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1
TECHNOLOGIE DES
FLUIDES
Aeropower Training Module
PALL
Technologie des Fluides
2
Présentation Vidéo des fluides
3
Rôle de la lubrification
SM IFFP/PPT/Basique Hydraulique DISTRIBUTEURS/REV.Fev 2005
 Copyright Pall Corporation 2005
Rôle de la lubrification
• Le lubrifiant joue différents rôles
dans l’intégrité des mécanismes.
–Réduire les frottements donc l’usure
– Empêcher ou réduire la corrosion
– Évacuer la chaleur ainsi que les
impuretés
5
 les huiles végétales ou animales ont été largement
utilisées dans le passé, en particulier pour graisser
les roues de différentes machines (chars,
diligences, moulins).
 les huiles minérales sont fabriquées à partir du
pétrole brut et ont permis, à compter du milieu du
19e siècle, le développement de l'industrie.
 les huiles synthétiques, aux performances
nettement supérieurs, permettent de dépasser les
limites actuelles de l'industrie.
Les types d’huiles
Un lubrifiant est composé d’un mélange d’huile de base (C,H) à laquelle il
faut ajouter des produits chimiques dits additifs pour renforcer ses
propriétés
Les additifs sont nombreux, et variés selon l’application considérée :
• • Antioxydant : empêchant l’oxydation de l’huile à haute température
en contact avec l’air (phénol, phénate)
• • Anti usure : permettant la formation d’une couche qui protège contre
l’usure en évitant le contact direct avec les surfaces (zinc, esters
phosphoriques…)
• • Anti mousse: limite la formation de la mousse suite aux conditions
d’utilisation
• • Additif de viscosité : permettre à l’huile d’être suffisamment :
– - visqueuse à chaud (éviter le contact entre les pièces)
– - fluide à froid
• Etc.
Composition d’un lubrifiant
7
FORMULATION D’UNE HUILE HYDRAULIQUE
Les additifs
1 à 10 % Additifs
- Dispersants/détergents
- Anti usure
- Anti oxydants
- Démulsifiant
- Anti-mousse
90 à 99 % (2 ou 3 huiles de base)
Technologie des Fluides
8
FORMULATION D’UNE HUILE HYDRAULIQUE
Antagonismes entre fonctions des additifs!
Anti-usure
Détergent/dispersant
Anti-mousse
Anti-oxydants
Anti-rouille, anti-corrosion
Désémulsifiant
Désaération
Formation de dépôts
Dans la relation composition du fluide vs performances
de ce fluide, les HUILES de BASE et un PACKAGE
D’ADDITIFS « bien équilibré » sont déterminants
(Filtrabilité, stabilité à l’oxydation (TAN), anti-usure …)
Technologie des Fluides
9
MESURES DES PERFORMANCES /
CARACTERISTIQUES DES HUILES HYDRAULIQUES
Il existe de très nombreux essais tels que :
. Anti-usure
. Propreté (Dépôt …)
. Protection contre la corrosion
. Compatibilité matériaux
. Désémulsion
. Désaération
. Stabilité à l’hydrolyse
. Plage de température
. Filtrabilité
. Compressibilité
Ces paramètres sont mesurés en laboratoire (Tests ASTM, AFNOR …)
et/ou sur banc d’essais spécifique :
VICKERS (Essai anti-usure ; mesure de perte de poids sur pompe)
MOBIL (Filtrabilité (MHFF) ; Anti usure (M ART) ;
Propreté (Dépôts) et désémulsion (MHFD)
PALL (Filtrabilité dynamique, FMA…)
Technologie des Fluides
10
Huile minérale
avec additif
anti-usure
Huile HM
avec additif
viscosité / température
Fluide aqueux
(80 à 95 % d'eau)
20 à 5 % d'huile)
Moins de 80 % d'eau
"Eau - Glycol" 60/40
Fluides synthétiques
Pas d'eau
HM
HV
HFA
HFC
HFD
Circuits
hydrauliques
en général
Circuits
Hydrauliques
Mines
Charbonnages
Marine
Aéronautique
Régulation turbine
Attention :
sélection avec soins
SYMBOLE TYPE
APPLICATION
TYPIQUE
CLASSIFICATION FLUIDES
Extrait de la norme ISO 6743/4
RESUME
Technologie des Fluides
11
FLUIDES HYDRAULIQUES RESISTANTS AU FEU
Teneur en eau (%)
Ininflammabilité
Stabilité
Protection contre la rouille
et la corrosion
Protection anti-usure
Compatibilité joints
Température maxi (°C)
Facteur de durée de vie des
roulements
(Base 1 : avec huile conventionnelle)
++
-
90
0,9-1
+++
+
0
-
HFDUHFDR
90
+
++
-
+++
+
0
0,9-1
HFA
+++
95-98
-
+
50
0,2
-
--
HFB
50
> 40
0,4
+
+
+
-
+++
HFC
0,3
60
++
+
++
-
=
35-55
HDFR : Esters Phosphates synthétiques et sans eau HFDU : Synthétiques autres que HFDR, S ou T
HFDS : Hydrocarbures synthétiques chlorés (Sans eau) HFDT : Mélange HFDR/S.
Technologie des Fluides
12
FONCTIONS DES FLUIDES OLEOHYDRAULIQUES ET
DE LUBRIFICATION
4 FONCTIONS PRINCIPALES
 Transmettre . une énergie
. une force
. un mouvement hydrocinétique
 Lubrifier les surfaces en mouvement relatif
 Transférer des calories
 Servir de joint d ’étanchéité
hydrostatique
Technologie des Fluides
13
FONCTIONS DES FLUIDES OLEOHYDRAULIQUES ET
DE LUBRIFICATION
2 FONCTIONS SECONDAIRES
Limiter les effets néfastes de la corrosion
 Limiter les effets néfastes de l’air.
Technologie des Fluides
14
LA VISCOSITE (Cinématique)
 Définition : Résistance à l ’écoulement
 Unité : mm2/sec ou Centi Stoke (cSt)
1 mm2 /sec = 1 cSt
 Viscosité et température :    Viscosité 
   Viscosité 
 Viscosité et pression :
P   Viscosité 
Ex pour 300 bar  + 55 à 60 %
Technologie des Fluides
15
Grades normalisés
La qualité du lubrifiant peut être altéré et devenir inapte à
accomplir ses fonctions.
Deux facteurs en sont responsables:
• La dégradation
• La contamination
Altération de la qualité d’un lubrifiant
• Dégradation : oxydation du lubrifiant sous l’effet de
la température et de l’oxygène
• La contamination est produite par les débris d’usure
d’organes de la machine ou par un autre fluide (eau
de refroidissement, carburant…)
17
18
TYPE DES PRINCIPAUX CONTAMINANTS
Solides
Particules de construction ou poussière
ingérée
Liquides
Eau libre et eau dissoute
Gaz
Air libre et air dissout
La contamination et ses effets
19
SOURCES DE POLLUTION
 Génération
Usure des composants
 Ingestion
Introduction de « Pollution atmosphérique » due à :
- Respiration du réservoir
- Fonctionnement des vérins
 Construction
- Usinage, soudage, montage des tuyauteries
- Particules résultant de la fabrication des vérins, pompes,
moteurs, réservoirs, distributeurs …
- Traces de solvants de nettoyage
 Maintenance
- Montage / démontage des composants
- Pleins et appoints de fluide
- Stockage du fût
La contamination et ses effets
20
EFFETS DES POLLUTIONS
Etude réalisée par le Dr RABINOWICZ
Massachusetts Institute of Technology
Viellissement
(15 %)
Accidents
(15 %)
Dégradation des
états de surface
(70%)
Causes de
mise au rebut
Corrosion
(20 %)
Erosion Adhérence Abrasion Fatigue
Usure mécanique
(50 %)
La contamination et ses effets
21
USURE ET POLLUTION
PARTICULAIRE
22
TAILLE DES PARTICULES
L’acuité visuelle de l’être humain est d’environ 40 µm
Les filtres utilisés dans nos applications sont
conçus pour retenir des particules microscopiques
jusque 1 µm voire moins.
L’unité de longueur est le MICROMETRE (µm)
1 µm = 10-6 m = 10-3 mm
Pour l’observation visuelle et le comptage optique,
une particule est définie par sa plus grande
dimension (X)
x
x
Usure et pollution particulaire
23
MESURE DES POLLUTIONS
Echelle : 14 µm/division Grossissement : X100
Cheveu humain : 70 µm
Particules : ici : - 10 µm
Usure et pollution particulaire
24
Vidéos contamination solide
ORIGINES DE LA
CONTAMINATION SOLIDE
IMPURTEES CONTENUES DANS
LE RESERVOIR
IMPURETES EN PROVENANCE
D’UN FUT D’HUILE
CONTAMINATION LORS D’UN
CHANGEMENT DE COMPOSANT
CONTAMINATION LORS D’UNE
INSPECTION DU RESERVOIR
CONTAMINATION RELATIVE A LA
DEGRADATION DU VERIN
DEGRADATION DE LA POMPE
SUITE A UNE POLLUTION TROP
IMPORTANTE
32
MÉCANISMES D’USURE
33
Dégradation du rotor d’une
pompe à palette
34
USURE PAR ABRASION
Usure provoquée par une surface en “usinant” une autre ou
par des particules coincées dans les jeux et se bloquant sur
les surfaces
Charge
Jeu
dynamique
Incrustation
Particule de dimension voisine
des jeux dynamiques
Particule trop grosse
pour “pénétrer” les
jeux
Particules trop petites
pour provoquer des
dégradations de surface
Mécanismes d’usure
35
USURE PAR ADHERENCE
Charge
Surfaces en Contact
Rupture de film d’huile provoquant des microsoudures
pouvant engendrer des arrachements de particule.
Particule
d’usure
Mécanismes d’usure
36
USURE PAR EROSION
Tiroir de valve
L’usure par érosion est provoquée par les particules qui,
entraînées à grande vitesse, viennent frapper les surfaces.
Particule d’usure
Arête subissant l’érosion
Mécanismes d’usure
37
USURE PAR FATIGUE
Les particules, qui continuellement sont en contact
avec les surfaces, engendrent des fissures qui se
propagent jusque la panne.
Charge Charge
Craquelures de la surface Eclat Particule générée
Mécanismes d’usure
38
MAÎTRISE DE LA POLLUTION
PARTICULAIRE
Un filtre doit être capable de retenir les
particules à la même vitesse qu’elles
s’accroissent (génération, ingestion) dans un
système au risque de ne plus contrôler la
réaction en chaîne.
Mécanismes d’usure
39
RÉACTION EN CHAÎNE DES
DÉGRADATIONS
40
RÉACTION EN CHAÎNE DES
DÉGRADATIONS
• Les phénomènes de dégradation génèrent des
particules qui, elles-mêmes, engendrent des
dégradations.
• Si la pollution particulaire n’est pas maîtrisée, le
mécanisme de la réaction ou chaîne s’enclenche.
Réaction en Chaîne
41
JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES
42
EQUILIBRE HYDROSTATIQUE
 L’épaisseur du film d’huile doit être suffisamment résistante pour
équilibrer la charge, sinon il y aura contact des surfaces.
 Un accroisement de la charge ou une diminution de la viscosité
réduisent le jeu, les particules pouvant alors provoquer la rupture
du film.
