"DSP2, RTS, SCA... Les nouveaux enjeux de la lutte contre la fraude".
Retrouvez le point de vue d'experts avec un retour sur la table ronde organisée par Payments & Cards Network et Business France.
Finovation est la sélection annuelle d'innovations dans les services financiers par InovenAlténor
Sommaire :
4. LA DIGITALISATION
5. Deux visions de l’agence de demain : Crédit Agricole et BNP Paribas
6. Le Web Café ING Direct, plateforme collaborative de relation client
7. Oscar, le parcours de santé réinventé
8. Check Risk, l’application d’AXA qui anticipe les risques juridiques
9. DSK Gameo, l’épargne ludique
10. PrivatBank, un DAB NFC
12. DES BIG DATA AUX SMART DATA
13. Walkmore, big data et ludification au service de la connaissance client
14. Moven Bank, le big data pour personnaliser la proposition client
15. Domirama, les outils de big data au service des clients Crédit Mutuel
16. MasterCard, les données de paiement pour évaluer les commerces
17. P2P FINANCE
18. BoughtByMany, le collaboratif comme levier de négociation
19. Tandem, le « social PFM » par Yodlee
20. Puddle, la ligne de crédit entre amis sur Facebook
21. Taikang Life, l’assurance maladie sur WeChat
22. Lymo, le crowdfunding immobilier
23. Spare, le retrait d’argent P2P
24. Bancpay, le réseau social B2B
26. PAIEMENT
27. Paypal, le paiement « main libres » par bluetooth
28. Sixdots, le standard de M-paiement en Belgique
29. AmexSync, l’achat et le paiement en un tweet
30. Coin, la carte de paiement toutes en une
31. PayNearMe, le paiement physique des achats en ligne
32. Crédit Mutuel-CIC, la fidélité intégrée à l’acquisition monétique
33. Auchan, le paiement au coeur de l’expérience client
34. VerifyValid, le chéquier dématérialisé
35. US Bank Mobile Pay, le paiement de facture par photo
37. SIMPLIFIER POUR INNOVER
37. Assuro’enchères, portail d’enchères inversées pour l’assurance
38. Compte Nickel, l’offre bancaire d’un EP
39. Forfait Sofinco, le crédit renouvelable simplifié
Étude : Les banques sur les réseaux sociauxDigimind
Les banques aussi sont désormais sur les réseaux sociaux, et cette étude vous permettra de découvrir leur stratégie en ligne mais aussi leur capacité à engager leur communauté, et plus encore
Digital, banques et assurances: la fin d'un système ?treize articles
Crowdfunding, peer-to-peer banking, m-payment... Comment la banque et les assurances passent-elles au digital ? Etude pour l'Observatoire Orange Terrafemina
Solution de e-paiement NTT CommunicationsNTTE_France
Pour faire du e-commerce transfrontalier, surtout en Asie, il faut une plateforme de e-paiement simple à intégrer dans votre site de e-commerce (1 seule API), multi-langue, auju fait des us et coutumes de paiements des 50 pays asiatiques.
Finovation est la sélection annuelle d'innovations dans les services financiers par InovenAlténor
Sommaire :
4. LA DIGITALISATION
5. Deux visions de l’agence de demain : Crédit Agricole et BNP Paribas
6. Le Web Café ING Direct, plateforme collaborative de relation client
7. Oscar, le parcours de santé réinventé
8. Check Risk, l’application d’AXA qui anticipe les risques juridiques
9. DSK Gameo, l’épargne ludique
10. PrivatBank, un DAB NFC
12. DES BIG DATA AUX SMART DATA
13. Walkmore, big data et ludification au service de la connaissance client
14. Moven Bank, le big data pour personnaliser la proposition client
15. Domirama, les outils de big data au service des clients Crédit Mutuel
16. MasterCard, les données de paiement pour évaluer les commerces
17. P2P FINANCE
18. BoughtByMany, le collaboratif comme levier de négociation
19. Tandem, le « social PFM » par Yodlee
20. Puddle, la ligne de crédit entre amis sur Facebook
21. Taikang Life, l’assurance maladie sur WeChat
22. Lymo, le crowdfunding immobilier
23. Spare, le retrait d’argent P2P
24. Bancpay, le réseau social B2B
26. PAIEMENT
27. Paypal, le paiement « main libres » par bluetooth
28. Sixdots, le standard de M-paiement en Belgique
29. AmexSync, l’achat et le paiement en un tweet
30. Coin, la carte de paiement toutes en une
31. PayNearMe, le paiement physique des achats en ligne
32. Crédit Mutuel-CIC, la fidélité intégrée à l’acquisition monétique
33. Auchan, le paiement au coeur de l’expérience client
34. VerifyValid, le chéquier dématérialisé
35. US Bank Mobile Pay, le paiement de facture par photo
37. SIMPLIFIER POUR INNOVER
37. Assuro’enchères, portail d’enchères inversées pour l’assurance
38. Compte Nickel, l’offre bancaire d’un EP
39. Forfait Sofinco, le crédit renouvelable simplifié
Étude : Les banques sur les réseaux sociauxDigimind
Les banques aussi sont désormais sur les réseaux sociaux, et cette étude vous permettra de découvrir leur stratégie en ligne mais aussi leur capacité à engager leur communauté, et plus encore
Digital, banques et assurances: la fin d'un système ?treize articles
Crowdfunding, peer-to-peer banking, m-payment... Comment la banque et les assurances passent-elles au digital ? Etude pour l'Observatoire Orange Terrafemina
Solution de e-paiement NTT CommunicationsNTTE_France
Pour faire du e-commerce transfrontalier, surtout en Asie, il faut une plateforme de e-paiement simple à intégrer dans votre site de e-commerce (1 seule API), multi-langue, auju fait des us et coutumes de paiements des 50 pays asiatiques.
Baromètre Harris Interactive – 1ère vague
Harris Interactive présente les résultats de son étude sur les nouveaux moyens de paiements : quels concepts sont amenés à se démocratiser, à disparaitre ?
Cette étude permet d’établir un panorama des usages actuels du grand public en matière de moyens de paiement et surtout de mesurer son appétence pour 10 nouveautés : la carte bancaire sans contact, la carte titre restaurant, le paiement par sms, le paiement par QR Code, la carte bancaire sans contact, le paiement à distance via smartphone, les services de paiement en ligne, la carte prépayée rechargeable, les monnaies virtuelles et les monnaies locales.
http://harris-interactive.fr/?p=9080
Finovation est la sélection annuelle d'innovations dans les services financiers par InovenAlténor.
