer à
  toutes situations comparables.

• Les personnes qui préfèrent utiliser le sentiment dans la prise de
  décisions aiment considérer ce qui est important pour elles et pour
  les personnes concernées.

• Elles se placent mentalement au centre de la situation afin de
  s’identifier à chacun et de pouvoir prendre des décisions basées sur
  leurs valeurs d’engagement envers les autres.

• Elles sont dynamisées par l’appréciation et le soutien aux autres Elles
  cherchent des qualités pour en faire l’éloge. Leur but est de créer
  l’harmonie et de traiter chaque personne comme un individu unique.
Caractéristiques Pensée:

•   Analytiques
•   Utilisent un raisonnement de cause à effet
•   Résolvent les problèmes par la logique
•   S’efforcent de trouver une norme objective
•   Raisonnables
•   Peuvent se montrer dures
•   Justes – veulent que chacun soit traité avec équité ;
•   Se concentre sur la tâche à accomplir.

Caractéristiques Sentiment:

•   Empathiques
•   Guidées par les valeurs perso
•   Evaluent l’impact des décisions sur autrui
•   S’efforcent de trouver l’harmonie et les interactions positives
•   Font preuve de compassion
•   Peuvent semble avoir le cœur tendre
•   Justes – veulent que chacun soit traité avec équité
•   Se concentre sur les interactions entre les personnes.
• T La pensée se décide en utilisant l’analyse logique pour comprendre et
  décider et pour arriver à sa conclusion en fonction de ce qui lui paraît
  logique, objectif.

•    La question fondamentale à laquelle elle cherche à répondre est de
    distinguer le vrai du faux.

• Le « T » a, avant tous, besoin de clarté

• F La personne de type Sentiment se décide en fonction de ses valeurs
  personnelles, subjectives ;

• La question fondamentale est pour elle de distinguer le bien du Mal.

• Le « F » pour sa part souhaite des relations personnelles empreintes
  d’intimité

• Ce qui prime le « F » c’est le besoin d’harmonie.

• T Les T prennent leurs décisions d’une manière impersonnelle et ne
  faisant parfois pas assez attention aux souhaits des autres.

• F Les F prennent leurs décisions en tenant compte de ce qu’eux-mêmes
  et les autres aiment et n’aiment pas.

• T Le T aime être reconnu lorsqu’il a répondu aux exigences ou les ont
  dépassées.

• F Le F aime des preuves d’appréciation au cours de l’accomplissement
  d’une tâche.
• Le T insiste sur le respect mutuel et l’équité entre collègues.

• Le F aspire à l’harmonie et l’entraide entre collègues

• Le « F » vibrera aux sentiments de l’autre comme s’ils étaient les siens,
  avant même de chercher à savoir s’il les partage ou non.

• Le « T » pourra prendre en compte les sentiments des autres, mais
  comme un des facteurs qui entrent dans son analyse au même titre que
  les autres.

• La position distanciée du « T » lui permet d’attendre plus aisément son
  objectif de justice et clarté.

• Le souci d’implication du « F » le rend apte à faire régner l’harmonie
  qui est une de ses principales préoccupations ; le F aspire à l’harmonie
  et à l’entraide entre collègues.

• T Le T peut travailler sans qu’il y ait nécessairement harmonie avec les
  autres, se concentrant sur la tâche à accomplir. Le T a tendance à être
  ferme et critique facilement ;

• F Le F est sympathique ; il n’amie pas et même évite de dire des choses
  désagréables aux autres.
• La position distanciée et le souci d’implication du « F » traduit
  également dans la manière dont l’un et l’autre émettent et reçoivent la
  critique.

• Pour le « T », ce qui ne va pas saute aux yeux et doit être dit tel
  que ; le louange viendra ensuite.

• Pour le « F », l’appréciation positive est première, les défauts ne
  sont signalés ensuite si le climat permettant de les dire sans vexer à
  été établi.

• Les F sont empathiques et préfèrent se montrer conciliants et parvenir à
  un consensus.
•
• La réception de la critique sera symétrique de son émission.

•    C’est-à-dire que le « T » sera satisfait qu’on lui signale le défaut à
    corriger.

• Le «T » qui se situe à l’extérieur pour juger, se situe également à
  l’extérieur pour entendre ; C’est la bavure qui est critiquée, pas lui.

• A l’opposé du « T », le « F » différencie en général mal la critique
  spécifique et la remise en cause personnelle - le « F » n’entend pas
  qu’il a fait une erreur, il comprend qu’il est nul.

• Le T est dynamisé par l’évaluation et l’analyse qui permet d’identifier ce
  qui ne va pas et de résoudre ainsi le problème.

• Son but est de trouver une norme ou une principe qu’il peut appliquer à
  toutes les situations comparables.
•
• F Le F cherche des qualités pour faire l’éloge. Son but est de créer
  l’harmonie et de traiter chaque personne comme un individu unique


• Exemple :

• Vous venez de repeindre votre séjour, après un weekend laborieux et
  vous êtes fier de votre œuvre, même si de-ci de-là, quelques menues
  imperfections, comme un raccord de papier peint qui ne tombe pas tout
  à fait droit au bord du radiateur, rappellent que vous n’êtes quand même
  pas un professionnel.

• Un ami « T » entre ; et naturellement, sa première exclamation sera :
  « Oh ! Dis donc, t’as vu la gaffe près du radiateur ? ».

• Devant votre chagrin, il prendra peut-être la peine d’ajouter : « mais tu
  sais, c’est pas mal pour un amateur ».

• Comme vos amis défilent pour voire votre œuvre, c’est maintenant un
  « F » qui vous déclare : « Magnifique ; ça change complètement ta
  pièce. Et quel boulot ! ».

• Et ce n’est qu’un moment après qu’il vous dira, peut-être : « Tu as
  remarqué la petite erreur près du radiateur. Ca doit pouvoir s’arranger.
  D’ailleurs, ça se voit à peine ».
• Le « T » démontre et pense que l’adhésion intellectuelle est le moteur de
  la décision ; Le « T » compare les solutions possibles, c’est un
  spécialiste de l’analyse multi critères

• Le « F » convainc et estime que la motivation personnelle est le ressort
  de l’action. Le « F » évalue en bien ou en mal, son système est binaire

• Le T applique ses principes d’un manière cohérente.

• Le F applique ses valeurs avec cohérence.
• La position distanciée du « T » lui permet d’atteindre plus aisément son
  objectif de justice et clarté ;

• Le souci d’implication du « F » rend apte à faire régner l’harmonie, qui
  est une de ses principales préoccupations.

• Le T préfèrent prendre le recul par rapport à la situation pour en avoir
  une vue plus claire et plus objective pour privilégier la logique et
  l’analyse – il cherche à avoir une vue impartiale et objective de la réalité.

• Le T a tendance à se plonger dans la situation pour pouvoir évaluer en
  termes humains et pour se mettre à la place des autres pour ressentir la
  situation.
•




• La personne de type « T » peut apparaître comme froid, voire
  condescendante ou sans cœur
• Sa facilité de critique peut friser la causticité
• Il arrive aussi au « T » de blesser sans le vouloir et même parfois sans
  s’en rendre compte.
• L’excès de logique peut le conduire à négliger si fortement les
  sentiments des autres qu’il se les aliénera.
• Le « F » paraîtra émotionnel sans rime ni raison

• Le goût de l’harmonie pourra conduire le « F » à éviter les conflits à
  tout pris et à céder plutôt qu’à exprimer ses propres désirs.
• SUR QUOI PREFEREZ-VOUS PORTER VOTRE ATTENTION ? D’OU
  TIREZ-VOUS VOTRE ENERGIE ?
•




Extraversion = L’orientation du sujet se fait naturellement plutôt vers le
« dehors » vers le monde extérieur, vers les monde des personnes, des
choses, des événements,

• tant pour y puiser son énergie que pour y exprimer son action.

• L’énergie provient de l’implication dans le monde extérieur

Introversion = L’orientation du sujet se fait naturellement vers le
« dedans » le monde intérieur, le monde des pensées et des réflexions,

• tant pour s’y ressourcer que pour s ‘exprimer.

• L’énergie provient de l’implication dans le monde intérieur.
•
E = Je ne fais pas beaucoup d’attention à ce qui se passe à l’intérieur de
moi-même.
I = Je suis replié sur moi – je suis généralement très conscient de mes
réactions intérieures.

Caractéristiques associées aux personnes qui préfèrent l’extraversion

•   En harmonie avec l’environnement extérieur
•   Préfèrent communiquer oralement
•   Discutent de leurs idées pour arriver à une conclusion
•   Apprennent mieux par l’action ou la discussion
•   Ont des intérêts variés
•   Sont sociables et expressives

Caractéristiques associées aux personnes qui préfèrent l’introversion

•   Attirées par leur monde intérieur
•   Préfèrent communiquer par écrit
•   Arrivent à des conclusions en réfléchissant leurs idées
•   Apprennent mieux par la réflexion et la pratique « mentale ».
•   Se concentrent en profondeur sur leurs intérêts
•   Sont quelque peu secrètes et réservées
EXTRAVERTIS – dirigent leur énergie et leur attention vers l’extérieur et
tirent leur énergie de l’interaction avec l’autrui et de l’action

INTROVERTIS – dirigent leur énergie et leur attention vers l’intérieur et
tirent leur énergie de la réflexion sur leurs pensées, leurs souvenirs et leurs
sentiments.


• E = j’ai tendance d’être conscient de ce qui se passe au tour de moi.
• I = je ne suis pas très observateur de ce qui se passe autour de moi.

• E = développent leurs idées par la discussion et apprécient les
  interactions avec les autres.
• I = aiment se focaliser sur un projet ou une tâche et développent leurs
  idées intérieurement.
• E = Je me recharge de la compagnie des autres
• I = Je m’épuise quand je passe beaucoup de temps avec les gens
  surtout si ce sont les étrangers.

• E = Je m’ennuie et je deviens agité si je passe beaucoup d temps
  seul.
• I = J’ai besoin de temps seul pour recharger mes batteries.

• E = J’arrive à mieux comprendre quand je peux discuter les choses
  avec les autres
• I = J’ai besoin de temps seul pour arriver à comprendre les choses
  et pour être en contact avec mon monde intérieur.

• E = Je me tourne vers les autres quand j’ai besoin d’affirmer, de
  confirmer ou de vérifier quelque chose.
• I = Je me tourne vers mon intérieur quand j’ai besoin d’affirmer, de
  confirmer

• E = aime la diversité et l’action
• I = aime être au calme pour se concentrer

• E = aiment participer d’une manière active à toutes sortes de tâches.
• I = ont besoin de calme et d’un espace personnel pour se concentrer.
• Le « E » habituellement tend à agir d’abord
• Le « I » réfléchit longtemps avant de passer à l’action

• La séquence d’apprentissage pour le E est Action-Réflexion-Action
• La séquence d’apprentissage pour le I est Réflexion-Action-Réflexion

• Le « E » pense à haute voix, il a besoin de parler pour former sa
  pensée ; Le discours du E est donc changeant, et il ne craint pas les
  contradictions successives, puisqu’il exprime le mouvement de ses
  pensées.

• L’Introverti ne parle qu’après mûre délibération ; Il n’énonce à haute
  voix que ce qu’il a bien réfléchi Il exprime que ce que lui pense.

• Le E apprend de nouvelles tâches par la parole et la pratique.
• Le I apprend de nouvelles tâches en lisant et en réfléchissant.

• Le E agisse rapidement, parfois sans réfléchir.*
• Le I aime réfléchir avant d’agir, parfois, au point de ne pas agir.
• Le « E » cherche le contacte et l ‘échange et y puisera son énergie ;
• Le « I » trouve son ressourcement dans l’intimité.

• Conséquence- le « E » est plus facile à connaître que le « I ».


• Le « E » aime le contact, même surtout quand il est imprévu et
  spontané ;
• Le « I » aime mieux d’être prévenu de la visite

• Le E trouve que les coups de téléphones sont des distractions bien
  venues lorsqu’ils travaillent sur une tâche.

• Le I trouve que les coups de téléphone le dérangent lorsqu’ils se
  concentrent sur une tâche.
• En société le « E » est un briseur de glace, celui qui fait volontiers les
  présentations, établit les liens entre les personnes, initié les
  conversations et les anime.

• Son talent est d’établir le contact.

• Le « I » ne parle pas facilement sur un sujet qu’il connaît bien ou qui lui
  tient à cœur.

• Son talent est d’approfondir le contact.

• L’extraverti communique plus volontiers par la parole que l’introverti qui
  préfère l’écrit.
• Le « E » exprime facilement ses pensées et ses émotions.
•
• Le « I », tout aussi intense et passionné, ne les livrera que dans une
  atmosphère de confiance.




• Pour le « E », tout introverti est facilement classé parmi les « inhibés »

• et pour le « I », tout extraverti est volontiers rangé parmi les
  « hystériques ».
COMMENT Abordez-vous LE MONDE EXTERIEUR




• Jung a distingué les fonctions de perception(S/N) et les fonctions de
  jugement (T/F) mais n’a pas fait de l’opposition entre Perception et
  jugement une dimension spécifique de la psyché

• C’est Isabelle Myers qui a formalisé cette attitude qui indique la manière
  dont chacun se situe par rapport au monde extérieur et organise sa
  mode de vie

• Elle se caractérise par deux pôles : la préférence pour la perception (P)
  d’une part, ou pour la décision ou jugement (J) d’autre part.

• J – les personnes qui préfèrent utiliser le jugement dans le monde
  extérieur aiment un univers planifié et ordonné.

• P – les personnes qui préfèrent utiliser la perception dans le monde
  extérieur aiment vivre d’une manière souple et spontanée, en essayant
  de faire l’expérience de la vie et de la comprendre plutôt que de la
  contrôler.
• La personne de type « J » a une attitude proactive ; elle préfère
  exercer la plus grande maîtrise possible sur son mode de vie ;

• La personne de type « P » a une attitude réactive ; elle préfère être
  disponible le plus possible aux opportunités de la vie.

• Dans le dilemme insoluble de la poule ou l’œuf, le « P » accorde la
  priorité à l’œuf car il y voit l’origine, la potentialité qui aboutira un jour à
  une poule.

• Le « J » pour sa part, penche pour la poule car il lui attribue une
  attitude active, décidée, se traduisant par un résultat bien
  concret :l’œuf.

• Le « P » ouvre les voies du possible et les maintient ouvertes autant que
  faire se peut ; le « J » en choisit une rapidement et l’organise.

• Les J utilisent des listes pour stimuler l’action et réaliser des tâches
  précises.

• Les P utilisent des listes pour se rappeler les choses qu’ils pouvaient
  faire le jour où ils auront le temps.
• Le « J » a un mode d’existence organisé ; il aime planifier ses activités
  et se préparer à ce qui va arriver.

• A l’opposé, le « P » aime bien être flexible, s’adapter aux
  circonstances.

• Le « J » aime l’ordre, le classement, le rangement . Regardez sa table
  de travail :

• Les objets usuels sont à la place qui lui semble la plus appropriée,
  toujours la même pour en permettre facilement la saisie.
• Pas de papier superflu ; une corbeille de courrier, une feuille de papier
  blanc ; dans l’idéal, une table vierge et des dossiers bien classés.

• Pour lui « à esprit clair, bureau en ordre »

• La pensée du « J » est claire, elle s’exprime dans un ordre cohérent,
  prévu et souvent prévisible :

• Le « P » aime la profusion, le jaillissement, le choc des idées. Regardez
  sa table de travail :

• Les dossiers s’empilent, se chevauchent

• Un océan de papiers la recouvre ; il est toujours à la recherche de ses
  lunettes, de son stylo,
• Les J aiment que les choses soient réglées et terminées.

