Chapitre 1 les grandes questions que se posent les économistes 1 sur 4
1. Chapitre 1 : Les grandes questions
que se posent les économistes 1/4.
A)Dans un monde aux ressources limitées, comment
faire des choix ?
B) Que produit-on et comment le mesure-t-on ?
C) Comment répartir les revenus et la richesse ?
D) Quels sont les grands équilibres macroéconomiques ?
3. 1. Que signifie l’expression « contrainte de rareté » ?
Dans l’expression, la rareté concerne les ressources disponibles pour produire les biens et
services qui permettront de satisfaire les besoins, qu’il s’agisse des ressources naturelles,
des biens de production ou de la quantité de travail dont dispose une société à un
moment donné. Ces ressources ne sont pas disponibles en quantité suffisante pour
produire des BS qui satisferaient tous les besoins…
« Les besoins sont concurrents entre eux »= ils ne peuvent pas être tous satisfaits
« Contrainte de rareté »= Cette rareté (relative) « oblige », « contraint » les agents
(entreprises, Etat, consommateurs… ) à faire des choix : que faut-il produire?
(Exemples d’arbitrage à faire entre différentes productions possibles…)
Remarque: la contrainte de rareté s’applique aussi aux consommateurs.
Les ménages disposent d’un budget limité (« rareté » de leurs ressources monétaires) ce
qui fait qu’ils ne peuvent pas acheter et consommer tout ce qu’ils aimeraient… Ils sont
aussi amener à faire des choix: que faut-il consommer?
4. 3. Précisez le sens de la phrase soulignée.
Parmi toutes les méthodes disponibles pour satisfaire un besoin particulier, les
individus sont incités à choisir celle qui leur procure le maximum de satisfaction
pour un coût donné, ou, ce qui revient au même, celle qui implique le coût
minimum pour une satisfaction donnée. »
Il existe de nombreuses façons de faire des choix : s’en remettre au hasard, aux traditions,
aux dieux. D’après les économistes (l’auteur du texte est un économiste), les individus
sont incités sont incités à choisir la solution qui leur procure le maximum de satisfaction,
ou le minimum d’insatisfaction. Ils seraient donc égoïstes par nature.
Pour un consommateur,
ce qui provoque de la satisfaction, c’est la consommation d’un BS… et ce qui entraîne un
coût, une insatisfaction… c’est le fait de devoir renoncer à d’autres sources de plaisir.
Ex:
j’ai 10€, si je les utilise pour acheter un livre… je ne pourrai pas les utiliser pour acheter un
billet de cinéma… donc je dois y renoncer…
… mais est-ce que je pourrai obtenir une satisfaction égale à celle que me procure un livre
pour un coût inférieur à 10 € ?
5. Remarque: Pour une entreprise privée,
… c’est le profit maximum qui permet d’augmenter le plus la satisfaction des agents
qui la dirigent.
Les économistes supposent que les dirigeants des entreprises font les choix qui
maximisent l’écart entre leurs recettes et leurs dépenses…
Exemple: Une entreprise choisit de produire une voiture essence polluante plutôt
qu’une voiture électrique car …
… le coût de production est plus bas… et que les consommateurs ne sont pas prêts à
payer plus cher pour la voiture électrique.
Cours :
La notion de rationalité économique suppose que les individus sont capables
d’utiliser leur raison pour faire des choix et notamment :
D’envisager l’étendue de tous les choix
De prévoir toutes les conséquences de leurs choix
D’être capables de hiérarchiser ces conséquences de façon à ce que leurs choix
leur permettent d’atteindre la satisfaction maximale.
6. Doc 3 page 22 : Goûts, utilité et prix
« Les économistes appellent utilité la satisfaction que procure à un individu la
consommation d’une combinaison de biens ou de services. On peut penser que les individus
seront capables de dire s’ils préfèrent ou non une combinaison de biens à une autre. Pour
les économistes, la combinaison de biens préférée par un individu est celle dont le degré
d’utilité est supérieur aux autres combinaisons de biens qu’il aurait pu choisir. [...]
