2. La boîte à
outils du FIDA
au service de la communication
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
1
3. Table des matières
Préface 5
Remerciements 6
Le nouveau monde de la communication:
à chacun son rôle 7
Démarrer 13
Identité visuelle du FIDA
Présenter le FIDA sous son meilleur jour
1 J Directives relatives à
l’identité institutionnelle
Politique en matière d’identité visuelle
Le logo du FIDA
Contact
2 J Directives relatives
à la conception graphique
Typographie
Articles de papeterie de base et modèles
de documents
Conseils pour la typographie
et pour une conception graphique efficace
Conseils pour le recrutement d’un graphiste
Conseils pour l’impression
Contact
3 J La photographie au FIDA
Rôle de la photographie dans
la communication
Thèmes des couvertures photographiques
Accès aux photographies: utiliser
la Banque d’images du FIDA
Acquisition de photographies: organiser
une mission photographique
Directives à l’intention du photographe dans
le cadre des missions photographiques
Contact
4 J Cartes et système d’information
géographique
Portefeuille des cartes du FIDA
Développer les capacités SIG
Demander une carte
Contact
A - 1
A - 1
A - 1
A - 1
A - 4
A - 5
A - 5
A - 6
A - 17
A - 17
A - 18
A - 18
A - 19
A - 19
A - 20
A - 20
A - 22
A - 25
A - 26
A - 27
A - 27
Rédiger des contenus et les publier
L’importance d’une écriture
claire et simple
1 J Directives pour un langage simple
Un langage simple
Jargon par opposition à terminologie
spécifique
Écrire de façon accessible
Réviser et corriger les documents imprimés
Contact
2 J Utilisation du storytelling pour le partage
des savoirs
Avantages du storytelling
Utilisation du storytelling
Usages possibles des récits
Comment concevoir un récit?
Expérience du storytelling au FIDA
Contact
B - 1
B - 1
B - 1
B - 3
B - 3
B - 5
B - 6
B - 7
B - 7
B - 7
B - 8
B - 8
B - 8
B - 9
3 J Préparer des “récits de terrain”
Critères à satisfaire
Questions à poser aux participants au projet
Conseils pour la rédaction
Encadré des “faits-clés”
Détails
Contact
B - 10
4 J Distribuer les documents du FIDA
Impression papier par opposition
à publication électronique
Impression offset par opposition
à impression numérique
Planifier la distribution des
documents imprimés
Faire une demande de documents du FIDA
Informations sur l’expédition
Soutien aux bureaux de pays et collègues
sur le terrain
Liste de diffusion
Contact
B - 12
B - 10
B - 11
B - 11
B - 11
B - 11
B - 11
B - 12
B - 12
B - 12
B - 13
B - 13
B - 14
B - 14
B - 14
A - 27
A - 28
A - 29
3
4. Table des matières
Travailler avec les médias
Exploiter le potentiel des médias
Prendre la parole en public
C - 1
1 J Opportunités médiatiques
Contact
C - 2
2 J Outils de communication avec les médias
Communiqués de presse et avis aux médias
Dossiers de presse
Distribution de la documentation
destinée aux médias
Contact
C - 3
3 J Organiser une conférence de presse
Contact
C - 5
4 J Organiser un voyage de presse
Contact
C - 7
C - 2
C - 3
C - 3
C - 4
C - 4
C - 6
7 J Diffuser le message du FIDA
via la télévision et la radio
Travailler avec la télévision et la radio
Créer votre propre vidéo
Travailler avec des producteurs et des
sociétés externes de production vidéo
Contact
1 J Écrire pour le web
Lecture à l’écran ou lecture sur papier
Préparer un contenu en ligne
Contact
2 J Faciliter une réunion
Les éléments de base
Briser la glace et redonner
de l’énergie
Contact
E - 5
E - 1
E - 2
E - 2
E - 3
E - 4
E - 5
E - 6
E - 6
Travailler ensemble
Tenir tout le monde informé
F - 1
C - 12
C - 13
Annexes
C - 13
J Annexe I
Modèle pour communiqué de
presse standard
G - 1
J Annexe II
Modèle pour les avis aux médias standard
G - 2
J Annexe III
Glossaire des termes des médias sociaux
Contact
G - 3
J Annexe IV
Méthodologie de révision a posteriori
G - 5
J Annexe V
Conseils pour la rédaction de courriels
Instructions pour répondre à un courriel
et le faire suivre
G - 6
J Annexe VI
L’annuaire “Who’s Who” de la
communication au FIDA
G - 7
C - 12
C - 13
C - 16
C - 17
D - 1
D - 1
D - 1
D - 2
D - 4
2 J Utiliser les médias sociaux
D - 5
Qu’est-ce que les médias sociaux?
D - 5
Les médias sociaux: mode d’emploi
D - 5
Règles de conduite sur les médias sociaux D - 6
Utiliser les comptes des médias sociaux
officiels du FIDA
D - 9
Les médias sociaux du FIDA
D - 9
Contact
D - 10
3 J Écrire un article de blog dont on
se souviendra
Laissez parler votre cœur quand
vous bloguez
Accrochez vos lecteurs
Aidez vos lecteurs
Contact
E - 1
1 J Outils et méthodes de
communication interne
Comment choisir la meilleure méthode
de communication?
Avantages et inconvénients des divers
outils de communication
Conseils pour la communication écrite
Outils internes
Contact
Le FIDA sur Internet
La nouvelle porte d’entrée
1 J Assurer une présentation percutante
Planifiez votre présentation
Établissez le contact avec l’auditoire
Une présentation sans aléa
Supports visuels et présentations PowerPoint
Contact
C - 7
5 J Gérer les interviews avec les médias
C - 8
Format des interviews
C - 8
Se préparer aux interviews avec les médias C - 8
Interviews radiotélévisées: choses à faire
et choses à éviter
C - 9
Conseils pour les interviews télévisées
en studio
C - 10
Conseils pour les interviews radiophoniques C - 11
Contact
C - 11
6 J Gestion des risques
Contact
Rédiger un discours à prononcer en public E - 1
F - 1
F - 2
F - 2
F - 2
F - 3
F - 3
G - 1
G - 2
G - 4
G - 4
G - 5
G - 6
G - 6
G - 7
D - 11
D - 11
D - 11
D - 11
D - 11
4
5. Préface
Atténuer la pauvreté et l’insécurité alimentaire est
une nécessité, plus urgente aujourd’hui que jamais.
S’il est vrai que le FIDA participe depuis longtemps
en première ligne aux efforts déployés pour aider
les populations rurales pauvres à améliorer leurs
conditions de vie, il oeuvre aujourd’hui dans un
environnement de plus en plus complexe, compétitif
et en mutation. En réponse, nous nous efforçons de
transformer notre organisation pour qu’elle soit en
mesure de poursuivre ce travail avec une efficacité et
une efficience accrues et à plus grande échelle.
La communication est le pilier de ces activités. Et
cette boîte à outils a été conçue pour nous aider
dans notre tâche.
Quelle que soit notre tâche – qu’il s’agisse d’aider de
petits exploitants agricoles à maîtriser une nouvelle
technique, de persuader les élus d’adopter des
politiques de soutien, ou de reproduire à plus grande
échelle des initiatives couronnées de succès –, nous
devons être capables de transmettre nos messages
clairement et avec cohérence. Le Cadre stratégique
reconnaît qu’un système de communication performant
aide le FIDA à exploiter au mieux les nouvelles
opportunités résultant de l’intérêt accru que manifeste
la communauté internationale à l’égard de l’agriculture
et du développement rural. On constate une demande
croissante de nos services de la part de partenaires,
anciens et nouveaux, et du fait de l’élargissement de
notre présence dans les divers pays. Cette demande
croissante est aussi synonyme de nouveaux publics
à informer, de nouvelles activités à promouvoir et de
nouvelles initiatives à défendre. Chacun au FIDA participe
à cet effort conduit dans le cadre de la communication.
Nous œuvrons dans une organisation diversifiée et
décentralisée, et nous sommes issus de nombreux
pays aux langues et aux coutumes variées. La
communication interne est devenue à la fois plus
importante et plus stimulante. En outre, les nouvelles
technologies et les médias sociaux offrent des modalités
plus rapides et plus puissantes de collaboration tout
en exigeant des responsabilités individuelles plus
pointues dans la diffusion de notre travail.
D’où la nécessité de viser plus haut en matière
de communication, ce qui suppose de nouvelles
modalités de travail, de partage des savoirs et de
collaboration. Nous avons besoin de règles et de
critères communs pour parvenir à parler d’une seule
voix et maximiser nos efforts collectifs en termes
de communication. En fait, chaque membre du
personnel du FIDA a un rôle à jouer quand il s’agit
de communiquer autour de thèmes tels que l’impact
que nous avons sur le terrain, les connaissances
que nous avons à partager et, principalement,
notre mission – l’importance des petits exploitants
agricoles et les enjeux que nous défendons.
C’est là qu’intervient cette boîte à outils au service de la
communication. Il s’agit d’une innovation pour le FIDA,
et mes collègues de la Communication et moi-même
sommes ravis à l’idée de partager tous ces outils avec
vous. Nous espérons que ce processus contribuera à
démystifier certains aspects de la communication et
vous aidera à vous sentir mieux équipés pour accomplir
votre travail et participer à l’engagement pris par le
FIDA d’aider 80 millions de personnes à sortir de la
pauvreté d’ici à 2015. Les suggestions pratiques et les
outils que vous trouverez dans ces pages consolident
la connaissance des experts internes de la Division
de la communication. Le contenu reflète également
les réponses que vous avez fournies à la question
“Comment pouvons-nous vous aider?” posée au sein
de l’organisation au cours des deux dernières années.
Ce n’est pas un hasard si cette boîte à outils a été
publiée sous forme électronique et dans un classeur à
feuillets mobiles pour sa version papier: il s’agit là d’un
document vivant. Nous le réviserons et l’étofferons
régulièrement, dès que le besoin de nouveaux outils
se fera sentir, dès que les anciens outils deviendront
obsolètes, et au fur et à mesure que le FIDA élaborera
et mettra en œuvre une stratégie de communication
qui fournira un cadre pour toutes nos activités dans le
domaine de la communication.
À ce propos, vos réactions et commentaires
concernant cette boîte à outils sont les bienvenus et
apportent une contribution essentielle à notre travail.
N’hésitez pas à nous faire part des aspects positifs
ou négatifs que vous avez relevés et à évoquer toutes
les questions supplémentaires que vous souhaiteriez
voir abordées dans cette boîte à outils. Nous
attendons vos commentaires avec impatience!
Cassandra Waldon
Directrice de la Division de la communication
5
6. Remerciements
Bob Baber a entièrement coordonné la conception
de cette première édition de la Boîte à outils du
FIDA au service de la communication. On ne peut
que le féliciter pour le dévouement dont il a fait
preuve pour mener ce projet à bien. Sans lui, il
n’aurait pas vu le jour.
