During our rotation in psychiatry , we were tasked with giving a presentation about Neuroleptic drugs also know for anglo-saxons as Antipsychotic drugs , a most fascinating subject , we tried to touch a word on everything right down to history which was the most fascinating chapter (in my belief) , we hope this will help fellow medical students out there.
Faculty of Medicine Oujda,Morocco (2018)
6. - HALLUCINATIONS :
→ Visuelles
→ Auditives
- SYNDROME DISSOCIATIF :
→ Dissociation affective avec les rires immotivés
→ Dissociation idéo-verbale avec des troubles du cours de la pensée et langage
(discours incohérent , diffluence , néologismes , fading , barrages )
- SYNDROME AUTISTIQUE OU SIGNES NÉGATIFS :
→ Repli et isolement social
→ Désinsertion scolaire
12. - CHIMIOTHÉRAPIE PAR NEUROLEPTIQUE ANTIPSYCHOTIQUE
type HALDOL , SOLIAN , RISPERDAL ...
- PSYCHOTHÉRAPIE DE SOUTIEN
- SOCIOTHÉRAPIE:
Réinsertion scolaire , hôpital du jour
- HOSPITALISATION SI BESOIN EN HDT LORS DES DÉCOMPENSATIONS AIGUES
- SURVEILLANCE DU TTT
13.
14. - Il s’agit d’une DYSTONIE ou DYSKINÉSIE AIGUË
- Anxiolytique par benzodiazépines type xanax devant la symptomatologie
anxieuse
- Traitement par : antiparkinsonien de synthèse ou anticholinergique
TYPE ARTANE OU PARKINANE PAR
VOIE IM CAR IL S’AGIT D’UNE
URGENCE
17. i - CAS CLINIQUE
II - DEFINITION
III - HISTOIRE
IV - CLASSIFICATION
V - MECANISMES D’ACTION
VI - PHARMACOCINÉTIQUE
vii - INDICATIONS
viii - EFFETS SECONDAIRES
ix - CONTRE INDICATIONS
X - INSTAURATION ET SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
XI - NON OBSERVANCE TTT
PLAN DU COURS
19. Psychotropes psycholeptiques
Action prédominante sur les fonctions psychomotrices et propriétés
réductrices des troubles psychiques
5 critères sont considérés comme indispensables pour qu'une substance
soit classée parmi les « neuroleptiques» selon DELAY & DENIKER:
1. création d'un état d'indifférence psychomotrice
2. diminution de l'agitation et de l'agressivité
3. action réductrice des psychoses
4. Produit des EII neurovégétatifs et de type neurologique
5. L’effet se fait au niveau sous-cortical
20.
21. NEURO qui a trait aux nerfs, nerveux
Leptique qui calme, diminue l'effet
35. AU TOTAL :
Les methodes therapeutiques etaient basées sur :
- Electroconvulsivotherapie
- Lobotomies
- Trépanation
- Exorcisme et nid de serpents
- Hydrothérapie
- saignées
Et bien d’autres méthodes aussi barbares et primitives
36. LES 1950 : TEMPS RÉVOLUTIONNAIRE POUR
LA PSYCHIATRIE
- 1er NLP à être commercialisé est la
chlorpromazine (antihistamin)(Largactil® )
- Découvert en France par l'anesthésiste
Henry Laborit lors de sa tentative de créer
“un cocktail lytique” associant à la fois un
effet NARCOTIQUE ANTALGIQUE et SEDATIF
- L’effet sédatif causé par la prométhazine
induit “un état d'indifférence du malade
pour son environnement”
- Chimiste Paul Charpentier travaillait sur
les propriétés anti helminthique des
phénothiazines(combattre Malaria) et
synthétisa la chlorpromazine
37. - À l’Hôpital Sainte-Anne, Jean Delay, Pierre Deniker et Jean-Marie Harl
découvrirent qu’en plus de produire ce détachement psychologique, la
chlorpromazine était aussi efficace sur les patients schizophrènes.
- Leur théories furent confirmés par différentes équipes et les résultats
révolutionnent la thérapeutique psychiatrique en initiant ce que Deniker
baptisa la psychopharmacologie.
