1. Encadré Par :
Pr. TABBI.ANENI.N
Pr. MERDES.L
Présenté par :
Rt: BRADJI SARRA
UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR . ANNABA
FACULTÉ DE MÉDECINE
DÉPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE
Service de prothèse dentaire
2.
3. INTRODUCTION
1- Définitions.
1-1 Asepsie.
1-2 Antisepsie.
1-3 Désinfection
1-4 Stérilisation.
2- La contamination au cabinet dentaire
3- Protection de l’équipe dentaire
4- La chaîne d’asepsie en cabinet dentaire
5-Moyens d’asepsie au cabinet dentaire.
4. 6- Asepsie en prothèse dentaire:
6-1 Potentiel infectieux en prothèse
6-2Evolution du concept d’asepsie en prothése
6-3 La chaine d’asepsie en prothése dentaire Elle
comporte plusieurs maillons:
6- 3-1L’asepsie au cabinet.
6-3-2l’asepsie au laboratoire de prothèse.
6-3-3- La décontamination des empreintes .
6-3-4- La décontamination des matériaux de réplique.
6-3-5- La décontamination des pièces prothétique.
CONCLUSION
5. Le cabinet dentaire est chaque jour contaminé par
la dissémination anarchique de millions de germes
pathogènes véhiculés par chaque patient . De
nombreuses mesures d’hygiène de désinfection, de
stérilisation et d’asepsie permettent actuellement
de juguler ce risque ; en odontologie, praticien,
laboratoire de prothèse et concepteurs sont tous
intéressés.
6. Ensembles des techniques destinées à empêcher
l’introduction des germes dans l’organisme.
On obtient l’asepsie par l’antisepsie et la stérilisation.
Ensemble des procédés utilisés pour combattre les
germes septiques, les détruire et empêcher leur
prolifération.
7. La destruction de tous les micro-organismes pathogènes
a l’exception des spores.
La destruction de tous les micro-organismes pathogènes
compris les spores.
La désinfection
La stérilisation
8. « Le risque de contamination existe dans trois sens »
Patient
PraticienPatient
9. Voie sanguine
- Contact avec des
microlésions de la peau.
- Piqure accidentelle par
instrument souillés de sang
-Infection HIV
-Hépatite B et C
Voie respiratoire
- Inhalation d’aérosol infectés
- Contact avec un patient
infecté
-Tuberculose
-Grippe, méningite
-Diphtérie
Mode de
transmission
Circonstances
Contamination
infectieuse
11. BUTS
Protection vestimentaire
Eviter dans le cabinet la contamination par des
germes venant de l’extérieur.
Eviter d’amener à domicile des germes venant du
cabinet.
13. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port de masque:
- Remplacés entre chaque patient, ils protègent les muqueuses
nasales et buccales. Ces masques sont dits « de protection » ;
le plus souvent, ils sont constitués de charbon actif.
-Il est surtout recommandé en cas de tuberculose ou d’autres
affections respiratoires tel le syndrome respiratoire aigu
sévère (SRAS)
14. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port des lunettes:
-Les lunettes devront présenter une protection latérale, et
donc bien couvrir les yeux pour éviter toute aérosolisation ou
projection de débris et gouttelettes.
-Ces lunettes doivent répondre à des caractéristiques:
Résistance et protection,
Résistance à la rayure,
Absence de reflet (scialytique) et de l’existence d’un effet
antibuée.
15. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port de blouses
La tenue de protection a pour objectif d’assurer une protection
au soignant comme au soigné. Les vêtements de travail doivent
être changés régulièrement et chaque fois qu’ils sont
visiblement souillés. Ils doivent remplacer ou recouvrir
largement les vêtements civils et avoir des manches courtes ou
semi-longues qui facilitent le lavage des mains.
16. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port des gants
Le port de gants doit être un geste « réflexe » dès qu’il y a
contact avec la zone buccale . Les gants se différencient d’une
part par leur matériau et d’autre part par leur destination. Ils
doivent être à usage unique.
17. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port des gants
Le produit de référence reste le latex, polymère d’origine
naturelle extrait d’Hevea brasiliensis.
il en existe aussi:
polymères de synthèse, soit en néoprène, soit en acrylonitrile,
soit en chlorure de polyvinyle.
Matériau
18. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port des gants
Gants d’examen:
Destination:
Ils seront présentés stériles ou non. Des gants stériles sont
nécessaires lorsque les soins nécessitent un niveau de
traitement aseptique.
Gants chirurgicaux.
19. Hygiène vestimentaire
Moyens
Port des gants
Gants d’examen:
Destination:
Ils seront présentés stériles ou non. Des gants stériles sont
nécessaires lorsque les soins nécessitent un niveau de
traitement aseptique.
Gants chirurgicaux.