A propos d’InovenAlténor :
InovenAlténor, un cabinet de conseil spécialisé en :
• Organisation : optimiser vos processus et vous aider à structurer vos activités
• Transformation : conduire opérationnellement vos projets tout en accompagnant le changement au sein de vos équipes
• Innovation : vous aider à définir un nouveau positionnement et vous différencier de vos concurrents
Ses clients sont principalement des opérateurs de services BtoC ou BtoBtoC : Télécoms, Banques, Assurances, Services Financiers spécialisés, Utilities, Retail & E-commerce, Jeux et Paris Sportifs
Comment réduire vos impaysé et optimiser vos conversions avec le 3-D Secure D...Paysite-cash France
Quels sont les avantages du 3D Secure Dynamique comparé à un 3D Secure classique. ? Quelles sont les bonnes pratiques pour mettre en place ce dispositif sur votre site ecommerce et réduire vos impayés ?
Les Français et la banque : bouleversements en vue !Wavestone
Soumises à la pression technologique, réglementaire et concurrentielle, les banques sont en train de réinventer leur modèle.
Premier catalyseur de cette transformation, le digital qui bouleverse comportements clients et modes de consommation.
Pour mieux comprendre ces évolutions, Solucom lance une enquête en quatre volets sur les Français et la banque, en partenariat avec OpinionWay.
Pour ce premier volet, 2000 Français ont été interrogés.
Le paiement est la concrétisation d'une expérience client réussie. Avec des consommateurs hyper-connectés et de plus en plus exigeants, les entreprises font face aujourd’hui à un dilemme. D’une part, offrir à leurs clients une diversité de moyens et canaux de paiements répondant à leurs attentes, et d’autre part, optimiser la gestion opérationnelle et financière de ces différents canaux et moyens de paiement, et ce à un niveau international…
Transformation digitale : les défis de la distribution bancairesab2i
Le digital révolutionne le modèle de distribution bancaire. Certaines banques ont déjà anticipé cette révolution. Découvrez les grands chantiers qui attendent les banques dans ce processus de transformation profonde ...
Tous les métiers et les implantations géographiques du groupe Société Générale ont pris la mesure de la révolution des comportements et des usages à l’ère des nouvelles technologies.
Société Générale a connu une profonde mutation basée sur l’alliance du digital et de l’humain, une véritable opportunité pour devenir la banque relationnelle de référence pour l’ensemble des parties prenantes.
S’appuyer sur les leviers de l’ère numérique, de l’ère de la multitude, pour effectuer cette transformation, libérer l’intelligence collective des collaborateurs, les doter des outils d’aujourd’hui, leur offrir de nouveaux espaces demain, leur permettre de s’ouvrir à l’écosystème de la créativité digitale, pour innover et être acteurs de cette transformation numérique sont des actions désormais très largement engagées. La transition numérique étant en continuelle évolution, l’innovation produit devient innovation de l’expérience client, de la rupture et devient ouverte et partagée.
Revue d'Economie Financière Décembre 2015 (n.120)
Les moyens de paiement en ligne et dans la vie quotidienne - Décembre 2013 - ...Romain Fonnier
La facture mobile : un moyen de paiement de plus en plus présent dans le quotidien des français, 2013
L’objectif de cette étude est de mieux comprendre la relation des français avec les moyens de paiement disponibles en ligne ou dans la vie quotidienne ainsi que la place des solutions de paiement sur facture mobile parmi eux.
L’achat en ligne se démocratise
Cette étude confirme qu’aujourd’hui l’achat en ligne est devenu un usage courant dans la vie des français. En effet ils sont 88% à avoir effectué au moins un achat en ligne au cours des six derniers mois et pratiquement 1 acheteur sur 4 affirme être toujours serein au moment d’effectuer le paiement en ligne.
La carte bancaire est le moyen de paiement dominant en ligne, même si elle présente quelques limites.
81% des acheteurs en ligne ont dû déjà abandonner un achat par carte bancaire, majoritairement en raison d’un problème de confiance vis-à-vis du site marchand (68%) ou suite à un souci technique (58%). Les français se montrent également réticents quant à la possibilité d’enregistrer leurs données de carte bancaire, pour faciliter les prochains achats, proposée par de plus en plus de sites marchands: 61% refusent systématiquement de le faire.
Nous y découvrons aussi que 9 euros est en moyenne le montant au dessous duquel les acheteurs en ligne hésitent à utiliser leur carte bancaire.
L’usage du portefeuille électronique se développe en France avec 46% des acheteurs en ligne qui déclarent en posséder au moins un.
Parmi ceux qui n’en ont pas, 46% évoquent une par crainte du piratage de leur compte.
Au global, la multiplication des portefeuilles semble problématique : 71% refusent de créer un portefeuille électronique qu’ils n’ont pas lorsqu’un site marchand le leur propose.
Connues de 40% des acheteurs en ligne entre 25-34 ans, les solutions de paiement sur facture mobile semblent trouver leur place parmi les moyens de paiement traditionnels du web, notamment pour les petits montants : 15€ est le montant moyen jusqu’auquel les acheteurs de contenus numériques sont prêts à utiliser ces solutions de paiement.
Pour les achats du quotidien, la monnaie reste encore un des moyens de paiement préférés des français, même si 46% d’entre eux affirment en avoir rarement sur eux.
La facture mobile quant à elle pourrait servir pour 38% des français pour payer leur stationnement, leur titre de transport ou encore acheter des timbres.
Groupama banque - Stratégie Digitale point presse 22 mai 2014Antoine Wintrebert
- Un client équipé en bancassurance est 4 fois plus fidèle qu’un client équipé uniquement en assurance
- Des offres couplées banque et assurance qui couvrent de
larges univers de besoins et favorisent le multi-équipement
Dans 7 cas sur 10, un produit bancaire est vendu en complément d'un produit d'assurance
- Une approche d’épargne globale développée par tous les
réseaux commerciaux proposant une gamme complète de
produits
- intégration plus forte du métier bancaire dans les réflexes
de vente
- Une digitalisation avancée des back offices de la banque
- De nouvelles fonctionnalités pour l'appli mobile en octobre 2014
- En juin 2014, positionnement sur les réseaux sociaux
Elia Consulting - Les salariés du secteur banque/assurance face à la digitali...Elia Consulting
Les salariés de la banque-assurance face à la digitalisation, une transformation au milieu du gué. Une enquête Elia Consulting en partenariat avec IFOP - JUIN 2014.
L'impact du numérique sur la banque et ses clientsJimmy Huang
This 10-min presentation briefs the impacts of digitalization on bank and its clients. It was also my personal presentation in the course "Économie Numérique" in Sciencespo Paris.
- Intro: From now to 2020, FinTech companies launch itself principally into retail banking and transfer&payment market.
- Part1: New technologies disrupt the value chain of banks.
- Part2: How to react? The banking sector has to engage itself in the digital transformation.
- Part3: Do the banks have to collaborate or compete with FinTech companies?
- Wrap up: Some traditional business models are not the guarantee of a stable future, while it's necessary to endeavor to take advantage of digitalisation opportunities.
