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Karima Oualla
Service d’oncologie médicale
CHU Hassan II
 INTRODUCTION
 RAPPEL PHYSIOPATHOLOGIQUE
 ETIOLOGIES
 CLINIQUE
 RADIOLOGIE
 TRAITEMENT
 CAT
 CONCLUSION
Introduction
 La compression de la moëlle et le Sd
de queue de cheval: Complication
grave et redoutée
URGENCE DIAGNOSTIQUE ET
THÉRAPEUTIQUE
 Reconnaissance rapide des formes débutantes
 L’IRM : examen clé
 Etiologies dominées par métastases médullaires
 P.E.C multidisciplinaire
 Pronostic fonctionnel et vital
 Conséquences psychiques et sociale
physiopathologie
 De la jonction cervico-occipitale au disque
L1-L2 la moelle chemine dans un canal
ostéo-ligamentaire inextensible.
 Elle est plus courte que le canal rachidien .
 Entourée de pie-mère , puis
l’arachnoïde où circule le LCR et la
dure mère.
 L’espace extra-dural est graisseux,
rempli de vaisseaux, surtout veineux.
 La moëlle se termine par le cône terminal
 les dernières racines rachidiennes (L 2 à
L 5 et sacrées) forment la queue de
cheval.
 La moelle est vascularisée par le biais
des artères radiculo-médullaires ant (6-
8) et post(20)
 La moëlle est organisée
transversalement en métamère et
longitudinalement en fibres longues.
 Ces fibres sont réparties en:
 les fibres sensitives :
>voie spinothalamique => thermo-
algique
>voie lemniscale =>tact épicritique et
sensibilité profonde
 faisceau pyramidal moteur
 La compression survient quand la
tumeur envahit l’espace épidural et
comprime le sac dural
 La métastatisation se fait le plus svt
par voie hématologique ou via un
processus emboligène artériel
 La croissance d’ADP pré-vertébrales à
travers les foramens vertébraux.
 La dissémination de cancers du
système nerveux central via le liquide
céphalo-rachidien.
 les tumeurs peuvent produire :
 Des dommages mécaniques directs à la ME.
 Produire des fracture, avec déplacement des
fragments dans le canal rachidien.
 Mécanisme ischémique
production VEGF + PGE2
Obstruction veineuse œdème vasogénique
Compression artérioles + réseau capillaire
ischémie de SB
infarctus + dommage neuro
Etiologies
 Tumeurs osseuses:
MÉTASTASES +++
 compression du sac dural et de son
contenu
 Le plus svt le diagnostic de malignité
initiale est confirmé.
 Parfois c la manifestation initiale d'un
cancer
Siège de métastase:
Vértèbre thoracique> lombaire>cervicale
Pédicule > corps > lame+processus épineux
Site primaire:
>Sein
>prostate
>poumon
>rein
>thyroïde
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>tube digestif
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sein 13-38%
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Colon-rectum, myélome,
sarcome, cancer indéterminé
< 5%
INFOKara, vol. 18, N° 3/2003
Tumeurs osseuses primitives:
>malignes:
Chondrosarcome :
-cellules cartilagineuses
-homme adulte
-région thoracique moy ou lombosacrée
-Son évolution est lente
Sarcome d'EWING :
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>bénignes:
Granulome éosinophile :
-prolifération de cellules histiocytaires
-rachis cervical et thoracique
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seule vertèbre
Hémangiome vertébral :
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-aspect grillagé de la vertèbre aux
radiographies standard.
 Tumeurs primitives: dysglobulinémies
malignes
>myélome multiple
>plasmocytome
>maladie de Waldenström
>autres: rares
> myélome multiple:
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-Deuxième hémopathie maligne après le lymphome non hodgkinien.
-Une infiltration médullaire par des plasmocytes supérieure à 10 %
-Des lésions ostéolytiques caractéristiques, à l’emporte-pièce
-augmentation de résorption osseuse: ostéoclaste
 Tumeurs épidurales:
>infiltrations métastatiques
>lymphomes
>tumeurs primitives rares (angiolipome
épidural,neuroblastome..)
 Les causes INFECTIEUSES :
> les spondylodiscites
>Epidurites
 Les causes HEMORRAGIQUES
>hématome rachidien épidural.
-spontané
-traumatique
 Causes dégénératives:
> hernies discales
 >shwanomes:
tumeur développée à partir de la gaine
radiculaire spinale post.