20. Hygiène vestimentaire
Règles de base pour une bonne utilisation des gants :
• se laver les mains avant le port des gants ;
• ne mettre des gants que sur des mains sèches ;
• rejeter les gants présentant des défauts ou des altérations ;
• changer les gants de façon régulière ;
• enlever les gants sans toucher la surface externe :
principe sale – sale ;
• se laver les mains après le port de gants ;
• conserver les gants dans leur emballage d’origine ;
• conserver dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et
des risques électriques.
22. Hygiene des mains
But
Elimination des germes pathogènes de la peau formant une
flore transitoire.
Conservation de l’intégrité de la peau, pas de blessures,
pas de crevasses.
23. Hygiene des mains
NB:
La flore microbienne de la peau recouvrant les mains
comprend des microorganismes résidents (colonisateurs) et
transitoires (contaminants). La flore résidente est rarement
responsable d’infections (exceptions : déficit immunitaire,
greffe, etc.). Par contre, la flore transitoire, acquise du
milieu buccal, de l’environnement, des instruments, etc., est
parfois à l’origine d’infections.
24. Hygiene des mains
Moyens
-Ongles ni longues, ni laqués
-Pas de bagues, ni bracelets
-Avant et après chaque intervention, un lavage antiseptique des
mains doit être fait.
-Des gants neufs sont utilisés pour chaque patient.
-Des brosse a ongles stérilisables placées dans une solution
désinfectante
25. Hygiene des mains
Moyens
Lavage simple :
Objectif : prévenir la transmission manuportée et éliminer la
flore transitoire.
Après tout geste de la vie courante et soin non invasif.
Avec un savon liquide doux et dure au minimum 30 secondes et
essuyage avec une serviette à usage unique.
Lavage des mains
26. Hygiene des mains
Moyens
Lavage antiseptique :
Objectif : éliminer la flore transitoire et diminuer la flore
commensale.
Avant tout geste invasif ou soin.
Avec un savon liquide antiseptique pendant une minute (30 à 60
secondes selon le produit).
Lavage des mains
27. Lavage antiseptique des mains 30 à 60 sec
1 Rincer les mains à l’eau
courante tiède;
3 Faire mousser de 3 à 5 ml de savon, laver en frictionnant , les
poignets et le pourtour des ongles, et insister sur les espaces
interdigitaux
2 Appliquer du savon
antiseptique
28. Lavage antiseptique des mains
5 Sécher les mains à fond avec
une serviette de papier
4 Rincer les mains à l’eau
courante tiède;
29. La vaccination
Maladies Recommandations
Diphtérie ,
Tétanos
Elle est recommandée pour la protection personnelle
(tétanos et diphtérie) et celle des usagers (diphtérie).
Influenza Cette vaccination est recommandée pour la protection
personnelle et pour celle des usagers.
Hépatite B Les intervalles « réguliers » sont. Toute intervention est
cessée dès qu’un taux supérieur ou égal à 10 UI/l
est documenté.
Tuberculose Si le résultat est négatif, le TCT ne doit être refait qu’en
31. Pré-désinfection
Objectifs
C’est une étape primordiale qui répond aux objectifs
suivants :
-Limiter le risque de contamination du personnel soignant
et de l’environnement
-Diminuer la quantité des agents infectieux.
-Faciliter les étapes suivantes de nettoyage et de
stérilisation.
32. Prédésinfection
Méthode:
Le produit prédésinfectant se présente en poudre ou en
liquide, contenant un détérgent fortement alcalin et un
désinfectant de faible spectre anti-microbien
Les instruments sont versés
dans le bain de pré
désinfection.
Immersion totale
des instruments
33. Nettoyage
Objectifs:
-Eliminer les salissures afin d’obtenir un matériel propre.
-Obtenir un matériel propre puisqu’on ne stérilise que ce qui
est propre.
La stérilisation n’est valable que si elle est
précédée d’un nettoyage efficace et
rigoureux, car « on ne stérilise bien que ce
qui est propre
34. Nettoyage
Méthodes:
Il doit être réservé au matériel
ne supportant pas un nettoyage
aux ultrasons ou automatique car
il présente un risque augmenté
de contamination du personnel
et de l’air.
Manuel :
Nettoyage avec une brosse et rinçage
sous l’eau courante des instruments
35. Nettoyage
Méthodes:
Ultrasonique :
C’est un lavage semi-automatique.
-Les instruments en 1 ou 2 couches, sont
totalement immergé
-Les ultrasons sont maintenus pendant 4 à
15 minutes selon le nombre et type
d’instruments, et la puissance de
l’appareil.
-Les instruments sont ensuite rincés durant
5 minutes puis parfaitement séchés.
37. Rinçage et séchage
Au cours de cette étape, les instruments sont
vérifiés quant à la qualité du nettoyage et seront
entretenus.
Les instruments doivent être rincés à grande eau
courante afin d’éliminer tous résidus ou taches de
désinfectants.
Les instruments doivent être placés sur des serviettes
de tissu non pelucheux .
