7. De la jonction cervico-occipitale au disque
L1-L2 la moelle chemine dans un canal
ostéo-ligamentaire inextensible.
Elle est plus courte que le canal rachidien .
8.
9. Entourée de pie-mère , puis
l’arachnoïde où circule le LCR et la
dure mère.
L’espace extra-dural est graisseux,
rempli de vaisseaux, surtout veineux.
10.
11. La moëlle se termine par le cône terminal
les dernières racines rachidiennes (L 2 à
L 5 et sacrées) forment la queue de
cheval.
La moelle est vascularisée par le biais
des artères radiculo-médullaires ant (6-
8) et post(20)
12. La moëlle est organisée
transversalement en métamère et
longitudinalement en fibres longues.
Ces fibres sont réparties en:
14. La compression survient quand la
tumeur envahit l’espace épidural et
comprime le sac dural
La métastatisation se fait le plus svt
par voie hématologique ou via un
processus emboligène artériel
15. La croissance d’ADP pré-vertébrales à
travers les foramens vertébraux.
La dissémination de cancers du
système nerveux central via le liquide
céphalo-rachidien.
16. les tumeurs peuvent produire :
Des dommages mécaniques directs à la ME.
Produire des fracture, avec déplacement des
fragments dans le canal rachidien.
Mécanisme ischémique
20. compression du sac dural et de son
contenu
Le plus svt le diagnostic de malignité
initiale est confirmé.
Parfois c la manifestation initiale d'un
cancer
23. sein 13-38%
poumon 11-38%
prostate 10-24%
LMNH 10-11%
rein 7-13%
Colon-rectum, myélome,
sarcome, cancer indéterminé
< 5%
INFOKara, vol. 18, N° 3/2003
24. Tumeurs osseuses primitives:
>malignes:
Chondrosarcome :
-cellules cartilagineuses
-homme adulte
-région thoracique moy ou lombosacrée
-Son évolution est lente
Sarcome d'EWING :
-sujets jeunes
-sacrum
-métastases osseuses ou pulmonaires
25. >bénignes:
Granulome éosinophile :
-prolifération de cellules histiocytaires
-rachis cervical et thoracique
-sujet jeune avant 20 ans
-corps vertébral.
Kyste anévrismal :
-cavité intraosseuse pleine de sang
-arc postérieur du rachis cervicothoracique.
26. Ostéome ostéoïde :
-enfant et l'adulte jeune
-rachis lombaire surtout arc postérieur d'une
seule vertèbre
Hémangiome vertébral :
-tumeur vasculaire bénigne
-20 et 50 ans
-aspect grillagé de la vertèbre aux
radiographies standard.
28. > myélome multiple:
-Maladie de Kahler: maladie néoplasique d’évolution progressive
-Deuxième hémopathie maligne après le lymphome non hodgkinien.
-Une infiltration médullaire par des plasmocytes supérieure à 10 %
-Des lésions ostéolytiques caractéristiques, à l’emporte-pièce
-augmentation de résorption osseuse: ostéoclaste
34. La compression médullaire doit être
diagnostiquée dès les premiers signes
cliniques car elle nécessite une prise
en charge URGENTE
Ne jamais attendre le tableau complet
35. Bon interrogatoire
Evaluer le degré d’urgence
Proposer une stratégie diagnostique et
thérapeutique
36. Rachialgie : premier symptôme.
locale, radiculaire, ou les 2 selon
l'emplacement de la tumeur.
Aggravée par la toux, le mouvement
et la position couchée.
37. Douleurs tenaces, rebelles aux
antalgiques avec raideur
segmentaire rachidienne.
troubles moteurs des membres inf
qui entraînent une gène fonctionnelle
dans les tâches quotidiennes.
38. Les troubles sensitifs et surtout
sphinctériens généralement plus
tardifs.
40. Syndrome radiculaire lésionnel:
Douleurs radiculaires:
Svt isolées au début.
Topographie constante signalant le
dermatome lésionnel.
Surviennent en éclairs,par salves,
impulsives à la toux.
41. Déficit radiculaire:
hypoesthésie en bandes
abolition, diminution ou inversion d’un
réflexe
déficit moteur dans le même territoire
radiculaire avec amyotrophie.
43. Troubles moteurs
D’une simple gêne au début:
fatigabilité et maladresse jusqu’à para
ou tétraplégie
44. Troubles sensitifs:
Picotements,fourmillements,sensation de
striction, ruissellement d’eau glacée,
brûlures exacerbées au contact.
Un signe de Lhermitte est possible.
Impression de marcher sur le coton plus
marquée à la fermeture des yeux.
syndrome de Brown-Sequard
45. Les troubles sphintériens:
Tardifs sauf dans les formes évoluées,
ils sont quasi-constants.