Nous exprimons toute notre gratitude aux auteurs
qui ont si généreusement partagé leur temps et leur
savoir. Leurs noms figurent tout au long du texte.
Les collègues et le personnel de projet, sur le
terrain et au siège du FIDA, et naturellement toute
l’équipe de la communication ont eux aussi apporté
leurs contributions.
l’a suivi de près avec patience et compétence, en
menant les nombreux avant-projets à bon terme,
en rassemblant tous les éléments écrits afin
d’uniformiser la boîte à outils. Andrea Wöhr mérite
une mention spéciale pour la conception graphique
de la boîte à outils. Elle aussi s’est penchée sur le
projet dès le premier jour et a su lui donner son style
tout en concevant et en garantissant sa conception
conviviale. Les conseils d’expert fournis dès les
premiers jours par notre ancienne coordinatrice des
publications, Anna Sherwood, ont été fondamentaux
pour démarrer le projet et l’engager dans la bonne
voie. Cet outil ne serait certes pas ce qu’il est sans
l’enthousiasme de Janet Sharpe qui a peaufiné le
projet dans sa phase de conclusion, apportant ainsi
au produit sa touche finale.
Nous adressons des remerciements tout particuliers
à Catharine Way qui a assumé le projet dès le début,
6
7. Le nouveau monde de la communication:
à chacun son rôle
Le FIDA exerce ses activités dans un monde que
personne n’aurait pu imaginer à l’époque de notre
fondation, il y a à peine trois décennies. Les questions
au cœur de notre mandat font quotidiennement la une.
Le compte à rebours avant la réalisation des Objectifs
du Millénaire pour le développement semble plus
rapide dans les communautés que nous assistons.
Les trois quarts de la population pauvre du monde
(chiffre en constante augmentation) sont nos clients.
Les jeunes ruraux pauvres, plus nombreux que jamais,
se trouveront bientôt confrontés aux défis mondiaux
du changement climatique, associés à l’augmentation
des prix des denrées alimentaires et à une stagnation
économique – et à mesure que les connexions
électroniques qui leur ouvrent l’accès à un monde plus
vaste se démocratisent, notre capacité à les atteindre
continue à s’améliorer.
C’est au vu de ces considérations que le Cadre
stratégique 2011-2015 du FIDA (www.ifad.org/
governance/sf/index.htm) met l’accent sur le rôle
majeur de la communication et de la sensibilisation
dans la poursuite de la mission de notre institution:
“le FIDA va accélérer ses activités de plaidoyer et
ses efforts de communication, axés sur les petites
exploitations agricoles, le développement rural, la
sécurité alimentaire et la nutrition. Le FIDA continuera à
amplifier les voix des hommes et des femmes pauvres
du monde rural, dans le cadre de débats pertinents.”
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un
environnement médiatique et numérique dynamique.
Au fur et à mesure que nous mettons en œuvre
le mandat du FIDA, nous constatons que la
responsabilité en matière de communication n’est
plus l’apanage de la Division de la communication:
elle incombe à chaque membre du personnel dans
les différents bureaux. Plus notre présence s’étend
sur le globe, plus notre faculté de faire connaître nos
activités et leur impact s’intensifie parallèlement. Dans
la mesure où les membres du personnel sont de plus
en plus nombreux sur le terrain, notre faculté d’alerter
le siège social sur l’évolution des situations et les
nouvelles opportunités se renforce.
La technologie a estompé les frontières entre les
différents domaines d’activité professionnelle;
aujourd’hui tout rôle comporte une part de
communication. Toute une série d’outils – notamment
Internet et les médias sociaux ainsi que d’autres outils
du Web 2.0 – nous permettent de transmettre notre
message à un plus grand nombre de personnes et ce
plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût.
Notre capacité de plaider en faveur des populations
rurales pauvres et d’œuvrer en leur nom s’en trouve
améliorée. Parallèlement, bien peu de garde-fous sont
mis en place dans les communications électroniques.
Chaque fonctionnaire est donc encouragé à devenir
un acteur responsable de la conversation numérique
et de la communauté du développement en ligne.
Cette boîte à outils au service de la communication
est destinée aux membres du personnel de
chaque unité et à tous les niveaux du FIDA. Son
but est de vous aider
Le but de la boîte à
à accroître l’impact
de nos activités grâce
outils au service de la
à une sensibilisation
communication est de
plus efficace, à un
nous aider à intensifier
engagement auprès de
l’impact de nos activités
publics diversifiés et au
et à mettre en évidence
partage des savoirs – et
nos contributions face
ce pour mettre toujours
aux défis présents et
plus en lumière les
futurs que nous relevons.
contributions du FIDA
visant à permettre aux
populations rurales pauvres d’augmenter leurs
revenus, d’améliorer leur sécurité alimentaire et de
renforcer leurs capacités d’adaptation. La boîte à
outils vous aidera à tirer parti des occasions qui
s’offrent à vous grâce à une visibilité accrue, et à
exécuter vos tâches en matière de communication
de façon efficace et en toute confiance. Elle est
conçue comme un document vivant qui sera amené
à être régulièrement enrichi et révisé pour refléter
l’évolution des situations, les nouvelles technologies
et les besoins des membres du personnel. Nous
saluons vos suggestions pour l’améliorer.
7
8. Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
Pourquoi avons-nous besoin
de communiquer?
Les occasions de communiquer du FIDA et les défis
qui lui sont lancés se font plus nombreux et ne cessent
d’évoluer à la suite de l’augmentation du nombre de
bureaux de pays, de l’élargissement des programmes
de travail ainsi que de l’intérêt accru porté par la
communauté internationale au développement
agricole. Ces changements témoignent des avantages
que la sensibilisation apporte aux interventions que
nous appuyons sur le terrain à mesure que notre
profil s’impose et que se multiplient les occasions
de s’intégrer au dialogue sur le développement;
occasions que nous risquons de perdre si nous ne
communiquons pas avec constance et efficacité.
Le FIDA joue un rôle essentiel dans l’aide apportée
au milliard de ruraux pauvres pour trouver une
voie pour sortir de la pauvreté et vivre dans la
dignité. Nos activités sont fondamentales mais
restent insuffisantes, et nous ne travaillons pas
seuls. Nos contributions guident et renforcent à la
fois celles d’un grand nombre de nos partenaires:
gouvernements, autres agences des Nations Unies,
groupes de la société civile, notamment les ONG,
les bailleurs de fonds, le secteur privé, les médias
et le grand public. Informer toutes ces personnes
et entités sur nos activités génère un élan et,
en retour, fait découvrir de nouvelles occasions
d’accroître notre impact grâce à la collaboration. La
communication facilite la reproduction des succès
– ce qui démarre comme un “projet” se consolide
progressivement et devient la nouvelle et la meilleure
solution. La communication permet également
d’entretenir une sensibilisation durable du public sur
les questions qui nous tiennent à cœur, en particulier
la pauvreté rurale et la sécurité alimentaire.
La communication engendre la confiance et nous
aide à renforcer notre sens des responsabilités. Si
nous sommes ouverts et accessibles, nous tenons
naturellement nos promesses. Un contexte de
communications ouvertes et précises est un bien
précieux pour faire face à toute controverse éventuelle.
Grâce à un système de communication efficace, nos
messages parviennent aux personnes chargées de
l’élaboration des politiques et aux décideurs dans les
États membres, en particulier les États donateurs, et
renforcent ainsi notre capacité à lever des fonds et à
développer nos activités.
Les trois types de communications
Communiquer avec les autres
Pour la plupart des gens, le terme “communication”
évoque d’emblée les communications externes.
Elles ont pour objectif de sensibiliser les personnes
extérieures à notre institution sur les questions
chères au FIDA et sur ses activités et de promouvoir
des changements progressifs. Communiquer est
également essentiel pour la recherche de fonds. Les
publics extérieurs sont constitués de nos groupes
cible – comme les partenaires des projets, les
responsables des politiques, les États membres,
d’autres agences des Nations Unies et les ONG
qui travaillent dans divers domaines – mais aussi
des médias, des donateurs, des universitaires, des
parlementaires et du grand public.
Les possibilités offertes par les outils de
communication à notre disposition sont sans limite.
Parmi les outils traditionnels, citons les rapports,
les communiqués de presse, les brochures, les
propositions de financement, les lettres d’information,
les rapports des donateurs, les discours prononcés
par de hauts fonctionnaires du FIDA et les interviews
à la radio et à la télévision ainsi que les programmes
didactiques. Les outils comprennent également
l’engagement en faveur du dialogue sur la politique
internationale et le plaidoyer, les campagnes
multimédias mondiales, la commémoration des
journées des Nations Unies, les activités de
collaboration entre les trois agences basées à Rome
ainsi que les partenariats avec des notables, leurs
représentants et des célébrités.
Quand Internet et les autres formes de publications
électroniques sont apparus pour la première
fois, ils étaient utilisés essentiellement comme de
nouvelles plates-formes visant à diffuser les versions
électroniques de documents imprimés traditionnels.
8
9. Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
Ils assurent encore cette fonction utile qui nous permet
de fournir des documents à un public virtuellement
illimité, à des prix dérisoires. Mais les médias sociaux
et les autres outils du Web 2.0 offrent également
des opportunités totalement nouvelles pour la
communication avec l’extérieur. Ils nous permettent
de partager en temps réel les nouvelles en matière
de développement rural et d’agriculture et de publier
des vidéos et des photos de notre travail sur tout un
ensemble de plates-formes nouvelles et populaires
– essentiellement le blog du FIDA, le site Facebook
du FIDA et notre fil Twitter –, autant de moyens qui
élargissent considérablement notre public.
Cependant, ces nouveaux outils de distribution ne
représentent que la partie émergée de l’iceberg.
L’aspect révolutionnaire des médias numériques
c’est le rôle qu’ils jouent dans la démocratisation
de la communication. Les informations ne viennent
plus du “sommet”. Désormais le dialogue revient
essentiellement à la communauté du développement
elle-même, et des organisations comme le FIDA
doivent s’engager à participer à ce dialogue si elles
entendent respecter leur vocation.
Communiquer entre nous
à mesure que le FIDA s’étend davantage sur le terrain,
la communication interne acquiert toujours plus
d’importance. Les bureaux du FIDA sont désormais
disséminés sur la planète, et maintenir un lien étroit
entre le siège social et le terrain est devenu désormais
indispensable. D’où un sentiment d’appartenance
à la communauté élargie du FIDA, qui consolide
le sentiment d’appropriation de notre agenda des
réformes, facilite le partage des savoirs et des leçons
apprises à travers toute l’institution et regroupe les
membres du personnel autour de notre vision unique.