38. Désinfection
Cette étape est effectuée sur des instruments propres. Elle
est strictement réservée aux instruments thermosensibles ne
pouvant être stérilisés »,
Les principales familles de désinfectants:
-Dérivés chlorés,
-oxydants,
-dérivés phénoliques,
-alcools,
-aldéhydes.
39. Emballage ou conditionnement
Il garantit, la
protection du matériel
propre avant la
stérilisation et le
maintien de l’état
stérile du dispositif
médical dans le temps,
il assure la maîtrise de
la chaîne d’asepsie.
Conditionnemen
ts rigides
Emballages
thermoscellés
40. Stérilisation
La stérilisation selon le principe énoncé « on ne stérilise que
ce qui est propre » vise trois (03) objectifs :
-Destruction complète des micro-organismes.
-Conservation de l’état de stérilité.
-Respect du matériel dans son intégrité.
41. Stérilisation
-Les mesures d’Asepsie, le contrôle de l’infection et la
STERILISATION font désormais partie intégrante de notre
exercice.
-La plupart des instruments, appareils et matériels dentaires
sont réutilisés. Ils doivent donc être traités de façon à
éliminer tout risque de transmission de germes infectieux.
But:
42. Stérilisation
-On ne stérilise que ce qui est propre et sec.
-La stérilisation à la vapeur reste la stérilisation de
référence.
-Toute stérilisation doit faire l’objet de contrôle.
-Le conditionnement du matériel doit assurer l’état de
stérilité jusqu’à son utilisation.
-Le matériel doit être exempt d’humidité après la
stérilisation.
Principes:
43. Il existe essentiellement quatre modes de stérilisation :
-Chaleur humide. (Autoclave).
-Vapeurs chimiques. (Chemiclave).
-Chaleur sèche. (Poupinel).
-Stérilisation à froid.
44. Stérilisation à la chaleur sèche « Poupinel »:
Pour tous les instruments en acier inoxydable:
Le cycle de stérilisation comprend :
01 h de stérilisation à 170°C
02h30 à 160°C
30 min à 180°C
01 h de refroidissement30 à 45 mn de préchauffage
45. Stérilisation à la chaleur sèche « Poupinel »:
Inconvénients:
-Temps de traitement long
-Température élevée et longue durée
de la stérilisation détériorent le
matériel
Homogénéité de la température au
sein de la charge difficile à réaliser
-La porte peut s’ouvrir sans remise à
zéro de la minuterie.
46. Stérilisation a la vapeur d’eau « autoclave »
Le cycle de
stérilisation est de 30
mn à 121° et de 20mn
à 134° .
47. Stérilisation a la vapeur chimique
Le cycle de stérilisation est de 20mn a 132°c a une pression
de 02 bars.
Ses avantages sont indéniables pour la stérilisation de
matériel et instruments complexes ou ne résistant pas à la
stérilisation par la chaleur sèche.
Les inconvénients de cette méthode sont relatifs par
rapport au coût d’achat et de fonctionnement élevés ainsi
qu’au dégagement de vapeurs toxiques.
48. Stérilisation a la vapeur chimique
Le cycle de stérilisation est de 20mn a 132°c a une pression
de 02 bars.
Ses avantages sont indéniables pour la stérilisation de
matériel et instruments complexes ou ne résistant pas à la
stérilisation par la chaleur sèche.
Les inconvénients de cette méthode sont relatifs par
rapport au coût d’achat et de fonctionnement élevés ainsi
qu’au dégagement de vapeurs toxiques.
49. Stérilisation a froid
Cette méthode consiste en une stérilisation
au moyen d’oxyde d’éthylène pour les objets et
instruments thermo-sensibles.
On peut à défaut , utiliser une solution de
glutaraldéhyde à 02% pendant 06 à 10 heures.
50. Potentiel infectieux
-Des prélèvements réalisés sur des cires d’occlusion, des
empreintes, des maîtres modèles et des prothèses permettent
d’identifier, dans 67 % des cas : Staphylococcus aureus,
streptocoques non groupables, Pseudomonas sp., Escherichia
coli, Enterobacter sp., Corynebacterium sp., Neisseria sp.,
Bacillus sp., Klebsiella sp. ; la colonisation des prothèses
adjointes par Candida sp. est également fréquente.
L’identification virale n’a pas été réalisée au cours de ces
études.-.
51. Evolution du concept de la désinfection en
prothèse
Les moyens physiques
- La désinfection en prothèse a utilisé à la fin du dix-neuvième
siècle , des moyens physiques, tels que les ultrasons .
Cette technique s’est vue complétée par l’apport d’une solution
désinfectante pour de meilleurs résultats.
- Dans un deuxième temps, des traitements thermiques des
répliques de plâtre, ont eu recours à la technique de technique
de thermo-désinfection, en utilisant la chaleur comme moyen
de désinfection.
52. Evolution du concept de la désinfection en
prothèse
Les moyens physiques
-L’apport des radiations aux ultra-violets, a permis au vingtième
siècles, d’avoir un début de solution au problème posé.