Combien un individu est-il disposé à payer pour se trouver dans une situation plutôt que
dans une autre? Par exemple, si Stéphane préfère la glace au chocolat à la glace à la vanille,
il sera logiquement disposé à payer davantage pour avoir une glace au chocolat. [...]
Ce que Stéphane devra payer pour une glace au chocolat dépend des prix du marché; ce
qu’il est disposé à payer traduit ses préférences. La disposition à payer est un bon
instrument pour mesurer l’utilité. »
■ Joseph Stiglitz, Cari E. Walsh, Jean-Dominique Lafay, Principes d’économie moderne, De
Boeck, « Ouvertures économiques » 4e éd., 2014.
1) Qu’est-ce que l’utilité selon les économistes ?
2) En quoi est-elle liée aux prix ?
3) Les préférences des consommateurs peuvent-elles changer en fonction des variations des
prix sur les marchés ? Justifiez votre réponse.
7. Document 3 page 22 : goût utilité et prix
1) L’utilité d’une décision (au sens des économistes néoclassiques), c’est la satisfaction que procure telle ou telle
décision. C’est le niveau de bien-être, de bonheur. Cette notion suppose que les individus sont capables de
« quantifier » la satisfaction ou l’insatisfaction que leur procurent des choses de natures très différentes. (Le
plaisir de manger une pizza, le déplaisir de prendre du poids, le plaisir de voir des amis, le plaisir de regarder un
dvd chez soi.…)
L’utilité totale, c’est le niveau de bonheur total d’un individu
Le terme économique renvoie à l’idée que ces choix concernent la sphère économique.
2) Je ne suis seulement disposé à payer un prix élevé que pour une chose dont la consommation ou la possession
me procure une grande satisfaction, et augmente de beaucoup mon utilité CAR plus son prix est élevé, plus son
achat me prive de la possibilité d’acheter d’autres biens. Acheter un bien à 50€ suppose qu’il nous procure plus
d’utilité qu’un autre bien à 50€ ou de deux autres biens à 25€…
Toutefois, une chose très utile peut-être très peu chère si elle est très abondante (ex : l’eau courante…).
Le prix d’un bien dépend donc à la fois de son utilité et de sa rareté .
3) Question difficile : A priori non, les préférences ne changent pas (les goûts ne changent pas…) même si les
choix de consommation peuvent être très différents si les prix changent… et ces changements de prix auront un
impact sur l’utilité totale des individus... Toutefois, si l’on raisonne en termes de consommation ostentatoire, il
est possible de considérer que si le prix d’un bien de luxe baisse, il procure moins de plaisir à celui qui l’achète
parce qu’il ne lui permet pas de se distinguer…
8. Doc A : Utilité totale et utilité marginale
Comment évolue le niveau de satisfaction de l'individu quand il consomme une quantité croissante
d'un bien ? Il est raisonnable de penser qu'il dépend de l'intensité du besoin que le consommateur
cherche à satisfaire : le plaisir est proportionnel au manque éprouvé avant la consommation.
L'analyse microéconomique1 retient alors une hypothèse simple : l'intensité d'un besoin est
décroissante au fur et à mesure que la quantité consommée augmente. Si un individu a soif, il a
moins soif à partir du deuxième verre, encore moins soif à partir du troisième verre, etc. Si
l'intensité du besoin décroît avec la quantité consommée, la satisfaction éprouvée pour chaque
unité supplémentaire est moins importante que pour la précédente. Le troisième verre d'eau
procure moins de plaisir que le deuxième, et encore moins que le premier Attention ! Cela ne
signifie pas que la satisfaction globale diminue. Si l'individu continue à boire, c'est qu'il éprouve
encore du plaisir à le faire. L'utilité totale continue donc à augmenter, mais de moins en moins vite.