La technologie apporte une aide précieuse: l’accès
intranet aux sources électroniques internes du FIDA et
Skype nous aident à rester en contact, comme le font
les outils de gestion des savoirs régionaux.
les bureaux sur le terrain permet au FIDA et à ses
responsables de projets de rester au courant des
initiatives organisationnelles. C’est également une
aide précieuse pour obtenir des informations et de
l’assistance. La communication du terrain vers le
siège social fournit des informations sur les résultats
concrets de nos activités et sur les populations
dont la vie est transformée par ces activités. Ces
informations représentent l’un des moyens les plus
puissants dont nous disposons pour élargir notre
champ d’activité, pour renforcer notre rôle majeur
dans le développement et pour nous aider à trouver
les financements nécessaires. Les liens entre les
bureaux de terrain permettent de tisser des liens entre
les personnes qui se livrent aux mêmes activités, sur
des sites éloignés les uns des autres. Ils sont aussi
fondamentaux pour le partage d’informations sur nos
succès, en intensifiant ainsi notre impact et notre rôle.
La protection de notre image
Le profil de haut niveau que le FIDA s’est forgé au
cours des dernières années – en tant qu’institution
financière internationale et agence des Nations Unies
spécialisée dans la distribution de fonds destinés
aux pays en développement – démultiplie les enjeux
qui relèvent de la gestion de l’image, troisième
pilier de la communication. Le cycle d’information
24 heures sur 24 et la rapidité des communications
électroniques, tous deux renforcés avec chaque
avancée successive des médias numériques,
augmentent notre vulnérabilité aux risques. Il
est donc vital pour toute personne gravitant
dans la constellation
FIDA de travailler
Les trois types de
consciencieusement
communications:
chaque jour à promouvoir
communications
l’image de notre institution
externes
et à préserver notre
communications
réputation.
internes
gestion de l’image
La communication interne est un dialogue à triple
sens, entre le siège social et les bureaux des divers
pays mais aussi entre les bureaux de pays euxmêmes. La communication du siège social vers
9
10. Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
La vision du FIDA
La véritable communication part d’une vision
partagée. La vision du FIDA est illustrée dans le
Cadre stratégique 2011-2015 qui met en valeur le fait
que notre mandat – dans la mesure où il améliore
la sécurité alimentaire et la nutrition et permet aux
populations rurales, hommes et femmes, de surmonter
la pauvreté – n’a jamais été plus important qu’il ne
l’est aujourd’hui alors que près d’un milliard de ruraux
pauvres vivent avec moins de 1,25 USD par jour et
que l’insécurité alimentaire et la faim règnent dans
certaines régions.
En outre, le Cadre stratégique intensifie l’intérêt
primordial que porte notre institution aux petites
exploitations agricoles en tant que moteur de la
croissance économique et source indispensable
de revenu et de nutrition pour un grand nombre de
ménages ruraux pauvres. À travers la planète, on
compte environ 500 millions de petits exploitants
agricoles, et ils nourrissent environ deux milliards
de personnes – presque un tiers de la population
mondiale. Dans certains pays, l’agriculture reste
la source principale de revenu pour 70% de la
population rurale.
Une collaboration élargie s’est affirmée au sein de la
communauté internationale à l’égard des questions
relatives à l’agriculture, aux denrées alimentaires et
à la nutrition. D’où de nouvelles modalités de travail
conjoint pour mobiliser de plus gros investissements et
intensifier des résultats sur le terrain – non seulement
pour atteindre le premier Objectif du Millénaire pour
le développement, à savoir éradiquer l’extrême
pauvreté et la faim, mais aussi pour relever le défi de
nourrir une population mondiale qui devrait passer
de 7 milliards à 9 milliards de personnes au cours
des quatre prochaines décennies. Pour relever cet
immense défi, la production agricole dans les pays
en développement devra doubler par rapport à ce
qu’elle est aujourd’hui. Les petits exploitants agricoles
qui gèrent la majorité des terres agricoles en Asie
et en Afrique et restent malgré tout confrontés aux
plus gros risques dans le domaine des problèmes
environnementaux, techniques et commerciaux, sont
indispensables à la réussite des Objectifs.
Le consensus s’affirme quant à la nécessité
d’intervenir avec urgence à grande échelle. C’est cet
élan qui inspire la vision du FIDA. Il nous offre une
feuille de route qui nous permettra d’aider les pays en
développement à passer de la simple gestion de la
pauvreté à l’éradication de celle dernière et à mettre
l’agriculture des petits exploitants en première ligne
pour affronter les besoins nationaux et mondiaux
de la sécurité alimentaire au cours des décennies
à venir. Afin de parvenir à ces objectifs, rendre les
petits exploitants à même de générer de la richesse
est indispensable en améliorant pour ce faire
l’environnement économique global des zones rurales,
en investissant dans les infrastructures de base et
les services financiers tout en leur fournissant des
endroits décents où vivre et se livrer à leurs activités
commerciales. Les politiques et les investissements
doivent viser à améliorer leurs compétences
techniques, à leur permettre de s’orienter davantage
vers le marché pour être ainsi incités à produire plus
de denrées alimentaires et à surmonter les risques
énormes liés au changement climatique et à la
dégradation environnementale.
En résumé, le FIDA considère l’exploitation agricole, à
tous les niveaux, comme une affaire commerciale. Et
les affaires commerciales ont besoin de liens clairement
définis tout au long de la chaîne de valeur – de la
production à la transformation, à la commercialisation
et à la consommation. Le FIDA œuvre pour encourager
les capacités d’entreprenariat des petits exploitants
agricoles afin de les rendre capables de construire des
économies rurales prospères.
Le FIDA voit dans ces jeunes femmes et ces jeunes
hommes les agriculteurs de demain. Mais nous savons
qu’ils ne choisiront de rester dans les zones rurales
et de mettre leur énergie dans l’exploitation agricole
que si l’agriculture leur offre une possibilité de tirer
profit de leurs activités et si les communautés rurales
œuvrent en faveur de l’amélioration de la qualité de
vie. Pour ce faire, les programmes et les projets du
FIDA sont guidés par une vision dynamique selon
laquelle les petites exploitations agricoles peuvent
répondre à la demande croissante d’aliments tout
en générant des occasions économiques pour les
populations rurales pauvres. Pour un grand nombre
de petits fermiers et éleveurs de bétail dans les pays
en développement, l’agriculture peut représenter un
moyen efficace pour sortir de la pauvreté, à condition
qu’elle soit orientée vers le marché, écologiquement
durable et réactive aux risques, aux obstacles et aux
changements climatiques.
Cette vision repose sur la conviction que les ruraux
pauvres peuvent être acteurs du changement dans
leur communauté et jouer un rôle de premier plan pour
éradiquer la pauvreté rurale et la faim.
10
11. Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
Messages utiles véhiculés par le FIDA
Les messages que vous communiquez sont
étroitement liés à vos actes. Cependant, à la base des
activités de chacun figurent les questions majeures qui
sont au cœur du mandat du FIDA:
La pauvreté mondiale reste un phénomène de
masse, essentiellement rural.
–– 70% de 1,4 milliard de personnes extrêmement
pauvres du monde en développement – environ
1 milliard – vivent dans des zones rurales.
–– Après être passé à 1 milliard en 2009, le
nombre de personnes qui souffrent de la
faim dans le monde est maintenant estimé à
925 millions.
Les petits exploitants agricoles dans les pays en
développement nourrissent presque un tiers de
la population mondiale et ils produisent 80% des
denrées alimentaires consommées dans les pays
en développement.
–– Les 500 millions de petits exploitants agricoles
du monde assistent environ 2 milliards
de personnes. Outre l’accès à la terre, au
microcrédit, à la formation et à l’éducation,
ils ont aussi besoin d’investissements à long
terme en infrastructures, routes, transports et
technologies de l’information.
–– Les petits exploitants agricoles gèrent jusqu’à
80% des terres agricoles en Afrique et en Asie.
Dans la plupart des pays en développement, les
femmes agricultrices jouent un rôle central dans
l’agriculture et les économies rurales.
–– Les exploitantes agricoles tendent à produire la
plupart des denrées alimentaires consommées
localement dans les zones rurales, encore que
dans bon nombre de régions elles ont un accès
très insuffisant à la propriété foncière, aux
intrants, aux crédits, aux équipements et aux
débouchés commerciaux.
–– Les enfants des exploitants agricoles et les
jeunes représentent la plus grande partie de
la population qui vit dans la pauvreté, alors
que les jeunes sont un atout majeur pour
l’avenir des économies rurales et des pays
en développement.
–– Les indigènes et les minorités ethniques sont
affectés de façon disproportionnée par la
pauvreté par suite du modeste contrôle exercé
sur les ressources naturelles et des diverses
formes de marginalisation, de discrimination
et d’exclusion.
Les zones rurales sont en rapide évolution – et
lancent ainsi de nouveaux défis à leurs habitants.
–– Dans un grand nombre de régions, la base
des ressources naturelles dont dépendent
l’agriculture et d’autres moyens de subsistance
se trouve toujours plus exposée à des tensions.
–– Le changement climatique provoque déjà
une diminution de la disponibilité en eau,
une augmentation des températures, des
campagnes agricoles aléatoires ou raccourcies,
la diminution des terres arables, ainsi que
l’apparition de nouveaux ravageurs et de
nouveaux types de maladies.
–– Dans la mesure où les prix des denrées
alimentaires augmentent et sont plus volatils,
ils créent des occasions intéressantes pour les
petits exploitants agricoles; mais ils peuvent
également mettre en difficulté les populations
rurales pauvres qui sont des acheteurs nets de
denrées alimentaires, facteur qui a un impact
négatif sur la nutrition et le bien-être social.
De profonds changements sur les marchés
agricoles sont en train d’offrir également
des occasions à un grand nombre de petits
exploitants ruraux.
–– En particulier, le développement des sociétés
urbaines implique une demande croissante de
denrées alimentaires de haute valeur, tandis
que les marchés eux-mêmes sont en train de
s’étendre et de mieux s’organiser.
L’agriculture reste le moteur économique majeur
dans les économies rurales. Une agriculture
florissante reste la voie royale pour faire sortir
de la pauvreté un grand nombre de ruraux, ainsi
qu’un premier pas important hors de la pauvreté
pour de nombreux autres.
Si l’on veut que l’agriculture conduise à la
réduction ultérieure de la pauvreté rurale
et relève les défis mondiaux lancés par
l’insécurité alimentaire, le but ultime doit être
le développement des systèmes de petites
exploitations agricoles Ces dernières doivent être:
–– productives;
–– intégrées dans les marchés;
–– écologiquement durables;
–– réactives aux risques, aux obstacles et aux
changements climatiques.
11
12. Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
Les activités du FIDA auprès des populations
rurales pauvres entendent permettre à ces
dernières de se développer et de vendre
davantage de denrées alimentaires, d’augmenter
leurs revenus et de prendre leur destin en main.
–– Depuis 1978, le FIDA a investi plus de
14 milliards d’USD sous forme de dons
et de prêts à faible intérêt consentis aux
pays en développement, permettant
ainsi l’autonomisation de 400 millions de
personnes qui pourront par conséquent sortir
de la pauvreté.
