Lors du colloque « Qu’est-ce qu’ils mangent? Construction des pratiques alimentaires à l’adolescence », événement réalisé en mai 2017, dans le cadre du 85e Congrès de l’ACFAS, la chercheuse Marie Marquis de l’Université de Montréal a présenté les résultats de recherche issus de deux mémoires de maîtrise en nutrition. Ces travaux portent particulièrement sur l’influence qu'exercent les amis et la famille sur les comportements alimentaires des jeunes de 12 à 14 ans.

1. Marie Marquis, PhD
Université de Montréal, Département de nutrition
ACFAS, mai 2017, Montréal

2.  La douce incertitude du début de
l’adolescence (De Singly 2006)
 L’influence mixte des amis et de la famille
 L’influence des parents (famille = arêne)
 Pertinence de l’étude des comportements
alimentaires des jeunes – au-delà des
problématiques de poids – vie adulte

3.  Mieux comprendre les motivations de consommation alimentaire des
jeunes adolescents québécois âgés entre 12 et 14 ans.
 Mettre en relief les résultats obtenus selon les variables individuelles,
sociales, environnementales et sociétales du modèle de Story et coll.
(2002).
 Explorer l’utilisation de photographies lors d’entrevues individuelles
menées auprès de jeunes québécois pour générer des propos sur leurs
comportements alimentaires.
Ref: Story, M., Neumark-Sztainer, D. et French, S. (2002). Individual and
environmental influences on adolescent eating behaviors. Journal of the
American Dietetic Association, 102(3 Suppl), S40-51

4.  Données issues d’un plus vaste projet « Les
dimensions socioculturelles des pratiques
alimentaires et d'activité physique des jeunes : une
enquête qualitative auprès d'adolescents québécois
de 12 à 14 ans ».
 50 entrevues (28G-22F), 30 intégrant des
photographies (boissons énergisantes, lait, scène de
repas en famille, fruits et légumes)
 Analyses menées dans le cadre de 2 mémoires de
maitrise en nutrition (Dt.P.: Ariane Allaire-Loiselle et
Caroline Lebel)

5.  Division des rôles
 Rôle de modèle
 Pratiques alimentaires parentales
 Structure familiale

6.  Planification des repas
▪ Éviter les repas non consommés
▪ Stratégies de consultation
▪ Option: je cuisine je décide
▪ Planification en cas d’absence des parents
▪ Les occasions spéciales
▪ Les situations de manque d’inspiration
 Achats en épicerie
▪ Rare présence des jeunes
▪ Reconnaissance du pouvoir d’influence
▪ Reconnaissance des comportements différents père-mère
▪ Plan B - Argent de poche
▪ Disponibilité alimentaire à la maison – consommation accrue
 Cas de la boîte à lunch
▪ Nouvelle zone de responsabilités
▪ Préparation non déléguée accroit la consommation de certains aliments

7.  Observe le comportement alimentaire
parental et le reproduit (ex. eau)
 Reçoit des conseils sans en questionner les
fondements (mère)
 Quand le parent est absent … les ados
dansent (jour, nuit)
 La chambre à coucher
 Variante soumise – plus jeunes

8.  Camouflage
 Obligation de consommation
 Utilisation de menaces (sorties), de mythes
 Aliments comme outils de négociation
 Refus sur les quantités (seconde portion)
 Rejet de comportements – ex. végétarisme
 Cas spéciaux
 des fruits et légumes
 des collations
 des boissons dont les boissons énergisantes

9.  Séparation des parents – divergences
 Repas en famille
 Continuum de l’absence à la valorisation
 Défi
 Santé des membres de la famille

10. Éléments d’intérêt et nouveaux liés à la division
des rôles:
- Place centrale de la mère et émergence du père
- Peu sur les familles élargies – les grand parents
- Séparation – divergence et appropriation de responsabilités
- Pratiques rapportées et niveau socio–économique
- autonomisation en situation d’insécurité alimentaire
- repas en famille (littérature critique)
- Opportunités d’éducation liées à la boîte-à-lunch
- Degré de préparation culinaire associé à des aliments non
transformés. Niveau d’implication culinaire des jeunes

11. Éléments d’intérêt et nouveaux liés aux pratiques
alimentaires et aux repas:
- Normes sociales des parents- des amis en lien
avec des catégories de produits différents
- Le souper : repas contrôlé
- Prise de collations et repas du midi : lieux
d’expérimentation autonomes
- Les collations – les habitudes qui se façonnent
- La chambre du jeune adolescent (abri du
regard)
- Le déjeuner : difficile lieu de rencontre – lien
avec les apports nutritionnels

12. Éléments d’intérêt et nouveaux liés aux pratiques
alimentaires:
-Approche participative – importance des préférences des jeunes
-Jeunes sont de fins stratèges
-Importance du rôle de modèle vs nos conseils
fait ce que je dis vs fait ce que je fais
- Communication sur les pratiques et styles parentaux
approche à privilégier pour les collations
repas familial (Kinser 2017)
cuisine (Bowen et al. 2014)

13.  Étudiantes à la maitrise en nutrition – UdeM
Caroline Lebel et Ariane Allaire Loiselle
 Co-chercheurs associés au projet de recherche
Marie Claude Paquette, PhD
Suzanne Laberge, PhD
Françoise Romaine Ouellette, PhD
Gérald Baril, PhD
Financement: Fonds de recherche sur la société et la culture du
Québec (FQRSC).
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