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Neuroleptiques ou
antipsychotique:
réalisation de :
- OUADI IMANE
- OTMANI AMAL
- OUERRADI NOUR EL
HOUDA
- N’JOUMI CHAIMAE
- O’KETOKOUN RACHIDAT
QUESTIONS??
RELEVEZ LES SIGNES
SÉMIOLOGIQUES
QUE PRÉSENTE CETTE
PATIENTE?
- HALLUCINATIONS :
→ Visuelles
→ Auditives
- SYNDROME DISSOCIATIF :
→ Dissociation affective avec les rires immotivés
→ Dissociation idéo-verbale avec des troubles du cours de la pensée et langage
(discours incohérent , diffluence , néologismes , fading , barrages )
- SYNDROME AUTISTIQUE OU SIGNES NÉGATIFS :
→ Repli et isolement social
→ Désinsertion scolaire
DÉPERSONNALISATION
DÉRÉALISATION
QUEL EST LE
DIAGNOSTIC A LONG
TERME LE PLUS
PROBABLE ?
SCHIZOPHRÉNIE
QUELS SONT LES
PRINCIPES DE LA
PRISE EN CHARGE TTT
A LONG TERME?
- CHIMIOTHÉRAPIE PAR NEUROLEPTIQUE ANTIPSYCHOTIQUE
type HALDOL , SOLIAN , RISPERDAL ...
- PSYCHOTHÉRAPIE DE SOUTIEN
- SOCIOTHÉRAPIE:
Réinsertion scolaire , hôpital du jour
- HOSPITALISATION SI BESOIN EN HDT LORS DES DÉCOMPENSATIONS AIGUES
- SURVEILLANCE DU TTT
- Il s’agit d’une DYSTONIE ou DYSKINÉSIE AIGUË
- Anxiolytique par benzodiazépines type xanax devant la symptomatologie
anxieuse
- Traitement par : antiparkinsonien de synthèse ou anticholinergique
TYPE ARTANE OU PARKINANE PAR
VOIE IM CAR IL S’AGIT D’UNE
URGENCE
SYNDROME MALIN DES NLP
HYPERTHERMIE MALIGNE DES NLP
i - CAS CLINIQUE
II - DEFINITION
III - HISTOIRE
IV - CLASSIFICATION
V - MECANISMES D’ACTION
VI - PHARMACOCINÉTIQUE
vii - INDICATIONS
viii - EFFETS SECONDAIRES
ix - CONTRE INDICATIONS
X - INSTAURATION ET SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
XI - NON OBSERVANCE TTT
PLAN DU COURS
DÉFINITION
Psychotropes psycholeptiques
Action prédominante sur les fonctions psychomotrices et propriétés
réductrices des troubles psychiques
5 critères sont considérés comme indispensables pour qu'une substance
soit classée parmi les « neuroleptiques» selon DELAY & DENIKER:
1. création d'un état d'indifférence psychomotrice
2. diminution de l'agitation et de l'agressivité
3. action réductrice des psychoses
4. Produit des EII neurovégétatifs et de type neurologique
5. L’effet se fait au niveau sous-cortical
NEURO qui a trait aux nerfs, nerveux
Leptique qui calme, diminue l'effet
EGAS MONIZ
AU TOTAL :
Les methodes therapeutiques etaient basées sur :
- Electroconvulsivotherapie
- Lobotomies
- Trépanation
- Exorcisme et nid de serpents
- Hydrothérapie
- saignées
Et bien d’autres méthodes aussi barbares et primitives
LES 1950 : TEMPS RÉVOLUTIONNAIRE POUR
LA PSYCHIATRIE
- 1er NLP à être commercialisé est la
chlorpromazine (antihistamin)(Largactil® )
- Découvert en France par l'anesthésiste
Henry Laborit lors de sa tentative de créer
“un cocktail lytique” associant à la fois un
effet NARCOTIQUE ANTALGIQUE et SEDATIF
- L’effet sédatif causé par la prométhazine
induit “un état d'indifférence du malade
pour son environnement”
- Chimiste Paul Charpentier travaillait sur
les propriétés anti helminthique des
phénothiazines(combattre Malaria) et
synthétisa la chlorpromazine
- À l’Hôpital Sainte-Anne, Jean Delay, Pierre Deniker et Jean-Marie Harl
découvrirent qu’en plus de produire ce détachement psychologique, la
chlorpromazine était aussi efficace sur les patients schizophrènes.
- Leur théories furent confirmés par différentes équipes et les résultats
révolutionnent la thérapeutique psychiatrique en initiant ce que Deniker
baptisa la psychopharmacologie.
NEUROLEPTIQUES ATYPIQUES
- dit également 2éme generation
- Dérivées du noyau phénothiazine furent mises au point , par incident en voulant
synthétiser un antihistaminique → laboratoires suisses Geigy → la deuxième
révolution dans le domaine de la psychopharmacologie, avec l’imipramine, en 1957.
- Cette molécule a failli être abandonnée, car ses effets antipsychotiques étaient
relativement pauvres, jusqu'à ce que Roland Kuhn, l’ayant testé sur des malades
dépressifs, constate son effet antidépresseur. L’imipramine devint ainsi le premier
antidépresseur tricyclique.
- Les conditions de travail pour le personnel soignant ont été considérablement
améliorées.
- Des relations sociales plus normales ont pu s'établir entre les soignants – soignés,
favorisant par là même, la mise en œuvre de méthodes psychothérapiques.
- Nombre de malades hospitalisés ont pu reprendre une activité socio - professionnelle
sous couverture neuroleptique.
- La durée moyenne de séjours a nettement diminuée.
Au total, la population asilaire a connu une régression considérable grâce à la
chimiothérapie anti - psychotique.
CLASSIFICATION
SELON STRUCTURE
CHIMIQUE
→ NLP de première génération.
→ NLP de seconde génération: NLP atypique
→ NLP à action prolongée.
SELON L'EFFET CLINIQUE:
→ NLP sédatifs
→ NLP antiproductifs (incisifs)
→ NLP anti déficitaires
PHÉNOTHIAZINES :
Propriétés :
- Antipsychotiques
- Désinhibitrices
- Anti-émétisantes
- Anticholinergiques
butyrophénone:
Propriétés :
- Antipsychotiques++
- Désinhibitrices
- SEDATIVES
- Anti-émétisante
THIOXANTHENES:
Propriétés :
- Antipsychotiques
- SEDATIVES
- Anticholinergique
LES BENZAMIDES
SUBSTITUTIFS:
Propriétés :
- Antipsychotiques
- SEDATIVES
- Désinhibitrices
NLP ATYPIQUES :
Propriétés :
- agissent sur les
symptômes + et -
- diminution des sg
extrapyramidaux
- amélioration des
signes cognitifs
NLP à action prolongée:
- Avantages : Facilite l'observance
thérapeutique, évite les rechutes et
réduit le total des doses
administrées.
- Inconvénients : Manque de souplesse
de la posologie.
- Voie d'administration en I.M.
- Injection tous les 28 jrs
Mode d’action
Schizophrénie
Action sur le Système
Dopaminergique.