Charge
Jeu dynamique
Charge majorée
Jeu
dynamique
réduit
Jeux dynamiques critiques
43
Dent / Palier : 0.5 à 5 µm
Dent / Corps : 0.5 à 5 µm
JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES DANS LES
POMPES A ENGRENAGES
Jeux dynamiques critiques
44
Jeu axial : 5 à 13 µm
Jeu radial : 0.5 à 1 µm
JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES DANS LES
POMPES A PALETTES
Jeux dynamiques critiques
45
Glace distribution / barillet 0.5 à 5 µm
Piston dans les alésages 5 à 40 µm
Patin / Plateau 1 à 10 µm
JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES DANS LES
POMPES A PISTONS
Jeux dynamiques critiques
46
JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES
PALIER
Palier lisse :
0.5 à 25 µm
Roulement à billes :
0.1 à 1 µm
Jeux dynamiques critiques
47
JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES POUR
LES TIROIRS DE DISTRIBUTION
Servo Valve : 1 à 4 µm
Proportionnelle : 2 à 6 µm
Distributeur : 3 à 10 µm
Jeux dynamiques critiques
48
RÉSUMÉ DE LA MAÎTRISE DES
POLLUTIONS SOLIDES
49
RESUMÉ DE L’USURE DUE AUX
PARTICULES SOLIDES
 Les causes principales de l’usure sont l’abrasion,
l’adhérence et la fatigue.
 Les particules critiques, particules de dimension voisine
des jeux dynamiques en sont la cause principale.
 Les dégradations s’accroissent tant avec la dureté qu’avec
la quantité de particules.
 Plus ces particules sont petites, plus il y en a.
(99 % des polluants sont compris entre 2 et 25 µm)
Maîtrise des pollutions solides
50
BÉNÉFICES LIÉS À LA MAÎTRISE DES
POLLUTIONS SOLIDES
 Durée de vie des pompes, moteurs, réducteurs et
transmissions X 4 à 10 FOIS
 Durée de vie des valves X 5 à 100 FOIS
 Elimination des mouvements saccadés
 Allongement de la durée de vie du fluide (oxydation réduite)
 Durée de vie des paliers X 10 FOIS
 Durée de vie des roulements X 20 FOIS
Maîtrise des pollutions solides
51
BÉNÉFICES DE LA FILTRATION DES
PARTICULES CRITIQUES (< 5 µm)
 Première mise en route accélérée
 Meilleure disponibilité et productivité du système
 Réduction des coûts de remplacement des composants
 Réduction des coûts de main d’œuvre et d’entretien
 Réduction du stock de composants
 Réduction des coûts énergétiques
 Sécurité accrue
 Faciliter la maintenance préventive
Maîtrise des pollutions solides
52
 Solution curative :
Groupe de dépollution particulaire
 Solution préventive :
Analyse régulière de l’huile via un laboratoire
Audit de la filtration installée
Système de surveillance de l’outil via PC
Contrat de maintenance proactive
Solutions
53
POLLUTIONS LIQUIDES ET
GAZEUSES
54
Les pollutions liquides et gazeuses
(eau et air par exemple) provoquent :
 Dégradation du fluide
 Accélération de l’usure
Pollutions liquides et gazeuses
55
OXYDATION
 Température
 Pression
 Turbulence (émulsion air, huile)
 Ingestion d’eau
 Ingestion d’air
 Teneur en particules solides
L’oxydation du fluide est accéléré dès
l’augmentation de :
Pollutions liquides et gazeuses
56
POLLUTION AQUEUSE
57
POLLUTION LIQUIDE (EAU)
 Stockage des fûts à l’extérieur
 Introduction via les évents, traversée cloison, etc…
 Introduction via les échangeurs thermiques
 Appoints, compléments de niveau
 Réservoirs ouverts
Causes de présence d ’eau :
Pollution aqueuse
58
PROBLEMES LIES A LA PRESENCE D’EAU
 Corrosion
 Détérioration du fluide (oxydation, précipitation de certains
additifs, augmentation de l’acidité, variation de la viscosité)
 Diminution de l’épaisseur du film lubrifiant
 Accélération de la fatigue des surfaces métalliques
 Blocage des composants dû à la formation de gel à basse
température
 Perte de caractéristiques diéléctriques des fluides isolants
Pollution aqueuse
59
CONCENTRATION EAU / HUILE
(LE PPM)
10 000 PPM = 1 %
1 000 PPM = 0.1 %
100 PPM = 0.01 %
(PPM = PARTIE PAR MILLION)
Un verre d ’eau (0.20 l) dans un fut d ’huile neuve
provoque une pollution à 0.20 = 1 000 PPM ce qui
est très élevé. 200
Mesure de la Pollution aqueuse
60
SENSIBILITÉ D’UNE POMPE À
L’INGESTION D’EAU
Référence : Fluid Power Research Centre, Oklahoma State University
Pompe à Engrenage avec Eau et Solides
(Diminution du Rendement Volumétrique au bout de 30 min)
Fluide « sec » mais pollué 8 %
Fluide avec 1 % d’eau (10 000 PPM) 33 %
Pompe à Palettes avec Eau et Solides
(Usure du composant = perte de poids en mg)
Essai Huile X Huile Y
Fluide « sec » 60 40
Fluide avec 500 PPM d’eau 130 2.500
Pollution aqueuse
61
EFFET DE L’EAU SUR LA DURÉE DE VIE DES
ROULEMENTS
Water
Concentration
Bearing
Life Ratio
Lubricant : SAE 20
25 ppm
100 ppm
400 ppm
2.59
1.00
0.52
Référence : Timken Company
HUILE :
Concentration
en eau
Facteur de
durée de vie
Pollution aqueuse
62
Seuils de Saturation
Pour réduire les effets corrosifs de l’eau libre, la
concentration d’eau dans l’huile doit rester
INFERIEURE - et de loin - aux seuils de saturation.
Recommandations:
 Huile hydraulique : 200-400 ppm
 Huile de lubrification : 50-750 ppm
 Huile diéléctrique : 30-50 ppm
63
Solutions
 Solutation curative :
Groupe de dépollution aqueuse
 Solution préventive :
Contrôle périodique ou fixe de la teneure en eau ( ppm )
Installation de système de dépollution aqueuse fixe
Système de surveillance de l’outil via PC
Contrat de maintenance proactive
64
M
M
ASPIRATION
FLUIDE
POLLUE
REFOULEMENT
FLUIDE
PURIFIE
REFOULEMENT
AIR
ASPIRATION
AIR
0
-0.5
-0.9
65
POLLUTION GAZEUSE
66
SOURCES D’INGESTION D’AIR
 “Respiration” du réservoir
 Ingestion via les joints des composants (vérins)
 Fuite d’air : Huile dans les accumulateurs par exemple
Pollution gazeuse
67
EFFETS DE L’INGESTION D’AIR
 Cavitation des pompes
 Moussage
 Oxydation
 Compressibilité de l’huile
 Temps de réponse et de mouvement “mou”
 Accroissement de la viscosité
 Accroissement de la densité
 Formation de boue et de moisissure bactérienne
Pollution gazeuse
68
USURE PAR CAVITATION DES POMPES
Basse pression Haute pression
Une dépression excessive en aspiration provoque la
formation de “bulles de gaz” qui, ingérées par la
pompe, engendrent usure, vibration et bruit.
Pompe
Fluide Vaporisé Particule d’usure
Pollution gazeuse
69
USURE PAR CAVITATION DES POMPES
Basse
Pression
Haute
Pression
Onde de pression Explosion de la bulle
de gaz qui provoque un
arrachement de métal (cavité)
Surface interne de la pompe
L’onde de pression qui frappe les surfaces des pièces
de la pompe provoque érosion et fatigue
Particule générée
Huile
Pollution gazeuse
70
 Fuite sur les échangeurs thermiques
 Incompatibilité entre fluide : toutes les huiles ne sont pas
miscibles et certains fluides synthétiques sont
incompatibles avec les huiles minérales
 Résidus des produits de nettoyage (solvants chlorés par
exemple)
 Résidus des fluides de rinçage
AUTRES POLLUTIONS POSSIBLES
Pollution gazeuse
71
PROCÉDURES DE
MAINTENANCE
72
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
 Dans la mesure du possible, procéder en environnement
propre
 Boucher tuyauteries et orifices
 Pré-nettoyer les tuyauteries et composants avant le
montage
 Nettoyer entièrement et sécher les brides / orifices de
remplissage et monter un filtre Pall sur le groupe de
remplissage
Procédures de maintenance
73
 Vérifier que tous les filtres à air et que les dispositifs de
remplissage sont correctement montés sur des réservoirs
“étanches”
 Respecter les instructions de service des filtres
 Stocker l’huile de façon convenable dans un local sec
 Ouvrir régulièrement les robinets de drainage
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
Procédures de maintenance
74
SUIVI EN SERVICE DES HUILES HYDRAULIQUES
Outre l’analyse qualitative (Spectro ou IR) qui est du ressort
du « fabricant » du fluide, le suivi d’huile en service comporte :
. Examen visuel et olfactif
. Viscosité
. Indice d’acide
. Teneur en eau
. Filtrabilité
. Ultra centrifugation (Mobil)
… et bien évidemment niveau de pollution particulaire selon
ISO 4406 (ou autres).
! Pour mémoire, conditions de prélèvement
Procédures de maintenance
75
SUIVI EN SERVICE DES HUILES HYDRAULIQUES
Prévention ou curatif ?
Bien maîtrisée, une huile peut atteindre plus de
25 000 heures en service.
Mal maîtrisée, moins de 100 heures
(cf. essais « Turbine »).
Procédures de maintenance
76
Aeropower Training Module
PALL
File Ref: Principles of Filtration
20.03.98
Principes de la filtration
77
LA FONCTION D’UN FILTRE
La fonction d’un filtre de dépollution est d’obtenir
et de maintenir le niveau de propreté du fluide
d’un circuit, afin d’empêcher la réaction en chaîne
des dégradations du système.
Principes de Filtration
78
EFFICACITÉS DES FILTRES
79
Diamètre de la plus grande particule solide
indéformable passant au travers du filtre
dans des conditions données d’essai.
EFFICACITÉ ABSOLUE
(ISO 7744/CETOP RP100)
Efficacité des filtres
80
EFFICACITÉ ABSOLUE
 Le polluant d’essai N’EST PAS REPRESENTATIF de la
réalité (sphérique !)
 L’essai n’est pas réalisé jusque la perte de charge finale
(1 seul passage)
 L’efficacité n’est donnée que pour 1 seule dimension
Rarement utilisée en hydraulique car non
représentative parce que :
ISO 7744
Recommandation : Le degré de filtration doit être
défini lors du test ISO Multipass en rapport Bêta
Efficacité des filtres
81
EFFICACITÉ DE FILTRATION
RAPPORT BÊTA
 5 (c) =
1,000,000
1,000
= 1000
1,000,000
particules
> 5 µm (c)
particules
> 5 µm (c)
1,000
X (c) =
Nombre de particules > Xµm (c) en AMONT
Nombre de particules > Xµm (c) en AVAL
Efficacité des filtres
82
83
 Filtre de faible efficacité
Rapport Beta petit
 Filtre de haute efficacité
Rapport Beta élevé
84
LES 3 TYPES DE FILTRES
 Filtre de dépollution
 Filtre de sécurité
 Filtre à air
Types de Filtres
85
FILTRE DE DÉPOLLUTION
Objectif :
Obtenir et maintenir le niveau de propreté requis.
