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Orthopédie
–Le bondage thoraco-brachial de type Dujarier
1.FRACTURE DE LA CLAVICULE
–La fracture du tiers interne → traitement quasi représente la méthode d’immobili-sation de choix
systématiquement orthopédique sauf en cas de
luxation et/ou de complications vasculo-nerveuses
associées.
5.FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE DU RADIUS
–Fracture de Laterjet : fracture du tiers externe qui
–Ostéoporose : il s’agit plutôt de l’ostéoporose post-
échappe à la classification de Neer. Il associe une
ménopausique (type I) ce la explique l’âge moyen plus
avulsion osseuse de l’insertion des ligaments coraco-
jeune (54 ans) que pour les fractures de l’extrémité
claviculaires. Il nécessite un traitement chirurgical
supérieure du fémur.
(comme le type II de Neer).
–L’articulation radio-carpienne : le radius s’articule
avec le scaphoïde et le semi-lunaire
2.FR. DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DE L’HUMÉRUS –La bascule résiduelle dans le plan frontal est moins
–La pseudarthrose est rare et concerne surtout la délétère que la bascule résiduelle dans le plan sagittale
grosse tubérosité et exceptionnellement le col –L’algoneurodystrophie est la complication la plus
chirurgical fréquente
–Tout cal vicieux, en particulier de la grosse tubérosité
–L’atteinte des branches sensitives du nerf radial est
est susceptible de déclencher un conflit sous-acromial toujours iatrogène liée au broches d’ostéosynthèse
secondaire. –Cal vicieux : les plus gênants sont → bascules
–Ecchymose brachio-thoracique de Hennequin
sagittales > 10° ; raccourcissement excessif du radius ;
(hématome) la marche d’escalier intra-articulaire > 2 mm.
–Fracture potentielle de Castaing : fracture avec 3
e
3.LUXATION DE L’ÉPAULE fragment postéro-interne (ce fragment s’articule avec
–Les éléments cliniques en faveur d’une instabilité : le cubitus et le carpe) → Rx ¾ du poignet.
âge jeune, sport à risque, douleurs lors des
mouvements de l’armé (abduction-rotation externe), 6.FR. DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU FÉMUR
test d’appréhension positif. –Prédominante chez la femme (surtout au-delà de 70
–Le nerf axillaire = le nerf circonflexe
ans) ; chez l’homme surtout avant 50 ans
–La coiffe des rotateurs est représenté par 4 muscles :
–Surtout ostéoporose de type II
sous-scapulaire, sus-épineux, sous-épineux et petit –La corticale médiale de la diaphyse fémorale se
rond. On y associe le tendon de la longue portion de
prolonge vers la face inférieure du col du fémur en
biceps.
s’amincissant, elle forme à cette jonction cervico-
–Luxation postérieure : la radiographie de profil de
diaphysaire, un arc biomécanique résistant appelé arc
Lamy confirme le diagnostic. La rotation externe d’Adam. Son prolongement en avant du petit
impossible est pathognomonique. trochanter représente l’éperon de Merckel.
–Incidence de Heinig → disjonction sterno-claviculaire
–Entre les travées de compression et de tension existe
une zone de fragilité osseuse au niveau du col du
4.FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMÉRALE fémur appelé triangle de Ward.
–Siège entre le bord inférieur de l’insertion du muscle –Les trois clichés radiographiques nécessaires sont :
grand pectoral et l’insertion distale du brachiale bassin de face ; hanche concerné de face et de profil ;
antérieure. (thorax de face au-delà de 40 ans).
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–Fracture de type IV : elle est dite en coxa vara disque) ; colonne moyenne (partie postérieure du
disque et du corps, ligament longitudinal postérieur) ;
désengrenée. Il existe fréquemment une comminution
colonne postérieure (pédicules, apophyses articulaires,
postérieure du col. La rotation de la tête par rapport
lames, ligament jaune, apophyses épineuses,
au corps est un élément important.
ligaments inter et sous-épineux)
–Fractures trochantériennes stables : le trait est oblique,
–À l’étage supérieur les fractures sont plus fréquentes ;
soit cervico-trochantérien ou pertrochantérien simple.
