1. UAE-ENCGT-M1 SG
2013-2014
Théorie Financière et politique de
Financement
Encadré par : Abdelouhab
SALAHDDINI
Hajar EL GUERI
Hanae GUENOUNI
Rajae EL MOUSTAOUI
Réalisé par :
2. CONT ENU
Introduction
Cadre théorique &
conceptuel
TCT et spécificité d’actif
TCT et le financements des
actifs spécifiques des pme
Conclusion
2
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières
3. Coase, R. (1937) The Nature of the Firm. Economica.
Williamson, O. E. (1989). Transaction Cost Economics. In R. Schmalensee & R. Willig
(Eds.), Handbook of Industrial Organization). Amsterdam: North Hollan.
Williamson, O. E. Michael H. RIORDAN (1985) ASSET SPECIFICITY AND ECONOMIC
ORGANIZATION.In International Journal of Industrial Organization Amsterdam: North
Hollan.
GHERTMAN,M Oliver Williamson et la théorie des coûts de transaction, Revue française
Références de Bases
de gestion - n° 160, 2006
LAVASTRE Olivier, Les Coûts de Transaction et OlivierE.Williamson : Retour sur les
fondements, Xième Conférence de l’Association Internationale de Management
Stratégique 13-14-15 juin 2001
M’hand FARES & Stéphane SAUSSIER, THEORIE DES COUTS DE TRANSACTION
VERSUS THEORIE DES CONTRATS INCOMPLETS : QUELLES DIVERGENCES
Revue Française d’Economie, 2/3ième trimestre, 2001
7. Auparavant, l'économie s'intéressait
uniquement à la production. Depuis
Coase (1937), les transactions font
également partie de l'objet de l'analyse
économique. Ce déplacement du champ
d'application de l'économie est essentiel
car il tient à l'accroissement considérable
de la part des transactions dans le
Master Sciences de Gestiopn r- Tohédoruiesi t national brut d'un pays.
Financières 7
9. L'entreprise est une fonction de production, tout accord
interentreprises est considéré comme illégal ou tout au
moins avec suspicion par les autorités responsables de
la mise en oeuvre du droit de la concurrence. Les
contrats de distribution exclusifs, les accords de licence
ou de franchise ainsi que les rachats de fournisseurs ou
de clients créant une intégration verticale, sont perçus à
priori comme une action de la firme pour assurer son
pouvoir de marché.
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 9
11. Les Trois remises en causes
l'intégration
verticale
les préoccupations
nouvelles de
l'internationalisation
des entreprises
le Taylorisme
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 11
12. Master Sciences de Gestion - Théories 12
Financières
TCT ET SPÉCIFICITÉ
D’ACTIF
14. La rationalité limitée
Williamson
L'incapacité à être totalement informé et à
comprendre et prévoir les réactions des
employés, des fournisseurs, des clients et
des concurrents.
Olivier
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 14
15. L’opportunisme
L’acteur autonome recherche son intérêt, ce qui peut le
conduire à faire preuve d’opportunisme, de deux
manières :
en retenant et/ou en biaisant
l’information au
début de la transaction (risque
de sélection
adverse)
après la signature du contrat, en
considérant que
son intérêt n’est plus rencontré et
en ne déployant
pas l’énergie attendue par le co-contractant
(risque de hasard moral)
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 15
16. L’opportunisme
Olivier
Williamson
Risque
d’opportunisme
Augmente les
coûts de
transaction
(supervision et
contrôle de la
bonne exécution
du contrat)
Incite à
internaliser la
transaction
Firme plutôt
que Marché
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Financières 16
17. LES CARACTÉRISTIQUES DES
TRANSACTIONS
L’incertitude
La fréquence
La spécificité de l’actif
2
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Master Sciences de Gestion - Théories
Financières
18. L’incertitude
Selon koopmans
l'incertitude
primaire
l'incertitude
secondaire
Selon williamson
l'incertitude
comportemen
tale
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Financières 18
19. La fréquence
En effet, le nombre de transactions entraîne des coûts
répétés. Si les actifs sont spécifiques, alors de multiples
transactions deviennent très coûteuses. Il devient judicieux
de les regrouper au sein d’une organisation afin
d’économiser des coûts de transaction. En outre, si les
transactions sont peu nombreuses, cela signifie que le
nombre d’acteurs est faible. Par conséquent,
l’opportunisme a plus de chance de se développer et
augmente l’incertitude qui pèse sur la transaction.