Le point d’impact commun à tous
les neuroleptiques (NL) est le
blocage des récepteurs
dopaminergiques de type 2
mode d’action
Dopamine
★ La dopamine est un
neuromédiateur qui interagit
avec les récepteurs
dopaminergiques.
★ Il existe cinq types de récepteurs
dopaminergiques (D1 à D5)
★ les récepteurs de type D1 (D1 et
D5), les récepteurs de type D2 (D2,
D3 et D4).
★ D1 sont post synaptiques
D2 sont pré et post synaptiques
neuroleptiques
Le point d’impact commun à tous les
neuroleptiques (NL) est le blocage des récepteurs
dopaminergiques de type 2
Ils vont entraîner :
★ Le blocage D2 pré et post synaptiques, D3
pré-synaptique (surtout cerveau affectif)
★ Le blocage des D1, D4 et D5 pas
indispensable à action antipsychotique
★ Activité anti-productive des neuroleptiques
s’exerceraient par : Blocage récepteurs D2
post-synaptique ce sont des antagonistes
compétitifs; Pas d’action de la Dopamine
neuroleptiques
L’action antagoniste des NL
par l’intermédiaire
4 voies dopaminergiques avec
pour conséquence
effets effets
thérapeutiques indésirables
les voies dopaminergiques
Au niveau central, les neurones
dopaminergiques et leurs projections
forment quatre voies qui sont
impliquées dans la physiologie des
psychoses et/ou dans les effets de
leurs traitements.
★ La voie mésolimbique
★ La voie mésocorticale
★ La voie nigro-striatale
★ La voie tubéro-infundibulaire
la voie mésolimbique
la voie mésolimbique
L’hyperactivité dopaminergique au
niveau mésolimbique est responsable des
symptômes positifs.
Les NL s’opposent à l’action de la
dopamine en particulier ceux qui
bloquent les R type D2, ils ↓ donc les
manifestations de délire et
d’hallucinations (symptômes +) observés
au cours de la schizophrénie.
L’action des NL sur cette voie est recherchée car
elle s’étendrait leurs effets en s’opposant à
l’hyperactivité dopaminergique sous-corticale
supposée.
la voie mésocorticale
L’hypoactivité dopaminergique au niveau
méso corticale serait responsable des
symptômes négatifs et dissociatifs.
Les NL de 1ère génération peuvent être
responsables de cet hypofonctionnement
qui serait impliqué dans la genèse de
symptômes – et des déficits attentionnels
et exécutifs IIaires
L’effet antagoniste des récepteurs 5 HT2 A
des NL de 2ème génération atténuerait
l’antagonisme des RD2
aggravation des symptômes négatifs de la
schizophrénie, et troubles cognitifs.
la voie mésocorticale
aggravation des symptômes négatifs de la
schizophrénie, et troubles cognitifs.
la voie nigro-striatale
★ Lorsque le blocage des R D2 de la voie
nigrostriatale par les NL dépasse un
certain seuil, des symptômes
extrapyramidaux (SEP)apparaissent sous
forme d’un syndrome parkinsonien de
dyskinésie aigue ou d’une akathisie
(impossibilité de se tenir en place).
★ l’utilisation à long terme de ces substances
peut entrainer une hypersensibilisation de
ces Rs à l’origine de dyskinésie tardive.
la voie nigro-striatale
★ Ces effets indésirables neurologiques sont des
manifestations à la fois très fréquentes et
gênantes de NL de 1ère génération. Les
symptômes extra-pyramidaux apparaissent
généralement lorsque le taux d’occupation des
R de type D2 striataux dépasse 80%.
★ Les NL de 2ème génération se lient également
aux R 5HT2 A ,ce qui permet la libération de DA
et donc ↓ du taux d’occupation des RD2 par les
NL de 2ème génération d’où une ↓ de la
prévalence des symptômes extra-pyramidaux.
la voie tubéro-infundibulaire
★ La dopamine est dans ce cas une
neuro-hormone puisque sa sécrétion
dans la veine porte antéhypophysaire
entraîne l’inhibition de la libération de
prolactine par l'hypophyse antérieure.
★ Cette voie n’est pas impliquée dans le
développement des psychoses mais les
interactions des antipsychotiques avec
elle sont à l’origine d’effets
indésirables.
la voie tubéro-infundibulaire
★ Les NL entrainent ↓ de l’effet inhibiteur
sur la sécrétion de prolactine
normalement exercée par la dopamine
au niveau de l’hypophyse.
★ hyperprolactinémie avec des
conséquences possibles ; aménorrhée,
galactorhhée chez la femme ou une
impuissance sexuelle chez l’homme.
Les effets Atg 5HT2 des NL de 2ème génération
s’opposeraient en partie aux effets Atg D2 sur les
cellules galactophores. L’activité Ag partiel de
l’aripirazole inhiberait la libération de prolactine.
neuroleptiques
Mécanisme d’action classique : Blocage des récepteurs
D2 post-synaptiques. L’effet thérapeutique dans les
psychoses résulte principalement du blocage au niveau
de la voie mésolimbique, prévenant les symptômes
positif
La plupart des neuroleptiques classiques bloquent
également
• les récepteurs muscariniques M1
• les récepteurs adrénergiques α1
• les récepteurs de l’histamine H1
récepteurs de l’acétylcholine:
Ces effets caractérisent aussi bien certains NL de 1ère
génération que de 2ème G.
ils s’exercent sur les R muscariniques et sont de nature
inhibitrice avec production d’effets atropiniques
★ périphériques (sécheresse buccale, constipation,
rétention urinaire, troubles de l’accommodation )
★ centraux (des troubles de l’attention qui sont à
l’origine d’une amnésie antérograde voire une
sédation.
récepteurs alpha 1 adrénérgiques
Cet effet à l’origine d’effets secondaires :
★ une ↓ de la pression artérielle (vertiges) →
hypotension orthostatique
★ une sédation (somnolence)
★ effets secondaires sexuels ; troubles de l’érection et
d’éjaculation
★ palpitations cardiaques et parfois sialorrhée (atg
α1 et α2)
récepteurs histaminiques:
Les effets anti-histaminergiques (surtout
anti-H1) peuvent entraîner :
★ une ↑ de l’appétit à l’origine d’une
prise de poids
★ une ↓ de la vigilance (somnolence)
récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
★ Les voies sérotoninergiques opèrent un
contrôle négatif sur les neurones
dopaminergiques (à la fois au niveau des
corps cellulaires et au niveau des
terminaisons nerveuses)
★ La stimulation des récepteurs 5HT2A sur les
neurones dopaminergiques entraîne une
inhibition de la libération de dopamine.
récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
.
★ Les antagonistes 5HT2A bloquent cette
inhibition et favorisent donc la libération de
dopamine.
★ Bilan : 2 composantes opposées :
– (1) induction de libération de dopamine
– (2) blocage des récepteurs dopaminergiques
(antagonisme D2)
récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
.La résultante entre l’effet 5HT2A (favorise la
transmission dopaminergique) et l’effet D2
(blocage de la transmission dopaminergique)
dépend de l’ampleur de l’influence inhibitrice
sérotoninergique sur les diverses voies
dopaminergiques
récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques):
★ .Dans la voie mésolimbique, l’effet 5HT2A est faible,
la résultante est le blocage D2, favorable au
traitement des symptômes positifs des psychoses.