Montage :
Peut-être situé en pression, retour ou dérivation.
Remarque :
Fréquemment pourvu d ’un by pass.
Types de Filtres
86
FILTRE DE SÉCURITÉ
Objectif :
Protéger une partie de circuit voire un composant
sensible.
Montage :
Toujours et impérativement en amont le plus près
possible du composant à protéger (donc sur ligne
pression)
Remarque :
JAMAIS (impérativement) de by pass donc utilisation
d ’un élément filtrant résistant à une haute pression
différentielle
Types de Filtres
87
FILTRE À AIR
Objectif :
Maîtriser la pollution d ’ingestion
(respiration du réservoir)
Montage :
Monté sur le réservoir
Remarque :
Pas de by pass
Types de Filtres
88
Ligne pressionLigne retour
Positions possibles pour les filtres
Dans cette
vue
les filtres de
sécurité ne
sont pas
représentés
Circuit
dérivation
Filtres
à air
Groupe
de
remplissage
Positions des Filtres
89
NE PRENEZ PAS LE
RISQUE DE FAIRE
CAVITER LA POMPE
EN MONTANT UN FILTRE
ASPIRATION
LES FILTRES ASPIRATION
SONT DECONSEILLES
(sauf cas très particuliers)
FILTRE ASPIRATION
Filtre
sur
Aspiration
de pompe
Positions des Filtres
90
FILTRE PRESSION
 AVANTAGES :
 Protéger le circuit contre toute dégradation de la
pompe
 Protéger les composants sensibles à la pollution
Positions des Filtres
91
FILTRE DE RETOUR
 AVANTAGES :
 Empêche la pollution ingérée (vérins) et générée
(composants) de retourner au réservoir
 Montage possible sur sommet de réservoir
 INCONVÉNIENTS :
 Dimensionnement parfois difficile
(accumulateur) et toujours plus volumineux que
le filtre pression (Q P)
 La maintenance du filtre ne peut se faire que
machine à l ’arrêt
Positions des Filtres
92
VÉRIN DOUBLE EFFET
Exemple / Section Fond du vérin (A) :
2 X section annulaire
100 L/min 50 L/min
Pour un débit constant de pompe de 50 L/mn, le débit
dans la ligne retour varie CONSIDERABLEMENT
selon que le vérin est en rentrée ou en sortie.
50 L/min 25 L/min
A
A/2
Sortie de tige Rentrée de tige
Positions des Filtres
93
FILTRE EN DÉRIVATION
(généralement recommandé dès que
les volumes  600 à 700 litres)
 AVANTAGES :
 Filtration possible 24h/24 car circuit indépendant de
celui de la machine
 La maintenance est donc possible (pour la même
raison que ci-dessus) SANS ARRÊTER la production
 Les filtres sont généralement aisément accessibles
 Ce même filtre peut servir lors des pleins et
appoints
Positions des Filtres
94
FILTRE EN DÉRIVATION
 INCONVENIENTS :
ATTENTION
 La dépollution par un filtre en dérivation doit
OBLIGATOIREMENT être complétée par le montage de
filtre de SECURITE en aval de chaque pompe du
circuit.
 Nécessite de la place et un coût pour le montage bien
que, fréquemment, ce filtre se monte sur le circuit de
refroidissement.
Positions des Filtres
95
FILTRE DE SÉCURITÉ
(Rappel)
 Filtre monté soit :
- Directement en AVAL de pompe pour protection
complémentaire (cf dépollution avec filtre dérivation)
- Directement en AMONT du composant à protéger
 Ce filtre est donc TOUJOURS sur une ligne pression
 Ce filtre n ’est JAMAIS équipé de by pass
 Ce filtre est TOUJOURS pourvu d ’un indicateur de
colmatage le plus souvent électrique
 Ce filtre emploie NECESSAIREMENT un élément filtrant
résistant à 210 bars de pression différentielle.
Positions des Filtres
FILTRE HYDRAULIQUE
Elément
filtrant
Particules
FILTRE HYDRAULIQUE
FILTRE HYDRAULIQUE
Saturation des
capacités du filtre
OUVERTURE DU CLAPET BY-PASS :
PLUS DE FILTRATION
INDICATEUR DE COLMATAGE
3 bars
INDICATEUR DE COLMATAGE VISUEL
Détection du colmatage si la
pression est > à 3 bars
INDICATEUR DE COLMATAGE ELECTRIQUE
INDICATEUR DE COLMATAGE
ELECTRIQUE ET VISUEL
BOUCHON DE REMPLISSAGE FILTRE
BOUCHON DE REMPLISSAGE FILTRE
BOUCHON DE REMPLISSAGE FILTRE
BOUCHON DE REMPLISSAGE FILTRE
CIRCULATION de l’air ambiant vers le reservoir
Elément
filtrant
CIRCULATION de l’air contenu dans le reservoir vers l’exterieur
Elément filtrant colmaté
Indicateur de
colmatage
FILTRATION sur la CONDUITE D’ASPIRATION
Avantages : tout le circuit est protégé,
pompe comprise.
Inconvénients : la perte de charge
provoquée par le filtre devant être
faible (pour éviter une cavitation de la
pompe), la maille de celui-ci ne peut
être que grossière.
FILTRATION sur la CONDUITE D’ASPIRATION
Ces filtres, appelés aussi
crépines, sont presque toujours
présents dans les bâches,
mais ils ne suffisent
généralement pas à la
protection du circuit.
FILTRATION sur la CONDUITE DE REFOULEMENT
Avantages : la perte de charge étant
indifférente, la maille du filtre peut
être très fine. Tout le circuit est
protégé.
Inconvénients : la pompe n'est pas
protégée, ce qui impose une bâche
confinée (c'est le cas généralement).
Les parois des filtres
doivent supporter la
pression du circuit, ce
qui donne des filtres
volumineux, lourds et
chers. Ils doivent être
protégés contre le
colmatage.
On évite cette solution
lorsque c'est possible,
bien que cela soit la
filtration la plus efficace
pour le circuit.
FILTRATION sur la CONDUITE DE RETOUR
Avantages : la perte de charge
étant indifférente, la maille du
filtre peut être très fine. La
pression étant faible, les filtres
sont plus légers et moins chers.
Les particules étant collectées
et/ou produites dans le circuit,
elles sont arrêtées avant de
polluer la bâche.
Inconvénients : la bâche
doit être confinée. Ils
doivent être protégés
contre le colmatage.
Cette solution efficace et
économique est très
souvent employée. A
noter qu'il peut être
intéressant de filtrer les
retours de drains, car
c'est aux passages de
tiges ou d'arbres que la
pollution extérieure
s'introduit.
FILTRATION EXTERNE
FILTRATION EXTERNE
117
INDICATEURS DE COLMATAGE
À PRESSION DIFFÉRENTIELLE
118
TYPES D ’INDICATEURS DE
COLMATAGE ET ACCESSOIRES
 Indicateurs visuels
 Indicateurs électriques
 Accessoires
Indicateurs de Colmatage
119
INDICATEUR VISUEL (version “P”)
Option
verrouillage
thermique
Ressort
de l’index
Pression
AMONT
Couvercle
anti poussière
Aimant “D”
Pression
AVAL
Piston
magnétique “A”
Ressort de
tarage “B”
Index
120
LE BI-PASSE (By pass)
121
LE BI-PASSE
Le clapet by pass protège certes l’élément contre toute surcharge
MAIS dès qu’il s’ouvre LE CIRCUIT N’EST PLUS PROTEGE.
SYSTEME
Clapet by pass
Elément
filtrant
“standard”
Le by pass
122
PALL
File Ref: Sampling Techniques
03.13.98
Techniques de Prélèvements
d’Echantillons
123
POURQUOI PRÉLÉVER UN
ÉCHANTILLON ?
 Pour déterminer le niveau de propreté du système
 Pour vérifier l ’état de service du filtre
 Pour surveiller le système afin de modifier les
fréquences de pannes des composants
Prélèvement d’échantillon
124
CONDITIONS DU PRÉLÈVEMENT
 Le prélèvement DOIT être REPRÉSENTATIF
 La procédure ne DOIT PAS être polluante
 Les dispositifs de prélèvement ne doivent ni générer
ni retenir de polluants
 Les flacons de prélèvements doivent être appropriés
Prélèvement d’échantillon
125
DISPOSITIF DE PRÉLÈVEMENT
Utiliser seulement l ’une des 3 possibilités suivantes:
 PRISE DE PRÉLÈVEMENT (rinçage = 0.5 litre)
ou à défaut
 PRISE DE PRESSION (rinçage 5 litres)
ou à défaut
 POMPE A VIDE (à partir du réservoir)
Prélèvement d’échantillon
126
MÉTHODES DE PRÉLÈVEMENT DES
ÉCHANTILLONS
NORMES NF E 48 - 650 DE ISO 4021
Distance nettement
supérieure à la hauteur
de la couche limite
Sens de
l ’écoulement
Dispositif de prélèvement
d
Longueur droite  5 d Longueur droite  2 d
PRÉLÈVEMENT DYNAMIQUE EN LIGNE
127
MÉTHODES DE PRÉLÈVEMENT DES
ÉCHANTILLONS
PRÉLÈVEMENT STATIQUE DANS LE RESERVOIR
(Méthode non préférée)
H
H
2
Bouchon
spécial
Vers le
générateur
de vide
128
EN RÉSUMÉ
 Utiliser un dispositif approprié
 Machine en service depuis …. un certain temps
(température de service atteinte)
 Utiliser des flacons conformes aux normes
 Rincer le dispositif puis …. ne plus y toucher !
 Remplir le flacon à 75 % de son volume
 Compléter l ’étiquette d ’identification
Prélèvement d’échantillon
129
OÙ PRÉLEVER ?
 En AMONT du filtre de dépollution du système
N. B. : Vérifier qu ’il y a suffisamment de
pression à l ’endroit du prélèvement afin
d ’obtenir un écoulement régulier
 A la rigueur, dans le résevoir, à mi-niveau (technique
de la pompe à vide )
 JAMAIS à partir de drainage ou d ’orifice de vidange !
Prélèvement d’échantillon
130
ÉXPÉDITION DES
ÉCHANTILLONS
 Identifier CLAIREMENT tous les échantillons
 RESPECTER LES CONSIGNES / REGLEMENTS
d’expédition / colisage
 JOINDRE la Fiche de Sécurité (voir exemple en
Annexe)

Prélèvement d’échantillon
131
FLACONS DE PRÉLÈVEMENT DES
ECHANTILLONS
Les flacons de prélèvements
sont conditionnés suivant les
normes :
NF E 48 654
NF E 48 653 ET ISO 3722
La propreté des flacons conditionnés pour réaliser des
prélèvements de fluide est déterminante pour la validité
des mesures qui seront effectuées ultérieurement.
