Par une belle soirée de mai, 21h30, le portable vibre : « Allô, ici le standard, je vous passe le médecin urgentiste de l’hôpital de P ». « Bonsoir, vous êtes le chirurgien vasculaire de garde ? faites-vous des embolisations sélectives des artères rénales ? ». « oui, euh non, pourquoi ? ». « M. H. est arrivé il y 30mn avec une douleur brutale+choc en rapport avec la rupture d’un petit anévrysme d’une branche de l’artère rénale visible sur l’angioscanner. Les images sont sur le serveur. Vous le prenez en charge ? Si non, j’envoie le patient par hélico sur le CHU ». Malgré le soir tombant, l’hélicoptère équipé pour voler de nuit, transférera le patient situé à 40km de l’hôpital de référence, 120km plus loin, au CHU. La rupture sera traitée par une petite endoprothèse couverte, patient et rein sauvé, avec retour 48h après dans son hôpital de proximité. Cette prouesse technique et organisationnelle n’a été possible que grâce à la numérisation de l’information médicale et celle… du pilotage nocturne des hélicoptères ! reseauprosante.fr