Transformation digitale et banques de detail BRIVA
Digital, Big data, Blockchain, …Tous les ingrédients sont présents pour ouvrir une nouvelle ère qui va transformer en profondeur les métiers et les chaînes de valeur de la finance en général et de la bancassurance en particulier. La façon de comprendre les clients, de maîtriser la donnée client et d’offrir une excellence relationnelle anytime-anywhere-anydevice est un enjeu crucial.
Quels sont les impacts de cette révolution digitale sur les stratégies de distribution et les stratégies relationnelles des banques de détail ?
Fintech et assurtech dans la chaîne de valeur Assurance VieGenovefa APEDOH
Ce document livre un tour d'horizon synthétique du marché des Fintech et Assurtech - de plus en plus visibles dans les secteurs de la banque et de l'assurance- ainsi qu'un rapide panorama des multiples services offerts.
La proposition de la FNEM pour faire face à la fraude dans les payements élec...Made In Morocco
La fraude d'achat survient lorsqu'un criminel se rapproche d'un marchand et propose une transaction commerciale, puis utilise des moyens frauduleux pour payer, comme une carte de crédit ou faux volé. En conséquence, les commerçants ne sont pas payés pour la vente. Les commerçants qui acceptent les cartes de crédit peuvent recevoir un rejet de débit de la transaction et perdre de l'argent en conséquence.
Les fraudeurs ont recours à des techniques de plus en plus sophistiquées, qui rendent leurs transactions plus "propres" et, par conséquent, plus difficiles à détecter.
En cas de litige lié à un paiement frauduleux par internet, les sites marchands sont considérés comme responsables et sont tenus de rembourser la victime.
La majorité des sites ont bloqué le paiement par carte bancaire étrangère, beaucoup plus exposée à la fraude que les cartes locales.
Selon la réglementation sur les transactions par carte bancaire, usitée entre les émetteurs de cartes (représentant les porteurs) et les acquéreurs (représentant les sites marchands), le porteur dispose d’un délai de 45 jours pour contester la transaction. Il s’ensuit un échange de documentation sur la transaction entre les deux parties. Généralement, le porteur de cartes obtient raison dans un litige portant sur un paiement en ligne,
Baromètre Harris Interactive – 1ère vague
Harris Interactive présente les résultats de son étude sur les nouveaux moyens de paiements : quels concepts sont amenés à se démocratiser, à disparaitre ?
Cette étude permet d’établir un panorama des usages actuels du grand public en matière de moyens de paiement et surtout de mesurer son appétence pour 10 nouveautés : la carte bancaire sans contact, la carte titre restaurant, le paiement par sms, le paiement par QR Code, la carte bancaire sans contact, le paiement à distance via smartphone, les services de paiement en ligne, la carte prépayée rechargeable, les monnaies virtuelles et les monnaies locales.
http://harris-interactive.fr/?p=9080
Finovation est la sélection annuelle d'innovations dans les services financiers par InovenAlténor.
A propos d’InovenAlténor :
InovenAlténor, un cabinet de conseil spécialisé en :
• Organisation : optimiser vos processus et vous aider à structurer vos activités
• Transformation : conduire opérationnellement vos projets tout en accompagnant le changement au sein de vos équipes
• Innovation : vous aider à définir un nouveau positionnement et vous différencier de vos concurrents
Ses clients sont principalement des opérateurs de services BtoC ou BtoBtoC : Télécoms, Banques, Assurances, Services Financiers spécialisés, Utilities, Retail & E-commerce, Jeux et Paris Sportifs
Comment réduire vos impaysé et optimiser vos conversions avec le 3-D Secure D...Paysite-cash France
Quels sont les avantages du 3D Secure Dynamique comparé à un 3D Secure classique. ? Quelles sont les bonnes pratiques pour mettre en place ce dispositif sur votre site ecommerce et réduire vos impayés ?
Les Français et la banque : bouleversements en vue !Wavestone
Soumises à la pression technologique, réglementaire et concurrentielle, les banques sont en train de réinventer leur modèle.
Premier catalyseur de cette transformation, le digital qui bouleverse comportements clients et modes de consommation.
Pour mieux comprendre ces évolutions, Solucom lance une enquête en quatre volets sur les Français et la banque, en partenariat avec OpinionWay.
Pour ce premier volet, 2000 Français ont été interrogés.
Le paiement est la concrétisation d'une expérience client réussie. Avec des consommateurs hyper-connectés et de plus en plus exigeants, les entreprises font face aujourd’hui à un dilemme. D’une part, offrir à leurs clients une diversité de moyens et canaux de paiements répondant à leurs attentes, et d’autre part, optimiser la gestion opérationnelle et financière de ces différents canaux et moyens de paiement, et ce à un niveau international…
Transformation digitale : les défis de la distribution bancairesab2i
Le digital révolutionne le modèle de distribution bancaire. Certaines banques ont déjà anticipé cette révolution. Découvrez les grands chantiers qui attendent les banques dans ce processus de transformation profonde ...
Tous les métiers et les implantations géographiques du groupe Société Générale ont pris la mesure de la révolution des comportements et des usages à l’ère des nouvelles technologies.
Société Générale a connu une profonde mutation basée sur l’alliance du digital et de l’humain, une véritable opportunité pour devenir la banque relationnelle de référence pour l’ensemble des parties prenantes.
S’appuyer sur les leviers de l’ère numérique, de l’ère de la multitude, pour effectuer cette transformation, libérer l’intelligence collective des collaborateurs, les doter des outils d’aujourd’hui, leur offrir de nouveaux espaces demain, leur permettre de s’ouvrir à l’écosystème de la créativité digitale, pour innover et être acteurs de cette transformation numérique sont des actions désormais très largement engagées. La transition numérique étant en continuelle évolution, l’innovation produit devient innovation de l’expérience client, de la rupture et devient ouverte et partagée.
Revue d'Economie Financière Décembre 2015 (n.120)
Les moyens de paiement en ligne et dans la vie quotidienne - Décembre 2013 - ...Romain Fonnier
La facture mobile : un moyen de paiement de plus en plus présent dans le quotidien des français, 2013
L’objectif de cette étude est de mieux comprendre la relation des français avec les moyens de paiement disponibles en ligne ou dans la vie quotidienne ainsi que la place des solutions de paiement sur facture mobile parmi eux.
L’achat en ligne se démocratise
Cette étude confirme qu’aujourd’hui l’achat en ligne est devenu un usage courant dans la vie des français. En effet ils sont 88% à avoir effectué au moins un achat en ligne au cours des six derniers mois et pratiquement 1 acheteur sur 4 affirme être toujours serein au moment d’effectuer le paiement en ligne.
La carte bancaire est le moyen de paiement dominant en ligne, même si elle présente quelques limites.
81% des acheteurs en ligne ont dû déjà abandonner un achat par carte bancaire, majoritairement en raison d’un problème de confiance vis-à-vis du site marchand (68%) ou suite à un souci technique (58%). Les français se montrent également réticents quant à la possibilité d’enregistrer leurs données de carte bancaire, pour faciliter les prochains achats, proposée par de plus en plus de sites marchands: 61% refusent systématiquement de le faire.