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 19
20. La spécificité de l’Actif Définition
Un actif est dit spécifique, lorsqu’un agent
économique y aura investi d’une façon
volontaire pour une transaction donnée et qu’il
ne pourra être redéployé pour une autre
transaction sans un coût élevé.
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 20
21. La spécificité de l’Actif Catégories
La spécificité du site
La spécificité des actifs "matériels" physiques
La spécificité d’actif humain
La spécificité des actifs dévoués (ou dédiés pour la transaction)
La spécificité dans la réputation
La spécificité temporelle
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22. La spécificité de l’Actif Dimensions
le degré de spécificité de l'actif
la magnitude de cet actif
l'importance de l'investissement
La valeur d'usage de l'investissement
La durabilité de l'investissement
Le risque supporté par la firme qui
investit
La visibilité de l'investissement
La présence de l'investissement
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Financières 22
23. LA THÉORIE DES TCT ET LA
CONCEPTION INSTITUTIONNELLE
DE LA FIRME
Olivier Williamson
3
23
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières
24. La TTC & la conception institutionnelle de la finance
d'entreprise
Olivier
Williamson
Williamson analyse la décision de financement comme
une transaction particulière où le degré de spécificité de l'actif
financé joue un rôle central;
La dette ou les fonds propres ne sont plus considérés
comme des instruments financiers et analysés en fonction de
leurs coûts d'agence respectifs, mais comme des "structures
de gestion" (governance structure) de la transaction
particulière que constitue le financement d'un investissement;
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Financières 24
25. La TTC & la conception institutionnelle de la finance
d'entreprise
Williamson
En cas de liquidation, le faible caractère spécifique des
actifs donnés en garantie permet en principe, aux
Olivier
créanciers de récupérer leurs fonds. Quant au financement
par fonds propres, il constitue un mode de gestion de type
institutionnel où la relation de pouvoir joue un rôle
important.
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Financières 25
26. La TTC & la conception institutionnelle de la finance
d'entreprise
Williamson
L'analyse de la politique financière ainsi suggérée,
Olivier
implique la non séparabilité des décisions d'investissement
et de financement, puisque le financement choisi sur la
base de sa capacité à gérer la transaction entre les
apporteurs de capitaux et la firme, est fonction du degré de
spécificité des actifs.
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Financières 26
27. LA TCT ET CHOIX DE
FINANCEMENT ET ACTIFS
SPÉCIFIQUES
4
27
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières
28. Choix de financement et actifs spécifiques
Olivier
Williamson
La nature des actifs
utilisés par l’entreprise
joue un rôle primordial
dans le choix de mode
de financement :
Cas de degré de l’ Actif
spécifique élevé
Cas de degré l’actif
spécifique faible
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Financières 28
29. Choix de financement et actifs spécifiques Olivier
Williamson
Les moyens de financement, dettes et/ou actions sont des outils de
gouvernance.
Williamson (1988) énonce la règle de décision suivante :
« Soit ( ) 1 k le degré de spécificité des actifs tels que D(k ) = E(k ) ;
Si (k )>( ) 1 k ,l’entreprise se finance par dette ;
si (k )< ( ) 1 k , l’entreprise se finance par émission d’actions ».
Master Sciences de Gestion - Théories
Financières 29
La théorie des coûts de transaction est issue du modèle libéral et constitue sans doute la représentation la plus achevée d’une approche fondée sur le calcul économique.
Elle a pour objet un espace contractuel dans lequel des acteurs entrent et sortent librement et se repèrent à partir de contrats qu’ils signent entre eux. C’est donc une théorie d’inspiration purement économique qui nie l’existence de pouvoir, de la domination, de l’aliénation, mais qui met en évidence le jeu de la liberté, du calcul et, finalement, du libre contrat. La théorie est dite d’inspiration libérale puisqu’elle s’inscrit dans le mouvement des idées qui, depuis deux siècles, considère que les rapports humains sont librement consentis à partir du jeu contractuel.
Deux auteurs sont les références essentielles de cette théorie. Le premier, Ronald Coase, écrit en 1937 l’article fondateur : La nature de la firme. Un second auteur va développer cette théorie jusqu’à en faire sans doute le corpus le plus robuste définissant la nature contractuelle de la firme. Cet auteur est Oliver Williamson qui écrit en 1975, puis 1985, des ouvrages qui constituent les points d’ancrage théorique devenus incontournables aujourd’hui pour comprendre la firme du point de vue contractualise.
me
Auparavant, l'économie s'intéressait uniquement à la production. Depuis Coase (1937), les transactions font également partie de l'objet de l'analyse économique. Ce déplacement du champ d'application de l'économie est essentiel pour deux raisons. La première tient à l'accroissement considérable de la part des transactions dans le produit national brut d'un pays. Wallis et North (1986) ont montré que les coûts de transaction de l'économie américaine étaient de 45 % en 1970 alors qu'ils n'étaient que de 25 % en 1870. Dans les économies industrielles développées d'aujourd'hui, la production représente probablement moins de la moitié de la valeur ajoutée. Ce pourcentage ne fera probablement que décroître avec le temps.