 >méningiomes:
tumeur développée à partir des
méninges
>épendymomes
>astrocytomes
>Malformation artérioveineuse
médullaire,cavernome intramédullaire
clinique
 La compression médullaire doit être
diagnostiquée dès les premiers signes
cliniques car elle nécessite une prise
en charge URGENTE
 Ne jamais attendre le tableau complet
 Bon interrogatoire
 Evaluer le degré d’urgence
 Proposer une stratégie diagnostique et
thérapeutique
 Rachialgie : premier symptôme.
 locale, radiculaire, ou les 2 selon
l'emplacement de la tumeur.
 Aggravée par la toux, le mouvement
et la position couchée.
 Douleurs tenaces, rebelles aux
antalgiques avec raideur
segmentaire rachidienne.
 troubles moteurs des membres inf
qui entraînent une gène fonctionnelle
dans les tâches quotidiennes.
 Les troubles sensitifs et surtout
sphinctériens généralement plus
tardifs.
 syndrome radiculaire lésionnel
 un syndrome sous-lésionnel
 signes rachidiens.
 Syndrome radiculaire lésionnel:
Douleurs radiculaires:
 Svt isolées au début.
 Topographie constante signalant le
dermatome lésionnel.
 Surviennent en éclairs,par salves,
impulsives à la toux.
 Déficit radiculaire:
 hypoesthésie en bandes
 abolition, diminution ou inversion d’un
réflexe
 déficit moteur dans le même territoire
radiculaire avec amyotrophie.
 Syndrome sous lésionnel:
 Troubles sensitifs
 Troubles moteurs
 Troubles sphinctériens
Troubles moteurs
 D’une simple gêne au début:
fatigabilité et maladresse jusqu’à para
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striction, ruissellement d’eau glacée,
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marquée à la fermeture des yeux.
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Tardifs sauf dans les formes évoluées,
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 Syndrome rachidien:
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 L'examen physique:
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Examen neurologique complet:
>Motricité
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sensitif
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radiologie
 1er examen à pratiquer.
 lyse osseuse ou apposition
osseuse anormale
 effacement du pédicule vertébral
 un collapsus vertébral
 Fracture/dislocation
 ante- ou retro-listhésis
Lyse osseuse
d’origine
tumorale
RACHIALGIE
Pas de sx neuro pas de sx neuro
Rx normale Rx anormale
(érosion,tassement…)
IRM/scinti ambulatoire IRM urgente
 Examen de choix
 Non invasif
 Nécessite pas PC
 sensible et spécifique pour ME et OS
 Coupes coronales , sagittales , et
reconstruction 3D
 Bonne visualisation de structures
adjacentes
 En cas de CI à l’IRM
 Injection du PC
 localiser la tumeur
 visualiser le déplacement de Moelle et
racines
 Degré de destruction osseuse
 Explore mal l’espace épidural
 IRM non disponible ou CI
 Moins sensible et moins spécifique
 Examen très agressif
 Mauvaise visualisation de structures
adjacentes
 Détecte précocémment les atteintes
osseuses
 Une biopsie guidée par TDM ou IRM
peut être effectuée qd le diagnostic
histologique est nécessaire, en
l'absence d'une dysfonction
neurologique
IRM = examen de choix
Traitement
 Evaluer statut et degré de gravité de tout
patient selon données de la clinique
 Indication d’hospitalisation
 Assurer fonctions vitales si nécessaire!