Prélèvement d’échantillon
132
PALL
File Ref: Sampling Techniques
03.13.98
ANALYSES SUR LES HUILES
ANALYSES DES HUILES
Objectifs de l’analyse et du suivi des huiles
• Établir les périodicités optimales pour effectuer des vidanges
rationnelles basées sur la qualité de l’huile :
– les fréquences préconisés par le constructeur peuvent être
non disponibles (compteur défaillant)
– l’état du matériel et les conditions de fonctionnement
changent avec le temps et ces fréquences ne sont plus
fiables
– les additifs de l’huile peuvent ne plus être en quantité
suffisante pour accomplir leurs rôles
• S’apercevoir de l’usure de l’équipement à son début et évaluer
sa gravité
• Remonter aux organes mis en cause et y remédier : outil de
diagnostic
ANALYSES PHYSICO CHIMIQUES
Elles consistent à effectuer un suivi dans le temps des
grandeurs physico chimiques de l’huile selon des
méthodes normalisées.
• Viscosité
• TAN (indice d’acide)
• Teneur en eau
• Pouvoir détergeant
• Taux de matières charbonneuses
EXEMPLE : VISCOSIMETRE A BILLES
Viscosité
Elle renseigne sur l'état de l'huile. C'est une détermination importante dans
l'analyse du fluide.
Les additifs, en vieillissant, voient leur acidité spécifique (naturelle) diminuer.
Parallèlement , l'huile, en s'oxydant, fait évoluer le TAN jusqu'à un certain
point où sa dégradation s'accélère très rapidement et provoque une
augmentation importante de l'indice d'acide.
Il en résulte une courbe de l'évolution du TAN en fonction du temps
d'utilisation
Mesure du TAN
• Méthode par centrifugation (NF M 07020)
• Méthode de Dean & Stark (NF T 60-113)
• Méthode de Karl Fisher (NF T 60-150)
• Méthode ELF
 METHODES DE LABORATOIRE
• Mesure automatique
Teneur en eau
POUVOIR DETERGENT (ESSAI A LA TACHE)
C’est le pouvoir dispersant de l’huile. Il consiste à
évaluer qualitativement la capacité de l’huile à
entraîner les matières charbonneuses et résidus
(éviter le colmatage) qu’elle contient vers la
périphérie lors de son écoulement
TAUX DE MATIERES CHARBONNEUSES
Il mesure les impuretés dues à la dégradation de l’huile
(suies, carbone…) suivant la norme NF T 60-157
MESURE DE LA POLLUTION
PARTICULAIRE PAR GRAVIMETRIE
Réalisée sur une membrane de microfiltration de taille
variant de 0,8μ à 12μ ,elle permet d’évaluer la
quantité totale de particules qu'elles soient
métalliques générées par l'usure des pièces en
mouvement, par l'usinage de pièces sur machines-
outils, ou provenant de pollution tels rouille
peinture, poussières, joints.
Une pesée de la membrane permet d'obtenir la
quantité de particules en poids par rapport au
volume d'huile traitée
SM IFFP/PPT/Basique Hydraulique DISTRIBUTEURS/REV.Fev 2005
 Copyright Pall Corporation 2005
DIFFERENCE DE POIDS DE LA MEMBRANE AVANT
ET APRES FILTRATION
Vers la pompe à vide
Membrane
Echantillon
AVANT APRES
MESURE DE LA POLLUTION
PARTICULAIRE PAR GRAVIMETRIE
142
METHODES DE MESURE
ANALYSE GRAVIMETRIQUE :
Méthode de laboratoire (balance de précision, étuve …)
fondée sur la différence de poids d ’une membrane =
Poids de la membrane après filtration
Poids de la membrane avant filtration
Poids des polluants retenus par la membrane
NB : Cette méthode requiert savoir-faire et
équipements.
Durée totale de la mesure : 1 heure environ.
-
Rappel : ordre de grandeur de la mesure : 1 à 10 mg.
 Inadapté pour les bains lessiviels, huiles de coupe …
MESURE DE LA POLLUTION
PARTICULAIRE PAR GRAVIMETRIE
143
POLLUTION PARTICULAIRE = COMPTAGE OPTIQUE
NORMES NF E 48-651 ET ISO 4407 / ISO 4408
MEMBRANE
FILTRANTE
Comptage optique des polluants
présents sur une membrane après
filtration
Renseignements : TAILLE
NOMBRE
FORME
NATURE
LE COMPTAGE AU MICROSCOPE DONNE DES RESULTATS PRECIS
MAIS IL EST LONG ET FASTIDIEUX
Il est réservé aux fluides que l'on ne peut pas compter avec
un compteur automatique
Comptage optique
144
Compteur
automatique à
faisceau laser
Extinction de
faisceau laser
Gamme
granulométrique
7 canaux :
> 4, 6, 10, 14,
22, 38, 70 µm (c)
Comptage optique
Exploitation du comptage
146
Expression de la pollution solide
Code ISO 4406 VERSION 1994
NAS 1638
FORTE
POLLUTION
NIVEAU
REQUIS
NIVEAU
ACTUEL
FAIBLE
POLLUTION
MESURE DE LA POLLUTION
PARTICULAIRE
PRELEVEMENT D’UN ECHANTILLON D’HUILE
1 micron (m) =
0.000001 mètre =
0.001 millimètre
MESURE DE LA CONTAMINATION

10 20 30 40 50 60 70 80 90 1000

POLLEN
microns
.
NIVEAU DE CONTAMINATION
CHEVEU
GRAIN
DE SEL
ANALYSES DES PARTICULES
100 ml
> 2  m > 5  m > 15  m
CLASSIFICATION
Target Pro
The sample cylinder
contains some fluid.
Press FLUSH to drain
CO2
COMPTEUR DE PARTICULES
Target Pro
The sample cylinder
contains some fluid.
Press FLUSH to drain
CO2
sfjdslj;djgdjg
0ad[g[jgi]0dig
]0d9ig0d0g
00dg099d=09
]090ae900gi0
]0d9]09]ierwEPO
]D0009099
EUGE00E9JKO
00909iiidsjr
COMPTEUR DE PARTICULES
> 2  m > 5  m > 15  m
Exemple: 3250 860 122
par ml VICKERS TARGET-PRO
Sample: MACHINE 1
Date: 8.1.99
Sample Vol: 30ml
Flow rate: 50 - 25 ml/min
Reported values: COUNTS / ml
ISO: 22/17/13
NAS: 8
MIN MAX AVG
2m 3214 3285 3250
5 m 832 887 860
15 m 119 124 122
25 m 7 12 9
50 m 0 1 0
100 m 0 0 0
RAPPORT
Particules / 1 ml
0.02
0.04
0.08
0.16
0.32
0.64
1.3
2.5
5
10
20
40
80
160
320
640
1300
2500
5000
10000
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
0.01
3250
122
860
ISO 4406
Code
19 / 17 / 14
CLASSE ISO
Code ISO
COMPOSANTS et CLASSE de POLLUTION
CLASSE ISO de FILTRATION RECOMMANDE
158
Analyses de Fluides
Mesure de la Pollution
Niveau de Propreté
du Fluide
ISO 4406
CLASSIFICATION
13/10
Code relatif au
Nombre de
Particules > 5 µm
Code relatif au
Nombre de
Particules > 15 µm
13 10
VOIR TABLEAU ISO
Expression de la pollution
mesurée par observation optique directe uniquement
159
Taille des
particules
Nb/ml Code
2 µm 430.00 16
5 µm 90.00 14
10 µm 44.00
15 µm 21.00 12
25 µm 3.00
50 µm 0.50
Nombredeparticules/mlplusgrandesquelatailleindiquée
Dimension des particules en µm
Il comporte 30 niveaux de
référence.
La pollution est repérée par les
comptages cumulés des
particules > 5 et > 15 microns.
NORME ADAPTEE A L ’USAGE
INDUSTRIEL
Taille des
particules
Nb/ml Code
2 µm 430.00 16
5 µm 90.00 14
10 µm 44.00
15 µm 21.00 12
25 µm 3.00
50 µm 0.50
CODE ISO 4406
14 / 12
Le Code ISO 4406
14 / 12
160
Analyses de Fluides
ISO 4406
Nbre particules
Pour 100 ml
Nbre particules
Pour 100 ml
Nbre particules
Pour 100 ml
NIVEAU
DE A
NIVEAU
DE A
NIVEAU
DE A
24 8 X 106 16 X 106 16 32 X 103 64 X 103 8 130 250
23 4 X 106 8 X 106 15 16 X 103 32 X 103 7 64 130
22 2 X 106 4 X 106 14 8 X 103 16 X 103 6 32 64
21 1 X 106 2 X 106 13 4 X 103 8 X 103 5 16 32
20 500 X 103 1 X 106 12 2 X 103 4 X 103 4 8 16
19 250 X 103 500 X 103 11 1 X 103 2 X 103 3 4 8
18 130 X 103 250 X 103 10 500 1 X 103 2 2 4
17 64 X 103 130 X 103 9 250 500 1 1 2
161
Analyses de Fluides
162
NAS 1638
TAILLE DES PARTICULES (µm)CLASSE DE
POLLUTION 5-15 15-25 25-50 50-100 100 +
00
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
125
250
500
1 000
2 000
4 000
8 000
16 000
32 000
64 000
128 000
256 000
512 000
1 024 000
22
44
89
178
356
712
1 425
2 850
5 700
11 400
22 800
45 600
91 200
182 400
4
8
16
32
63
126
253
506
1 012
2 025
4 050
8 100
16 200
32 400
1
2
3
6
11
22
45
90
180
360
720
1 440
2 280
5 760
0
0
1
1
2
4
8
16
32
64
128
256
512
1 024
Nombre maximum de particules d ’une taille définie contenu dans 100 ml de fluide.
Analyses de Fluides
Expression de la pollution mesurée par observation optique directe uniquement
EXEMPLE DE CONTAMINATION
EXEMPLE DE CONTAMINATION
METHODES SPECTROMETRIQUES
Le but de ces analyses consiste à avoir :
– une analyse fine
– une détermination précise du degré de dégradation ou
de la contamination
– l’origine de la contamination (organes défectueux)
• Méthodes utilisées
– Spectrographie infrarouge
– Spectrométrie d’émission
– Ferrographie
SPECTROGRAPHIE INFRAROUGE
SPECTROGRAPHIE D’EMISSION
FERROGRAPHIE
FERROGRAPHIE
METHODOLOGIE D’ANALYSE DES HUILES
Analyse globale physicochimique :
grandeurs pertinentes qui feront l’objet du suivi selon l’utilisation
En cas de contamination
importante et pour les
machines critiques
Analyse spectrométrique
appropriée
EXEMPLE DE RAPPORT
171
Aeropower Training Module
Panne Catastrophique
et Rinçage
PALL
172
PANNE CATASTROPHIQUE
 La construction d’un système, tout comme une lourde
opération de maintenance, sont à l’origine d’une
pollution importante risquant de provoquer une panne
soudaine et irréversible dès la mise en service de
l’installation.
 Le rinçage, dont l’objectif est l’obtention du niveau de
pollution requis, est le remède à ce problème. Le rinçage
va réduire CONSIDERABLEMENT, voire éliminer, les
risques de pannes catastrophiques au démarrage.