Nous y découvrons aussi que 9 euros est en moyenne le montant au dessous duquel les acheteurs en ligne hésitent à utiliser leur carte bancaire.
L’usage du portefeuille électronique se développe en France avec 46% des acheteurs en ligne qui déclarent en posséder au moins un.
Parmi ceux qui n’en ont pas, 46% évoquent une par crainte du piratage de leur compte.
Au global, la multiplication des portefeuilles semble problématique : 71% refusent de créer un portefeuille électronique qu’ils n’ont pas lorsqu’un site marchand le leur propose.
Connues de 40% des acheteurs en ligne entre 25-34 ans, les solutions de paiement sur facture mobile semblent trouver leur place parmi les moyens de paiement traditionnels du web, notamment pour les petits montants : 15€ est le montant moyen jusqu’auquel les acheteurs de contenus numériques sont prêts à utiliser ces solutions de paiement.
Pour les achats du quotidien, la monnaie reste encore un des moyens de paiement préférés des français, même si 46% d’entre eux affirment en avoir rarement sur eux.
La facture mobile quant à elle pourrait servir pour 38% des français pour payer leur stationnement, leur titre de transport ou encore acheter des timbres.
Groupama banque - Stratégie Digitale point presse 22 mai 2014Antoine Wintrebert
- Un client équipé en bancassurance est 4 fois plus fidèle qu’un client équipé uniquement en assurance
- Des offres couplées banque et assurance qui couvrent de
larges univers de besoins et favorisent le multi-équipement
Dans 7 cas sur 10, un produit bancaire est vendu en complément d'un produit d'assurance
- Une approche d’épargne globale développée par tous les
réseaux commerciaux proposant une gamme complète de
produits
- intégration plus forte du métier bancaire dans les réflexes
de vente
- Une digitalisation avancée des back offices de la banque
- De nouvelles fonctionnalités pour l'appli mobile en octobre 2014
- En juin 2014, positionnement sur les réseaux sociaux
Elia Consulting - Les salariés du secteur banque/assurance face à la digitali...Elia Consulting
Les salariés de la banque-assurance face à la digitalisation, une transformation au milieu du gué. Une enquête Elia Consulting en partenariat avec IFOP - JUIN 2014.
L'impact du numérique sur la banque et ses clientsJimmy Huang
This 10-min presentation briefs the impacts of digitalization on bank and its clients. It was also my personal presentation in the course "Économie Numérique" in Sciencespo Paris.
- Intro: From now to 2020, FinTech companies launch itself principally into retail banking and transfer&payment market.
- Part1: New technologies disrupt the value chain of banks.
- Part2: How to react? The banking sector has to engage itself in the digital transformation.
- Part3: Do the banks have to collaborate or compete with FinTech companies?
- Wrap up: Some traditional business models are not the guarantee of a stable future, while it's necessary to endeavor to take advantage of digitalisation opportunities.
Transformation digitale et banques de detail BRIVA
Digital, Big data, Blockchain, …Tous les ingrédients sont présents pour ouvrir une nouvelle ère qui va transformer en profondeur les métiers et les chaînes de valeur de la finance en général et de la bancassurance en particulier. La façon de comprendre les clients, de maîtriser la donnée client et d’offrir une excellence relationnelle anytime-anywhere-anydevice est un enjeu crucial.
Quels sont les impacts de cette révolution digitale sur les stratégies de distribution et les stratégies relationnelles des banques de détail ?
Fintech et assurtech dans la chaîne de valeur Assurance VieGenovefa APEDOH
Ce document livre un tour d'horizon synthétique du marché des Fintech et Assurtech - de plus en plus visibles dans les secteurs de la banque et de l'assurance- ainsi qu'un rapide panorama des multiples services offerts.
La proposition de la FNEM pour faire face à la fraude dans les payements élec...Made In Morocco
La fraude d'achat survient lorsqu'un criminel se rapproche d'un marchand et propose une transaction commerciale, puis utilise des moyens frauduleux pour payer, comme une carte de crédit ou faux volé. En conséquence, les commerçants ne sont pas payés pour la vente. Les commerçants qui acceptent les cartes de crédit peuvent recevoir un rejet de débit de la transaction et perdre de l'argent en conséquence.
Les fraudeurs ont recours à des techniques de plus en plus sophistiquées, qui rendent leurs transactions plus "propres" et, par conséquent, plus difficiles à détecter.
En cas de litige lié à un paiement frauduleux par internet, les sites marchands sont considérés comme responsables et sont tenus de rembourser la victime.
La majorité des sites ont bloqué le paiement par carte bancaire étrangère, beaucoup plus exposée à la fraude que les cartes locales.
Selon la réglementation sur les transactions par carte bancaire, usitée entre les émetteurs de cartes (représentant les porteurs) et les acquéreurs (représentant les sites marchands), le porteur dispose d’un délai de 45 jours pour contester la transaction. Il s’ensuit un échange de documentation sur la transaction entre les deux parties. Généralement, le porteur de cartes obtient raison dans un litige portant sur un paiement en ligne,
De la peur des comportements millenials à l'erreur stratégique bancaireLaurence Dupré
De la peur des comportements millenials à la «rationalisation du conseil» : les banques françaises dans une impasse stratégique ?
La segmentation millenial a peu de fondement réel, mais elle marque la stratégie bancaire : les acteurs en place craignent les nouveaux concurrents et produits de substitution. Les banques ont peur, se cherchent et veulent trouver les solutions en copiant la nouvelle concurrence. Elles devraient plutôt se recentrer sur ce qui a toujours fait leur force : la confiance dans l’expertise de son banquier à gérer son patrimoine dans le long terme. Alors la recherche de rationalisation des coûts n’aura plus lieu d’être.
De la peur des comportements millenials à l'erreur stratégique bancaireLaurence Dupré
De la peur des comportements millenials à la «rationalisation du conseil» : les banques françaises dans une impasse stratégique ?
La segmentation millenial a peu de fondement réel, mais elle marque la stratégie bancaire : les acteurs en place craignent les nouveaux concurrents et produits de substitution. Les banques ont peur, se cherchent et veulent trouver les solutions en copiant la nouvelle concurrence. Elles devraient plutôt se recentrer sur ce qui a toujours fait leur force : la confiance dans l’expertise de son banquier à gérer son patrimoine dans le long terme. Alors la recherche de rationalisation des coûts n’aura plus lieu d’être.
[Suggestion : affichez le document en plein écran pour éviter la pixellisation]
La deuxième version de la directive européenne sur les services de paiement (DSP 2) est entrée en vigueur le 14 septembre 2019. Outre le renfort sécuritaire des règlements en ligne, découvrez comment cette nouvelle norme impacte les stakeholders de l'écosystème bancaire et les innovations qui lui sont liées.