Cependant, tous ces moyens physiques de désinfection, ont
prouvé leur inefficacité dans le traitement des empreintes et
des matériaux de réplique.
53. Evolution du concept de la désinfection en
prothèse
La désinfection chimiques
-Elle utilise différentes solutions désinfectantes, comme les
alcools, les aldéhydes, les hypochlorites, les phénoles.
Ces produit chimique ont prouvés une efficacité supérieur aux
moyens physiques
54. Décontamination des empreintes
La chaine d’aepsie en prothése
Elle comporte plusieurs maillons:
1- L’asepsie au cabinet.
2- l’asepsie au laboratoire de prothèse.
3- La décontamination des empreintes .
4- La décontamination des matériaux de réplique.
5- La décontamination des pièces prothétique avant
leur acheminement au cabinet.
55. Décontamination des empreintes
Conditions exigées pour les solutions
désinfectantes:
1-L’efficacité et la conservation des qualités physico-chimique
des matériaux d’empreintes;
2- La stabilité dimensionnelle du matériaux d’empreinte;
3- L’éfficacité de l’inactivité bactérienne;
4- L’absence de toxicité des produits désinfectants;
5- La compatibilité du matériaux du désinfectant, et du
matériau de coulée.
La chaine d’aepsie en prothése
56. Décontamination des empreintes
Procédés de décontamination en fonction
du matériau d'empreinte
1 Empreintes aux hydrocolloïdes
A- Hydrocolloïdes irréversibles: (Alginate) : sont hydrophilie
Certains préconisent la pulvérisation de solutions à base de
glutaraldéhyde à 2 % ou d'hypochlorite de sodium à des
concentrations variant de 0,5 à plus de 5 %.
La plupart des auteurs déconseillent l'immersion de
l'empreinte au-delà de 10 minutes, car cela provoquerait,
malgré ce temps relativement court, des distorsions.
57. Décontamination des empreintes
Procédés de décontamination en fonction
du matériau d'empreinte
1 Empreintes aux hydrocolloïdes
B- Hydrocolloïdes réversibles:
Comme les alginates, il s'agit d'un gel colloïdal chargé d'eau,
donc sensible aux phénomènes de synérèse et d'imbibition, ce
qui complique leur décontamination.
58. Décontamination des empreintes
Procédés de décontamination en fonction
du matériau d'empreinte
2 Empreintes au silicone:
Toutes les familles de silicones sont formées de matériaux
d'empreinte hydrophobes. Ils retiennent de ce fait moins les
micro-organismes. Leur décontamination est donc plus simple.
La décontamination par immersion reste la méthode de choix,
la technique de pulvérisation ayant été abandonnée par la
plupart des auteurs.
59. Décontamination des empreintes
Procédés de décontamination en fonction
du matériau d'empreinte
2 Empreintes au silicone:
L'immersion peut être faite avec des solutions à base de
glutaraldéhyde, d'hypochlorite de sodium, de dérivés iodés,
etc. Le temps de trempage varie, selon selon les études, de
quelques minutes à plusieurs heures.
Trente minutes semblent être un temps acceptable dans des
solutions à base de glutaraldéhyde à 2 % ou d'hvpo-chlorite de
sodium à 0,5 %.
60. Le rinçage des empreintes en silicone
sous l'eau courante
constitue un temps très important lors
de leur décontamination.
Immersion de l'empreinte en silicone pendant
30 minutes dans une solution décontaminante.
61. Décontamination des empreintes
Procédés de décontamination en fonction
du matériau d'empreinte
3 Empreintes aux polysulfures:
Ces matériaux, de moins en moins utilisés, sont, comme les
silicones, hydrophobes. Ils peuvent donc subir sans aucun
danger la même méthode de traitement que les empreintes
au silicone.
62. Décontamination des empreintes
Procédés de décontamination en fonction
du matériau d'empreinte
4- Empreintes au polyéther:
Ces matériaux d'empreinte, bien que d'aspect très proche des
silicones, sont en fait hydrophiles, c'est-à-dire sensibles aux
phénomènes d'imbibition. La décontamination prolongée par
immersion n'est donc pas recommandée parce qu'elle
entraînerait, quelle que soit la solution utilisée, des variations
dimensionnelles et même une altération de la reproduction de
l'état de surface.
63. Décontamination des modelés de travail
Même si le traitement des empreintes a été fait
correctement, les risques de contamination croisée ne sont
pas totalement éliminés ; c'est la raison pour laquelle les
modèles de travail doivent aussi subir un traitement de
décontamination.
64. Décontamination des modelés de travail
Plusieurs solutions ont été proposées:
- Vaporiser une solution d’hypochlorite de sodium à o,5%;
- Immerger les modèles pendant 10 mn dans la même solution
;
- Utiliser une solution de sulfate de calcium saturée et
d’hypochlorite de sodium à 5,25%;
- Mettre le modèle à 100 °C pendant 15 mn dans un four.
