Vue generale
• La dent, après son
éruption, devient un
matériel trop dur à
couper et doit être
préalablement
décalcifiée. L'émail,
minéralisé à 96 % est
détruit. L'emplacement
de l'émail est fléché en
1. Seule subsiste la
dentine, fléchée en 2.
Email et Dentine
• Pour étudier émail et
dentine, il faut recourir à
la technique d'usure. Les
dents sont sciées en fines
tranches, puis usées et
polies de façon à obtenir
des fragments de
quelques microns
d'épaisseur. On délimite
ici l'émail, noté en 1 et la
dentine, notée en 2.
Odontoblastes- fibres de Tomes-
canalicules de Tomes
• Par la technique classique,
grâce à un artéfact de
décollement, nous voyons
ici que les odontoblastes
restent en contact avec leur
produit de fabrication par
un fin prolongement
cytoplasmique fléché en 1
et appelé fibres de Tomes.
Ces fibres de Tomes sont
hébergées dans les
canalicules de la dentine,
fléchés en 2, ceux-ci
peuvent s'anastomoser.
Fibres de Tomes-canalicules de Tomes
• Par la technique d'usure,
nous observons
également les
prolongements
odontoblastiques. Ils
peuvent se ramifier dans
leur partie terminale. On
distingue ainsi, en 1, les
canalicules principaux de
la dentine qui se
ramifient, en 2, en
canalicules secondaires.
Canalicules de Tomes
• La microscopie
électronique à balayage
nous révèle au niveau
de la dentine toute une
série de petites rigoles
parallèles, notées en 1.
Ce sont les canalicules
de la dentine, creusés
dans une matière
minérale notée en 2,
qui est la dentine.
Canalicules de Tomes
• A plus fort grossissement,
nous situons en 1 un
canalicule de Tomes. Le
prolongement
odontoblastique ou fibre de
Tomes qu'il hébergeait a
été détruit par la technique.
En 2, la dentine montre un
aspect globulaire. Nous
avons vu en optique la
minéralisation de la dentine
sous forme de globules de
Gzermak.
Dentine
• Au niveau de la dentine
elle-même, on observe
deux zones distinctes à ce
grossissement. En 1, une
dentine plus homogène
forme un manchon
pariétal autour des
canalicules. En 2, apparaît
le type de minéralisation
globulaire observé en
optique.
Dentine-Email
• La technique d'usure
permet d'observer l'émail.
Nous délimitons en 1
l'émail, en 2, la dentine.
L'émail est synthétisé par
les adamantoblastes sous
forme de prismes que l'ont
peut visualiser sur cette
image. Les prismes de
l'émail ne sont pas
rectilignes. Ils se torsadent,
d'où le nom d'émail
noueux. Ceci confère une
plus grande solidité à
l'ensemble de l'émail.
Prismes de l'émail
• Les prismes synthétisés par les
adamantoblastes traversent
l'ensemble de la couche de
l'émail. Ils sont plus torsadés
en 1, au voisinage de la
dentine, où ils forment l'émail
noueux. En 2, dans la région
superficielle, ils prennent une
disposition plus rectiligne.
Remarquez en 3 une sorte de
fissure, appelée lamelle de
l'émail. Ces craquelures ne
sont pas minéralisées et sont
remplies d'un matériel
organique de type kératine.
Prismes de l'émail
• En surface d'une dent
observée en microscopie
électronique à balayage,
nous visualisons très bien
l'aspect torsadé des
prismes de l'émail.
Certains groupes de
prisme nous apparaissent
en coupe longitudinale,
d'autres en coupe
transversale.
Prismes de l'émail
• Même genre d'illustration des
prismes de l'émail, mais en
microscopie optique avec ici
un contraste de phase. Suite à
la torsion de ces prismes, nous
voyons côte à côte en 1 des
sections longitudinales, en 2,
des sections transversales
prenant l'aspect d'écailles
suite au tassement. Les vues
longitudinales font apparaître
les différentes stries de
croissance des prismes dont la
formation s'effectue de façon
rythmique.