• Les P aiment être spontanés.

• Le J adhère à un plan et des délais fixés est important et le J est
  dynamisé par l’accomplissement de la tâche.

• Le P est dynamisé par son ingéniosité à s’adapter à la demande du
  moment.

• Le J se concentre sans faillir sur ce qui doit être accompli et il ignore les
  distractions.

• Le P aime prendre compte le plus des choses possibles et repartent
  ainsi les tâches importantes.

• Le J se sent plus à l’aise lorsqu’une décision concernant une chose, une
  situation ou une personne a été prise.

• Le P se sent à l’aise en restant ouvert aux expériences par désir de ne
  rien manquer.
• Exemple d’une dialogue typique dans un couple où l’un est J et
  l’autre P :

• J – nous sommes déjà en février, nous devrons préparer nos vacances
  d’été. Où as-tu envie d’aller ?
• P – (pour qui de toute façon il est beaucoup trop tôt pour décider de
  vacances qui auront lieu dans 5 ou 6 mois – mais enfin on peut en
  parler, ça n’engage à rien). « je ne sais pas moi : je pense que
  j’aimerais le montagne ».

• J – « Bonne idée ; je retournerais volontiers dans le coin de la Bérarde
  où il y a de si belles ascensions à faire ».
• P – « comme tu y vas ! On a fait beaucoup de montagne ces derniers
  temps. J’aimerai bien aussi aller à la mer ».

• J – (après un temps de grognement intérieur sur l’inconstance de
  l’autre) : « Bon, bon, que dirais-tu du Golfe de Morbihan ; il y a des jolies
  îles à explorer. D’ailleurs, un de mes amis m’a recommandé…… »
• P – (qui sent avec terreur se profiler un programme tout préparé)
  « Halte, c’est tout plat là-bas ; ce n’est pas parce que je veux aussi voir
  la mer que je ne veux plus du tout faire de montagne ».
• J – « Mais tu viens de dire…..long silence pour surmonter le mélange de
  désarroi et de colère qui l’envahit, puis triomphant) j’ai trouvé, on va aller
  en Corse, il y a à la fois la mer et la montagne. »
• P – « Ecoute, si on va en Corse, je te connais, tu vas réserver le
  passage sur le bateau trois mois à l’avance pour être sûr d’avoir une
  place pour la voiture, et il n’y a rien que je déteste autant que de fixer
  trois mois à l’avance le jour où je dois partir en vacances.




• Le J se sent soutenu par les structures et les emplois de temps
• Le P se sent entravés par les structures et les emplois de temps.

• Le J a besoin de structure et d’emplois de temps
• Le P s’adapte aux situations changeantes et se sent limité par trop de
  structures.

• Le J préfère se mettre au travail bien en avance, faire des plans et s’en
  tenir à ces plans, n’aiment pas les décisions de dernière, aiment terminer
  un travail avant la date limite.

• Le P cherche à collecter les informations et à explorer le monde
  extérieur en laissant l’action s’impose d’elle-même et en suivant leurs
  propres centres d’intérêts.

• Pour le P la date limite « force » à terminer un projet – souvent très
  productif à la dernière minute.
• Le « J » a un mode d’existence organisé, il aime ses activités et se
  prépare à ce qui va arriver.

• Le « J » aime l’ordre, le classement, le rangement.

• La pensée du « J » est claire, elle s’exprime dans un ordre cohérent,
  prévu et souvent prévisible.

• Le « J » aime prendre les décisions, mettre les choses en forme
  définitive

• Le principe « ne jamais remettre à demain ce que l’on peut faire
  aujourd’hui » est celui d’un « J ».

• Pour le « J » le temps est une donnée mesurable, contrôlable. Un
  « J » est à l’heure, il a le sens de délais, des horaires.

• Le J prennent des décisions rapides poussés par leur désir de conclure.

• Le « P » aime bien être flexible, s’adapter aux circonstances ;

• Le « P » aime la profusion, le jaillissement, le choc des idées

• Le « P » aime explorer, chercher et les décisions lui semblent figer le
  mouvement de la vie ;

• « Ne jamais décider aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain » est
  son principe.

• Les P remettent les décisions à plus tard à force de chercher d’autres
  solutions
• Le « J » a le sens des délais, du programme

• Le travail qui lui est confié est normalement prêt avant la date à laquelle
  il doit être rendu.

• A l’école le jeune « J » fait des devoirs le jour où on les lui donne.

• Le « P » s’attarde le plus longtemps possible dans les préliminaires.

• Il ne travaille bien qu’en « charrette » lorsqu’il doit produire sous
  pression du temps.

• A l’école, le jeune « P » fait son devoir la nuit précédant sa remise et il
  demandera le plus souvent un délai de grâce à son professeur.
• J = se concentrent sur l’accomplissement des projets dans les délais
  fixés.

• P = se concentrent sur le plaisir qu’ils retirent du processus.

• Les J aiment particulièrement les phases d’organisation et de conclusion
  de leur travail.

• Les P aiment commencer les tâches et les laisser en suspens afin de
  pouvoir les modifier à la dernière minute.
• Ces deux attitudes sont particulièrement visibles dans le quotidien
  puisque la préférence J/P se manifeste par définition dans la vie
  extérieure.

• Les heurts entre personnes ayant des préférences différentes sont très
  fréquents, non seulement il peut y avoir des rigidités de comportement
  dans un sens ou dans l’autre, mais en ce domaine, une attitude même
  « normal » est perçue par une personne de la préférence opposée
  comme insupportable.

• Le «J » peut devenir, ou est facilement perçue comme rigide, tendu,
  exigeant, maniaque.

• Son sens d’organisation peut le conduire à la bureaucratie tatillonné,
  à l’incapacité de s’adapter aux circonstances nouvelles. Il arrive à « J »
  de persévérer dans l’erreur plutôt que de remettre en cause une
  décision prise.

• Le « P » peut devenir, ou est facilement perçu comme irresponsable,
  brouillon, inorganisé.

• La flexibilité du « P » peut l’amener à ne jamais terminer les projets
  commencés, à papillonner d’une idée à l’autre sans fixer sur aucune.
  Sa difficulté à respecter les horaires peut terminer au retard permanent à
  manquer des opportunités faute d’organisation.
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                               ofh'in pedormm. And baher yet,
                                           it a n be learned.




                                         THATGETS

A
       by Daniel Goleman
      SIS ANY GROUP    of businesspeople

         leaders do?""What do effective
         the question and you'll hear a
sweep of answers. Leaders set strategy;
                                             R
                                            ESULTS
they motivate; they create a mission; they build a
culture. Then ask "What should leaders do?" I the
                                                f
group is seasoned, you'll likely hear one zeaponse:
the leader's s&ar job is to get results.
                                                                  which precise leademhip behaviors yield

                                                                   positive results. on inference, experience,
                                                                   fer advice based Leadership experts prof-
                                                                   and instinct. Sometimes that advice is
                                                         tight on target; sometimes it's not.
                                                           But new research by the consulting firm Hay/
                                                         McBer, which draws on a random sample of 3,871
                                                         executives selected from a database of more than
   But how! The mysterg of what leaders can and          zo,ooo executives worldwide, takes much of the
ought to do in order to spark the best performance       mystery out of effective leadetship. The research
from the* people is age-old. In recent years, that       found six distinct leadership styles, each springing
mystery has spawned an entire cottage industry:          from different components of emotional intelli-
literally thousands of "leadership eqerts" have          gence.The styles, taken individually, appear tohave
made careers of testing and coaching executives, a l l   a direct and unique impact on the working atmo-
in pursuit of creating businesspeople who can turn       sphere o a company, division, or team, and in t r ,
                                                                 f                                        un
boldobjectives-be they strategic, hancial, organi-       on its financial performance. And perhaps most
zational, or all three-into reality.                     important, the research indicates that leaders with
   Still, effective leadership eludes many people and    the best results do not rely on only one leadership
organizations. One reasonis that until reoently, vit-    style?they use most of them inagivenweek-seam-
tually no quantitative research hag demonstrated         lessly and in different measure-depending on the
businew situation. Imagine the styles, then, as the        should switch between them. It also strongly sug-
array of clubs in a golf pro's bag. Over the course of a   gests that switching flexibly is well advised. New,
game, the pro picks and chooses clubs based on the         too, is the research's h d h g that each leadership
demands of the shot. Sometimes he has to ponder            style springs from different components of emo-
his selection, but usually it is automatic. The pro        tional intelligence.
senses the challage ahead, swiftly pulls out the
nght tool, and elegantly puts it to work. That's how
high-impact leaders operate, too.                          Measuring Leadership's Impact
   What are the six styles of leadership? None will        It has been more than a decade since research fist
shock workplace veterans. Indeed, each style, by           linked aspects of emotionalintelligenceto busieess
name and brief description alone, wl likely res-
                                        il                 results. The late David McClelland, a noted Har-
onate with anyonewho leads,is led, or as is the case       vard University psychologist, found that leaders
with most of us, does both. Coercive leaders de-           with strengths in a critical mass o six or more emo-
                                                                                              f
mand immediate compliance. Authoritative lead-             tional intelligence competencies were far more ef-
ers mobilize people toward a vision. Afffiative            fective than peen, who lacked such strengths. For
leadeis create emotional bonds and harmony. De-
mocratic leaders build wmensus through partici-            Daniel Golamne i the autho~ Emotional InteUigeaee
                                                                             s           of
pation. Pacesetting leaders expect excellence and          (Bantam, 1995) and Working with Emotional intelli-
self-direztion.And coaching leaders develop people         gence (Bunram, rgg8). He is cochaiunan of the Consor-
for the future.                                            tium for Research on Emotional Int&ence in Orga-
   Close your eyes and you can surely imagine a col-       nizations, which is based at Rutgers University's
league who uses any one of these styles. You most          Graduate School of Applied PsyGholoogy in Piscatawcly,
                                                           New lersey. H s article 'What Makes a Leader!" ap-
                                                                          i
likely use at least one yourself. What is new in this      p m e d in the November-Deeamber 1998 issue of HBR.
research, then, is its implications for action First, it   He can be reachedat galeman@favanetcom.
offers a he-gained understanding of how different
leadership styles affect performance and results.          To dlsmss thisarticle, ioin HBR's authors andreadersin
Second, it offers clear guidance on when a manager         the HBR P o r n Ot-&
instance, when he analyzed the performance of di-                       which emotional intelhgence capabilities drive the
vision heads at a global food and beverage company,                     six leadership styles. How does he rate in terms of
he found that among leaders w t this critical mass
                               ih                                       self-control and social skill? Does a leader show
of competence, 87% placed in the top third for an-                      hgh or low levels of empathy?
nual salary bonuses based on their business perfor-                        The team tested each executive's immediate
mance. More telling, their divisionson average out-                     sphere of influencefor its climate. "Climate" is not
performed yearly revenue targets by 15% to 20%.                         an amorphous term. First defined by psychologists
Those executiveswho lacked emotionalintelligence                        George Litwin and Richard Stringer and later re-
were rarely rated as outstanding in their annual                        5 e d b y McClelland and his colleaguesI it refers to
performance reviews, and their divisionsundeper-                        six keg factors that influence an organization's
formed by an average of almost 30%.                                     workmg environment: its flexibility- that is, how
   Our research set out to gain a more molecular                        free employees feel to innovate mencumbexed by
view of the links among leadership and emotional                        red tape; their sense of responsibility to the organi-
intelhgence, and climate w d performance. A team                        zation) the level of staadards that people set; the
of McCleIland's colleaguesheadedby Mary Fontaine                        sense of accuracy about performance feedback and
and Ruth Jacobs from Hay/McBer studied data                             aptness of rewards; the clarity people have about
about or observed thousands of executives, noting                       mission and values; and f n l y the level of corn-
                                                                                                      ial,
specific behaviors and their impact on climate.'                        mitmmt to a comrnonpnrpose.
How did each individual motivate direct reports?                           We found that all six leadership styles have a
Manage change initiatives? Handle crises? It was                        measurable effect on each aspect of climate. (For
in a later phase of the reseaxzh that we identified                     detaile, see the exhibit "Getting Moleculax The h-
                                                                                                pact of Leadership Styles on
                                                                                                Drivers of Climate.") Further,
                                                                                                when we looked at the impact
                                                                                                of climate on financial re-
                                                                                                sults -such as return on sales,
                                                                                                revenue eowth, efficiency,
Our rossarch hveniOabedhow esch IeaDershlp     saungiy p o r k - a n d a 21 camlr5lonwith       and prdtability- we found a
s t y l e ~ t h e s l x ~ d ~ o r w          w rk a x s l s l b ~ s t v - ~ b u n o t a s m l n
                                                e-                                              direct correlation bemeen the
                                                                                                two. Leaders who used styles
                                                                                                that positively affected the
                                                                                                climate had decidedly better
                                                                                                financial results than those
                                                                                                who did not. That is not to say
                                                                                                that organizational climate
                                                                                                is the only driver of perfor-
                                                                                                mance. Economic conditions




   IOverall impact
    m climate
                       1   -.26
1   and competitive dpnarmcs mattea enormously. But situations. Consider what the style hto an orga-
                                                                                                                 '

    our analysis auo&ysoggeshs that climate accounts 1 nization's climate. flexibility is the hardest hit. The