Assurance : comment négocier le virage des objets connectés ?Wavestone
Des transports à la santé en passant par l’habitation, les objets connectés trouvent leur application sur des marchés clés de l’assurance. Et si les opportunités qu'ils offrent sont nombreuses, les défis qu'elles impliquent le sont tout autant.
Digitalisation des parcours client : client first !Wavestone
Banque numérique, dématérialisation du parcours clients, digitalisation des processus, le digital transforme la relation client en changeant de paradigme : du consommateur au «consom’acteur». Mais que cela signifie-t-il vraiment pour les banques ?
Transformation Digitale et Performances Economiques des Banques en Zone CEMAClancedafric.org
Mr Jean-Paul Yamcheu presented a paper entitled: Transformation Digitale et Performances Economiques des Banques en Zone CEMAC during the Charisma/ISTG-AC Maaron Business School colloquium on digital communication.
The colloquium was chaired by Professor Alain Ndedi who wanted to provide a platform to PhD students to showcase their research interests.
« Baromètre des services financiers dans la ville intelligente, réalisé par N...novametrie
Etude qualitative réalisée auprès de 30 experts et dirigeants en septembre/octobre 2017 par téléphone et en face à face, étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 7 000 Européens par internet du 8 au 18 décembre 2017
Similaire à LIVRE BLANC - Les nouveaux enjeux de la lutte contre la fraude / Payments & Cards Network (20)
« Baromètre des services financiers dans la ville intelligente, réalisé par N...
LIVRE BLANC - Les nouveaux enjeux de la lutte contre la fraude / Payments & Cards Network
1. DSP2, RTS, SCA... LES NOUVEAUX ENJEUX
DE LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE
Retour sur la table ronde du 20 mai 2019
LIVRE
BLANC
x
2. Payments & Cards Network est une agence de recrutement et
média internationale spécialisée dans le secteur du paiement, des
FinTechs et du e-commerce.
Depuis 10 ans, nos consultants ont su créer un réseau de plus de
80 000 professionnels qui permet à notre agence de se positionner
comme LA référence du recrutement sur le marché du paiement et
des FinTechs en Europe mais aussi aux Etats-Unis et en Asie.
Nous évoluons également en tant que média sur ce marché avec
la publication mensuelle d’un magazine : Payments & Cards Mag-
azine (PCM) qui présente les dernières tendances, les nouveautés
et qui couvre également les événements de l’industrie avec la par-
ticipation unique de leaders, expert(e)s et marchands, au travers
d’interviews et d’articles. PCM touche un public de plus de 150 000
professionnels et experts du marché, avec 40 000 lecteurs et lec-
trices par mois.
Ce livre blanc reprend ce qui a été évoqué lors de la table
ronde du 20 mai 2019, organisée conjointement avec Busi-
ness France. Nous tenons à remercier tous les participants et
les intervenants qui ont donné vie à cet événement. Nous es-
pérons vous apporter une réelle valeur ajoutée et nous vous
souhaitons une bonne lecture !
Vous souhaitez avoir plus d’informations sur nos activités ?
Contactez-nous à france@teampcn.com
3. TABLE DES MATIERES
INTERVENANTS
Présentation des speakers
LA FRAUDE EN FRANCE
Quelques chiffres clés
LES ASPECTS TECHNIQUES
Quelles actions mises en place ?
Une date clé
LE 14 SEPTEMBRE 2019
INTRODUCTION
Arnaud CROUZET
LA DSP V2
Pourquoi et comment ?
LA GESTION DE LA FRAUDE
Quels enjeux ?
4
9
10
5
12
15
17
Ecoutez le podcast de la table ronde
UN PODCAST POUR TOUT COMPRENDRE
22
4. SON NGUYEN
Solutions & Innovation
Director
Oneytrust
ARNAUD CROUZET
VP Security
& Consulting
FIME
ALEXANDRE STERVINOU
Chef du Service de Surveillance des
Moyens de paiement scripturaux
Banque de France
LUDOVIC FRANCESCONI
Responsable du Service
Marketing & Innovation
Cartes Bancaires CB
BILAL EL KOUCHE
Head of Payment
Group
VEEPEE
THOMAS ROTH
Director of the Card Fraud
Prevention Office
BNP Paribas
INTERVENANTS
4 | INTERVENANTS | PRESENTATION DES SPEAKERS
5. ARNAUD CROUZET
VP Security & Consulting
FIME
Le marché des paiements subit de profondes mu-
tations. Ces évolutions sont tout à la fois sur les us-
ages, la technique et les standards, les réglemen-
tations, la sécurité et les nouveaux acteurs. Ils sont
aussi bien source d’opportunités et d’innovation,
que d’inquiétudes et de remises en cause pour les
différentes parties prenantes de la chaine des paie-
ments. Ils obligent à s’interroger sur les solutions et
les services existants afin de répondre aux nouvelles
demandes du marché et de la relation client.
De nouvelles interactions clients et
usages apparaissent avec l’utilisation
des paiements mobiles, du paiement
instantané, des paiements de per-
sonne-à-personne, dans des contex-
tesdeplusenplus«phygital»,mixant
la proximité et le digital.
LesFintechs,lesGAFAetBATX,lescommerçantssont
des acteurs qui influencent un domaine des paie-
ments précédemment établi. Les nouvelles tech-
nologies et les normes et standards tels que l’ISO
20022 et nexo, permettent de développer de nou-
velles solutions et une ouverture des architectures
de paiement tout en simplifiant leur déploiement.
La donnée paiement devient le cookie de la transac-
tion omnicanal, et se substitue aux programmes de
fidélité, éventuellement enrichie avec des données
additionnelles.
Dans ce contexte de plus en plus diversifié et com-
plexe, la sécurité imposée par les règles telles que
PCI DSS, RGDP, référence de sécurité de la Banque
de France pour les APIs ou bien encore les RTS CSC
(Common and Secure Open Standards), sont des
enjeux critiques pour l’ensemble des acteurs de la
chaine des paiements.
L’ensemble de l’écosystème des paiements sera-t-il prêt pour le 14
septembre 2019, date d’entrée en application des nouvelles règles
liées à l’authentification forte ?
5 | INTRODUCTION | ARNAUD CROUZET
6. 6 | INTRODUCTION | ARNAUD CROUZET
Côté réglementaire, la gestion du risque et de la fraude est intégrée
à la Directive sur les Services de Paiement (DSP2). C’est ainsi que le
14 septembre 2019 entreront en application les nouvelles règles rela-
tives à l’authentification forte.