Prismes de l'émail en coupe
transversale
• Le même aspect
d'arcades imbriquées
s'observe en microscopie
électronique à balayage,
à faible grossissement.
L'émail, minéralisé pour
une grande part, est
constitué de cristaux
d'hydroxyapatite que l'on
voit déjà, à ce
grossissement, au niveau
de chaque prisme.
Prismes de l'émail en coupe
transversale
• A plus fort grossissement,
nous voyons que la
disposition des cristaux
d'hydroxyapatite varie
selon la localisation. En 1,
sont fléchés les cristaux
interprismatiques ; en 2,
les cristaux prismatiques
dont l'orientation est
différente.
Prismes de l'émail en coupe
longitudinale
• Cette image révèle bien la
disposition de chaque type
de cristaux
d'hydroxyapatite. En 1, au
niveau des prismes, ils sont
plus ou moins dirigés selon
le grand axe du prisme. En
2, dans la substance
interprismatique, leur
orientation forme un angle
d'environ 40° par rapport
aux cristaux prismatiques.
Cément
• La dent est protégée par
un tissu dur qui recouvre
toute la surface externe
de la dentine radiculaire,
le tissu dur est appelé
cément. On y distingue:
en 1, un cément
acellulaire, peu épais. Il a
été synthétisé pendant la
formation de la racine ;
en 2, un cément cellulaire
appelé ostéocément.
Cémentocytes
• Les cellules de l'ostéocément
ou cémentocytes ressemblent
très fort aux ostéocytes. Elles
possèdent en 1 un corps
cellulaire arrondi d'où
émanent, en 2, un grand
nombre de prolongements. La
formation du cément se
calque sur celle du tissu
osseux. A partir du conjonctif
environnant, se différencient
des cémentoblastes qui, une
fois emprisonnés dans
l'ostéocément minéralisé,
deviennent cémentocytes.
Cémentocytes
• Les cémentocytes sont en
communication avec les
cellules voisines grâce aux
nombreuses expansions
qui en émanent. Ceci
permet des échanges
métaboliques et donc une
vie plus ou moins active
pour des cellules qui sont
emprisonnées dans un
matériel minéralisé.
Cavité buccale d'un embryon
• Au niveau de la cavité
buccale d'un embryon,
nous localisons en 1
l'épithélium
ectoblastique, qui borde
les lèvres. Il prolifère et
s'enfonce, en 2, dans le
mésenchyme sous-jacent
pour constituer le mur
plongeant. La masse
musculaire fléchée en 3
est la langue.
Mur plongeant-Lame dentaire
• A plus fort grossissement,
nous voyons en 1 cet
épaississement de
l'épithélium ectoblastique
appelé mur plongeant. Il
s'en détache, en 2, une
coulee épithéliale qui se
dirige
perpendiculairement au
mur plongeant. C'est la
lame dentaire.
Mur plongeant-Lame dentaire-
Bourgeon dentaire
• L'épithélium buccal a donné
naissance :
en 1, au mur plongeant ;
en 2, à la lame dentaire qui
s'enfonce parallèlement à
l'axe de la langue.
Elle présente, en 3, une
petite excroissance: c'est un
bourgeon dentaire à son
stade le plus primitif.
Plusieurs bourgeons
dentaires vont ainsi se
former tout au long de la
lame dentaire qui sera
résorbée par la suite.
Germe dentaire-Sillon gingival
• Le germe dentaire est donc
constitué en 1, d'une partie
épithéliale, dérivant de la
lame dentaire. Elle induit,
en 2, la prolifération des
cellules mésenchymateuses
sous-jacentes qui se
rassemblent au centre du
bourgeon pour former la
papille mésenchymateuse.