>urinaires (miction impérieuse, dysurie)
>sexuels
>ano-rectaux (constipation)
51. RACHIALGIE
Pas de sx neuro pas de sx neuro
Rx normale Rx anormale
(érosion,tassement…)
IRM/scinti ambulatoire IRM urgente
52. Examen de choix
Non invasif
Nécessite pas PC
sensible et spécifique pour ME et OS
Coupes coronales , sagittales , et
reconstruction 3D
Bonne visualisation de structures
adjacentes
53.
54.
55.
56.
57. En cas de CI à l’IRM
Injection du PC
localiser la tumeur
visualiser le déplacement de Moelle et
racines
Degré de destruction osseuse
Explore mal l’espace épidural
58.
59. IRM non disponible ou CI
Moins sensible et moins spécifique
Examen très agressif
Mauvaise visualisation de structures
adjacentes
65. Evaluer statut et degré de gravité de tout
patient selon données de la clinique
Indication d’hospitalisation
Assurer fonctions vitales si nécessaire!
Assurer confort et mise en condition du
patient
67. Traitement de choix des CM métastatique
Objectifs :
Prévenir et lutter contre la douleur
Faciliter la recalcification osseuse
Limiter le risque fracturaire
Lutter contre les tassements vertébraux et les
complications
Améliorer la qualité de vie
68. Technique:
Profondeur de l’irradiation 5-8 cm pour
une largeur de 8-10 cm en l’absence de
masse para-vertébrale
le champ englobe 1 ou 2 vertèbres sus et
sous jacentes
meilleure efficacité de doses moyennes
fractionnées en comparaison avec dose
élevée unique
69. Doses: entre 8 Gy en une seule séance et 40
Gy en 20 séances
le plus souvent reste celui de 30 Gy délivrés
en 10 séances
Certaines équipes administrent :15 Gy en 3
séances suivis de 4 jours de repos puis de 15
Gy en 5 séances
8 Gy en 1 seule fraction en cas de cancers
réputés peu radio-sensibles
71. schémas Canada% États-Unis% Nouvelle
zélande %
Europe %
30GY/10F
20GY/5F
8GY/ 1F
autres
7
7
16
5
77
6
<1
16
29
35
23
50
20
10
20
Fréquence des schémas d’irradiation utilisés
selon les différents pays ou région
72. Indications:
>Compression par fragments d'os,
instabilité,dislocation
>Récidive après RTT / progression sous
RTT
>Etiologie inconnue chez les patients en
détérioration neurologique rapide.
73. Compression post : laminectomie simple
Compression due au corps vertébral:
>décompression ant
>corpectomie avec reconstruction
> stabilisation mécanique
vertebroplastie
74. Complications:
Déhiscence de plaie
Défaut de stabilisation
Infection, d’hémorragie
Insuffisance respiratoire, atteinte
viscérale ou vasculaire per-opératoire
Fuite de LCR
Thrombose veineuse profonde
75. Contre-indications
Pronostic de vie inférieur à 3-6 mois
Atteintes vertébrales multiples
Déficit neurologique sévère depuis plus
de 24 heures
Co-morbidités générales
77. Certaines recommandations d’utiliser des
doses faibles:
Pronostic similaire en terme de douleur ,
marche et troubles sphinctériens entre 2
groupes reçu respectivement 100 mg et 10 mg
de dexaméthasone bolus, suivis dans les deux
cas de 16 mg /j VO
78. Une étude prospective randomisée a
comparé la RTT associée ou non aux
corticoïdes à hautes doses.
96mg de dexaméthasone administré
en 3j puis sevrage dégressif.
79. 81% du groupe RTT+cortico ont pu
marcher Vs 63% pour RTT seule.
6mois plus tard, 59% du premier
groupe étaient tjs mobiles Vs 33% pour
le second
INFOKara, vol. 18, N° 3/2003
81. Bisphosphonates: utilisés dans le cadre
de métastases osseuses pour freiner la
résorption via la neutralisation et
l’apoptose des ostéoclastes.
Chimiothérapie ou hormonothérapie
peuvent être envisagés pour des tumeurs
sensibles et maladie très répandue
82. hormonothérapie pour les cancers du sein
et de la prostate contribuent au meilleur
pronostic
84. Hospitalisation immédiate.
Contrôle de la douleur avec des analgésiques
Administration IV de dexaméthasone, 8-10
mg toutes les 6 heures
Après 48 à72H, la dose peut être réduite à 4-
8 mg par VO toutes les 6 heures sur 4 jours.
85. Si les fonctions neurologiques se
détériorent après réduction, la dose
doit être restaurée à la valeur efficace
initiale
Chirurgie si indication
RTT après chirurgie
86. Contrôle de la douleur : analgésiques
Corticoïdes peuvent être évité chez les
patients asymptomatiques
RTT : traitement recommandé pour la
majorité , spécialement en cas d’évolution
lente
fractions 25-30 Gy à une dose totale de
3000-3500 Gy.