38.
39. NEUROLEPTIQUES ATYPIQUES
- dit également 2éme generation
- Dérivées du noyau phénothiazine furent mises au point , par incident en voulant
synthétiser un antihistaminique → laboratoires suisses Geigy → la deuxième
révolution dans le domaine de la psychopharmacologie, avec l’imipramine, en 1957.
- Cette molécule a failli être abandonnée, car ses effets antipsychotiques étaient
relativement pauvres, jusqu'à ce que Roland Kuhn, l’ayant testé sur des malades
dépressifs, constate son effet antidépresseur. L’imipramine devint ainsi le premier
antidépresseur tricyclique.
40. - Les conditions de travail pour le personnel soignant ont été considérablement
améliorées.
- Des relations sociales plus normales ont pu s'établir entre les soignants – soignés,
favorisant par là même, la mise en œuvre de méthodes psychothérapiques.
- Nombre de malades hospitalisés ont pu reprendre une activité socio - professionnelle
sous couverture neuroleptique.
- La durée moyenne de séjours a nettement diminuée.
Au total, la population asilaire a connu une régression considérable grâce à la
chimiothérapie anti - psychotique.
50. NLP ATYPIQUES :
Propriétés :
- agissent sur les
symptômes + et -
- diminution des sg
extrapyramidaux
- amélioration des
signes cognitifs
51. NLP à action prolongée:
- Avantages : Facilite l'observance
thérapeutique, évite les rechutes et
réduit le total des doses
administrées.
- Inconvénients : Manque de souplesse
de la posologie.
- Voie d'administration en I.M.
- Injection tous les 28 jrs
54. Action sur le Système
Dopaminergique.
Le point d’impact commun à tous
les neuroleptiques (NL) est le
blocage des récepteurs
dopaminergiques de type 2
mode d’action
55. Dopamine
★ La dopamine est un
neuromédiateur qui interagit
avec les récepteurs
dopaminergiques.
★ Il existe cinq types de récepteurs
dopaminergiques (D1 à D5)
★ les récepteurs de type D1 (D1 et
D5), les récepteurs de type D2 (D2,
D3 et D4).
★ D1 sont post synaptiques
D2 sont pré et post synaptiques
56. neuroleptiques
Le point d’impact commun à tous les
neuroleptiques (NL) est le blocage des récepteurs
dopaminergiques de type 2
Ils vont entraîner :
★ Le blocage D2 pré et post synaptiques, D3
pré-synaptique (surtout cerveau affectif)
★ Le blocage des D1, D4 et D5 pas
indispensable à action antipsychotique
★ Activité anti-productive des neuroleptiques
s’exerceraient par : Blocage récepteurs D2
post-synaptique ce sont des antagonistes
compétitifs; Pas d’action de la Dopamine
58. les voies dopaminergiques
Au niveau central, les neurones
dopaminergiques et leurs projections
forment quatre voies qui sont
impliquées dans la physiologie des
psychoses et/ou dans les effets de
leurs traitements.
★ La voie mésolimbique
★ La voie mésocorticale
★ La voie nigro-striatale
★ La voie tubéro-infundibulaire
60. la voie mésolimbique
L’hyperactivité dopaminergique au
niveau mésolimbique est responsable des
symptômes positifs.
Les NL s’opposent à l’action de la
dopamine en particulier ceux qui
bloquent les R type D2, ils ↓ donc les
manifestations de délire et
d’hallucinations (symptômes +) observés
au cours de la schizophrénie.
L’action des NL sur cette voie est recherchée car
elle s’étendrait leurs effets en s’opposant à
l’hyperactivité dopaminergique sous-corticale
supposée.
61. la voie mésocorticale
L’hypoactivité dopaminergique au niveau
méso corticale serait responsable des
symptômes négatifs et dissociatifs.
Les NL de 1ère génération peuvent être
responsables de cet hypofonctionnement
qui serait impliqué dans la genèse de
symptômes – et des déficits attentionnels
et exécutifs IIaires
L’effet antagoniste des récepteurs 5 HT2 A
des NL de 2ème génération atténuerait
l’antagonisme des RD2
aggravation des symptômes négatifs de la
schizophrénie, et troubles cognitifs.
