Ce diaporama est un « coup de cœur » pour la culture classique, illustré de photographies et de références aux publications récentes qui sont une preuve s’il en fallait de l’intérêt toujours vivant pour la civilisation grecque et romaine.
1. THEME 2 :
L’INVENTION DE LA CITOYENNETE
DANS LE MONDE ANTIQUE
Rappel du collège (de la 6ème
!) :
- Quels espaces et quels systèmes politiques sont
associés à la notion de citoyenneté dans
l’Antiquité ?
- Formulez une définition « citoyenneté/citoyen »
dans son acception antique et contemporaine.
3. Question 1 :
Citoyenneté et démocratie à Athènes
(Vème-IVème siècles av. J.C.)
Quels sont les liens entre citoyenneté et démocratie à
Athènes ?
4. I. Citoyens, non-citoyens dans la
démocratie athénienne.
1) Le citoyen évolue dans le cadre de la cité.
Carte p 38-39 :
1) A partir de l’exemple d’Athènes, définissez ce qu’est une cité-
Etat.
2) Quelles sont les particularités d’Athènes à cette époque ?
5.
6. 2 – Etre citoyen à Athènes.
Doc 1 :
1) A quelles conditions devient-on
citoyen athénien ?
7. 3 – Les exclus de la démocratie athénienne.
Doc 5 p 43 :
1) En quoi les métèques sont-ils indispensables à la
cité ?
8. II. Pratiquer la démocratie à Athènes.
1 – Les droits et les devoirs du citoyen athénien.
9. Vase à figures noires : un combat
d’hoplite (Vème siècle av. J.C.
Doc 2 :
Doc 3 :
1) Quels sont les
devoirs du citoyen
athénien ?
10. 2 – Une démocratie directe.
Organigramme p 45 :
1) Pourquoi peut-on parler de
« démocratie directe » ?
2) Que peut signifier le tirage au
sort des juges ou des membres
de la Boulé ?
11. Doc 1 p 44 + 2 p 49 :
- En quoi ces deux objets renforcent-ils l’idée
d’une souveraineté de chaque citoyen ?
Ostrakon marqué du nom de Thémistocle
23. Doc 3 p 45 :
1) Relevez les différents
engagements de
l’héliaste et classez-les en
plusieurs catégories.
24. 4 – La participation aux activités civiques à
travers l’exemple des Panathénées.
25. Doc 4 : Préparation et procession des Grandes Panathénées1
« Pendant les quatre ans précédant la cérémonie, quatre petites filles entre sept et onze ans, tirées au
sort parmi les plus nobles familles et confinées sur l’Acropole, tissaient et brodaient le peplos, le voile,
de la déesse Athéna. Elles travaillaient sous la surveillance du magistrat le plus prestigieux d’Athènes,
l’archonte-roi, principal organisateur de la fête.
Durant cinq jours, des sacrifices d’animaux, des jeux, des concours se succédaient. Le dernier jour, une
procession se rendait à l’Acropole pour offrir à la statue d’Athéna le peplos.
Dans la nuit précédant cette procession, les Athéniens respectaient une veillée sacrée et une course
aux flambeaux traversait la ville. Le lendemain, dès l’aube, la procession prenait le départ, sous la
protection de jeunes cavaliers. A l’avant du cortège défilaient les athlètes vainqueurs lors de concours
puis les magistrats et généraux. Les chars étaient suivis par les hoplites armés de leur bouclier rond.
Au centre, la place d’honneur revenait à celles portant le peplos. Derrière elles venaient les victimes
pour le sacrifice et les porteurs d’offrandes pour la déesse, canéphores transportant des corbeilles de
gâteaux sur la tête ou porteurs de vases.
Un tel cortège rassemblait tous les groupes de la cité, hommes comme femmes, citoyens comme
métèques. »
D’après Christophe Badel, Lire l’Antiquité, Documentation française, Documentation photographique,
n°8071, septembre-octobre 2009.
Note
1. On distingue les petites Panathénées qui ont lieu tous les ans, des Grandes Panathénées, plus
fastueuses, célébrées tous les quatre ans.
26. Doc 5 : Le parcours de la procession
dans la ville.
Doc 6 : La frise du Parthénon (temple
d’Athéna).
33. Doc 4 p 49 :
1) Résumez en quelques
lignes la position de chacun des
intervenants.
2) Comment peut-on
nommer chacun des régimes
politiques évoqués ?
34. 2 – La démocratie critiquée.
Doc 7 (+ doc 3 p 49) :
Quel portrait Aristophane
dresse-t-il de la démocratie
athénienne ?
35. Doc 8 :
1) Quel est la position de
Platon au sujet de la
démocratie ?
37. Question 2 :
Citoyenneté et empire à Rome (Ier-
IIIème siècles)
En quoi la conception de la citoyenneté à Rome
diffère-t-elle de celle d’Athènes ?
38. Le bassin méditerranéen en 330 av. J.C.
Empire d’Alexandre
Quels peuples occupent l’Italie ?
