8. 1961
Septembre 1961, sa condition se
dégrade sérieusement
• Infection urinaire
• Amaigrissement, perte de vitalité, plus sensible au stress
• 5-6 douches chaudes par jour
• Injection de Procaïne 2 à 3 fois par jour
• Diminution progressive des amplitudes articulaires
• Probable prise d’amphétamines (Dr Max Jacobson)
9. • Mini gym dans un local adjacent à la
piscine de la Maison Blanche
10. • Kraus élabore un programme de réadaptation
du dos basé sur des exercices.
• Abandon des béquilles.
• Diminution des injections et des analgésiques.
16. Définition de douleur chronique
Douleur d’une intensité d’un niveau modérée au
minimum durant le dernier mois
None
1
Very
mild
2
Mild
3
Moderate
4
Severe
5
Very
severe
6
Douleur qui dure depuis au moins 6 mois
et
17. Beaucoup de personnes souffrent de douleur
chronique
39 % rapporte une douleur depuis plus de 6 mois (incluant en bas de dlr. modérée).
Ajustée pour âge, éducation, tabagisme.
18.
19. Effet de l’exercice (prév. primaire) : fréquence
Diminution d’environ 10 % de la prévalence à 1 fois/sem.
Effet de la surcharge à plus de 4 fois / semaine ?
29. Si lésion : facilitation périphérique
• Sensibilisation des nocicepteurs par des
substances relâchées à la suite d’une lésion.
30. Si lésion : facilitation centrale
• Une stimulation prolongée des récepteurs du
nocicepteur secondaire peut produire une
hyperalgie qui pourra persister même une fois la
blessure disparue.
31. La douleur nociceptive est une aide à la
guérison
Douleur aiguë
alarme
immobilisation
retour au mouvement
Avec lésion
Sans
lésion
32. Modulation
• Facilitation (+) ou inhibition (-) du signal nociceptif
tout au long de son trajet nerveux.
• Trois niveaux de contrôle :
• Contrôle médullaire (théorie du portillon).
• Contrôle inhibiteur diffus induit par des
stimulations nociceptives.
• Contrôle exercé par les centres supérieurs du
système nerveux central.
Marchand, S. (1998) Le phénomène de la douleur. Chenelière McGraw-hill, Montréal.
Marchand, S. (2008) Neurophysiologie du développement et du traitement de la douleur. Le patient. Vol. 1, no 5.
33. Premier niveau, la théorie du portillon
Le recrutement sélectif des afférences non nociceptives (Aαβ) inhibe les afférences nociceptives (A∂ et
C) par le recrutement d’interneurones inhibiteurs dans la substance gélatineuse des cornes postérieurs de la
moelle. (Marchand, 1998)
34. Deuxième niveau, les contrôles inhibiteurs
descendants induits par stimulations
nociceptives (CIDN)
35. Troisième niveau : contrôle des centres
supérieurs
À partir du tronc cérébral et du thalamus, les afférences nociceptives établissent des liens, directs et
indirects, vers des régions cérébrales comme le système limbique et le cortex frontal. Ces régions sont
associées étroitement à la mémoire et aux émotions.
Avec plusieurs autres structures cérébrales, elles affectent la perception de la douleur.
36. La modulation de la douleur
douleur
Augmente la douleur
+ -
Diminue la douleur (freins)
37. Le rôle des médicaments
Réduire l’hyperactivité des mécanismes
excitateurs (les accélérateurs)
Stimuler les mécanismes inhibiteurs (les
freins)
Mécanismes
excitateurs
+
-
Mécanismes
inhibiteurs
38. Le système nerveux génère 2 types de douleur
• Nociceptive
• Chronique (persistante)
• Neuropathique
• Nociplastique
44. La découverte la plus importante en neurosciences au
cours des 15 dernières années :
Plasticité neuronale
• Connection
• Déconnection
• Apoptose neuronale
• Neurogénèse
47. La douleur chronique (inutile)
La douleur est une blessure et/ou une
réorganisation des réseaux neuronaux nociceptifs.
A cause du phénomène de plasticité neuronale, les
aspects biologiques, psychologiques et sociaux
peuvent affecter directement le système nerveux
central et faire persister la douleur.
55. Vlaeyen, J.W.S., Kole-Snijders, A.M.J., Rotteveel, A.M., Ruesink, R., Heuts, P.H.T.G. (1995a). The role of fear of
mouvement / (re)injury in pain disability. Journal of Occupational Rehabilitation. 5(4), 235-252.