Autrement dit, l'utilité marginale diminue. [...] Toutefois, un individu rationnel ne devrait pas
poursuivre sa consommation au-delà du point de saturation du besoin. On fait donc l'hypothèse
que l'utilité marginale est normalement décroissante, mais toujours positive.
Jacques GENEREUX, Économie politique 2. Microéconomie, 5" édition. Hachette, 2008.
1) Expliquer. Pourquoi choisir de boire un verre d'eau ?
2) Déduire. En utilisant l'exemple des verres d'eau, expliquez ce qu'est l'utilité marginale.
3) Expliquer. Distinguez utilité totale et utilité marginale.
4) Déduire. Expliquez la dernière phrase du texte.
9. 1) Expliquer. Pourquoi choisir de boire un verre d'eau ?
Pour étancher sa soif, donc augmenter son plaisir, donc faire augmenter son utilité totale.
2) Déduire. En utilisant l'exemple des verres d'eau, expliquez ce qu'est l'utilité marginale.
L’utilité marginale d’un verre d’eau, c’est l’utilité supplémentaire que me procure ce verre
d’eau. Elle n’est pas la même au premier ou au dixième verre d’eau.
3) Expliquer. Distinguez utilité totale et utilité marginale.
Utilité totale de trois verres d’eau : utilité marginale du premier verre d’eau+ utilité
marginale du deuxième verre d’eau+ utilité marginale du troisième verre d’eau.
4) Déduire. Expliquez la dernière phrase du texte.
L’utilité marginale est normalement décroissante … : plus on consomme d’un bien, moins on
éprouve de plaisir en le consommant, en général (à l’exception des drogues ?). En effet, le
besoin étant de moins en moins intense, le satisfaire à nouveau apporte de moins en moins.
… mais toujours positive : si l’individu consomme quelque chose, c’est parce que cela
améliore son utilité. On suppose que les individus se veulent du bien et qu’ils ne feraient
rien contre leurs propres intérêts.
17. 2) En utilisant la notion d’utilité marginale, vous montrerez en quoi le consommateur peut améliorer son
utilité totale s’il consomme le panier n°4. On suppose qu’il peut obtenir n’importe quel panier de bien qui
respecte sa contrainte budgétaire et pas seulement les 11 paniers proposés.
Si l’agent consomme le panier n°4, il consomme 350 litres de Pepsi et 30 pizzas, et son utilité totale est de 730,457
Il se demande si pour améliorer son utilité, il devrait consommer plutôt plus de Pepsi ou plutôt plus de pizzas.
• S’il consomme 5 litres de Pepsi en moins pour s’acheter et consommer 1 pizza en plus, son utilité totale évolue
de la façon suivante:
• Utilité perdue à cause des 5 derniers litres de Pepsi en moins quand le niveau de consommation était de
350=5*1,02=5,1
• Utilité gagnée grâce à la pizza en plus quand le niveau de consommation était 30 pizzas=1*4,55=4,55
• Bilan du changement en termes d’utilité= +4,55-5,1=-0,55
• Sa nouvelle utilité totale sera de: 730,457-0,55=729,9… elle baisse. Un consommateur rationnel ne fera pas ce
choix…
- 5,1 de bonheur mais 10€ d’économisés
10€ dépensés mais 4,55 de bonheur en plus
18. S’il consomme 1 pizza en moins pour s’acheter et consommer 5 litres de Pepsi
en plus, son utilité totale évolue de la façon suivante:
Utilité perdue à cause de la pizza consommée en moins quand le niveau de
consommation était de 30=1*4,55= 4,55
Utilité gagnée grâce aux 10 litres de Pepsi en plus quand le niveau de
consommation était 30 pizzas=5*1,02=5,1
Bilan du changement en termes d’utilité= 5,1-4,55-=0,55
Sa nouvelle utilité totale sera de: 730,457+0,55=731,07… elle est en hausse, un
consommateur rationnel ferait le choix de renoncer à 1 pizza pour consommer
10litres de Pepsi de plus avec les préférences indiquées dans le doc C et en
partant de la situation du panier n°4 (350 litres de Pepsi et 30 pizzas)!
