Premier guide d'accompagnement à destination des Communes et Intercommunalités de la région Midi-Pyrénées. Il vise à sensibiliser les élus aux TIC, aux problématiques et enjeux de l'Internet public, en adaptant le contenu aux préoccupations des élus et agents territoriaux.
Internet public pour ma collectivité, pour mes administrés (2004)
1. Guide d'accompagnement
À destination des communes
et intercommunalités de la région Midi-Pyrénées
Internet
public pour ma collectivité
pour mes administrés
Agence Régionale pour le Développement de la Société de l’Information en Midi-Pyrénées
2.
3. Sommaire
Contre la fracture numérique 2
Midi-Pyrénées : des TIC et des chiffres 4
Les questions que vous devez vous poser 6
Quelles sont les attentes de vos administrés ? 8
Votre projet : au service de quelle politique ? 10
Des lieux d'accès public à Internet : pour tous 12
L'équipement des écoles : une priorité 13
Étape 1 Comment préparer un site Internet ? 14
Étape 2 Comment réaliser un site Internet ? 18
Étape 3 Comment exploiter un site Internet et le promouvoir ? 22
TIC : l'engagement d'une Région 26
L'Ardesi : un accélérateur 28
Glossaire 30
1
4. Contre la "fracture numérique"
Les collectivités locales, même les plus petites, en sont conscientes : elles
ne peuvent rester au bord de l’autoroute technologique. Comment
admettre en effet l’apparition d’une « fracture numérique » entre des
populations et des territoires qui seraient inégalement traités ?
Toute commune peut désormais offrir à ses "cyber-citoyens" des
services "en ligne" : information sur les transports publics, les
établissements scolaires et culturels, les équipements sportifs, le plan
d’occupation des sols, le calendrier des manifestations, le menu des
cantines scolaires, l’assistance à domicile, etc. ; une forme de
démocratie plus "participative" doit également y trouver son compte :
diffusion du compte rendu des séances du conseil municipal,
expression directe dans les "forums électroniques", dialogue par
courrier électronique entre élus et administrés.
http://www.ardesi.asso.fr
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5. Une attente... et une contrainte
Au-delà de la réponse apportée par les communes à la nouvelle attente
sociale exprimée par les cyber-citoyens, c’est d’une obligation qu’il s’agit : les
collectivités locales doivent en effet faire face à un calendrier imposé par l’Etat.
A partir du 1er janvier 2005, par exemple, elles devront être en mesure de
recevoir sur leur propres e-mails les réponses aux appels d’offres.
L'administration électronique
D’ici 2005, l’ensemble des démarches administratives des particuliers, des
associations et des entreprises, ainsi que les paiements fiscaux et sociaux, doivent
être proposés par Internet. Cet objectif ambitieux s’inscrit dans le cadre du
"programme e-Europe", qui a dressé une liste de 20 services électroniques à
apporter aux citoyens et aux entreprises.
Consultez : http://www.service-public.fr et http://www.internet.gouv.fr
(Projet 2004-2007 ADELE - ADministration ELEctronique)
Services pour Services pour
les citoyens les entreprises
- impôt sur le revenu - contributions sociales pour les
- recherche d’emploi employés
- contributions de sécurité sociale - impôt sur les sociétés
- documents personnels - TVA
- immatriculation de véhicules - enregistrement des nouvelles
- demandes de permis de construire sociétés
- déclarations à la police - soumission de données aux
- services de bibliothèque publique offices statistiques
- certificats (naissance, mariage, …) - déclarations en douane
- inscriptions dans l’enseignement - permis environnementaux
supérieur - marchés publics
- annonces de déménagement
- services de santé (rendez-vous à
l’hôpital, …)
3
6. Midi-Pyrénées : des TIC
et des chiffres
Observatoire des Usages d’Internet et des TIC (Technologies de l'Information
et de la Communication) en Midi-Pyrénées, l’Ardesi réalise des enquêtes qui
permettent de suivre l’évolution de la situation. Celle-ci est nuancée. Ainsi
par exemple, 9 % seulement des communes de la région (qui en compte 3 020)
ont un site web. Mais 62 % des communes de plus de 2 500 habitants sont
présentes sur Internet. Ce qui signifie que ce sont les petites communes de la
région qui ne sont pas encore montées dans le train des TIC.
Si Internet est accessible en bas débit sur la totalité du territoire régional,
seules 33 % des communes (soit 7 habitants sur 10) sont couvertes par le
haut débit (technologie ADSL). L'idéal étant que le plus grand nombre soit
servi par le haut débit.
Pour plus d'informations, consultez le centre de ressources sur le site
de l'Ardesi : http://www.ardesi.asso.fr
Sources : ARDESI (Déc. 2003)
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7. Les usagers d’Internet
39,8 % des midi-pyrénéens utilisent Internet, sur leur lieu de travail, chez eux
ou ailleurs. Pour la France, le taux d’usagers est de 31,4 %. La région est donc
assez nettement en avance de ce point de vue.
Un foyer sur trois est connecté à Internet.
Ce chiffre devrait progresser puisque 7,5 % des foyers de la région comptent
s’équiper d’une connexion dans les douze prochains mois.