                                                          erodes such pride. And i k d y , the style undermhea
                                                          one s the leader's prime tools-moti?atingpeople
                                                              f
                                                          by showing them how their job fits into a grand,
.   -..- . .. ..         .. , .
To h a t riffrln a team or
Authoritative leadership also maximizes commit-               style drives up flexibility; &ends trust one another,
ment to the organiration's goals and strategy. By             allowinghabitual innovation and risk t k n .Plexi-
                                                                                                         aig
f a i g the individual tasks within a grand vision,
 rmn                                                          bility also rises because the affiliative lead-, like a
the authoritative leader defines standad that re-             parent who adjusts household d e s f r a maturing
                                                                                                      o
volve around that vision. When he gives perfor-               adolescent, d e n t impose unnecessafy strictures
                                                                             os'
mance feedback-whether positive or negative-the               on how employees get their work done, They give
singular criterion is whether or not that perfor-             people the freedom to do their job in the way they
manee furthers the *ion. The standads for success             think is most effective.
are clear to all, as are the rewards. Pinally, consider          As for a sense of recognition and reward for work
the style's impact on flexibility. An authoritative
leader states the end but generally gives people
                                                          ,   well done, the a t i v e leader offers ample posi-
                                                              tive feedback. Such feedback has special potency
plenty o leeway to d h t h e i r ownmeans. Author-
         f                                                    in the workplace because it is all too rare: outside
itative leaders give pwple the freedom to innovate,           of an annual review, most people usually get no
experiment, and take calculatdrisks.                          feedback on their day-to-day efforts-or only nega-
   Because of its positive impact, the authoritative          tive feedback That makes the theative leader's
style works well in almost any business situation.            positive words all the more motivating. Finally,
But it is particularly effective when a business is           aifiliative leaders are masters at building a sense
adrift. An authoritative leader charts a new course           of belonging. They are, f ~instance, likely to take
                                                                                             r
and sells his pwple on a fresh long-termvision.               their direct reports out for ameal or a drink,ow-on-
   The authoritative style, powerful though it may            one, to see how they're doing. T e will Lmhg in a
                                                                                                 hy
be, will not work in every siauation. The approach            cake to celebrate a group accomplishment. They
fails, for instance, when a leader is w~fkmgi h awt           are natural relationship builders.
team of experts or peers who are more experienced                Joe Tome, the heart and soul of the New York
than he isi they may see the leader as pompous or             Yankees, is a classic affiliative leader. D r n the
                                                                                                           uig
out-of-touch. Another limitation: if a manager try-           1999World Series, Tom tended ably to the psyches
ing to be authoritative bewmes overbearin$ he                 o his players as they endured t e emotional pres-
                                                               f                                 h
can undermine the egalitarian spirit of an effective          sure cooker of a pennant race. All seasan long, he
team. Yet even with such caveats, leadera would be            made a special poiat to praise Scott Brosius, whose
wise to grab for the authoritative "clubW   more often        father had died during the season, for staying wm-
than not. It may not guarantee a hole in me, but it           mitted even as he mourned. At the celebration
certainly helps with the long drive.                          party after the team's final game, Tome specifically
   The Affiliative Style. I the coercive leader de-
                             f                                sought out right fielder Paul OINeill. Although
mands, "Do what Isay," andtheauthozttativeurges,              he had received the news of his father's death
"Come with me," the affiliative leader says, "People          that morning, O'Neill chose to play in the decisive
come first." This leadership style revolves around            game-and he burst into tears the moment it ended
people- its proponents value individuals and their            Torre made a point of acknowledgmgO'Neillls per-
                                                              sonal struggle, calling him a "wanior." Torre also
                                                              used the spotlight of the victory celebration to
                                                              praise two players whose return the followingyear
                                                              was threatened by contract disputes. In doing so, he
                                                              sent a clear message to the team and to the club's
                                                              owner that he valued the players immensely- too
                                                              much to lose them.
                                                                 Along with ministering to the emotions of his
                                                              people, an aEiliative leader may also tend tohis own
                                                              emotions openly. The year Tone's brother was near
                                                              death awaitinga heart transplant, he sharedhis wor-
emotions more t a tasks and goals. The affiliative
                   hn                                         ries with bis players. He also spoke candidly with
leader strives to keep employees happy and to create          the team about his treatment for prostate cancer.
harmony among them. He manages by building                       The affiliative style" generally positive impact
strong emotional bonds and then reaping the b e -             makes it a good all-weathez approach, but leaders
&s o such an approach, namely fierce loyalty. The
     f                                                        should employ it particularly when trying to build
style also has a markedly positive effect on eommu-           team harmony, increase morale, improve wmmu-
nicatim People wholike one another a lot talk a lot.          nication, or repair broken trust. Por instance, one
They share ideas; they share inspiration. And the             executive in our study was hired to replace a ~ t h
Leaderrhie That Gets Results


  less team leader. The formerleader had taken credit     the loss o the school, but they understood its in-
                                                                    f
  for his employees' work and had attempted to pit        evitability. V d y no one objected.
  them against one another. His efforts ultimately           Compare that with the experiences of a priest in
  failed, but the team he left behind was suspicious      our research who headed another Catholic school.
  and weary. The new executive managed to mend            He, too, was told to shut it down. And he did- by
  the situation by unstintingly showing emotional         fiat. The result was disastrous: parents fled Iaw-
  honesty andrebuLldmg ties. Several months in, her       suits, teachers and parents picketed, and local
  leadership had created a renewed sense of commit-       newspapers rsn edit&        attaddng his decision. It
  ment and energy.                                        took a year to resolve the disputes befare he w d d
    Despite its benefits, the affiliative style should    M y g o ahead and closethe school.
  not be used alone. Its exclusive focus an praise can       Sister Maxy exemplifies the democratic style in
  allow poor performance to go uncorrecte&employ-         action- and its bendts. B spending time getting
                                                                                       y
  ees may perceive that mediocrity is tolerated. And      people's ideas and buy-in, a leader builds trust, re-
  because affiliative leaders rarely offer constructive   spect, and commitment. B letting workers them-
                                                                                       y
  advice on how to improve, employees must M e            selves have a say in decisions that affect their goals
  out how to do so ofi their own. When people need        and how they do their work, the demmatic leader
  clear directives to navigate           complex chal-    drives up flexibility and mponsibility. And by lis-
  lenges, the dfibtive style leaves them rudderless.      tening to employees' concerns, the democratic
  Indeed, if overly relied on, this style can actually    leader leams what to do to keep mordehigh Phdy,
  steer a group to failure. Perhaps that is why many      because they have a say in setting their goals and
  affiliativeleaders, includmg Tone, use this style in    t e standards fox evaluating success, people operat-
                                                           h
  close conjunction with the authoritative style. Au-     ing in a democratic vstem tend to be very realistic
  thoritative leadem state a vision, set standards, and   about what can and cannot be accomplished.
  let people know how their work is furthering the           However, the democraticstylehas its drawbacks,
  group's goals. Alternate that with the caring, nur-     whichis why i~ impact on climate is not as high as
  turing approach of the affiliative leader, and you      some of the other styles. One of its more exasperat.
  have apotent combination.                               ing consequences can be endless meetings where
     Xk'DrrpaMrdgh. Sister M r ran a Catholic
                                    ay                    ideas are mulled ova, consensus remains elusive,
  school system in a large metropollm area. One o     f   and the only visible result is schedulingmore meet-
  the sahools-the only private school in an impover-      ings. Some democratic leaders use the style to put
  ished neighborhood- had been losing money for           off making crucial decisions, hoping that enough
  yws, and the archdiocese could no longer afford to      thrashing things out will eventually yield a blind-
  keep it open. When Sister Mary eventually got the       ing insight. In reality, their people end up feeling
  order to shut it down,she didn't @stlock the doors.     confused andleaderless. Such an approach can even
  She called a meeting o all the teachers and staff at
                          f                               escalate conflicts.
  the school and explained to them the details of the        When does the stylework best?This approach is
  limncia1 crisis- the &st time anyone working at         ideal when a leader i s himsell uncertain about the
  the school had been included in the business side       best direction to take and needs ideas and guidance
  of the institution. She asked for their ideas on ways   from able employees. And even if a leader has a
  to keep the school open and on how to handle the        strong vision, the democratic style works well to
  closing, should it come to that. Sister Mary spent      generate fresh ideas for executing that vision.
  much of her time at the meeting just listening.            The democratic style, of course, makes m u ~ h
     She did the same at later meetings for school par-   less sense when employees are not competent or
  ents and for the wnvnunity and during asuccessive       informed enough to offer sound advice. And it al-
  series of meetings for the schoul's teachers and        most goes without mying that builing consensus
  staff. After two months of meetings, the consensus      is wrongheaded in times of crisis. Take the caae
  was clear: the schoolwouldhave to close. Aplan was      of a CEO whose computer company was severely
  made to transfer students to other schools in the       threatened by changes in the market. He always
I Catholicsystem.                                         sought consensus about what to do. As wmpetitors
     The &laloutcome was no different thanif Sister       stole customers and customers' needs changed, he
  Mary had gone ahead and closed the school the day       kept appointing committees to consider the situa-
  she was told to. But by allowing the school's wn-       tion. When the market made a sudden shift because
  stituents to reach that decision collectively, Sister   of a new technology, the CEO froze m his tracks.
  Mary received none of the backlash that would           The boardreplacedhim before he could appoint yet
  have accompanied such a move. People mourned            another task force to consider the situation. The
LeaderrhlD That Gets Results

  new CEO, while occasionally democratic and af-                his subordinates were as eapable as he was, he be-
  U t i v e , relied heavily on the authoritative style,        came a micromanager, obsessed with details and
  especially in his h t months.                                 taking over for others when thek performance slack-
     Tlae P a c e s d a g Style. bike the coercive style,       ened. Instead of truating them to improve with
  the pacesetting style has its place in the leader's           guidance and development, Sam found himself
  repertory, but it should be used sparingly. That's            w o r k nights and weekends after stepping in to
  not what we expected to find. After all, the hall-            take over for the head of a floundering research
  marks of the paoesetting style sound admirable.               team. P M y , his own boss suggested, to his relief,
  The leader sets extremely brgh performance stan-              that he return to his old job as head of ap~oducr   de-
  dards and exemplifies thena himself. H e is obses-            velopment team.
  sive about doing th@s better and faster, aad he                 Although Sam faltered, t e pacesettingstyle isn't
                                                                                             h
  asks the same of everyone around him. He quickly              always a disaster. The approach works well wheh all
  pinpoints poor p d o m e r s and demands more from            employees are self-motivated, highly competent,
  them. If thev don't rise to the occasion. he reulaces
  tbem with people who can. You would thine such
  an approach would improve results, but it doesn't.
                                                            '   and need little direction or coordination-for exam-
                                                                ple, it can work for leaders of highly skilled and self-
                                                                motivated professionals, like R&D groups or legal
    h hct, the pacesetting style destroys climate.              teams. And, given a talented team to lead, pace-
  Many employees feel overwhelmed by the paceset-               setting does exactly that: gets work done on time
  ter's demands for exdence, a d their morale drops.            or even ahead ofi schedule. Yet like any leadership
  Guidelinw for working may be clear in the leader's            style, pacesetting should never be usedby itself.
  head, buzshe does not statethem clearly; she expects             The Coaehing Style. A product unit at a global
  peopletoknowwhattodo andeventhinks, "If Ihave                 computer company had seen sales plummet from
  to tell you, you're the wrong person for the job."            twice as much as its competitors *Q only hdf as
  Work becomes not a mattex of doing me's beat along            much. So Lawrence, the president of the nmnufac-
  a clear couxse so much as second-guessingwhat the             tudqgdivision, decided to close the unit and reassign
  leader wants. At the same time, peaple often feel             its people and products. Upon hearing the news,
  that the pacesetter doesn't aust them to wotk in              James, the head of the b e d unit, decided to go
  their own way or to take initiative. flexibility and          over hi5 h ' s head and plead his case to the CEO.
  responsibility evaporate; work becomes so task fo-               What did Lawrenee do? Instead of b ng 1-       up at
  cused and routinized it's hnng.                               Tames. he sat down with Ms rebellious direct re-
     As far rewards, the pacesetter either gives np             port &d talked over not just the decision to close
  feedback on how people me doing or jumps in to                the division but also James's future. He explained to
  take over when he thinks they're a.     l
                                          *       And if        lames how moving to another divisi~n       would help
  the leader should leave, people feel directionless-           him develow new skills. Itwould make him a better
  they're so used to "the expert'? setting theoules. Pi-        leader andteach him more about the company's
       ,,                                     -
  nallv. commitment dwindles under the r e h e of a
  pacesetting leader bccause people have no sense of
                                                            I
                                                                busiaess.
                                                                   Lawrence acted more like a counselor than a tra-
  how their personal efforts fit into the big picture.          ditional boss. He listened to James's concerns and
     Pot an example o the pacesetting style, take the
                         f                                      hopes, and he shared his own. He said he believed
  case of Sam, a biochemht inR&D at a large phanna-             Jameshad g ~ o m in his cunent job; it wag, after
                                                                                   stale
  ceutical company. Sam's superb technical expertise            all, the only place he'd worked in the company. He
  made him an early star: he was the one everyone               predicted that Jameswould blossom in a new role.
  tamed to when they needed help. Soon he was pro-                 The conversation then took a practical turn.
  moted to head of a team developing a new product.             James had not yet had his meeting with the CEO-
  The other scientists on the team were as campatent            the one he had impetuously demanded when he
  andself-motivatedasSam, his mMeras team leader                heard of his division's closing. Knowing this- and
  became offering himself as a model of how to do               also knowing that the CEO unwaveringlysuppofted
  first-class scienti6c work under tremendous dead-             the closing-hwfence took the time to coachIames
  line pressure, pitdung in when needed. His team               on how to present his case in that meeting "You
  completed its a s k in record time.                           don't get an audience with the CEO very often," be
     h t then came a new a&gnment: Samwa9put in                 noted, "let's make sure you impress him with your
  charge of Rt3.D for his entire division. As his tasks         thoughtfulness." He advised James not to plead his
  expanded and he had to articulate a vision, wordi-            personal case but to focus on the businas unit: ''If
  nate projects, delegate responsibility, and help de-          he fhinks you're in there for yow own glory, hell
  velop others, Sam began to slip. Not mstiag that              throw you out faster than you walked through the
door." And he u r d him to out his ideas in'wsitine:
the CEO always appreciatedthat.
                                                    -     stance, the coaching style worb particularly well
                                                          when employeeg are already aware of their weak-
   Lawrence's reason for coaching instead of scold-       nesses and would like to improve their perfor-
ing! "James is a good guy, very talented and prom-        mance. Similarly, the style works well when em-
ising," the executive explained to us, "and I don't       ployees r&e how cultivating new abilities can
want this to derail his career. I want him to stay        help them advance. In short, it works best with em-
with the company, I want him to work out, I want          ployees who want to be coached.
him to learn, I want him to benefit and grow. Just
because he screwed up doesn't mean he's tenible."
   Lawrence's actions illustrate the coaching style
par exdence. Coaching Leaders help employees
identify their unique strengths and weaknesses and
tie them to their personal and career aspirations.
They encourage employees to establish long-term
development goals and help them conceptualize a
plan for attaining them. They make agreements
with &sir emolovees about their role and resoon-
sibilitiw in k c & development plans, and k e y
give plentiful instruction and feedback. Coaching
                                                             By contrast, the coaching stylemakes little sense
                                                          when employem, for whatever reason, are resistant
                                                                                                                  1
leaders excel at delegating; they give employees          to learning or changing their ways. And it flops if
challenging assignments, even if that means the           the leader lacks the expertise to help the employee
tasks won't be accomplished quickly. In other             along. The fact is, many managers are unfamiliar
words, tliese leaders are willing to put up with          with or simply inept at coachmg, psrticuladywhen
short-term failure if it furthers long-term learning.     it comes to giving orgoing performance feedback
   Of the six styles, our research found that the         that motivates rather than creates f a x or apathy.
coachingstyle is usedleast often. Many leaders told       Some companies have realized the positive impact
us they don't have the time in this hqh-pressure          of the style and are trying to make it a core compe-
ecommv for the slow and tedious work of teachinn          tence. At some companies, a sig&cant portion of
people A d helping them grow. But after a &st sesy        annual bonuses are tied to an executive's develop-
sion, it takes little or no extra time. Leaders who ig-   ment o his or her direct reports. But many organi-
                                                                 f
nore this style are passing up a powerful tool: its       zations.have yet to take f l advantage of this lead-
                                                                                     ul
impact on climate and performance are markedly            ership style. AItho* the coaching style may not
positive.                                                 scream "bottom-he results," it delivers them.
   Admittedly, there is a paradox in coaching'&posi-
tive d e c t on business performance because coach-
ing focuses primarily on personal development, not        Leaders Need Many Styles
on immediate work-related tasks.Even so, coach-           Many studies, including thie one, have &own that
i g improve8 results. The reason: it requires con-
  n                                                       the more style8 a leader exhibits, the better. Leadem
stant dialogue, and that dialogue has a way of push-      who have mastered four or more- especially the
i g up every driver of climate. Take flexibility.
  n                                                       authoritative, democratic, &tivet      and coaching
When an employee knows his boss watches him               styles-have rhe very best climate and business per-
and cares about what he does, he feeb free to exper-      formance. And the most effective leaders switch
iment.After all, he's sure to get quick and CODSVUC-      flexibly among the leadership styles as needed. Al-
tive feedback. Similarly, the ongoing dialogue of         though that may sound daunting we witnessed it
coaching guarantees that people know what is ex-          mcne often Fhanyou migfit guess, at both large a-
pected of them iwldhow && work fits into a larger         potations and tiny start-ups, by seasoned veterans
vision o strategy. That affects responsibility and
          r                                               who could explain exactly how and why they lead
clarity. As for commitment, coaching helps there,         andby entrepreneurswho daim to lead by gut alone.
too, because the sylc's implicit message is, "I be-          Such leaders don't mechanically match their
lieve in you, I'm investing in you,and I expect you^      style to fit a checklist of situations- they are fax
best efforts." Employees very often rise to that          more fluid. They are exquisitely sensitive to the
 challenge with their heart, mind, and soul.              impact they are having on others and seamlessly
   The waching style works well ie many business          adjust their style to get the best results. These are
 situations, but it is perhaps most effective when        leaders, for example, who canmad in the &st min-
people on the receiving end are "up for it." %I in-       utes of mversation that a talented but undexper-
forming employee has been demoralized by an un-               Her &st week on the job she had lunch and dinner
sympathetic, do-it-the-way-I-tell-youmanager and           meetings with each member of b e management
needs to be inspired through a reminder of why her         team. Joan sought to get each person's understand-
work matters. Or that leader might choose to reen-         ing of the current situation. But her f o w was not so
ergize the employeeby asking her about her dreams          much on learning how each person diagnosed the
and aspirations and Bnding ways to make her job            problem as on getting to know each manager as a
more challenging. Or that initial conversation rmght       person. Here Joan employed the affiliativestyle: she
signal that the employee nee& an ultimatum: im-            explored their h e s , dreams, andaspirations.
prove or leave.                                               She also stepped into the coaching role, loolung
   For an example of fluid leadership in action, con-      for ways she could help the team members achieve
sider Joan, the general manager of a major division        what they wanted in their careers. For instance, one
at a global food and beverage company. roan was ap-        manager who had been gettingfeedback that he was
pointed to her job while the division was in a deep        a poor team player confided his worries to her. He
crisis. It had not made its p d t targets for six years)   thought he was a good team member, but he waa
in the most recent year, it had missed by $50 mil-         plagued by persistent complaints. Recognizing that
lion. Morale among the top management team was             he was a talented executive and a valuable asset to
miserable! mistrust and resentments were ram-              the company, roan made an agreement with him
pant. Joan's directive from above was clear: turn the      to point out [inprivate) when his actions under-
division around.                                           minedhis goal of being seen as a team player.
   Joan did so with a nimbleness in switching                 She followed the one-on-one conversations with
among leadership styles that is rare. From the start,      a three-day off-sitemeeting.Her goal here was team
she realized she had a short window to demonstrate         building, so that everyone would own whatever
effective leadership and to establish rapport and          solution for the business problems emerged. Her
trust. She also knew that she urgently needed to be        initial stance at the off-site meeting was that of a
informed about what was not w r i g so her first
                                   okn,                    democratic leader. She encouraged everyone to ex-
taskwas to liste- -- '----?opIe.                           press freely their frust-&--- --.' ---uplaints,
The next day, Joan had the group focus on solu-         "I had to be brutal about this follow-up and make
     tions: each person made thrae specific proposals           sure this stuff happened It was going to take disci-
     about what needed to be done. As Joan clbtered the         pline and focus.''
     suggestions, a natural wnsensus emerged about                The results3 Every aspect of climate improved
     priorities for the buainess, such as cutting costs. As     People were innovating. They were tallung about
     the group came up with specific action plans, Joan         the divisionZs  vision and crowing about their wm-
     got the commitment and buy-in she sought.                  miment to new, dear goals. The ultimate proof of
        With that vision in place, Joan shifted into the au-    Joan's fluid leadership style is written in black ink:
     thoritative style, assigning accountability for each       after only seven months, her division exceeded its
     follow-up step to speci5c executives and holding           yearlyprofit target by $5 million.
     them responsible for their aixxmphishment. For ex-
     ample, tfie division had been &opping prices on
     D I O ~ U C ~without increasine its volume. One obvi-
                  S
     ;us solution was to raise &ices, but the previous
                                                               1 Expanding Your Repertory
                                                                Pew leaders, of come, have all six styles in their
     VP of sales had ditheredandhadlet the problem fes-         r p,
                                                                e-         and eves fewer know when and how to
     ter. The new VP o sales now had responsibility to
                          f                                     use them. In fact, as we have brought the hdings
     adjust the price points to f2x the pmblem.                 of our research into many organizations, the most
        Over the following months, Joan's main stance           common responses have been, "But I have only
     was authoritative. She continually articulated the         two of thosel" and, "I can't use all those styles. It
     group's new vision in a way that reminded each             wou1dn"t be natural."
     member of how his or her rolewas ctucial to achieo-           Such feelings are understandable, and in some
     ingthese goals. And, especially during the b t few         cases, the antidote is relatively simple. The leader
     weeks of the plan's implementation, Joan felt that         can build a team with members who employ
     the urgency of the business crisis justified an occa-      styles she lslcks. Take the case of a VP for manu-
     sional shift into the coercive style should someone        facturing. She successfully ran a global factory
     fail to meet his or her responsibility. As she put it,     system largely by using the affiliative style. She