Nous voyons en 3,
l'ébauche du sillon gingival
qui fissure le mur
plongeant.
Sillon gingivo-labial-Germes dentaires
• A un stade plus avancé,
nous voyons en 1 le
sillon gingivo-labial qui
fend le mur plongeant.
C'est ainsi que se
séparent gencive et
lèvre. En 2, sont fléchés
des germes dentaires
au niveau des deux
maxillaires.
Germes dentaires à divers stades de d
éveloppement
• Plusieurs germes dentaires
se développent tout au long
de la lame dentaire. Nous
observons ici des stades
évolutifs différents,
prélevés chez un embryon
de lapin. Ils sont constitués
en 1, d'une partie
épithéliale ou bourgeon
dentaire et, en 2, d'une
partie mésenchymateuse
appelée papille dentaire. La
lame dentaire, fléchée en 3,
est en voie de résorption.
Germe dentaire stade
• Nous observons, en 1,
un germe dentaire au
stade dit stade"
cloche". En 2, est
fléchée la lame
dentaire. Remarquez,
en 3, le cartilage de
Meckel qui intervient
dans la formation du
tissu osseux du
maxillaire inférieur,
fléché en 4.
Lame dentaire primitive et de remplac
ement
• En 1, est fléchée la lame
dentaire primitive, d' où
se détache, en 2, le
germe dentaire d'une
dent qui ne sera qu'une
dent temporaire. En effet,
en 3, se détache une
lame dentaire de
remplacement sur
laquelle va se différencier
l'ébauche d'une dent
définitive.
Différentes parties du germe dentaire
• En détaillant le germe 
dentaire, nous avons pour 
la partie épithéliale : 
en 1, le mur épithélial 
externe ;
en 2, la gelée de l'émail ;
en 3, le stratum 
intermedium ;
en 4, le mur épithélial 
interne. 
La papille 
mésenchymateuse, fléchée 
en 5, est très cellulaire et 
richement vascularisée. 
Différentes parties du germe dentaire 
• A plus fort grossissement, 
nous avons en 1 le mur 
épithélial externe. En 2, la 
gelée de l'émail encore 
appelée réticulum étoilé, 
formé d'un réseau cellulaire 
assez lâche. En 3, le stratum 
intermedium est constitué de 
plusieurs couches cellulaires 
aplaties. Le mur épithélial 
interne, en 4, est composé de 
hautes cellules cylindriques. 
Une membrane basale, 
fléchée en 5, sépare 
épithélium et mésenchyme. 
Organe adamantin - Papille mésenchy
mateuse 
• La partie épithéliale, 
fléchée en 1, est appelée 
organe adamantin. C'est 
elle qui sera à l'origine de 
la formation de l'émail. La 
papille 
mésenchymateuse, 
fléchée en 2, sera 
responsable de la 
synthèse de la dentine ou 
ivoire.  
Organe adamantin - Papille mésenchy
mateuse
• Sur un stade plus évolué, 
nous situons en 1 l'organe 
adamantin de nature 
épithéliale ; en 2, la papille 
dentaire, 
mésenchymateuse. Elle a 
commencé à synthétiser la 
dentine, fléchée en 3, 
colorée ici en jaune-ocre. 
Au sommet de la dent, nous 
voyons en 4, une fine 
couche d'émail, coloré en 
violet, formé par l'organe 
adamantin.  
Synthèse de la dentine et de l'émail: 
vue générale 
• La synthèse des tissus durs 
de la dent débute en son 
sommet en 1. Elle est moins 
avancée à la base, en 2. 
Pour bien comprendre 
l'évolution chronologique 
des différentes étapes, nous 
observerons donc cette 
dent encore incluse depuis 
sa base vers son sommet. 