Kinésiophobie et hypokinésie algogène
56. Peur de la douleur
Peur de l’aggravation
La kinésiophobie
58. Prémisses:
• Il y a une relation proportionnelle entre l’intensité de la douleur et
l’effort physique.
Une hypothèse
Relation entre la douleur estimée à l'aide d'une échelle visuelle analogue (VAS) de 0-10 cm et l'effort physique exprimé en vitesse sur tapis roulant pour une population de
lombalgiques chroniques (n=17). Étude exploratoire pour l'élaboration d'un protocole d'évaluation sur tapis roulant pour lombalgiques : l'Indice de Douleur à l'Effort Physique
(I.D.E.P.-2005).
59. Prémisses:
• Il y a une relation proportionnelle entre l’intensité de la douleur et
l’effort physique.
• La relation concerne l’effort relatif
Une hypothèse
63. Si je me déconditionne, plus mon effort relatif pour une tâche donnée est grand, donc
plus ma douleur est intense pour cette tâche spécifique.
Baisse de la condition physique
Hausse de l'effort relatif pour
des tâches spécifiques
Hausse de la douleur
Modèle de l’hypokinésie algogène.
64. L’augmentation de l’effort relatif requis pour
chaque tâche a pour effet, par cumul,
d’augmenter le niveau de fatigue générale.
Hausse de l'effort relatif pour
des tâches spécifiques
Hausse de la
fatigue générale
65. La fatigue générale étant augmentée, elle
affecte elle-même le niveau d’effort relatif
nécessaire pour chaque tâche spécifique,
car l’effort relatif requis pour une tâche est
augmenté avec la fatigue
Hausse de l'effort relatif pour
des tâches spécifiques
Hausse de la
fatigue générale
66. et augmente d’autant plus l’intensité de la
douleur pour une même tâche physique.
Hausse de l'effort relatif pour
des tâches spécifiques
Hausse de la douleur
Hausse de la
fatigue générale
67. L’augmentation de l’intensité de la douleur
et l’augmentation de la fatigue générale
entraînent un comportement d’évitement
des tâches physiques.
Hausse de l'effort relatif pour
des tâches spécifiques
Hausse de la douleur
Hausse des comportements
d'évitement des activités
physiques (kinésiophobie)
Hausse de la
fatigue générale
68. Modèle de l’hypokinésie algogène.
Baisse de la condition physique
Hausse de l'effort relatif pour
des tâches spécifiques
Hausse de la douleur
Hausse des comportements
d'évitement des activités
physiques (kinésiophobie)
Hausse de la
fatigue générale
71. Monika I Hasenbring and Jeanine A Verbunt. (2010) Fear-avoidance and endurance-related responses to pain: new
models of behavior and their consequences for clinical practice. Clin J Pain 26(9):747-53 (2010) PMID 20664333
Comportement de persistance malgré la
douleur (CPMD) : hyperkinésie algogène
73. Le comportement de persistance (CPMD)
Continuation des activités physiques malgré
une douleur qui augmente
74. Concept de bombardement nociceptif
1
2
3
douleur
Modifie l’architecture et les seuils d’activation des réseaux
neuronaux
75. Vlaeyen, J.W.S., Kole-Snijders, A.M.J., Rotteveel, A.M., Ruesink, R., Heuts, P.H.T.G. (1995a). The role of fear of
mouvement / (re)injury in pain disability. Journal of Occupational Rehabilitation. 5(4), 235-252.
Monika I Hasenbring and Jeanine A Verbunt. (2010) Fear-avoidance and endurance-related responses to pain: new
models of behavior and their consequences for clinical practice. Clin J Pain 26(9):747-53 (2010) PMID 20664333
Comportement de persistance malgré la
douleur (CPMD) : hyperkinésie algogène
103. Augmenter les capacités pour diminuer
diminuer la fatigue
• L’exercice augmente la tolérance à l’effort en diminuant
l’effort relatif pour une tâche donnée (exigences)
104. Capacité Physique Maximale (CPM) et
effort relatif
• Levage d’une charge : CPM de 100 lbs
• Boite de 50 lbs : effort relatif de 50 %
• Augmentation de la CPM à 120 lbs
• Boite de 50 lbs : effort relatif de 42 %
108. Zatsiorsky, V.M. (1995) Science and Practice of strength training. Human Kinetics.
• La fonction représente le geste sportif, l’activité de
vie quotidienne, de travail ou de loisir que l’on veut
rétablir.