Le bassin méditerranéen en 260 av. J.C.Le bassin méditerranéen en 220 av. J.C.Le bassin méditerranéen en 200 av. J.C.Le bassin méditerranéen en 130 av. J.C.Le bassin méditerranéen en 50 av. J.C.
Quels sont les autres grandes civilisations ?
Quel espace est dominé par les Romains en 260 av. J.C ?
Dès le début de la République, les Romains font la conquête de l’Italie.
A partir de 264 av. J.C., les Romains affrontent Carthage :
ce sont les guerres puniques.
Durant les guerres puniques, les Romains font la conquête de la Sicile, de la Corse et
de la Sardaigne…
…puis du sud de la Gaule et de l’EspagneQuelle puissance a cessé d’exister en 130 av. J.C ?
En 146 av. J.C. les Romains détruisent Carthage et font la conquête de la Grèce.
En 50 av. J.C, les Romains dominent l’Afrique du Nord, l’Asie Mineure et la Gaule,
conquise en 52 par Jules César.
Les Romains construisent le limes pour protéger les frontières de l’Empire.
Rappel : les conquêtes romaines.
Après la défaite d’Actium en 31 av. J.C., l’Egypte est intégrée à l’empire.
Le bassin méditerranéen en 20 après J.C.
En 70, Rome occupe tout le pourtour méditerranéen.
La Méditerranée devient une « mer intérieure » à l’empire, la Mare nostrum.
Le bassin méditerranéen en 70.
39. Carte p 60-61 :
1) Quels sont les bénéfices de la conquête dans
les provinces de l’empire ?
40. Etude de cas :
Citoyenneté et romanisation à Glanum
42. I. Qu’est-ce qu’être citoyen
romain ?
1) Le citoyen possède des droits et des devoirs.
43. 1) Que réclament les plébéiens ?
2) Comment justifient-ils leur
revendication ?
2) Une citoyenneté inégale.
Doc 1
Doc 2
44. « Ceux qui violent une vierge non encore en puissance maritale, s’ils
sont humiliores, sont condamnés aux mines ; s’ils sont honestiores, ils
sont relégués dans une île ou envoyés en exil ». (…)
Extrait des sentences de Paul (juriste romain) vers 320
LES PRINCIPES DE LA
HIERARCHIE CIVIQUE
Doc 2 p 63 :
1) Quels sont les droits
attachés au statut de
citoyen romain ?
2) En quoi ces droits
sont-ils inégaux ?
47. Doc 3 :
« Le statut d’oppidum Latinum permet aux notables glaniques
d’obtenir le droit de cité romain, c’est-à-dire les droits civils et
politiques complets de Rome, en endossant une magistrature ;
certains l’avaient déjà reçu au terme d’un long service
militaire, ou encore par faveur personnelle de quelque haut
militaire ou fonctionnaire, tels les Iulii, constructeurs du
mausolée qui subsiste à l’entrée de Glanum. »
Anne Roth-Congès, Glanum. De l’oppidum salyen à la cité latine,
Editions du patrimoine, 2000.
1) Qui peut recevoir la citoyenneté romaine à Glanum ? Comment ?
48. Doc 4 :
« Maître, ma dernière maladie m’a fait l’obligé du
médecin Postumus Marinus. Je puis m’en acquitter
avec ton aide si, selon son habitude, ta bonté exauce
mes prières. Je demande donc de donner la
citoyenneté à ses parents Chrysippus fils de
Mithridate et à la femme de ce Chrysippus,
Stratonice fille d’Epigonus, ainsi qu’aux enfants de ce
même Chrysippus, Epigonus et Mithridate. »
Pline le Jeune, gouverneur de Bithynie, lettre à l’empereur
Trajan, début IIème siècle.
1) Qui accorde la citoyenneté ? Pourquoi ?
49. La Table de Banasa, inscription retrouvée au Maroc en 1939
Doc 1 p 74
50. Une famille de notables de Glanum :
les Iulii.
Doc 5 :
« Le mausolée de Glanum est un
témoignage exceptionnel de la fierté et du
rang social des Iulii : pour allégeance et
services rendus, notamment pendant la
guerre des Gaules, ils ont reçu la
citoyenneté romaine et mérité de porter le
nom d’une des plus prestigieuses familles
de Rome. Le mausolée, dans sa structure
et dans son décor, raconte l’origine de cet
honneur. »
Anne Roth-Congès, Glanum. De l’oppidum salyen à la cité latine,
Editions du patrimoine, 2000.
La tholos abrite les deux statues du père
et du fils en toge.
Le socle est constitué de 4 panneaux
en bas-reliefs qui représentent divers
aspects héroïques de la vie des défunts.
51. Panneau est :
Evocation de la bataille de Zela (-47)
et de la victoire de César contre Pharnace ?
52. Panneau est :
Scène d’attribution de la
Citoyenneté ou de récits
des exploits d’un membre
de la famille. Le
personnage barbu serait le
père accompagné de la
mère.