La DSP2, qui s’applique en France depuis le 13 janvier 2018, vise à
favoriser l’innovation sur le marché Européen et à renforcer la sécu-
rité des paiements et la protection des clients. Les RTS (Regulatory
Technical Standards) publiés par l’Autorité Bancaire Européenne le 23
février 2017, précisent l’application de l’authentification forte selon
au moins deux des trois facteurs suivants :
- Ce que l’utilisateur SAIT : Un élément de connaissance (mot
de passe, PIN, …)
- Ce qu’il POSSEDE : Un élément de possession (mobile,
carte, …)
- Ce qu’il EST : Un élément d’inhérence (empreinte digitale,
reconnaissance faciale, …)
Pour autant, les niveaux de fraude doivent rester sous des plafonds
imposés :
Montant
250€ - 500 €
100 € - 250 €
0 € - 100 €
Paiement par carte à distance
< 0,01%
< 0,06%
< 0,13%
Virements
< 0,005%
< 0,01%
< 0,015%
7. 7 | INTRODUCTION | ARNAUD CROUZET
La mise en œuvre de ces nouvelles règles aura
un impact considérable sur l’écosystème fi-
nancier et l’infrastructure des banques, des
fintechs et des entreprises ayant recours aux
données de paiement.
Elles vont générer des changements majeurs pour l’ensemble
des parties prenantes des paiements : commerçants, émetteurs,
acquéreurs, Prestataires d’Acceptation Technique (PAT), les ré-
seaux de carte.
Pour les paiements cartes de type e-commerce, il s’agit nota-
mment de faire évoluer la version actuelle de 3DSecure v1, qui
était déclenchée par les commerçants sur la base de leur pro-
pre gestion du risque, vers une toute nouvelle architecture EMV
3DS dont la responsabilité d’application incombe désormais aux
banques, et en particulier sur la capacité des émetteurs à traiter
les modalités de ce nouveau protocole. La gestion du risque est
ainsi reportée des commerçants aux banques. Mais ces derniers
ne connaissant pas le contexte d’achat, EMV 3DS impose aux
commerçants de transmettre de nombreuses informations ad-
ditionnelles sur le client afin de permettre une gestion du risque
adaptée par les banques et réseaux de carte.
8. 8 | INTRODUCTION | ARNAUD CROUZET
A quelques mois de l’échéance, de fortes incertitudes demeurent sur le
niveau de préparation des différents acteurs de la chaîne de paiement. A
partir du 14 Septembre 2019, sans activation du 3D-Secure, les transac-
tionspourraientêtrerefuséesparlabanquepourlemotifdetransactions
non authentifiées.
De nombreuses questions restent en suspens : impacts dans les par-
cours clients et pertes de panier, capacité des réseaux et infrastructures
à absorber l’ensemble de ces nouvelles requêtes, mise à jour des plates-
formes techniques, évolutions des systèmes des commerçants, intégra-
tion des données clients dans des flux de paiement, conformités et re-
sponsabilités avec RGPD, …
Depuis quelques mois, de plus en plus d’acteurs demandent un report
de la date du 14 Septembre 2019, qui plus est dans un contexte de fin
d’année de forte activité pour les commerçants.
Récemment, l’Autorité Bancaire Européenne a publié le 21 Juin 2019 une
opinion sur ce sujet précisant reconnaitre la complexité de la mise en
place. Sans changer la date du 14 Septembre 2019, l’ABE accorde plus de
tolérance à partir du moment où un plan de migration est effectivement
entamé.
LesbanquesFrançaisesetlaBanquedeFranceseveulentégalementras-
surantes, précisant un suivi pragmatique de la migration. Estimant déjà
couvrir les principaux cas d’usage, ils souhaitent se donner le temps sur
2020 pour analyser et évaluer au cas par cas les différentes situations, en
collaboration avec les commerçants.
Ainsi, l’ensemble des acteurs de l’écosystème des
paiements tentent de se préparer au renforcement
de l’authentification forte et son application pour le
14 Septembre 2019, avec également comme objec-
tif et intérêt commun de minimiser les impacts sur
les parcours clients.
9. UN ETAT DES LIEUX DE
LA FRAUDE EN FRANCE
9 | UN ETAT DES LIEUX DE LA FRAUDE EN FRANCE
3/4 de la fraude en France vient des paiements
par carte sur internet
Cela représente 10 à 15 % des transactions cartes
globales
Le 3DS actuelle couvre 40% des transactions en
valeur
Le 3DS actuelle couvre 15% des transactions en
volume
98% des consommateurs peuvent réaliser un ach-
at en 3DS (SMS OTP)
10. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
“Les paiements, c’est avant tout la
confiance”
Le rôle de la banque centrale est de garantir cette con-
fiance. La mise en place de la DSP (Directive des Ser-
vices de Paiement) version 2 vient d’une décision de
réhausser les obligations en matière de sécurité sur les
paiements électroniques.
La DSP2 est un équilibre que la directive a trouvé pour
apporter des éléments de sécurité renforcés.
C’est une réglementation qui s’applique en premier
aux Banques et Etablissements de Paiement, et pas
directement aux commerçants. Toutefois, les com-
merçants font partie de la chaine de valeur et sont
donc touchés par cette nouvelle réglementation.
L’idée finale de la mise en place de la DSP2 est de gar-
der des transactions fluides, mais avec des taux de
fraude bas.
Toutefois, Il est possible de déroger aux SCA (Strong
Customer Authentication) si le commerçant a des ca-
pacités de gestion de lutte contre la fraude.
10 | LA DSP VERSION 2
LA DSP VERSION 2
ALEXANDRE STERVINOU
Chef du Service de Surveillance des
Moyens de paiement scripturaux
Banque de France
11. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
Les banques ont à la fois un rôle d’émetteur et d’ac-
quéreur. Côté émetteurs, les RTS (Regulatory Technical
Standards - normes techniques de règlementation de
la DSP2, publiées par l’Autorité Bancaire Européenne)
sont abordés avec une démarche pragmatique et court
terme.
“Nous n’avons aucune envie
d’empêcher les commerçants ni de
bloquer les porteurs dans les expéri-
ences clients.”
Il est tout particulièrement nécessaire pour les banques
d’analyser cluster par cluster les vrais fondements d’un
certain nombre de pratiques, notamment les MIT (Mer-
chant Initiated Transaction). Certains sont de vrais MIT,
et dans ce cas, si la transaction a été initiée par le com-
merçant, il n’y pas besoin d’une SCA. D’autres pas forcé-
ment, et seront à vérifier selon les cas.
Coté acquéreur, il est nécessaire de pouvoir véhiculer
des informations sur le Risk Based, avec la question de
l’interaction client avec les commerçants, alors que les
SCA donnent la main aux émetteurs.
Mais ces sujets seront des sujets repris et approfondis
courant 2020 en collaboration avec les commerçants.
11 | LA DSP VERSION 2
“Nous avons travaillé avec l’ensem-
ble des acteurs, pour aligner les su-
jets et faire des propositions.”
Le plus grand challenge est de respecter les nouvelles
réglementations tout en gardant un parcours clients
fluide.
Les trois objectifs principaux sont :
- Faire baisser la fraude
- Respecter la réglementation
- Garder la fluidité des parcours
“Dans le cadre du CCC (Conseil Consultatif du Com-
merce) , nous partageons les uses cases, pour avoir une
vision communautaire. L’objectif est également d’être
pédagogue avec les clients.”