Nous verrons tout d'abord 
apparaître la dentine, 
fléchée en 3, puis 
seulement l'émail, fléché en 
4 
Organe adamantin et papille mésenchymat
euse avant synthèse d'émail et de dentine 
• Dans la région basale, nous 
retrouvons la composante 
épithéliale avec : 
en 1, le mur épithélial 
externe ;
en 2, la gelée de l'émail ;
en 3, le stratum 
intermedium ;
en 4, le mur épithélial 
interne ;
sous cette partie 
épithéliale, nous trouvons 
en 5 la papille 
mésenchymateuse, très 
cellulaire. 
Mur épithélial interne et 
Odontoblastes 
• Le mur épithélial interne, 
fléché en 1 se compose de 
hautes cellules cylindriques 
bien alignées. Ce sont les 
adamantoblastes. Leur noyau 
est refoulé du côté de la gelée 
de l'émail. A leur contact, les 
cellules mésenchymateuses, 
fléchées en 2, s'alignent elles 
aussi de façon épithélioïde. Ce 
sont les odontoblastes. Entre 
les adamantoblastes et les 
odontoblastes, se trouve une 
membrane basale. 
Adamantoblastes-Synthèse de la 
dentine par les odontoblastes
• En 1, sont fléchés les 
adamantoblastes à 
l'alignement 
caractéristique. En 2, les 
odontoblastes prennent un 
alignement moins 
rigoureux. Ils entreront les 
premiers en action pour 
former la dentine. Cette 
synthèse débute par 
l'apparition en 3 d'une zone 
acellulaire du côté de la 
membrane basale. 
Fibres de Korff 
• Les odontoblastes sont 
donc responsables de la 
dentinogenèse. Par une 
méthode d'imprégnation 
argentique, nous voyons, 
dans un premier stade, 
l'apparition de fibrilles 
argyrophiles entre les 
odontoblastes et dans la 
zone acellulaire qui les 
surmonte. Ce sont les 
fibres de Korff, marquées 
par la flèche.  
Prédentine
• Un peu plus haut, nous 
trouvons en 1 les 
odontoblastes. En 2 , la 
zone acellullaire a fait 
place à la prédentine qui 
représente la première 
étape de l'activité des 
odontoblastes. En 3, sont 
fléchés les 
adamantoblastes qui sont 
encore au repos.  
Structure de la dent 
• Les odontoblastes, fléchés 
en 1 reculent sous 
l'accumulation de 
prédentine. Ils émettent un 
fin prolongement 
cytoplasmique, fléché en 2, 
appelé fibre de Tomes. Ces 
fibres de Tomes pénètrent 
dans de petits canalicules 
ménagés dans la prédentine 
et fléchés en 3. Ainsi peut 
subsister un contact nutritif 
entre les odontoblastes et 
leur produit de sécrétion.  
Minéralisation de la prédentine
• La dentine proprement dite 
apparaît plus tard, par 
minéralisation de la 
prédentine. Par la méthode 
d'imprégnation argentique, 
nous voyons, en 1, que la 
dentine ne se forme pas de 
façon homogène, mais à partir 
de petits foyers sphériques 
appelés globules de Czermak. 
Cette technique met 
également en évidence en 2, 
les canalicules de Tomes qui 
traversent dentine et 
prédentine.  
Minéralisation de la prédentine 
• Toujours par la méthode 
d'imprégnation argentique, 
nous illustrons la 
minéralisation progressive 
de la prédentine en dentine 
qui est fléchée en 1. Cette 
minéralisation se faisant 
sous forme globulaire, la 
limite dentine-prédentine, 
fléchée en 2, apparaît 
festonnée. Ici, les 
adamantoblastes, fléchés 
en 3, commencent à 
travailler. Ils émettent en 4, 
un prolongement cellulaire.  
Synthèse de l'émail: prolongement de
Tomes
• Détaillons l'activité des
adamantoblastes. Du côté
de la dentine, les
adamantoblastes émettent,
en 1, un prolongement
cellulaire de forme
hexagonale. On l'appelle
prolongement de Tomes. Il
est séparé du corps de la
cellule par la limitante
interne, fléchée en 2. Ces
prolongements de Tomes
sont responsables de la
synthèse de l'émail qui
s'accumule en 3.
