23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
Materiaux a empreinte
1. Matériaux de prise d’empreinte
Réalisé par:
Les résidents de 1ére année Encadré par:
Pr TABI-ANNENI
Pr MERDES
2. PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION.
I- Définition.
II- Les matériaux rigides.
II-1- Le plâtre.
II-2- La pate a oxyde de Zinc eugenol.
II-3- Les compositions thermoplastiques.
II-4- Les cires dentaires.
3. PLAN DE TRAVAIL
III- Les matériaux élastiques.
III-1- Les hydro-colloïdes irréversibles.
III-2- Les hydro-colloïdes réversibles.
III-3- Les élastomères de synthèse.
III-3-1- Les polysulfures.
III-3-2- Les silicones.
III-3-3 - Les polyéthers.
CONCLUSION.
BIBLIOGRAPHIE.
4. INTRODUCTION
Le choix du matériau à empreinte constitue une des étapes
fondamentales de la chaine prothétique.
Ces matériaux sont utilisés pour enregistrer et reproduire les
structures dentaires et tissulaires.
Ils doivent permettre l’obtention d’un modèle de travail dont la
fidélité reflète sa capacité d’enregistrement d’une situation
clinique établie.
La compréhension du comportement et des limites de chaque
matériau est indispensable à la conduite avec succès du
traitement prothétique.
5. Définition
L’empreinte se définit comme une marque en creux ou en relief
obtenue par pression (Le petit Larousse illustré, 2007).
Selon O’Brien: deux grandes classes de matériaux à empreinte
peuvent être choisies pour répondre à ces objectifs cliniques:
les matériaux présentant un comportement élastique, et ceux
présentant un comportement inélastique, ou rigide.
8. Le plâtre
Bien que présente quelques inconvénients, le plâtre est utilisé
encore quelques fois en clinique pour la prise d’empreinte mais
surtout au laboratoire ou il apparait comme un matériau
indispensable a tous les échelons de la confection des pièces
prothétiques adjointes et conjointes.
9. Composition:
Le gypse constitue la matière première du plâtre.
Ce di-hydrate de sulfate de calcium (CaSO4), déshydraté par une
cuisson au four, se transforme en hémi-hydrate de sulfate de
calcium.
La structure et les caractéristiques physiques de l’hémi-hydrate
obtenu (a ou b) vont dépendre des conditions de cuisson :
température, pression, environnement…
A la poudre d’hémi-hydrate, un certain nombre de composants
solubles dans l’eau (chlorures, sulfates, borates…) sont ajoutés
pour améliorer le temps et l’expansion de prise.
Le plâtre
10. Le plâtre
L’hémi-hydrate de sulfate de calcium se présente sous deux formes
pulvérulentes, correspondant a deux degrés de cristallinité
différents (Lacheny).
- L’hémi-hydrate α, le constituant essentiel des plâtres durs ou
plâtres a moulage utilisé au laboratoire (type II, III, IV).
- L’hémi-hydrate β ou plâtre de Paris, le constituant essentiel du
plâtre a empreinte utilisé en clinique (type I).
12. Le plâtre
Sur la base des normes internationales ISO 1997, les plâtres sont
classifiés selon le suivant standard :
- Type I : plâtre pour empreinte.
- Type II : plâtre pour modèle.
- Type III : plâtre dur pour modèle.
- Type IV : plâtre extra-dur pour chicots a élevée dureté et basse
expansion.
- Type V : plâtre extra-dur a élevée dureté et haute expansion.
13. Le plâtre
Réaction de prise:
A la surface de l’eau placée dans un bol souple, le plâtre saupoudré
progressivement absorbe l’eau jusqu’à saturation.
Un rapide mélange homogénéise l’ensemble qui est alors chargé
dans un porte-empreinte spécifique, et placé directement en
bouche.
14. Le plâtre
Les propriétés du plâtre:
* Les propriétés physiques :
- La structure :
L’hémi-hydrate α est constitué de gros cristaux de 5 a 100 μm de
long et de 20 a 50 μm de large distincts juxtaposée, sensiblement
prismatiques, alors que dans l’hémi-hydrate β, ils sont de formes
beaucoup plus irrégulières, formant un agrégat poreux de
microcristaux, dont certains sont inférieurs a 1 μm.
15. Le plâtre
- La solubilité :
- Di-hydrate : à température ordinaire (20°), la solubilité du gypse
dans l’eau est de 2g pour 1000cmᵌ, entre 0° et 100° elle ne varie
pratiquement pas.
- Hémi-hydrate : à température ordinaire (20°), la solubilité dans
l’eau est de 10g pour 1000cmᵌ, elle diminue lorsque la température
augmente.
Il faut conserver l’hémi-hydrate a l’abri de l’air, sous peine
d’obtenir un « plâtre éventé ».
16. Le plâtre
* Les propriétés chimiques :
- La stabilité thermique :
La déshydratation de l’hémi-hydrate α conduit a l’anhydrite α.
Le di-hydrate subit aux environs de 1450° une dissociation qui
peut d’ailleurs se produire aux environs de 1000° lorsqu’on est en
présence de silice, et qu’a cette dernière température, il est aussi
réduit par le carbone.
17. Le plâtre
- Le temps de prise :
On définit le temps de prise comme l’intervalle de temps séparant
le moment ou le mélange eau- hémi-hydrate a été commencé a
celui ou la tige ne s’enfonce plus.
Ce temps de prise est très important à connaitre tant pour le
praticien que le patient.
Il est normalement de l’ordre de 7 à 12 min ; aussi cherche-t-on à le
réduire entre 3 à 5 min en clinique au moyen d’accélérateurs.
18. Le plâtre
Les facteurs de variation du temps de prise :
1- Les facteurs physiques :
→ Température.
→ Rapport eau- hémi-hydrate.
→ Temps de spatulation.
→ Taille des particules.
19. Le plâtre
2- Les facteurs chimiques :
Les accélérateurs et les retardateurs de prise sont des substances
qui raccourcissent ou allongent le temps de prise, par des
mécanismes relativement complexes .