 Assurer confort et mise en condition du
patient
 Analgésie
 Radiothérapie
 Corticothérapie
 chirurgie
 Traitement de choix des CM métastatique
 Objectifs :
 Prévenir et lutter contre la douleur
 Faciliter la recalcification osseuse
 Limiter le risque fracturaire
 Lutter contre les tassements vertébraux et les
complications
 Améliorer la qualité de vie
Technique:
 Profondeur de l’irradiation 5-8 cm pour
une largeur de 8-10 cm en l’absence de
masse para-vertébrale
 le champ englobe 1 ou 2 vertèbres sus et
sous jacentes
 meilleure efficacité de doses moyennes
fractionnées en comparaison avec dose
élevée unique
 Doses: entre 8 Gy en une seule séance et 40
Gy en 20 séances
 le plus souvent reste celui de 30 Gy délivrés
en 10 séances
 Certaines équipes administrent :15 Gy en 3
séances suivis de 4 jours de repos puis de 15
Gy en 5 séances
 8 Gy en 1 seule fraction en cas de cancers
réputés peu radio-sensibles
Dose/fractionnement/étalement nombre %
30 GY / 10sfractions / 2semaine
40 Gy /20 fractions /4 semaines
32.5 Gy /13 fractions/3 semaines
24 Gy /8 fractions/2,5 semaines
20 Gy /5 fractions/ 1 semaine
16.5 Gy/3 fractions/l semaine
TOTAL
95
2
4
3
3
1
108
88
2
4
2.5
2.5
1
100
Protocoles d‘irradiation utilisés
schémas Canada% États-Unis% Nouvelle
zélande %
Europe %
30GY/10F
20GY/5F
8GY/ 1F
autres
7
7
16
5
77
6
<1
16
29
35
23
50
20
10
20
Fréquence des schémas d’irradiation utilisés
selon les différents pays ou région
 Indications:
>Compression par fragments d'os,
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>Récidive après RTT / progression sous
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>Etiologie inconnue chez les patients en
détérioration neurologique rapide.
 Compression post : laminectomie simple
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>décompression ant
>corpectomie avec reconstruction
> stabilisation mécanique
 vertebroplastie
Complications:
 Déhiscence de plaie
 Défaut de stabilisation
 Infection, d’hémorragie
 Insuffisance respiratoire, atteinte
viscérale ou vasculaire per-opératoire
 Fuite de LCR
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Contre-indications
 Pronostic de vie inférieur à 3-6 mois
 Atteintes vertébrales multiples
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de 24 heures
 Co-morbidités générales
 Effet moins bien documenté
 Action sur l’œdème
 Certaines recommandations d’utiliser des
doses faibles:
 Pronostic similaire en terme de douleur ,
marche et troubles sphinctériens entre 2
groupes reçu respectivement 100 mg et 10 mg
de dexaméthasone bolus, suivis dans les deux
cas de 16 mg /j VO
 Une étude prospective randomisée a
comparé la RTT associée ou non aux
corticoïdes à hautes doses.
 96mg de dexaméthasone administré
en 3j puis sevrage dégressif.
 81% du groupe RTT+cortico ont pu
marcher Vs 63% pour RTT seule.
 6mois plus tard, 59% du premier
groupe étaient tjs mobiles Vs 33% pour
le second
INFOKara, vol. 18, N° 3/2003
 Effets secondaires:
>Hyperglycémie
>Infections
>Gastrite
>ulcère gastro-intestinal
>myopathie proximale
>oedèmes périphériques
>prise pondérale
> psychose
 Bisphosphonates: utilisés dans le cadre
de métastases osseuses pour freiner la
résorption via la neutralisation et
l’apoptose des ostéoclastes.
 Chimiothérapie ou hormonothérapie
peuvent être envisagés pour des tumeurs
sensibles et maladie très répandue
 hormonothérapie pour les cancers du sein
et de la prostate contribuent au meilleur
pronostic
CAT
 Hospitalisation immédiate.
 Contrôle de la douleur avec des analgésiques
 Administration IV de dexaméthasone, 8-10
mg toutes les 6 heures
 Après 48 à72H, la dose peut être réduite à 4-
8 mg par VO toutes les 6 heures sur 4 jours.
 Si les fonctions neurologiques se
détériorent après réduction, la dose
doit être restaurée à la valeur efficace
initiale
 Chirurgie si indication
 RTT après chirurgie
 Contrôle de la douleur : analgésiques
 Corticoïdes peuvent être évité chez les
patients asymptomatiques
 RTT : traitement recommandé pour la
majorité , spécialement en cas d’évolution
lente
 fractions 25-30 Gy à une dose totale de
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conclusion
 Urgence diagnostique et thérapeutique
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  • 1. Karima Oualla Service d’oncologie médicale CHU Hassan II
  • 2.  INTRODUCTION  RAPPEL PHYSIOPATHOLOGIQUE  ETIOLOGIES  CLINIQUE  RADIOLOGIE  TRAITEMENT  CAT  CONCLUSION
  • 4.  La compression de la moëlle et le Sd de queue de cheval: Complication grave et redoutée URGENCE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE
  • 5.  Reconnaissance rapide des formes débutantes  L’IRM : examen clé  Etiologies dominées par métastases médullaires  P.E.C multidisciplinaire  Pronostic fonctionnel et vital  Conséquences psychiques et sociale
  • 7.  De la jonction cervico-occipitale au disque L1-L2 la moelle chemine dans un canal ostéo-ligamentaire inextensible.  Elle est plus courte que le canal rachidien .