★ Dans les autres voies (mésocorticale, nigrostriée et
tubéro-infundibulaire), l’effet 5HT2A est puissant, la
résultante est une stimulation de la transmission
dopaminergique, favorable au traitement des
symptômes négatifs des psychoses (et prévention
des effets secondaires observés avec les
neuroleptiques classiques) .
PHARMACOCINÉTIQUE
° Tous les neuroleptiques sont administrables per os;
quelques-uns: IM ou IV.
Les formes retard sont administrables par voie IM à des
intervalles de plusieurs jours/ plusieurs semaines.
° Résorption digestive des neuroleptiques (forme per os),
diffusion (SNC) sont rapides (résorption : 2 - 4 h en
moyenne), mais biodisponibilité est faible et variable, il
existe un effet de premier passage hépatique important.
°Le métabolisme; hépatique avec une grande variabilité
selon les médicaments et les patients.
°L’élimination des nombreux métabolites est urinaire.
°Traversent la BHE.
°1/2 vie d’élimination variable mais assez longue
● Phénothiazines : 10 à 75 heures
● Halopéridol : 16 - 35 heures
● Penfluridol : 100 - 200 heures
EFFETS THERAPEUTIQUES
Les principaux effets des neuroleptiques sur le comportement sont :
★ Effet sédatif : diminution de l’agitation et de l’agressivité avec création d’un état apathique; les
patients sont lents à répondre à des stimulations mais les neuroleptiques n’induisent pas de
confusion mentale ni de perte des fonctions intellectuelles (ce qui permet de distinguer l’effet
des anxiolytiques et des hypnotiques de celui des neuroleptiques).
★ Effet réducteur : avec diminution de la tension psychique et des productions psychotiques
(hallucinations et délires), apparition d’un état d’indifférence affective
★ Effet désinhibiteur
INDICATIONS
Indications En Psychiatrie:
★ Psychoses;
○ Aigues;
■ BDA
■ Psychose puerpérale
■ Accès maniaque
○ Chroniques;
■ Schizophrénie
■ ParanoÏa
■ Psychose hallucinatoire chronique
■ Psychose maniaco-dépressive
★ Névroses obsessionnelles graves
★ Agitation psychotique, états d’agitation majeure
★ Traitement symptomatique de l’anxiété, des troubles du sommeil, des troubles du
comportement dans les états névrotiques sévères (en l’absence d’efficacité
d’autres traitements)
Indications En Psychiatrie:
★ Psychoses;
○ Aigues;
■ BDA
■ Psychose puerpérale
■ Accès maniaque
○ Chroniques;
■ Schizophrénie
■ ParanoÏa
■ Psychose hallucinatoire chronique
■ Psychose maniaco-dépressive
★ Névroses obsessionnelles graves
★ Agitation psychotique, états d’agitation majeure
★ Traitement symptomatique des troubles du sommeil, des troubles du
comportement dans les états névrotiques sévères (en l’absence d’efficacité
d’autres traitements)
3 SEMAINEs
5 SEMAINES
7 SEMAINES
9 SEMAINES
DEBUT TTT
ACTION DE NLP
DANS UN ÉTAT DE
SCHIZO
Indications En Psychiatrie:
★ Agitation chez sujet âgé dément (RISPERIDONE)
★ Manifestations comportementales des troubles de
personnalité (antisociale, borderline…)
★ Troubles anxieux :stress aigu post traumatique, ESPT ,
troubles paniques : inefficacité des traitements habituels.
★ Troubles psychiatriques de l’enfant: autisme, retard
mental avec troubles de comportement
Indications En Médecine G;
★ Chorées, maladie de Gilles de la Tourette (tics incoercibles) TIAPRIDAL®
★ Nausées, Vomissements lors des traitements pour anticancéreux
HALDOL® LARGACTIL®
★ Algies intenses et rebelles : TIAPRIDAL®
★ ulcères digestifs, colopathies fonctionnelles, syndrome vertigineux
DOGMATIL®
★ Hoquet,
★ Prémédication à l’acte chirurgical (en dose unique)
★ Cure de désintox
Choix des neuroleptiques:
Neuroleptique “d’urg” à visée
sédative
Loxapine (Loxapac ®)
cyamémazine (Tercian ®)
Neuroleptique à fort effet
anti-hallucinatoire
Halopéridol ( Haldol ®)
Neuroleptique réputé efficace
sur les symptômes négatifs de la
schizophrénie
Amisulpride ( Solian ®)
En fonction de la situation clinique:
EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux précoces:
★ Dystonies aiguës
- 36 premières heures, homme jeune+++
- Sx cliniques : contractures et spasmes musculaires soudains et prolongés,
dominant dans la région bucco-faciale : trismus; protrusion linguale;
blépharospasme; crises oculogyres; hyperextension de la tête; plafonnement
du regard
EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux précoces:
★ Syndrome parkinsonien
- Hypomimie faciale
- Akinésie d’intensité variable ( difficulté à initier un mouvement)
- Tremblement lent persistant au repos
- Ralentissement moteur , perte des mouvements automatiques associés à la
marche
- Hypertonie musculaire de repos cédant par à-coups ( sd de la roue dentée)
EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux précoces:
★ Akathisie
Sujet ne peut conserver une quelconque position, même un temps très bref
La déambulation forcée ( tasikinésie) en est la forme extrême
Parfois confondue avec l’agitation psychotique, mais contrairement à celle-ci,
s’accompagne toujours d’un vécu désagréable exprimé par le malade
EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Le traitement immédiat, symptomatique du syndrome parkinsonien et des
dystonies aiguës implique l’administration de correcteurs anticholinergiques :
Tropatépine - Bipéridène- Trihexyphénidyle
L’akathisie est résistante à ces produits, il faudra donc changer le traitement ou
administrer des b-bloquants qui selon certains travails ont fait la preuve de leur
efficacité dans cette indication singulière .
Lorsqu’ils sont eux même contre-indiqués, on peut recourir à des
benzodiazépines à doses faibles.
EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux tardifs:
★ Dyskinésies tardives
- Sd hyperkinétique avec mouvements involontaires, répétitifs
- Syndrome oro facial ou bucco-linguo masticateur fréquent avec
mâchonnement, succion, grimaces, blépharospasmes...