Sources : ARDESI / IPSOS (Nov.2002)
L’équipement informatique
Près d’un foyer sur deux en Midi-Pyrénées dispose d’un ordinateur à domicile.
La Haute-Garonne est le département le plus équipé (58,6 % des foyers).
À Toulouse, ce chiffre monte à 62,7 %.
Sources : ARDESI / IPSOS (Nov.2002)
Les sites locaux
Une étude sur la qualité de l’Internet public local a permis de dégager des
tendances… et des marges de progression.
- Rares sont les sites qui disent clairement à qui ils s’adressent et à quels types
de besoins ils peuvent répondre. A peine 5 à 10 % proposent des accès par
public ou par type de besoin.
- Près de 2 sites sur 3 ne hiérarchisent pas assez l’information. Et celle-ci est
de fraîcheur inégale, parfois même obsolète.
- Les liens externes sont nombreux, mais peu mis en valeur.
- En terme de contenu, justice, sécurité et impôts sont les parents pauvres. Trio
préféré des sites locaux : informations pratiques, tourisme et patrimoine.
- La plupart des sites proposent un contact par mail… mais 1 sur 2 ne répond
pas au courrier qu’on lui adresse.
Sources : ARDESI/étude e-regions 2002
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8. Les questions
que vous devez vous poser
La mise en œuvre d’un projet TIC, comportant notamment la
création d’un site Internet local, doit être précédée par un examen
des capacités et des caractéristiques de la collectivité.
- A-t-elle déjà une culture de la communication : journal communal,
brochures pratiques, services d’information et de communication ?
Une réponse positive ne garantira pas la réussite du projet :
sensibiliser les responsables à l’efficacité d’Internet sera nécessaire.
- En l’état actuel de ses moyens, pourra-t-elle gérer le projet dans ses
différents aspects : mise à jour des informations, production de
services publics en ligne, suivi de la messagerie électronique ? Sans
doute faudra-t-il envisager de repenser l'organisation interne de
l’administration.
- Ses services sont-ils prêts à se rapprocher du citoyen pour mieux
répondre à ses attentes ? Le projet va impliquer un changement de
mentalité : le refuser conduirait à l’échec.
- Quelles sont ses ressources en termes techniques : réseaux et
connexions, équipement informatique, maîtrise de ces outils ?
- Quels sont les sites existant sur la collectivité : associations,
entreprises, socio-professionnels ?
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9. "Ma commune
est trop petite..."
Bien entendu, la question de l’échelon territorial qui
peut porter le projet doit être posée d’emblée :
commune, communauté de communes, "pays" ? Dans
le cas d’un projet associant plusieurs communes, l’état
des lieux préalable est d’autant plus indispensable :
on ne peut mettre en commun les
moyens que l’on n’a pas
ou mal identifiés.
"Ma commune n'a pas
les ressources nécessaires..."
Certaines collectivités peuvent estimer que la mise en place d’un
projet Internet n’est pas une priorité dans un environnement où les
niveaux de revenu et de formation sont faibles, où le chômage
est élevé et où l’accès de la population à Internet est limité.
C’est pourtant ce même projet Internet qui peut devenir
un instrument efficace de politique sociale et
économique, et de lutte contre
l’exclusion.
"Ça va trop vite..."
Même si les technologies sont en constante évolution, la mise en œuvre du
projet TIC local doit, elle, se faire progressivement. Aucune étape ne doit
être contournée : état des lieux, définition des objectifs, préparation du
projet Internet, réalisation, promotion.
Il est recommandé de s’appuyer sur les expériences de collectivités
similaires, y compris sur les difficultés rencontrées.
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10. Quelles sont les attentes
de vos administrés ?
Préalablement au lancement du projet, une étude doit être
réalisée afin de connaître aussi précisément que possible
les usages et les besoins du public local.
- Quel est son niveau d’équipement informatique ? Quel est son taux de
connexion à Internet, et par quel type de réseau ? Quels lieux d’accès
à Internet utilise-t-il (domicile, travail, écoles, cyber-cafés, …) ?
- Comment fonctionnent ses relations avec l’administration locale ?
Quelles prestations attend-il de la collectivité ?
- Quels sont ses besoins en termes de formation aux Technologies de
l’Information et de la Communication, et d’accès au matériel
informatique ? La collectivité devra-t-elle lancer, parallèlement à
son projet, des actions de sensibilisation et de mise à disposition de
matériel informatique dans des lieux publics ?
Poser la bonne question
Lors de l’étude préalable, il est préférable d’interroger les usagers
locaux sur leurs besoins plutôt que sur l’opportunité de mettre en
place tel ou tel service. Dans ce dernier cas, ils ont en effet tendance
à répondre qu’ils sont intéressés par tous les services proposés, alors
qu’ils ne les utiliseront pas forcément dans la réalité.
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11. Usager ou citoyen ?