Panne Catastrophique
173
PANNE CATASTROPHIQUE
Démarrage Fiabilité
normale
Vieillissement
ou accumulation
d’usuresProbabilité
de panne
Temps
Panne Catastrophique
174
RINÇAGE / DÉPOLLUTION
175
BÉNÉFICES DU RINÇAGE
Réduction du risque
de panne
Allongement de
la durée de vie
Démarrage
Fiabilité
normale
Vieillissement
ou accumulation
d’usures
Probabilité
de panne
Rinçage / Dépollution
176
RINÇAGE / DÉPOLLUTION
Rincer / dépolluer un circuit consiste à faire 3 actions :
 Décrocher les particules
+
 Entraîner les particules
+
 Evacuer les particules  Efficacité de filtration
Conditions
d ’écoulement
Rinçage / Dépollution
177
RINÇAGE / DEPOLLUTION
Un filtre de dépollution d ’efficacité 3 (c)  1 000
permettra l ’obtention du niveau de propreté requis
dans un temps minimum.
Rinçage / Dépollution
178
RECOMMANDATIONS PRATIQUES
 Utiliser de préférence une huile de faible viscosité (32 cSt)
additivée d ’inhibiteur de corrosion.
 Travailler en régime turbulent (Re > 4 000)
 Travailler à la température de service du système
 Pour autant que faire se peut, rincer simultanément un
maximum de « branches » du circuit.
 Prévoir environ 10 fois le recyclage de l ’huile au travers du
filtre de dépollution.
 Shunter les composants sensibles (plaques de rinçage pour
les servo valves par exemple) et ceux équipés d ’orifices
calibrés (régulateurs).
 Après leur remontage, une fois le niveau de propreté atteint,
rincer ces composants.
Rinçage / Dépollution
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Maintenance des lubrifiants industriels

  • 1. 1 TECHNOLOGIE DES FLUIDES Aeropower Training Module PALL Technologie des Fluides
  • 3. 3 Rôle de la lubrification
  • 4. SM IFFP/PPT/Basique Hydraulique DISTRIBUTEURS/REV.Fev 2005  Copyright Pall Corporation 2005 Rôle de la lubrification • Le lubrifiant joue différents rôles dans l’intégrité des mécanismes. –Réduire les frottements donc l’usure – Empêcher ou réduire la corrosion – Évacuer la chaleur ainsi que les impuretés
  • 5. 5  les huiles végétales ou animales ont été largement utilisées dans le passé, en particulier pour graisser les roues de différentes machines (chars, diligences, moulins).  les huiles minérales sont fabriquées à partir du pétrole brut et ont permis, à compter du milieu du 19e siècle, le développement de l'industrie.  les huiles synthétiques, aux performances nettement supérieurs, permettent de dépasser les limites actuelles de l'industrie. Les types d’huiles
  • 6. Un lubrifiant est composé d’un mélange d’huile de base (C,H) à laquelle il faut ajouter des produits chimiques dits additifs pour renforcer ses propriétés Les additifs sont nombreux, et variés selon l’application considérée : • • Antioxydant : empêchant l’oxydation de l’huile à haute température en contact avec l’air (phénol, phénate) • • Anti usure : permettant la formation d’une couche qui protège contre l’usure en évitant le contact direct avec les surfaces (zinc, esters phosphoriques…) • • Anti mousse: limite la formation de la mousse suite aux conditions d’utilisation • • Additif de viscosité : permettre à l’huile d’être suffisamment : – - visqueuse à chaud (éviter le contact entre les pièces) – - fluide à froid • Etc. Composition d’un lubrifiant
  • 7. 7 FORMULATION D’UNE HUILE HYDRAULIQUE Les additifs 1 à 10 % Additifs - Dispersants/détergents - Anti usure - Anti oxydants - Démulsifiant - Anti-mousse 90 à 99 % (2 ou 3 huiles de base) Technologie des Fluides
  • 8. 8 FORMULATION D’UNE HUILE HYDRAULIQUE Antagonismes entre fonctions des additifs! Anti-usure Détergent/dispersant Anti-mousse Anti-oxydants Anti-rouille, anti-corrosion Désémulsifiant Désaération Formation de dépôts Dans la relation composition du fluide vs performances de ce fluide, les HUILES de BASE et un PACKAGE D’ADDITIFS « bien équilibré » sont déterminants (Filtrabilité, stabilité à l’oxydation (TAN), anti-usure …) Technologie des Fluides
  • 9. 9 MESURES DES PERFORMANCES / CARACTERISTIQUES DES HUILES HYDRAULIQUES Il existe de très nombreux essais tels que : . Anti-usure . Propreté (Dépôt …) . Protection contre la corrosion . Compatibilité matériaux . Désémulsion . Désaération . Stabilité à l’hydrolyse . Plage de température . Filtrabilité . Compressibilité Ces paramètres sont mesurés en laboratoire (Tests ASTM, AFNOR …) et/ou sur banc d’essais spécifique : VICKERS (Essai anti-usure ; mesure de perte de poids sur pompe) MOBIL (Filtrabilité (MHFF) ; Anti usure (M ART) ; Propreté (Dépôts) et désémulsion (MHFD) PALL (Filtrabilité dynamique, FMA…) Technologie des Fluides
  • 10. 10 Huile minérale avec additif anti-usure Huile HM avec additif viscosité / température Fluide aqueux (80 à 95 % d'eau) 20 à 5 % d'huile) Moins de 80 % d'eau "Eau - Glycol" 60/40 Fluides synthétiques Pas d'eau HM HV HFA HFC HFD Circuits hydrauliques en général Circuits Hydrauliques Mines Charbonnages Marine Aéronautique Régulation turbine Attention : sélection avec soins SYMBOLE TYPE APPLICATION TYPIQUE CLASSIFICATION FLUIDES Extrait de la norme ISO 6743/4 RESUME Technologie des Fluides
  • 11. 11 FLUIDES HYDRAULIQUES RESISTANTS AU FEU Teneur en eau (%) Ininflammabilité Stabilité Protection contre la rouille et la corrosion Protection anti-usure Compatibilité joints Température maxi (°C) Facteur de durée de vie des roulements (Base 1 : avec huile conventionnelle) ++ - 90 0,9-1 +++ + 0 - HFDUHFDR 90 + ++ - +++ + 0 0,9-1 HFA +++ 95-98 - + 50 0,2 - -- HFB 50 > 40 0,4 + + + - +++ HFC 0,3 60 ++ + ++ - = 35-55 HDFR : Esters Phosphates synthétiques et sans eau HFDU : Synthétiques autres que HFDR, S ou T HFDS : Hydrocarbures synthétiques chlorés (Sans eau) HFDT : Mélange HFDR/S. Technologie des Fluides
  • 12. 12 FONCTIONS DES FLUIDES OLEOHYDRAULIQUES ET DE LUBRIFICATION 4 FONCTIONS PRINCIPALES  Transmettre . une énergie . une force . un mouvement hydrocinétique  Lubrifier les surfaces en mouvement relatif  Transférer des calories  Servir de joint d ’étanchéité hydrostatique Technologie des Fluides
  • 13. 13 FONCTIONS DES FLUIDES OLEOHYDRAULIQUES ET DE LUBRIFICATION 2 FONCTIONS SECONDAIRES Limiter les effets néfastes de la corrosion  Limiter les effets néfastes de l’air. Technologie des Fluides
  • 14. 14 LA VISCOSITE (Cinématique)  Définition : Résistance à l ’écoulement  Unité : mm2/sec ou Centi Stoke (cSt) 1 mm2 /sec = 1 cSt  Viscosité et température :    Viscosité     Viscosité   Viscosité et pression : P   Viscosité  Ex pour 300 bar  + 55 à 60 % Technologie des Fluides
  • 16. La qualité du lubrifiant peut être altéré et devenir inapte à accomplir ses fonctions. Deux facteurs en sont responsables: • La dégradation • La contamination Altération de la qualité d’un lubrifiant
  • 17. • Dégradation : oxydation du lubrifiant sous l’effet de la température et de l’oxygène • La contamination est produite par les débris d’usure d’organes de la machine ou par un autre fluide (eau de refroidissement, carburant…) 17
  • 18. 18 TYPE DES PRINCIPAUX CONTAMINANTS Solides Particules de construction ou poussière ingérée Liquides Eau libre et eau dissoute Gaz Air libre et air dissout La contamination et ses effets
  • 19. 19 SOURCES DE POLLUTION  Génération Usure des composants  Ingestion Introduction de « Pollution atmosphérique » due à : - Respiration du réservoir - Fonctionnement des vérins  Construction - Usinage, soudage, montage des tuyauteries - Particules résultant de la fabrication des vérins, pompes, moteurs, réservoirs, distributeurs … - Traces de solvants de nettoyage  Maintenance - Montage / démontage des composants - Pleins et appoints de fluide - Stockage du fût La contamination et ses effets
  • 20. 20 EFFETS DES POLLUTIONS Etude réalisée par le Dr RABINOWICZ Massachusetts Institute of Technology Viellissement (15 %) Accidents (15 %) Dégradation des états de surface (70%) Causes de mise au rebut Corrosion (20 %) Erosion Adhérence Abrasion Fatigue Usure mécanique (50 %) La contamination et ses effets
  • 22. 22 TAILLE DES PARTICULES L’acuité visuelle de l’être humain est d’environ 40 µm Les filtres utilisés dans nos applications sont conçus pour retenir des particules microscopiques jusque 1 µm voire moins. L’unité de longueur est le MICROMETRE (µm) 1 µm = 10-6 m = 10-3 mm Pour l’observation visuelle et le comptage optique, une particule est définie par sa plus grande dimension (X) x x Usure et pollution particulaire
  • 23. 23 MESURE DES POLLUTIONS Echelle : 14 µm/division Grossissement : X100 Cheveu humain : 70 µm Particules : ici : - 10 µm Usure et pollution particulaire
  • 30. CONTAMINATION RELATIVE A LA DEGRADATION DU VERIN
  • 31. DEGRADATION DE LA POMPE SUITE A UNE POLLUTION TROP IMPORTANTE
  • 33. 33 Dégradation du rotor d’une pompe à palette
  • 34. 34 USURE PAR ABRASION Usure provoquée par une surface en “usinant” une autre ou par des particules coincées dans les jeux et se bloquant sur les surfaces Charge Jeu dynamique Incrustation Particule de dimension voisine des jeux dynamiques Particule trop grosse pour “pénétrer” les jeux Particules trop petites pour provoquer des dégradations de surface Mécanismes d’usure
  • 35. 35 USURE PAR ADHERENCE Charge Surfaces en Contact Rupture de film d’huile provoquant des microsoudures pouvant engendrer des arrachements de particule. Particule d’usure Mécanismes d’usure
  • 36. 36 USURE PAR EROSION Tiroir de valve L’usure par érosion est provoquée par les particules qui, entraînées à grande vitesse, viennent frapper les surfaces. Particule d’usure Arête subissant l’érosion Mécanismes d’usure
  • 37. 37 USURE PAR FATIGUE Les particules, qui continuellement sont en contact avec les surfaces, engendrent des fissures qui se propagent jusque la panne. Charge Charge Craquelures de la surface Eclat Particule générée Mécanismes d’usure
