L’histoire de l’autisme telle que définit actuellement débute dans les années 1940 avec les travaux de Léo Kanner et Hans Asperger. Pour comprendre l'absurdité du mythe sur la sévérité de l'autisme, il faut connaître un peu l'histoire médicale de l'autisme puisqu'elle est à la base de celle-ci.
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L’histoire de l’autisme telle que définit actuellement débute dans les
années 1940 avec les travaux de Léo Kanner et Hans Asperger. Pour
comprendre l'absurdité du mythe sur la sévérité de l'autisme, il faut
connaître un peu l'histoire médicale de l'autisme puisqu'elle est à la base
de celle-ci.
INTRODUCTION
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HISTOIRE DE L’AUTISME
L'autisme fut découvert par deux chercheurs autour des années 1940 soit le Dr.
Léo Kanner et le Dr. Hans Asperger. Ils avaient découvert que plusieurs
personnes, ayant différents diagnostics neurologiques, avaient en commun les
mêmes caractéristiques: des limites dans les interactions sociales et des intérêts
spécifiques. Asperger apportait une nuance en spécifiant la faculté spécifique
pour le vocabulaire et la communication verbale alors que Kanner parlait des
facultés sensorielles et des comportements plus "stéréotypés" allant jusqu'à
parler de l'autisme infantile.
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Dans aucun cas, la déficience intellectuelle n‘avait été invoquée. Asperger
allait même jusqu'à donner le sobriquet affectueux de "petit génie" à ces
enfants. Étant les pères de l'autisme, leurs contributions se retrouvent dans
le DSM-4(le manuel diagnostique et statistiques des troubles mentaux), en
vigueur de 1994 à 2013, sous l'étymologie du Trouble envahissant du
développement (TED).
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Dans le DSM-4, l'autisme est classifié sous le titre de TED et est subdivisé
en plusieurs catégories: le trouble autistique (autisme classique ou Kanner),
le syndrome d'Asperger, TED non spécifique, le Syndrome de Rett et le
trouble désintégratif de l'enfance.
Ces catégories définissaient donc les autistes selon différents critères:
Des altérations au niveau des interactions sociales;
Des altérations au niveau de la communication;
Des intérêts restreints.
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Le syndrome d'Asperger était un trouble autistique sans les altérations au
niveau de la communication et sans retard dans le développement du
langage.
Puisque ces deux catégories ne représentaient pas tous les cas possibles
d'autistes, le TED non spécifique fut créé pour les personnes ne répondant
pas aux critères du trouble de l'autisme, mais ayant des difficultés
similaires.
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Finalement, le Syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance
sont des maladies neurocognitives dégénératives c'est-à-dire que l'enfant a
un développement typique jusqu'à un certain âge avant de régresser. Ces
deux diagnostics ont été retirés du DSM-5 puisqu'ils n'ont rien en commun
avec l'autisme sauf certaines manifestations subjectives et stéréotypées.
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Comparaison du Syndrome d’Asperger au Trouble de
l’autisme
Avec des critères subjectifs et des cas pratiques ne se retrouvant pas dans les trois
catégories de l'autisme, les intervenants ont dû qualifier eux-mêmes les autistes.
Ainsi est née l'appellation de "haut niveau" pour faire référence aux autistes
n'ayant pas de déficience intellectuelle, mais ayant les critères du trouble
autistique. Le terme "léger" est aussi apparu pour qualifier le syndrome
d'Asperger comparativement au trouble autistique classique puisqu’il n'a que
deux critères comparativement à trois pour le trouble autistique.
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Cependant, comme les cas pratiques ne répondaient pas toujours à ces
critères, le tout combiné aux nouvelles découvertes scientifiques, la
catégorisation de l'autisme fut modifiée avec le DSM-5.
Le DSM-5 (2013 à aujourd'hui) regroupe les autistes (trouble
autistique, syndrome Asperger et TED non spécifique) sous
l'appellation du Trouble du spectre de l'autisme (TSA).
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Ainsi, les chercheurs reconnaissent que les catégories du DSM-4 sont en fait, une
seule condition médicale avec différents niveaux pour les deux critères du
diagnostic: la communication et les interactions sociales et les comportements,
activités et intérêts restreints ou répétitifs. Il est à noter que, les altérations pour la
communication sont maintenant universelles à tous les autistes (Asperger inclus).
Ainsi, selon la sévérité qualitative des altérations aux critères et les besoins de
support et d'accommodement, les autistes sont classés comme de "bas (fortement
altéré ou grand besoin) à haut niveau (faiblement altéré ou faible besoin)" pour
chaque critère.
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Un autiste peut donc avoir toutes les combinaisons possibles de bas et de haut
niveau allant de la correspondance pour les deux critères ou de bas niveau pour
un critère et de haut niveau pour l'autre. Ainsi, cette représentation sur un
spectre et personnalisée pour chaque autiste permet à la théorie de respecter la
pratique. Finalement, le Dr. Laurent Mottron a émis une hypothèse que le
spectre de l'autisme serait composé de trois catégories d'autisme: syndromique,
prototypique et Asperger. Cette hypothèse est le fruit, entre autres, de plusieurs
recherches basées sur des tests objectifs et quantifiables.
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Les autistes syndromiques représentent environ 15% des diagnostics
d'autisme. Ces "autistes" sont qualifiés de cas lourds. Cependant, il ne
s'agit pas d'autisme à proprement parler: leur fonctionnement cognitif
diffère de celui de l'autisme prototypique. Ce n'est pas l'autisme qui est à
la source du soutien considérable dont ils ont besoin, mais bien leur
syndrome spécifique combiné à leur déficience intellectuelle.
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L'autisme prototypique représente environ 70% des diagnostics. Celui-ci
représente l'autisme non verbal ou avec un retard de l'utilisation du
langage pour communiquer et axé sur la perception et le sensoriel.
Les Asperger, représente également environ 15% des diagnostics. C'est
dire que ce sont des autistes ayant une capacité surdéveloppée pour le
vocabulaire et la langue et des difficultés dans la coordination ou la
motricité.
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Pour l'autisme prototypique ou l'Asperger, c'est le développement du
cerveau et l'utilisation des différentes zones du cerveau qui
influenceraient la socialisation et la communication, les intérêts
spécifiques ainsi que les pics de performances de chaque catégorie.
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L'autisme, jusqu'à tout récemment avec le Dr Mottron et son équipe, a
été évalué sur des critères subjectifs et qualitatifs, par des non-autistes
avec des concepts et des théories non-autistes pour qualifier les autistes.
En somme, c'est comme si vous demandiez à une personne voyante
d'évaluer la "non-voyance" sur les capacités d'une personne non voyante
à marcher, à sauter ou à avoir un contact visuel lors d'une discussion.
CONCLUSION
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ETIC est là, Pour vous conseiller, vous orienter, vous informer
et vous former afin de garantir un meilleur suivi du
développement.
N’hésitez pas à nous contacter !!!
MERCI
DE VOTRE AIMABLE ATTENTION