                                                                                ,   ,
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      :
g~peoplpldb~tQm&ew.
we& Atbasame-t&. f k , p l S S
was on the road constantly, meeting with plant           often, you would need to improve your level of em-
managers, attending to their pressing concerns,          pathy and, perhaps, your skills at buildiq relalion-
and letting them h o w how much she cared about          ships or communicating effectively. As another ex-
them personally. She left the division's strategy-       ample, an authoritative leader who wants to add
extreme efficiency- to a crusted lieutenant with         the democratic style to his repertory might need to
a keen understanding of technology, and she dele-        work on the capabilities of collaboration and com-
gated its performance standards to a colleague who       munication. Such adviee about adding capabilities
was adept at the authoritative approach. She aho         may seem simplietic- "Go change yourselfu- but
had a pawetter on her team who always visited the        enhancing emotional intelligence is entirely possi-
plants with her.                                         ble with practice. (Por more on how to improve
  An alternative approach, and one I would rec-          emotional intelligence, see the sidebar "Growing
ommend more, is for leaders to expand their own          Your Emotional Intehgence.")
style repertories. To do so, leaders must first under-
stand which emotional intelligence competencies
underlie the leadership styles they are lacking.         More Science, Less Art
They can then work assiduously to increase their         Like parenthood, leadership will never be an exact
quotient of them.                                        science. But neither should it be a complete mys-
  Por instance, an affFliative leader has strengths in   6ery to those who practice it. In recent years, re-
three emotional intebence competencies: in em-           search has helped parents understand the genetic,
pathy, in buildmg relationships, and in communi-         psychological, and behavioral components that
cation. Empathy -sensing how people are feeling i    n   afdect their "job performance.'' With our new re-
the moment- allows the affilliative leader to re-        search, leaders, too, can get a clearer picture o w a
                                                                                                          f ht
spond to employees in a way that is highly congru-       it takes to lead effectively. And perhaps as impor-
ent with that person's emotions, thus building tap-      tant, they can see how they can make that happen.
port. The affiliative leader also displays a natural        The business environment is continually chang-
ease in fonniqgnew relationships, getting to know        i g and a leader must respond in kind. Hour to
                                                          n,
someone as aperson, and cultivatinga bond P h d y ,      hour, day t day, week to week, executives must
                                                                     o
the outsranbg amative leader has mastered the            play their leadership styles like a pro- using the
srt of interpersonal communication, particularly in      nght one at just the right time and in the nght mea-
saying just the nght thug or making the apt sym-         sure. The payoff is in the results.
bolic gesture at just the nght moment.
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  • 3. Perception Styles d'interaction Concrete SP L'améliorer en racueillant davantage Factuel Le "S" se demande qu'est-ce qu'il faut faire avec l'information perçue? SOIT Chart Behind Discursif S SJ La transformer en action the course the scenes Coceptuel NT De façon logique, objective et impersonnel In Get Créatif Le "N" se demande comment il faut évaluer l'information racueilli? SOIT charge things Imaginatif N NF De façon subjective et personnelle going PUSH FOR GROUP ROLE NF = IDEALIST SJ = GUARDIAN Plan Best Keep the Support Meaning and significance Membership and belonging of Result group on the group Unique identity Responsibility or duty action track process Diplomatic skills Logistical skill set Abstract language Concrete language Completion Involvement Lead the Facilitate Affiliative roles Affiliative roles of group the group Interest in motives to determine Interest in structure to determine project to the goal progress meaning and purpose roles and responsibilities NT = RATIONAL SP = ARTISAN Deliberate Consultative Define the Understand Mastery and self-control Freedom to act decisions decisions process the process Knowledge and competences Ability to make an impact focus focus Strategic skill set Tactical skill set Abstract language Concrete language Quick Enthusiastic Getting Pragmatic roles Pragmatic roles decisions decisions results Interaction Interest in structure to determine Interest in motives to determine organising principles what's in it for the other person DECISON MAKING FOCUS
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  • 33. CADRE DE REFERENCE : DEVELOPPEMENT DU MANAGEMENT HUMAIN HERTZ 2005-6
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  • 37. • MYERS-BRIGGS PRESENTATION • Le Myers Briggs type indicateur ou MBTI est un questionnaire d’auto diagnostique se présentant sous forme d’un questionnaire à choix forcé, traduit en 33 langues et passé par plus de 10 million personnes dans le monde le MBTI contribue à sensibiliser les personnes appelés à travailler ensemble à ce qu’elles ont de commun et de particulier. • Les résultats du MBTI identifient les différences précieuses qui existent entre les personnes différentes qui peuvent être la cause de nombreux malentendus et de mauvaises communications. • Quiconque a pour but une meilleure connaissance de soi, la cohésion du personnel, le travail d’équipe, une amélioration de la communication ou tout simplement l’accroissement de la productivité trouvera dans le MBTI un outil d’une efficacité éprouvée. • En effet vos réponses à l’inventaire MBTI vous permettront d’identifier vos talents personnels. • Les informations vous aideront à mieux connaître, à découvrir ce qui vous motive, vos atouts naturels ainsi que les domaines dans lesquels vous avez le potentiel de vous développer. • Il ne juge pas ; il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses mais des manières d’être et d’agir différents, dont il nous appartient de prendre conscience pour mieux les adapter aux différentes situations. • Le MBTI décrit en finesse le fonctionnement de la personnalité en mettant en relier les points forts et les difficultés éventuelles de chacun. • Il permet ainsi de comprendre les différences d’une personne à l’autre et d’en tirer parti d’accepter l’autre non plus « malgré » mes « pour » ses différences. • Ce faisant il offre une grille de lecture qui favorise l’épanouissement et l’autonomie de chacun. • « De même que nous construisons des phrases différentes avec des mots semblables, de même chacun d’entre nous est différent dans l’utilisation de préférences qu’on retrouve d’un individu à l’autre »
  • 38. • Valorisant pour une personne car seule sa passation est en soi un instrument de motivation qui ouvre un dialogue et qui fournit un langage commun pour aborder objectivement des réalités souvent insaisissables en les nommant. • Nommer est l’activité de base qui permet à la connaissance de se développer ». MBTI a des nombreuses utilisations • Développement Personnel – il aide à développer son potentiel propre et à enrichir sa personnalité en devenant de plus en plus ce que l’on est vraiment. • Le management – il permet une action en profondeur en matière de : • Communication • Résolution de problèmes • Travail de groupe • Prévention et gestion des conflits • Constitution d’équipe • Prise de décision • Négociation • Gestion du temps • Style de leadership Approche de Jung ; • une vision intégrative de l’homme, dont toutes les dimensions sont prises en compte. • Une vision positive du rôle que joue l’inconscient dans le développement de la personne. • Une vision dynamique entièrement fondée sur la loi des polarités. • Les polarités inhérent à la nature humain sont à la fois l’origine de nos tensions et de nos déchirements et la source de notre dynamisme, de notre volonté de progrès et de notre vie même. Qu’est-ce qu’un type psy. • La classification des types psychologiques est une théorie de la personnalité développée par le psychiatre suisse Carl G. Jung pour expliquer les différences normales qui existent entre personnes en bonne santé.
  • 39. • Sur la base de ses observations, Jung conclut que les différences de comportement sont le fruit des tendances innées qui poussent chacun à utiliser son esprit de manières différentes. • Le fait d’agir selon ces tendances amène à la création de schémas comportementaux. • Notre manière de faire est si bien ancrée qu’il nous paraît incompréhensible que d’autres puissent faire autrement. • A noter que si les autres font autrement que nous, cela veut dire qu’ils utilisent le pôle qui est celui de notre gaucherie ; de la à penser qu’ils sont aussi gauches que nous en ce domaine, et cela en permanence puisqu’il s’agit de leur préférence. • Le principe du MBTI est simple. Les variations de comportement que l’on observe entre les individus ne sont pas le résultat hasard mais la conséquence de préférences spontanées concernant quatre dimensions fondamentales ». La combinaison de ces préférences conduit à des familles de caractères ou Types Psychologiques. • *********EXCERCISE DE LA MAIN DROITE ET GAUCHE********** • Ce que l’on découvre en faisant cet exercice illustre plusieurs points importants qui permettent de comprendre les préférences MBTI. • Il y a des parties de nous-mêmes que nous préférons utiliser ; • Quand nous utilisons ces parties « préférées » nous agissons avec plus d’aisance, de rapidité, de confort. Cela nous parait tellement naturel que nous ne réalisons peut-être même pas à quel point nos actes sont automatiques. • Nous pouvons utiliser les parts « non préférées » de notre personnalité, mais lorsque nous le faisons, nous ressentons peut-être la même chose que quand nous écrivons avec la main qui n’est pas habituelle ; nous sommes maladroits, lents et avons besoin de nous concentrer. • L’utilisation des parties non-préférées risque d’entrainer une perte d’énergie. • L’hypothèse fondamentale de Jung reprise dans le MBTI : « Si nous disposons tous de toutes les possibilités de chaque pôle et si sur chaque dimension nous utilisons nécessairement les comportements correspondant à chacun des deux pôles nous n’en avons pas moins une
  • 40. préférence innée pour l’un ou l’autre de ces pôles ». Une prédilection spontanée, non réfléchie. • Les 4 Fonctions de Jung PERCEPTION et JUGEMENT • • Jung observa que l’activité de l’esprit humain se répartit en deux grands types d’activité : • • Recueil de l’information ou PERCEPTION et l’Organisation de cette information et la formation de conclusions ou JUGEMENT (prochaine dimension)
  • 41. I • All of us are data gatherers : • We need information to make our way in the world. • As Jung studied human behaviour, he saw two ways of perceiving things, each of which provides us with different kinds of information. • We go back and forth between sensing and intuition all the time. • We do not use them equally or equally well ; • There is a gravitational pull towards one or the other. • If the preference is sensing then this gravitational pull is towards the world of the specific and if the preference is intuition then the gravitational pull is to move beyond the specifics to the world of context, generalization and abstraction. • Tout le monde recueil les données car on a besoin de l’information pour survivre dans le monde extérieur. • La fonction de perception se content de rapporter l’information brute. • Il y a deux manières de percevoir des choses et chaque manière nous fournit avec les informations différentes. • S Nous utilisons nos 5 sens pour recueillir les données et nos 5 sens collectionnent les informations concernant les choses que nous voyons, entendons, sentons reniflons et touchons. • La sensation traite tous qui est spécifique et concrète. • N L’intuition d’autre part va au delà de ce qui est réel ou concrète car l’intuition est ce qu’on utilise quand on concentre sur le sens, les possibilités et les relations entre les choses. • N L’intuition veut savoir ce que veut dire les faits et cherche les modèles ou des rapports dans les détails de la sensation. • N L’intuition veut identifier les possibilités dans le spécifique. • Si la sensation collectionne l’information l’intuition la génère. L’intuition généralise l’information. Elle identifie le contexte et crée des abstracts.
  • 42. • S Les sensoriels vit essentiellement dans le présent, dont ils savent profiter, sans regret pour le passé ni attente de l’avenir. « Ici et maintenant » pourrait être sa devise. • S Les sensoriels se concentrent sur les problèmes immédiates offrent une perspective réaliste et pratique. • N Les intuitifs suivent leur imagination et mettent en lumière les connexions et les significations • N Dans l’action, ce qui lui importe, c’est l’originalité, la nouveauté et les opportunités d’être créatifs. • S We use our 5 senses (sensation) to gather data about things that we can hear, feel, smell and touch. Sensing, then deals with whatever is specific and concrete. Sensing focuses on the details and the facts. • N Intuition goes beyond what is real or concrete ; Intuition is what we use when we focus on meaning, possibilities and relationships. Intuition wants to know what the facts mean. Intuition seeks patterns or relationships in sensing details. Intuition wants to identify possibilities in the specifics.
  • 43. • S les personnes qui préfèrent la sensation aime saisir les informations qui sont réelles et tangibles – ce qui se passe réellement. ; Elles observent de détail ce qui se passe au tour d’elles et savent particulièrement bien reconnaître les réalités pratiques. • N les personnes qui préfèrent «N» aiment saisir les informations en considérant l’ensemble des choses, en se concentrant sur les relations et les associations entre les faits. Elles veulent saisir les tendances et savent bien identifier de possibilités nouvelles. • Avec la sensation « S » nous captons les données par nos 5 sens ; • Le processus est analytique et discursif, semblable à celui d’un ordinateur • Nous appellerons les personnes chez qui ce mode est prédominant « factuelles » ou « sensorielles ». • Avec l’intuition « N » nous avons une vision globale obtenue par un processus inconscient. • Les personnes utilisant ce mode par préférence seront dites intuitives. • Bien sûr qu’une personne de type « S » peut avoir les intuitions de même qu’un intuitif n’ignore pas les sensations – lui aussi utilise ses 5 sens.Pour le sensoriel la démarche sera plutôt séquentielle avec des étapes connues qui peuvent être répétées. • Pour l’intuitif, la démarche sera plus immédiate et inconsciente
  • 44. • Exemple : En tant que consultant dans une entreprise, Cyril avait notamment pour fonction de « sentir » l’évolution du climat social ; • L’un des directeurs généraux auxquels il rapportait régulièrement était un pur « S ». • Pendant très longtemps, échanges bloqués et méfiance réciproque semblaient incontournables. Chacun campait sur ses positions. • Cyril, en bon « N », faisait confiance à son flair et annonçait ce qui lui paraissait pouvoir arriver. • Le directeur générale, en bon « S » attendait que lui soient fournis des « data » bien concrets, sous forme de taux de maladies, d’absentéisme, de grèves etc. • Cyril estimait que le jour où ces indicateurs clignoteraient, il serait trop tard pour agir et que l’intérêt de sa fonction était justement de les anticiper ; le directeur générale pour sa part, jugeait que toute action non-fondée sur des chiffres serait pour le moins prématurée, voire dangereuse. • C’est alors que Cyril s’est mis à accompagner ses évaluations qualitatives de quelques chiffres (x% des personnes interviewées que….) qui, d’une part rassuraient le DG et, tout compte fait, l’obligeaient à être plus rigoureux dans sa démarche et à mieux surveiller l’évolution dans le temps. • Dire que cette manière de faire en a fait des amis inséparables serait un petit peu loin de la réalité…. Mains elle leur a au moins permis de se parler.
