2. Membres du Groupe
ADAMOU Fatouma
BALLO Ronaldo
DANSOU Kelly
HOUNMENOU Bill-Spéro
HONFO Paterne
KOUNDE Abraham
LASSISSI Kafayath
3. Plan
I. Identifier les différentes voies de transmission
(origines/sources/formes) des infections nosocomiales
II. Décrire les principales infections nosocomiales les plus fréquentes,
d’autres types et leurs localisations hospitalières
III. Décrire le mode et le mécanisme de transmission des infections
nosocomiales et infections associées aux soins et services
IV. Déterminer les causes des infections hospitalières
V. Décrire la prise en charge d’un patient porteur de bactéries
multirésistantes (BMR)
4. I- Les différentes voies de transmission des
infections nosocomiales (1/2)
Une infection nosocomiale est une infection contractée au
cours d’un séjour dans un établissement de soins. Elle peut
être directement liée aux soins ou survenir durant
l’hospitalisation, en dehors de tout acte médical. Cette
infection ne doit pas être présente au moment de
l’hospitalisation ni en incubation.
5. I- Les différentes voies de transmission des
infections nosocomiales (2/2)
Les différentes voies de transmission des infections
nosocomiales :
La voie Respiratoire
La voie Entérique
La voie cutanée
La voie parentérale
6. II- Les principales infections nosocomiales
(1/4)
Les infections nosocomiales les plus
fréquentes :
Les infections urinaires (30%) : Elles sont
souvent liées à la pose de sondes urinaires
mais sont rarement graves.
Les pneumonies (16,7%) : souvent
concomitantes à l’intubation et la ventilation
assistée
7. II- Les principales infections nosocomiales
(2/4)
Les infections du site opératoire (13,5%)
après une intervention chirurgicale, elles
sont liées à la réalisation d'interventions
chirurgicales qui facilitent la pénétration
de germes par l'incision. Ces infections se
manifestent en premier lieu par des
abcès de paroi
Les bactériémies/septicémies (10,1%)
liées à l’introduction de cathéters dans
les voies sanguines.
8. II- Autres types d’infections nosocomiales
(3/4)
Certaines de ces infections, en particulier parmi les infections
pulmonaires et les septicémies, sont graves et peuvent entraîner
la mort.
Des infections de la peau et les tissus mous ou encore des voies
respiratoires supérieures sont également observées.
9. II- Localisations hospitalières des infections
nosocomiales (4/4)
A l'intérieur des établissements de soins, les services les plus touchés par
les infections nosocomiales sont :
La réanimation : est la plus touchée avec des propositions moyennes de
l'ordre de 30% de personnes infectées. Ces services à haute technicité
utilisent des dispositifs, intubation, sondage urinaire, cathéter, qui
constituent des portes d'entrée multiples pour les germes.
La chirurgie : comporte des proportions de l'ordre de 7 à 9% de
personnes infectées selon la spécialité.
La médecine : compte des proportions de l'ordre de 5 à 7% de personne
infectées selon la spécialité.
10. III- Mode et mécanisme de transmission des
infections nosocomiales et infections associées
aux soins et services (1/2)
Les différents modes de transmission croisée procèdent comme
ce qui suit :
Le contact direct met en jeu deux surfaces corporelles (peau ou
muqueuses) entre le patient et le soignant.
Le contact indirect fait intervenir un objet, une surface ou la
main entre le patient et le soignant ou entre deux patients (p.
ex. environnement du patient).
Les mains jouent un rôle important dans la transmission par
contact, on parle alors de transmission manuportée.
11. III- Mode et mécanisme de transmission des
infections nosocomiales et infections associées
aux soins et services (2/2)
La transmission féco-orale des virus responsables la gastro-entérite, de
Clostridium difficile, du virus de l'hépatite A est une forme de
transmission par contact indirect
Les gouttelettes d'une taille supérieure à 5 pm chargées de la flore des
voies aéro-digestives supérieures - émises lors de la toux, de
l'éternuement, de la parole sont projetées directement sur les
muqueuses oculaire, buccale ou nasale du soignant si celui-ci est
suffisamment proche du patient.
Les agents de méningites à méningocoque, les pneumonies, les virus
fragiles (oreillons, rubéole) peuvent être transmis de cette façon.
12. IV- Les causes des infections hospitalières
(1/2)
Les infections hospitalières sont causées par des agents pathogènes (bactéries,
champignons, parasites ou virus) qui se propagent facilement à travers le
corps.
Trois bactéries représentent la moitié des germes isolés dans le cadre
d’infections nosocomiales :
Escherichia coli (26%), qui vit naturellement dans les intestins de chacun.
Staphylococcus aureus (16%), présent dans la muqueuse du nez, de la gorge
et sur le périnée d’environ 15 à 30 % des individus.
Pseudomonas aeruginosa (8,4%), qui se développe dans les sols et en milieu
humide (robinets, tuyauteries...).
13. IV- Les causes des infections hospitalières
(2/2)
Dans les autres cas, les germes isolés sont d’autres bactéries comme les
streptocoques, des entérobactéries autres que Escherichia
coli, Clostridium difficile ou encore Acinetobacter baumannii. Les
champignons/levures, les virus et les parasites sont très rarement
incriminés, représentant respectivement 3,7%, 0,4% et 0,2% des micro-
organismes identifiés.
La fréquence des infections virales nosocomiales (acquises en milieu
hospitalier) est très sous-estimée. Ces infections se voient principalement
dans certains groupes à risque : jeunes enfants, vieillards,
immunodéprimés, transplantés d’organes, polytransfusés, hémophiles,
hémodialysés…
Ce sont par exemple les virus de la grippe, des rubéoles, des oreillons…
14. V- Description de la prise en charge d’un patient
porteur de bactéries multirésistantes (BMR) (1/2)
Les principales BMR hospitalières sont les Staphylococcus aureus résistants à la
méthicilline (MRSA), les entérobactéries productrices de bêta-lactamase à
spectre élargi (BLSE), les entérocoques vancomycine-résistant (VRE).
Pour les patients porteurs de bactéries multirésistantes (BMR) les mesures
suivantes doivent être prises :
Le lavage des mains effectué à l'entrée et à la sortie de la chambre, avant et
après chaque soins est antiseptique. Beaucoup pensent que ceci peut être
réalisé par des solutés hydroalcooliques.
Le port des gants avant tout contact avec le patient ou avec le matériel
contaminé (drap, lit,...)
Le port obligatoire du tablier dès l'entrée dans la chambre et qui sera jeté
avant la sortie
15. V- Description de la prise en charge d’un patient
porteur de bactéries multirésistantes (BMR) (2/2)
Le nettoyage des surfaces et de l'environnement au moins une fois
par équipe à l'aide de lingettes et de spray désinfectants.
Les soins nécessitant du matériel réutilisable comme le fibroscope
doivent être programmés en dernier : décontamination
(glutaraldéhyde)
La présence de bactéries résistantes est signifiée sur les bons de
demande de scanner, pour tous les gestes invasifs au lit du patient
effectués par des intervenants extérieurs
Les visites sont limitées à la famille proche et doivent respecter le
port de la surblouse, le lavage des mains et ne doivent rien toucher
dans la chambre.