65. Décontamination des modelés de travail
De nouveaux plâtres permettront très prochainement
d'augmenter encore ces températures jusqu'à 200 °C, voire
plus, sans aucune interférence sur les propriétés du plâtre ; ce
type de matériau pourrait permettre une décontamination
plus simple, plus sûre et surtout plus rapide.
Quel que soit le type des prothèses, elles doivent, avant
d'être livrées, subir un traitement de décontamination
et être mises dans des sachets étanches.
66. Décontamination des modelés de travail
Les modèles en plâtre peuvent être
décontaminés à l'aide d'un spray
d'hypochlorite de sodium à 0,5 %.
La décontamination des modèles peut
être faite dans un four à 100 °C pendant
15 minutes.
67. La décontamination des pièces prothétique
avant leur acheminement au cabinet.
Quel que soit le type des prothèses (résine, céramique,
métal, composite), une désinfection par immersion dans une
solution à 0,5% d’hypochlorite de sodium pendant 30mn est
réaliseé, suivie d’un rinçage à l’eau courante et d’un
nettoyage aux ultrasons dans de l’eau distillée.
68. La décontamination des pièces prothétique
avant leur acheminement au cabinet.
Pour toutes les retouches faites sur des prothèses
adjointes au laboratoire ou en clinique, on doit, au préalable,
rincer l'appareil sous l'eau puis le tremper pendant
quelques minutes dans une solution à 0,5 % ou 1 %
d'hypochlorite de sodium et le rincer à nouveau, afin
d'éliminer les risques de contamination croisée par projection
lors du fraisage ou du polissage.
69. Asepsie au laboratoire
■ Tout ce qui entre dans le laboratoire en provenance d’une
salle opératoire doit être : stérilisé, si stérilisable, ou
désinfecté adéquatement.
■ Tout ce qui entre dans le laboratoire en provenance d’un
laboratoire extérieur, même si le laboratoire procède à une
désinfection, doit être : stérilisé, si stérilisable, ou désinfecté
adéquatement.
■ Tout ce qui quitte le laboratoire et qui est destiné à aller en
bouche doit être : stérilisé, si stérilisable, ou désinfecté
adéquatement.
.
70. Asepsie au laboratoire
Articulateurs
Fraises :
-acier carbone acier
-carbure de tungstène
Stériliser
Porte-empreintes :
-aluminium
-chrome (plaqué)
-résine acrylique
Stériliser
-Plastique Stériliser à froid
Agents de polissage : Jeter
nettoyer et désinfecter
71. Asepsie au laboratoire
Pierres montées : diamant
abrasive(polissage)
Stériliser
Nettoyer
et désinfecter
Spatules, bols, couteaux,
cire d’occlusion
Guide de couleurs Nettoyer et
désinfecter
Pointes à polir, roues,
disques et brosses
Stériliser
72. L’exercice de la chirurgie dentaire est l’un des actes
où la rupture de la chaîne de stérilisation est la plus
fréquente.
Le cabinet dentaire constitue un lieu privilégié en
matière de contamination microbienne ; virale ;
bactérienne ou mycosique.
Le risque zéro n’existe pas, par contre, nous
pouvons le réduire grâce aux moyens de prévention
et de contrôle ; c’est le but de la chaîne de
stérilisation au cabinet dentaire.
73. 1-DROUHET G. Prédésinfection : une étape incontournable dans la chaîne
de stérilisation. Clinic, 2004; Hors série : pp 5-14.
2-DROUHET G, MISSIKA P. Maîtrise de la chaîne de stérilisation. Journal de
Parodontologie et d'Implantologie Orale ; 24(2): pp.91-105.
3-FERREC G. Stérilisation du matériel de chirurgie au cabinet dentaire.
AOS 2007 ; 237: pp.61-81
4-Jean barbeau.Daniel grenier:contrôle des infections Médecine dentaire;
Edition 2009.
5-MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES. Guide de prévention des
infections liées aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie.
Deuxième édition, Juillet 2006.
74. 5- MISSKA P, DROUHET G. Hygiène, Asepsie, Ergonomie- Un défit
permanent. Collection JPOI, Edition CDP, 2001.
6-SILVIN A-M, DROUHET G. Le nécessaire pour un nettoyage optimal au
cabinet dentaire. Clinic 2004 ; Hors-série : pp.47-51.
7- Thiveaud D . Grimoud M., Marty N: Hygiène : structures, matériels,
méthodes; 23-815-A-10;EMC 2005.
75.
76. INTRODUCTION
1-Rappel anatomique sur la cavité buccale
2-La muqueuse buccale :
2-1 Description histologique :
2-1-1 L’épithélium :
-Cellules épithéliales kératinocytes.
-Cellules non kératinocytes.
2-1-2 Le chorion.
2-1-2 La jonction épithélium-chorion.
2-2 Variations histologiques selon la topographie.
77. 4- L’organe dentaire :
4-1 Définition.
4-2 Description histologique :
4-2-1 L’émail.
3- Les maxillaires :
3-1 Définition.
