2. Généralités :
• Chélicérates de la classe des Arachnides
• Céphalothorax et abdomen fusionnés : forme ovoïde
• Petit de taille
• Fréquentent tous les milieux : eaux marines, douces, les
boues des stations d’épuration, la plupart sont terrestres
• Niches variées : détritivores et fréquent dans les poussières
des maisons ou des litières, les farines , les croutes des
fromages ( Dermatophagoides): développement de certaines
allergies
D’autres sont prédateurs de certains invertébrés et d’autres
sont phytophages
4. Généralités : Acariens phytophages
• Ce sont des ravageurs que l'on trouve
fréquemment en arboriculture fruitière et sur
plantes d'ornements, bien que les cultures
maraîchères peuvent être atteintes.
Principalement sur les feuilles (face inférieure,
le long des nervures), plus rarement sur fruit,
tiges, bourgeons. Les adventices représentent
souvent des foyers de contamination
5. • Il existe trois grands groupes d'acariens ravageurs
: les tétranyques, les tarsonèmes et les
phytophtes (Eriophyidae).
• -Petite taille, de 0,1 mm à 1 mm ce qui les rends
difficiles à voir à l'œil nu.
• - corps mou - jamais d'ailes - corps plus ou moins
séparé en 2 parties - en générale 4 paires de
pattes à l'âge adulte et nymphale (mais parfois
moins)
• acariens prédateurs qui peuvent jouer un rôle
important dans la lutte biologique.
7. Classification des Acariens
• Longtemps considérés comme faisant partie de la classe des
Insectes
• 1800- 1801: Lamark les définit et les nomma : Arachnides
• 1935 Grand jean :présence ou absence dans les poils :
actinochitine : actinopiline( caractère biréfringente en lumière
polarisée )
Anactinochitinosei
Actinochitinosi
8. Les différences entre les différents groupes
• - la description du système respiratoire
- La présence, l’état ou l’absence des yeux
- Les modalités de la fécondation
- L’aspect de la plaque ventrianale
- La forme de la spermathèque
- Le critère le plus utilisé est le caractère chétotaxique:
présence ou absence des poils sur le la partie dorsale, sur les
pattes , l a plaque ventrianale et même sur les chélicères; la
longueur, la forme et la disposition de ces poils sur le corps
16. -Gnathostoma
-Idiosoma : propodosoma, hystérosoma, séparées par le sillon séjugal ,
Mesostigmata ces deux parties sont fusionnées
Propodosoma: partie dorsale : yeux, plaques sclérifiées,
1 à 2p de soies sensorielles et d’autres poils .Partie ventrale
: plaques coxales( épimère) des groupes de poils nombre
en fonction du groupe
Porte 2 paires de pattes
Hystérosoma:
- Métapodosoma: 3eme et 4eme paires de
pattes
-opisthosoma : segment apode
Partie dorsale: poils, pores glandulaire et des boucliers
Sclérifiés
Face ventrale: recouverte d’un solide revêtement
Chitineux
L’exosquelette : ornementations : stries, plis et
Pigments variés
Morphologie générale d’un Acarien
23. Biologie de Acariens
• Organe de sens : poils et glandes : réagissent à la T° et H %
-Poils reliés au système nerveux, selon leur nature : récepteurs chimiques , acoustique ou
tactiles
- Poils ordinaires :formes variables chez beaucoup d’espèces
Poils sensoriels : utilisés comme caractère taxonomique
• Vision : absente chez la plupart des familles
yeux : 2,4,5 paires de yeux placé latéralement le propodosoma
• Respiration : cutanée, trachéenne, les trachées débouchent à l’ extérieur par les
stigmates : présence, absence , position : caractère majeurs pour séparer les ordres
• Reproduction: sexuée, parthénogénèse
arrhénotoque: mâles
thélytoque : femelle
Température: 20-30° C, Humidité : 65-80%
• Diapause: majorité des espèces rentrent en diapause en saison hivernale : sous forme
d’œuf et femelle
• Diapause: œuf ou femelle sont concernés, jaune orangé. Tétranyque : tous lestades (
hivernation , estivation)
24. • Cycle de développement:
En générale 5 stades sont observés : œuf, 3 stades larvaire
,stade adulte
Ex :Tetranyque : après éclosion, on compte 3 stades larvaires
alternant avec stades de repos
26. Facteurs régulant les populations d’Acariens
Tétranyques : développement favorisépar climat sec et chaud
Pose problème dans les régions: Pluviométrie < 12000mm
Durée de génération : 2 semaines , une femelle : 150 œufs , reproduction