Le projet TIC peut contribuer à relancer la participation des habitants à
l’administration publique. Permettant une meilleure diffusion des
informations municipales, il rend également plus faciles les relations
avec les élus, si ceux-ci font preuve d’un véritable engagement personnel
dans la démarche. Sur ce nouveau type d’échanges, on consultera
utilement le site :
http://www.vie-publique.fr
Courrier
électronique
Le journal communal
doit être l’un des
supports privilégiés
pour la réalisation de
l’étude sur les attentes
du public. Si la
commune dispose
d’une adresse e-mail,
il sera évidemment
utile d’inciter les
internautes locaux à
l’utiliser pour faire
connaître leur point-
de-vue. On prendra
dans ce cas cette
mesure élémentaire,
pourtant souvent
négligée : consulter
régulièrement le
courrier, et y
répondre…
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12. Votre projet : au service
de quelle politique ?
Les Technologies de l’Information et de la Communication
sont un formidable outil d’accompagnement du projet
politique de la commune ; elles auront donc de fortes
implications économiques et sociales. C’est pourquoi il est
indispensable de fixer les objectifs dans une perspective
opérationnelle. Il faudra ainsi :
- les identifier clairement dès le départ
- les hiérarchiser : la collectivité devra adapter son ambition à ses moyens
- établir un calendrier d’actions pour chacun d’entre eux.
Parmi les questions prioritaires, celle de l’Intranet, autrement dit l’utilisation
d’un serveur Web pour la diffusion de l’information au sein même de la
collectivité. Cette technique permet de mettre en réseau et donc de
décloisonner les différents services. Elle constitue à la fois une remise en
cause fondamentale des modes de fonctionnement et de la « culture » de la
collectivité, et une étape qui permettra à terme un vrai développement des
services à l’administré. Encore faudra-t-il installer, d’abord, un ordinateur
connecté à Internet, sur chaque bureau…
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13. Réseaux : le bon débit
Sur Internet, la « course au débit » est engagée. Pourtant, avant de choisir
entre les nombreuses propositions faites par les divers opérateurs, il faut
soigneusement évaluer ses propres besoins. Le débit de base peut en effet
être suffisant pour un projet communal qui prévoirait essentiellement la
consultation simple et l’échange de courriers électroniques.
Qu'appelle-t-on haut débit ?
ADSL, satellite, Wi-Fi, fibre optique...
Il peut être déterminant – en particulier si la commune souhaite développer
l’accueil des entreprises – de disposer d’un réseau haut débit d’accès à Internet. Le
système le plus courant passe par l’ADSL, qui utilise les câbles du téléphone. Si
l’opérateur historique ne fournit pas cette technologie sur le territoire de la collectivité,
le satellite couplé avec du Wi-Fi peut, dans certains cas, être une solution
économiquement intéressante.
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14. Des lieux d'accès public à
Internet : pour tous
La collectivité peut mettre à la
disposition du plus grand nombre un
accès aux TIC. De préférence dans un
lieu ouvert à tous et très connu du
public, où elle proposera des services
nombreux et utiles.
Dans ce « lieu d’accès public à Internet », qui peut être fixe ou mobile,
chacun peut accéder, à un coût adapté, à Internet et au multimédia
(outils techniques, contenus, services, administration sur Internet,
formation à distance, usages sociaux, etc.) et bénéficier d’un
accompagnement de qualité. Publics prioritaires : scolaires, artisans
et TPE (Très Petites Entreprises), chercheurs d’emploi, associations et
personnes âgées.
La région Midi-Pyrénées compte déjà 200 lieux de ce type, dont
23 Cyber-bases, suite à l’appel à propositions lancé par le Conseil
régional en collaboration
avec la Caisse des
Dépôts et Consignations.
Des animateurs TIC
itinérants et des bornes
d’accès à Internet dans
des lieux publics peuvent
utilement compléter le
dispositif.
12
15. L'équipement des écoles :
une priorité
La construction, l’entretien, l’équipement et la mise en
réseau des écoles relèvent de la responsabilité des
communes.
Il n’y a pas vraiment de règles en matière d’équipement. Aussi il conviendra
de s’appuyer sur les ressources existantes, en particulier un « Guide pratique
d’équipement pour les écoles » disponible en ligne à cette adresse :
http://www.educnet.education.fr/equip/pratique.htm. Au moment des
choix techniques, il sera judicieux aussi de se rapprocher des services
techniques de la commune, s’ils existent, ou de la mission TICE du Rectorat.
Le brevet informatique et Le dispositif académique Et demain ? : les espaces
Internet : B2i d’accompagnement et numériques de travail (ENT)
d’assistance
Créée en 2000, par le Coordonné par la mission Nouvelles voies d’accès qui
Ministère de l’Éducation, le TICE et le SIGAT-CRIA du viennent s’ajouter aux
B2i valide les compétences Rectorat de l’Académie de différents services
acquises par les élèves du Toulouse, ce dispositif repose « traditionnels » rendus par
primaire. sur un centre d’appel et sur l’informatique d’un
une assistance de proximité établissement, les ENT
Tous les détails sur le B2i et qui assurent l’assistance permettront aux élèves,
différentes ressources sur les informatique et technique aux enseignants, personnels
sites suivants : utilisateurs. administratifs et familles
http://www.educnet.education.fr http://www.ac-toulouse.fr/tice d’accéder aux ressources de
http://www.education.gouv.fr l’école.
http://www.education.fr http://www.educnet.education.fr
/equip/sdet.htm
Le succès de tout projet d’équipement dépend beaucoup de la qualité de
coordination et de la concertation entre les pouvoirs publics locaux,
l’équipe éducative (directeur, enseignants, inspecteur d’académie), voire
les parents d’élèves.