Les accélérateurs : des chlorures, des sulfates ou tartrates alcalins.
Les retardateurs : des citrates, des acétates ou borates alcalins.
20. Le plâtre
* L’expansion de prise :
- Définition :
C’est un fait expérimental que la prise du plâtre s’accompagne
d’une augmentation de volume de l’ordre de 0,4%.
Cette expansion de prise est importante à connaitre, car elle peut
être une source d’erreur non négligeable au cours des différentes
étapes prothétiques.
21. Le plâtre
Les facteurs de variation de l’expansion de prise :
1- Les facteurs physiques :
→ Température :
L’expansion de prise augmente quand la température diminue.
→ Rapport eau- hémi-hydrate :
L’expansion de prise augmente quand la proportion d’eau diminue.
→ Temps de spatulation :
L’expansion de prise augmente quand le temps de spatulation est
augmenté au de 5 min.
22. 2- Les facteurs chimiques :
L’expansion de prise est généralement diminuée par les substances
qui augmentent ou diminuent le temps de prise.
Le plâtre
23. Le plâtre
* L’expansion dite hygroscopique :
Si l’on ajoute de l’eau au mélange eau-hémi-hydrate un certain
temps après le début du malaxage, on note une expansion
supplémentaire qui peut atteindre 5 fois l’expansion de prise.
Ceci peut s’expliquer par un gonflement du réticulum de di-hydrate
précipité dont les mailles peuvent croitre plus facilement dans un
supplément d’eau secondairement apporté.
24. Le plâtre
* Les propriétés mécaniques du plâtre :
- La dureté de surface :
Pour la résistance a la rayure, le gypse occupe le n° 2 sur l’échelle
de Mohs.
- La résistance a l’écrasement :
Elle est sujette à de nombreuses variations et nous allons l’étudier
selon ses principaux paramètres, d’après les études de Gibson sur le
plâtre de Paris.
25. Le plâtre
1- Degré de cristallinité :
La résistance à l’écrasement du plâtre dur est double ou triple de
celle du plâtre de Paris, ce qui s’explique par la différence
structurale.
2- Rapport eau- hémi-hydrate β :
La résistance diminue quand la proportion d’eau augmente. Ceci
peut s’expliquer par une augmentation du volume des mailles du
réticulum et par une diminution corrélative de leurs parois.
26. Le plâtre
3- Spatulation :
- Le temps : la résistance augmente avec le temps de spatulation.
-Le procédé : la résistance est augmentée par spatulation et
vibration mécanique. Ceci peut s’expliquer par une
homogénéisation supérieure lors de la vibration mécanique,
évitant la présence de région de résistance différente.
4- Durcissement :
Afin d’améliorer la résistance a l’abrasion, on peut rajouter des
lignosulfanates.
27. Le plâtre
5- Séchage :
La résistance a l’écrasement d’un échantillon normal et d’un
échantillon séché dans un four n’est pas la même et l’on a prouvé
expérimentalement que la résistance de ce dernier était 2 a 3 fois
supérieure.
28. Le plâtre
Les indications et contre-indications du plâtre :
La seule indication du plâtre en tant que matériau d’empreinte est
la prothèse complète, pour la réalisation d’empreinte primaire
mucco-statique.
Les plâtres sont surtout connus comme matériaux de confection
des modèles de travail.
En revanche son caractère cassant ne permet pas l’enregistrement
de contre-dépouilles, ce qui le contre indique en prothèse fixèe.
29. Pate à oxyde de zinc eugénol
Le composant %
La poudre
80%
19%
1%
- Oxyde de Zinc.
- Colophane.
- Chlorure de Magnésium.
Le liquide
56%
16%
16%
6%
6%
- Essence de Girofle ou Eugénol.
- Gomme - résine.
- Huile d’olive.
- Huile de lin.
- Huile minéral légère.
La composition:
30. Pate à oxyde de zinc eugénol
- L’addition de Colophane à la pate facilite la vitesse de la réaction,
et il en résulte un produit plus lisse et plus homogène.
- Le chlorure de Magnésium joue le rôle d’accélérateur de prise.
- L’essence de girofle contient 70-85% d’eugénol, on l’utilise parfois
de préférence a l’eugénol parce qu’il réduit la sensation de brulure
en bouche.
- L’huile d’olive joue de plastifiant et adoucit l’action irritante de
l’eugénol. Ainsi que l’huile de lin et l’huile minéral.
31. Pate à oxyde de zinc eugénol
Réaction de prise:
Le mélange des deux pâtes, dans des proportions équivalentes, est
réalisé par une large spatule sur une plaque de verre ou de papier
plastifié, suffisamment rigide pour permettre l’obtention rapide
d’une pâte dont l’homogénéité sera appréciée simplement par
l’uniformité de la couleur, rose ou brune.
32. Pate à oxyde de zinc eugénol
L’eugénolate de zinc constitue le produit final durci issu de la
réaction chimique de chélation du zinc par deux molécules
d’eugénol.
ce phénomène de durcissement peut être accéléré par l’adjonction
à la d’accélérateurs, comme l’acétate de zinc ou le chlorure de
magnésium, seul le colophane en facilite également le mélange et
permet l’obtention d’un produit final lisse et homogène.
33. Pate à oxyde de zinc eugénol
Le temps de prise peut aisément être moduler en agissant sur le
taux d’humidité, La proportion d’oxyde de zinc et la température.
La prise complète du produit n’est que faiblement influencée par le
temps de spatulation et se poursuit souvent au-delà de dix minutes,
se traduisant cliniquement par un matériau ne collant plus.
34. Pate à oxyde de zinc eugénol
Les propriétés:
- Stabilité dimensionnelle :
La stabilité dimensionnelle de la plupart des pates pour empreintes
est satisfaisante. Un rétrécissement négligeable inférieur a 0,1%
peut se produire pendant le durcissement.
Les empreintes peuvent être conservées indéfiniment sans
changement de forme. Une telle affirmation sous-entend que le
matériau porte-empreinte a des dimensions stables.
