Le système de soins est bloqué par l'inorganisation, la bureaucratie, les coûts et l'immobilisme du monopole d'assureur de la sécurité sociale. Pourtant les Français paient des impôts et des cotisations obligatoires très élevés; ils doivent pouvoir choisir leur assureur maladie et le contrat qui leur convient. Ce choix permettra de dynamiser l'offre et de réguler la demande. Il faut l'assortir de deux garanties, chaque résident doit avoir au minimum un contrat socle qui garantit les soins pour les maladies essentielles et ceux qui ne peuvent économiquement l'acheter doivent bénéficier d'un chèque santé du montant moyen de ce contrat.
La dynamique du marché (qui fait défaut au système actuel) et les garanties sociales pour éviter les passagers clandestins ou bien le coût du contrat pour les économiquement faibles peuvent améliorer rapidement le système tant pour l'accès aux soins essentiels que pour mieux rémunérer les soignants.
3. C’était Georges Pompidou (1911-1974)
Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! Il y a trop
de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays
! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez
que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer
ce pays ! (Georges Pompidou à Jacques Chirac, en
1966)
“Dans le domaine économique, notre administration
est la fille du gouvernement de Vichy. (...) La rage du
contrôle était née de la pénurie des années 1940-1944.
S'y ajoutait, à l'époque, la méfiance maurrassienne
contre l'économie libérale. Or, parallèlement, la
Résistance sous sa forme administrative et politique
se pénétrait de la même méfiance en partant d'une
idéologie différente mais de réactions analogues.
Depuis la fin de la guerre, des générations de
fonctionnaires ont été formées dans l'esprit que
l'intérêt général se confond non pas seulement avec la
primauté de l'Etat mais avec l'interventionnisme étatique
et la défiance à l'égard de l'entreprise privée.”
(Le noeud gordien, 1974)
4. La Santé, les maladies et les soins
La santé individuelle est d’abord un capital
personnel que l’on détériore plus ou moins
en fonction des conditions de vie.
Dans un pays développé, aujourd’hui, les
décès prématurés ou évitables sont
déterminés largement par notre choix de
prendre des risques.
La maladie est un événement qui nous met
en péril.
La vie comporte des désagréments mineurs
et passagers.
5. Le monopole d’état ne s’adapte plus à la demande
de soins: la pénurie s’installe
Numerus Clausus
Revenus nets très faibles pour le front office des
hôpitaux ou bien des soins ambulatoires
Bureaucratisation qui consomme beaucoup
d’emplois non soignants et crée chez les
soignants une éviction du temps de soin
Hôpitaux en déficit structurel car administrés
comme les PTT, la SNCF, la RATP ou d’autres
monopoles publics
Démographie et surtout temps de soin des
médecins praticiens en chute libre
Les gardes sont fuies par tous les personnels
car elles sont mal organisées et sous payées
Front office en déshérence et back office en sur
emploi
L’hôpital, entreprise de haute technologie, ne
peut plus être une administration publique mais
une entreprise pleine et entière
6. Les vertus des choix économiques libres
des Français:
Choisir l’assureur maladie
Choisir le contrat qui me convient
7.
8. Vous imaginez un pays qui serait resté à Netscape
le navigateur des années 90?
Qui serait resté au Minitel?
Qui aurait interdit l’iPhone?
Qui aurait bloqué les nouveaux scanners et IRM?
C’est pourtant ce qui s’est passé sur le plan
organisationnel depuis l'étatisation du système de
soins
9. Pour avoir un excellent service il faut la dynamique
du marché
Qui a généré cette innovation dans les navigateurs internet? Le choix libre
des internautes
Qui a produit ces navigateurs? Des entrepreneurs en concurrence sur toute la
planète et cela continue
Quelle est l’éthique de ces produits? Celle d’une transparence totale et du
respect du client. À défaut l’entreprise perd sa réputation et ses parts de marché,
elle risque disparaître
10. Que faut-il associer pour que cette dynamique du
marché améliore le système de soins?
1. La Charte de l’Assurance Maladie Française pour
garantir les contrats.
2. L’obligation de souscrire un Contrat Socle pour tout
résident.
3. Le Chèque Soins pour qu'un économiquement faible
choisisse aussi son assureur.
Notes de l'éditeur
La santé individuelle est d’abord un capital personnel que l’on détériore plus ou moins en fonction des conditions de vie. Les infrastructures collectives ont permis de prévenir les grandes causes de mortalité. Eau potable, traitement des eaux usées, diminution de la pollution de l’air, production agricole, sécurité alimentaire, habitat sur et chauffé, sécurité et mécanisation du travail ont éradiqué la famine, les épidémies, la mortalité néonatale, les accidents et morts dus aux risques du travail et le décès précoce des personnes âgées. Ce sont les causes directes de l’extraordinaire allongement de la vie depuis le début de l’industrialisation.
Dans un pays développé, aujourd’hui, les décès prématurés ou évitables sont déterminés largement par notre choix de prendre des risques. Tabac, alcool, drogues, obésité, sont à l’origine de nombreuses maladies dont certaines ne sont pas encore curables. C’est la principale raison du ralentissement de l’espérance de vie. C’est pourquoi la “complémentaire Santé” n’existe pas; ce sont de très chères assurances maladie complémentaires de la Sécu
La maladie est un évènement qui nous met en péril. Le système de soins doit être consacré aux maladies. L’organisation doit prioriser l'affectation des ressources vers ce péril. More is better pour ces maladies. C’est l’innovation qui est en tête des ressources utiles. Suivie des infirmières et des médecins puis des structures.Il ya peu d’abus et peu de dépenses inutiles dans ce coeur du système, la prise en charge peut être totale.
La vie comporte des désagréments mineurs et passagers. Le rhume n’est pas une maladie c’est un désagrément toujours bénin et qui guérit spontanément (200 rhinovirus qui mutent régulièrement). L’indigestion pareil. Le mal de tête, le mal au dos, la tristesse, la constipation et tant d’autres désagréments banals et passagers ont été médicalisés. Consultation, médicaments, examens, ne font que retarder le plus souvent la guérison spontanée. Less is more pour ces aléas de la vie.Si personne ne demande une autre chimio, une autre opération, beaucoup demandent des séances de kiné du dos itératives, des cures thermales sur 25 ans deux fois par an etc. La prise en charge ne doit pas relever de la solidarité: c’est à dire des prélèvements obligatoires.
caisses sécu, médecine ambu et hospitalière, autorisation de création de clinique d’équipements lourds, NC etc
1 Un assureur ne peut pas disparaître et laisser les assurés sans garantie
2 Pas de passager clandestin
3 Pas de laissé pour compte et eux aussi ont le droit de choisir.
Mais plus d’administration omnipotente génératrice de fraudes et de fautes
https://www.atlantico.fr/decryptage/3587535/ces-fautes-de-l-administration-francaise-h16