- Syndrome axial et périphérique , assez rare, avec protrusion du bassin ou
rotation du tronc, dandinement, pédalage
- le risque de DT est 5 à 10 fois plus faible avec NLSG/NLPG
EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES
Effets extrapyramidaux tardifs:
Bien que la plupart des neuroleptiques puisse abaisser significativement le
seuil épileptogène, la survenue de crise demeure exceptionnelle
EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Hyperprolactinémie
Blocage de la voie dopaminergique contrôlant la sécrétion de la prolactine
Hyperprolactinémie
Aménorrhée + galactorrhée Gynécomastie + baisse de libido + troubles
d'érection et d’éjaculation
EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Prise de poids
- La diminution des activités physiques favorisée par la sédation
- L’augmentation des apports caloriques (augmentation de l’appétit)
- La diminution du métabolisme de base
diabétogène
EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Effet diabétogène
prise de poids et/ou directement de l’hyperleptinémie
résistance périphérique à l’insuline et une hyperinsulinémie
Diabète
EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES
Dyslipidémie
- Apparaît avec les neuroleptiques de seconde génération en particulier
- la clozapine (Leponex*) et l’olanzapine (Zyprexa*) qui provoquent
- une hypertriglycéridémie et une hypercholestérolémies
- Certains neuroleptiques classiques en revanche seraient moins hypolipémiant, tel
l’halopéridol
Effets indésirables
Allongement de l’espace QT, troubles du rythme, torsades de pointe et
fibrillation ventriculaire
Mort subite
Effets indésirables neurovégétatifs
Effet anticholinergique :
- Au niveau périphérique : sécheresse buccale, rétention urinaire, constipation, troubles
de l'accommodation
- Au niveau central: hyperthermie, confusion et convulsion
Effet alpha adrénolytique:
- Hypotension orthostatique, tachycardie
NEUROLEPTIQUES ANTI
PRODUCTIFS
- Indifférence affective
- Passivité
- Etats dépressifs
NEUROLEPTIQUES
DÉSINHIBITEURS:
- Etats anxieux,
- Poussées délirantes
- Risque suicidaire par
effet dépressogène
Installation : 2 jrs rapidement
progressive avec une apparition ou
augmentation des signes
extrapyramidaux et des troubles
neurovégétatifs (fièvre, sueurs,
pâleur, tachycardie)
Etat :
+ Signes généraux ( hyperthermie,
DHA, pâleur ,sueurs profuses
tachycardie,tachypnée)
+ Signes neuro musculaires
(contractures, crampes, risque
de convulsion)
+ Troubles de la conscience
+ Signes biologiques
(augmentation des CPK, troubles
hydroélectrolytiques..)
CAT :
Toute hyperthermie inexpliquée chez un patient sous NLP → interrompre le TTT
Il ne sera repris qu’après la mise en évidence d’une étiologie autre.
Suspicion d’un syndrome malin = transfert en Réa + correction des désordres
hydro électrolytique+cardio respiratoires et rénaux + agonistes
dopaminergiques (Bromocriptine, Amantadine) et benzodiazépines pour lutter
contre l’hypertonie.
HÉMATOLOGIQUES
- Agranulocytose
(clozapine)
- Leucopénie
- Thrombocytopénies
autres Effets indésirables
Hépatiques cytolyse hépatique avec élévation des transaminases
Dermatologiques Certains NLP augmentent le risque d’accident de
photosensibilisation (phénothiazines→ chlorpromazine) qui nécessitent la prescription
d’un agent cosmétique type écran total en cas d’ensoleillement.
Oculaires: risque d'augmentation de la tension intra-oculaire. La mydriase avec
risque de fermeture de l’angle irido-cornéen et l'apparition de glaucome
Contre-indications
ABSOLUES:
Hypersensibilité connue aux NL
Glaucome à angle fermé
Adénome de la prostate
Grossesse premier trimestre
Contre-indications
Relatives:
Epilepsie
Maladie de parkinson
Myasthénie
Insuffisance rénale hépatique cardiaque
Personne âgée, enfant moins de 6 ans
Troubles hématologiques
instauration Et survEillancE du
traitEmEnt
Bonne pratique
Il est préférable de n'utiliser qu'une molécule.
Eventuellement, on peut associer deux neuroleptiques,
mais pas plus, car au-delà les interactions indésirables
se multiplient.
Les NLP ont des effets indésirables ce qui impose
d'adapter leur posologie et de choisir le mieux toléré.
Les NLP sauf urgence, s'administrent généralement
par voie buccale en augmentant progressivement la
posologie jusqu'au dosage efficace.
Avant emploi
1 Éliminer les contre-indications
- Les affections neurologiques
- La porphyrie
- Les affections hématologiques
- Les affections cardiovasculaires graves
- La grossesse et l’allaitement
- Un antécédent de syndrome malin
2 Évaluer le risque de syndrome métabolique
Rechercher des troubles métaboliques préexistants, une hypertension artérielle, un
diabète, une dyslipidémie.
L'examen somatique Général
→ pour éliminer une contre indication en particulier neurologique ou cardiaque. Il comportera poids,
TA, taille, IMC, périmètre ombilical, pour la surveillance du syndrome métabolique.
Le bilan biologique pour une prescription de nlp
- NFS / Ionogramme Sanguin
- bilan hépatique (toxicité hépatique des NLP) / bilan lipidique (risque métabolique et
ultérieurement un retentissement du traitement)
- Glycémie (risque de diabète ou l'apparition d'une hyperglycémie discrète décrite sous
neuroleptiques)
- Plaquettes, VS (évaluer une accélération)
- bHCG et prolactine si nécessaire
Ce bilan initial sera répété ensuite si nécessaire, ou systématiquement tous les ans.
Suivi du patient
- Lors de la première prescription, informer le patient des risques et effets secondaires
- En particulier, lui prodiguer des recommandation sur hhhufOui la vie quotidienne : la nécessité d'une
hygiène alimentaire, d'une protection solaire, de ne pas s'alcooliser et d'éviter la conduite automobile.
- En ambulatoire, revoir le patient dans les jours suivants pour évaluer les effets secondaire précoces et
pouvoir agir en conséquence. Revoir le patient tous les mois pour aprécier la tolérance et l'efficacité.
- Par le suite un suivi tous les trois mois peut être suffisant.
NON
OBSERVANCE
THERAPEUTIQUE
les motifs
- Attitude de refus général de toute prise médicamenteuse
- Non-conscience de la maladie ou de la nécessité d'un traitement (+ explication
insuffisante)
- Anticipations négatives des effets secondaires potentiels
- Mauvaise information sur les effets secondaires et les moyens d'y faire face
- Non-compréhension des principes pharmacologiques de base
- Conséquence des troubles psycho-pathologiques eux-mêmes :
+ Volonté suicidaire
+ Idées délirantes(méfiance ou illusions plaisantes)
+ Confusion mentale
+ Bénéfices secondaires attendus de la pérennisation de la maladie
- Non support de la famille
- Stigmatisation par société
EN PSYCHIATRIE
- Totale ou partielle
→ Non-ingestion du médicament :
+ Non-respect de la posologie
+ Non respect de l'horaire des prises
+ Non-respect de la durée du traitement
+ Non-respect des tâches assignées lors d'une psychothérapie
+ Non-respect des conseils hygiéno-diététiques
+ Non-respect des visites médicales programmées
+ Prise de médicaments non-prescrits(alcool+drogues)
CONSÉQUENCES
- Conséquences de la non-observance : NÉGATIVES
- Résistance apparente à une thérapeutique
+ Chronicisation des troubles
+ Cercle vicieux de réhospitalisations
+ Survenue d'effets secondaires mal contrôlés
+ Altération de la relation médecin-malade
+ Erreur d'interprétation d'un essai clinique
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI:
- Exposition au soleil (photosensibilisation) → photoprotection
- Activité physique régulière (constipation)
- Alimentation riche en fibres (constipation)
- Fièvre inexpliquée : suspendre le traitement (syndrome malin)
- Alcool … (effets sédatifs)
- Informer le patient de la survenue des effets secondaires
MERCI DE VOTRE
ATTENTION

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Neuroleptiques ou Antipsychotiques (Psychiatrie)

  • 2. réalisation de : - OUADI IMANE - OTMANI AMAL - OUERRADI NOUR EL HOUDA - N’JOUMI CHAIMAE - O’KETOKOUN RACHIDAT
  • 3.