Prismes de l'émail
• Les prolongements de
Tomes, fléchés en 1, sont
des prolongements
prismatiques à base plus
ou moins tronquée.
L'émail qu'ils secrètent
épouse leur forme. La
limite supérieure en " toit
d'usine", ou des prismes
de l'émail, fléchée en 2,
donne l'image dite en
"dents de scie".
Prismes de l'émail
• En 1, les adamantoblastes
ont leur noyau situé du côté
de la gelée de l'émail. Leurs
prolongements de Tomes,
en 2, dépassent la limitante
interne, fléchée en 3. Les
prismes de l'émail ont des
trajets sinueux. C'est
pourquoi nous trouvons
côte à côte des incidences
longitudinales en 4 et
transversales, en 5.
Croissance des prismes de l'émail
• En 1, en incidence
longitudinale, nous
observons une striation
horizontale sur les prismes
de l'émail. Ceci montre les
différentes étapes de
croissance de ces prismes
dont la formation s'effectue
de façon rythmique. En 2,
en coupe transversale, nous
voyons une image dite en
"écailles de poisson", due
au tassement des prismes
les uns contre les autres.
Différentes couches du tissu dentaire
• D'origine épithéliale, nous avons
donc :
en 1, la gelée de l'émail,
en 2, le stratum,
en 3, les adamantoblastes avec
en 4, leurs prolongements de
Tomes et en en 5, l'émail.
D'origine mésenchymateuse,
nous trouvons:
en 6, la dentine,
en 7, la prédentine,
en 8, les odontoblastes,
en 9, la pulpe dentaire. La
membrane basale se situe donc
en 10 et s'appelle membrane
adamantino-dentinaire
Vue générale de la dent incluse dans le
maxillaire
• Cette dent, arrivée à
son stade évolutif
maximal, est toujours
incluse dans le
maxillaire, fléché en 1. Il
s'agit d'un tissu osseux
spongieux. A la base de
la dent, en 2, se situe le
canal dentaire.
Canal dentaire
• Le canal dentaire comporte,
en 1, une section nerveuse
ainsi que des vaisseaux
sanguins. Les veines,
fléchées en 2 sont
particulières. Elles se
caractérisent par l'absence
de formation musculaire
dans leur paroi, en raison
de leur protection par le
tissu osseux. On les appelle
veines fibreuses. En 3, est
fléchée une artère.
Maxillaire
• Le maxillaire est constitué
de tissu osseux de type
spongieux. Les travées
osseuses, fines et
anastomosées, sont
séparées par du tissu
conjonctif abondant. Nous
avons le périoste en
périphérie avec en 1 son
feuillet stérile et en 2 son
feuillet fertile. Nous
trouvons ensuite en 3 les
ostéoblastes avec leur
alignement épithélioïde et
en 4, les ostéocytes
Maxillaire
• Toujours au niveau du
maxillaire, nous pouvons
illustrer l'ostéogenèse par
la présence :
en 1, du périoste,
en 2, des ostéoblastes,
en 3, des ostéocytes.
Nous visualisons
l'ostéoclasie par la
présence, en 4, des
ostéoclastes.
Eruption
• La dent arrivée à
maturité fera éruption,
par un endroit précis,
fléché en 1, ménagé par
ostéoclasie. Nous
trouvons en 2, le reste
de la lame dentaire en
voie de résorption.
Résidus de lame dentaire
• Dans certains cas, la lame
dentaire n'involue pas
complètement, mais
quelques cellules
épithéliales peuvent
rester sous forme d'amas
concentriques comme
l'indiquent les flèches.
Ces formations peuvent
éventuellement donner
naissance à des kystes
paradentaires.

Systeme digestif