L’existence d’un projet pédagogique est primordial en la matière.
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16. Comment préparer
un site Internet ? 1
Définir les objectifs
Étape essentielle, que l’on peut traduire par cette question : quelle valeur
ajoutée doit apporter le site Internet communal ? On dégage en général
trois objectifs principaux :
Information et communication
Il s’agit de présenter la commune et ses activités, et d’informer les citoyens.
Qualité du service public
On souhaite améliorer l’efficacité des services administratifs et l’accès des
usagers au service public communal.
Compétitivité
On veut promouvoir la commune en utilisant les possibilités d’Internet.
La collectivité peut poursuivre des objectifs plus précis encore :
Politiques
Pour améliorer le fonctionnement démocratique.
Économiques
Pour attirer entreprises et investisseurs.
Commerciaux
Pour offrir une vitrine à l’économie locale.
Touristiques et culturels
Pour promouvoir le patrimoine et les attractions locales.
Sociaux
Pour réserver de l’espace sur le site aux associations locales par exemple, ou
rendre Internet accessible à tous.
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17. Identifier le public cible
Qui sont les futurs usagers des nouveaux médias
communaux ? Ils sont potentiellement nombreux, mais ils doivent
être définis : les citoyens de la commune, les personnes qui y ont des
activités mais qui n’y résident pas, les anciens habitants, les touristes, les
associations, les entreprises, etc.
Comment faire pour ne négliger aucun usager ? Internet peut être un outil
d’insertion très important pour les handicapés, ou pour les personnes
peu autonomes. Des solutions techniques permettent de leur
assurer l'accès au site.
La définition des objectifs doit être précise et complète.
Mais le site peut être ouvert même s’il n’est pas
exhaustif, pourvu qu’il apporte une vraie valeur
ajoutée. Evolutif par nature, il pourra – et
devra - être enrichi par la suite.
Le site doit renvoyer en particulier sur http://www.service-public.fr, celui-ci
apporte l'ensemble des informations administratives dont le citoyen a besoin.
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18. préparer
Fixer les contenus
Quelle image la collectivité locale souhaite-t-elle donner d’elle-même ? Les
informations qu’elle va diffuser sur son site vont largement contribuer à la
réponse. C’est pourquoi les contenus devront être fixés dans le cadre
d’une véritable « politique éditoriale ». Ils sont de plusieurs ordres :
Informations administratives
Qui fait quoi dans les services communaux, contacts utiles, horaires,
documents délivrés ; mais aussi procédures permettant de se procurer des
documents ou des renseignements sur les sites de l'État : le site local joue
alors le rôle d’un « portail » facilitant le contact du citoyen avec
l’administration.
Informations politiques
Organisation et fonctionnement du Conseil municipal :
noms, attributions, ordre du jour des réunions,
compte rendus du Conseil municipal, vote du budget,
résultats des élections, explications sur les politiques
mises en œuvre ou modes de participation des
citoyens (conseil municipal des jeunes, conseils de
quartier, etc.).
Informations pratiques
De toute nature, elles doivent faciliter la vie quotidienne des
habitants de la commune. Par exemple : collecte des déchets
ménagers, des encombrants, inscriptions dans les crèches et cantines,
médecins et pharmacies de garde, services sociaux, agenda des
manifestations, activités des associations, des clubs sportifs, spectacles, etc.
La plupart des contenus sont évolutifs. A commencer par les horaires, les
programmes ou les noms des contacts. Une actualisation régulière sera
nécessaire. On n’oubliera donc pas les mentions suivantes : date de la
dernière mise à jour des informations, responsable éditorial, etc.
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19. préparer
Évaluer les coûts
Ceux-ci ne pèseront évidemment pas de la même façon dans le budget
d’une petite commune ou dans celui d’une grande ville. Ils dépendront
également du ou des sous-traitants choisis, du contenu du site et des
accès mis à la disposition du public.
Le projet impliquera des dépenses à court terme, pour la création du site, et
surtout à long terme, pour sa gestion, sa maintenance et son enrichissement.
Il y aura donc des coûts fixes (conception du site, achat de matériel, etc.) et
des coûts variables (mise à jour, frais d’utilisation du réseau téléphonique,
hébergement, abonnement auprès d’un fournisseur, frais de personnel, etc.).
Exemples de coûts :
Ces tarifs sont donnés à titre indicatif, sachant que les objectifs des projets
Internet diffèrent d'un cahier des charges à l'autre.
Les projets peuvent avoir des cahiers des charges aux ambitions très
différentes. Ces deux réalisations en Midi-Pyrénées l’illustrent :
Cas 1 Cas 2
Création du site Création d’une « e-communauté » regroupant
Internet d'une mairie 21 communes – 17 000 habitants
– commune de 2500
habitants Remarque : sur ce type de projet, des subventions peuvent être sollicitées.