- 4,55 de bonheur mais 10€ d’économisés
10€ dépensés mais 5,1 de bonheur en plus
19. 3)Modification de la contrainte budgétaire et du prix relatif d’un des biens par rapport à l’autre
a)La contrainte budgétaire passe de 1000 € à 600 € et les prix relatifs restent les mêmes. Tracez en rouge la
nouvelle contrainte budgétaire. Parmi les paniers proposés, quel est celui qui lui apportera la satisfaction la plus
grande.
C’est le panier de bien 11, car c’est le seul qui est possible du fait de la
nouvelle contrainte budgétaire
b) La contrainte budgétaire reste de 1000 € et on suppose que le prix de la pizza reste à 10 euros et mais le prix du Pepsi passe à 10€. Trace
en vert la nouvelle contrainte budgétaire puis choisissez un point au hasard dessus et essayer d’améliorer la situation du consommateur par
tâtonnement
Si on part du point (100 litres de Pepsi, 0 Pizza), on voit que l’on peut améliorer
la situation avec 1 litre de Pepsi en moins (-1,92) et une pizza en plus (+5)
Si on part du point (0 litre de Pepsi, 100 Pizzas), on voit que l’on peut améliorer
la situation avec 1 litre de Pepsi en plus (+2) et une pizza en moins(-0)
Si on part du point (50 litres de Pepsi, 50 Pizzas), on voit que l’on peut
améliorer la situation avec 1 litre de Pepsi en moins (-1,5) et une pizza en plus
(+3,75). On peut répéter l’opération tant que une pizza en plus rapporte au
moins +2, car on sait que c’est l’utilité marginale maximum pour le litre de
Pepsi. Le panier optimal doit être proche de (25 litres de Pepsi et 75 Pizzas)
On constate que la hausse du prix du Pepsi aura fait baisser sa consommation!
22. 4) Synthèse
D’après certaines théories économiques, les agents économiques procèdent à des
calculs parmi tous les choix qui s’offrent à eux pour déterminer celui qui leur rapporte
l’utilité totale maximum.
L’étendue des choix possibles pour un consommateur est déterminée par sa
contrainte budgétaire (ce qu’il peut dépenser au maximum) et le prix relatif des biens
(ce qui valent les uns par rapport aux autres).
Le consommateur cherche à améliorer sa satisfaction en se demandant si en
renonçant à la dernière (ou aux dernières) unité(s) consommée(s)d’un bien pour
pouvoir consommer une (ou plusieurs) unité(s)supplémentaire(s) d’un autre bien, il
pourra augmenter son utilité totale.
La réponse à cette question dépend du prix relatif des biens (pour savoir à combien
d’unité d’un bien il faut renoncer pour consommer une unité d’un autre bien) et des
utilités marginales associées à la consommation de la dernière unité de chaque bien
(pour savoir ce qu’on perd et ce qu’on gagne en passant d’un panier à l’autre.)
23. 2) Nos choix sont-ils toujours rationnels ?
Hatier : Doc 3 page 25: l’homme réel n’est pas un calculateur infaillible
1) impulsif, influençable, sujet aux erreurs, altruistes…
2) Exemples : …
3) l’homo oeconomicus est un surhomme :
24. - en premier lieu, la recherche de la solution optimale suppose que l'individu en
question puisse étaler, devant lui, l'éventail complet des possibilités de choix;
- en second lieu, cela suppose également qu'un tel individu puisse mesurer en terme
de certitude, de risque ou d'incertitude la série de conséquences qui s'attache à cha-
cune des possibilités de choix;
- enfin, cela suppose que, dès le départ, cet individu soit capable de classer toutes les
séries de conséquences des différentes possibilités de choix en fonction d'un ordre
de préférence. Il est donc nécessaire que ces trois conditions soient réunies pour
affirmer que l'on est en présence d'un choix optimal.