La fonction
109. Zatsiorsky, V.M. (1995) Science and Practice of strength training. Human Kinetics.
• Le concept de transfert se rapporte au taux de
transformation des adaptations physiologiques en
amélioration réelle de la fonction.
• Le niveau de transfert est le rapport entre les gains
obtenus sur le plan de la fonction que l'on veut
améliorer et les gains obtenus lors de l'exercice.
Concept de transfert
110. Capacités physiques et capacités fonctionnelles
La capacité fonctionnelle est donc l’aptitude à exécuter
le plus efficacement possible les fonctions de la vie
quotidienne
112. « Il faudra apprendre à vivre avec
votre douleur »
113. Van der Velde and Mierau (2000) : réduction de 31 %Taimela S, et coll (2000): réduction de 50 %Leggett et coll (1999): réduction de 50 %
Rainville et coll (1992): réduction de 32 %Edwards, et coll (1992): réduction de 30 %
Witting et coll (2001): réduction de 23 %
Pourtant,
La science nous enseigne que c’est faux.
114. "Il n'y a qu'une douleur qui soit facile à supporter …
celle des autres."
René Leriche. 1949
115. Rainville & coll (2004) Exercise as a treatment for chronic low back pain. The Spine Journal, Vol 4, no 1, 106-115.
Liddle S D & coll (2004) Exercise and chronic low back pain: what works?. Pain.;107(1-2):176-190.
La douleur est inversement proportionnelle
à l’effort relatif
116. Ajustement de la charge pour contrer
l’hypokinésie et hyperkinésie algogène
Objectif
Intervention
118. Phase 1 : préparation
Préparation1
Développement2
Retour aux fonctions3
119. Phase 1 : préparation
• Lien de confiance
• Éducation
• Gestion de la douleur à l’effort (ajustement de la charge)
120. 1) Lien de confiance
• Un système qui s’adapte au client, et non
un client qui s’adapte au système …
• «Partir» de la réalité du client ;
• Mettre les gens dans l’action et le contrôle ;
• Mettre votre client dans des condition de
succès assuré.
• Matérialisez les progrès.
121. 2) Éducation
• L’approche de groupe.
• Normalisation de la condition.
• L’approche individuelle.
• Focalisation sur problématique
individuelle
• Information écrite
122. 3) Gestion de la douleur à l’effort
Pharmaco
Physio
Ajustement de la charge
physique en fonction de la
douleur
123. Ajustement de la charge pour contrer
l’hypokinésie et hyperkinésie algogène
Objectif
124. Phase 2 : développement
Préparation1
Développement2
Retour aux fonctions3
125. • Exercice avec poids libres :
• Entraînement plus courts (recrutement de grandes masses musculaires).
Entraînement des qualités musculaires
126. • Exercice avec poids libres :
• Entraînement plus courts (recrutement de grandes masses musculaires).
• Sollicitation des muscles accessoires (stabilisateurs, fixateurs, etc.).
Entraînement des qualités musculaires
127. • Exercice avec poids libres :
• Entraînement plus courts (recrutement de grandes masses musculaires).
• Sollicitation des muscles accessoires (stabilisateurs, fixateurs, etc.).
• Les exercices sont faits dans les trois plans biomécaniques.
Entraînement des qualités musculaires
128. • Exercice avec poids libres :
• Entraînement plus courts (recrutement de grandes masses musculaires).
• Sollicitation des muscles accessoires (stabilisateurs, fixateurs, etc.).
• Les exercices sont faits dans les trois plans biomécaniques.
• Amélioration de la posture statique et dynamique.
Entraînement des qualités musculaires
129. • Exercice avec poids libres :
• Entraînement plus courts (recrutement de grandes masses musculaires).
• Sollicitation des muscles accessoires (stabilisateurs, fixateurs, etc.).
• Les exercices sont faits dans les trois plans biomécaniques.
• Amélioration de la posture statique et dynamique.
• Possibilité de travail en surcharge proprioceptive.
Entraînement des qualités musculaires
130. • Pas de corrélation avec gains fonctionnels en
réadaptation (corrélation avec gains en force)
• L’amplitude fonctionnelle est maintenue avec des
exercices de musculation exécutés correctement.
La flexibilité ?