3-2 Description histologique.
3-2-1 Le maxillaire supérieur.
3-2-2 La mandibule.
78. 4-2-2 Le complexe pulpo-dentinaire.
5- Le parodonte :
5-1 Définition.
5-2 Description histologique :
5-1 La gencive.
5-2 Le cément.
5-3 Le ligament alvéolo-dentaire.
5-4 L’os alvéolaire.
CONCLUSION
79. La cavité buccale est délimitée par le palais, le plancher buccal,
les joues et les lèvres, ainsi que la luette et les voûtes palatines
de part et d’autre de la luette.
La cavité buccale désigne à proprement parler l’espace frontal
et latéral fermé par les dents et principalement occupé par la
langue. Toute la cavité buccale est tapissée d’une muqueuse
buccale.
80. ·La cavité buccale proprement dite.
Centrale:
cavité buccale
proprement
dite.
Périphérique:
vestibule de la
bouche.
La cavité buccale forme le premier
segment du tube digestif. Elle est
située à la partie inférieure de la
face et ouverte vers l'avant et
l'arrière .Elle est subdivisée en
deux parties par les arcades
alvéolo-dentaires :
·La cavité périphérique répondant
au vestibule de la bouche ;
81. - C’est la muqueuse qui revêt la paroi interne des lèvres et la
cavité buccale ;
-elle est en continuité avec la peau à la jonction vermillon,
versant externe des lèvres. Elle se poursuit en arrière avec la
muqueuse digestive (pharynx) et respiratoire (larynx).
-Elle est revêtue d’un épithélium malpighien non ou peu
kératinisé.
-elle est perforée par les dents au niveau des gencives et
contracte ainsi une jonction étanche avec la dent.
82. - C’est la muqueuse qui revêt la paroi interne des lèvres et la
cavité buccale ;
-elle est en continuité avec la peau à la jonction vermillon,
versant externe des lèvres. Elle se poursuit en arrière avec la
muqueuse digestive (pharynx) et respiratoire (larynx).
-Elle est revêtue d’un épithélium malpighien non ou peu
kératinisé.
-elle est perforée par les dents au niveau des gencives et
contracte ainsi une jonction étanche avec la dent.
83. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules épithéliales ou kératinocytes
Dans les zones kératinisées se superposent les couches suivantes :
1-le stratum germinatum (couche basale ou germinative)
-Repose sur la membrane basale.
-Les cellules, cubiques ou cylindriques, ont un gros
noyau très chromophile.
-Elles sont disposées en une ou deux assises.
-Elles sont le siège de nombreuses mitoses ;
84. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules épithéliales ou kératinocytes
Dans les zones kératinisées se superposent les couches suivantes :
le stratum spinosum (ou couche squameuse)
composé de cellules polygonales ou arrondies accrochées les
unes aux autres par des ponts linéaires correspondant aux
desmosomes
85. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules épithéliales ou kératinocytes
Dans les zones kératinisées se superposent les couches suivantes :
le stratum granulosum (ou couche granuleuse)
est formé de cellules aplaties renfermant dans leur cytoplasme
de fines granulations de kératohyaline, colorées en violet par
l’hématoxyline ;
86. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules épithéliales ou kératinocytes
Dans les zones kératinisées se superposent les couches suivantes :
– le stratum corneum (ou couche kératinisée)
constitué de fines squames acidophiles de kératine.Au sein de
cette couche persistent souvent quelques noyaux résiduels
pycnotiques, ou des espaces clairs représentant
l’emplacement de noyaux dégénérés. Cet aspect caractérise la
parakératose.
87. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules épithéliales ou kératinocytes
Dans les zones kératinisées se superposent les couches suivantes :
– le stratum corneum (ou couche kératinisée)
constitué de fines squames acidophiles de kératine.Au sein de
cette couche persistent souvent quelques noyaux résiduels
pycnotiques, ou des espaces clairs représentant
l’emplacement de noyaux dégénérés. Cet aspect caractérise la
parakératose.
88. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules épithéliales ou kératinocytes
Dans les zones non kératinisées:
la couche granuleuse est absente.
Les cellules conservent jusqu’en surface un noyau rond et leur
cytoplasme renferme un glycogène abondant, PAS (acide
périodique Schiff) positif, disparaissant après digestion par
l’amylase.
90. Description histologique:
L’épithélium :
Cellules non kératinocytes
Mélanocytes:
Cellules de Langerhans
Cellules de Merkel
Cellules inflammatoires
Souvent dénommées cellules claires, elles possèdent en effet un
halo clair périnucléaire. On distingue:
91. Cellules non kératinocytes
Mélanocytes:
Nés de la crête neurale ectodermique, Ils sont
susceptibles de se multiplier dans certaines conditions et
entraînent alors une
pigmentation endogène brunâtre. Situés dans l’assise basale
de l’épithélium, ils sécrètent la mélanine, pigment brunâtre.