  • 38. 38 MAÎTRISE DE LA POLLUTION PARTICULAIRE Un filtre doit être capable de retenir les particules à la même vitesse qu’elles s’accroissent (génération, ingestion) dans un système au risque de ne plus contrôler la réaction en chaîne. Mécanismes d’usure
  • 39. 39 RÉACTION EN CHAÎNE DES DÉGRADATIONS
  • 40. 40 RÉACTION EN CHAÎNE DES DÉGRADATIONS • Les phénomènes de dégradation génèrent des particules qui, elles-mêmes, engendrent des dégradations. • Si la pollution particulaire n’est pas maîtrisée, le mécanisme de la réaction ou chaîne s’enclenche. Réaction en Chaîne
  • 42. 42 EQUILIBRE HYDROSTATIQUE  L’épaisseur du film d’huile doit être suffisamment résistante pour équilibrer la charge, sinon il y aura contact des surfaces.  Un accroisement de la charge ou une diminution de la viscosité réduisent le jeu, les particules pouvant alors provoquer la rupture du film. Charge Jeu dynamique Charge majorée Jeu dynamique réduit Jeux dynamiques critiques
  • 43. 43 Dent / Palier : 0.5 à 5 µm Dent / Corps : 0.5 à 5 µm JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES DANS LES POMPES A ENGRENAGES Jeux dynamiques critiques
  • 44. 44 Jeu axial : 5 à 13 µm Jeu radial : 0.5 à 1 µm JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES DANS LES POMPES A PALETTES Jeux dynamiques critiques
  • 45. 45 Glace distribution / barillet 0.5 à 5 µm Piston dans les alésages 5 à 40 µm Patin / Plateau 1 à 10 µm JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES DANS LES POMPES A PISTONS Jeux dynamiques critiques
  • 46. 46 JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES PALIER Palier lisse : 0.5 à 25 µm Roulement à billes : 0.1 à 1 µm Jeux dynamiques critiques
  • 47. 47 JEUX DYNAMIQUES CRITIQUES POUR LES TIROIRS DE DISTRIBUTION Servo Valve : 1 à 4 µm Proportionnelle : 2 à 6 µm Distributeur : 3 à 10 µm Jeux dynamiques critiques
  • 48. 48 RÉSUMÉ DE LA MAÎTRISE DES POLLUTIONS SOLIDES
  • 49. 49 RESUMÉ DE L’USURE DUE AUX PARTICULES SOLIDES  Les causes principales de l’usure sont l’abrasion, l’adhérence et la fatigue.  Les particules critiques, particules de dimension voisine des jeux dynamiques en sont la cause principale.  Les dégradations s’accroissent tant avec la dureté qu’avec la quantité de particules.  Plus ces particules sont petites, plus il y en a. (99 % des polluants sont compris entre 2 et 25 µm) Maîtrise des pollutions solides
  • 50. 50 BÉNÉFICES LIÉS À LA MAÎTRISE DES POLLUTIONS SOLIDES  Durée de vie des pompes, moteurs, réducteurs et transmissions X 4 à 10 FOIS  Durée de vie des valves X 5 à 100 FOIS  Elimination des mouvements saccadés  Allongement de la durée de vie du fluide (oxydation réduite)  Durée de vie des paliers X 10 FOIS  Durée de vie des roulements X 20 FOIS Maîtrise des pollutions solides
  • 51. 51 BÉNÉFICES DE LA FILTRATION DES PARTICULES CRITIQUES (< 5 µm)  Première mise en route accélérée  Meilleure disponibilité et productivité du système  Réduction des coûts de remplacement des composants  Réduction des coûts de main d’œuvre et d’entretien  Réduction du stock de composants  Réduction des coûts énergétiques  Sécurité accrue  Faciliter la maintenance préventive Maîtrise des pollutions solides
  • 52. 52  Solution curative : Groupe de dépollution particulaire  Solution préventive : Analyse régulière de l’huile via un laboratoire Audit de la filtration installée Système de surveillance de l’outil via PC Contrat de maintenance proactive Solutions
  • 54. 54 Les pollutions liquides et gazeuses (eau et air par exemple) provoquent :  Dégradation du fluide  Accélération de l’usure Pollutions liquides et gazeuses
  • 55. 55 OXYDATION  Température  Pression  Turbulence (émulsion air, huile)  Ingestion d’eau  Ingestion d’air  Teneur en particules solides L’oxydation du fluide est accéléré dès l’augmentation de : Pollutions liquides et gazeuses
  • 57. 57 POLLUTION LIQUIDE (EAU)  Stockage des fûts à l’extérieur  Introduction via les évents, traversée cloison, etc…  Introduction via les échangeurs thermiques  Appoints, compléments de niveau  Réservoirs ouverts Causes de présence d ’eau : Pollution aqueuse
  • 58. 58 PROBLEMES LIES A LA PRESENCE D’EAU  Corrosion  Détérioration du fluide (oxydation, précipitation de certains additifs, augmentation de l’acidité, variation de la viscosité)  Diminution de l’épaisseur du film lubrifiant  Accélération de la fatigue des surfaces métalliques  Blocage des composants dû à la formation de gel à basse température  Perte de caractéristiques diéléctriques des fluides isolants Pollution aqueuse
  • 59. 59 CONCENTRATION EAU / HUILE (LE PPM) 10 000 PPM = 1 % 1 000 PPM = 0.1 % 100 PPM = 0.01 % (PPM = PARTIE PAR MILLION) Un verre d ’eau (0.20 l) dans un fut d ’huile neuve provoque une pollution à 0.20 = 1 000 PPM ce qui est très élevé. 200 Mesure de la Pollution aqueuse
  • 60. 60 SENSIBILITÉ D’UNE POMPE À L’INGESTION D’EAU Référence : Fluid Power Research Centre, Oklahoma State University Pompe à Engrenage avec Eau et Solides (Diminution du Rendement Volumétrique au bout de 30 min) Fluide « sec » mais pollué 8 % Fluide avec 1 % d’eau (10 000 PPM) 33 % Pompe à Palettes avec Eau et Solides (Usure du composant = perte de poids en mg) Essai Huile X Huile Y Fluide « sec » 60 40 Fluide avec 500 PPM d’eau 130 2.500 Pollution aqueuse
  • 61. 61 EFFET DE L’EAU SUR LA DURÉE DE VIE DES ROULEMENTS Water Concentration Bearing Life Ratio Lubricant : SAE 20 25 ppm 100 ppm 400 ppm 2.59 1.00 0.52 Référence : Timken Company HUILE : Concentration en eau Facteur de durée de vie Pollution aqueuse
  • 62. 62 Seuils de Saturation Pour réduire les effets corrosifs de l’eau libre, la concentration d’eau dans l’huile doit rester INFERIEURE - et de loin - aux seuils de saturation. Recommandations:  Huile hydraulique : 200-400 ppm  Huile de lubrification : 50-750 ppm  Huile diéléctrique : 30-50 ppm
  • 63. 63 Solutions  Solutation curative : Groupe de dépollution aqueuse  Solution préventive : Contrôle périodique ou fixe de la teneure en eau ( ppm ) Installation de système de dépollution aqueuse fixe Système de surveillance de l’outil via PC Contrat de maintenance proactive
  • 66. 66 SOURCES D’INGESTION D’AIR  “Respiration” du réservoir  Ingestion via les joints des composants (vérins)  Fuite d’air : Huile dans les accumulateurs par exemple Pollution gazeuse
  • 67. 67 EFFETS DE L’INGESTION D’AIR  Cavitation des pompes  Moussage  Oxydation  Compressibilité de l’huile  Temps de réponse et de mouvement “mou”  Accroissement de la viscosité  Accroissement de la densité  Formation de boue et de moisissure bactérienne Pollution gazeuse
  • 68. 68 USURE PAR CAVITATION DES POMPES Basse pression Haute pression Une dépression excessive en aspiration provoque la formation de “bulles de gaz” qui, ingérées par la pompe, engendrent usure, vibration et bruit. Pompe Fluide Vaporisé Particule d’usure Pollution gazeuse
  • 69. 69 USURE PAR CAVITATION DES POMPES Basse Pression Haute Pression Onde de pression Explosion de la bulle de gaz qui provoque un arrachement de métal (cavité) Surface interne de la pompe L’onde de pression qui frappe les surfaces des pièces de la pompe provoque érosion et fatigue Particule générée Huile Pollution gazeuse
  • 70. 70  Fuite sur les échangeurs thermiques  Incompatibilité entre fluide : toutes les huiles ne sont pas miscibles et certains fluides synthétiques sont incompatibles avec les huiles minérales  Résidus des produits de nettoyage (solvants chlorés par exemple)  Résidus des fluides de rinçage AUTRES POLLUTIONS POSSIBLES Pollution gazeuse
  • 72. 72 RECOMMANDATIONS IMPORTANTES  Dans la mesure du possible, procéder en environnement propre  Boucher tuyauteries et orifices  Pré-nettoyer les tuyauteries et composants avant le montage  Nettoyer entièrement et sécher les brides / orifices de remplissage et monter un filtre Pall sur le groupe de remplissage Procédures de maintenance
  • 73. 73  Vérifier que tous les filtres à air et que les dispositifs de remplissage sont correctement montés sur des réservoirs “étanches”  Respecter les instructions de service des filtres  Stocker l’huile de façon convenable dans un local sec  Ouvrir régulièrement les robinets de drainage RECOMMANDATIONS IMPORTANTES Procédures de maintenance
  • 74. 74 SUIVI EN SERVICE DES HUILES HYDRAULIQUES Outre l’analyse qualitative (Spectro ou IR) qui est du ressort du « fabricant » du fluide, le suivi d’huile en service comporte : . Examen visuel et olfactif . Viscosité . Indice d’acide . Teneur en eau . Filtrabilité . Ultra centrifugation (Mobil) … et bien évidemment niveau de pollution particulaire selon ISO 4406 (ou autres). ! Pour mémoire, conditions de prélèvement Procédures de maintenance
  • 75. 75 SUIVI EN SERVICE DES HUILES HYDRAULIQUES Prévention ou curatif ? Bien maîtrisée, une huile peut atteindre plus de 25 000 heures en service. Mal maîtrisée, moins de 100 heures (cf. essais « Turbine »). Procédures de maintenance
  • 76. 76 Aeropower Training Module PALL File Ref: Principles of Filtration 20.03.98 Principes de la filtration
  • 77. 77 LA FONCTION D’UN FILTRE La fonction d’un filtre de dépollution est d’obtenir et de maintenir le niveau de propreté du fluide d’un circuit, afin d’empêcher la réaction en chaîne des dégradations du système. Principes de Filtration
  • 79. 79 Diamètre de la plus grande particule solide indéformable passant au travers du filtre dans des conditions données d’essai. EFFICACITÉ ABSOLUE (ISO 7744/CETOP RP100) Efficacité des filtres