Coûts généraux 1ère année : environ 150 000 Euros HT
Investissement : - Animation de l’ensemble du projet : recrutement à temps plein d’un
environ 4 000 Euros HT chargé de mission,
(études, conception, - Equipements informatiques et abonnements des communes sur Internet
réalisation du site, mise (prise en charge 1ère année),
en place, référencement, - Renforcement du réseau informatique et création d’un Intranet,
nom de domaine). - Formation des élus et agents administratifs,
- Développement et animation d’un Système d’Information
Fonctionnement par an : Géographique (SIG).
environ 1000 Euros HT
(hébergement, 2ème année : environ 65 000 Euros HT
actualisation/mise à jour : - Animation de l’ensemble du projet : un chargé de mission à temps
4 mises à jour du site à plein,
l’année). - Mise en ligne de certaines données du SIG et développement de ce
SIG en dynamique.
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20. Comment réaliser
un site Internet ? 2
Qui fait quoi ?
A la base du projet, une équipe, et non un homme seul. Elle va assurer la
maîtrise d’ouvrage, élaborer la politique éditoriale du site, et faire sa
promotion auprès des citoyens. Elle va s’appuyer pour cela sur un
personnage essentiel, le chef de projet et, éventuellement, sur une
Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage (AMO).
L'élu, maître d'ouvrage
Il définit le cadre général du projet, choisit le chef de projet, propose les
orientations du projet devant le Conseil Municipal par exemple et lui
accorde les moyens nécessaires (temps disponible et budget).
Le chef de projet
Il est de préférence désigné au sein de l’administration
communale. S’il n’est pas forcément un professionnel
d’Internet, il en a la culture et le goût ; il a suffisamment
de recul pour adopter un point de vue d’ensemble sur le
projet et il est soucieux de l’efficacité du service public. Si
aucun agent municipal ne présente ce profil, il faudra
recruter à l’extérieur ce chef de projet qui ne pourra pas
être un simple prestataire, sa fonction devant être pérenne.
Sa mission : définir le cadre général du projet, rédiger le
cahier des charges pour le sous-traitant technique, préparer le
personnel et organiser les services, développer le contenu du site
et le faire vivre.
L’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage
L’aide d’un prestataire spécialisé peut être indispensable, en particulier si le
projet de site Internet est ambitieux (il s’agit d’éviter les erreurs initiales). La
mission de l’AMO : défendre les intérêts de la commune auprès de la société
réalisant le site, et apporter son expertise à différents niveaux (étude de
l’existant et des besoins des usagers, création technique du site,
réorganisation de l’administration).
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21. Je n'ai pas de chef de
projet. Comment je fais ?
Je m'appuie sur un élu
et/ou un technicien.
Le chef de projet peut
s’entourer d’une ou plusieurs
personnes, et leur attribuer un rôle
particulier dans la mise en oeuvre du projet.
Certaines compétences peuvent évidemment
être trouvées au sein de l’administration :
- compétences techniques et pédagogiques pour la
formation du personnel,
- compétences en terme d’organisation, pour le
développement et les procédures de gestion,
- compétences en terme de communication, pour
le repérage des informations à diffuser,
Attention
de dégager du
- compétences en matière sociale,
économique, culturelle, touristique,
temps au chef de
pour l’intégration du projet dans
projet ! les politiques de la commune.
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22. réaliser
Des règles de base
La réalisation d’un site efficace et agréable pour le citoyen
internaute passe par l’application de quelques règles
incontournables :
Un site accessible à tous
Il doit être le plus clair et le plus simple possible, dans son architecture
comme dans le langage employé. Le découpage de la collectivité en
différents services administratifs (état civil, service social, etc.) et le
vocabulaire administratif sont souvent peu intelligibles pour l’usager. Un
effort particulier doit être fait à ce niveau.
Un contenu clair
Pour faciliter l’accès aux différents services proposés, le site doit avoir une
structure de navigation logique et des titres de rubriques explicites. Celles-ci
peuvent être organisées par thème (état-civil, éducation, mariage, décès...)
ou par publics cibles (citoyen, entreprise, première visite, touriste, mal
voyant, etc.)
Une interface agréable
L’environnement visuel doit être simple mais convivial (couleurs pertinentes,
icônes faciles à comprendre). On peut également favoriser la présentation
de l’information sous forme graphique ou cartographique, et multiplier les
modes d’interactivité.
Des aides à la navigation
Pour faciliter les recherches de l’internaute, on peut proposer un moteur de
recherche (mis en évidence dès l’entrée sur le site), une foire aux questions
(les interrogations les plus fréquentes des citoyens), un index, un plan du
site, une rubrique « Nouveautés », etc.
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23. réaliser
Des contraintes juridiques
Elles sont nombreuses. Parmi celles-ci :
- La décision de créer un site Internet relève du maire. Les dépenses de
création et de gestion seront autorisées par le Conseil municipal.
- L’ouverture d’un site local en période électorale n’est pas recommandée : les
sommes engagées pourraient être intégrées dans les comptes de campagne.