à l’étage inférieur ce sont les lésions disco-
–Fracture trochantériennes instables : le trait est parfois
ligamentaires qui sont les plus fréquentes.
horizontal, intertrochéantérien ; comminution
–La distance entre l’arc antérieur de C1 et l’odontoïde
postérieure ou latérale.
est < 3 mm (5 mm chez l’enfant) ; si > 3 mm ⇒ entorse
–Nécrose de la tête fémorale : peut se voir dans 20%
C1-C2.
des fractures Garden I ou II ; aspect en coquille d’œuf
–Les fractures de l’odontoïde sont souvent mortelles !
ou signe de croissant.
–L’entorse grave se défini par au moins 3 des 5 signes
–La pseudarthrose : souvent les douleurs n’ont jamais
radiologiques suivants :
vraiment régressé, contrairement à l’ostéonécrose où
> 3,5 mm au-dessus de C4 et > 2,5
un intervalle libre asymptomatique est possible. Antelisthésis
mm au-dessous
des plateaux vertébraux de plus de
7.TRAUMATISME FERMÉ DU THORAX Angulation
10°
–Hémothorax : drainage → un débit > 200 cc/h fait
de parallélisme des articulations
poser l’indication opératoire.
Perte
postérieures
–La fracture du sternum (même en cas de déformation
de plus de 50% de l’articulation
importante) ne justifie pas d’une intervention
Découverte
supérieure de la vertèbre sous-jacente à la lésion
chirurgicale.
interépineux anormal ou fracture
–Contusion pulmonaire : les images sur Rx simple ne
Ecart
–Le mécanisme fracturaire le plus fréquent (pour
sont visibles qu’après 16 heures (opacités nodulaires à
l’étage inférieur) est la rotation (40%) puis la
limites floues) ; elles sont visibles immédiatement sur
compression (30%) puis la flexion-distraction (20%).
scanner (examen de référence).
–Le profil du rachis cervical est obligatoire en cas de
–L'existence d'une lésion rachidienne peut être
signes clinques ou de patient non interrogeable. Tout
responsable d'une vasoplégie par blocage
signe neurologique, toute notion de polytraumatisme,
sympathique, majorant les troubles hémodynamiques
tout patient inconscient imposent également un rachis
–Chez un patient conscient, l’absence de douleur à la
thoraco-lombaire.
palpation du rachis et une mobilité spontanée normale
–Les clichés dynamiquds sont effectués
du rachis cervical permettent d’éliminer tout
systématiquement chez tout traumatisé du rachis
traumatisme grave et d’enlever toute contention
cervical, en l’absence de lésions évidentes osseuses et/
cervicale.
ou neurologiques. A distance de traumatisme initial
–Les volets thoraciques
(parfois en urgence si l’état du malade le permet).
rangée de fracture
–Une tétraplégie complète n’a aucune chance de
Double
volet et la paroi se mobilisent dans le même sens,
récupérer si elle persiste 48 heures après l’admission,
Le
mais avec une amplitude différente : hypocinésie
surtout s’il n’y a pas de trouble de la vigilance
terme respiration paradoxale est faux →
–Classiquement, sont de mauvais pronostic : l’absence
Le
hypocinésie segmentaire
complète de récupération au-delà de 48 heures, signe
postérieurs → stables (protection par les
Volets
de Guillain (réflexe cutané plantaire en flexion lente et
muscles et l’omoplate)
progressive) ; priapisme intermittent ou permanant.
antérieurs et latéraux → instables
Volets
–Atteinte urinaire : après la rétention aiguë, la
récupération peut se faire vers 3 modes différents
10.TRAUMATISME DU RACHIS CERVICAL
automatique ou réflexe : par lésion
–Denis → 3 colonnes : colonne antérieur (ligament
Vessie
médullaire au-dessus de S1, avec rétention fréquente
longitudinal antérieur, partie antérieur du corps et du
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et fuite (hyperactivité du détrusor). La vessie se vide (lymphangite, adénite, phlegmon, septicémie,
par percussion sus-pubienne. arthrite…)
autonome : par atteinte du cône terminal réalisation d’une radiographie centrée de face et
La
Vessie
avec rétention rare et fuites fréquentes. la vessie se de profil est systématique pour rechercher des signes
vide par percussion abdominale d’ostéoarthrite ou la présence d’un corps étranger
–Efficacité des corticoïdes données précocement (avant radio-opaque.