Au niveau des programmes et des projets, le FIDA
accélère ses efforts afin:
–– d’accentuer la durabilité environnementale et
la capacité d’adaptation au niveau des petites
exploitations agricoles;
–– de promouvoir les dispositifs contractuels
gagnant-gagnant pour aider les petits
producteurs agricoles à saisir les occasions les
moins risquées dans l’échelle de valeur agricole;
–– de soutenir le développement des technologies
pour obtenir l’intensification durable de
l’agriculture à petite échelle;
–– d’augmenter la capacité des institutions
financières afin qu’elles fournissent une
gamme de services inclusifs aux populations
rurales pauvres;
–– de promouvoir les capacités des femmes et
des hommes ruraux, y compris les jeunes;
–– de capitaliser sur les occasions d’utiliser
des sources d’énergies renouvelables
sur l’exploitation agricole et au niveau
des communautés et de promouvoir les
technologies bon marché qui utilisent les
ressources locales pour fournir de l’électricité
aux villages.
–– Les projets soutenus par le FIDA contribuent
à faire une différence sur le long terme et
aident les populations à sortir de la pauvreté.
Nous travaillons dans des situations difficiles,
y compris dans des régions en proie à des
conflits et qui comptent des populations
marginalisées et privées de leurs droits.
–– Le FIDA tente d’influencer la politique au
niveau national et international au profit des
petits exploitants et des paysans sans terre.
Nous œuvrons également pour intensifier
la capacité des agriculteurs eux-mêmes de
s’engager dans des processus de politique,
par exemple par le biais du Forum des
exploitants agricoles.
–– Le partenariat est au cœur de nos activités.
Les gouvernements des États membres
détiennent et mettent en œuvre le projet que
nous soutenons. Nous travaillons la main dans
la main avec les populations rurales pauvres
et leurs organisations, avec des agences des
Nations Unies, avec des institutions financières
internationales, des ONG et le secteur privé.
–– De nouvelles solutions visant à relever les défis
auxquels sont confrontés les petits exploitants
agricoles sont à forte intensité de savoirs. Le
FIDA œuvre pour développer les innovations
et partager les savoirs en matière de pauvreté
rurale en renforçant pour ce faire notre capacité
de gestion des innovations et des savoirs.
–– Le FIDA applique une politique de transparence
et de responsabilité dans tous les programmes,
ainsi que les efforts internes et externes que
nous déployons en matière de communication.
En ce qui concerne la valeur des activités du FIDA,
les messages de sensibilisation sont les suivants:
–– Le FIDA est une agence spécialisée des
Nations Unies et une institution financière
internationale qui a une expérience de plus de
30 ans dans la lutte contre la pauvreté rurale.
–– Investir dans le FIDA donne des résultats.
Les succès de nos projets et de nos
approches ont été confirmés au fil du temps
par des évaluations extérieures.
12
13. Démarrer
Les “trois clés”: message,
public, budget
Dans toute initiative entreprise dans le cadre de la
communication, la première démarche consiste à
exprimer clairement sa pensée, à cerner la cible
destinataire de votre message et à identifier les fonds
que vous pouvez engager dans ce processus. évitez
la tentation d’organiser quelque chose à la hâte quand
le besoin de transmettre un message se fait sentir. En
suivant les étapes décrites ci-après vous clarifierez
votre objectif et verrez vos efforts se concrétiser en un
produit fini plus utile.
Clarifiez votre message
Que voulez-vous dire? Qu’entendez-vous réaliser?
Pour commencer, assurez-vous que votre idée est
conforme aux objectifs de l’institution du FIDA en
consultant la liste des questions majeures dans la
section précédente. Si votre idée est conforme à l’un
de ces concepts, elle vaut probablement la peine
d’être communiquée. (Le personnel de la Division de la
communication pourra vous assister pour identifier et
formaliser un message.)
Déterminer avec précision ce que vous entendez
énoncer est une première phase fondamentale. Bien
que cela puisse paraître évident, les gens omettent
souvent de clarifier le point majeur et finissent par
élaborer ainsi des messages confus ou vagues.
Il peut s’avérer utile de mettre par écrit le ou les
messages-clés ou d’aller les expliquer à un collègue.
Si vous n’arrivez pas à l’expliquer simplement, c’est
probablement que vous ne l’avez pas suffisamment
clarifié. Certaines personnes utilisent la technique du
“message de l’ascenseur”. Le message-clé devrait
être suffisamment succinct pour que vous puissiez
l’expliquer à quelqu’un lors d’un trajet en ascenseur.
Identifiez le public cible
Le FIDA a un vaste éventail de publics potentiels: des
ruraux pauvres participant à nos projets jusqu’aux
chefs d’État. La communication n’est efficace que
si elle atteint le public ciblé. Demandez-vous qui est
la personne susceptible d’utiliser votre message
ou d’agir conformément à celui-ci. Dans chaque
question, différents messages sont appropriés pour
différents publics donnés. Quand on démarre un
projet qui vise à encourager des groupes de femmes
à ouvrir des comptes d’épargne bancaire, on fait
appel à des messages tout à fait différents selon les
publics. Par exemple:
pour des participants potentiels aux mêmes
groupes d’épargne: adhérer au groupe des
épargnantes vous aidera à économiser
suffisamment d’argent pour envoyer vos enfants
à l’école.
pour le directeur de la banque: aider votre groupe
d’épargne à ouvrir des comptes augmentera vos
dépôts et développera la fidélisation du client à
long terme, tout en démontrant l’engagement de la
banque à l’égard de la
Clarifiez votre message
communauté.
pour un donateur
Identifiez le public cible
potentiel: un projet
Préparez un budget
analogue s’est traduit
par une épargne pour les femmes d’une moyenne
de … par mois, et les taux d’inscription à l’école
secondaire de leurs filles étaient de … % plus
élevés que chez les filles des femmes qui n’avaient
pas participé au projet. Grâce à votre contribution,
nous pouvons étendre ce succès à un plus grand
nombre de communautés.
Une fois que vous avez repéré le public voulu, abordez
la phase suivante qui consiste à choisir le média
approprié. Parfois, il est évident – par exemple les
résultats financiers annuels sont toujours rapportés
dans le Rapport annuel. Pour un nouveau partenariat
important, on conseille un bref communiqué de presse.
Pour rendre compte du brillant succès d’un projet lors
d’une réunion internationale, un discours et une simple
brochure peuvent être souhaitables. Si nous recourons
aux différents médias disponibles, en mettant surtout
à profit le Web 2.0, nos messages pourront plus que
jamais atteindre et influencer un nombre infini de
personnes issues de publics différents.
13
14. Démarrer
Préparez un budget
Votre budget au titre de la communication vous
aidera à identifier les moyens dont vous disposez.
Les coûts de production s’accumulent rapidement.
Connaître votre public et le message vous aidera
à déterminer le type de produit – plus ou moins
sophistiqué – dont vous avez besoin. Il vous faudra
quantifier un budget précis pour chaque étape
du processus – rédaction, révision, conception,
correction des épreuves, impression et distribution
(pour un produit imprimé). Soyez aussi précis
que possible dans l’évaluation que vous ferez du
nombre de copies dont vous aurez besoin et évitez
de sous-estimer la quantité nécessaire. Imprimer
6 000 exemplaires en deux fois 3 000 exemplaires
plutôt que d’imprimer d’emblée 6 000 exemplaires en
une seule fois revient beaucoup plus cher.
Assurez-vous d’inclure un “plan de distribution” dans
le budget – expédier le matériel peut représenter un
autre poste coûteux. Le produit le plus coûteux d’entre
tous est indéniablement celui qui finit abandonné
sur une étagère poussiéreuse parce qu’aucun plan
ni budget n’avait été prévu pour le faire parvenir au
public voulu. Le plan de distribution doit également
déterminer quelle part du public recevra un exemplaire
imprimé plutôt qu’une version électronique – si elle
s’avère tout à fait suffisante pour votre public, une
publication électronique peut vous faire économiser
des fonds que vous pourrez attribuer à d’autres
activités de communication. Pour un complément
d’information, voir les sections: Directives relatives à la
conception graphique et Distribuer les documents du
FIDA ci-après.
14
15. Introduction
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire cidessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m Oui
m Non
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avezvous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10
(1 pour inutile, 10 pour extrêmement utile), quelle
note attribueriez-vous à ce chapitre?
m 1 m 2 m 3 m 4 m 5
m Oui
m Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
m 6 m 7 m 8 m 9 m 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Introduction.
17. Identité visuelle du FIDA
Présenter le FIDA sous son meilleur jour
Selon un vieux dicton, la première impression est celle
qui compte le plus, et il en va ainsi aussi bien des
organisations que des individus. Le matériel publié
par le FIDA – qu’il s’agisse de contenus imprimés,
mis à disposition en ligne, affichés ou radiodiffusés –
parle au nom de l’organisation au même titre que
les membres du personnel. Toutes les recherches
menées en ce sens confirment qu’une identité claire et
cohérente contribue à bâtir et à asseoir la réputation
d’une organisation. Les symboles graphiques,
lorsqu’ils sont régulièrement renforcés, sont à même
de transmettre et de mettre en avant les points forts
de l’Institution.
L’image cohérente du FIDA, appuyée par le style
graphique fort, clair et épuré que nous avons choisi,
véhicule également un message clair concernant nos
priorités et notre détermination. Ce message est étayé
par les photos de notre travail sur le terrain, photos qui
donnent un visage à la pauvreté rurale et expriment
notre compassion et notre engagement à l’égard des
populations rurales pauvres.
Les directives qui figurent dans cette section
s’appliquent à l’identité de l’Institution, au style de la
conception graphique, à la photographie, aux cartes
et au Système d’information géographique (GIS).
Tous les membres du personnel ont un rôle important
à jouer dans la genèse d’une identité cohérente du
FIDA dans toutes les actions de communications, quel
qu’en soit le format. Appliquer ces quelques directives
vous aidera également à communiquer votre message
de façon plus professionnelle.
1 J Directives relatives à l’identité institutionnelle
Politique en matière d’identité visuelle
Une identité visuelle forte ne s’acquiert qu’au prix
d’une utilisation cohérente et systématique sur le long
terme; c’est pourquoi la politique du FIDA en matière
d’identité visuelle est la suivante: le logo officiel est le
seul et unique symbole officiellement autorisé pouvant
être utilisé au sein de l’organisation. Aucun autre
symbole, ni aucune autre marque, ne peut être utilisé
conjointement au logo officiel de l’identité visuelle du
FIDA ou s’y substituer.
Le logo du FIDA
Le logo du FIDA, ou symbole du FIDA, est l’élémentclé de notre identité visuelle. Il doit figurer sur chaque
produit émanant du FIDA, du papier à en-tête aux
offres d’emploi en passant par les rapports, les
marchandises et le site web.
Le logo du FIDA, utilisé depuis la fondation de cette
institution, est un pictogramme conçu pour véhiculer
l’image de la coopération internationale en vue du
développement agricole. Il représente un épi de blé
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Directives relatives à l’identité institutionnelle
4
Oeuvrerpar trois tiges.que les les
pour Les tiges évoquent
stylisé, soutenu
trois fondateurs du FIDA (l’Organisation de pauvres
populations rurales coopération
et de
se développement économiques [OCDE],
libèrent de la pauvreté
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole
[OPEP] et les pays en développement) qui contribuent,
symboliquement, à la croissance du blé.