- Le choix d'un nom de domaine est très important : il simplifie la navigation
et la visibilité du site pour l’internaute. Il est fortement recommandé aux
collectivités d'utiliser les chartes de nommage existantes, par exemple :
http://www.mairie-maville.fr ou http://www.ville-maville.fr
- Il est également conseillé de protéger à l’INPI (Institut National de la
Propriété Industrielle) http://www.inpi.fr, le nom de votre collectivité en «
.fr » (n'importe quelle entité juridiquement identifiée peut déposer le nom
de votre commune ou de votre territoire si elle le souhaite !). C’est l'AFNIC
(Association Française pour le Nommage Internet en Coopération) qui
gère les noms de domaine en France. Son site : http://www.afnic.fr
- Le site doit être déclaré à la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique
et des Libertés) http://www.cnil.fr
- Les mentions légales qui sont obligatoires (sur la page d’accueil ou sur une
page spéciale) : nom de la collectivité locale, son adresse physique, son
numéro de téléphone, le nom du directeur de la publication (en général, le
maire), le numéro de déclaration à la CNIL.
- Le contenu doit être en conformité avec la loi : sur la liberté de la presse, sur
le respect du droit à l’image, des droits d’auteur, de la langue française, etc.
Pour plus d'informations, consultez ces sites :
http://www.cnil.fr
http://www.droit.org
http://www.internet.gouv.fr
http://www.foruminternet.org
http://www.journal-officiel.gouv.fr
http://www.legifrance.gouv.fr
http://www.droitdunet.fr
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24. Comment exploiter un site
Internet et le promouvoir ? 3
La mise à jour du contenu
Pour rester attractif, le site va devoir évoluer au fil des mois.
Ce sera la tâche d’un agent spécialement désigné.
Le coordonnateur éditorial va être chargé de la maintenance
de l’information mise en ligne. C’est une mission essentielle : les usagers se
détournent des sites sur lesquels l’information n’est pas mise à jour et n’est
donc pas fiable. Deux solutions : cette mise à jour est confiée à une seule
personne ou un seul service au sein de la commune ; ou bien chaque service
est responsable de la mise à jour des données le concernant.
La fréquence de mise à jour dépend de la nature de
l’information : l’information « dynamique » (activités de l’agenda par
exemple) est très vite dépassée ; l’information « statique » (démarche
administrative par exemple) a une durée de vie plus longue. Leur actualisation
est donc variable : un rythme hebdomadaire est une solution réaliste.
Les services publics en ligne demandent une attention
particulière. Si l’usager peut, par exemple, télécharger des formulaires
administratifs sur le site local, il faudra s’assurer que tous les membres des
services concernés par leur traitement sont bien informés. Pour chaque
téléservice proposé en ligne (demande d’extrait d’acte de naissance, etc .),
il est donc nécessaire de préciser les différentes étapes de la procédure, et
de spécifier les responsabilités et les tâches concrètes de chaque service.
22
25. Les communes disposant d’un site
Internet sont encore peu nombreuses : à peine une
sur dix en Midi-Pyrénées. A ce stade du projet, ces
collectivités ne doivent pas faire l’économie d’un état des lieux
rétrospectif. Peut-être ont-elles brûlé des étapes au niveau de la
réflexion, de la conception ou de la mise en oeuvre de leur site et
de leurs nouveaux outils de communication : une fois le site mis en
ligne, les problèmes qui apparaissent trouvent souvent leur
origine dans les méthodes et les procédures.
Quoi qu’il en soit, cent pour cent des sites doivent
être exploités et promus selon des règles
rigoureuses…
La création d’adresses électroniques pour la commune, les élus, les services,
voire les agents communaux, facilite grandement la communication avec les
citoyens. Par ce moyen, ceux-ci peuvent s’informer par exemple de l’état
d’avancement d’un dossier. Mais la création de ces adresses suppose
impérativement que leurs titulaires aient la possibilité de répondre au courrier
en temps et en heure. La rapidité des réponses pèsera lourdement dans
l’image de la commune auprès des usagers !
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26. exploiter
Faire connaître le site
Ouvrir un site implique que la commune prenne
le soin d’informer le public de son existence.
Plusieurs actions sont recommandées :
Au moment de l’ouverture du site, organiser son
inauguration officielle, avec la participation des acteurs locaux et des
habitants.
Assurer une publicité permanente : distribution de
dépliants, adresse du site sur tous les documents de la commune, séances
publiques d’information, etc.
Faire référencer le site à la Documentation Française de façon
à ce qu’il figure sur le portail service-public.fr ; sur les moteurs de recherche
ou les sites portails ; sur les sites des communes voisines et des autres
niveaux d’administration ; dans les guides spécialisés.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr
Prévoir des moyens d'accès facilités à l'Internet
Plus un site est interactif, plus il est fréquenté. D’autres moyens
d’animation sont efficaces : mise en ligne du journal communal avec la
participation des citoyens ; hébergement de pages personnelles d’acteurs
locaux (associations) ; création d’une rubrique de petites annonces.
24
27. Le portail de l’administration française :
http://www.service-public.fr
Annuaire officiel des sites Internet de l’administration avec la liste des
sites ministériels, des actualités, l’agenda… et la possibilité de
recevoir une lettre d’actualité par mail, service-public.fr est le service
web commun à tous les usagers.
Avec son guide des droits et démarches, il donne une vision d’ensemble des
procédures, à partir d’une approche pédagogique de la réglementation,
contribue à la transparence de l’administration, permet aux usagers de
mieux connaître et comprendre leurs droits et obligations, et, concourt ainsi
à l’égalité devant la loi.