Pour arriver à montrer ses insuffisances, il fallait des économistes maîtrisant suffisamment bien l'ancienne théorie pour montrer ses limites et en élaborer une autre qui la complète.
Oliver E. Williamson a repris, approfondie et adapté cette économie des transactions, en poursuivant deux buts : d'une part, rendre opérationnel le concept de coût de transaction (en fonction de ces divers types de coûts, et des caractéristiques de la transaction -spécificité des actifs, incertitude, fréquence-), et d'autre part, analyser la répartition des transactions entre le marché et la hiérarchie selon les éléments comportementaux (rationalité limitée et opportunisme).
C'est Simon (1947) qui a développé le concept de rationalité limitée, c'est-à-dire l'incapacité à
être totalement informé et à comprendre et prévoir les réactions des employés, des fournisseurs, des clients et des concurrents. En effet, eux-mêmes ne savent pas forcément à l'avance ce qu'ils vont faire.
Cette caractéristique est très importante pour la détermination de la structure de gouvernance des transactions qui va s’imposer aux parties. En effet, le nombre de transactions entraîne des coûts répétés. Si les actifs sont spécifiques, alors de multiples transactions deviennent très coûteuses. Il devient judicieux de les regrouper au sein d’une organisation afin d’économiser des coûts de transaction. En outre, si les transactions sont peu nombreuses, cela signifie que le nombre d’acteurs est faible. Par conséquent, l’opportunisme a plus de chance de se développer et augmente l’incertitude qui pèse sur la transaction.
Pour identifier ces six types d'actifs spécifiques, Williamson propose d'utiliser deux dimensions:
1. le degré de spécificité de l'actif : un investissement est décrit comme quelque chose d'unique, d'idiosyncrasique, de spécifique et de non redéployable.
2. Et la magnitude de cet actif : il s'agit là du montant investi et de sa taille. Mais, à ces deux dimensions, proposées par Williamson, il est possible de rajouter d'autres dimensions proposées par d'autres auteurs.
3. L'importance de l'investissement (Joskow, 1987) : l'actif investi est décrit comme quelque chose "d'important" pour la transaction et pour la firme. Cet investissement est nécessaire et il revêt un aspect stratégique.
4. La valeur d'usage de l'investissement (Anderson et Coughlam, 1987) : il s'agit là de l'utilité et de la valeur du savoir spécialisé transmis.
5. La durabilité de l'investissement (Masten, 1986) : l'actif est décrit comme une chose durable, longue, voire éternelle.
6. Le risque supporté par la firme qui investit (Gatignon et Anderson, 1988) : cela fait référence à un investissement effectué dans une situation de risque. L'entreprise qui investit
risque de perdre son investissement.
7. La visibilité de l'investissement (Klein et Leffler, 1981) : l'actif investi est décrit comme quelque chose de visible, de perceptible et/ou de clair.
8. La présence de l'investissement (Monteverde et Teece, 1982) : l'investissement est réalisé pour une transaction spécifique, mais aucune autre information sur cet investissement n'est disponible.
Rajae
. La notion de structure de financement optimale disparaît également et l'analyse de la décision de financement s'apparente à celle de la théorie du financement hiérarchique; les mode de financement sont choisis prioritairement en fonction de leur capacité à minimiser les coûts de transaction au lieu de l'être en fonction du critère d'asymétrie d'information. D'une façon plus générale, la théorie des coûts de transaction s'éloigne d'ailleurs du raisonnement marginaliste pour comparer directement les coûts des différentes institutions ou structures de gestion. On peut reprocher son caractère sommaire à la théorie proposée par Williamson, dans la mesure où les financements hybrides n'ont pas reçu véritablement de justification; cependant, de même que la théorie des coûts de transaction est parvenue à justifier des formes d'organisation hybrides telles que la franchise, les réflexions initiales de Williamson en matière de politique financière pourront vraisemblablement être étendues pour expliquer ces formes de financements.