  • 8.
  • 9.  Entourée de pie-mère , puis l’arachnoïde où circule le LCR et la dure mère.  L’espace extra-dural est graisseux, rempli de vaisseaux, surtout veineux.
  • 10.
  • 11.  La moëlle se termine par le cône terminal  les dernières racines rachidiennes (L 2 à L 5 et sacrées) forment la queue de cheval.  La moelle est vascularisée par le biais des artères radiculo-médullaires ant (6- 8) et post(20)
  • 12.  La moëlle est organisée transversalement en métamère et longitudinalement en fibres longues.  Ces fibres sont réparties en:
  • 13.  les fibres sensitives : >voie spinothalamique => thermo- algique >voie lemniscale =>tact épicritique et sensibilité profonde  faisceau pyramidal moteur
  • 14.  La compression survient quand la tumeur envahit l’espace épidural et comprime le sac dural  La métastatisation se fait le plus svt par voie hématologique ou via un processus emboligène artériel
  • 15.  La croissance d’ADP pré-vertébrales à travers les foramens vertébraux.  La dissémination de cancers du système nerveux central via le liquide céphalo-rachidien.
  • 16.  les tumeurs peuvent produire :  Des dommages mécaniques directs à la ME.  Produire des fracture, avec déplacement des fragments dans le canal rachidien.  Mécanisme ischémique
  • 17. production VEGF + PGE2 Obstruction veineuse œdème vasogénique Compression artérioles + réseau capillaire ischémie de SB infarctus + dommage neuro
  • 20.  compression du sac dural et de son contenu  Le plus svt le diagnostic de malignité initiale est confirmé.  Parfois c la manifestation initiale d'un cancer
  • 21. Siège de métastase: Vértèbre thoracique> lombaire>cervicale Pédicule > corps > lame+processus épineux
  • 23. sein 13-38% poumon 11-38% prostate 10-24% LMNH 10-11% rein 7-13% Colon-rectum, myélome, sarcome, cancer indéterminé < 5% INFOKara, vol. 18, N° 3/2003
  • 24. Tumeurs osseuses primitives: >malignes: Chondrosarcome : -cellules cartilagineuses -homme adulte -région thoracique moy ou lombosacrée -Son évolution est lente Sarcome d'EWING : -sujets jeunes -sacrum -métastases osseuses ou pulmonaires
  • 25. >bénignes: Granulome éosinophile : -prolifération de cellules histiocytaires -rachis cervical et thoracique -sujet jeune avant 20 ans -corps vertébral. Kyste anévrismal : -cavité intraosseuse pleine de sang -arc postérieur du rachis cervicothoracique.
  • 26. Ostéome ostéoïde : -enfant et l'adulte jeune -rachis lombaire surtout arc postérieur d'une seule vertèbre Hémangiome vertébral : -tumeur vasculaire bénigne -20 et 50 ans -aspect grillagé de la vertèbre aux radiographies standard.
  • 27.  Tumeurs primitives: dysglobulinémies malignes >myélome multiple >plasmocytome >maladie de Waldenström >autres: rares
  • 28. > myélome multiple: -Maladie de Kahler: maladie néoplasique d’évolution progressive -Deuxième hémopathie maligne après le lymphome non hodgkinien. -Une infiltration médullaire par des plasmocytes supérieure à 10 % -Des lésions ostéolytiques caractéristiques, à l’emporte-pièce -augmentation de résorption osseuse: ostéoclaste
  • 29.  Tumeurs épidurales: >infiltrations métastatiques >lymphomes >tumeurs primitives rares (angiolipome épidural,neuroblastome..)