Le symbole est associé au nom de l’institution et,
ensemble, ils constituent le logo du FIDA. Le logo
du FIDA existe sous plusieurs formats, adaptés aux
besoins spécifiques.
A - 1
18. Identité visuelle du FIDA
Le logo du FIDA doit toujours être reproduit à partir
d’un master numérique disponible auprès de l’Unité
du Service de la conception graphique. Le fichier est
disponible aux formats EPS, GIF et JPEG. Veillez à
utiliser le format graphique approprié.
Formats des fichiers:
–– EPS: toutes les applications destinées à une
impression professionnelle
–– GIF: utilisation en ligne
–– JPEG: applications bureautiques
Pour clarifier plus avant la mission du FIDA, un élément
secondaire, la devise du FIDA – “Œuvrer pour que
les populations rurales pauvres se libèrent de la
pauvreté” –, a été ajouté.
Pour permettre une plus grande flexibilité dans
l’utilisation du logo du FIDA sur des supports de
communication de différents formats et dimensions,
trois variantes de l’agencement des éléments
sont disponibles.
Logo
Nom
Le logo doit être bien visible et reproduit de façon
uniforme. C’est pourquoi il ne doit jamais être reproduit
à une dimension inférieure à 13 mm.
Les fichiers EPS qui contiennent le logo garantissent
l’intégrité de la production du logo en cas
d’agrandissement ou de réduction. Ils permettent
d’éviter toute déformation dans les proportions du logo.
Versions linguistiques
Le logo est disponible dans chacune des quatre
langues officielles du FIDA – arabe, anglais, français et
espagnol. Il existe également une version comportant
la devise traduite dans les quatre langues au sein d’un
seul et même agencement.
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
13 mm
Devise
Dimension recommandée
La cohérence dans la dimension du logo est
importante dans la production de communications.
Voici les dimensions recommandées pour la
reproduction conseillée dans le format DL et dans les
différents formats de série A:
–– DL – hauteur du logo: 13 mm
–– A5 – hauteur du logo: 13 mm
–– A4 – hauteur du logo: 13 mm
–– A3 – hauteur du logo: 22 mm
Taille de la police: 8 pt
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
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Directives relatives à l’identité institutionnelle
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19. Identité visuelle du FIDA
Enabling poor rural people to overcome poverty
Enabling poor rural people
to overcome poverty
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
Dar a la población rural pobre la oportunidad de salir de la pobreza
Dar a la población rural
pobre la oportunidad
de salir de la pobreza
Enabling poor rural people to overcome poverty
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
Dar a la población rural pobre la oportunidad de salir de la pobreza
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Directives relatives à l’identité institutionnelle
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20. Identité visuelle du FIDA
Couleur
Le logo ne peut être reproduit que selon les
paramètres suivants:
–– 100% noir
–– Symbole 50% noir et logo 100% noir
–– Mode inversé 100% blanc sur tout champ/fond
Exigences en termes d’habillage du logo
Pour optimiser sa présence visuelle, le logo doit
disposer d’un espace environnant dépourvu de
tout élément graphique ou de tout texte. Cet
espace libre doit toujours être égal à la largeur du
pictogramme (épi de blé stylisé reposant sur trois
tiges) composant le logo.
Quand vient le moment de choisir des couleurs
pour le texte et le fond d’un produit d’information,
il est important de choisir des couleurs qui font
passer l’information de façon claire et efficace et
qui complètent les images utilisées. Le contraste
entre le texte et la couleur du fond est également
prépondérant, il doit être bien équilibré.
Largeur
du
picto
Largeur
du
picto
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
Largeur
du
picto
Intégrer les logos des partenaires
Le logo du FIDA peut être utilisé conjointement à un
autre logo ou emblème pour suggérer une association
entre le FIDA et d’autres organisations, projets ou
initiatives. Quand le logo est utilisé avec d’autres
logos ou d’autres emblèmes, un espace suffisant doit
être ménagé autour du logo du FIDA pour affirmer
clairement qu’il s’agit d’une organisation distincte.
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
Normes pour le web
Le logo du FIDA doit apparaître sur toutes les pages
web du FIDA. Une bannière normalisée permet de
véhiculer une image de marque uniforme sur tous les
sites web du FIDA.
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
Le logo du FIDA est
l’élément clé de notre
identité visuelle.
Il doit figurer sur chaque
produit émanant du FIDA.
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Contact
Mark Forrest, Responsable de la conception graphique
Division de la communication
Courriel: m.forrest@ifad.org; gds@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2216
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Directives relatives à l’identité institutionnelle
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A - 4
21. Identité visuelle du FIDA
2 J Directives relatives à la conception graphique
Typographie
Le style typographique du FIDA est direct, clair
et simple. Une typographie originale, bien
conçue, renforce notre communication et lui
ajoute du caractère.
Supports de communication imprimés
et d’affichage
Pour ce type de supports de communication, les
familles de polices de caractères ITC Giovanni et
Helvetica Neue ont été retenues comme polices de
caractères principales. Ces deux familles de polices
autorisent flexibilité et créativité dans l’utilisation
des textes destinés à être imprimés ou affichés.
Leur usage systématique et cohérent participe à
la construction de l’identité du FIDA et fait partie
intégrante de l’identité visuelle de l’institution.
ITC Giovanni book
ITC Giovanni italic
ITC Giovanni bold
ITC Giovanni bold italic
Supports de communication internes
Pour les utilisateurs de Microsoft, les polices de
caractères utilisées pour le matériel produit en interne
(comme les courriers, les mémorandums, les fax)
sont Arial, Times New Roman et Verdana. Toutefois,
les polices de caractères supplémentaires qui sont
fournies avec les applications des logiciels Microsoft
et Apple ainsi qu’avec un grand nombre d’imprimantes
PostScript peuvent également être utilisées pour la
communication en interne.
Les textes d’introduction, les paragraphes et
les citations peuvent être mis en évidence pour
représenter ainsi un résumé du contenu ou des
messages-clés.
Le texte courant est plus lisible et plus agréable à l’œil
quand il est aligné à gauche et non aligné à droite. Dans
la mesure du possible, évitez de justifier le texte (de
l’aligner à la fois sur les marges de droite et de gauche).
Les éléments graphiques superflus qui risquent de
distraire l’attention du lecteur doivent être évités. Il faut,
de même, éviter tout désordre typographique.
Ménager des blancs suffisants ou des espaces vides
permet de faire ressortir les parties importantes du texte.
Helvetica Neue light
Helvetica Neue light italic
Helvetica Neue bold
Helvetica Neue bold italic
Times New Roman
Times New Roman italic
Times New Roman bold
Times New Roman bold italic
Arial regular
Arial italic
Arial bold
Arial bold italic
Verdana regular
Verdana italic
Verdana bold
Verdana bold italic
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4
Directives relatives à la conception graphique
A - 5
22. Identité visuelle du FIDA
Articles de papeterie de base
et modèles de documents
Des articles de papeterie de base ont été
soigneusement mis au point afin de créer un système
d’identité cohérent. Les modèles de documents
sont conçus pour permettre une production à la fois
cohérente, rapide et économique, en interne comme
en externe. Ils sont également conçus pour intégrer
des formats de saisie.
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Directives relatives à la conception graphique
Les modèles Word permettant de créer les articles de
papeterie FIDA énumérés ci-après sont accessibles
depuis les menus “Style” de l’application Microsoft
Word installée sur les ordinateurs du FIDA ou à l’adresse
https://xdesk.ifad.org/sites/irt/tmpl2010/default/aspx:
–– Papier à lettre à en-tête
–– Notes d’information
–– Télécopies
–– Comptes rendus de mission
A - 6
23. Identité visuelle du FIDA
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Directives relatives à la conception graphique
A - 7
24. Identité visuelle du FIDA
En outre, des modèles de documents ont été mis au
point pour plusieurs types d’imprimés, institutionnels
et promotionnels. Les modèles suivants sont
disponibles sur demande auprès du Service de la
conception graphique:
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Directives relatives à la conception graphique
–– Cartes de visite
Les demandes émanant du siège social peuvent
également être adressées, par l’intermédiaire
des secrétariats des divisions, directement à
l’imprimerie. Les bureaux régionaux peuvent se
procurer des modèles de documents auprès du
Service de la conception graphique, et les cartes
peuvent être imprimées au siège social ou par les
bureaux régionaux eux-mêmes.
–– Enveloppes et classeurs de l’institution
–– Cartes de remerciements
–– Cartons d’invitation
A - 8
25. Identité visuelle du FIDA
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Directives relatives à la conception graphique
A - 9
26. Identité visuelle du FIDA
––
––
––
––
––
––
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Bloc-notes
Ordre du jour d’ateliers
Communiqués de presse
Certificats
Badges
Affiches
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Directives relatives à la conception graphique
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27. Identité visuelle du FIDA
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Directives relatives à la conception graphique
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28. Identité visuelle du FIDA
–– Publications et flyers
Le FIDA utilise divers modèles de documents
pour ses publications et ses fiches d’informations.
Les instructions et les fichiers des documents
maîtres sont disponibles auprès du Service
de la conception graphique. Le logo du FIDA
doit apparaître sur la première page de tous
les supports de communication imprimés, de
préférence en haut à gauche. à défaut, il peut
apparaître au bas à droite de la page.
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Directives relatives à la conception graphique
Les variantes du logo autorisent une mise en page
souple et créative, et offrent des solutions d’alignement
typographique. Le logo du FIDA et l’adresse du bureau
doivent apparaître au dos des publications comportant
plusieurs pages. Voyez si votre publication nécessite
un numéro ISBN ou ISSN. (Voir Distribution des
produits FIDA pour d’éventuels conseils.)
A - 12
29. Identité visuelle du FIDA
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Directives relatives à la conception graphique
A - 13
30. Identité visuelle du FIDA
–– Articles promotionnels
Vous trouverez ci-dessous des utilisations
conformes du système d’identité visuelle sur des
marchandises et des produits de marque. Pour
les produits sur lesquels figure le logo du FIDA, les
couleurs à privilégier sont le blanc, le gris ou le noir.
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Directives relatives à la conception graphique
A - 14
31. Identité visuelle du FIDA
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Directives relatives à la conception graphique
A - 15
32. Identité visuelle du FIDA
–– Présentations PowerPoint
Un modèle a été créé dans le but de garantir une
cohérence visuelle, et ce modèle doit être utilisé
pour toutes les présentations. Les images utilisées
doivent refléter notre travail et présenter les
personnes avec dignité et intégrité. (Voir Supports
visuels et Annexe I.)
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Directives relatives à la conception graphique
–– Publicité
La conception, la dimension et le format des articles
publicitaires doivent être déterminés en fonction de
la publication dans laquelle ils apparaissent et de
la quantité d’informations à communiquer. Le texte
devrait être aussi concis que possible, et composé
en capitales et bas de casse, en drapeau au fer à
gauche (aligné à gauche).