En microscopie électronique, ce sont des cellules étoilées,
dendritiques, qui, à l’inverse des kératinocytes, sont
dépourvues de desmosomes et de tonofilaments.
92. Cellules non kératinocytes
Cellules de Langerhans
Proches parentes des macrophages. En microscopie optique,
elles siègent surtout dans la région suprabasale de
l’épithélium, mais sont parfois en plein corps muqueux. Ces
cellules, globuleuses, ont un cytoplasme clair, abondant et
un noyau allongé. Dépourvues de desmosomes, elles ont de
multiples prolongements arborescents qui s’insinuent entre
les kératinocytes (cellules dendritiques) et contractent des
rapports avec les lymphocytes T intraépithéliaux..
93. Cellules non kératinocytes
Cellules de Merkel
Sans doute dérivées de la crête neurale, elles sont situées dans
l’assise basale de l’épithélium. On les observe dans la gencive
et le palais . Ce sont des cellules rondes, sans prolongements
dendritiques. Elles peuvent posséder quelques tonofilaments,
voire quelques desmosomes. Elles renferment dans
leur cytoplasme des granules de catécholamines. Elles
joueraient un rôle sensoriel en libérant un transmetteur aux
fibres nerveuses adjacentes.
95. Description histologique:
Le chorion ou lamina propria:
Le chorion est le tissu conjonctif qui est sous-jacent aux
différents types d’épithélium. Il se divise en deux zones :
- une zone superficielle, ou papillaire, comblant les papilles
conjonctives entre les crêtes épithéliales
- une zone profonde, ou couche réticulaire, qui contient des
faisceaux de collagène denses tendant à se disposer
parallèlement à la surface Il renferme des fibroblastes, des
vaisseaux sanguins, des nerfs et des fibres participant aux
défenses immunitaires (lymphocytes, plasmocytes, monocytes
et macrophages).
96. Description histologique:
Jonction épithélium-chorion
c’est la lame basale (basal lamina) hautement organisée. On y
distingue :
– la lamina densa, couche de matériel granulofilamenteux de
50 nm d’épaisseur, parallèle à la membrane basale cellulaire
épithéliale, mais séparée d’elle par la lamina lucida. Elle
contient du collagène IV
97. Variations histologiques selon la topographie
la muqueuse masticatrice
-Elle tapisse gencives et palais dur,
-aide à la compression mécanique des aliments.
Kératinisée en surface, solidement amarrée aux structures
osseuses sous-jacentes (palais et os alvéolaire),
- Elle présente des crêtes épithéliales longues s’invaginant
profondément dans le tissu conjonctif. Ce dernier est riche en
fibres collagènes
98. Variations histologiques selon la topographie
la muqueuse bordante
-Revêtant versant muqueux des lèvres, joues, plancher et face
ventrale de la langue, palais mou,
-Elle est flexible.
-Elle se laisse distendre par les aliments. Non kératinisée en
surface,
- Elle ne présente que des crêtes épithéliales basales peu
accusées. Son chorion, très vascularisé, est connecté aux
muscles sous-jacents par une sous-muqueuse de texture lâche
99. Variations histologiques selon la topographie
la muqueuse spécialisée
cantonnée au dos de la langue, est kératinisée
comme les muqueuses masticatrices. De plus, elle est
pourvue de papilles intervenant dans la fonction gustative :
100. Variations histologiques selon la topographie
la muqueuse spécialisée
– les papilles filiformes, élevures coniques, ont un axe
conjonctif mince, revêtu d’un épithélium très kératinisé ;
– les papilles fongiformes, en forme de champignon sont plus
larges à leur extrémité supérieure qu’à leur base (fig 3). Les
crêtes basales épithéliales
sont très marquées ;
– les papilles caliciformes, circumvallées, sont entourées à la
base par un sillon profond au fond duquel s’abouchent les
glandes salivaires accessoires séreuses de von Ebner ;
101. Variations histologiques selon la topographie
la muqueuse spécialisée
– les bourgeons du goût, supports de la fonction du goût, sont
en majeure partie situés au niveau des papilles.
-les papilles foliées sont formées de tissu lymphoïde à
disposition folliculaire caractéristique.
102. Rappel anatomique:
la mandibule
– elle est pourvu d’une branche horizontale médiane et de
deux branches montantes droite et gauche. Celles-ci
présentent à leur extrémité supérieure deux apophyses : le
coroné et le condyle.
le maxillaire
de structure beaucoup plus complexe, apparaît creusé sur la
ligne médiane des fosses nasales. Il forme le plancher de
l’orbite en haut. Il présente deux cavités sinusiennes latérales,
les sinus maxillaires.
103. Eléments histologiques figurés dans l’os
Les cellules:
• Les ostéoblastes:
Ce sont des cellules ostéoformatrices cubiques situées à la
surface externe et interne du tissu osseux en croissance.