35. Pate à oxyde de zinc eugénol
- Rigidité et résistance :
La pate devra être ferme lorsqu’elle est retirée de la bouche et ne
devra pas se briser.
Les pates pour empreintes peuvent avoir des formules qui leur
donnent une résistance au fluage a température buccale, égale ou
supérieure a celle des compositions.
La résistance à la compression des pates pour empreintes ZOE
durcies peut atteindre 70 Kg par cm².
36. Pate à oxyde de zinc eugénol
- Consistance et fluage :
Une pate ayant une consistance épaisse et une forte viscosité peut
comprimer les tissus, tandis qu’un matériau peu épais et fluide a
pour résultat une empreinte qui reproduit des tissus détendus,
avec peu ou pas de compression.
En tout cas, la pate pour empreinte devra être homogène et fluer de
façon uniforme contre les tissus pendant la prise de l’empreinte.
Autrement un déplacement des tissus peut se produire au lieu
d’une compression uniforme.
37. Pate à oxyde de zinc eugénol
- Une bonne compatibilité avec le plâtre,
- Caractère relativement hydrophile,
- Les faibles propriétés physiques et l’absence d’élasticité ne
permettent pas l’enregistrement de zones dentées ou de crêtes
présentant d’importantes contre-dépouilles.
38. Pate à oxyde de zinc eugénol
Indications:
- Ciment d’obturation et de scellement prothétique, pansement
parodontal…
- Comme matériau à empreinte, il se révèle le matériau
complémentaire et/ou correctif de l’empreinte secondaire en
prothèse adjointe,
- Permettant l’enregistrement dynamique des organes para-
prothétiques, le surfaçage des secteurs édentés et la stabilisation
des bases d’occlusion.
39. Pate à oxyde de zinc eugénol
Empreinte dissociée avec de la
pâte oxyde de zinc / eugénol
40. LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
Les pates thermoplastiques sont des matériaux a empreinte qui se
ramollissent a la chaleur et durcissent lorsqu’on les refroidit sans
qu’aucun changement chimique ne se produise.
Se sont des matériaux inélastiques, ils sont plastiques et brasilles.
41. LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
Composition:
Présentées sous différentes formes, les compositions
thermoplastiques possèdent des formulations gardées souvent
secrètes par les fabricants.
-Les résines naturelles ; environ 40%, elle donne aux matériaux
leur caractère thermoplastique.
-Les cires ; environ 7%, elle donne au mélange des propriétés
thermoplastique.
42. -L'acide stéarique ; Eenviron 3%, il agit comme lubrifiant et
plastifiant.
- Des charges et des pigments inorganiques ; 50% telle que la terre
de diatomée et de la stealite, ils permettent d'améliorer les
propriétés physiques des matériaux.
Les compositions thermoplastiques se présentent sous des
couleurs différentes (grise, verte, ou brune) permettant d’identifier
facilement leur intervalle de ramollissement.
LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
43. La réaction de prise:
Les compositions thermoplastiques se ramollissent à la chaleur
sans qu’aucun changement chimique ne se produise.
On les utilise une fois chauffer a 45°, après on les laisse refroidir
jusqu’à température buccale (37°).
Ce phénomène est purement physique et parfaitement réversible.
LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
44. Les propriétés :
- Le fluage :
Concernant le matériau utilisé pour l’empreinte, un fluage de 6% à
température buccale et de 85% à 45°C est indiqué selon les
spécifications n°3 de l’American Dental Association.
Pour les matériaux qu’on utilise lors de la réalisation du porte-
empreinte individuel, le fluage est de 2% à température buccale, et
de 70% a 45°C.
LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
45. LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
- Le coefficient de dilatation thermique :
Ces matériaux contiennent des résines et des cires, ils possèdent
donc un coefficient de dilatation thermique et de contraction
élevé.
Il est donc conseillé de couler l’empreinte dans la première heure
après sa prise pour éviter toute déformation.
46. - La conductivité :
Ces matériaux ne sont pas conducteur de chaleur, et ce pourquoi il
faut bien les chauffer pour obtenir une température uniforme à
travers toute la masse.
- Les propriétés biologiques :
Il faut prendre soin de ne pas bruler les tissus dentaires et
muqueux, et l’eau de refroidissement ne doit pas être trop froide
pour éviter le choc thermique.
LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
47. La manipulation :
- Le chauffage :
La pate thermoplastique est ramollie par chauffage a la flamme ou a
l’eau chaude.
Si on utilise la méthode de ramollissement a la flamme, on doit
veiller a ne pas provoquer la volatilisation de certains constituants.
LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
48. LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
- Le refroidissement :
Pour refroidir l’empreinte en bouche, on utilise un jet d’eau à
température ambiante.
Le refroidissement doit se continuer jusqu'à ce que la masse soit
entièrement rigide.
49. Les indications :
- Prise des empreintes pour les dents isolées et ayant des cavités
préparées. Avec une bague en cuivre comme support.
- Utiliser pour la réalisation du joint périphérique sur la porte-
empreinte individuel en prothèse totale.
- Utiliser pour la réalisation du porte-empreinte individuel.
- cependant, ce matériau est contre-indiqué sur les dents vivantes,
et aussi au niveau des zones en contre-dépouilles.
LES COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES
50. Les cires dentaires
Les cires dentaires sont utilisées en clinique pour la prise
d’empreinte, par la méthode directe et notamment au laboratoire,
ou elles apparaissent comme indispensables a la confection des
maquettes en prothèse conjointe ou adjointe.
Chimiquement ce sont des mélanges de cires naturelles (parfois
synthétiques) appartenant aux trois règnes.
51. Les cires dentaires
Les cires minérales :
Elles proviennent de la distillation des pétroles.
Elles ne sont intéressantes que :
- Les paraffines : alcanes supérieures, de point de fusion compris
entre 40° et 70°.
- Les cérésines : extraire de l’ozokérite, résidu de distillation de
certains pétroles, le point de fusion est compris entre 70° et 80°.