  • 30.  Les causes INFECTIEUSES : > les spondylodiscites >Epidurites  Les causes HEMORRAGIQUES >hématome rachidien épidural. -spontané -traumatique  Causes dégénératives: > hernies discales
  • 31.  >shwanomes: tumeur développée à partir de la gaine radiculaire spinale post.  >méningiomes: tumeur développée à partir des méninges
  • 34.  La compression médullaire doit être diagnostiquée dès les premiers signes cliniques car elle nécessite une prise en charge URGENTE  Ne jamais attendre le tableau complet
  • 35.  Bon interrogatoire  Evaluer le degré d’urgence  Proposer une stratégie diagnostique et thérapeutique
  • 36.  Rachialgie : premier symptôme.  locale, radiculaire, ou les 2 selon l'emplacement de la tumeur.  Aggravée par la toux, le mouvement et la position couchée.
  • 37.  Douleurs tenaces, rebelles aux antalgiques avec raideur segmentaire rachidienne.  troubles moteurs des membres inf qui entraînent une gène fonctionnelle dans les tâches quotidiennes.
  • 38.  Les troubles sensitifs et surtout sphinctériens généralement plus tardifs.
  • 39.  syndrome radiculaire lésionnel  un syndrome sous-lésionnel  signes rachidiens.
  • 40.  Syndrome radiculaire lésionnel: Douleurs radiculaires:  Svt isolées au début.  Topographie constante signalant le dermatome lésionnel.  Surviennent en éclairs,par salves, impulsives à la toux.
  • 41.  Déficit radiculaire:  hypoesthésie en bandes  abolition, diminution ou inversion d’un réflexe  déficit moteur dans le même territoire radiculaire avec amyotrophie.
  • 42.  Syndrome sous lésionnel:  Troubles sensitifs  Troubles moteurs  Troubles sphinctériens
  • 43. Troubles moteurs  D’une simple gêne au début: fatigabilité et maladresse jusqu’à para ou tétraplégie
  • 44. Troubles sensitifs:  Picotements,fourmillements,sensation de striction, ruissellement d’eau glacée, brûlures exacerbées au contact.  Un signe de Lhermitte est possible.  Impression de marcher sur le coton plus marquée à la fermeture des yeux.  syndrome de Brown-Sequard
  • 45. Les troubles sphintériens: Tardifs sauf dans les formes évoluées, ils sont quasi-constants. >urinaires (miction impérieuse, dysurie) >sexuels >ano-rectaux (constipation)
  • 47.  L'examen physique: Examen rachidien Examen neurologique complet: >Motricité >Sensibilité - délimitation du niveau sensitif >Reflexes >Evaluation du tonus du sphincter.
  • 49.  1er examen à pratiquer.  lyse osseuse ou apposition osseuse anormale  effacement du pédicule vertébral  un collapsus vertébral  Fracture/dislocation  ante- ou retro-listhésis
  • 51. RACHIALGIE Pas de sx neuro pas de sx neuro Rx normale Rx anormale (érosion,tassement…) IRM/scinti ambulatoire IRM urgente
  • 52.  Examen de choix  Non invasif  Nécessite pas PC  sensible et spécifique pour ME et OS  Coupes coronales , sagittales , et reconstruction 3D  Bonne visualisation de structures adjacentes
  • 53.
  • 54.
  • 55.
  • 56.
  • 57.  En cas de CI à l’IRM  Injection du PC  localiser la tumeur  visualiser le déplacement de Moelle et racines  Degré de destruction osseuse  Explore mal l’espace épidural
  • 58.
  • 59.  IRM non disponible ou CI  Moins sensible et moins spécifique  Examen très agressif  Mauvaise visualisation de structures adjacentes
  • 60.
