Cependant, Google devient de « moins en moins pertinent » à mesure qu 'une partie croissante du Web échappe à son indexation (cf. contenu des échanges privés sur les réseaux sociaux).
Terminologie provisoire : le Web social = le Web La mesure « pagerank » est, peu à peu, remplacée par la notion « d ' engagement » sur des contenus.
Le mélange des genres et le nouveau cercle relationnel des individus (le graphe social) qui s’agrandit et se complexifie
Les interfaces « intuitives » dans des systèmes d’information « low design » ont profondément modifié notre rapport au Web (les gens publient sur FB sans mode d'emploi).
Les individus et les plateformes s’abonnent à des flux de contenus (ex. d’utilisation des flux RSS : les podcasts).
Twitter est actuellement le seul espace social susceptible d’indexer les contenus par l’intermédiaire des hashtags.
24h de vidéo ajoutées chaque minute sur YouTube 50 millions de tweets/jour
Une plateforme à part entière, voire un 2ème Web !
En matière de social commerce, Amazon aux Etats Unis a montré la voie. Son système de filtre collaboratif (« Vous avez aimé ce livre, vous aimerez celui là ») a été entièrement repensé pour Facebook. En partant des amis véritables, le site offre une bien plus fine recommandation de produits. C’est un exemple d’exploitation du « social graph » qui se fait sans entrer dans les données individuelles. En France, VoyagesSNCF exploite Facebook en proposant aux amis de partir ensemble en voyage. Un like génère 30 euros de business.
Une étude de Forrester, qui compile les données de plus de 275.000 utilisateurs du Web, met en évidence l 'émergence d'une nouvelle catégorie d'utilisateurs : les conversationalists . Cette nouvelle catégorie représente près d '1/3 des usages des médias sociaux et vient donc fortement aplanir les courbes de croissance des catégories adjacentes (Creators et Critics). Le tassement de la croissance des blogs s'explique donc par une explosion des conversations rapides qui permettent d'assouvir le besoin d'expression des utilisateurs. Cependant, les blogs restent la matière première des conversations : d 'une part, parce que les conversations rapides ne naissent pas spontanément, elles se nourrissent forcément d'une matière première (les billets) ; d 'autre part, parce que les volumes d'audience des plateformes conversationnelles (Facebook, Twitter) renforcent encore la visibilité des écrits.
Tous les publics s'en mêlent : Des collaborateurs qui dévoilent des contrats confidentiels sur Twitter Des enfants qui rapportent les critiques professionnelles de leurs parents sur Facebook Des chercheurs qui publient des thèses sur les médicaments…
AOL et Nielsen Online se sont penchées sur 10 000 tweets, publications Facebook et autres occurrences sociales contenant des liens, aux US. On peut donc en conclure que 96% des liens contenus dans les messages sociaux promeuvent un contenu, pas un site (nom de l’étude : “Content is the Fuel of the Social Web”).
La taxonomie permet également le filtrage des flux RSS sortant du blog Posterous.