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28. TIC, l'engagement d'une Région
Vers une société de l'information équitable
Les nouveaux moyens de communication, Internet en particulier, constituent
aujourd’hui de véritables outils d’aménagement du territoire. Ils ont une
influence de plus en plus considérable sur la vie économique, sur la vie
culturelle, sur la vie sociale de la région. Aujourd'hui indispensables, ils seront
demain incontournables.
C’est pourquoi le Conseil régional Midi-Pyrénées s’est engagé depuis
plusieurs années en faveur du développement de la "société de
l’information".
Avec un objectif central : tous les habitants et toutes les entreprises de la
région, où qu’ils se trouvent, doivent avoir accès aux services Internet et à
un réseau au bon débit. Imagine-t-on une localité, même très petite, qui ne
soit pas reliée au réseau routier ?…
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29. Un effort financier important
Le Conseil régional a mis en œuvre, pour la période 2002-2006, un
Programme d’actions régional pour la société de l’information (Parsi), et lui
consacre un budget important : près de 92 millions d’euros (un tiers pour les
réseaux, et deux tiers pour le développement des services innovants).
Des mesures très concrètes
Le Parsi comporte 37 mesures. Parmi celles-ci, à titre d’exemples :
- Ecourager le déploiement équilibré de réseaux à haut débit sur le
territoire, notamment en milieu rural et participer à l'amélioration de la
couverture en téléphonie mobile.
- Développer les Cyber-bases en Midi-Pyrénées qui invitent nos
concitoyens à s'initier à Internet.
- Renforcer la présence des services publics rendus aux citoyens
(télémédecine, e-administration, ...).
- Banaliser les nouvelles technologies dans les lycées par un
engagement important en terme d'équipement et par une amélioration
de l'environnement numérique de travail.
- Augmenter l’offre régionale de formation à distance.
- Renforcer le réseau régional d’informations touristiques.
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30. L’Ardesi : un accélérateur…
La politique de la Région Midi-Pyrénées en matière de TIC (Technologies
de l’Information et de la Communication) s’appuie en particulier sur
l’Ardesi, Agence Régionale pour le Développement de la Société de
l’Information. Celle-ci a un rôle d’impulsion et d’animation auprès des
collectivités locales, des institutions et des professionnels. Objectifs :
contribuer à l'amélioration de la qualité et à l’efficacité des sites Internet
des collectivités locales et des services de l’État ; et favoriser la création
de contenus ”de proximité" qui accélèreront l’usage des nouvelles
technologies par les habitants de la région.
L’Ardesi est une association qui regroupe le Conseil régional, des
collectivités locales (départements et agglomérations), des
établissements d’enseignement supérieur et de recherche, des
organismes consulaires et des acteurs sociaux-économiques impliqués
dans le développement des TIC.
Adresse : 9, place Alfonse Jourdain - 31000 Toulouse
Téléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77
E-mail : contact@ardesi.asso.fr - Web : http://www.ardesi.asso.fr
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31. Des enjeux stratégiques
Les nouvelles technologies sont utiles et efficaces dans bien des domaines :
- en réintroduisant des services publics de proximité en territoire rural,
- en séduisant et en fidélisant les entreprises sur les zones d'activités,
- en réorganisant le fonctionnement interne de la collectivité,
- en initiant la formation des jeunes et des adultes, et en facilitant l'insertion des
demandeurs d'emploi…
Ainsi, le législateur va imposer leur utilisation dans des cas de plus en plus
fréquents : réception d'un appel d'offres, contrôle de légalité...
Pas si compliqué !
L’accès aux nouvelles technologies étant parfois intimidant, l’Ardesi favorise les
approches pragmatiques : répondre aux vrais besoins ; placer ceux-ci à la base de la
réflexion, avant même les aspects techniques ; lesquels doivent être traités à leur juste
niveau, hors de la pression des fournisseurs de matériel et des prestataires de services.
Une boîte à outils pour les élus
L’Ardesi met à la disposition des collectivités locales un site Internet
(http://www.ardesi.asso.fr), une lettre d’information, le magazine "ardénews"
(dossiers de fond), un centre de ressources en ligne, des fiches pratiques
(référencement, coûts, cahier des charges, etc.).
L’agence organise des ateliers thématiques pour les webmestres, et des réunions
d’information et de sensibilisation des élus locaux.
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32. Glossaire
A @ (arobase) : se prononce « at » en anglais et signifie « chez ». Ce signe est utilisé dans
une adresse e-mail entre le nom du destinataire et celui de la société qui héberge son
courrier. Exemple : jeandupont@wanadoo.fr
Adresse e-mail : équivalent d’une adresse postale sur Internet.
ADSL : cette technologie permet de doper les capacités de transmission des lignes
téléphoniques. L’internaute peut ainsi se connecter à haut débit, sur une liaison disponible
en permanence, tout en ayant la possibilité d’utiliser son téléphone.
C Chat : de l’anglais « to chat », bavarder. Lieu de dialogue en direct avec d’autres
utilisateurs du web.
Courrier électronique : E-mail, mail, mèl ou courriel. Les e-mails sont constitués de
textes auxquels on peut attacher des fichiers (textes, son, images, vidéo).
Cybercafé : café disposant d’ordinateurs reliés à Internet et accessibles aux
consommateurs.