A - 16
33. Identité visuelle du FIDA
Conseils pour la typographie
et pour une conception
graphique efficace
Les documents imprimés doivent être lisibles et
visuellement intéressants pour retenir l’attention du
lecteur. Bien qu’il soit impossible de concevoir un produit
accessible à tous, nous devons nous fixer comme
objectif de concevoir des supports de communication
aussi attrayants que possible pour le plus grand nombre
tout en étant faisant preuve de créativité sur le plan
visuel. Voici nos recommandations en la matière:
Taille des caractères. La taille minimum admise
pour les caractères du texte courant est de
11 points. Cependant des polices de caractères
plus petites sont admises dès lors qu’elles
s’avèrent appropriées à un public ciblé.
Majuscules. Les majuscules (capitales) sont plus
difficiles à lire que les minuscules (bas de casse)
donc il est préférable de limiter leur utilisation
autant que faire se peut.
Italique. L’italique est également plus difficile à lire,
plus particulièrement pour les malvoyants, et son
utilisation devrait donc être réservée aux termes
étrangers. Pour faire ressortir une partie du texte,
utilisez des caractères gras ou une couleur soutenue.
Interligne. Il s’agit de l’espace vertical entre une
ligne de caractères et la suivante, d’une ligne de
base à l’autre. Si l’interligne est trop large ou trop
étroit, le texte est difficile à lire. La règle de base
à appliquer est la suivante: la valeur de l’interligne
doit être supérieure à celle de corps du caractère
d’au moins 2 points de taille.
Espacement entre les mots, espacement entre
les lettres (approche) et échelle horizontale.
Il faut éviter de changer l’espacement entre les
lettres ou les mots et d’altérer les proportions des
lettres (échelle horizontale) car un espace trop
réduit ou trop large entre les lettres ou les mots
peut nuire à la lisibilité du texte.
Alignement. Le texte le plus lisible est aligné sur
la marge de gauche et non aligné ou non justifié à
droite. Un texte entièrement justifié (alignement à la
fois aux marges de gauche et de droite) se traduit par
une échelle horizontale qui peut être difficile à lire.
Contraste. Il doit toujours y avoir un contraste de
tons marqué entre le texte et le fond sur lequel
il est imprimé. Le contraste est à son maximum
quand sont combinées les couleurs foncées d’une
part et pâles d’autre part.
Passer du noir au blanc. Il s’agit d’un texte où
les lettres claires apparaissent sur un fond foncé.
La couleur du fond doit être aussi foncée que
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Directives relatives à la conception graphique
possible. Les textes composés en blanc sur fond
très foncé ou noir sont les plus lisibles. Il faut veiller
tout particulièrement au corps et à la graisse de
la police (mettre le texte en gras) pour que le texte
reste toujours lisible.
Texte sur images. Placer du texte sur une image
peut le rendre difficile à lire. Le fond doit toujours
présenter un ton homogène et permettre un bon
contraste; le cas échéant il peut être retouché.
Conception graphique. Une conception graphique
efficace et accessible est claire, simple et sobre tout
en offrant une bonne navigation visuelle.
Conseils pour le recrutement
d’un graphiste
Avant de recevoir les graphistes en entretien,
définissez le périmètre de travail:
Définissez vos objectifs, votre public cible et
les messages importants que vous souhaitez
communiquer. (Pour obtenir des conseils, voir
Planifier la distribution des documents imprimés.)
Définissez le volume de texte dont vous disposez
(en nombre de mots) et le degré d’élaboration de la
mise en page souhaité ou nécessaire, en fonction
de votre public et de votre objectif. Un simple
document uniquement composé de texte peut-il
faire l’affaire ou faut-il prévoir d’illustrer le texte avec
des photographies, des graphiques et autres?
Qu’en est-il des couleurs? N’oubliez pas que plus
une publication est élaborée plus elle coûte cher.
Déterminez un budget approprié et provisionnez
les fonds nécessaires au recrutement du graphiste.
Le montant alloué dépendra de la portée et de
l’ampleur du travail, de l’expérience du graphiste
et de sa compétence ainsi que de la taille et de
la réputation de l’entreprise – les services d’un
graphiste free-lance travaillant à son compte
s’avèrent généralement moins coûteux que ceux
d’une agence offrant tous les services. S’offrir
les services de création graphique d’une agence
renommée peut s’avérer très coûteux.
Sélectionnez et rencontrez les graphistes
appropriés. Posez-vous les questions suivantes:
–– Sont-ils en mesure de vous présenter des
exemples pertinents et de qualité de leur travail?
–– Ont-ils une bonne expérience de la
création et de la production en matière de
communication graphique?
–– Sont-ils familiarisés avec les activités de
développement international? Ont-ils produit
des documents en langues étrangères?
A - 17
34. Identité visuelle du FIDA
Une fois le graphiste sélectionné, établissez
Conseils pour l’impression
un contrat clair pour l’exécution du travail. Ce
contrat doit détailler le budget et ses différents
postes, préciser très exactement ce qu’il
comprend, recenser les prestations devant être
fournies, les différentes étapes prévues pour la
production et les délais impartis. Il doit également
préciser combien d’épreuves sont prévues et
mentionner les coûts supplémentaires engendrés
par d’éventuelles modifications. Apporter des
modifications significatives en cours de production
coûte cher: les frais s’accumulent rapidement.
Veillez à valider toute la partie rédactionnelle avant
de lancer le travail de création graphique.
Soyez ouverts à de nouvelles idées – les graphistes
peuvent se montrer très créatifs et proposer des
solutions inattendues qui ajoutent à l’originalité et à
l’attrait d’un projet.
Évaluez si un document a vraiment besoin d’être
imprimé. L’information peut-elle être distribuée
numériquement? (Voir “Impression ou publication
électronique”.)
Si l’impression s’avère nécessaire, pensez
“vert” dans le choix des imprimeurs et de
l’approvisionnement en papier – on dispose
aujourd’hui de papier entre 50 à 100% recyclé, non
blanchi et non couché. Pour l’impression, il existe
également des encres non toxiques à base d’eau.
Si vous imprimez de plus petites quantités,
envisagez l’impression numérique comme
alternative économique.
Vous pouvez aussi économiser du papier en
utilisant des dimensions de feuilles de presse
standard et en synchronisant les projets qui
utilisent le même papier.
Note: la Division de la communication dispose
d’une liste d’imprimeurs locaux recommandés.
Contact
Mark Forrest, Responsable de la conception graphique
Division de la communication
Courriel: m.forrest@ifad.org; gds@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2216
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Directives relatives à la conception graphique
A - 18
35. Identité visuelle du FIDA
3 J La photographie au FIDA
Rôle de la photographie dans
la communication
Dès l’instant où nous nous levons le matin, nous
sommes bombardés d’images – la liste est sans fin.
Les smartphones, Internet, les journaux, la télévision
et les panneaux d’affichage figurent au nombre des
sources d’images. Les images sont utilisées pour
vendre des produits, influencer l’opinion publique et
illustrer les événements d’actualité. Elles amenuisent
les frontières et mondialisent la culture. Les images
sont efficaces parce qu’elles retiennent l’attention des
gens et laissent une impression durable.
Pour le FIDA, les images constituent à l’échelle
mondiale un outil de sensibilisation de l’opinion
à la pauvreté rurale et aux moyens mis en œuvre
pour la combattre. La photographie est essentielle
à notre travail au vu du rôle inhérent qu’elle joue
pour présenter l’information et susciter une
réponse émotionnelle chez les lecteurs. Elle est
utilisée comme outil de plaidoyer pour incarner les
populations rurales pauvres et attirer l’attention sur
les initiatives conçues pour les aider.
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La photographie au FIDA
Nous utilisons différents
La règle principale
types de photographies:
de l’exercice de la
Documentaire,
photographie pour
montrant des
le FIDA est de préserver
paysans et paysannes
la dignité et l’humanité
pauvres dans nos
des personnes tout
zones de projets Ces
en ouvrant une fenêtre
photographies aident
sur leur vie.
à attirer l’attention
du public sur nos
publications et affichages, et à illustrer nos projets.
Abstrait, fournissant des éléments graphiques
destinés à habiller nos publications et affichages,
tels des gros plans de céréales.
Portraits, montrant les sessions du Conseil des
Gouverneurs, les signatures de prêts, les réunions au
sommet et les événements sponsorisés par le FIDA.
A - 19
36. Identité visuelle du FIDA
Politique du FIDA en matière
de photographie
La règle principale de l’exercice de la photographie
pour le FIDA est de préserver la dignité et l’humanité
des personnes tout en ouvrant une fenêtre sur leur
vie. Les problèmes auxquels sont confrontées les
populations rurales pauvres doivent figurer au premier
plan de notre travail de plaidoyer. Les photographes
que nous commissionnons doivent se concentrer
principalement sur ces problèmes et non sur le FIDA,
Les photographies doivent toujours:
–– représenter les personnes avec dignité et
humanité, jamais comme des objets de pitié;
–– intensifier la prise de conscience des questions
favorables aux pauvres telles que définies par les
ruraux pauvres;
–– aider à persuader les donateurs et le secteur privé
d’investir dans la lutte contre la pauvreté
–– éviter de heurter, d’exploiter ou de mettre en danger
les sujets ou les groupes qu’elles représentent;
–– être techniquement irréprochables (si possible
prises par des photographes professionnels
chevronnés); et
–– contenir des informations légendées complètes.
Il est essentiel d’agir avec prudence lorsque l’on publie
ou distribue des images de personnes ou de groupes
vulnérables; le principe directeur est de “ne faire de mal
à personne”. Si ces personnes ne souhaitent pas être
photographiées, leur volonté doit être respectée. Les
photographies d’enfants, surtout celles qui les montrent
au travail, ne doivent pas constituer le sujet principal. Il
est également important de n’offenser aucun groupe
politique, social ou culturel et de ne pas sembler assimiler
le FIDA à l’un de ces groupes. Il faut donc faire preuve
de sensibilité dans le choix des photos. Le caractère
“approprié” ou non des messages véhiculés dépend
du contexte dans lequel les photos sont utilisées.
Publier des photos sorties de leur contexte ou utiliser un
contenu mensonger à leur propos est inacceptable.
Note: dans la mesure du possible, il convient
représentent un cadre de travail utile et doivent toujours
être explorés en vue d’en tirer des récits ou comme
source d’inspiration photographique. Ils comprennent:
–– sécurité alimentaire, nutrition et prix des
denrées alimentaires;
–– production et transformation alimentaires;
–– égalité hommes-femmes et autonomisation
des femmes;
–– gestion des ressources en eau et de la terre;
–– atténuation des changements climatiques;
–– financement rural et microcrédit;
–– jeunes et emploi, y compris les jeunes
entrepreneurs;
–– infrastructures rurales;
–– marchés locaux et mondiaux via le renforcement
des chaînes de valeur;
–– formation, éducation et alphabétisation;
–– lutte contre la désertification et reforestation;
–– redressement au sortir d’une catastrophe;
–– développement de communautés;
–– innovation et technologies améliorées;
–– migration vers les zones urbaines et retour aux
zones rurales.