63. la voie nigro-striatale
★ Lorsque le blocage des R D2 de la voie
nigrostriatale par les NL dépasse un
certain seuil, des symptômes
extrapyramidaux (SEP)apparaissent sous
forme d’un syndrome parkinsonien de
dyskinésie aigue ou d’une akathisie
(impossibilité de se tenir en place).
★ l’utilisation à long terme de ces substances
peut entrainer une hypersensibilisation de
ces Rs à l’origine de dyskinésie tardive.
64. la voie nigro-striatale
★ Ces effets indésirables neurologiques sont des
manifestations à la fois très fréquentes et
gênantes de NL de 1ère génération. Les
symptômes extra-pyramidaux apparaissent
généralement lorsque le taux d’occupation des
R de type D2 striataux dépasse 80%.
★ Les NL de 2ème génération se lient également
aux R 5HT2 A ,ce qui permet la libération de DA
et donc ↓ du taux d’occupation des RD2 par les
NL de 2ème génération d’où une ↓ de la
prévalence des symptômes extra-pyramidaux.
65. la voie tubéro-infundibulaire
★ La dopamine est dans ce cas une
neuro-hormone puisque sa sécrétion
dans la veine porte antéhypophysaire
entraîne l’inhibition de la libération de
prolactine par l'hypophyse antérieure.
★ Cette voie n’est pas impliquée dans le
développement des psychoses mais les
interactions des antipsychotiques avec
elle sont à l’origine d’effets
indésirables.
66. la voie tubéro-infundibulaire
★ Les NL entrainent ↓ de l’effet inhibiteur
sur la sécrétion de prolactine
normalement exercée par la dopamine
au niveau de l’hypophyse.
★ hyperprolactinémie avec des
conséquences possibles ; aménorrhée,
galactorhhée chez la femme ou une
impuissance sexuelle chez l’homme.
Les effets Atg 5HT2 des NL de 2ème génération
s’opposeraient en partie aux effets Atg D2 sur les
cellules galactophores. L’activité Ag partiel de
l’aripirazole inhiberait la libération de prolactine.
67. neuroleptiques
Mécanisme d’action classique : Blocage des récepteurs
D2 post-synaptiques. L’effet thérapeutique dans les
psychoses résulte principalement du blocage au niveau
de la voie mésolimbique, prévenant les symptômes
positif
La plupart des neuroleptiques classiques bloquent
également
• les récepteurs muscariniques M1
• les récepteurs adrénergiques α1
• les récepteurs de l’histamine H1
68. récepteurs de l’acétylcholine:
Ces effets caractérisent aussi bien certains NL de 1ère
génération que de 2ème G.
ils s’exercent sur les R muscariniques et sont de nature
inhibitrice avec production d’effets atropiniques
★ périphériques (sécheresse buccale, constipation,
rétention urinaire, troubles de l’accommodation )
★ centraux (des troubles de l’attention qui sont à
l’origine d’une amnésie antérograde voire une
sédation.
69. récepteurs alpha 1 adrénérgiques
Cet effet à l’origine d’effets secondaires :
★ une ↓ de la pression artérielle (vertiges) →
hypotension orthostatique
★ une sédation (somnolence)
★ effets secondaires sexuels ; troubles de l’érection et
d’éjaculation
★ palpitations cardiaques et parfois sialorrhée (atg
α1 et α2)
70. récepteurs histaminiques:
Les effets anti-histaminergiques (surtout
anti-H1) peuvent entraîner :
★ une ↑ de l’appétit à l’origine d’une
prise de poids
★ une ↓ de la vigilance (somnolence)
71. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
★ Les voies sérotoninergiques opèrent un
contrôle négatif sur les neurones
dopaminergiques (à la fois au niveau des
corps cellulaires et au niveau des
terminaisons nerveuses)
★ La stimulation des récepteurs 5HT2A sur les
neurones dopaminergiques entraîne une
inhibition de la libération de dopamine.
72. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
.
★ Les antagonistes 5HT2A bloquent cette
inhibition et favorisent donc la libération de
dopamine.