: panaris collecté péri-unguéal
8 heures) → protocole de Bracken (efficacité non Tourniole
flegmatique : (simple inflammation locale mal
prouvée que par certaines études). Stade
limitée) doigt légèrement inflammatoire avec
–Pas de sonde urinaire si possible (au moment du
sensation désagréable de brûlure (qui n’est pas
transport).
pulsatile et n’entrave pas le sommeil) ; elle peut
–Fracture de C1 → traitement orthopédique associant
rétrocédée avec ou sans traitement (médical).
traction par halo crânien suivie de la confection d’une
: fistulisation à la peau ; arthrite
minerve plâtrée. La durée de l’immobilisation est de 3 Diffusion
en bouton de chemise : panaris qui se
mois. Panaris
développe dans les plans cutanés et sous-cutanés avec
–Fracture de l’odontoïde : OBAR (trait oblique en bas
une communication par un pertuis
et en arrière → instable) ⇒ traitement chirurgical ;
panaris collecté traité par antibiotiques seuls a une
HTAL (trait horizontal → instable) ⇒ traitement
Le
évolution torpide alors que le processus infectieux
chirurgical ; OBAV (trait oblique vers l’avant) → plus
persiste et se développe. Localement, il existe un
stable et un traitement orthopédique est suffisant.
placard inflammatoire mal délimité avec parfois
suppuration traînante sans signes fonctionnels
11.SYNDROME DE VOLKMANN
–Attitude vicieuse à la phase séquellaire : bras en majeurs. Il peut exister une destruction radiologique,
un début de phlegmon…
pronation, poignet fléchi, griffe des
type de traitement doit amener à une guérison
interphalangiennes distales et proximales ; Tout
immédiate, et tout retard à la guérison avec évolution
hyperextension des métacarpo-phalangiennes ; pouce
traînante (> 48 h) doit faire suspecter un traitement
porté en adduction rétropulsion.
insuffisant ou une évolution torpide.
–Classification de SEDDON :
stade collecté → hospitalisation en urgence →
I : ischémie diffuse, pas d’atteinte nerveuse et Au
Type
chirurgie (sous anesthésie générale et sous garrot
récupération spontanée possibl
après avoir surélevé le membre). Il faut réaliser une
II : ischémie des fléchisseurs profonds des
Type
excision de tous les tissus infectés, cutanés et sous-
doigts, rétraction importante, paralysie du médian.
cutanés. La réalisation d’une simple incision d’une
III : ischémie des fléchisseurs profonds et
Type
poche collectée de pus est à proscrire. Après
superficiels de doigts + paralysie du médian et du nerf
l’excision, la plaie est laissée ouverte sur des tissus
cubital.
sains vivants et des pansements gras.
patient retrouve le sommeil dès la première nuit et
12.PANARIS Le
dès le lendemain la plaie est propre et bien
panaris est une infection aiguë, primitive d’un
Le
vascularisée.
doigt ; l’usage exclut les plaies négligées, les infections
post-opératoires et par voie hématogène
stade d’inoculation (piqûre d’insecte) est le plus
Le
souvent méconnu
tableau clinique le plus typique est celui de
Le
panaris péri-unguéal secondaire à une excoriation
cutanée par inoculation de Staphylococcus aureus ; il
est diagnostiqué habituellement au stade de collection
(douleurs pulsatiles insomniantes). Ce stade
(collection) est irréversible et aboutit en l’absence de
traitement chirurgical, à des complications