  • 5. RELEVEZ LES SIGNES SÉMIOLOGIQUES QUE PRÉSENTE CETTE PATIENTE?
  • 6. - HALLUCINATIONS : → Visuelles → Auditives - SYNDROME DISSOCIATIF : → Dissociation affective avec les rires immotivés → Dissociation idéo-verbale avec des troubles du cours de la pensée et langage (discours incohérent , diffluence , néologismes , fading , barrages ) - SYNDROME AUTISTIQUE OU SIGNES NÉGATIFS : → Repli et isolement social → Désinsertion scolaire
  • 7.
  • 9. QUEL EST LE DIAGNOSTIC A LONG TERME LE PLUS PROBABLE ?
  • 11. QUELS SONT LES PRINCIPES DE LA PRISE EN CHARGE TTT A LONG TERME?
  • 12. - CHIMIOTHÉRAPIE PAR NEUROLEPTIQUE ANTIPSYCHOTIQUE type HALDOL , SOLIAN , RISPERDAL ... - PSYCHOTHÉRAPIE DE SOUTIEN - SOCIOTHÉRAPIE: Réinsertion scolaire , hôpital du jour - HOSPITALISATION SI BESOIN EN HDT LORS DES DÉCOMPENSATIONS AIGUES - SURVEILLANCE DU TTT
  • 13.
  • 14. - Il s’agit d’une DYSTONIE ou DYSKINÉSIE AIGUË - Anxiolytique par benzodiazépines type xanax devant la symptomatologie anxieuse - Traitement par : antiparkinsonien de synthèse ou anticholinergique TYPE ARTANE OU PARKINANE PAR VOIE IM CAR IL S’AGIT D’UNE URGENCE
  • 15.
  • 16. SYNDROME MALIN DES NLP HYPERTHERMIE MALIGNE DES NLP
  • 17. i - CAS CLINIQUE II - DEFINITION III - HISTOIRE IV - CLASSIFICATION V - MECANISMES D’ACTION VI - PHARMACOCINÉTIQUE vii - INDICATIONS viii - EFFETS SECONDAIRES ix - CONTRE INDICATIONS X - INSTAURATION ET SURVEILLANCE DU TRAITEMENT XI - NON OBSERVANCE TTT PLAN DU COURS
  • 19. Psychotropes psycholeptiques Action prédominante sur les fonctions psychomotrices et propriétés réductrices des troubles psychiques 5 critères sont considérés comme indispensables pour qu'une substance soit classée parmi les « neuroleptiques» selon DELAY & DENIKER: 1. création d'un état d'indifférence psychomotrice 2. diminution de l'agitation et de l'agressivité 3. action réductrice des psychoses 4. Produit des EII neurovégétatifs et de type neurologique 5. L’effet se fait au niveau sous-cortical
  • 20.
  • 21. NEURO qui a trait aux nerfs, nerveux Leptique qui calme, diminue l'effet
  • 22.
  • 23.
  • 24.
  • 25.
  • 26.
  • 28.
  • 29.
  • 30.
  • 31.
  • 32.
  • 33.
  • 34.
  • 35. AU TOTAL : Les methodes therapeutiques etaient basées sur : - Electroconvulsivotherapie - Lobotomies - Trépanation - Exorcisme et nid de serpents - Hydrothérapie - saignées Et bien d’autres méthodes aussi barbares et primitives
  • 36. LES 1950 : TEMPS RÉVOLUTIONNAIRE POUR LA PSYCHIATRIE - 1er NLP à être commercialisé est la chlorpromazine (antihistamin)(Largactil® ) - Découvert en France par l'anesthésiste Henry Laborit lors de sa tentative de créer “un cocktail lytique” associant à la fois un effet NARCOTIQUE ANTALGIQUE et SEDATIF - L’effet sédatif causé par la prométhazine induit “un état d'indifférence du malade pour son environnement” - Chimiste Paul Charpentier travaillait sur les propriétés anti helminthique des phénothiazines(combattre Malaria) et synthétisa la chlorpromazine
  • 37. - À l’Hôpital Sainte-Anne, Jean Delay, Pierre Deniker et Jean-Marie Harl découvrirent qu’en plus de produire ce détachement psychologique, la chlorpromazine était aussi efficace sur les patients schizophrènes. - Leur théories furent confirmés par différentes équipes et les résultats révolutionnent la thérapeutique psychiatrique en initiant ce que Deniker baptisa la psychopharmacologie.
  • 38.
  • 39. NEUROLEPTIQUES ATYPIQUES - dit également 2éme generation - Dérivées du noyau phénothiazine furent mises au point , par incident en voulant synthétiser un antihistaminique → laboratoires suisses Geigy → la deuxième révolution dans le domaine de la psychopharmacologie, avec l’imipramine, en 1957. - Cette molécule a failli être abandonnée, car ses effets antipsychotiques étaient relativement pauvres, jusqu'à ce que Roland Kuhn, l’ayant testé sur des malades dépressifs, constate son effet antidépresseur. L’imipramine devint ainsi le premier antidépresseur tricyclique.
  • 40. - Les conditions de travail pour le personnel soignant ont été considérablement améliorées. - Des relations sociales plus normales ont pu s'établir entre les soignants – soignés, favorisant par là même, la mise en œuvre de méthodes psychothérapiques. - Nombre de malades hospitalisés ont pu reprendre une activité socio - professionnelle sous couverture neuroleptique. - La durée moyenne de séjours a nettement diminuée. Au total, la population asilaire a connu une régression considérable grâce à la chimiothérapie anti - psychotique.
  • 42. SELON STRUCTURE CHIMIQUE → NLP de première génération. → NLP de seconde génération: NLP atypique → NLP à action prolongée.
  • 43.
  • 44. SELON L'EFFET CLINIQUE: → NLP sédatifs → NLP antiproductifs (incisifs) → NLP anti déficitaires
  • 45.