52. Les cires dentaires
Les cires végétales :
Elles appartiennent aux cérides : esters d’acides gras.
Elles sont solides à température ordinaire mais plastiques a chaud,
tout en conservant une certaine rigidité.
Elles sont insolubles dans l’eau mais solubles dans l’alcool chaud et
les solvants organiques.
Une seule cire végétale est vraiment intéressante : la cire de
Carnauba, sécrétion d’un palmier tropical, de masse spécifique de
0,98 et de température fusion de 85°.
53. Les cires dentaires
Les cires animales :
C’est la cire d’abeilles, sécrétion des anneaux abdominaux, de
masse spécifique 0,96 et de température de fusion de 65°.
La cire d’abeille brute est jaune-brun, on utilise la cire vierge
obtenue par décoloration par le noir animal.
54. Les cires dentaires
Les cires synthétiques :
Elles sont généralement des polyéthylènes dont le poids modulaire
varie de 2000 a 4000, et dont la température de fusion est
comprise entre 100° et 105°.
Il faut aussi citer les cires polyxyéthylène et el éthylènes
glygopolymères dont la température de fusion varie de 37° a 63°.
55. Les cires dentaires
La préparation :
Solides a température ordinaire, les cires dentaire se ramollissent
par chauffage, et prennent le forme désirée et la conservent au
refroidissement.
Leur plasticité est réversible par un nouvel apport de chaleur.
56. Les cires dentaires
Les cires a modeler :
Devisés par l’ADA en trois types :
Type I : mou. Type II : moyen pour climat tempéré.
Type III : pour climat chaud.
Elles destinées a la confection des maquettes en prothèse adjointe,
elles sont commercialisées sous forme de plaques minces, souvent
rectangulaires, parfois calibrées de couleur rose.
57. Les cires dentaires
Leur composition est variable selon les marques. A titre
d’exemple :
Cérésine : …………………………………………………………….. 80%
Cire vierge : …………………………………………………………. 12%
Cire de Carnauba : ………………………………………………... 2,5%
Résine naturelle ou synthétiques : ………………………… 3%
Cire synthétique : ………………………………………………... 2,5%
La cérésine et la cire de Carnauba augmentent l’intervalle de
fusion et la dureté et contrebalancent le fluage de la cire vierge.
58. Les cires dentaires
Les cires dites de fonderie :
1- Les cires dites à Inlay :
Selon leur utilisation, l’ADA distingue les cires de type I (méthode
directe) et de type II (méthode indirecte).
Chaque type comprenant selon la forme :
Une classe 1 : bâtonnets.
Une classe 2 : cônes.
Une classe 3 : pour les autres présentations.
59. Les cires dentaires
Leur composition est variable selon les marques. A titre d’exemple :
Paraffine : ……………………………………………….. 60g
Cire de carnauba : ……………………………………. 25g
Cérésine : ………………………………………………… 10g
Cire vierge : …………………………………………….. 5g
Bleu de méthylène pour la coloration.
La cire de carnauba et contrebalance la thermo-plasticité de la
paraffine et permet d’obtenir un bon poli de surface.
60. Les cires dentaires
2- Les cires à couler :
Destinées à la confection des maquettes de châssis métalliques.
On peut les deviser en trois classes :
La classe A : rose.
La classe B : verte, calibrée en plaque de 0,32 a 0,40 mm.
La classe C : bleu, préformée (ronde, demi-ronde) pour les barre
linguale.
Elles sont de composition très semblable aux précédentes.
61. Les cires dentaires
Les cires collantes :
Elles sont commercialisées sous forme de bâtonnets à section
carrée, généralement de couleur Jaune.
Leur composition est variable selon les marques. A titre d’exemple :
Résine Dammar : …………………………………………… 55g
Cire vierge : …………………………………………………… 30g
Cire de Carnauba : …………………………………………. 15g
La résine de Dammar permet d’obtenir une dureté convenable.
62. Les cires dentaires
Les propriétés physiques :
La structure :
Bien qu’apparemment amorphe, les cires dentaires se rapprochent
de l’état cristallin par certaines de leur propriétés.
Nous les considérant dons comme semi-cristallines.
63. Les cires dentaires
La solubilité :
Comme leurs constituants essentiels, les cires dentaires sont
insolubles dans l’eau mais solubles dans les solvants organiques
(chloroforme, tétrachlorure, sulfate de carbone).
64. Les cires dentaires
Les propriétés thermiques :
Changement d’état :
Le refroidissement ne présente pas un palier net, ce qui correspond
a l’absence de point de fusion précis, du fait que les cires dentaires
sont des mélanges et non des corps purs.
65. Les cires dentaires
Dilatométrie thermique :
Cette étude est essentielle pour une parfaite compréhension des
variations de dimension se produisant lors de la confection des
maquettes au laboratoire ou lors de la prise d’empreinte en
clinique.
La courbe de dilatimétrie est variable selon les états antérieurs par
lesquels est passée la cire.
66. Les cires dentaires
Dans tous les cas, on note un point plus ou moins anguleux, dit
point de transition pour le quel apparait un changement assez
brusque du coefficient moyen de dilatation thermique.
A ce point correspond vraisemblablement une modification de la
microstructure de la cire.
67. Les cires dentaires
La déformation :
La conductibilité thermique étant très faible, il est très difficile
d’obtenir un chauffage uniforme de la cire, d’où l’apparition des
contraintes et des déformations non négligeables, les coefficients
moyens de dilatation thermique étant élevés.
68. Les cires dentaires
Le fluage :
Déformation visqueuse de structure.
Le fluage est en fonction de la vitesse de déformation, de la charge,
de la température et du temps.
D’après les normes de l’ADA, il s’apprécie en mesurant, a une
température donnée, le pourcentage de raccourcissement d’un
cylindre de cire (10mm de diamètre, 6mm de long) sur l’extrémité
supérieure duquel se trouve placée une charge de masse 2kg
durant 10 min ; il s’agit donc d’un essai de compression (essai de
fluage).