LUDOVIC FRANCESCONI
Responsable du Service
Marketing & Innovation
Cartes Bancaires CB
THOMAS ROTH
Director of the Card Fraud
Prevention Office
BNP Paribas
12. 6 | PARTIE 1 | BLABALA12 | LA GESTION DE LA FRAUDE
La France reste un pays performant dans la lutte contre
la fraude, il n’est pas sûr que les RTS changent vraiment
la donne. Nous pouvons remarquer de plus en plus de
cas d’exception comme MOTO et Card-on-file qui sont
déjà actuellement de gros sujets de fraude, et qui rest-
ent pourtant exemptent des RTS.
Un autre problème qui semble se poser est le fait
qu’avec les RTS, la fraude n‘est plus le problème des
commerçants, mais la responsabilité des émetteurs.
Alors on peut se demander si les commerçants con-
tinueront d’investir dans des solutions de lutte contre
la fraude.
Les commerçants risquent ainsi de se défausser sur
la sécurité de la fraude, considérant que ce n’est plus
leur problème. Ce qui pourrait être un vrai risque car la
fraude ne va pas disparaître !
Alors, Le risque va surtout être du côté émetteur et on
pourrait s’attendre à un renforcement des contrôles
ayant comme impact une baisse du taux de transfor-
mation côté client.
“Mon conseil : si vous avez déjà
mis en place des outils de lutte con-
tre la fraude, n’arrêtez pas et con-
tinuez à le faire. Il ne faut absolu-
ment pas arrêter.”
Pourquoi ne pas arrêter la lutte contre la fraude ?
- Soit parce le commerçant rentre dans les cas MIT
d’exemptions (MOTO, CardOnFile)
- Soit parce qu’avec une bonne gestion de la fraude
on peut demander des exemptions et des déroga-
tions aux émetteurs plus facilement.
Il faut bien comprendre que sans outil, le marchand
ne peut que subir les SCA au lieu d’en être acteur.
SON NGUYEN
Solutions & Innovation
Director
Oneytrust
LA GESTION DE LA FRAUDE
13. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
La DSP2 du côté marchand
“Nous avons des outils performants de lutte contre la
fraude, et nous gérons nous-même les besoins en 3DS.
Grâce à cela, seulement 3% des transactions sont réal-
isées en 3DS, avec un niveau de fraude qui est inférieur
à celui de la proximité.”
Mais avec la DSP2 cette gestion devient dépendante de
l’émetteur qui confirme ou non l’évaluation du risque.
En théorie, tout le monde y trouve un intérêt, dans la
pratique, des problèmes et des impacts vont apparaître
dans le parcours client.
Ce sera la fin du “frictionless”, ce
qui risque d’être dévastateur pour le
commerçant.
13 | LA GESTION DE LA FRAUDE
Nousrisquonspeut-êtredevoirapparaîtredes“bonnes”
ou des“mauvaises”banques. Mais c’est peut-être égale-
mentunebonnechose :toutlemondeaintérêtdecon-
tinuer à travailler contre la fraude.
“Du côté des banques majeures,
nous souhaitons amener les utilisa-
teurs vers les applications mobiles,
ce qui permet de renforcer l’authen-
tification et la connaissance client
pour les scorings.”
Unedesgrandesinterrogationsestaussidesavoircom-
ment la banque va gérer la lutte contre la fraude faite
parlecommerçantenpassantparl’acquéreuretlamise
à jour des échanges. Mais les outils déjà mis en place
par les émetteurs permettent déjà d’analyser le niveau
de risque commerçant par commerçant.
Laquestionestaussidesavoircommentl’émetteursera
en mesure de prendre en considération la gestion de la
fraude faite par le commerçant.
BILAL EL KOUCHE
Head of Payment
Group
VEEPEE
THOMAS ROTH
Director of the Card Fraud
Prevention Office
BNP Paribas
14. 6 | PARTIE 1 | BLABALA14 | LA GESTION DE LA FRAUDE
Cartes Bancaires a mis en place une offre : « FAST’R »
pour effectuer du « Risk based ». Ils estiment que grâce
à cette offre, 80% des transactions ne devraient pas de-
mander d’authentification forte et que « le logo ‘’Paie-
ment sécurisé CB’’ affiché sur les pages d’authentifica-
tion et les pages de paiement des commerçants (…) va
devenir le symbole du bon déroulement sécuritaire de
leur transaction CB ».
Grâce à ce dispositif, l’estimation du niveau de risque
réalisée par le commerçant pourra être précisée dans
la transaction. CB la comparera alors avec sa propre
analyse pour ensuite soumettre à l’émetteur le niveau
de risque global.
L’ensemble doit permettre d’éviter la plupart des
demandes d’authentification forte et ainsi ne pas
dégrader le parcours client.
L’idée est donc encore de garder
des transactions fluides, mais avec
des taux de fraude bas.
LUDOVIC FRANCESCONI
Responsable du Service
Marketing & Innovation
Cartes Bancaires CB
15. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
Les commerçants sont en bout de chaîne, et tous
les acteurs ne sont pas prêts, en particulier les PAT
(Prestataire d’Acceptation Technique) et les sandbox,
pour que les commerçants puissent commencer à
tester, ne sont toujours pas disponibles. Se préparer
demandedutempsetilesttrèsdifficilepourlescom-
merçants de faire en quelques semaines ce que les
autres ont fait en plusieurs mois.
Dans la version actuelle du 3DS, il y a des incidents
toutes les semaines : 22 incidents en 20 semaines
chez VEEPEE ! Le e-commerce en Europe ne passe
que 41% des transactions en 3DS. Si demain, ce taux
passeà100%destransactions,est-cequel’infrastruc-
ture saura supporter les flux ?
Pour les commerçants, ces incidents risquent d’être
catastrophiques, avec un grand risque de dégrada-
tion de l’expérience client.
Ce risque a été estimé à une perte
potentielle de plusieurs centaines
de millions d’euros de chiffre d’af-
faire, sans compter le risque de
la dégradation de l’image de
marque.
Afin de réaliser les différents scorings, il est néces-
saire que le commerçant remonte des données
additionnelles qui n’étaient pas présentes dans
les transactions de paiement avec la première ver-
sion du 3DS. En effet, le 3DS2 amène énormément
de nouveautés et de champs complémentaires.
Beaucoup de ces champs complémentaires cor-
respondent à des données personnelles du client,
qui doivent être confirmées par la RGPD (Règle-
ment Général sur la Protection des Données). Il
faut donc impliquer les DPO (Délégué à la Protec-
tion des Données) qui ne sont pas encore sortis de
RGPD…
Avec la version 2 de 3DS, il sera possible de valoris-
er le champ 34 pour demander des exemptions.