parthénogénèse arrhénotoque : développement rapide
Tarsonèmes et majorité Eriophydes: développent accrue par hygrométrie
élevée, nébulosité importante plusieurs mois de l’année
27. Action des Acariens sur les plantes et
incidence économique
• Acariens planticoles : phytophage et
prédateurs
• Prédateurs: Phytoseiidae: lutte biologique
• Trois grand groupes de phytophage
Tetranyque s( Tetranychidae, tenuipalpidae )
Tarsonèmes ( Tasonemidae
Eriophyides ( Nalepellidae, Eriophyidae et
Rhyncaphyloptida
28. • Tetranyques: piquent les cellules du parenchyme
des feuilles : décoloration du feuillage, chute des
feuilles
• Tarsonèmes: se nourrissent sur jeunes feuilles et
sur épiderme en formation des fruits: distorsion
des feuilles âgées et craquelures sur fruits
• Eriophyides dégâts divers :revêtement velouté
sur feuille et pétiole, cloques sur feuilles,
enroulement du bord du limbe, des galles,
déformation sur rameaux
29. Préjudices causés par acariens sur différentes cultures
tropicales africaines
• cotonnier: Tetranychus urtica, T.lombardinii, T.ludeni:
perte de 14 % de la récolte si l’infestation a lieu
tardivement, 67% lorsque les tétranyques sont présent
sur culture dès la 6eme semaine
• Manioc : Mononychellus progresivus: Acarien vert, 17 à
33%de perte
• Noix de cocotier: Eriophyes guerreronis: jeunes tissus
méristimatique: perte 25 % , variété Coprah
• Variété Goa : période de 8 ans : réduction annuelle des
récoltes 16%
31. Dégat Tetranychus neocalendonicus cotonnier préfloraison
Polyphagotarsonemus latus
jeune plant cotonnier
Dégats: Les dattes infestées s’entourent d’une toile de filament soyeux qui retient les
grains de sable soulevés par le vent
Les dattes infestées ne complètent pas leur maturation et se durcissent
Chute précoce des fruits. prédateur: Neoseiulus californicus
32. Les principaux acariens ravageurs en verger d’agrumes
• Le phytopte [Phyllocoptruta oleivora:
• taille de 120 μm de longueur et 0,04 mm de
largeur
• Ses dégâts son visibles sur les fruits.
brunissement des oranges et les limes
prennent un aspect gris argenté ( ). Les fruits
sont donc dépréciés et ainsi, les conséquences
• économiques sont assez importantes
35. • Le tarsonème [Polyphagotarsonemus latus
• acarien de très petite taille (150 μm x 200
μm). Il est de couleur jaunâtre et de forme
ovale. Ses dégâts sont visibles sur les citrons
et les limes et se manifestent par un
brunissement de l’épiderme avec un aspect
argenté La période critique pour l’attaque de
cette espèce se situe entre la floraison et la
nouaison.
37. • Les acariens rouges [Panonychus citri , Tetranychus sp.,
Eutetranychus sp.:de longues soies dorsales
• Ils se développent essentiellement sur les feuilles et rarement
sur les fruits. Les dégâts se manifestent par un palissement en
mosaïque des feuilles
39. Lutte biologique possible contre les
acariens des agrumes
• Lutte biologique en utilisant des acariens Phytoseiidae
• Les espèces de la famille des Phytoseiidae constituent les plus
importants groupes d’ennemis naturels des acariens phytophages
• La plupart des Phytoseiidae sont généralement considérés comme
prédateurs de tétranyques
• Pour la régulation naturelle de Polyphagotarsonemus latus (Banks),
un cortège de Phytoseiidae a été répertorié: Amblyseius agrestis , A.
delhiensis et A. largoensis en Chine, A. ovalis à l’ile Maurice, et en
Californie Typhlodromus annectens , T. porresi ,T. rickeri et Euseius
stipulatus
• En Australie, Amblyseius deleoni , A. lentiginosus et Euseius elinae
on été rencontrés comme prédateurs endémiques de Panonychus
citri et de P. latus
40. Les acariens
nuisibles en serre
• Tétranyque à deux points, Tetranychus urticae
• S’attaque tant aux cultures intérieures qu’extérieures
• Est l’acarien le plus fréquent des cultures
en serres
• Se nourrit de nombreuses espèces autant
comestibles qu’ornementales
• Hiverne dans la serre et à l’extérieur
• Répartition cosmopolite, polyphage (plus de 900
espèces selon une étude
• les toiles peuvent enserrer les organes de la plante et
entraver leur développement
42. • Le développement larvaire dure 16 jours à 20°C
et 7 jours à 31°C.