Cyber-base Midi-Pyrénées : lieu d’accès public à Internet de 5 à 12 postes
informatiques de consultation publique qui offre aux midi-pyrénéens un accompagnement
de qualité prévu par une charte définie par le Conseil régional Midi-Pyrénées et la Caisse
des Dépôts et Consignations.
D Débit : quantité d’informations circulant par unité de temps. Le débit se mesure en bits
par seconde.
Domaine : les domaines identifient des sous-parties ou des régions du réseau Internet. Ils
sont désignés par des abréviations situées à la fin des adresses électroniques. Le suffixe «
.com » indique qu’il s’agit d’un site dont le domaine est commercial ou généraliste, le «
.fr » qu’il est français.
E E-commerce : ventes et achats réalisés via Internet.
E-mail : voir Courrier électronique.
Extranet : c’est un intranet, c’est-à-dire un réseau privé d’une entreprise ou d’une
collectivité, bâti sur les mêmes principes qu’Internet, mais ouvert à des utilisateurs
extérieurs.
En ligne : informations en provenance d’Internet.
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33. F Forum de discussion : « newsgroup » en anglais. Lieu virtuel où chacun dépose des
courriers par thème. Ces contributions donnent lieu à des discussions.
Fournisseur d’accès Internet (FAI) : « provider » en anglais. Prestataire ou
opérateur de télécommunications auquel on s’adresse pour avoir accès à Internet.
H Haut débit : accès à Internet plus rapide que par téléphone (modem), permettant une
consultation facile et rapide du web.
Hébergement : les particuliers, entreprises ou collectivités qui souhaitent ouvrir un site
ont deux solutions : soit s’équiper de leur propre serveur et être reliés en permanence à
Internet; soit louer de l’espace chez un fournisseur d’accès à Internet.
Hot line : assistance technique en ligne ou par téléphone fournie par l’éditeur d’un
logiciel ou un fournisseur d’accès à Internet.
HTML : langage de programmation adopté dans le monde entier, utilisé pour créer des
documents hypertextes et construire des pages web.
Hypertexte : technique de consultation des pages web, à base de liens. Un mot dans un
document peut être choisi comme lien donnant accès à une autre partie du document, à un
autre document ou à un autre site web d’un clic de souris.
I Internaute : utilisateur du réseau Internet.
Intranet : réseau interne à une entreprise ou une collectivité utilisant la technologie
d’Internet.
M Modem : appareil placé entre un ordinateur et le réseau téléphonique et qui permet
l’échange des données à distance.
Moteur de recherche : site spécialisé dans la recherche et le classement
d’informations. Pour faire une recherche, il suffit de taper un ou plusieurs mots-clés.
P Page d’accueil : page sur laquelle s’ouvre un site web. Elle fait office d’index et de
sommaire.
Portail : site web thématique qui offre une sélection de liens pointant vers d’autres sites.
R Réseau : système d’interconnexion des ordinateurs afin qu’ils puissent échanger des
données. Il existe plusieurs types de réseaux : depuis le local reliant plusieurs ordinateurs sur
un même lieu géographique, jusqu’à Internet reliant des millions d’ordinateurs dans le monde.
Référencer : signaler un site à un moteur de recherche pour qu’il le prenne en compte.
Une fois le site référencé, son nom apparaîtra lorsque sera faite une demande concernant
le sujet dont il traite.
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34. S Serveur : ordinateur au centre d’un réseau, et qui héberge des données accessibles aux
utilisateurs depuis leur ordinateur.
Site web : ensemble de données hébergées dans un serveur web. Chaque site, identifié par
une adresse, est composé de plusieurs pages HTML comprenant des textes, des images et des
sons.
Surfer : se déplacer sur Internet de site en site à la manière des surfers glissant d’une
vague à l’autre, reliées les unes aux autres par des liens hypertextes.
T Téléchargement : transfert de fichiers puisés sur un serveur par l’intermédiaire d’un
modem pour être enregistrés sur un ordinateur.
W Web : désigne l’ensemble des sites situés dans le monde entier et qui sont reliés
virtuellement entre eux par des millions de liens hypertextes formant comme une immense
toile d’araignée.
Webmaster, ou webmestre : gestionnaire d’un site web.
Wi-Fi : « wireless fidelity » en anglais. Désigne un réseau sans fil qui permet les échanges
entre plusieurs ordinateurs grâce à la technologie des ondes hertziennes. Ce réseau peut être
interne et relie plusieurs ordinateurs distants de quelques dizaines de mètres. Il permet de
faire ainsi l'économie du câblage du bâtiment mais peut être limité par des murs épais ou des
séparations d'étage. À l'extérieur, il peut relier plusieurs ordinateurs distants de plusieurs
centaines de mètres à quelques kilomètres. Il peut constituer, en l'absence d'obstacles naturels
ou physiques, une alternative intéressante pour apporter du haut débit dans des points très
isolés du territoire. Dans ce cas, une liaison satellite devra être louée pour constituer la source
du haut débit qui est ensuite partagée et répartie par le réseau Wi-Fi.
Pour l'avenir, de grands espoirs se portent sur le Wi-Max, une sorte de super Wi-Fi, qui
permet une diffusion à très haut débit à 50 kilomètres à la ronde.
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