  • 61.  Détecte précocémment les atteintes osseuses
  • 62.  Une biopsie guidée par TDM ou IRM peut être effectuée qd le diagnostic histologique est nécessaire, en l'absence d'une dysfonction neurologique
  • 63. IRM = examen de choix
  • 65.  Evaluer statut et degré de gravité de tout patient selon données de la clinique  Indication d’hospitalisation  Assurer fonctions vitales si nécessaire!  Assurer confort et mise en condition du patient
  • 66.  Analgésie  Radiothérapie  Corticothérapie  chirurgie
  • 67.  Traitement de choix des CM métastatique  Objectifs :  Prévenir et lutter contre la douleur  Faciliter la recalcification osseuse  Limiter le risque fracturaire  Lutter contre les tassements vertébraux et les complications  Améliorer la qualité de vie
  • 68. Technique:  Profondeur de l’irradiation 5-8 cm pour une largeur de 8-10 cm en l’absence de masse para-vertébrale  le champ englobe 1 ou 2 vertèbres sus et sous jacentes  meilleure efficacité de doses moyennes fractionnées en comparaison avec dose élevée unique
  • 69.  Doses: entre 8 Gy en une seule séance et 40 Gy en 20 séances  le plus souvent reste celui de 30 Gy délivrés en 10 séances  Certaines équipes administrent :15 Gy en 3 séances suivis de 4 jours de repos puis de 15 Gy en 5 séances  8 Gy en 1 seule fraction en cas de cancers réputés peu radio-sensibles
  • 70. Dose/fractionnement/étalement nombre % 30 GY / 10sfractions / 2semaine 40 Gy /20 fractions /4 semaines 32.5 Gy /13 fractions/3 semaines 24 Gy /8 fractions/2,5 semaines 20 Gy /5 fractions/ 1 semaine 16.5 Gy/3 fractions/l semaine TOTAL 95 2 4 3 3 1 108 88 2 4 2.5 2.5 1 100 Protocoles d‘irradiation utilisés
  • 71. schémas Canada% États-Unis% Nouvelle zélande % Europe % 30GY/10F 20GY/5F 8GY/ 1F autres 7 7 16 5 77 6 <1 16 29 35 23 50 20 10 20 Fréquence des schémas d’irradiation utilisés selon les différents pays ou région
  • 72.  Indications: >Compression par fragments d'os, instabilité,dislocation >Récidive après RTT / progression sous RTT >Etiologie inconnue chez les patients en détérioration neurologique rapide.
  • 73.  Compression post : laminectomie simple  Compression due au corps vertébral: >décompression ant >corpectomie avec reconstruction > stabilisation mécanique  vertebroplastie
  • 74. Complications:  Déhiscence de plaie  Défaut de stabilisation  Infection, d’hémorragie  Insuffisance respiratoire, atteinte viscérale ou vasculaire per-opératoire  Fuite de LCR  Thrombose veineuse profonde
  • 75. Contre-indications  Pronostic de vie inférieur à 3-6 mois  Atteintes vertébrales multiples  Déficit neurologique sévère depuis plus de 24 heures  Co-morbidités générales
  • 76.  Effet moins bien documenté  Action sur l’œdème
  • 77.  Certaines recommandations d’utiliser des doses faibles:  Pronostic similaire en terme de douleur , marche et troubles sphinctériens entre 2 groupes reçu respectivement 100 mg et 10 mg de dexaméthasone bolus, suivis dans les deux cas de 16 mg /j VO
  • 78.  Une étude prospective randomisée a comparé la RTT associée ou non aux corticoïdes à hautes doses.  96mg de dexaméthasone administré en 3j puis sevrage dégressif.
  • 79.  81% du groupe RTT+cortico ont pu marcher Vs 63% pour RTT seule.  6mois plus tard, 59% du premier groupe étaient tjs mobiles Vs 33% pour le second INFOKara, vol. 18, N° 3/2003
  • 80.  Effets secondaires: >Hyperglycémie >Infections >Gastrite >ulcère gastro-intestinal >myopathie proximale >oedèmes périphériques >prise pondérale > psychose
  • 81.  Bisphosphonates: utilisés dans le cadre de métastases osseuses pour freiner la résorption via la neutralisation et l’apoptose des ostéoclastes.  Chimiothérapie ou hormonothérapie peuvent être envisagés pour des tumeurs sensibles et maladie très répandue
  • 82.  hormonothérapie pour les cancers du sein et de la prostate contribuent au meilleur pronostic
  • 83. CAT
  • 84.  Hospitalisation immédiate.  Contrôle de la douleur avec des analgésiques  Administration IV de dexaméthasone, 8-10 mg toutes les 6 heures  Après 48 à72H, la dose peut être réduite à 4- 8 mg par VO toutes les 6 heures sur 4 jours.
  • 85.  Si les fonctions neurologiques se détériorent après réduction, la dose doit être restaurée à la valeur efficace initiale  Chirurgie si indication  RTT après chirurgie
  • 86.  Contrôle de la douleur : analgésiques  Corticoïdes peuvent être évité chez les patients asymptomatiques  RTT : traitement recommandé pour la majorité , spécialement en cas d’évolution lente  fractions 25-30 Gy à une dose totale de 3000-3500 Gy.
  • 87.
  • 89.  Urgence diagnostique et thérapeutique  Étiologies mutiples : métastase+++  Prise en charge multidisciplinaire