Accès aux photographies: utiliser la
Banque d’images du FIDA
La Banque d’images http://photos.ifad.org est un outil
de stockage et de consultation des collections de
photos du FIDA. La collection, qui compte actuellement
plus de 14 000 images, est régulièrement mise à jour.
La collection de photographies en couleur date de 1986.
L’éditeur photos gère la Banque d’images et peut
éditer et recommander des images appropriées pour
une utilisation en interne ou pour des institutions
partenaires. La plupart des photos ont été prises
par des photographes professionnels. Cependant,
le travail de photographe amateur est acceptable s’il
répond à des critères de qualité élevés, si le FIDA
connaît le photographe et que ce dernier a cédé les
droits de ses photos au FIDA.
de demander l’accord verbal de la personne
Les photos du FIDA sont distribuées gratuitement
aux organisations des Nations Unies, aux agences
gouvernementales, aux ONG et aux organisations
de développement dédiées à l’agriculture et au
développement rural.
photographiée.
Thèmes des couvertures
photographiques
Un certain nombre de thèmes qui sont fréquemment
traités par des publications ou des présentations
figurent au cœur même du travail du FIDA. Ces thèmes
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La photographie au FIDA
Les utilisateurs doivent s’inscrire à la Banque d’images
du FIDA; à partir de ce site ils peuvent faire des
demandes de téléchargement et de publication des
A - 20
37. Identité visuelle du FIDA
photographies. L’éditeur photos accorde son autorisation
d’exploitation des photos après s’être assuré que
leur usage n’est pas commercial et qu’il est conforme
aux critères d’utilisation du FIDA. Des exceptions
sont admises en cas d’usage commercial à des fins
didactiques et au sein de publications scientifiques.
Note: Chaque fois qu’une photographie du FIDA est
publiée, les crédits photo doivent impérativement
mentionner le FIDA et le photographe, et une copie
de la publication doit être envoyée à l’éditeur photos.
Comment utiliser la Banque d’images: foire
aux questions
Pouvez-vous simplement m’envoyer les photos?
Non – parce que la Banque d’images est une façon
plus sûre et plus efficace de stocker, d’afficher
et de distribuer des images aux membres du
personnel et aux partenaires du développement.
Une fois que vous aurez pris l’habitude de l’utiliser,
vous constaterez que la Banque d’images permet
de gagner du temps, de rester organisé et de
stocker aisément des fichiers images lourds sans
encombrer inutilement votre ordinateur et votre
boîte de réception de courriels.
Que dois-je faire pour m’inscrire?
Allez sur http://photos.ifad.org et cliquez sur
Register (“S’inscrire”) en haut de l’écran à droite
et remplissez le bref formulaire. Si vous êtes un
membre du personnel du FIDA, vous n’avez pas
besoin de vous inscrire, mais simplement de vous
identifier à l’aide de votre identifiant LAN ID et de
votre mot de passe.
Comment faire pour se connecter?
Cliquez sur Log in (“Se connecter”) en haut de
l’écran à droite. Saisissez votre identifiant et votre
mot de passe.
Qu’est-ce qu’une lightbox?
Une lightbox permet de créer une collection
d’images consultables que vous pouvez partager
avec des collègues ou enregistrer en vue d’une
utilisation future. Autrefois, la lightbox se présentait
sous la forme d’un caisson lumineux ou d’une
table lumineuse sur laquelle on disposait les
clichés et les négatifs pour permettre une bonne
visualisation.
Comment trouver les images et les
sauvegarder?
Une fois que vous vous êtes connecté, vous
avez la possibilité de parcourir la collection ou
d’effectuer une recherche à l’aide de mots-clés.
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4
La photographie au FIDA
Pour effectuer une recherche, saisissez un mot-clé
dans la boîte de recherche; et une liste de termes
apparentés apparaîtra; cette liste propose des
mots et combinaisons de mots destinés à vous
assister dans votre recherche.
N’oubliez pas de paramétrer le filtre (Current filter
dans la partie gauche de l’écran) sur le type de
photographies que vous souhaitez trouver avant de
lancer votre recherche.
Si vous voulez sauvegarder des images dans un
groupe, vous pouvez les sélectionner en cliquant
sur Add to My Lightbox (“Ajouter à ma lightbox”).
L’image sera enregistrée automatiquement dans
My Lightbox, l’onglet apparaîtra dans la partie
gauche de l’écran.
Est-il possible d’avoir plus d’une lightbox?
Oui. Si vous voulez créer une nouvelle lightbox,
cliquez sur le menu View contents (“visualiser
les contenus”) de
votre lightbox, puis
La Banque d’images est
clique sur Manage
un outil de stockage et
Lightboxes (“gérer les
de consultation de la
lightboxes”) au haut
collection de photos du
de la page de votre
FIDA, qui comporte plus
lightbox. Vous avez la
de 14 000 photos.
possibilité d’ajouter,
de renommer, de
copier, d’effacer ou de partager vos lightboxes.
Vous pouvez également créer rapidement de
nouvelles lightboxes en cliquant sur la petite flèche
située à côté de My Lightbox, puis en saisissant
un nouveau nom dans Create new (“en créer une
nouvelle”). Veillez à toujours créer et sélectionner la
lightbox appropriée avant d’enregistrer des images.
Pourquoi ma recherche me donne-t-elle des
images non pertinentes?
La fonction de recherche est configurée pour
effectuer à la recherche à la fois dans le champ
“mot-clé” et sur les mots figurant dans le champ
“légende”. Si vous voulez restreindre votre
recherche au champ “mot-clé”, vous pouvez soit
sélectionner un champ “mot-clé” à partir d’une
image recherchée (les images sont reliées entre
elle par des liens hypertextes) soit saisir le mot
dans le champ “mot-clé” de la recherche avancée.
Dois-je télécharger les images que je souhaite
partager avec mes collègues et mes contacts?
Non. Vous pouvez partager une lightbox avec
les membres du personnel du FIDA et tout
autre utilisateur inscrit. Pour ce faire, connectezvous, enregistrez les images dans la lightbox
de votre choix, cliquez sur View contents
A - 21
38. Identité visuelle du FIDA
(“visualiser les contenus”), puis sur Manage
lightboxes. Vous pourrez les partager avec
d’autres utilisateurs préalablement inscrits en
sélectionnant Share (“partager”), puis en cliquant
sur Add users (“ajouter utilisateurs”): remplissez
un ou plusieurs champs et cliquez sur Find
(“trouver”). Sélectionnez l’utilisateur et cliquez
sur Add selected users (“ajouter les utilisateurs
sélectionnés”). Via l’option Edit vous pouvez aussi
accorder des droits de modification à l’utilisateur
pour qu’il puisse ajouter des images à la lightbox
ou en supprimer.
Est-ce que je peux télécharger mes propres
photos des projets du FIDA?
Oui. Merci de bien vouloir envoyer un message à
l’administrateur de la Banque d’images en utilisant
le lien Contact us (“contactez-nous”) situé à
gauche de l’écran pour demander l’autorisation de
télécharger des photos.
J’ai enregistré des images dans ma lightbox,
mais elles ont disparu. Que s’est-il passé?
Vous avez probablement enregistré des images
sans vous être connecté au préalable. Une
fois que vous êtes identifié, votre travail est
automatiquement enregistré.
Est-il possible d’éliminer le filigrane numérique
du FIDA?
Oui, vous devez enregistrer les images dans votre
lightbox, puis demander l’autorisation de procéder
au téléchargement. Dès que vous recevez le
message indiquant que votre demande a été
acceptée, vous pouvez télécharger les images
sans filigrane sur votre ordinateur.
La publication d’une image du FIDA
est-elle payante?
Les photographies du FIDA sont distribuées
gratuitement aux organisations des Nations Unies,
aux agences gouvernementales, aux ONG et
aux organisations de développement dédiées à
l’agriculture et au développement rural.
Note: quand vous faites une demande de
téléchargement d’images, précisez toujours le motif
de la demande, le nom et le type de la publication
ainsi que le sujet de l’article ou du chapitre.
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La photographie au FIDA
Acquisition de photographies:
organiser une mission photographique
Le FIDA acquiert régulièrement de nouvelles images
numériques pour illustrer ses priorités du moment,
ses projets et les questions relatives aux populations
rurales pauvres. Les images sont généralement
acquises auprès de missions photographiques
menées par un photographe professionnel chargé
de se rendre sur site et de documenter les projets ou
après de photographes sous contrat exerçant leurs
fonctions en tant que photojournalistes. Fonctions qui
impliquent d’effectuer des recherches pour proposer
des options de sujets, et de fournir des reportages
photos complets et des images qui présentent un
aperçu des activités du projet dans la région. Les
projets concernés sont généralement bien avancés
ou presque terminés de sorte que les images peuvent
saisir des activités et des structures bien développées.
Rechercher un sujet
La première démarche dans la mission
photographique consiste à rechercher un sujet. C’est
en général l’éditeur photos qui s’en charge, parfois
en collaboration avec les équipes éditoriale, web ou
vidéo, ainsi que le directeur du programme de pays,
un économiste de la région concernée et le personnel
local du projet. Chaque mission doit être clairement
définie en termes d’objectifs et d’éléments à livrer. Si
la mission photographique s’inscrit dans un projet
plus vaste, il convient de discuter entre collègues
du contenu du sujet, de l’approche envisagée, de
l’esprit à donner et du public concerné. Un bon retour
d’informations aidera à définir la mission. Les critères à
passer en revue sont les suivants:
Le projet retenu constitue-t-il un bon candidat
pour faire l’objet d’un reportage photos? Les
projets qui impliquent la culture des terres ou la
vente de produits sur les marchés par exemple
se prêtent généralement mieux aux reportages
photos que les projets concernant principalement
des réunions.
Le moment de l’année et le cycle des cultures.
La plantation et la récolte constituent des sujets
plus photogéniques que les champs en jachère.
Le cycle du projet et ses différentes étapes.
Un projet à mi-parcours ou en fin de parcours a
souvent plus à montrer qu’un projet en phase
de démarrage.
A - 22
39. Identité visuelle du FIDA
À l’issue de ce travail de recherche, plusieurs
options de sujets devraient émerger ou différents
angles devraient être suggérés afin de guider le
photographe dans son travail. Le photographe
utilise ces informations comme point de départ et,
le cas échéant, les complète par une recherche
supplémentaire avant de se rendre sur le terrain.
L’éditeur photos fournit également des informations
générales sur le contexte de la mission et des contacts
sur le terrain.
Recruter un photographe
L’exercice de la photographie exige vision, savoir-faire,
formation, sensibilité et expérience. Comme un grand
nombre de professions créatives, la photographie est
subjective, et chaque photographe abordera le sujet à
sa façon, selon une approche qui lui est personnelle.