  • 46. PHÉNOTHIAZINES : Propriétés : - Antipsychotiques - Désinhibitrices - Anti-émétisantes - Anticholinergiques
  • 47. butyrophénone: Propriétés : - Antipsychotiques++ - Désinhibitrices - SEDATIVES - Anti-émétisante
  • 48. THIOXANTHENES: Propriétés : - Antipsychotiques - SEDATIVES - Anticholinergique
  • 49. LES BENZAMIDES SUBSTITUTIFS: Propriétés : - Antipsychotiques - SEDATIVES - Désinhibitrices
  • 50. NLP ATYPIQUES : Propriétés : - agissent sur les symptômes + et - - diminution des sg extrapyramidaux - amélioration des signes cognitifs
  • 51. NLP à action prolongée: - Avantages : Facilite l'observance thérapeutique, évite les rechutes et réduit le total des doses administrées. - Inconvénients : Manque de souplesse de la posologie. - Voie d'administration en I.M. - Injection tous les 28 jrs
  • 54. Action sur le Système Dopaminergique. Le point d’impact commun à tous les neuroleptiques (NL) est le blocage des récepteurs dopaminergiques de type 2 mode d’action
  • 55. Dopamine ★ La dopamine est un neuromédiateur qui interagit avec les récepteurs dopaminergiques. ★ Il existe cinq types de récepteurs dopaminergiques (D1 à D5) ★ les récepteurs de type D1 (D1 et D5), les récepteurs de type D2 (D2, D3 et D4). ★ D1 sont post synaptiques D2 sont pré et post synaptiques
  • 56. neuroleptiques Le point d’impact commun à tous les neuroleptiques (NL) est le blocage des récepteurs dopaminergiques de type 2 Ils vont entraîner : ★ Le blocage D2 pré et post synaptiques, D3 pré-synaptique (surtout cerveau affectif) ★ Le blocage des D1, D4 et D5 pas indispensable à action antipsychotique ★ Activité anti-productive des neuroleptiques s’exerceraient par : Blocage récepteurs D2 post-synaptique ce sont des antagonistes compétitifs; Pas d’action de la Dopamine
  • 57. neuroleptiques L’action antagoniste des NL par l’intermédiaire 4 voies dopaminergiques avec pour conséquence effets effets thérapeutiques indésirables
  • 58. les voies dopaminergiques Au niveau central, les neurones dopaminergiques et leurs projections forment quatre voies qui sont impliquées dans la physiologie des psychoses et/ou dans les effets de leurs traitements. ★ La voie mésolimbique ★ La voie mésocorticale ★ La voie nigro-striatale ★ La voie tubéro-infundibulaire
  • 60. la voie mésolimbique L’hyperactivité dopaminergique au niveau mésolimbique est responsable des symptômes positifs. Les NL s’opposent à l’action de la dopamine en particulier ceux qui bloquent les R type D2, ils ↓ donc les manifestations de délire et d’hallucinations (symptômes +) observés au cours de la schizophrénie. L’action des NL sur cette voie est recherchée car elle s’étendrait leurs effets en s’opposant à l’hyperactivité dopaminergique sous-corticale supposée.
  • 61. la voie mésocorticale L’hypoactivité dopaminergique au niveau méso corticale serait responsable des symptômes négatifs et dissociatifs. Les NL de 1ère génération peuvent être responsables de cet hypofonctionnement qui serait impliqué dans la genèse de symptômes – et des déficits attentionnels et exécutifs IIaires L’effet antagoniste des récepteurs 5 HT2 A des NL de 2ème génération atténuerait l’antagonisme des RD2 aggravation des symptômes négatifs de la schizophrénie, et troubles cognitifs.
  • 62. la voie mésocorticale aggravation des symptômes négatifs de la schizophrénie, et troubles cognitifs.
  • 63. la voie nigro-striatale ★ Lorsque le blocage des R D2 de la voie nigrostriatale par les NL dépasse un certain seuil, des symptômes extrapyramidaux (SEP)apparaissent sous forme d’un syndrome parkinsonien de dyskinésie aigue ou d’une akathisie (impossibilité de se tenir en place). ★ l’utilisation à long terme de ces substances peut entrainer une hypersensibilisation de ces Rs à l’origine de dyskinésie tardive.
  • 64. la voie nigro-striatale ★ Ces effets indésirables neurologiques sont des manifestations à la fois très fréquentes et gênantes de NL de 1ère génération. Les symptômes extra-pyramidaux apparaissent généralement lorsque le taux d’occupation des R de type D2 striataux dépasse 80%. ★ Les NL de 2ème génération se lient également aux R 5HT2 A ,ce qui permet la libération de DA et donc ↓ du taux d’occupation des RD2 par les NL de 2ème génération d’où une ↓ de la prévalence des symptômes extra-pyramidaux.
  • 65. la voie tubéro-infundibulaire ★ La dopamine est dans ce cas une neuro-hormone puisque sa sécrétion dans la veine porte antéhypophysaire entraîne l’inhibition de la libération de prolactine par l'hypophyse antérieure. ★ Cette voie n’est pas impliquée dans le développement des psychoses mais les interactions des antipsychotiques avec elle sont à l’origine d’effets indésirables.
  • 66. la voie tubéro-infundibulaire ★ Les NL entrainent ↓ de l’effet inhibiteur sur la sécrétion de prolactine normalement exercée par la dopamine au niveau de l’hypophyse. ★ hyperprolactinémie avec des conséquences possibles ; aménorrhée, galactorhhée chez la femme ou une impuissance sexuelle chez l’homme. Les effets Atg 5HT2 des NL de 2ème génération s’opposeraient en partie aux effets Atg D2 sur les cellules galactophores. L’activité Ag partiel de l’aripirazole inhiberait la libération de prolactine.
  • 67. neuroleptiques Mécanisme d’action classique : Blocage des récepteurs D2 post-synaptiques. L’effet thérapeutique dans les psychoses résulte principalement du blocage au niveau de la voie mésolimbique, prévenant les symptômes positif La plupart des neuroleptiques classiques bloquent également • les récepteurs muscariniques M1 • les récepteurs adrénergiques α1 • les récepteurs de l’histamine H1
  • 68. récepteurs de l’acétylcholine: Ces effets caractérisent aussi bien certains NL de 1ère génération que de 2ème G. ils s’exercent sur les R muscariniques et sont de nature inhibitrice avec production d’effets atropiniques ★ périphériques (sécheresse buccale, constipation, rétention urinaire, troubles de l’accommodation ) ★ centraux (des troubles de l’attention qui sont à l’origine d’une amnésie antérograde voire une sédation.
  • 69. récepteurs alpha 1 adrénérgiques Cet effet à l’origine d’effets secondaires : ★ une ↓ de la pression artérielle (vertiges) → hypotension orthostatique ★ une sédation (somnolence) ★ effets secondaires sexuels ; troubles de l’érection et d’éjaculation ★ palpitations cardiaques et parfois sialorrhée (atg α1 et α2)
  • 70. récepteurs histaminiques: Les effets anti-histaminergiques (surtout anti-H1) peuvent entraîner : ★ une ↑ de l’appétit à l’origine d’une prise de poids ★ une ↓ de la vigilance (somnolence)
  • 71. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques): ★ Les voies sérotoninergiques opèrent un contrôle négatif sur les neurones dopaminergiques (à la fois au niveau des corps cellulaires et au niveau des terminaisons nerveuses) ★ La stimulation des récepteurs 5HT2A sur les neurones dopaminergiques entraîne une inhibition de la libération de dopamine.
  • 72. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques): . ★ Les antagonistes 5HT2A bloquent cette inhibition et favorisent donc la libération de dopamine. ★ Bilan : 2 composantes opposées : – (1) induction de libération de dopamine – (2) blocage des récepteurs dopaminergiques (antagonisme D2)
  • 73. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques): .La résultante entre l’effet 5HT2A (favorise la transmission dopaminergique) et l’effet D2 (blocage de la transmission dopaminergique) dépend de l’ampleur de l’influence inhibitrice sérotoninergique sur les diverses voies dopaminergiques
  • 74. récepteurs 5-HT2A (NLP atypiques): ★ .Dans la voie mésolimbique, l’effet 5HT2A est faible, la résultante est le blocage D2, favorable au traitement des symptômes positifs des psychoses. ★ Dans les autres voies (mésocorticale, nigrostriée et tubéro-infundibulaire), l’effet 5HT2A est puissant, la résultante est une stimulation de la transmission dopaminergique, favorable au traitement des symptômes négatifs des psychoses (et prévention des effets secondaires observés avec les neuroleptiques classiques) .