69. Les cires dentaires
Ces valeurs ont été choisies afin de permettre :
* Pour les cires de type I :
- Un remplissage de la cavité en bouche avec une cire de viscosité
convenable.
- Une sortie de l’empreinte, suffisamment rigide après
refroidissement.
* Pour les cires de type II :
- La confection des maquettes a température du laboratoire.
70. Les cires dentaires
Les propriétés chimiques :
Les cires dentaires ont une assez grande inertie chimique,
résistant bien a l’oxydation et a hydrolyse.
Par leur carbone, elles peuvent réduire le sulfure de calcium d’un
revêtement, lors d’une coulée à cire perdue.
71. Les cires dentaires
Les propriétés biologiques :
Les cires dentaires sont indolores et insipides, et ne présentent
aucun risque biologique.
Toutefois, il ne faut jamais oublier dans leur utilisation en bouche,
que les intervalles de température doivent être soigneusement
respectés.
Il ne faut par, sur dent pulpée, introduire la cire liquide dans la
cavité.
72. Les cires dentaires
Indication :
En clinique :
- Les cires à modeler : maquette de prothèse adjointe pour essai en
bouche, et enregistrement de la relation centrée en prothèse
adjointe.
- Les cires dites de fonderie : la prise d’empreinte en bouche
(méthode directe).
- Les cires collantes : reconstitution des empreintes au plâtre.
73. Les cires dentaires
Au laboratoire :
- Les cires à modeler : confection de maquette de prothèse adjointe.
- Les cires dites de fonderie : confection de maquette de prothèses
conjointes pour fonderie de précision a cire perdue.
- Les cires collantes : inter-fixation provisoire de pièces métalliques
ou non, en vue de leur construction ou de leur réparation.
75. Les hydro-colloïdes irréversibles
L’acide alginique, dont la salification conduit aux alginates, est
extrait des algues brunes (phéophycées : goémon des cotes
bretonnes notament): c’est un polymère de l’acide D-
mannuronique.
76. La composition :
Elle s’effectue par un mélange d’une poudre et d’un liquide.
- La poudre :
Terre de diatomées : ………………………………………………. 75g
Alginate de potassium : ………………………………………….. 10g
Ca SO4 . H2O : ………………………………………………………… 10g
NaF : ……………………………………………………………………… 3g
Na3 PO4 : ………………………………………………………………. 2g
Les hydro-colloïdes irréversibles
77. - Le fluorure de sodium permet de prévenir l’adhérence de
l’empreinte d’hydro-colloïde au plâtre lors de son moulage.
- Le phosphate trisodique joue le rôle de retardateur de la
gélification.
- La terre de diatomées permet une meilleure dispersion des
particules de poudre dans l’eau et augmente la résistance et la
rigidité du gel final.
- Le liquide :
C’est l’eau, éventuellement distillée, dans les régions ou l’eau est
trop calcaire.
Les hydro-colloïdes irréversibles
78. Les propriétés physiques :
La structure :
Mis en présence de l’eau, ils donnent d’abords des sols par suit de
solubilité des alginates alcalins ; puis il se transforme en gel, par
suit de l’insolubilité de l’alginate de calcium qui se forme par la
réaction de double échange :
Les hydro-colloïdes irréversibles
Alginate alcalin + n Ca SO4 Alginate de calcium + n K2 SO4.
79. Le temps de prise:
C’est l’intervalle de temps séparant le moment ou le mélange est à
l’état de sol de celui ou il est à l’état de gel.
Il est compris entre 60 et 120 secondes pour le type I a gélification
rapide et entre 2 et 4 minutes pour le type II a gélification normale.
Les hydro-colloïdes irréversibles
80. Les hydro-colloïdes irréversibles
Les facteurs influençant le temps de prise :
* Les facteurs physiques :
- Température de l’eau :
Le temps de gélification augmente quand la température d’eau
diminue.
- Rapport eau-poudre :
Le temps de gélification augmente, si la quantité de poudre
diminue.
81. Les hydro-colloïdes irréversibles
- Temps de spatulation :
Le but de la spatulation est l’hydratation de toutes les particules de
poudre, elle doit être rapide et vigoureuse.
* Les facteurs chimiques :
Le phosphate trisodique est un retardateur car il donne avec le
sulfate de calcium, par réaction de double échange, un phosphate
tricalcique, qui est moins soluble que le sulfate de calcium et ne
donne pas de réaction appréciable avec l’alginate alcalin.
82. Les hydro-colloïdes irréversibles
La solubilité :
Les alginates alcalins sont solubles dans l’eau, ainsi que l’alginate
de magnésium.
Tous les autres alginates sont insolubles dans l’eau mais soluble
dans l’ammoniaque, a l’exception de l’alginate de calcium.
83. Les hydro-colloïdes irréversibles
La déformation des gels :
Elles sont de deux ordres :
- Mécanique : si l porte-empreinte est retiré de façon maladroite et
par à-coups.
- Hydro-cinétique : si une faute technique est commise :
* soit que la salive vienne au contact de l’empreinte qui va alors
subir une expansion du fait de l’imbibition du gel.
84. Les hydro-colloïdes irréversibles
* soit que l’empreinte, une fois retirée soit laissée trop longtemps
a l’air avant d’être moulée et subisse alors une rétraction du fait de
la déshydratation du gel, soit par évaporation soit par synérèse
(expulsion de l’eau liée au gel).
On pratique, il conviendra de couler l’empreinte dés sa sortie de la
cavité buccale.
85. Les hydro-colloïdes irréversibles
Les propriétés mécaniques :
La résistance à l’écrasement des hydro-colloïdes irréversibles est
supérieure à celle des hydro-colloïdes réversibles.
Elle dépend du rapport eau-poudre, du temps de spatulation et du
temps écoulé après la gélification : ainsi elle peut passer de 0,34
MPa au moment de la gélification à 0,78 MPa 4minutes après la
gélification. Au delà de ce temps, elle n’augmente guère.