★ Bilan : 2 composantes opposées :
– (1) induction de libération de dopamine
– (2) blocage des récepteurs dopaminergiques
(antagonisme D2)
73. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
.La résultante entre l’effet 5HT2A (favorise la
transmission dopaminergique) et l’effet D2
(blocage de la transmission dopaminergique)
dépend de l’ampleur de l’influence inhibitrice
sérotoninergique sur les diverses voies
dopaminergiques
74. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
★ .Dans la voie mésolimbique, l’effet 5HT2A est faible,
la résultante est le blocage D2, favorable au
traitement des symptômes positifs des psychoses.
★ Dans les autres voies (mésocorticale, nigrostriée et
tubéro-infundibulaire), l’effet 5HT2A est puissant, la
résultante est une stimulation de la transmission
dopaminergique, favorable au traitement des
symptômes négatifs des psychoses (et prévention
des effets secondaires observés avec les
neuroleptiques classiques) .
76. ° Tous les neuroleptiques sont administrables per os;
quelques-uns: IM ou IV.
Les formes retard sont administrables par voie IM à des
intervalles de plusieurs jours/ plusieurs semaines.
° Résorption digestive des neuroleptiques (forme per os),
diffusion (SNC) sont rapides (résorption : 2 - 4 h en
moyenne), mais biodisponibilité est faible et variable, il
existe un effet de premier passage hépatique important.
°Le métabolisme; hépatique avec une grande variabilité
selon les médicaments et les patients.
°L’élimination des nombreux métabolites est urinaire.
°Traversent la BHE.
°1/2 vie d’élimination variable mais assez longue
● Phénothiazines : 10 à 75 heures
● Halopéridol : 16 - 35 heures
● Penfluridol : 100 - 200 heures
77. EFFETS THERAPEUTIQUES
Les principaux effets des neuroleptiques sur le comportement sont :
★ Effet sédatif : diminution de l’agitation et de l’agressivité avec création d’un état apathique; les
patients sont lents à répondre à des stimulations mais les neuroleptiques n’induisent pas de
confusion mentale ni de perte des fonctions intellectuelles (ce qui permet de distinguer l’effet
des anxiolytiques et des hypnotiques de celui des neuroleptiques).
★ Effet réducteur : avec diminution de la tension psychique et des productions psychotiques
(hallucinations et délires), apparition d’un état d’indifférence affective
★ Effet désinhibiteur
82. Indications En Psychiatrie:
★ Agitation chez sujet âgé dément (RISPERIDONE)
★ Manifestations comportementales des troubles de
personnalité (antisociale, borderline…)
★ Troubles anxieux :stress aigu post traumatique, ESPT ,
troubles paniques : inefficacité des traitements habituels.
★ Troubles psychiatriques de l’enfant: autisme, retard
mental avec troubles de comportement
83. Indications En Médecine G;
★ Chorées, maladie de Gilles de la Tourette (tics incoercibles) TIAPRIDAL®
★ Nausées, Vomissements lors des traitements pour anticancéreux
HALDOL® LARGACTIL®
★ Algies intenses et rebelles : TIAPRIDAL®
★ ulcères digestifs, colopathies fonctionnelles, syndrome vertigineux
DOGMATIL®
★ Hoquet,
★ Prémédication à l’acte chirurgical (en dose unique)
★ Cure de désintox
84. Choix des neuroleptiques:
Neuroleptique “d’urg” à visée
sédative
Loxapine (Loxapac ®)
cyamémazine (Tercian ®)
Neuroleptique à fort effet
anti-hallucinatoire
Halopéridol ( Haldol ®)
Neuroleptique réputé efficace
sur les symptômes négatifs de la
schizophrénie
Amisulpride ( Solian ®)
En fonction de la situation clinique:
85.
86. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux précoces:
★ Dystonies aiguës
- 36 premières heures, homme jeune+++
- Sx cliniques : contractures et spasmes musculaires soudains et prolongés,
dominant dans la région bucco-faciale : trismus; protrusion linguale;
blépharospasme; crises oculogyres; hyperextension de la tête; plafonnement
du regard
87.
88. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux précoces:
★ Syndrome parkinsonien
- Hypomimie faciale
- Akinésie d’intensité variable ( difficulté à initier un mouvement)
- Tremblement lent persistant au repos
- Ralentissement moteur , perte des mouvements automatiques associés à la
marche
- Hypertonie musculaire de repos cédant par à-coups ( sd de la roue dentée)
89.
90. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux précoces:
★ Akathisie
Sujet ne peut conserver une quelconque position, même un temps très bref
La déambulation forcée ( tasikinésie) en est la forme extrême
Parfois confondue avec l’agitation psychotique, mais contrairement à celle-ci,
s’accompagne toujours d’un vécu désagréable exprimé par le malade
91. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Le traitement immédiat, symptomatique du syndrome parkinsonien et des
dystonies aiguës implique l’administration de correcteurs anticholinergiques :
Tropatépine - Bipéridène- Trihexyphénidyle
L’akathisie est résistante à ces produits, il faudra donc changer le traitement ou
administrer des b-bloquants qui selon certains travails ont fait la preuve de leur
efficacité dans cette indication singulière .
Lorsqu’ils sont eux même contre-indiqués, on peut recourir à des
benzodiazépines à doses faibles.
92. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux tardifs:
★ Dyskinésies tardives
- Sd hyperkinétique avec mouvements involontaires, répétitifs
- Syndrome oro facial ou bucco-linguo masticateur fréquent avec
mâchonnement, succion, grimaces, blépharospasmes...
- Syndrome axial et périphérique , assez rare, avec protrusion du bassin ou
rotation du tronc, dandinement, pédalage
- le risque de DT est 5 à 10 fois plus faible avec NLSG/NLPG
93.
94. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux tardifs:
Bien que la plupart des neuroleptiques puisse abaisser significativement le
seuil épileptogène, la survenue de crise demeure exceptionnelle
95. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Hyperprolactinémie
Blocage de la voie dopaminergique contrôlant la sécrétion de la prolactine
Hyperprolactinémie
Aménorrhée + galactorrhée Gynécomastie + baisse de libido + troubles
d'érection et d’éjaculation
96. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Prise de poids
- La diminution des activités physiques favorisée par la sédation
- L’augmentation des apports caloriques (augmentation de l’appétit)
- La diminution du métabolisme de base
98. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Effet diabétogène
prise de poids et/ou directement de l’hyperleptinémie
résistance périphérique à l’insuline et une hyperinsulinémie
Diabète
99. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Dyslipidémie
- Apparaît avec les neuroleptiques de seconde génération en particulier
- la clozapine (Leponex*) et l’olanzapine (Zyprexa*) qui provoquent
- une hypertriglycéridémie et une hypercholestérolémies
- Certains neuroleptiques classiques en revanche seraient moins hypolipémiant, tel
l’halopéridol
105. Installation : 2 jrs rapidement
progressive avec une apparition ou
augmentation des signes
extrapyramidaux et des troubles
neurovégétatifs (fièvre, sueurs,
pâleur, tachycardie)
Etat :
+ Signes généraux ( hyperthermie,
DHA, pâleur ,sueurs profuses
tachycardie,tachypnée)
+ Signes neuro musculaires
(contractures, crampes, risque
de convulsion)
+ Troubles de la conscience
+ Signes biologiques
(augmentation des CPK, troubles
hydroélectrolytiques..)
106. CAT :
Toute hyperthermie inexpliquée chez un patient sous NLP → interrompre le TTT
Il ne sera repris qu’après la mise en évidence d’une étiologie autre.
Suspicion d’un syndrome malin = transfert en Réa + correction des désordres
hydro électrolytique+cardio respiratoires et rénaux + agonistes
dopaminergiques (Bromocriptine, Amantadine) et benzodiazépines pour lutter
contre l’hypertonie.
108. autres Effets indésirables
Hépatiques cytolyse hépatique avec élévation des transaminases
Dermatologiques Certains NLP augmentent le risque d’accident de
photosensibilisation (phénothiazines→ chlorpromazine) qui nécessitent la prescription
d’un agent cosmétique type écran total en cas d’ensoleillement.