  • 45. Caractéristiques S – • Le sensoriel aime le concret ; et il présent les détails de son travail en premier. • Il croit ce qu’il voit et doit voir pour croire. Il est factuel et concret et se dirige prudemment et méthodiquement vers la conclusion. • Ce qui l’intéresse, ce sont des faits précis, mesurables, vérifiables ; • Tous les détails sont importants –il les observe et s’en souvient. • Le sensoriel vit essentiellement dans le présent et est orienté vers les réalités actuelles ; et comprend les idées et les théories grâce à des applications pratiques. • Le sensoriel fait confiance à l’expérience. Caractéristiques N – • l’intuitif aime ce qui émerge mais ce n’est pas encore ; et il présent d’abord une vue d’ensemble de son travail et est orientés vers des possibilités. • Ce qui l’intéresse, ce sont les possibilités, les potentialités ;Souvent « là bas et ailleurs », son esprit se projette sans cesse dans le futur qu’il voit mieux que le présent ; • Il se souvient des détails lorsque ceux-ci ont une lient avec un schéma d’ensemble. • Il veut clarifier les idées et les théories avant de les mettre en pratique. • L’intuitif fait confiance à son inspiration. • Ils arrivent rapidement à des conclusions, suivent leur intuition et font confiance à leur inspiration.
  • 46. • S Le sensoriel est méthodique et mesuré ; • N l’intuitif est spontané et rapide et la différence de vitesse entre les deux est souvent très grande. • S Le sensoriel utilise plutôt l’expérience et les méthodes traditionnelles pour résoudre les problèmes. • N L’intuitif aiment résoudre des problèmes nouveaux et complexes. • S Le sensoriel commet rarement des erreurs sur les faits mais peuvent parfois ignorer ses inspirations. • N L’intuitif ignorent rarement ses intuitions mais peuvent négliger les faits. • S Le sensoriel aime les tâches d’ordre pratique ; • N L’intuitif est plus à l’aise dans l’innovation.
  • 47. • S Le sensoriel qui constate et analyse ce qui est, se range habituellement du côté de la tradition ; • S les manières de faire éprouvées ont sa préférence puisque par expérience elles garantissent un résultat fiable - les procédures sont pour lui une sécurité et il aime perfectionner les méthodes traditionnelles en les affinant. • L’intuitif qui vit dans le monde des possibles se range dans le camp du changement ; Entre une méthode connue aux résultats certains et une méthode nouvelle aux résultats incertains il choisira presque à tout coup la seconde. Ce qui compte pour lui c’est l’expérimentation • Le factuel aime utiliser les algorithmes, ou l’enchaînement des calculs ou des tâches nécessaires à l’obtention d’un résultat ; • L’intuitif se sent plus à l’aise dans l’heuristique, ou la découverte ; il aime résoudre des problèmes nouveaux et complexe et aime le défi d’apprendre quelque chose de nouveau.
  • 48. • Exemple : • A manager has an important end-of-the day meeting with a subordinate. • Soon the manager notices that her subordinate is constantly looking at his watch. • After a while, the manager says to herself; « he doesn’t want to be here ». • What does she do……..she looks at her subordinate and says « I notice that you keep looking at your watch…..do you need to be somewhere else?» • « Oh no, I’m sorry », responds the subordinate……yesterday was my birthday, and my wife gave me this new watch; it still feels funny on my wrist and I keep looking at it. • Noticing the subordinates’ behaviour involved sensing…….the interpretation of that behaviour was an intuitive action……note that we don’t know what her judgement was. • Did she judge the behaviour right or wrong? • Did she like or dislike the behaviour? • Did what she observed make her angry? • Or was she relieved because shed id not want to be there either. • We don’t know from her words what she would do as a result of her observation. • Note that she did do something……….she checked out her intuitive perception before judging it. • We can surmise (using intuition) that she may have said to herself; «Before I act on my hunch……I will check it out………..if she did say those words, that was a judgement.
  • 49. • Modes d’apprentissage S et N : Les modes d’apprentissage sont très différents • Le sensoriel « S » aime apprendre pas à pas en expérimentant concrètement ce qui lui est dit son savoir passe par ses mains. • S = Je saisis une par une des données réalistes et pratiques qui me permet d’appréhender la réalité d’une situation et j’aboutis aux conclusions en rassemblant des données. • L’intuitif « N » aime apprendre savoir comment avoir avant de passer à l’action.. • N = J’aborde les données dans leur globalité et perçois les nouvelles possibilités et façons de faire. Je commence par une vue d’ensemble puis la complète ensuite par les faits.
  • 50. • Cette différence dans le mode d’apprentissage se retrouve dans le mode d’exposition. • Le sensoriel « S » aime bien avancer son raisonnement par étape, sans sauter une articulation logique. Le sensoriel « S » commence au début et termine par la fin estimant avec précision le temps nécessaires. • L’intuitif « N » procède par sauts, écoutant leurs inspirations du moment – la conclusion lui saute aux yeux avant les étapes intermédiaires. • Les difficultés de compréhension en ce domaine peuvent être grandes, chacun devant la difficulté de l’autre à le suivre, ayant tendance à faire encore plus de la même chose. • L’intuitif qui préfère avoir une vision d’ensemble avant d’entrer dans les détails sera vite perdu dans le raisonnement séquentiel et fragmenté du sensoriel. • Le sensoriel qui aime qu’on lui montre des applications pratiques et réalistes et que les relations entre les faits soient clairement expliquées sera vite perdu dans sauts et bonds et inspirations de l’intuitif.
  • 51. • Si en soi une préférence n’est pas meilleurs qu’une autre, l’utilisation exclusive ou excessive d’une préférence aboutit à un déséquilibre. • Chaque préférence à son versant pathologique, qui bien souvent n’apparaître jamais, mais chez certains individus ou dans certains circonstances peut se manifester. • C’est à ces excès que précisément se référeront d’ailleurs fréquemment les personnes ayant la préférence opposée pour critiquer ou décrier ceux qui ne leur ressemblent pas. • Il arrive même que la différence soit perçue comme un excès chez l’autre alors qu’elle n’a rien que de normal. • • La dimension S/N est sans doute celle sur laquelle les difficultés de compréhension sont les plus profondes. • Cette dimension reflète le mode irrationnel non réfléchi de perception de la réalité. • Les fonctions S et N sont vraiment les lunettes que nous chaussons pour regarder le monde, • • Tout naturellement nous avons chacun du mal à imaginer qu’il peut être perçu autrement que tel que nous le percevrons nous-mêmes.
  • 52. • COMMENT PRENEZ-VOUS LES DECISIONS ? • Après le recueil d’informations sur l’un ou l’autre mode de perception, vient le moment de décision. • Le type de critère que nous adoptons alors dépend de notre préférence pour l’une des deux fonctions rationnelles Thinking « T » et Feeling « F ». • Pour Jung, il y a donc deux manières tout aussi relationnel l’une que l’autre de prendre une décision ; • L’une consiste à s’appuyer sur un raisonnement impersonnel et logique – THINKING (T) ou la pensée • L’autre sur l’intime conviction, la foi intérieure FEELING (F) ou le sentiment • Le résultat des deux démarches peut au demeurant être strictement le même, ce qui différencie le « T » et le « F », c’est la manière d’arriver à la conclusion, pas la conclusion elle-même.
  • 53. • • Par rapport à un événement, la personne de type Pensée prendra généralement une attitude détachée ; Elle se situera à l’extérieur, en observateur impartial, qui analyse les facteurs explicatifs et pèse les « pour » et les « contre » de la décision à prendre de manière objective. • la Pensée pour prendre une décision aime considérer les conséquences logiques d’un choix ou d’une action. Elles veulent s’écarter mentalement de la situation afin d’examiner le pour et le contre d’une manière objective. • Elles sont dynamisées par l’évaluation et l’analyse qui permettent d’identifier ce qui ne va pas et de résoudre ainsi le problème. Leur but est de trouver une norme ou un principe qu’elles pourront appliquer à toutes situations comparables. • Les personnes qui préfèrent utiliser le sentiment dans la prise de décisions aiment considérer ce qui est important pour elles et pour les personnes concernées. • Elles se placent mentalement au centre de la situation afin de s’identifier à chacun et de pouvoir prendre des décisions basées sur leurs valeurs d’engagement envers les autres. • Elles sont dynamisées par l’appréciation et le soutien aux autres Elles cherchent des qualités pour en faire l’éloge. Leur but est de créer l’harmonie et de traiter chaque personne comme un individu unique.
  • 54. Caractéristiques Pensée: • Analytiques • Utilisent un raisonnement de cause à effet • Résolvent les problèmes par la logique • S’efforcent de trouver une norme objective • Raisonnables • Peuvent se montrer dures • Justes – veulent que chacun soit traité avec équité ; • Se concentre sur la tâche à accomplir. Caractéristiques Sentiment: • Empathiques • Guidées par les valeurs perso • Evaluent l’impact des décisions sur autrui • S’efforcent de trouver l’harmonie et les interactions positives • Font preuve de compassion • Peuvent semble avoir le cœur tendre • Justes – veulent que chacun soit traité avec équité • Se concentre sur les interactions entre les personnes.
  • 55. • T La pensée se décide en utilisant l’analyse logique pour comprendre et décider et pour arriver à sa conclusion en fonction de ce qui lui paraît logique, objectif. • La question fondamentale à laquelle elle cherche à répondre est de distinguer le vrai du faux. • Le « T » a, avant tous, besoin de clarté • F La personne de type Sentiment se décide en fonction de ses valeurs personnelles, subjectives ; • La question fondamentale est pour elle de distinguer le bien du Mal. • Le « F » pour sa part souhaite des relations personnelles empreintes d’intimité • Ce qui prime le « F » c’est le besoin d’harmonie. • T Les T prennent leurs décisions d’une manière impersonnelle et ne faisant parfois pas assez attention aux souhaits des autres. • F Les F prennent leurs décisions en tenant compte de ce qu’eux-mêmes et les autres aiment et n’aiment pas. • T Le T aime être reconnu lorsqu’il a répondu aux exigences ou les ont dépassées. • F Le F aime des preuves d’appréciation au cours de l’accomplissement d’une tâche.
  • 56. • Le T insiste sur le respect mutuel et l’équité entre collègues. • Le F aspire à l’harmonie et l’entraide entre collègues • Le « F » vibrera aux sentiments de l’autre comme s’ils étaient les siens, avant même de chercher à savoir s’il les partage ou non. • Le « T » pourra prendre en compte les sentiments des autres, mais comme un des facteurs qui entrent dans son analyse au même titre que les autres. • La position distanciée du « T » lui permet d’attendre plus aisément son objectif de justice et clarté. • Le souci d’implication du « F » le rend apte à faire régner l’harmonie qui est une de ses principales préoccupations ; le F aspire à l’harmonie et à l’entraide entre collègues. • T Le T peut travailler sans qu’il y ait nécessairement harmonie avec les autres, se concentrant sur la tâche à accomplir. Le T a tendance à être ferme et critique facilement ; • F Le F est sympathique ; il n’amie pas et même évite de dire des choses désagréables aux autres.
  • 57. • La position distanciée et le souci d’implication du « F » traduit également dans la manière dont l’un et l’autre émettent et reçoivent la critique. • Pour le « T », ce qui ne va pas saute aux yeux et doit être dit tel que ; le louange viendra ensuite. • Pour le « F », l’appréciation positive est première, les défauts ne sont signalés ensuite si le climat permettant de les dire sans vexer à été établi. • Les F sont empathiques et préfèrent se montrer conciliants et parvenir à un consensus. • • La réception de la critique sera symétrique de son émission. • C’est-à-dire que le « T » sera satisfait qu’on lui signale le défaut à corriger. • Le «T » qui se situe à l’extérieur pour juger, se situe également à l’extérieur pour entendre ; C’est la bavure qui est critiquée, pas lui. • A l’opposé du « T », le « F » différencie en général mal la critique spécifique et la remise en cause personnelle - le « F » n’entend pas qu’il a fait une erreur, il comprend qu’il est nul. • Le T est dynamisé par l’évaluation et l’analyse qui permet d’identifier ce qui ne va pas et de résoudre ainsi le problème. • Son but est de trouver une norme ou une principe qu’il peut appliquer à toutes les situations comparables. •
  • 58. • F Le F cherche des qualités pour faire l’éloge. Son but est de créer l’harmonie et de traiter chaque personne comme un individu unique • Exemple : • Vous venez de repeindre votre séjour, après un weekend laborieux et vous êtes fier de votre œuvre, même si de-ci de-là, quelques menues imperfections, comme un raccord de papier peint qui ne tombe pas tout à fait droit au bord du radiateur, rappellent que vous n’êtes quand même pas un professionnel. • Un ami « T » entre ; et naturellement, sa première exclamation sera : « Oh ! Dis donc, t’as vu la gaffe près du radiateur ? ». • Devant votre chagrin, il prendra peut-être la peine d’ajouter : « mais tu sais, c’est pas mal pour un amateur ». • Comme vos amis défilent pour voire votre œuvre, c’est maintenant un « F » qui vous déclare : « Magnifique ; ça change complètement ta pièce. Et quel boulot ! ». • Et ce n’est qu’un moment après qu’il vous dira, peut-être : « Tu as remarqué la petite erreur près du radiateur. Ca doit pouvoir s’arranger. D’ailleurs, ça se voit à peine ».
  • 59. • Le « T » démontre et pense que l’adhésion intellectuelle est le moteur de la décision ; Le « T » compare les solutions possibles, c’est un spécialiste de l’analyse multi critères • Le « F » convainc et estime que la motivation personnelle est le ressort de l’action. Le « F » évalue en bien ou en mal, son système est binaire • Le T applique ses principes d’un manière cohérente. • Le F applique ses valeurs avec cohérence.
  • 60. • La position distanciée du « T » lui permet d’atteindre plus aisément son objectif de justice et clarté ; • Le souci d’implication du « F » rend apte à faire régner l’harmonie, qui est une de ses principales préoccupations. • Le T préfèrent prendre le recul par rapport à la situation pour en avoir une vue plus claire et plus objective pour privilégier la logique et l’analyse – il cherche à avoir une vue impartiale et objective de la réalité. • Le T a tendance à se plonger dans la situation pour pouvoir évaluer en termes humains et pour se mettre à la place des autres pour ressentir la situation.
  • 61. • • La personne de type « T » peut apparaître comme froid, voire condescendante ou sans cœur • Sa facilité de critique peut friser la causticité • Il arrive aussi au « T » de blesser sans le vouloir et même parfois sans s’en rendre compte. • L’excès de logique peut le conduire à négliger si fortement les sentiments des autres qu’il se les aliénera. • Le « F » paraîtra émotionnel sans rime ni raison • Le goût de l’harmonie pourra conduire le « F » à éviter les conflits à tout pris et à céder plutôt qu’à exprimer ses propres désirs.
  • 62. • SUR QUOI PREFEREZ-VOUS PORTER VOTRE ATTENTION ? D’OU TIREZ-VOUS VOTRE ENERGIE ? • Extraversion = L’orientation du sujet se fait naturellement plutôt vers le « dehors » vers le monde extérieur, vers les monde des personnes, des choses, des événements, • tant pour y puiser son énergie que pour y exprimer son action. • L’énergie provient de l’implication dans le monde extérieur Introversion = L’orientation du sujet se fait naturellement vers le « dedans » le monde intérieur, le monde des pensées et des réflexions, • tant pour s’y ressourcer que pour s ‘exprimer. • L’énergie provient de l’implication dans le monde intérieur.
  • 63. • E = Je ne fais pas beaucoup d’attention à ce qui se passe à l’intérieur de moi-même. I = Je suis replié sur moi – je suis généralement très conscient de mes réactions intérieures. Caractéristiques associées aux personnes qui préfèrent l’extraversion • En harmonie avec l’environnement extérieur • Préfèrent communiquer oralement • Discutent de leurs idées pour arriver à une conclusion • Apprennent mieux par l’action ou la discussion • Ont des intérêts variés • Sont sociables et expressives Caractéristiques associées aux personnes qui préfèrent l’introversion • Attirées par leur monde intérieur • Préfèrent communiquer par écrit • Arrivent à des conclusions en réfléchissant leurs idées • Apprennent mieux par la réflexion et la pratique « mentale ». • Se concentrent en profondeur sur leurs intérêts • Sont quelque peu secrètes et réservées