L’éditeur photos doit passer en revue le travail et
les références des photographes potentiellement
retenus et doit leur faire passer un entretien en vue
de la mission confiée. Nous faisons le maximum
pour recruter des photographes issus de pays en
développement ou basés là-bas. Il arrive que des
professionnels amateurs soient recrutés, mais pour les
missions de couverture photographique de projets
il convient de s’adresser à des professionnels.
L’éditeur photos peut donner son avis avant de
recruter un photographe et de définir les modalités du
contrat, mais il ne doit pas oublier ce qui suit:
Établissez un budget. Provisionnez les fonds
nécessaires au recrutement d’un photographe
professionnel. Le montant à prévoir dépend de la
mission confiée; le recrutement s’apparente à celui
d’un consultant international.
Évaluez les compétences des photographes.
Consultez l’éditeur photos pour identifier
un ou plusieurs photographes dotés d’une
expérience professionnelle dans le domaine du
développement international et/ou humanitaire et
justifiant d’au moins trois ans d’expérience auprès
des médias, sur papier et numériques. Passez en
revue leur travail pour vous assurer que leur style
est conforme à vos objectifs de communication
(n’oubliez pas que promouvoir la dignité et le
respect est fondamental); faites-leur passer
un entretien pour évaluer leurs capacités, leur
approche et leur flexibilité pour faire face à toute
circonstance potentiellement difficile et identifier les
situations particulières ou les limites éventuelles .
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La photographie au FIDA
Discutez du périmètre de travail. Discutez
longuement du périmètre de travail avec
le photographe. Spécifiez les objectifs de
communication et identifiez un référent sur le
terrain qui travaillera directement avec votre
photographe. Expliquez clairement le type de
photographie dont vous avez besoin; décrivez
les projets spécifiques qu’il faudra photographier
et abordez ouvertement toutes les difficultés
qui pourraient se présenter. Les photographies
du FIDA doivent se prêter à tous les types de
documents imprimés ou de produits électroniques
(bannières, affiches, publications, rapports, site
web), mais si vous savez à l’avance à quelle
utilisation elles sont destinées, faites-en part au
photographe. Demander des prises de vue à la
fois verticales et horizontales.
Mettez-vous d’accord sur les honoraires, les
délais impartis, les sites à photographier.
Énoncez clairement le nombre de jours couverts
par le forfait, détaillez ce que ce dernier comprend
(voyage, postproduction) et listez les projets ou
sites devant être photographiés.
Fournissez une liste préliminaire de prises
de vue. Bien qu’il soit impossible de tout savoir
du projet, essayez de fournir une courte liste
des images sur lesquelles vous comptez et des
quantités requises. Cela facilitera le travail de tous
et contribuera à éviter tout malentendu par la suite.
Cession de droits
Les photographes free-lance sont considérés comme
des travailleurs indépendants et il est conseillé de
les recruter sur la base de contrats de prestation de
services. Ils sont automatiquement titulaires des droits
d’auteur sur leurs photographies, qui constituent
leur propriété intellectuelle, à moins qu’un contrat
n’en décide autrement. Le FIDA conserve le droit
d’utiliser ces photographies à perpétuité alors que le
photographe en conserve la propriété intellectuelle.
Le FIDA exige que les photographies soient toujours
utilisées de façon à respecter l’intérêt supérieur des
populations rurales pauvres et du FIDA.
Définir les modalités du contrat
L’étape suivante consiste à définir les modalités
du contrat à la lumière des informations recueillies
au cours des recherches effectuées autour des
sujets possibles et de la discussion engagée avec
le photographe au sujet du périmètre de travail.
A - 23
40. Identité visuelle du FIDA
Cette tâche incombe à l’éditeur photos ou implique
sa collaboration. Les modalités du contrat doivent
préciser au minimum:
–– le nombre de jours, répartis entre les jours de
voyage, la mission elle-même et le travail de
postproduction;
–– un itinéraire indiquant les activités spécifiques à
couvrir, combien de jours doivent être consacrés
à chacun des sites et la durée des trajets pour se
rendre d’un site à l’autre;
–– une liste préliminaire des photos à prendre et le
nombre approximatif de photos prévu.
Conditions du voyage
Assurance médicale.
Les photographes doivent être couverts par une
assurance médicale tant qu’ils sont sous contrat
avec le FIDA, conformément à la pratique courante.
Visas.
Il appartient aux photographes de se procurer
leurs visas. L’éditeur photos peut fournir un courrier
officiel présentant les motifs de leur voyage dans
le pays.
Problèmes liés à la sécurité lors du voyage.
Si un photographe se sent sérieusement menacé
lors d’une mission, il doit contacter l’éditeur photos
pour modifier la mission voire l’annuler.
Légender les photographies
Les photographes doivent fournir des légendes pour
toutes leurs photos. Les légendes en question doivent:
–– fournir des détails allant au-delà de ce que montre
la photo;
–– être informatives, intéressantes et incitatives;
–– inclure les noms et prénoms des sujets;
–– inclure une date et un lieu, même approximatifs; et
–– dans la mesure du possible, inclure des citations
émanant des sujets car elles rendent le récit
plus captivant.
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La photographie au FIDA
Recadrer l’image
Recadrer les images pour resserrer la composition,
renforcer son impact ou exclure des éléments
superflus est autorisé. En revanche, tout recadrage
modifiant le contexte et l’élément central de la photo
est inacceptable. Le contenu et le message d’une
photo doivent demeurer intacts, et ce même lorsque
les photographies sont utilisées comme éléments de
conception graphique.
Manipuler les images numériques
Les images numériques sont téléchargées sur un
ordinateur et peuvent être transformées de diverses
façons. Il est impossible de garantir qu’une photo
numérique correspond bien à l’original. Pour conserver
leur caractère authentique et véridique aux photos,
le FIDA ne manipule pas les images numériques,
sauf pour éventuellement supprimer les mentions de
marques déposées ou d’autres éléments tels que
cigarettes ou sacs en plastique.
Crédits photo
Les photos sont automatiquement protégées
par le droit d’auteur, et le photographe doit être
crédité quand une photographie est utilisée. Des
crédits photographiques précis aident également
à identifier les photos et à y accéder facilement en
vue d’une utilisation future. Les crédits photo doivent
impérativement apparaître sur les photos du FIDA qui
sont publiées afin d’éviter toute violation des droits
d’auteur et de créditer comme il se doit le FIDA et
le photographe. Le format à utiliser pour les crédits
photo est le suivant: @IFAD/nom du photographe en
entier. Un crédit photo qui ne pourrait pas être placé
directement à côté de la photo devra figurer à la
dernière page de la publication; un lien hypertexte vers
le site web du FIDA ou de la Banque d’images peut
également être créé.
A - 24
41. Identité visuelle du FIDA
Directives à l’intention du
photographe dans le cadre des
missions photographiques
Évitez de photographier les personnes dont les
Cette section peut être distribuée aux photographes
sous forme de document indépendant
Directives techniques
Votre priorité, avant toute autre chose, doit être
de toujours représenter les populations rurales
pauvres avec dignité et respect. Le FIDA n’utilise
pas de photographies “choquantes” et n’exploite
pas non plus la souffrance des gens. Essayez de
faire ressortir la force et la fierté des populations.
Discuter de ce que vous devez voir avec votre
contact responsable sur le terrain avant de vous
lancer et renseignez-vous sur les limites ou
conditions éventuelles. (Si vous avez été recruté
par l’éditeur photos du FIDA, les modalités de votre
contrat fournissent une liste détaillée des prises
de vue à faire.)
Photographiez les sujets tandis qu’ils se livrent
à une activité ou vaquent à leurs occupations
quotidiennes et pas simplement posant
devant l’appareil.
Les portraits doivent inclure l’environnement de la
personne et être pris dans le contexte du travail ou
de la vie quotidienne.
Évitez que les véhicules et le personnel du projet
se retrouvent dans le cadre, à moins que leur
présence sur la photo ne soit justifiée.
Si vos conditions ne sont pas satisfaites, signalezle immédiatement au responsable du projet. (Le
personnel encadrant votre visite est expérimenté
en matière d’organisation de visites techniques,
mais peut ne pas savoir repérer les bonnes
occasions de prendre des photos).
Tâchez de réaliser vos photographies à l’aube
ou en fin d’après-midi pour éviter une lumière
trop éblouissante. Faites part de cette exigence
aux responsables du projet pour qu’ils soient
disponibles au moment voulu. Si vous saisissez
une situation intéressante alors que ce n’est pas
le “bon moment” de la journée, essayez de revenir
plus tard ou plus tôt le lendemain matin.
Quand vous photographiez des personnes qui
portent des chapeaux ou des visières pour se
protéger du soleil , veillez à ce que leurs yeux et
leurs visages ne soient pas sous-exposés.
Quand vous photographiez des personnes ou des
animaux, évitez de prendre la photo en plongée,
car ils semblent alors plus petits et plus trapus.
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La photographie au FIDA
vêtements portent des logos de marques (Nike,
Coca Cola) ou qui sont en train de fumer.
Éliminez tous les éléments supplémentaires qui
peuvent apparaître sur les photographies, tels que
la date ou l’heure.
Images à inclure
Des photos de personnes vaquant à leurs occupations
quotidiennes, remplissant un quart à un tiers du cadre.
Ces photos doivent être aussi naturelles que possible,
évitez que les sujets posent. (Voir Thèmes des
couvertures photographiques ci-dessus.)
Des photos d’hommes et de femmes travaillant
côte à côte dans le respect de la parité.
Des photos de groupe prises lors des sessions de
formation et des réunions (groupes d’agriculteurs,
groupes de femmes, coopératives de crédit).
Des gros plans verticaux (tête et épaules) de
personnes attrayantes ou caractéristiques de
l’environnement local. Ces photos doivent être à la
fois prises “de face” et de “trois quarts” (“demi-profil”).
Incluez les photos du sujet regardant l’appareil photo.
Des photographies mêlant paysages et paysans
et/ou bétail; essayez d’éviter les photos de
paysages ne comportant aucun élément humain
de taille significative.
Des gros plans de bétail et de cultures/produits
agricoles comme les céréales, les plantes ou les
semences à utiliser comme éléments d’illustration.
Des gros plans de mains tenant le fruit d’une
récolte, des instruments agricoles ou de l’argent
(pour illustrer le crédit).
Des images qui présentent le contexte du pays/
de la société où le projet est mené, comme
la terre (sèche ou irriguée), les marchés, des
rassemblements de groupes ou d’autres situations
ou aspects sociaux.
Plusieurs variantes pour chacun des sujets
photographiés dans la mesure du possible. Et
ménagez des espaces “vides” suffisants pour faire
figurer des gros titres ou du texte.
Les images d’enfants doivent être évitées (surtout
les enfants au travail), à l’exception de contextes
spécifiques comme les écoles, les foyers ou
les dispensaires.
Directives de base en matière de légendes
Prenez note de toutes les photos prises pendant la
mission. Sachez répondre aux questions suivantes:
qui? quand? où? pourquoi? et comment?
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