  • 80. 80 EFFICACITÉ ABSOLUE  Le polluant d’essai N’EST PAS REPRESENTATIF de la réalité (sphérique !)  L’essai n’est pas réalisé jusque la perte de charge finale (1 seul passage)  L’efficacité n’est donnée que pour 1 seule dimension Rarement utilisée en hydraulique car non représentative parce que : ISO 7744 Recommandation : Le degré de filtration doit être défini lors du test ISO Multipass en rapport Bêta Efficacité des filtres
  • 81. 81 EFFICACITÉ DE FILTRATION RAPPORT BÊTA  5 (c) = 1,000,000 1,000 = 1000 1,000,000 particules > 5 µm (c) particules > 5 µm (c) 1,000 X (c) = Nombre de particules > Xµm (c) en AMONT Nombre de particules > Xµm (c) en AVAL Efficacité des filtres
  • 82. 82
  • 83. 83  Filtre de faible efficacité Rapport Beta petit  Filtre de haute efficacité Rapport Beta élevé
  • 84. 84 LES 3 TYPES DE FILTRES  Filtre de dépollution  Filtre de sécurité  Filtre à air Types de Filtres
  • 85. 85 FILTRE DE DÉPOLLUTION Objectif : Obtenir et maintenir le niveau de propreté requis. Montage : Peut-être situé en pression, retour ou dérivation. Remarque : Fréquemment pourvu d ’un by pass. Types de Filtres
  • 86. 86 FILTRE DE SÉCURITÉ Objectif : Protéger une partie de circuit voire un composant sensible. Montage : Toujours et impérativement en amont le plus près possible du composant à protéger (donc sur ligne pression) Remarque : JAMAIS (impérativement) de by pass donc utilisation d ’un élément filtrant résistant à une haute pression différentielle Types de Filtres
  • 87. 87 FILTRE À AIR Objectif : Maîtriser la pollution d ’ingestion (respiration du réservoir) Montage : Monté sur le réservoir Remarque : Pas de by pass Types de Filtres
  • 88. 88 Ligne pressionLigne retour Positions possibles pour les filtres Dans cette vue les filtres de sécurité ne sont pas représentés Circuit dérivation Filtres à air Groupe de remplissage Positions des Filtres
  • 89. 89 NE PRENEZ PAS LE RISQUE DE FAIRE CAVITER LA POMPE EN MONTANT UN FILTRE ASPIRATION LES FILTRES ASPIRATION SONT DECONSEILLES (sauf cas très particuliers) FILTRE ASPIRATION Filtre sur Aspiration de pompe Positions des Filtres
  • 90. 90 FILTRE PRESSION  AVANTAGES :  Protéger le circuit contre toute dégradation de la pompe  Protéger les composants sensibles à la pollution Positions des Filtres
  • 91. 91 FILTRE DE RETOUR  AVANTAGES :  Empêche la pollution ingérée (vérins) et générée (composants) de retourner au réservoir  Montage possible sur sommet de réservoir  INCONVÉNIENTS :  Dimensionnement parfois difficile (accumulateur) et toujours plus volumineux que le filtre pression (Q P)  La maintenance du filtre ne peut se faire que machine à l ’arrêt Positions des Filtres
  • 92. 92 VÉRIN DOUBLE EFFET Exemple / Section Fond du vérin (A) : 2 X section annulaire 100 L/min 50 L/min Pour un débit constant de pompe de 50 L/mn, le débit dans la ligne retour varie CONSIDERABLEMENT selon que le vérin est en rentrée ou en sortie. 50 L/min 25 L/min A A/2 Sortie de tige Rentrée de tige Positions des Filtres
  • 93. 93 FILTRE EN DÉRIVATION (généralement recommandé dès que les volumes  600 à 700 litres)  AVANTAGES :  Filtration possible 24h/24 car circuit indépendant de celui de la machine  La maintenance est donc possible (pour la même raison que ci-dessus) SANS ARRÊTER la production  Les filtres sont généralement aisément accessibles  Ce même filtre peut servir lors des pleins et appoints Positions des Filtres
  • 94. 94 FILTRE EN DÉRIVATION  INCONVENIENTS : ATTENTION  La dépollution par un filtre en dérivation doit OBLIGATOIREMENT être complétée par le montage de filtre de SECURITE en aval de chaque pompe du circuit.  Nécessite de la place et un coût pour le montage bien que, fréquemment, ce filtre se monte sur le circuit de refroidissement. Positions des Filtres
  • 95. 95 FILTRE DE SÉCURITÉ (Rappel)  Filtre monté soit : - Directement en AVAL de pompe pour protection complémentaire (cf dépollution avec filtre dérivation) - Directement en AMONT du composant à protéger  Ce filtre est donc TOUJOURS sur une ligne pression  Ce filtre n ’est JAMAIS équipé de by pass  Ce filtre est TOUJOURS pourvu d ’un indicateur de colmatage le plus souvent électrique  Ce filtre emploie NECESSAIREMENT un élément filtrant résistant à 210 bars de pression différentielle. Positions des Filtres
  • 99. OUVERTURE DU CLAPET BY-PASS : PLUS DE FILTRATION
  • 101. 3 bars INDICATEUR DE COLMATAGE VISUEL Détection du colmatage si la pression est > à 3 bars
  • 102. INDICATEUR DE COLMATAGE ELECTRIQUE
  • 108. CIRCULATION de l’air ambiant vers le reservoir Elément filtrant
  • 109. CIRCULATION de l’air contenu dans le reservoir vers l’exterieur
  • 111. FILTRATION sur la CONDUITE D’ASPIRATION Avantages : tout le circuit est protégé, pompe comprise. Inconvénients : la perte de charge provoquée par le filtre devant être faible (pour éviter une cavitation de la pompe), la maille de celui-ci ne peut être que grossière.
  • 112. FILTRATION sur la CONDUITE D’ASPIRATION Ces filtres, appelés aussi crépines, sont presque toujours présents dans les bâches, mais ils ne suffisent généralement pas à la protection du circuit.
  • 113. FILTRATION sur la CONDUITE DE REFOULEMENT Avantages : la perte de charge étant indifférente, la maille du filtre peut être très fine. Tout le circuit est protégé. Inconvénients : la pompe n'est pas protégée, ce qui impose une bâche confinée (c'est le cas généralement). Les parois des filtres doivent supporter la pression du circuit, ce qui donne des filtres volumineux, lourds et chers. Ils doivent être protégés contre le colmatage. On évite cette solution lorsque c'est possible, bien que cela soit la filtration la plus efficace pour le circuit.
  • 114. FILTRATION sur la CONDUITE DE RETOUR Avantages : la perte de charge étant indifférente, la maille du filtre peut être très fine. La pression étant faible, les filtres sont plus légers et moins chers. Les particules étant collectées et/ou produites dans le circuit, elles sont arrêtées avant de polluer la bâche. Inconvénients : la bâche doit être confinée. Ils doivent être protégés contre le colmatage. Cette solution efficace et économique est très souvent employée. A noter qu'il peut être intéressant de filtrer les retours de drains, car c'est aux passages de tiges ou d'arbres que la pollution extérieure s'introduit.
  • 117. 117 INDICATEURS DE COLMATAGE À PRESSION DIFFÉRENTIELLE
  • 118. 118 TYPES D ’INDICATEURS DE COLMATAGE ET ACCESSOIRES  Indicateurs visuels  Indicateurs électriques  Accessoires Indicateurs de Colmatage
  • 119. 119 INDICATEUR VISUEL (version “P”) Option verrouillage thermique Ressort de l’index Pression AMONT Couvercle anti poussière Aimant “D” Pression AVAL Piston magnétique “A” Ressort de tarage “B” Index
  • 121. 121 LE BI-PASSE Le clapet by pass protège certes l’élément contre toute surcharge MAIS dès qu’il s’ouvre LE CIRCUIT N’EST PLUS PROTEGE. SYSTEME Clapet by pass Elément filtrant “standard” Le by pass
  • 122. 122 PALL File Ref: Sampling Techniques 03.13.98 Techniques de Prélèvements d’Echantillons
  • 123. 123 POURQUOI PRÉLÉVER UN ÉCHANTILLON ?  Pour déterminer le niveau de propreté du système  Pour vérifier l ’état de service du filtre  Pour surveiller le système afin de modifier les fréquences de pannes des composants Prélèvement d’échantillon
  • 124. 124 CONDITIONS DU PRÉLÈVEMENT  Le prélèvement DOIT être REPRÉSENTATIF  La procédure ne DOIT PAS être polluante  Les dispositifs de prélèvement ne doivent ni générer ni retenir de polluants  Les flacons de prélèvements doivent être appropriés Prélèvement d’échantillon
  • 125. 125 DISPOSITIF DE PRÉLÈVEMENT Utiliser seulement l ’une des 3 possibilités suivantes:  PRISE DE PRÉLÈVEMENT (rinçage = 0.5 litre) ou à défaut  PRISE DE PRESSION (rinçage 5 litres) ou à défaut  POMPE A VIDE (à partir du réservoir) Prélèvement d’échantillon
  • 126. 126 MÉTHODES DE PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS NORMES NF E 48 - 650 DE ISO 4021 Distance nettement supérieure à la hauteur de la couche limite Sens de l ’écoulement Dispositif de prélèvement d Longueur droite  5 d Longueur droite  2 d PRÉLÈVEMENT DYNAMIQUE EN LIGNE
  • 127. 127 MÉTHODES DE PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS PRÉLÈVEMENT STATIQUE DANS LE RESERVOIR (Méthode non préférée) H H 2 Bouchon spécial Vers le générateur de vide
  • 128. 128 EN RÉSUMÉ  Utiliser un dispositif approprié  Machine en service depuis …. un certain temps (température de service atteinte)  Utiliser des flacons conformes aux normes  Rincer le dispositif puis …. ne plus y toucher !  Remplir le flacon à 75 % de son volume  Compléter l ’étiquette d ’identification Prélèvement d’échantillon
  • 129. 129 OÙ PRÉLEVER ?  En AMONT du filtre de dépollution du système N. B. : Vérifier qu ’il y a suffisamment de pression à l ’endroit du prélèvement afin d ’obtenir un écoulement régulier  A la rigueur, dans le résevoir, à mi-niveau (technique de la pompe à vide )  JAMAIS à partir de drainage ou d ’orifice de vidange ! Prélèvement d’échantillon
  • 130. 130 ÉXPÉDITION DES ÉCHANTILLONS  Identifier CLAIREMENT tous les échantillons  RESPECTER LES CONSIGNES / REGLEMENTS d’expédition / colisage  JOINDRE la Fiche de Sécurité (voir exemple en Annexe)  Prélèvement d’échantillon
  • 131. 131 FLACONS DE PRÉLÈVEMENT DES ECHANTILLONS Les flacons de prélèvements sont conditionnés suivant les normes : NF E 48 654 NF E 48 653 ET ISO 3722 La propreté des flacons conditionnés pour réaliser des prélèvements de fluide est déterminante pour la validité des mesures qui seront effectuées ultérieurement. Prélèvement d’échantillon
  • 132. 132 PALL File Ref: Sampling Techniques 03.13.98 ANALYSES SUR LES HUILES