D’après les normes de l’ADA, elle ne doit pas être inférieure à 0,35
MPa.
86. Les hydro-colloïdes irréversibles
Les propriétés chimiques :
Par le phosphate trisodique qu’ils contiennent, ils altèrent par une
réaction de double échange la surface de plâtre, immédiatement à
leur contact.
Lors du moulage de l’empreinte, on peut éviter cet effet fâcheux
par l’immersion de l’empreinte, dés sa sortie de la cavité buccale
dans une solution d’un stabilisant (sulfate de Zn a 2%, parfois il
incorporé a la poudre).
88. Les hydro-colloïdes réversibles
L’agar-agar constituant de base des hydro-colloïdes réversibles,
est extrait des algues rouges (rhodophycées : coté du Japon).
C’est un ester sulfurique de la gélose essentiellement constituée
par le galactane qui est lui même un polymère linéaire du D-
galactane.
89. Les hydro-colloïdes réversibles
Le borax permet d’augmenter la résistance du gel ainsi que la
viscosité du sol obtenu par chauffage de l’hydro-colloïde.
Le sulfate de potassium est destiné à compenser l’effet retardateur
du borax sur la prise du plâtre lors du moulage.
On trouve parfois du thymol (bactéricide) et de la glycérine
(plastifiant).
90. Les hydro-colloïdes réversibles
Les propriétés physiques :
La structure :
A température ordinaire ce sont des gels, chauffer a la température
de 60-70°C ils passent a l’état de sols. Par refroidissement vers
37°C, ces sols repassent à l’état de gels.
Nous retrouvant l’hystérésis de l’agar-agar.
D’après les normes de l’ADA, la température de gélification ne doit
être ni inférieure a 37°C ni supérieure a 45°C.
91. Les hydro-colloïdes réversibles
La solubilité :
Ils sont insoluble dans l’eau froide et les solvants organiques
(alcool, chloroforme, éther).
La déformation des gels :
Elles sont de deux ordres :
- Mécanique : si l porte-empreinte est retiré de façon maladroite et
par à-coups.
92. Les hydro-colloïdes réversibles
- Hydro-cinétique : si une faute technique est commise :
* soit que la salive vienne au contact de l’empreinte qui va alors
subir une expansion du fait de l’imbibition du gel.
* soit que l’empreinte, une fois retirée soit laissée trop longtemps
a l’air avant d’être moulée et subisse alors une rétraction du fait de
la déshydratation du gel, soit par évaporation soit par synérèse
(expulsion de l’eau liée au gel).
93. Les hydro-colloïdes réversibles
Les propriétés mécaniques :
D’après les normes de l’ADA, la résistance à l’écrasement des
hydro-colloïdes réversibles ne doit pas être inférieure a 0,25 MPa
afin de ne pas se déformer sous le poids du plâtre lors du moulage
de l’empreinte.
L’étude de la déformation rémanente qui est la déformation
permanente résiduelle en % de la dimension originale d’un
échantillon montre que plus la vitesse d’application de la contrainte
est grande, moins la déformation est importante.
94. Les hydro-colloïdes réversibles
Sur le plan pratique, le fait de sortir longuement une empreinte est
une cause d’infidélité.
Selon l’ADA, la déformation rémanente ne doit pas dépasser 3%.
95. Les hydro-colloïdes réversibles
Les propriétés chimiques :
Par le borax qu’ils contiennent, les hydro-colloïdes réversibles ont
un effet retardateur sur la prise du plâtre lors du moulage de
l’empreinte.
On compense cet effet fâcheux par l’adjonction du sulfate de
potassium.
96. Les hydro-colloïdes réversibles
Les propriétés biologiques :
La conjonction de chaleur-pression demeure toujours redoutable.
Il est donc impératif d’éviter toute surchauffe du matériau lors de
son insertion dans la cavité buccale.
99. Les polysulfures
Les polysulfures sont commercialisés en trois classes
correspondant à trois viscosités différentes (haute, moyenne et
basse).
Leur préparation s’effectue par le mélange du contenu de deux
tubes dont l’un est la base et l’autre le catalyseur.
100. Les polysulfures
Composition :
- La base : qui peut être un polymère liquide thiol a plusieurs
fonctions :
Polysulfure polymère : ……………………………………… 79,75 (liquide).
ZnO : ………………………………………………………………… 4,85
CaSO4 : …………………………………………………………….. 15,40
L’oxyde de Zinc et le sulfate de calcium jouent le rôle de charge
inerte plastifiante.
101. Les polysulfures
- Le catalyseur :
Peroxyde de plomb : ……………………………………… 77,65 (poudre)
Soufre : …………………………………………………………. 3,52 (poudre)
Huile de ricin : ………………………………………………. 16,84
Divers : …………………………………………………………. 1,99
Le peroxyde de plomb joue le rôle de réacteur ou d’initiateur
chimique, tandis que le soufre confère de meilleures propriétés
physiques au produit.
L’huile de ricin joue le rôle de plastifiant.
102. Les polysulfures
La vulcanisation :
Le durcissement résulte de la formation d’un polysulfure polymère.
Le stade d’induction :
La base, c'est-à-dire le sulfure dont les bouts de chaine sont des
groupements thiols SH, étant mis en présence du réacteur, celui-ci
rétablit la liaison disulfure -S-S-.
103. Les polysulfures
Le stade de propagation ou de vulcanisation :
Au fur et a mesure du rétablissement des liaisons –S-S- et d’une
activation des molécules, il se produit une libération d’eau et la
soudure des chaines bout à bout, ce qui conduit au polysulfure et
s’accompagne d’une augmentation très rapide de la viscosité et du
poids moléculaire.
104. Les polysulfures
Le stade de coupure :
Lorsque le nombre des radicaux libres et centres terminaux
devient insuffisant, la polymérisation s’arrête progressivement et
la température s’abaisse.
Le 1er
stade correspond au temps de mélange, le 2éme stade au
temps de travail et l’ensemble des 3 stades correspond au temps
de prise.