Dans la version actuelle, il est possible de faire des
exemptions au niveau de l’authentification, mais
pas sur l’autorisation. Par ailleurs, avec Visa et Mas-
terCard il existe bien un champs 34 pour demander
des exemptions, mais qui ne fonctionne pas avec
le protocole Français CB2A. Il faut alors attendre
une évolution de CB2A ou migrer sur les standards
internationaux nexo.
15 | ASPECTS TECHNIQUES
BILAL EL KOUCHE
Head of Payment
Group
VEEPEE
ASPECTS TECHNIQUES
16. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
Il semble difficile de changer un écosystème avec une
réglementation, l’industrie va devoir se repositionner.
A cela il faut également ajouter le sujet du choix du
scheme.
Sur Internet, le choix du scheme est majoritairement
sur VisaetMasterCard. L’écosystèmerisquealorsd’être
impacté par les règles de gestion deVisa et de Master-
Card, qui sont différentes de CB. Nous risquons nota-
mment de voir apparaitre de plus en plus de retours
de contestations de transactions avec le code « litige
commercial », qui est souvent un moyen détourné
pour le porteur de contester une transaction, même
avec une authentification forte.
16 | ASPECTS TECHNIQUES
Les approchent des différents schemes sur le principe
de la liste blanche diffèrent encore à ce stade. Certains
schemes précisent que si le commerçant est capable
de donner un scoring, il n’est pas obligé de passer
par une authentification. Ce point faire encore l’objet
d’analyse. CB fait un scoring silencieux, ce qui néces-
site que toutes les transactions passent par la directo-
ry CB.
L’implémentation du 3DS2 diffère
sur les choix des champs addition-
nels obligatoires en fonction des
schemes. C’est une complexité
supplémentaire à gérer côté com-
merçant, acquéreur, directory et
émetteur.
On se rend compte que tout l’environnement doit
continuer d’évoluer. A ce jour, il n’y aurait que 1000
transactions par jour en 3DS2, à seulement 5 mois de
l’échéance !
Mais pour rappel, c’est au lendemain du 14 septem-
bre que tout va commencer. Il sera important d’avoir
le soutien du régulateur en fonction des pratiques.
SON NGUYEN
Solutions & Innovation
Director
Oneytrust
THOMAS ROTH
Director of the Card Fraud
Prevention Office
BNP Paribas
17. UNE DATE CLÉ :
LE 14 SEPTEMBRE 2019
17 | LE 14 SEPTEMBRE 2019
18. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
“Qu’est-ce que ça veut dire être
prêt au 14 Septembre? Que va-t-il
se passer si nous ne sommes pas
prêts ?”
L’inquiétude soulevée par les marchands fait écho
au fait que les mois de fin d’années sont les mois les
plus tendus avec le Black Friday, Noël et les Soldes
d’hiver.Ilsserontdoncconfrontésàlagestiondeflux
importants avec de nouvelles règles encore jamais
testées.
Le problème a déjà été remonté à la FEVAD et au
Mercatel dans un courrier en date du 26 avril 2019.
Lescommercantsaimeraientdoncunepériodetran-
sitoire.
18 | LE 14 SEPTEMBRE 2019
Les solutions de lutte contre la fraude nécessitent
beaucoup plus de data que les simples transactions
monétiques.Ilfautdoncpouvoirgérerlacomplexité
des achats, des paniers, etc… L’inquiétude est aussi
de savoir si les tuyaux sont prêts pour faire véhiculer
toutes ces informations ?
Par ailleurs, il ne faut pas confondre la qualification
et la qualité de la donnée: ce n’est pas le métier de la
banque, et il y a un vrai travail sur la qualité des don-
néesquisontremontées :longueurdechamps,type
d’information, …
Ce sont des intégrations complexes, et l’on reste
dans des métiers de spécialistes.
Il y a un donc un côté éducationnel à prendre en
compte .
Comment informer et éduquer le
marché ?
SON NGUYEN
Solutions & Innovation
Director
Oneytrust
BILAL EL KOUCHE
Head of Payment
Group
VEEPEE
LE 14 SEPTEMBRE 2019
19. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
L’objectif est que la migration se
passe le mieux possible, en par-
ticulier sur la période difficile pour
les commerçants qu’est la fin d’an-
née.
“Nous travaillons avec les différents PAT (Prestataire
d’Acceptation Technique) présents sur le marché
Français et nous avançons avec les commerçants
dans le cadre du Conseil Consultatif du Commerce.
La Directory CB est déjà prête et opérationnelle, et
la plupart des PAT sont en train de finir leurs intégra-
tions.”
19 | LE 14 SEPTEMBRE 2019
A l’approche de cette date butoir, le message que
veut faire passer la BNP Paribas est positif :“les prin-
cipaux uses cases sont couverts.”
“Il faut aborder les SCA avec con-
fiance.”
“Nous aurons le temps de poursuivre les analyses en
2020, en collaboration avec les commerçants.”
Par ailleurs, pour rappel les SCA s’appliquent à tous
les moyens de paiement, et pas uniquement les
paiements par carte.
Ils sont donc également très importants pour les au-
tres moyens de paiement comme le Paiement
Instantané, en cours de déploiement…
LUDOVIC FRANCESCONI
Responsable du Service
Marketing & Innovation
Cartes Bancaires CB
THOMAS ROTH
Director of the Card Fraud
Prevention Office
BNP Paribas
20. 6 | PARTIE 1 | BLABALA
“Nous sentons bien que le plan-
ning est tendu, certains acteurs
étant plus prêts que d’autres. Pour
autant, il n’est pas question de dé-
caler cette date.”
Concernant les règles de gestion des différents ré-
seaux de carte, la Banque de France cherche tou-
jours à vérifier la finalité de la démarche, non l’im-
plémentation. L’important est de laisser le choix
aux différents acteurs sans prescrire ou imposer un
modèle unique.
La Banque de France souhaiterait aussi rappeler
qu’ils sont présents pour répondre aux questions sur
les cas d’usage clients si besoin.
Poureux,ilestimportantdebiencomprendrequele
14 Septembre n’est pas une fin en soi, mais plutôt un
commencement, voire une continuité par rapport à
l’existant. Il s’agit d’une date qui marque une sorte
de généralisation, une approche plus coordonnée
au niveau Européen, avec un monitoring plus actif.
Et après ? Peut-on déjà imaginer
une révision des RTS, ou d’une
DSP version 3 ?
Une DSP3 n’est pas à envisager pour le moment. La
règlementation mise en place a besoin de temps
et de stabilité pour que tout le monde s’adapte et
il est important de travailler ensemble pour avanc-
er dans la même direction que et non contester les
reglementations, qui est un cercle plus vicieux que
vertueux.
20 | LE 14 SEPTEMBRE 2019
ALEXANDRE STERVINOU
Chef du Service de Surveillance des
Moyens de paiement scripturaux
Banque de France
21. TAKE YOUR FINTECH CAREER TO THE STRATOSPHERE
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22. UN PODCAST POUR
TOUT COMPRENDRE
22 | UN PODCAST POUR TOUT COMPRENDRE
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