53. Panneau nord :
Evocation d’un combat de cavalerie.
Bataille du Granique (-334) entre Alexandre le
Grand et les Perses.
54. Panneau sud :
Scène de chasse aux sanglier. Représentation de l’histoire ou des loisirs des Iulii
glaniques.
55. Panneau ouest :
Thème mythologique : combat autour du corps de Patrocle des Grecs et des Troyens.
Evoque peut-être un évènement réel de la famille, comme la mort du fils aîné au cours
d’un combat.
56. 2) La vie civique à Glanum.
Doc 6 :
« Outre leur rôle politique et administratif dans la cité, ces élites ont pour
mission de contribuer à l’embellissement de la ville, qui doit se conformer
aux modèles imposés par Rome : monuments obligés de la cité, le forum,
les temples, les thermes, les édifices de spectacle sont les lieux où se
rassemble le peuple ; c’est là également que se transmet l’idéologie
impériale, dans la magnificence du décor, la symbolique des images et les
rituels du culte de l’empereur. Glanum, qui a probablement reçu par la
suite – à l’époque augustéenne ? – le titre de colonie latine, mène sous
l’Empire une vie apparemment paisible. Le culte officiel de l’empereur et
de sa famille paraît faire peu à peu ombrage à celui de l’eau guérisseuse
qui avait fait la fortune de la ville. »
Anne Roth-Congès, Glanum. De l’oppidum salyen à la cité latine,
Editions du patrimoine, 2000.
1) Comment se manifeste la romanisation de la cité ?
63. Doc 7 :
« D’importants remaniements affectent le forum de Glanum à
l’époque flavienne (fin du Ier siècle). On observe une volonté
de fermeture des espaces. Ainsi destructuré, le forum se
recentre autour de sa place, et des annexes sont adossées à la
basilique : au centre, une vaste salle carrée sert à la fois, selon
l’usage, de tribunal et de chapelle du culte impérial ; à l’ouest,
une nouvelle curie, dont l’abside abritait sans doute la statue
de l’empereur, remplace le bouleuterion. »
François Brosse, « Urbanisme et architecture publique de Glanum romain », in
Archéothéma n°24, sept-oct 2012.
66. Doc 8 :
« Noblesse d’épée ou de robe, chacune se doit d’offrir à sa ville une parure
monumentale digne de son nouveau rang, avec les commodités qu’exige le mode de
vie à la romaine. Sur les monuments ruinés de la splendeur salyenne, le centre
urbain est reconstruit par étapes, adapté aux nouvelles exigences de la vie politique
et religieuse.
L’arc est moins bien conservé que le mausolée puisqu’il a perdu son couronnement.
Edifié vers la fin du règne d’Auguste, ce signe de la dignité municipale pourrait
témoigner du statut de colonie latine que Glanum a peut-être reçu à cette époque.
L’arc est bâti sur une limite immatérielle qui ceint la ville et la sépare de son
territoire : le pomoerium. Cette ligne suit le tracé de l’ancien rempart démantelé,
que l’on n’a pas jugé utile de reconstruire sous la Paix romaine. La porte est investie
d’un rôle symbolique et juridique important, qui ne peut guère échapper au
voyageur entrant dans la ville : il quitte la campagne pour pénétrer dans un univers
policé, soumis à l’ordre de Rome et de l’empereur. De fait, l’imagerie sculptée est
éloquente, qui exalte le triomphe du vainqueur et la mission éminemment
civilisatrice de la ville. »
Anne Roth-Congès, Glanum. De l’oppidum salyen à la cité latine,
Editions du patrimoine, 2000.
) Qui est à l’origine de la construction des monuments de la cité ?
) Au-delà de leur utilité pratique, quelle est la fonction symbolique de ces monuments ?
67. La Gaule vaincue représentée par un
prisonnier sur l’épaule duquel pose sa
main un personnage dont le manteau
gaulois est drapé à la romaine : peut-être
un indigène romanisé, acquis à la culture
nouvelle et dénonçant les conséquences
de l’insoumission et du rêve
d’indépendance.
Un couple de prisonniers montrant le sort
réservé à la barbarie.
68. 3) L’extension de la citoyenneté dans l’empire
comme condition de l’intégration.
Dédicace des Glanienses (habitants
de Glanum) à l’empereur Caracalla, en
198 après J.C., probablement
associée à une statue sur le forum.
Quel rôle ont joué les
empereurs romains dans
l’intégration des peuples de
l’empire ?
69. Lyon, capitale des Trois Gaules depuis -27
La Table claudienne, retrouvée à Lyon en 1528
70. Doc 3 p 67 :
1)Comment l’empereur
Claude justifie-t-il sa
décision ?
71. Docs 1 p 70 et 5 p 71 :
1) Quelle décision est prise
par l’empereur Caracalla ?
2) Pourquoi Dion Cassius s’y
oppose-t-il ?