  • 133. ANALYSES DES HUILES Objectifs de l’analyse et du suivi des huiles • Établir les périodicités optimales pour effectuer des vidanges rationnelles basées sur la qualité de l’huile : – les fréquences préconisés par le constructeur peuvent être non disponibles (compteur défaillant) – l’état du matériel et les conditions de fonctionnement changent avec le temps et ces fréquences ne sont plus fiables – les additifs de l’huile peuvent ne plus être en quantité suffisante pour accomplir leurs rôles • S’apercevoir de l’usure de l’équipement à son début et évaluer sa gravité • Remonter aux organes mis en cause et y remédier : outil de diagnostic
  • 134. ANALYSES PHYSICO CHIMIQUES Elles consistent à effectuer un suivi dans le temps des grandeurs physico chimiques de l’huile selon des méthodes normalisées. • Viscosité • TAN (indice d’acide) • Teneur en eau • Pouvoir détergeant • Taux de matières charbonneuses
  • 135. EXEMPLE : VISCOSIMETRE A BILLES Viscosité
  • 136. Elle renseigne sur l'état de l'huile. C'est une détermination importante dans l'analyse du fluide. Les additifs, en vieillissant, voient leur acidité spécifique (naturelle) diminuer. Parallèlement , l'huile, en s'oxydant, fait évoluer le TAN jusqu'à un certain point où sa dégradation s'accélère très rapidement et provoque une augmentation importante de l'indice d'acide. Il en résulte une courbe de l'évolution du TAN en fonction du temps d'utilisation Mesure du TAN
  • 137. • Méthode par centrifugation (NF M 07020) • Méthode de Dean & Stark (NF T 60-113) • Méthode de Karl Fisher (NF T 60-150) • Méthode ELF  METHODES DE LABORATOIRE • Mesure automatique Teneur en eau
  • 138. POUVOIR DETERGENT (ESSAI A LA TACHE) C’est le pouvoir dispersant de l’huile. Il consiste à évaluer qualitativement la capacité de l’huile à entraîner les matières charbonneuses et résidus (éviter le colmatage) qu’elle contient vers la périphérie lors de son écoulement
  • 139. TAUX DE MATIERES CHARBONNEUSES Il mesure les impuretés dues à la dégradation de l’huile (suies, carbone…) suivant la norme NF T 60-157
  • 140. MESURE DE LA POLLUTION PARTICULAIRE PAR GRAVIMETRIE Réalisée sur une membrane de microfiltration de taille variant de 0,8μ à 12μ ,elle permet d’évaluer la quantité totale de particules qu'elles soient métalliques générées par l'usure des pièces en mouvement, par l'usinage de pièces sur machines- outils, ou provenant de pollution tels rouille peinture, poussières, joints. Une pesée de la membrane permet d'obtenir la quantité de particules en poids par rapport au volume d'huile traitée
  • 141. SM IFFP/PPT/Basique Hydraulique DISTRIBUTEURS/REV.Fev 2005  Copyright Pall Corporation 2005 DIFFERENCE DE POIDS DE LA MEMBRANE AVANT ET APRES FILTRATION Vers la pompe à vide Membrane Echantillon AVANT APRES MESURE DE LA POLLUTION PARTICULAIRE PAR GRAVIMETRIE
  • 142. 142 METHODES DE MESURE ANALYSE GRAVIMETRIQUE : Méthode de laboratoire (balance de précision, étuve …) fondée sur la différence de poids d ’une membrane = Poids de la membrane après filtration Poids de la membrane avant filtration Poids des polluants retenus par la membrane NB : Cette méthode requiert savoir-faire et équipements. Durée totale de la mesure : 1 heure environ. - Rappel : ordre de grandeur de la mesure : 1 à 10 mg.  Inadapté pour les bains lessiviels, huiles de coupe … MESURE DE LA POLLUTION PARTICULAIRE PAR GRAVIMETRIE
  • 143. 143 POLLUTION PARTICULAIRE = COMPTAGE OPTIQUE NORMES NF E 48-651 ET ISO 4407 / ISO 4408 MEMBRANE FILTRANTE Comptage optique des polluants présents sur une membrane après filtration Renseignements : TAILLE NOMBRE FORME NATURE LE COMPTAGE AU MICROSCOPE DONNE DES RESULTATS PRECIS MAIS IL EST LONG ET FASTIDIEUX Il est réservé aux fluides que l'on ne peut pas compter avec un compteur automatique Comptage optique
  • 144. 144 Compteur automatique à faisceau laser Extinction de faisceau laser Gamme granulométrique 7 canaux : > 4, 6, 10, 14, 22, 38, 70 µm (c) Comptage optique
  • 146. 146 Expression de la pollution solide Code ISO 4406 VERSION 1994 NAS 1638
  • 149. 1 micron (m) = 0.000001 mètre = 0.001 millimètre MESURE DE LA CONTAMINATION
  • 150.  10 20 30 40 50 60 70 80 90 1000  POLLEN microns . NIVEAU DE CONTAMINATION CHEVEU GRAIN DE SEL
  • 152. > 2  m > 5  m > 15  m CLASSIFICATION
  • 153. Target Pro The sample cylinder contains some fluid. Press FLUSH to drain CO2 COMPTEUR DE PARTICULES
  • 154. Target Pro The sample cylinder contains some fluid. Press FLUSH to drain CO2 sfjdslj;djgdjg 0ad[g[jgi]0dig ]0d9ig0d0g 00dg099d=09 ]090ae900gi0 ]0d9]09]ierwEPO ]D0009099 EUGE00E9JKO 00909iiidsjr COMPTEUR DE PARTICULES
  • 155. > 2  m > 5  m > 15  m Exemple: 3250 860 122 par ml VICKERS TARGET-PRO Sample: MACHINE 1 Date: 8.1.99 Sample Vol: 30ml Flow rate: 50 - 25 ml/min Reported values: COUNTS / ml ISO: 22/17/13 NAS: 8 MIN MAX AVG 2m 3214 3285 3250 5 m 832 887 860 15 m 119 124 122 25 m 7 12 9 50 m 0 1 0 100 m 0 0 0 RAPPORT
  • 156. Particules / 1 ml 0.02 0.04 0.08 0.16 0.32 0.64 1.3 2.5 5 10 20 40 80 160 320 640 1300 2500 5000 10000 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 0.01 3250 122 860 ISO 4406 Code 19 / 17 / 14 CLASSE ISO Code ISO
  • 157. COMPOSANTS et CLASSE de POLLUTION CLASSE ISO de FILTRATION RECOMMANDE
  • 158. 158 Analyses de Fluides Mesure de la Pollution Niveau de Propreté du Fluide ISO 4406 CLASSIFICATION 13/10 Code relatif au Nombre de Particules > 5 µm Code relatif au Nombre de Particules > 15 µm 13 10 VOIR TABLEAU ISO Expression de la pollution mesurée par observation optique directe uniquement
  • 159. 159 Taille des particules Nb/ml Code 2 µm 430.00 16 5 µm 90.00 14 10 µm 44.00 15 µm 21.00 12 25 µm 3.00 50 µm 0.50 Nombredeparticules/mlplusgrandesquelatailleindiquée Dimension des particules en µm Il comporte 30 niveaux de référence. La pollution est repérée par les comptages cumulés des particules > 5 et > 15 microns. NORME ADAPTEE A L ’USAGE INDUSTRIEL Taille des particules Nb/ml Code 2 µm 430.00 16 5 µm 90.00 14 10 µm 44.00 15 µm 21.00 12 25 µm 3.00 50 µm 0.50 CODE ISO 4406 14 / 12 Le Code ISO 4406 14 / 12
  • 160. 160 Analyses de Fluides ISO 4406 Nbre particules Pour 100 ml Nbre particules Pour 100 ml Nbre particules Pour 100 ml NIVEAU DE A NIVEAU DE A NIVEAU DE A 24 8 X 106 16 X 106 16 32 X 103 64 X 103 8 130 250 23 4 X 106 8 X 106 15 16 X 103 32 X 103 7 64 130 22 2 X 106 4 X 106 14 8 X 103 16 X 103 6 32 64 21 1 X 106 2 X 106 13 4 X 103 8 X 103 5 16 32 20 500 X 103 1 X 106 12 2 X 103 4 X 103 4 8 16 19 250 X 103 500 X 103 11 1 X 103 2 X 103 3 4 8 18 130 X 103 250 X 103 10 500 1 X 103 2 2 4 17 64 X 103 130 X 103 9 250 500 1 1 2
  • 162. 162 NAS 1638 TAILLE DES PARTICULES (µm)CLASSE DE POLLUTION 5-15 15-25 25-50 50-100 100 + 00 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 125 250 500 1 000 2 000 4 000 8 000 16 000 32 000 64 000 128 000 256 000 512 000 1 024 000 22 44 89 178 356 712 1 425 2 850 5 700 11 400 22 800 45 600 91 200 182 400 4 8 16 32 63 126 253 506 1 012 2 025 4 050 8 100 16 200 32 400 1 2 3 6 11 22 45 90 180 360 720 1 440 2 280 5 760 0 0 1 1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1 024 Nombre maximum de particules d ’une taille définie contenu dans 100 ml de fluide. Analyses de Fluides Expression de la pollution mesurée par observation optique directe uniquement
  • 165. METHODES SPECTROMETRIQUES Le but de ces analyses consiste à avoir : – une analyse fine – une détermination précise du degré de dégradation ou de la contamination – l’origine de la contamination (organes défectueux) • Méthodes utilisées – Spectrographie infrarouge – Spectrométrie d’émission – Ferrographie
  • 170. METHODOLOGIE D’ANALYSE DES HUILES Analyse globale physicochimique : grandeurs pertinentes qui feront l’objet du suivi selon l’utilisation En cas de contamination importante et pour les machines critiques Analyse spectrométrique appropriée EXEMPLE DE RAPPORT
  • 171. 171 Aeropower Training Module Panne Catastrophique et Rinçage PALL
  • 172. 172 PANNE CATASTROPHIQUE  La construction d’un système, tout comme une lourde opération de maintenance, sont à l’origine d’une pollution importante risquant de provoquer une panne soudaine et irréversible dès la mise en service de l’installation.  Le rinçage, dont l’objectif est l’obtention du niveau de pollution requis, est le remède à ce problème. Le rinçage va réduire CONSIDERABLEMENT, voire éliminer, les risques de pannes catastrophiques au démarrage. Panne Catastrophique
  • 173. 173 PANNE CATASTROPHIQUE Démarrage Fiabilité normale Vieillissement ou accumulation d’usuresProbabilité de panne Temps Panne Catastrophique
  • 175. 175 BÉNÉFICES DU RINÇAGE Réduction du risque de panne Allongement de la durée de vie Démarrage Fiabilité normale Vieillissement ou accumulation d’usures Probabilité de panne Rinçage / Dépollution
  • 176. 176 RINÇAGE / DÉPOLLUTION Rincer / dépolluer un circuit consiste à faire 3 actions :  Décrocher les particules +  Entraîner les particules +  Evacuer les particules  Efficacité de filtration Conditions d ’écoulement Rinçage / Dépollution
  • 177. 177 RINÇAGE / DEPOLLUTION Un filtre de dépollution d ’efficacité 3 (c)  1 000 permettra l ’obtention du niveau de propreté requis dans un temps minimum. Rinçage / Dépollution
  • 178. 178 RECOMMANDATIONS PRATIQUES  Utiliser de préférence une huile de faible viscosité (32 cSt) additivée d ’inhibiteur de corrosion.  Travailler en régime turbulent (Re > 4 000)  Travailler à la température de service du système  Pour autant que faire se peut, rincer simultanément un maximum de « branches » du circuit.  Prévoir environ 10 fois le recyclage de l ’huile au travers du filtre de dépollution.  Shunter les composants sensibles (plaques de rinçage pour les servo valves par exemple) et ceux équipés d ’orifices calibrés (régulateurs).  Après leur remontage, une fois le niveau de propreté atteint, rincer ces composants. Rinçage / Dépollution