  • 76. ° Tous les neuroleptiques sont administrables per os; quelques-uns: IM ou IV. Les formes retard sont administrables par voie IM à des intervalles de plusieurs jours/ plusieurs semaines. ° Résorption digestive des neuroleptiques (forme per os), diffusion (SNC) sont rapides (résorption : 2 - 4 h en moyenne), mais biodisponibilité est faible et variable, il existe un effet de premier passage hépatique important. °Le métabolisme; hépatique avec une grande variabilité selon les médicaments et les patients. °L’élimination des nombreux métabolites est urinaire. °Traversent la BHE. °1/2 vie d’élimination variable mais assez longue ● Phénothiazines : 10 à 75 heures ● Halopéridol : 16 - 35 heures ● Penfluridol : 100 - 200 heures
  • 77. EFFETS THERAPEUTIQUES Les principaux effets des neuroleptiques sur le comportement sont : ★ Effet sédatif : diminution de l’agitation et de l’agressivité avec création d’un état apathique; les patients sont lents à répondre à des stimulations mais les neuroleptiques n’induisent pas de confusion mentale ni de perte des fonctions intellectuelles (ce qui permet de distinguer l’effet des anxiolytiques et des hypnotiques de celui des neuroleptiques). ★ Effet réducteur : avec diminution de la tension psychique et des productions psychotiques (hallucinations et délires), apparition d’un état d’indifférence affective ★ Effet désinhibiteur
  • 79. Indications En Psychiatrie: ★ Psychoses; ○ Aigues; ■ BDA ■ Psychose puerpérale ■ Accès maniaque ○ Chroniques; ■ Schizophrénie ■ ParanoÏa ■ Psychose hallucinatoire chronique ■ Psychose maniaco-dépressive ★ Névroses obsessionnelles graves ★ Agitation psychotique, états d’agitation majeure ★ Traitement symptomatique de l’anxiété, des troubles du sommeil, des troubles du comportement dans les états névrotiques sévères (en l’absence d’efficacité d’autres traitements)
  • 80. Indications En Psychiatrie: ★ Psychoses; ○ Aigues; ■ BDA ■ Psychose puerpérale ■ Accès maniaque ○ Chroniques; ■ Schizophrénie ■ ParanoÏa ■ Psychose hallucinatoire chronique ■ Psychose maniaco-dépressive ★ Névroses obsessionnelles graves ★ Agitation psychotique, états d’agitation majeure ★ Traitement symptomatique des troubles du sommeil, des troubles du comportement dans les états névrotiques sévères (en l’absence d’efficacité d’autres traitements)
  • 81. 3 SEMAINEs 5 SEMAINES 7 SEMAINES 9 SEMAINES DEBUT TTT ACTION DE NLP DANS UN ÉTAT DE SCHIZO
  • 82. Indications En Psychiatrie: ★ Agitation chez sujet âgé dément (RISPERIDONE) ★ Manifestations comportementales des troubles de personnalité (antisociale, borderline…) ★ Troubles anxieux :stress aigu post traumatique, ESPT , troubles paniques : inefficacité des traitements habituels. ★ Troubles psychiatriques de l’enfant: autisme, retard mental avec troubles de comportement
  • 83. Indications En Médecine G; ★ Chorées, maladie de Gilles de la Tourette (tics incoercibles) TIAPRIDAL® ★ Nausées, Vomissements lors des traitements pour anticancéreux HALDOL® LARGACTIL® ★ Algies intenses et rebelles : TIAPRIDAL® ★ ulcères digestifs, colopathies fonctionnelles, syndrome vertigineux DOGMATIL® ★ Hoquet, ★ Prémédication à l’acte chirurgical (en dose unique) ★ Cure de désintox
  • 84. Choix des neuroleptiques: Neuroleptique “d’urg” à visée sédative Loxapine (Loxapac ®) cyamémazine (Tercian ®) Neuroleptique à fort effet anti-hallucinatoire Halopéridol ( Haldol ®) Neuroleptique réputé efficace sur les symptômes négatifs de la schizophrénie Amisulpride ( Solian ®) En fonction de la situation clinique:
  • 85.
  • 86. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES Effets extrapyramidaux précoces: ★ Dystonies aiguës - 36 premières heures, homme jeune+++ - Sx cliniques : contractures et spasmes musculaires soudains et prolongés, dominant dans la région bucco-faciale : trismus; protrusion linguale; blépharospasme; crises oculogyres; hyperextension de la tête; plafonnement du regard
  • 87.
  • 88. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES Effets extrapyramidaux précoces: ★ Syndrome parkinsonien - Hypomimie faciale - Akinésie d’intensité variable ( difficulté à initier un mouvement) - Tremblement lent persistant au repos - Ralentissement moteur , perte des mouvements automatiques associés à la marche - Hypertonie musculaire de repos cédant par à-coups ( sd de la roue dentée)
  • 89.
  • 90. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES Effets extrapyramidaux précoces: ★ Akathisie Sujet ne peut conserver une quelconque position, même un temps très bref La déambulation forcée ( tasikinésie) en est la forme extrême Parfois confondue avec l’agitation psychotique, mais contrairement à celle-ci, s’accompagne toujours d’un vécu désagréable exprimé par le malade
  • 91. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES Le traitement immédiat, symptomatique du syndrome parkinsonien et des dystonies aiguës implique l’administration de correcteurs anticholinergiques : Tropatépine - Bipéridène- Trihexyphénidyle L’akathisie est résistante à ces produits, il faudra donc changer le traitement ou administrer des b-bloquants qui selon certains travails ont fait la preuve de leur efficacité dans cette indication singulière . Lorsqu’ils sont eux même contre-indiqués, on peut recourir à des benzodiazépines à doses faibles.
  • 92. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES Effets extrapyramidaux tardifs: ★ Dyskinésies tardives - Sd hyperkinétique avec mouvements involontaires, répétitifs - Syndrome oro facial ou bucco-linguo masticateur fréquent avec mâchonnement, succion, grimaces, blépharospasmes... - Syndrome axial et périphérique , assez rare, avec protrusion du bassin ou rotation du tronc, dandinement, pédalage - le risque de DT est 5 à 10 fois plus faible avec NLSG/NLPG
  • 93.