  • 64. EXTRAVERTIS – dirigent leur énergie et leur attention vers l’extérieur et tirent leur énergie de l’interaction avec l’autrui et de l’action INTROVERTIS – dirigent leur énergie et leur attention vers l’intérieur et tirent leur énergie de la réflexion sur leurs pensées, leurs souvenirs et leurs sentiments. • E = j’ai tendance d’être conscient de ce qui se passe au tour de moi. • I = je ne suis pas très observateur de ce qui se passe autour de moi. • E = développent leurs idées par la discussion et apprécient les interactions avec les autres. • I = aiment se focaliser sur un projet ou une tâche et développent leurs idées intérieurement.
  • 65. • E = Je me recharge de la compagnie des autres • I = Je m’épuise quand je passe beaucoup de temps avec les gens surtout si ce sont les étrangers. • E = Je m’ennuie et je deviens agité si je passe beaucoup d temps seul. • I = J’ai besoin de temps seul pour recharger mes batteries. • E = J’arrive à mieux comprendre quand je peux discuter les choses avec les autres • I = J’ai besoin de temps seul pour arriver à comprendre les choses et pour être en contact avec mon monde intérieur. • E = Je me tourne vers les autres quand j’ai besoin d’affirmer, de confirmer ou de vérifier quelque chose. • I = Je me tourne vers mon intérieur quand j’ai besoin d’affirmer, de confirmer • E = aime la diversité et l’action • I = aime être au calme pour se concentrer • E = aiment participer d’une manière active à toutes sortes de tâches. • I = ont besoin de calme et d’un espace personnel pour se concentrer.
  • 66. • Le « E » habituellement tend à agir d’abord • Le « I » réfléchit longtemps avant de passer à l’action • La séquence d’apprentissage pour le E est Action-Réflexion-Action • La séquence d’apprentissage pour le I est Réflexion-Action-Réflexion • Le « E » pense à haute voix, il a besoin de parler pour former sa pensée ; Le discours du E est donc changeant, et il ne craint pas les contradictions successives, puisqu’il exprime le mouvement de ses pensées. • L’Introverti ne parle qu’après mûre délibération ; Il n’énonce à haute voix que ce qu’il a bien réfléchi Il exprime que ce que lui pense. • Le E apprend de nouvelles tâches par la parole et la pratique. • Le I apprend de nouvelles tâches en lisant et en réfléchissant. • Le E agisse rapidement, parfois sans réfléchir.* • Le I aime réfléchir avant d’agir, parfois, au point de ne pas agir.
  • 67. • Le « E » cherche le contacte et l ‘échange et y puisera son énergie ; • Le « I » trouve son ressourcement dans l’intimité. • Conséquence- le « E » est plus facile à connaître que le « I ». • Le « E » aime le contact, même surtout quand il est imprévu et spontané ; • Le « I » aime mieux d’être prévenu de la visite • Le E trouve que les coups de téléphones sont des distractions bien venues lorsqu’ils travaillent sur une tâche. • Le I trouve que les coups de téléphone le dérangent lorsqu’ils se concentrent sur une tâche.
  • 68. • En société le « E » est un briseur de glace, celui qui fait volontiers les présentations, établit les liens entre les personnes, initié les conversations et les anime. • Son talent est d’établir le contact. • Le « I » ne parle pas facilement sur un sujet qu’il connaît bien ou qui lui tient à cœur. • Son talent est d’approfondir le contact. • L’extraverti communique plus volontiers par la parole que l’introverti qui préfère l’écrit.
  • 69. • Le « E » exprime facilement ses pensées et ses émotions. • • Le « I », tout aussi intense et passionné, ne les livrera que dans une atmosphère de confiance. • Pour le « E », tout introverti est facilement classé parmi les « inhibés » • et pour le « I », tout extraverti est volontiers rangé parmi les « hystériques ».
  • 70.
  • 71. COMMENT Abordez-vous LE MONDE EXTERIEUR • Jung a distingué les fonctions de perception(S/N) et les fonctions de jugement (T/F) mais n’a pas fait de l’opposition entre Perception et jugement une dimension spécifique de la psyché • C’est Isabelle Myers qui a formalisé cette attitude qui indique la manière dont chacun se situe par rapport au monde extérieur et organise sa mode de vie • Elle se caractérise par deux pôles : la préférence pour la perception (P) d’une part, ou pour la décision ou jugement (J) d’autre part. • J – les personnes qui préfèrent utiliser le jugement dans le monde extérieur aiment un univers planifié et ordonné. • P – les personnes qui préfèrent utiliser la perception dans le monde extérieur aiment vivre d’une manière souple et spontanée, en essayant de faire l’expérience de la vie et de la comprendre plutôt que de la contrôler.
  • 72. • La personne de type « J » a une attitude proactive ; elle préfère exercer la plus grande maîtrise possible sur son mode de vie ; • La personne de type « P » a une attitude réactive ; elle préfère être disponible le plus possible aux opportunités de la vie. • Dans le dilemme insoluble de la poule ou l’œuf, le « P » accorde la priorité à l’œuf car il y voit l’origine, la potentialité qui aboutira un jour à une poule. • Le « J » pour sa part, penche pour la poule car il lui attribue une attitude active, décidée, se traduisant par un résultat bien concret :l’œuf. • Le « P » ouvre les voies du possible et les maintient ouvertes autant que faire se peut ; le « J » en choisit une rapidement et l’organise. • Les J utilisent des listes pour stimuler l’action et réaliser des tâches précises. • Les P utilisent des listes pour se rappeler les choses qu’ils pouvaient faire le jour où ils auront le temps.
  • 73. • Le « J » a un mode d’existence organisé ; il aime planifier ses activités et se préparer à ce qui va arriver. • A l’opposé, le « P » aime bien être flexible, s’adapter aux circonstances. • Le « J » aime l’ordre, le classement, le rangement . Regardez sa table de travail : • Les objets usuels sont à la place qui lui semble la plus appropriée, toujours la même pour en permettre facilement la saisie. • Pas de papier superflu ; une corbeille de courrier, une feuille de papier blanc ; dans l’idéal, une table vierge et des dossiers bien classés. • Pour lui « à esprit clair, bureau en ordre » • La pensée du « J » est claire, elle s’exprime dans un ordre cohérent, prévu et souvent prévisible : • Le « P » aime la profusion, le jaillissement, le choc des idées. Regardez sa table de travail : • Les dossiers s’empilent, se chevauchent • Un océan de papiers la recouvre ; il est toujours à la recherche de ses lunettes, de son stylo,
  • 74. • Les J aiment que les choses soient réglées et terminées. • Les P aiment être spontanés. • Le J adhère à un plan et des délais fixés est important et le J est dynamisé par l’accomplissement de la tâche. • Le P est dynamisé par son ingéniosité à s’adapter à la demande du moment. • Le J se concentre sans faillir sur ce qui doit être accompli et il ignore les distractions. • Le P aime prendre compte le plus des choses possibles et repartent ainsi les tâches importantes. • Le J se sent plus à l’aise lorsqu’une décision concernant une chose, une situation ou une personne a été prise. • Le P se sent à l’aise en restant ouvert aux expériences par désir de ne rien manquer.
  • 75. • Exemple d’une dialogue typique dans un couple où l’un est J et l’autre P : • J – nous sommes déjà en février, nous devrons préparer nos vacances d’été. Où as-tu envie d’aller ? • P – (pour qui de toute façon il est beaucoup trop tôt pour décider de vacances qui auront lieu dans 5 ou 6 mois – mais enfin on peut en parler, ça n’engage à rien). « je ne sais pas moi : je pense que j’aimerais le montagne ». • J – « Bonne idée ; je retournerais volontiers dans le coin de la Bérarde où il y a de si belles ascensions à faire ». • P – « comme tu y vas ! On a fait beaucoup de montagne ces derniers temps. J’aimerai bien aussi aller à la mer ». • J – (après un temps de grognement intérieur sur l’inconstance de l’autre) : « Bon, bon, que dirais-tu du Golfe de Morbihan ; il y a des jolies îles à explorer. D’ailleurs, un de mes amis m’a recommandé…… » • P – (qui sent avec terreur se profiler un programme tout préparé) « Halte, c’est tout plat là-bas ; ce n’est pas parce que je veux aussi voir la mer que je ne veux plus du tout faire de montagne ».
  • 76. • J – « Mais tu viens de dire…..long silence pour surmonter le mélange de désarroi et de colère qui l’envahit, puis triomphant) j’ai trouvé, on va aller en Corse, il y a à la fois la mer et la montagne. » • P – « Ecoute, si on va en Corse, je te connais, tu vas réserver le passage sur le bateau trois mois à l’avance pour être sûr d’avoir une place pour la voiture, et il n’y a rien que je déteste autant que de fixer trois mois à l’avance le jour où je dois partir en vacances. • Le J se sent soutenu par les structures et les emplois de temps • Le P se sent entravés par les structures et les emplois de temps. • Le J a besoin de structure et d’emplois de temps • Le P s’adapte aux situations changeantes et se sent limité par trop de structures. • Le J préfère se mettre au travail bien en avance, faire des plans et s’en tenir à ces plans, n’aiment pas les décisions de dernière, aiment terminer un travail avant la date limite. • Le P cherche à collecter les informations et à explorer le monde extérieur en laissant l’action s’impose d’elle-même et en suivant leurs propres centres d’intérêts. • Pour le P la date limite « force » à terminer un projet – souvent très productif à la dernière minute.
  • 77. • Le « J » a un mode d’existence organisé, il aime ses activités et se prépare à ce qui va arriver. • Le « J » aime l’ordre, le classement, le rangement. • La pensée du « J » est claire, elle s’exprime dans un ordre cohérent, prévu et souvent prévisible. • Le « J » aime prendre les décisions, mettre les choses en forme définitive • Le principe « ne jamais remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui » est celui d’un « J ». • Pour le « J » le temps est une donnée mesurable, contrôlable. Un « J » est à l’heure, il a le sens de délais, des horaires. • Le J prennent des décisions rapides poussés par leur désir de conclure. • Le « P » aime bien être flexible, s’adapter aux circonstances ; • Le « P » aime la profusion, le jaillissement, le choc des idées • Le « P » aime explorer, chercher et les décisions lui semblent figer le mouvement de la vie ; • « Ne jamais décider aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain » est son principe. • Les P remettent les décisions à plus tard à force de chercher d’autres solutions
  • 78. • Le « J » a le sens des délais, du programme • Le travail qui lui est confié est normalement prêt avant la date à laquelle il doit être rendu. • A l’école le jeune « J » fait des devoirs le jour où on les lui donne. • Le « P » s’attarde le plus longtemps possible dans les préliminaires. • Il ne travaille bien qu’en « charrette » lorsqu’il doit produire sous pression du temps. • A l’école, le jeune « P » fait son devoir la nuit précédant sa remise et il demandera le plus souvent un délai de grâce à son professeur.
  • 79. • J = se concentrent sur l’accomplissement des projets dans les délais fixés. • P = se concentrent sur le plaisir qu’ils retirent du processus. • Les J aiment particulièrement les phases d’organisation et de conclusion de leur travail. • Les P aiment commencer les tâches et les laisser en suspens afin de pouvoir les modifier à la dernière minute.
  • 80. • Ces deux attitudes sont particulièrement visibles dans le quotidien puisque la préférence J/P se manifeste par définition dans la vie extérieure. • Les heurts entre personnes ayant des préférences différentes sont très fréquents, non seulement il peut y avoir des rigidités de comportement dans un sens ou dans l’autre, mais en ce domaine, une attitude même « normal » est perçue par une personne de la préférence opposée comme insupportable. • Le «J » peut devenir, ou est facilement perçue comme rigide, tendu, exigeant, maniaque. • Son sens d’organisation peut le conduire à la bureaucratie tatillonné, à l’incapacité de s’adapter aux circonstances nouvelles. Il arrive à « J » de persévérer dans l’erreur plutôt que de remettre en cause une décision prise. • Le « P » peut devenir, ou est facilement perçu comme irresponsable, brouillon, inorganisé. • La flexibilité du « P » peut l’amener à ne jamais terminer les projets commencés, à papillonner d’une idée à l’autre sans fixer sur aucune. Sa difficulté à respecter les horaires peut terminer au retard permanent à manquer des opportunités faute d’organisation.
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  • 90. M m r - , sU:&gWB e& &at the most effective executives a of & $ ~ 9ty.r.g~- din the right measute, ac jlwtthe fight ti=. && &&,j,$'v t q $ ip to pup &on, but it pap ofh'in pedormm. And baher yet, it a n be learned. THATGETS A by Daniel Goleman SIS ANY GROUP of businesspeople leaders do?""What do effective the question and you'll hear a sweep of answers. Leaders set strategy; R ESULTS they motivate; they create a mission; they build a culture. Then ask "What should leaders do?" I the f group is seasoned, you'll likely hear one zeaponse: the leader's s&ar job is to get results. which precise leademhip behaviors yield positive results. on inference, experience, fer advice based Leadership experts prof- and instinct. Sometimes that advice is tight on target; sometimes it's not. But new research by the consulting firm Hay/ McBer, which draws on a random sample of 3,871 executives selected from a database of more than But how! The mysterg of what leaders can and zo,ooo executives worldwide, takes much of the ought to do in order to spark the best performance mystery out of effective leadetship. The research from the* people is age-old. In recent years, that found six distinct leadership styles, each springing mystery has spawned an entire cottage industry: from different components of emotional intelli- literally thousands of "leadership eqerts" have gence.The styles, taken individually, appear tohave made careers of testing and coaching executives, a l l a direct and unique impact on the working atmo- in pursuit of creating businesspeople who can turn sphere o a company, division, or team, and in t r , f un boldobjectives-be they strategic, hancial, organi- on its financial performance. And perhaps most zational, or all three-into reality. important, the research indicates that leaders with Still, effective leadership eludes many people and the best results do not rely on only one leadership organizations. One reasonis that until reoently, vit- style?they use most of them inagivenweek-seam- tually no quantitative research hag demonstrated lessly and in different measure-depending on the
  • 91. businew situation. Imagine the styles, then, as the should switch between them. It also strongly sug- array of clubs in a golf pro's bag. Over the course of a gests that switching flexibly is well advised. New, game, the pro picks and chooses clubs based on the too, is the research's h d h g that each leadership demands of the shot. Sometimes he has to ponder style springs from different components of emo- his selection, but usually it is automatic. The pro tional intelligence. senses the challage ahead, swiftly pulls out the nght tool, and elegantly puts it to work. That's how high-impact leaders operate, too. Measuring Leadership's Impact What are the six styles of leadership? None will It has been more than a decade since research fist shock workplace veterans. Indeed, each style, by linked aspects of emotionalintelligenceto busieess name and brief description alone, wl likely res- il results. The late David McClelland, a noted Har- onate with anyonewho leads,is led, or as is the case vard University psychologist, found that leaders with most of us, does both. Coercive leaders de- with strengths in a critical mass o six or more emo- f mand immediate compliance. Authoritative lead- tional intelligence competencies were far more ef- ers mobilize people toward a vision. Afffiative fective than peen, who lacked such strengths. For leadeis create emotional bonds and harmony. De- mocratic leaders build wmensus through partici- Daniel Golamne i the autho~ Emotional InteUigeaee s of pation. Pacesetting leaders expect excellence and (Bantam, 1995) and Working with Emotional intelli- self-direztion.And coaching leaders develop people gence (Bunram, rgg8). He is cochaiunan of the Consor- for the future. tium for Research on Emotional Int&ence in Orga- Close your eyes and you can surely imagine a col- nizations, which is based at Rutgers University's league who uses any one of these styles. You most Graduate School of Applied PsyGholoogy in Piscatawcly, New lersey. H s article 'What Makes a Leader!" ap- i likely use at least one yourself. What is new in this p m e d in the November-Deeamber 1998 issue of HBR. research, then, is its implications for action First, it He can be reachedat galeman@favanetcom. offers a he-gained understanding of how different leadership styles affect performance and results. To dlsmss thisarticle, ioin HBR's authors andreadersin Second, it offers clear guidance on when a manager the HBR P o r n Ot-&