March et Simon s'appliquent à démontrer que, pas plus au sein des organisations que
dans la vie économique, les acteurs sociaux ne recherchent la solution optimale. Le plus
souvent, ils n'en ont pas le temps. De surcroît, leurs capacités de traitement de
l'information ainsi que d'organisation et d'utilisation de leur mémoire ne le leur
permettent pas. Chacun s'arrête de manière consciente ou non - à la première solution
satisfaisante qu'il rencontre.
March et Simon recourent à la notion de rationalité limitée pour signifier qu'en matière
de prise de décision, on s'arrête à la première solution satisfaisante.
25. AP révisions d’un DST
« Quelles sont les grandes questions que se posent les
économistes? 1/4 »
Programme officiel
Définir des notions:
Chercher des questions possibles avec les notions en rapport avec le programme:
Chercher des exercices, des analyses de documents en rapport avec le programme:
26. Exercice 1 : Dans un monde aux ressources limitées, comment fait-on des choix ?
On suppose d’un consommateur rationnel dispose d’un budget de 500€ par an pour ses sorties le samedi soir. Dans la ville où il
habite, il n’a le choix qu’entre aller au concert et aller au cinéma. A la période n°1, le prix d’un film est de 20€ et le prix d’un
concert est de 20€
Entraînement sur un DST déjà tombé!
27. 3) Comment peut-on expliquer l’évolution de l’utilité totale liée à tous les films vus quand
le nombre de films vus augmente ? (1 point)
1) Faites une phrase avec chacune des deux valeurs soulignées et prouvez que vous en
comprenez le sens. (2 points)
2) Comment peut-on expliquer l’évolution de l’utilité marginale du dernier film vu quand le
nombre de films vus augmente ? (1 point)
Lorsque le consommateur a déjà vu 15 films, voir un film de plus augmente sa
satisfaction (son utilité totale) de 10 unités de bonheur. Lorsque que le consommateur
voit 16 films, la satisfaction totale (l’utilité totale) que lui procurent les 16 films
ensemble est de 280 unités de bonheur.
On peut déjà supposer que plus il va au cinéma, plus il se lasse d’aller au cinéma. On
peut supposer aussi qu’il voit en premier les films qu’il aime le plus (des films
policiers?) et qu’ensuite il voit des films qu’il aime de moins en moins (des comédies
romantiques?) Ainsi, le dernier film vu augmente toujours moins son utilité que
l’avant dernier
L’utilité totale augmente toujours à chaque nouveau film vu jusqu’au 26ème film car voir un
film de plus lui procure toujours un supplément d’utilité, l’utilité marginale décroit mais ne
devient jamais négative. Pour les économistes, consommer est TOUJOURS un plaisir, les
consommateurs économistes et rationnels ne consomment que pour augmenter leur
satisfaction!
28. Nombre de films
vus
Nombre de
concerts vus
4) Représentez sur le graphique ci-dessous l’ensemble des combinaisons possibles films et de concerts qui
respectent la contrainte budgétaire que vous tracerez en bleu. (1 point)
29.
30. 5) La consommation du panier de biens Q (16 concerts et 9 films) procure au
consommateur une utilité totale de 529.2. (voir document B). En utilisant les
informations du document A, montrez qu’il peut améliorer son utilité en réduisant
sa consommation d’un concert pour voir un film de plus et calculez l’utilité totale
que lui procure le panier de bien P (15 concerts et 10 films). (1 point)
6) Montrez que le panier de P (15 concerts et 10 films) est celui que le consommateur
choisira car il est celui qui maximise son utilité. (1 point)
Si le consommateur renonce au 16ème concert, son utilité va baisser de 14,76. Celui
lui permet de consommer un 10ème film qui augmente son utilité de 16. Son utilité
totale augmente donc de 1,24 (-14,76+16=+1,24 ) et va passer de 529,2 à 530,44.