• il tisse à la face inférieure des feuilles des toiles
soyeuses qui retiennent l'humidité et assurent
une excellente protection de toutes les formes
contre le vent, les prédateurs et les traitements.
• Son développement est optimal entre 23 et 30°C
et à une humidité relative inférieure à 50 %.
43. • Développent rapide, une résistance aux acaricides
• Se retrouve surtout sur la face inférieure des feuilles,
mais parfois sur la partie supérieure ou les fleurs
• Dommages débutent souvent sur le limbe près de la
nervure principale
• Se nourrit en vidant quelques cellules de leur contenu
• Apparition de toiles lorsque la population est
importante
• Feuilles et fleurs peuvent se dessécher , brunir
47. Auxiliaires pour le
contrôle des tétranyques
• Amblyseius (syn. Neoseiulus) fallacis
• Amblyseius californicus
• Phytoseiulus persimilis
• Feltiella acarisuga (Diptera)
• Stethorus punctillum (coccinelle prédatrice)
48. Acariens vignoble
• Acariens rouges (Panonychus ulmi)
Oeufs de Panonychus ulmi
Adultes de Pananychus ulmi
Dégâts d’araignées rouges sur cépage noir
49. • Symptômes et dégâts
Au printemps
débourrement incomplet ou arrêté ; entre-noeuds courts ;
feuillage gris, terne ; dessèchement partiel des
inflorescences.
Pendant l’été et l’automne
feuilles grises plombées (ou rougeâtres si cépage noir) ;
maturité entravée ; diminution de la richesse en sucres ;
aoûtement défectueux.
50. • Acariens jaunes
• (Eotetranychus carpini et Tetranychus urticae)
• Les deux espèces hibernent sous les écorces sous forme de femelle adulte.
Leur activité redémarre à l’approche du débourrement.
Eotetranychus carpini Acariens jaunes
51. • Au printemps
débourrement défectueux ; nécrose brune sur
jeunes feuilles ; inflorescences desséchées.
• Pendant l’été et l’automne
feuillage jaune, bronzé, nervures vertes ;
mauvaise maturité ; aoûtement défectueux
52. Tetranychus urticae, appelé encore « araignée
jaune à deux taches »
Au printemps
jaunissement ou rougissement le long des
nervures ;
dessèchement et chute des feuilles.
Pendant l’été et l’automne
mauvaise maturité ; aoûtement
défectueux.
53. Méthodes de lutte contre les acariens
• Lutte intégrée
Le contrôle des acariens sera essentiellement
réalisé par une lutte chimique dirigée et le
respect de mesures prophylactiques. La lutte
biologique existe mais reste insuffisante dans
la plupart des cas.
54. • Lutte prophylactique
leur petite taille leur permet d'être transporté
facilement par le vent, les vêtements, les
outils, etc, mais aussi de passer à travers les
toiles anti-insectes. Il faudra veiller à la
propreté des pépinières, à l'élimination des
foyers de contamination (cultures attaquées,
adventices).
55. • Lutte chimique
-Il faut être vigilant afin de détecter les premiers
foyers, signalés par des dégâts localisés.
-traiter de façon systématique selon un
calendrier, dont la fréquence est fonction des
conditions climatiques et de la sensibilité de la
plante
-il faut alterner les familles chimiques pour
limiter la résistance
56. • TECHN'ACID (cyhexatin):concombre, courgette, haricot,
melon, tomate
• MAGISTER (fenazaquin):concombre, melon, tomate, pêcher
• NISSORUN (héxythiazox):aubergine, concombre, courgette,
haricot, melon, poivron, tomate, agrumes, pêcher
• APPOLO (clofentézine):concombre, melon, pêcher
(3 et 4: pénétrant ; agit sur oeufs et larves)