  • 92. instance, when he analyzed the performance of di- which emotional intelhgence capabilities drive the vision heads at a global food and beverage company, six leadership styles. How does he rate in terms of he found that among leaders w t this critical mass ih self-control and social skill? Does a leader show of competence, 87% placed in the top third for an- hgh or low levels of empathy? nual salary bonuses based on their business perfor- The team tested each executive's immediate mance. More telling, their divisionson average out- sphere of influencefor its climate. "Climate" is not performed yearly revenue targets by 15% to 20%. an amorphous term. First defined by psychologists Those executiveswho lacked emotionalintelligence George Litwin and Richard Stringer and later re- were rarely rated as outstanding in their annual 5 e d b y McClelland and his colleaguesI it refers to performance reviews, and their divisionsundeper- six keg factors that influence an organization's formed by an average of almost 30%. workmg environment: its flexibility- that is, how Our research set out to gain a more molecular free employees feel to innovate mencumbexed by view of the links among leadership and emotional red tape; their sense of responsibility to the organi- intelhgence, and climate w d performance. A team zation) the level of staadards that people set; the of McCleIland's colleaguesheadedby Mary Fontaine sense of accuracy about performance feedback and and Ruth Jacobs from Hay/McBer studied data aptness of rewards; the clarity people have about about or observed thousands of executives, noting mission and values; and f n l y the level of corn- ial, specific behaviors and their impact on climate.' mitmmt to a comrnonpnrpose. How did each individual motivate direct reports? We found that all six leadership styles have a Manage change initiatives? Handle crises? It was measurable effect on each aspect of climate. (For in a later phase of the reseaxzh that we identified detaile, see the exhibit "Getting Moleculax The h- pact of Leadership Styles on Drivers of Climate.") Further, when we looked at the impact of climate on financial re- sults -such as return on sales, revenue eowth, efficiency, Our rossarch hveniOabedhow esch IeaDershlp saungiy p o r k - a n d a 21 camlr5lonwith and prdtability- we found a s t y l e ~ t h e s l x ~ d ~ o r w w rk a x s l s l b ~ s t v - ~ b u n o t a s m l n e- direct correlation bemeen the two. Leaders who used styles that positively affected the climate had decidedly better financial results than those who did not. That is not to say that organizational climate is the only driver of perfor- mance. Economic conditions IOverall impact m climate 1 -.26
  • 93. 1 and competitive dpnarmcs mattea enormously. But situations. Consider what the style hto an orga- ' our analysis auo&ysoggeshs that climate accounts 1 nization's climate. flexibility is the hardest hit. The erodes such pride. And i k d y , the style undermhea one s the leader's prime tools-moti?atingpeople f by showing them how their job fits into a grand,
  • 94. . -..- . .. .. .. , . To h a t riffrln a team or
  • 95. Authoritative leadership also maximizes commit- style drives up flexibility; &ends trust one another, ment to the organiration's goals and strategy. By allowinghabitual innovation and risk t k n .Plexi- aig f a i g the individual tasks within a grand vision, rmn bility also rises because the affiliative lead-, like a the authoritative leader defines standad that re- parent who adjusts household d e s f r a maturing o volve around that vision. When he gives perfor- adolescent, d e n t impose unnecessafy strictures os' mance feedback-whether positive or negative-the on how employees get their work done, They give singular criterion is whether or not that perfor- people the freedom to do their job in the way they manee furthers the *ion. The standads for success think is most effective. are clear to all, as are the rewards. Pinally, consider As for a sense of recognition and reward for work the style's impact on flexibility. An authoritative leader states the end but generally gives people , well done, the a t i v e leader offers ample posi- tive feedback. Such feedback has special potency plenty o leeway to d h t h e i r ownmeans. Author- f in the workplace because it is all too rare: outside itative leaders give pwple the freedom to innovate, of an annual review, most people usually get no experiment, and take calculatdrisks. feedback on their day-to-day efforts-or only nega- Because of its positive impact, the authoritative tive feedback That makes the theative leader's style works well in almost any business situation. positive words all the more motivating. Finally, But it is particularly effective when a business is aifiliative leaders are masters at building a sense adrift. An authoritative leader charts a new course of belonging. They are, f ~instance, likely to take r and sells his pwple on a fresh long-termvision. their direct reports out for ameal or a drink,ow-on- The authoritative style, powerful though it may one, to see how they're doing. T e will Lmhg in a hy be, will not work in every siauation. The approach cake to celebrate a group accomplishment. They fails, for instance, when a leader is w~fkmgi h awt are natural relationship builders. team of experts or peers who are more experienced Joe Tome, the heart and soul of the New York than he isi they may see the leader as pompous or Yankees, is a classic affiliative leader. D r n the uig out-of-touch. Another limitation: if a manager try- 1999World Series, Tom tended ably to the psyches ing to be authoritative bewmes overbearin$ he o his players as they endured t e emotional pres- f h can undermine the egalitarian spirit of an effective sure cooker of a pennant race. All seasan long, he team. Yet even with such caveats, leadera would be made a special poiat to praise Scott Brosius, whose wise to grab for the authoritative "clubW more often father had died during the season, for staying wm- than not. It may not guarantee a hole in me, but it mitted even as he mourned. At the celebration certainly helps with the long drive. party after the team's final game, Tome specifically The Affiliative Style. I the coercive leader de- f sought out right fielder Paul OINeill. Although mands, "Do what Isay," andtheauthozttativeurges, he had received the news of his father's death "Come with me," the affiliative leader says, "People that morning, O'Neill chose to play in the decisive come first." This leadership style revolves around game-and he burst into tears the moment it ended people- its proponents value individuals and their Torre made a point of acknowledgmgO'Neillls per- sonal struggle, calling him a "wanior." Torre also used the spotlight of the victory celebration to praise two players whose return the followingyear was threatened by contract disputes. In doing so, he sent a clear message to the team and to the club's owner that he valued the players immensely- too much to lose them. Along with ministering to the emotions of his people, an aEiliative leader may also tend tohis own emotions openly. The year Tone's brother was near death awaitinga heart transplant, he sharedhis wor- emotions more t a tasks and goals. The affiliative hn ries with bis players. He also spoke candidly with leader strives to keep employees happy and to create the team about his treatment for prostate cancer. harmony among them. He manages by building The affiliative style" generally positive impact strong emotional bonds and then reaping the b e - makes it a good all-weathez approach, but leaders &s o such an approach, namely fierce loyalty. The f should employ it particularly when trying to build style also has a markedly positive effect on eommu- team harmony, increase morale, improve wmmu- nicatim People wholike one another a lot talk a lot. nication, or repair broken trust. Por instance, one They share ideas; they share inspiration. And the executive in our study was hired to replace a ~ t h
  • 96. Leaderrhie That Gets Results less team leader. The formerleader had taken credit the loss o the school, but they understood its in- f for his employees' work and had attempted to pit evitability. V d y no one objected. them against one another. His efforts ultimately Compare that with the experiences of a priest in failed, but the team he left behind was suspicious our research who headed another Catholic school. and weary. The new executive managed to mend He, too, was told to shut it down. And he did- by the situation by unstintingly showing emotional fiat. The result was disastrous: parents fled Iaw- honesty andrebuLldmg ties. Several months in, her suits, teachers and parents picketed, and local leadership had created a renewed sense of commit- newspapers rsn edit& attaddng his decision. It ment and energy. took a year to resolve the disputes befare he w d d Despite its benefits, the affiliative style should M y g o ahead and closethe school. not be used alone. Its exclusive focus an praise can Sister Maxy exemplifies the democratic style in allow poor performance to go uncorrecte&employ- action- and its bendts. B spending time getting y ees may perceive that mediocrity is tolerated. And people's ideas and buy-in, a leader builds trust, re- because affiliative leaders rarely offer constructive spect, and commitment. B letting workers them- y advice on how to improve, employees must M e selves have a say in decisions that affect their goals out how to do so ofi their own. When people need and how they do their work, the demmatic leader clear directives to navigate complex chal- drives up flexibility and mponsibility. And by lis- lenges, the dfibtive style leaves them rudderless. tening to employees' concerns, the democratic Indeed, if overly relied on, this style can actually leader leams what to do to keep mordehigh Phdy, steer a group to failure. Perhaps that is why many because they have a say in setting their goals and affiliativeleaders, includmg Tone, use this style in t e standards fox evaluating success, people operat- h close conjunction with the authoritative style. Au- ing in a democratic vstem tend to be very realistic thoritative leadem state a vision, set standards, and about what can and cannot be accomplished. let people know how their work is furthering the However, the democraticstylehas its drawbacks, group's goals. Alternate that with the caring, nur- whichis why i~ impact on climate is not as high as turing approach of the affiliative leader, and you some of the other styles. One of its more exasperat. have apotent combination. ing consequences can be endless meetings where Xk'DrrpaMrdgh. Sister M r ran a Catholic ay ideas are mulled ova, consensus remains elusive, school system in a large metropollm area. One o f and the only visible result is schedulingmore meet- the sahools-the only private school in an impover- ings. Some democratic leaders use the style to put ished neighborhood- had been losing money for off making crucial decisions, hoping that enough yws, and the archdiocese could no longer afford to thrashing things out will eventually yield a blind- keep it open. When Sister Mary eventually got the ing insight. In reality, their people end up feeling order to shut it down,she didn't @stlock the doors. confused andleaderless. Such an approach can even She called a meeting o all the teachers and staff at f escalate conflicts. the school and explained to them the details of the When does the stylework best?This approach is limncia1 crisis- the &st time anyone working at ideal when a leader i s himsell uncertain about the the school had been included in the business side best direction to take and needs ideas and guidance of the institution. She asked for their ideas on ways from able employees. And even if a leader has a to keep the school open and on how to handle the strong vision, the democratic style works well to closing, should it come to that. Sister Mary spent generate fresh ideas for executing that vision. much of her time at the meeting just listening. The democratic style, of course, makes m u ~ h She did the same at later meetings for school par- less sense when employees are not competent or ents and for the wnvnunity and during asuccessive informed enough to offer sound advice. And it al- series of meetings for the schoul's teachers and most goes without mying that builing consensus staff. After two months of meetings, the consensus is wrongheaded in times of crisis. Take the caae was clear: the schoolwouldhave to close. Aplan was of a CEO whose computer company was severely made to transfer students to other schools in the threatened by changes in the market. He always I Catholicsystem. sought consensus about what to do. As wmpetitors The &laloutcome was no different thanif Sister stole customers and customers' needs changed, he Mary had gone ahead and closed the school the day kept appointing committees to consider the situa- she was told to. But by allowing the school's wn- tion. When the market made a sudden shift because stituents to reach that decision collectively, Sister of a new technology, the CEO froze m his tracks. Mary received none of the backlash that would The boardreplacedhim before he could appoint yet have accompanied such a move. People mourned another task force to consider the situation. The