(529,2+1,24=530,44).
Si le consommateur renonce au 15ème concert, son utilité va baisser de 16. Celui lui
permet de consommer un 11ème film qui augmente son utilité de 15. Son utilité
totale baisse donc de 1 (-16+15= -1) et va passer de 530,44 à 529,44. (530,44-
1=529,44).
Il ne peut donc pas augmenter son utilité en consommant moins de 15 concerts. Or
nous avons vu qu’il ne peut pas augmenter son utilité en consommant plus de 15
concerts, car le panier Q (16 concerts et 9 films) lui rapporte une utilité plus faible
que le panier P (15 concerts et 10 films). P est donc le panier optimal!
31. Nombre de films
vus
Nombre de
concerts vus
Période 2 : Le prix d’un concert passe de 20 à 25€ et celui d’un film passe de 20 à 12.5€
7) Représentez sur le graphique de la page précédente l’ensemble des combinaisons possibles films et de
concerts qui respectent la nouvelle contrainte budgétaire que vous tracerez en rouge. (1 point)
32. 8) Comment a évolué le prix relatif d’un concert par rapport au prix d’un
film entre les deux périodes ? (1 point)
9)Montrez que le panier de M’ (12 concerts et 16 films) est celui que le
consommateur choisira car il est celui qui maximise son utilité. (1 point)
A la période 1, un concert valait un film.
A la période 2, un concert vaut 2 films.
Le prix relatif d’un concert par rapport au prix d’un film a donc augmenté, il a
même exactement doublé.
Si le consommateur renonce au 12ème concert, son utilité va baisser de 19,24.
Celui lui permet de consommer un 17ième et un 18ème film, ce qui augmente
son utilité de 14 (utilité marginale du 17ième film=9+ utilité marginale du
18ième film=8, donc 9+8= 17) . Son utilité totale baisse donc de 2,24 (-
19,24+14=-5,24) et va passer de 554,4 à 551,76
Il ne peut donc pas augmenter son utilité en consommant moins de 12
concerts. On voit dans le tableau qu’ilne peut pas augmenter son utilité en
consommant plus de 12 concerts, donc le panier M’ optimal!
33. Remarque:
Le prix relatif d’un concert par rapport au prix d’un film a donc augmenté.
Le panier optimal à la période 1 était P (15 concerts et 10 films).
Le panier optimal à la période 2 devient M’ (12 concerts et 16 films).
On constate donc (sans grande surprise…) que si le prix relatif d’un concert en
films augmente, la demande de concerts baisse.
P=1
P=2
Demande de concerts du consommateur
Prix d’un
concert
(en films)
Quantités de concerts
demandés
q=12 q=15
34. Remarque suite:
Le prix relatif d’un film par rapport au prix d’un concert a donc baissé.
Le panier optimal à la période 1 était P (15 concerts et 10 films).
Le panier optimal à la période 2 devient M’ (12 concerts et 16 films).
On constate donc (sans grande surprise…) que si le prix relatif d’un film baisse,
la demande de concerts augmente.
P=1
P=0,5
Demande de films du consommateur
Prix d’un film
(en concerts)
Quantités de films
demandés
q=12 q=16
35. Remarque (fin):
DANS LA REALITE, on constate que, pour l’immense majorité
des biens et services, lorsque le prix augmente, les quantités
demandées baissent et que les courbes de demande ont
toutes un peu près la même allure.
Ainsi, la théorie de l’homo economicus peut être vue comme
une tentative d’explication de l’allure des courbes de
demande. Elle n’est certes pas réaliste, ni même possible,
mais si elle permet d’anticiper l’évolution de la demande en
fonction des prix, alors est peut-être considérée comme
utile!