  • 94. EFFETS INDÉSIRABLES NEUROLOGIQUES Effets extrapyramidaux tardifs: Bien que la plupart des neuroleptiques puisse abaisser significativement le seuil épileptogène, la survenue de crise demeure exceptionnelle
  • 95. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES Hyperprolactinémie Blocage de la voie dopaminergique contrôlant la sécrétion de la prolactine Hyperprolactinémie Aménorrhée + galactorrhée Gynécomastie + baisse de libido + troubles d'érection et d’éjaculation
  • 96. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES Prise de poids - La diminution des activités physiques favorisée par la sédation - L’augmentation des apports caloriques (augmentation de l’appétit) - La diminution du métabolisme de base
  • 98. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES Effet diabétogène prise de poids et/ou directement de l’hyperleptinémie résistance périphérique à l’insuline et une hyperinsulinémie Diabète
  • 99. EFFETS INDÉSIRABLES ENDOCRINIENS ET MÉTABOLIQUES Dyslipidémie - Apparaît avec les neuroleptiques de seconde génération en particulier - la clozapine (Leponex*) et l’olanzapine (Zyprexa*) qui provoquent - une hypertriglycéridémie et une hypercholestérolémies - Certains neuroleptiques classiques en revanche seraient moins hypolipémiant, tel l’halopéridol
  • 100. Effets indésirables Allongement de l’espace QT, troubles du rythme, torsades de pointe et fibrillation ventriculaire Mort subite
  • 101. Effets indésirables neurovégétatifs Effet anticholinergique : - Au niveau périphérique : sécheresse buccale, rétention urinaire, constipation, troubles de l'accommodation - Au niveau central: hyperthermie, confusion et convulsion Effet alpha adrénolytique: - Hypotension orthostatique, tachycardie
  • 102. NEUROLEPTIQUES ANTI PRODUCTIFS - Indifférence affective - Passivité - Etats dépressifs
  • 103. NEUROLEPTIQUES DÉSINHIBITEURS: - Etats anxieux, - Poussées délirantes - Risque suicidaire par effet dépressogène
  • 104.
  • 105. Installation : 2 jrs rapidement progressive avec une apparition ou augmentation des signes extrapyramidaux et des troubles neurovégétatifs (fièvre, sueurs, pâleur, tachycardie) Etat : + Signes généraux ( hyperthermie, DHA, pâleur ,sueurs profuses tachycardie,tachypnée) + Signes neuro musculaires (contractures, crampes, risque de convulsion) + Troubles de la conscience + Signes biologiques (augmentation des CPK, troubles hydroélectrolytiques..)
  • 106. CAT : Toute hyperthermie inexpliquée chez un patient sous NLP → interrompre le TTT Il ne sera repris qu’après la mise en évidence d’une étiologie autre. Suspicion d’un syndrome malin = transfert en Réa + correction des désordres hydro électrolytique+cardio respiratoires et rénaux + agonistes dopaminergiques (Bromocriptine, Amantadine) et benzodiazépines pour lutter contre l’hypertonie.
  • 108. autres Effets indésirables Hépatiques cytolyse hépatique avec élévation des transaminases Dermatologiques Certains NLP augmentent le risque d’accident de photosensibilisation (phénothiazines→ chlorpromazine) qui nécessitent la prescription d’un agent cosmétique type écran total en cas d’ensoleillement. Oculaires: risque d'augmentation de la tension intra-oculaire. La mydriase avec risque de fermeture de l’angle irido-cornéen et l'apparition de glaucome
  • 109. Contre-indications ABSOLUES: Hypersensibilité connue aux NL Glaucome à angle fermé Adénome de la prostate Grossesse premier trimestre
  • 110. Contre-indications Relatives: Epilepsie Maladie de parkinson Myasthénie Insuffisance rénale hépatique cardiaque Personne âgée, enfant moins de 6 ans Troubles hématologiques
  • 112. Bonne pratique Il est préférable de n'utiliser qu'une molécule. Eventuellement, on peut associer deux neuroleptiques, mais pas plus, car au-delà les interactions indésirables se multiplient. Les NLP ont des effets indésirables ce qui impose d'adapter leur posologie et de choisir le mieux toléré. Les NLP sauf urgence, s'administrent généralement par voie buccale en augmentant progressivement la posologie jusqu'au dosage efficace.
  • 113. Avant emploi 1 Éliminer les contre-indications - Les affections neurologiques - La porphyrie - Les affections hématologiques - Les affections cardiovasculaires graves - La grossesse et l’allaitement - Un antécédent de syndrome malin 2 Évaluer le risque de syndrome métabolique Rechercher des troubles métaboliques préexistants, une hypertension artérielle, un diabète, une dyslipidémie.
  • 114. L'examen somatique Général → pour éliminer une contre indication en particulier neurologique ou cardiaque. Il comportera poids, TA, taille, IMC, périmètre ombilical, pour la surveillance du syndrome métabolique. Le bilan biologique pour une prescription de nlp - NFS / Ionogramme Sanguin - bilan hépatique (toxicité hépatique des NLP) / bilan lipidique (risque métabolique et ultérieurement un retentissement du traitement) - Glycémie (risque de diabète ou l'apparition d'une hyperglycémie discrète décrite sous neuroleptiques) - Plaquettes, VS (évaluer une accélération) - bHCG et prolactine si nécessaire Ce bilan initial sera répété ensuite si nécessaire, ou systématiquement tous les ans.
  • 115. Suivi du patient - Lors de la première prescription, informer le patient des risques et effets secondaires - En particulier, lui prodiguer des recommandation sur hhhufOui la vie quotidienne : la nécessité d'une hygiène alimentaire, d'une protection solaire, de ne pas s'alcooliser et d'éviter la conduite automobile. - En ambulatoire, revoir le patient dans les jours suivants pour évaluer les effets secondaire précoces et pouvoir agir en conséquence. Revoir le patient tous les mois pour aprécier la tolérance et l'efficacité. - Par le suite un suivi tous les trois mois peut être suffisant.
  • 117.
  • 118. les motifs - Attitude de refus général de toute prise médicamenteuse - Non-conscience de la maladie ou de la nécessité d'un traitement (+ explication insuffisante) - Anticipations négatives des effets secondaires potentiels - Mauvaise information sur les effets secondaires et les moyens d'y faire face - Non-compréhension des principes pharmacologiques de base - Conséquence des troubles psycho-pathologiques eux-mêmes : + Volonté suicidaire + Idées délirantes(méfiance ou illusions plaisantes) + Confusion mentale + Bénéfices secondaires attendus de la pérennisation de la maladie - Non support de la famille - Stigmatisation par société
  • 119. EN PSYCHIATRIE - Totale ou partielle → Non-ingestion du médicament : + Non-respect de la posologie + Non respect de l'horaire des prises + Non-respect de la durée du traitement + Non-respect des tâches assignées lors d'une psychothérapie + Non-respect des conseils hygiéno-diététiques + Non-respect des visites médicales programmées + Prise de médicaments non-prescrits(alcool+drogues)
  • 120.
  • 121. CONSÉQUENCES - Conséquences de la non-observance : NÉGATIVES - Résistance apparente à une thérapeutique + Chronicisation des troubles + Cercle vicieux de réhospitalisations + Survenue d'effets secondaires mal contrôlés + Altération de la relation médecin-malade + Erreur d'interprétation d'un essai clinique
  • 122. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI: - Exposition au soleil (photosensibilisation) → photoprotection - Activité physique régulière (constipation) - Alimentation riche en fibres (constipation) - Fièvre inexpliquée : suspendre le traitement (syndrome malin) - Alcool … (effets sédatifs) - Informer le patient de la survenue des effets secondaires
  • 123.