105. Les polysulfures
Le temps de prise :
On le définit comme étant l’intervalle de temps entre le moment ou
le mélange a été commencé de celui de la fin apparente de la prise
c'est-à-dire de celui ou l’empreinte peut être sortie de la bouche
avec un minimum de déformation.
106. Les polysulfures
Les facteurs de variation de temps de prise :
- La température de la plaque :
L’effet de la température de la plaque est très important.
Entre 20° et 70°, le temps de prise diminue de moitié.
- La quantité du catalyseur :
Le temps de prise diminue quand on augmente la quantité du
catalyseur.
107. Les polysulfures
- L’adjonction d’eau :
Si on ajoute une goute d’eau, le temps de prise diminue.
- L’adjonction d’acide oléique :
Si on ajoute une ou deux gouttes d’acide oléique, le temps de prise
augmente.
- Le pH :
Le temps de prise diminue quand le pH augmente, l’alcalinité du
milieu favorisant la réaction d’oxydation.
108. Les polysulfures
Les propriétés physiques :
Structure :
Ce sont des gels colloïdaux relativement hydrophobes constitués
par des chaines hydrocarbures sulfurés réunis par des leur
extrémité grâce au rétablissement de la liaison disulfure –S-S- au
dépend de la fonction thiol.
109. Les polysulfures
La solubilité :
Ils sont insolubles dans l’eau et les solvants classiques ainsi que
dans l’essence et les hydrocarbures aromatiques.
La viscosité :
Elle augmente rapidement parallèlement à l’accomplissement de
la vulcanisation.
Elle diminue lorsque la quantité de plastifiants augmente.
110. Les polysulfures
Déformation du gel :
La stabilité dimensionnelle : ils ne présentent pas de déformation
par synérèse ou imbibition puisqu’ils sont hydrophobes.
En revanche, la vulcanisation s’accompagne d’un retrait.
111. Les polysulfures
Les propriétés mécaniques :
La résistance à la compression est très satisfaisante et la
déformation rémanente doit être comprise entre 0 et 2% ou entre
2 et 2,5% selon les types.
Il faut signaler qu’elle est le double de celle des silicones qui sont
moins sujets à la déformation permanente.
112. Les polysulfures
Les propriétés élastiques augmentent avec le temps de
vulcanisation, ce qui sur le plan pratique, signifie que plus
l’empreinte sera laissée en bouche dans les limites raisonnables,
plus elle sera fidèle après sa désinsertion.
113. Les polysulfures
Les propriétés biologiques :
Certains ont suggéré la toxicité possible au peroxyde de plomb
contenu dans le catalyseur.
En réalité des tests ont prouvés que cela ne pouvait être le cas que
pendant le court instant de la prise d’empreinte (Pearson).
Leur odeur soufrée est cependant désagréables.
114. Les polysulfures
Indication :
- Prise d’empreintes partielles ou totales en prothèse adjointe.
- En prothèse conjointe, pour la prise d’empreintes unitaires
coronaires ou éventuellement corono-radicaulaires, soit
d’empreintes de situation, soit d’empreintes globales de
préparations unitaires ou distantes.
115. Les silicones
Les silicones sont exclusivement des composés renfermant des
groupes organiques dont l’un au moins est directement lié a un
atome de silicium.
Les élastomères silicones sont généralement obtenu par
polycondensation (silicones classiques), ou par polyaddition
(silicone récents).
Leur préparation s’effectue soit par le mélange d’une poudre et
d’un liquide, soit de 2 pates différemment colorées.
116. Les silicones
Composition :
* La polymérisation par condensation :
La base : Polydiméthyl siloxane + bioxyde de titane.
Catalyseur : Liquide coloré huileux (l'octoate d'étain).
Base + catalyseur silicone par condensation + éthanol (résidu)
117. Les silicones
* La polymérisation par addition :
La base : Polysiloxane.
Accélérateur : Polyxiloxane (groupement vinyle) + acide
choloplatinique.
Base + catalyseur silicone par addition
118. Les silicones
La vulcanisation :
Le durcissement est du a la formation d’un polysiloxane polymère
par une réaction en chaine.
- Le stade d’initiation :
Les radicaux libres apparaissent ainsi que les centres initiaux.
119. Les silicones
- Le stade de propagation :
La réaction consiste en un croisement de chaines grâce aux
groupements hydroxyles terminaux.
- Le stade de coupure :
Ce stade est en réalité fort lent, car la polymérisation peut se
poursuivre pendant plusieurs semaines après le début du
mélange.
120. Les silicones
Le temps de prise :
On le définit comme étant l’intervalle de temps ou le mélange a
été commencé de celui de la fin apparente de la prise c'est-à-dire
de celui ou l’empreinte peut être sortie de la bouche avec un
minimum de déformation.
121. Les silicones
Les facteurs de variation de temps de prise :
- La température de la plaque :
Le temps de prise augmente quand la température diminue.
Pour un silicone donné, le temps de prise est de 7 min a 25°, alors
qu’il serait de 5 min a 37°.
- La quantité d’accélérateurs :
Le temps de prise diminue quand on augmente la quantité de
l’accélérateur.
122. Les silicones
Les propriétés physiques :
Structure :
Ce sont des gels colloïdaux hydrophobes constitués par des chaines
poly-diméthylsiloxanes croisées grâce à leur groupement
hydroxyles terminaux.
123. Les silicones
La solubilité :
Ils sont insolubles dans l’eau et les solvants classiques.
La résistance aux hydrocarbures est améliorée par la présence de
silice.
La viscosité :
Elle augmente très rapidement et constitue parfois un désagrément
a leur utilisation, pour palier a ca, on diminue la quantité
d’accélérateur.
124. Les silicones
Déformation du gel :
La stabilité dimensionnelle : ils ne présentent pas de déformation
par synérèse ou imbibition puisqu’ils sont hydrophobes.
En revanche, il faut prévoir un retrait d’autant plus important que
la polymérisation est lente.