  • 97. LeaderrhlD That Gets Results new CEO, while occasionally democratic and af- his subordinates were as eapable as he was, he be- U t i v e , relied heavily on the authoritative style, came a micromanager, obsessed with details and especially in his h t months. taking over for others when thek performance slack- Tlae P a c e s d a g Style. bike the coercive style, ened. Instead of truating them to improve with the pacesetting style has its place in the leader's guidance and development, Sam found himself repertory, but it should be used sparingly. That's w o r k nights and weekends after stepping in to not what we expected to find. After all, the hall- take over for the head of a floundering research marks of the paoesetting style sound admirable. team. P M y , his own boss suggested, to his relief, The leader sets extremely brgh performance stan- that he return to his old job as head of ap~oducr de- dards and exemplifies thena himself. H e is obses- velopment team. sive about doing th@s better and faster, aad he Although Sam faltered, t e pacesettingstyle isn't h asks the same of everyone around him. He quickly always a disaster. The approach works well wheh all pinpoints poor p d o m e r s and demands more from employees are self-motivated, highly competent, them. If thev don't rise to the occasion. he reulaces tbem with people who can. You would thine such an approach would improve results, but it doesn't. ' and need little direction or coordination-for exam- ple, it can work for leaders of highly skilled and self- motivated professionals, like R&D groups or legal h hct, the pacesetting style destroys climate. teams. And, given a talented team to lead, pace- Many employees feel overwhelmed by the paceset- setting does exactly that: gets work done on time ter's demands for exdence, a d their morale drops. or even ahead ofi schedule. Yet like any leadership Guidelinw for working may be clear in the leader's style, pacesetting should never be usedby itself. head, buzshe does not statethem clearly; she expects The Coaehing Style. A product unit at a global peopletoknowwhattodo andeventhinks, "If Ihave computer company had seen sales plummet from to tell you, you're the wrong person for the job." twice as much as its competitors *Q only hdf as Work becomes not a mattex of doing me's beat along much. So Lawrence, the president of the nmnufac- a clear couxse so much as second-guessingwhat the tudqgdivision, decided to close the unit and reassign leader wants. At the same time, peaple often feel its people and products. Upon hearing the news, that the pacesetter doesn't aust them to wotk in James, the head of the b e d unit, decided to go their own way or to take initiative. flexibility and over hi5 h ' s head and plead his case to the CEO. responsibility evaporate; work becomes so task fo- What did Lawrenee do? Instead of b ng 1- up at cused and routinized it's hnng. Tames. he sat down with Ms rebellious direct re- As far rewards, the pacesetter either gives np port &d talked over not just the decision to close feedback on how people me doing or jumps in to the division but also James's future. He explained to take over when he thinks they're a. l * And if lames how moving to another divisi~n would help the leader should leave, people feel directionless- him develow new skills. Itwould make him a better they're so used to "the expert'? setting theoules. Pi- leader andteach him more about the company's ,, - nallv. commitment dwindles under the r e h e of a pacesetting leader bccause people have no sense of I busiaess. Lawrence acted more like a counselor than a tra- how their personal efforts fit into the big picture. ditional boss. He listened to James's concerns and Pot an example o the pacesetting style, take the f hopes, and he shared his own. He said he believed case of Sam, a biochemht inR&D at a large phanna- Jameshad g ~ o m in his cunent job; it wag, after stale ceutical company. Sam's superb technical expertise all, the only place he'd worked in the company. He made him an early star: he was the one everyone predicted that Jameswould blossom in a new role. tamed to when they needed help. Soon he was pro- The conversation then took a practical turn. moted to head of a team developing a new product. James had not yet had his meeting with the CEO- The other scientists on the team were as campatent the one he had impetuously demanded when he andself-motivatedasSam, his mMeras team leader heard of his division's closing. Knowing this- and became offering himself as a model of how to do also knowing that the CEO unwaveringlysuppofted first-class scienti6c work under tremendous dead- the closing-hwfence took the time to coachIames line pressure, pitdung in when needed. His team on how to present his case in that meeting "You completed its a s k in record time. don't get an audience with the CEO very often," be h t then came a new a&gnment: Samwa9put in noted, "let's make sure you impress him with your charge of Rt3.D for his entire division. As his tasks thoughtfulness." He advised James not to plead his expanded and he had to articulate a vision, wordi- personal case but to focus on the businas unit: ''If nate projects, delegate responsibility, and help de- he fhinks you're in there for yow own glory, hell velop others, Sam began to slip. Not mstiag that throw you out faster than you walked through the
  • 98. door." And he u r d him to out his ideas in'wsitine: the CEO always appreciatedthat. - stance, the coaching style worb particularly well when employeeg are already aware of their weak- Lawrence's reason for coaching instead of scold- nesses and would like to improve their perfor- ing! "James is a good guy, very talented and prom- mance. Similarly, the style works well when em- ising," the executive explained to us, "and I don't ployees r&e how cultivating new abilities can want this to derail his career. I want him to stay help them advance. In short, it works best with em- with the company, I want him to work out, I want ployees who want to be coached. him to learn, I want him to benefit and grow. Just because he screwed up doesn't mean he's tenible." Lawrence's actions illustrate the coaching style par exdence. Coaching Leaders help employees identify their unique strengths and weaknesses and tie them to their personal and career aspirations. They encourage employees to establish long-term development goals and help them conceptualize a plan for attaining them. They make agreements with &sir emolovees about their role and resoon- sibilitiw in k c & development plans, and k e y give plentiful instruction and feedback. Coaching By contrast, the coaching stylemakes little sense when employem, for whatever reason, are resistant 1 leaders excel at delegating; they give employees to learning or changing their ways. And it flops if challenging assignments, even if that means the the leader lacks the expertise to help the employee tasks won't be accomplished quickly. In other along. The fact is, many managers are unfamiliar words, tliese leaders are willing to put up with with or simply inept at coachmg, psrticuladywhen short-term failure if it furthers long-term learning. it comes to giving orgoing performance feedback Of the six styles, our research found that the that motivates rather than creates f a x or apathy. coachingstyle is usedleast often. Many leaders told Some companies have realized the positive impact us they don't have the time in this hqh-pressure of the style and are trying to make it a core compe- ecommv for the slow and tedious work of teachinn tence. At some companies, a sig&cant portion of people A d helping them grow. But after a &st sesy annual bonuses are tied to an executive's develop- sion, it takes little or no extra time. Leaders who ig- ment o his or her direct reports. But many organi- f nore this style are passing up a powerful tool: its zations.have yet to take f l advantage of this lead- ul impact on climate and performance are markedly ership style. AItho* the coaching style may not positive. scream "bottom-he results," it delivers them. Admittedly, there is a paradox in coaching'&posi- tive d e c t on business performance because coach- ing focuses primarily on personal development, not Leaders Need Many Styles on immediate work-related tasks.Even so, coach- Many studies, including thie one, have &own that i g improve8 results. The reason: it requires con- n the more style8 a leader exhibits, the better. Leadem stant dialogue, and that dialogue has a way of push- who have mastered four or more- especially the i g up every driver of climate. Take flexibility. n authoritative, democratic, &tivet and coaching When an employee knows his boss watches him styles-have rhe very best climate and business per- and cares about what he does, he feeb free to exper- formance. And the most effective leaders switch iment.After all, he's sure to get quick and CODSVUC- flexibly among the leadership styles as needed. Al- tive feedback. Similarly, the ongoing dialogue of though that may sound daunting we witnessed it coaching guarantees that people know what is ex- mcne often Fhanyou migfit guess, at both large a- pected of them iwldhow && work fits into a larger potations and tiny start-ups, by seasoned veterans vision o strategy. That affects responsibility and r who could explain exactly how and why they lead clarity. As for commitment, coaching helps there, andby entrepreneurswho daim to lead by gut alone. too, because the sylc's implicit message is, "I be- Such leaders don't mechanically match their lieve in you, I'm investing in you,and I expect you^ style to fit a checklist of situations- they are fax best efforts." Employees very often rise to that more fluid. They are exquisitely sensitive to the challenge with their heart, mind, and soul. impact they are having on others and seamlessly The waching style works well ie many business adjust their style to get the best results. These are situations, but it is perhaps most effective when leaders, for example, who canmad in the &st min- people on the receiving end are "up for it." %I in- utes of mversation that a talented but undexper-
  • 99. forming employee has been demoralized by an un- Her &st week on the job she had lunch and dinner sympathetic, do-it-the-way-I-tell-youmanager and meetings with each member of b e management needs to be inspired through a reminder of why her team. Joan sought to get each person's understand- work matters. Or that leader might choose to reen- ing of the current situation. But her f o w was not so ergize the employeeby asking her about her dreams much on learning how each person diagnosed the and aspirations and Bnding ways to make her job problem as on getting to know each manager as a more challenging. Or that initial conversation rmght person. Here Joan employed the affiliativestyle: she signal that the employee nee& an ultimatum: im- explored their h e s , dreams, andaspirations. prove or leave. She also stepped into the coaching role, loolung For an example of fluid leadership in action, con- for ways she could help the team members achieve sider Joan, the general manager of a major division what they wanted in their careers. For instance, one at a global food and beverage company. roan was ap- manager who had been gettingfeedback that he was pointed to her job while the division was in a deep a poor team player confided his worries to her. He crisis. It had not made its p d t targets for six years) thought he was a good team member, but he waa in the most recent year, it had missed by $50 mil- plagued by persistent complaints. Recognizing that lion. Morale among the top management team was he was a talented executive and a valuable asset to miserable! mistrust and resentments were ram- the company, roan made an agreement with him pant. Joan's directive from above was clear: turn the to point out [inprivate) when his actions under- division around. minedhis goal of being seen as a team player. Joan did so with a nimbleness in switching She followed the one-on-one conversations with among leadership styles that is rare. From the start, a three-day off-sitemeeting.Her goal here was team she realized she had a short window to demonstrate building, so that everyone would own whatever effective leadership and to establish rapport and solution for the business problems emerged. Her trust. She also knew that she urgently needed to be initial stance at the off-site meeting was that of a informed about what was not w r i g so her first okn, democratic leader. She encouraged everyone to ex- taskwas to liste- -- '----?opIe. press freely their frust-&--- --.' ---uplaints,
  • 100. The next day, Joan had the group focus on solu- "I had to be brutal about this follow-up and make tions: each person made thrae specific proposals sure this stuff happened It was going to take disci- about what needed to be done. As Joan clbtered the pline and focus.'' suggestions, a natural wnsensus emerged about The results3 Every aspect of climate improved priorities for the buainess, such as cutting costs. As People were innovating. They were tallung about the group came up with specific action plans, Joan the divisionZs vision and crowing about their wm- got the commitment and buy-in she sought. miment to new, dear goals. The ultimate proof of With that vision in place, Joan shifted into the au- Joan's fluid leadership style is written in black ink: thoritative style, assigning accountability for each after only seven months, her division exceeded its follow-up step to speci5c executives and holding yearlyprofit target by $5 million. them responsible for their aixxmphishment. For ex- ample, tfie division had been &opping prices on D I O ~ U C ~without increasine its volume. One obvi- S ;us solution was to raise &ices, but the previous 1 Expanding Your Repertory Pew leaders, of come, have all six styles in their VP of sales had ditheredandhadlet the problem fes- r p, e- and eves fewer know when and how to ter. The new VP o sales now had responsibility to f use them. In fact, as we have brought the hdings adjust the price points to f2x the pmblem. of our research into many organizations, the most Over the following months, Joan's main stance common responses have been, "But I have only was authoritative. She continually articulated the two of thosel" and, "I can't use all those styles. It group's new vision in a way that reminded each wou1dn"t be natural." member of how his or her rolewas ctucial to achieo- Such feelings are understandable, and in some ingthese goals. And, especially during the b t few cases, the antidote is relatively simple. The leader weeks of the plan's implementation, Joan felt that can build a team with members who employ the urgency of the business crisis justified an occa- styles she lslcks. Take the case of a VP for manu- sional shift into the coercive style should someone facturing. She successfully ran a global factory fail to meet his or her responsibility. As she put it, system largely by using the affiliative style. She , , z+ $: F& &agce. j a c & e & ~ k ~ e d h a he e - a ~ ' b 0 d f . h t && e # - c eey'&+&= . ' be WRS empsthe* whm thbp ,ltOnthkii@&&-~s$ B ~cacaLit,htinnerfBPghtuatiil .&. I .. .& &lblb . . ' - , , 0% oth&. This t M c ] r hala- ph-bisabilitptq uspi to wB&! ~plelolsr~t~.lrlmiasbe~erp- m m n t s h e . ~ ~ ~ c r t e e me d s a . d do J S C ~ p h tqwgd him w b a on S ,&:bhav'not &m:"wb M- @anis. mjwaq.'& &?&~&ilw$If .A$ t e e up^ his, job was to brim&+ *& ,* dYstepbwkkrke&erpd fBen wk ehrffyiug@eb- rion3.Thrpoidt*tQ*a~.tjud& mntrl oibwile &er p u s & . The b g e r i i d n ' r mw m&y, but &th .pa&ee fmk b to & Me % &arbup& eater& * o a m % u ' e in#egd o f ~ u t l ~ t ~ rbwmgw$; 4&mu&,bedidn't 'Uwap~ - i h the&.at lesst k * wt : g~peoplpldb~tQm&ew. we& Atbasame-t&. f k , p l S S
  • 101. was on the road constantly, meeting with plant often, you would need to improve your level of em- managers, attending to their pressing concerns, pathy and, perhaps, your skills at buildiq relalion- and letting them h o w how much she cared about ships or communicating effectively. As another ex- them personally. She left the division's strategy- ample, an authoritative leader who wants to add extreme efficiency- to a crusted lieutenant with the democratic style to his repertory might need to a keen understanding of technology, and she dele- work on the capabilities of collaboration and com- gated its performance standards to a colleague who munication. Such adviee about adding capabilities was adept at the authoritative approach. She aho may seem simplietic- "Go change yourselfu- but had a pawetter on her team who always visited the enhancing emotional intelligence is entirely possi- plants with her. ble with practice. (Por more on how to improve An alternative approach, and one I would rec- emotional intelligence, see the sidebar "Growing ommend more, is for leaders to expand their own Your Emotional Intehgence.") style repertories. To do so, leaders must first under- stand which emotional intelligence competencies underlie the leadership styles they are lacking. More Science, Less Art They can then work assiduously to increase their Like parenthood, leadership will never be an exact quotient of them. science. But neither should it be a complete mys- Por instance, an affFliative leader has strengths in 6ery to those who practice it. In recent years, re- three emotional intebence competencies: in em- search has helped parents understand the genetic, pathy, in buildmg relationships, and in communi- psychological, and behavioral components that cation. Empathy -sensing how people are feeling i n afdect their "job performance.'' With our new re- the moment- allows the affilliative leader to re- search, leaders, too, can get a clearer picture o w a f ht spond to employees in a way that is highly congru- it takes to lead effectively. And perhaps as impor- ent with that person's emotions, thus building tap- tant, they can see how they can make that happen. port. The affiliative leader also displays a natural The business environment is continually chang- ease in fonniqgnew relationships, getting to know i g and a leader must respond in kind. Hour to n, someone as aperson, and cultivatinga bond P h d y , hour, day t day, week to week, executives must o the outsranbg amative leader has mastered the play their leadership styles like a pro- using the srt of interpersonal communication, particularly in nght one at just the right time and in the nght mea- saying just the nght thug or making the apt sym- sure. The payoff is in the results. bolic gesture at just the nght moment. So ifyou are primarily a pacesetting leader who wants to be able to use the affihative style more