Oculaires: risque d'augmentation de la tension intra-oculaire. La mydriase avec
risque de fermeture de l’angle irido-cornéen et l'apparition de glaucome
112. Bonne pratique
Il est préférable de n'utiliser qu'une molécule.
Eventuellement, on peut associer deux neuroleptiques,
mais pas plus, car au-delà les interactions indésirables
se multiplient.
Les NLP ont des effets indésirables ce qui impose
d'adapter leur posologie et de choisir le mieux toléré.
Les NLP sauf urgence, s'administrent généralement
par voie buccale en augmentant progressivement la
posologie jusqu'au dosage efficace.
113. Avant emploi
1 Éliminer les contre-indications
- Les affections neurologiques
- La porphyrie
- Les affections hématologiques
- Les affections cardiovasculaires graves
- La grossesse et l’allaitement
- Un antécédent de syndrome malin
2 Évaluer le risque de syndrome métabolique
Rechercher des troubles métaboliques préexistants, une hypertension artérielle, un
diabète, une dyslipidémie.
114. L'examen somatique Général
→ pour éliminer une contre indication en particulier neurologique ou cardiaque. Il comportera poids,
TA, taille, IMC, périmètre ombilical, pour la surveillance du syndrome métabolique.
Le bilan biologique pour une prescription de nlp
- NFS / Ionogramme Sanguin
- bilan hépatique (toxicité hépatique des NLP) / bilan lipidique (risque métabolique et
ultérieurement un retentissement du traitement)
- Glycémie (risque de diabète ou l'apparition d'une hyperglycémie discrète décrite sous
neuroleptiques)
- Plaquettes, VS (évaluer une accélération)
- bHCG et prolactine si nécessaire
Ce bilan initial sera répété ensuite si nécessaire, ou systématiquement tous les ans.
115. Suivi du patient
- Lors de la première prescription, informer le patient des risques et effets secondaires
- En particulier, lui prodiguer des recommandation sur hhhufOui la vie quotidienne : la nécessité d'une
hygiène alimentaire, d'une protection solaire, de ne pas s'alcooliser et d'éviter la conduite automobile.
- En ambulatoire, revoir le patient dans les jours suivants pour évaluer les effets secondaire précoces et
pouvoir agir en conséquence. Revoir le patient tous les mois pour aprécier la tolérance et l'efficacité.
- Par le suite un suivi tous les trois mois peut être suffisant.
118. les motifs
- Attitude de refus général de toute prise médicamenteuse
- Non-conscience de la maladie ou de la nécessité d'un traitement (+ explication
insuffisante)
- Anticipations négatives des effets secondaires potentiels
- Mauvaise information sur les effets secondaires et les moyens d'y faire face
- Non-compréhension des principes pharmacologiques de base
- Conséquence des troubles psycho-pathologiques eux-mêmes :
+ Volonté suicidaire
+ Idées délirantes(méfiance ou illusions plaisantes)
+ Confusion mentale
+ Bénéfices secondaires attendus de la pérennisation de la maladie
- Non support de la famille
- Stigmatisation par société
119. EN PSYCHIATRIE
- Totale ou partielle
→ Non-ingestion du médicament :
+ Non-respect de la posologie
+ Non respect de l'horaire des prises
+ Non-respect de la durée du traitement
+ Non-respect des tâches assignées lors d'une psychothérapie
+ Non-respect des conseils hygiéno-diététiques
+ Non-respect des visites médicales programmées
+ Prise de médicaments non-prescrits(alcool+drogues)
120.
121. CONSÉQUENCES
- Conséquences de la non-observance : NÉGATIVES
- Résistance apparente à une thérapeutique
+ Chronicisation des troubles
+ Cercle vicieux de réhospitalisations
+ Survenue d'effets secondaires mal contrôlés
+ Altération de la relation médecin-malade
+ Erreur d'interprétation d'un essai clinique
122. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI:
- Exposition au soleil (photosensibilisation) → photoprotection
- Activité physique régulière (constipation)
- Alimentation riche en fibres (constipation)
- Fièvre inexpliquée : suspendre le traitement (syndrome malin)
- Alcool … (effets sédatifs)
- Informer le patient de la survenue des effets secondaires