125. Les silicones
Les propriétés mécaniques :
Comme pour les polysulfures, il existe une déformation rémanente
mais elle est deux fois moindre car les élastomères silicones sont
moins sujets à la déformation permanente sous contrainte.
Leur module d’élasticité maximum au bout de 15 min, leur
résistance à traction est supérieure a celle des polysulfures, mais
les silicones par addiction ont une faible résistance a la rupture
pour les basses viscosités.
126. Les silicones
Les propriétés chimiques :
1- Action de l’oxygène :
Certains accélérateurs laissés en contact avec l’air sont susceptibles
de durcir.
Il est vraisemblablement que l’octoate stanneux liquide se
transforme en une forme stannique solide. D’où la nécessité de bien
fermer le tube.
127. Les silicones
2- Dégagement de l’hydrogène :
Au début de leur commercialisation, il pouvait arriver qu’un
dégagement gazeux, très certainement de l’hydrogène se produise
pendant la vulcanisation, ce qui donnait un moulage en plâtre dont
la surface était détestable, la surface était totalement grêlée, et l’on
avait tenté de remédier a cet inconvénient en retardant le moulage
de 48h mais la précision risquait d’en souffrir.
128. Les silicones
Selon Berridge, l’introduction actuelle de poly-silicate d’éthyle dans
le produit en se combinant a l’octoate d’étain diminue le
dégagement d’hydrogène.
129. Les silicones
Les propriétés biologiques :
Quoique l’octoate d’étain soit toxique, le produit final ne l’est pas
(Molnar).
Incolores, inodores et insipides ils peuvent être aisément colorés et
parfumés.
130. Les silicones
Indications :
Utilisés en prothèse adjointe partielle et totale, et en prothèse
conjointe, soit pour la prise d’empreinte unitaire coronaire, soit
d’empreinte de situation soit d’empreinte globale.
131. Les polyéthers
Les polyéthers sont des biomatériaux d’empreinte, de
manipulation facile et de prise rapide.
Chimiquement, ce sont des polyéthers comportant un groupement
imine terminal, et réticulé par un sulfonate aromatique.
132. Les polyéthers
La préparation:
Commercialisés en deux pates, dont l’une contient la base et l’autre
l’accélérateur, la préparation s’effectue en mélangeant une quantité
convenable de chacun des constituants.
133. Les polyéthers
La base :
Le polymère obtenu correspond à un polyéther non saturé.
L’accélérateur :
Il renferme un plastifiant (éther de glycol par exemple), des
charges minérales inertes, l’initiateur étant un sulfonate
aromatique, tel que le paratoluéne-sulfonate de méthyle (Braden).
134. Les polyéthers
Formation du mélange et temps de prise :
Mélangés à quantité convenable, la base et l’accélérateur donnent
un produit de consistance uniforme qui va durcir au cours du
temps.
Le temps de prise est de 5 min.
135. Les polyéthers
Les propriétés physiques :
- Structure :
Ce sont des gels colloïdaux relativement hydrophiles, les chaines
polyéthers étant réticulées au niveau des groupements imines
terminaux par le sulfonate aromatique.
136. Les polyéthers
- La solubilité :
Contrairement aux élastomères polysulfures et silicone, les
polyéthers ont une grande affinité pour l’eau, et l’éther de glycol
qu’ils contiennent, est, en outre, soluble dans l’eau.
137. Les polyéthers
-La viscosité :
Disponible sous quatre consistances différentes :
- Impregum® : préconisé pour la réalisation d'empreintes
monophasées, de consistance moyenne, unique, pour laquelle les
propriétés thixotropiques des polyéthers sont les mieux
exprimées, c'est-à-dire fluide sous pression sur la dent traitée à la
seringue et ferme sans pression dans le porte-empreinte.
138. Les polyéthers
- Permadyne® : pour les techniques d'empreinte en double
mélange, présenté en deux consistances (ferme H et fluide L ou
Garant fluide, selon le mode de malaxage).
- Ramitec® : pour les enregistrements des rapports
intermaxillaires, de haute consistance.
Pour diminuer la viscosité, on peut ajouter au mélange une certaine
quantité de diluant fourni par le fabricant et permettant l’usage a la
seringue.
139. Les polyéthers
- La stabilité dimensionnelle :
Très bonne dans l’air ; elle risque d’être à la fois affectée par
l’absorption d’eau et par la solubilité de certains constituants, tant
au cours de la prise d’empreinte que de son moulage.
De plus, il semble que l’usage du diluant contribue encore à
renforcer ce défaut qui contre-indique pratiquement toute
électrodéposition.
Cependant, la reproduction du détail et la précision sont
excellentes.
140. Les polyéthers
Les propriétés mécaniques :
Leur module d’élasticité est de 2,27 MPa et maximum 15 min après
de début du mélange (Inoue et coll).
Leur rigidité est donc supérieure à celle des élastomères
polysulfures et silicones.
Leur faible résistance à l’arrachement est par contre voisine de
celle des silicones.
141. Les polyéthers
Les propriétés biologiques :
Incolores, inodores et insipides, ils peuvent être colorés et
parfumés a volonté et ne semble pas présenter de risques
d’intolérance ou de toxicité.
De même, le contact inévitable mais rapide avec l’humidité de la
cavité buccale ou la salive ne parait par affecter la stabilité du
biomatériau.
142. Les polyéthers
Les propriétés thermiques :
Le coefficient de dilatation thermique est plus élevé que celui des
silicones.
Les indications :
Identiques a celles des élastomères polysulfures et silicones.
143. CONCLUSION
Les empreintes constituent une étape déterminante des
traitements prothétiques.
Le choix du matériau et de la technique d’empreinte contribue
largement à leur réussite.
Seuls la connaissance des propriétés de ces matériaux et un
examen clinique rigoureux sont a même de répondre aux
circonstances cliniques rencontrées.
L’optimisation des techniques d’empreinte est aujourd’hui
davantage liée àl’amélioration des propriétés des matériaux qu’à
l’évolution des techniques de mise en œuvre.