• Les ostéocytes:
Ce sont des ostéoblastes différenciés, incapables de se diviser,
entièrement entourés par la MEC osseuse minéralisée. Les
ostéocytes siègent dans des logettes (ostéoplastes).
104. Eléments histologiques figurés dans l’os
Les cellules:
• Les ostéoclastes:
Ce sont des cellules post-mitotiques, très volumineuses, de 20 à
100 μm de diamètre, plurinucléées, hautement mobiles, capable
de se déplacer à la surface des travées osseuses d’un site de
résorption à un autre.
• Les cellules bordantes:
Les cellules bordantes sont des ostéoblastes au repos,
susceptibles, s’ils sont sollicités, de redevenir des ostéoblastes
actifs
105. Eléments histologiques figurés dans l’os
La matrice extracellulaire:
• La matrice organique:
composée de microfibrilles de collagène I,
de protéoglycanes, d’ostéopontine , d’ostéonectine,
d’ostéocalcine, de sialoprotéine osseuse et de thrombospondine,
La MEC osseuse contient des cytokines et facteurs de croissance
sécrétés par les ostéoblastes .
• La phase minérale:
Elle est constituée de cristaux d’hydroxy-apatite (phosphate de
calcium cristallisé) et de carbonate de calcium
106. Structures histologiques de l’os
Le tissu osseux compact (ou cortical ou haversien)
Il est principalement constitué d’ostéones ou systèmes de
Havers fait de lamelles osseuses . Les tissus squelettiques
cylindriques disposées concentriquement autour du canal
de Havers. Entre les lamelles, se situent les ostéoplastes
contenant le corps cellulaire des ostéocytes.
107. Structures histologiques de l’os
Le tissu osseux spongieux (ou trabéculaire)
Il est formé par un lacis tridimensionnel de spicules ou
trabécules de tissu osseux, ramifiés et anastomosés,
délimitant un labyrinthe d’espaces intercommunicants
occupés par de la moelle osseuse et des vaisseaux.
108. Structures histologiques des maxillaires
La mandibule:
La mandibule présente une coque de tissu d'os compact
recouvrant un tissu d'os spongieux traversé en son milieu
par le canal mandibulaire.
Le maxillaire:
L'os maxillaire est formé de tissu osseux compact et spongieux
au niveau des processus alvéolaires, palatin et zygomatique. A
l'intérieur du corps se trouve une cavité vide, le sinus maxillaire,
qui communique avec les fosses nasales.
109. Définition:
C’ est un organe dur, blanchâtre,
composé d'une couronne et d'une ou
plusieurs racines implantées dans la
cavité buccale, plus particulièrement
dans l'os alvéolaire des os maxillaires
(maxillaire et mandibule), et destiné
notamment à broyer les aliments. Il est
constitué par quatre tissus que sont:
émail, dentine, cément et pulpe.
110. Description histologique :
La structure de l’émail passe par deux types d’organisation :
• celle de l’émail non prismatique (dit aussi aprismatique)
• Et celle de l’émail prismatique
L’émail:
111. Description histologique :
Émail non prismatique
Quand tous les cristallites sont parallèles entre eux, on obtient
des couches d’émail non prismatique, visibles soit au voisinage
de la jonction amélodentinaire (émail non prismatique interne),
soit à la surface de l’émail (émail non prismatique externe).
L’émail:
112. Description histologique :
Émail prismatique
qui est constitué d’un assemblage de bâtonnets minéralisés,
autrefois dénommés prismes, composés de cristaux (cristallites)
d’apatites carbonatées, eux mêmes formés d'hydroxyapatite
polysubstituées tendus de la jonction amélo-dentinaire à la
surface de la couronne et d’une substance inter-prismatique
également minéralisée.
L’émail:
114. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La dentine:
Structure histologique:
- Elle est traversée, sur toute son épaisseur, par des tubules
représentant 10 à 30 % de son volume et assurant sa
perméabilité.
- Le corps des odontoblastes siège à la périphérie de la pulpe,
sans être emmuré dans la matrice qu’il sécrète, à l’inverse de
ce qui se passe dans l’os ou le cément, où les cellules
productrices sont englobées dans leurs produits de sécrétion.
115. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La dentine:
-La présence des linges de croissance,ce sont:Les stries de Von
Ebner.
-La présence d’une dentine ayant un aspect cavitaire c’est la
couche granuleuse de tomes.
-La présence d’une dentine inter globulaire.
116. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La dentine:
Les différents types de dentine:
Dentine primaire:
Elle constitue la majeure partie de la dent,c’ est la première
sécrétée par les odontoblastes au tout début de leur
différenciation. Elle a une épaisseur de 150 ím.
Dentine secondaire:
Elle est moins minéralisée que le reste de la dentine primaire.
Elle apparue plus tard après la formation complète de la racine
117. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La dentine:
Les différents types de dentine:
Dentine tertiare:
Elle est encore dénommée dentine réactionnelle, dentine
réparatrice ou dentine secondaire irrégulière. Elle est
constituée par des dépôts irréguliers localisés au niveau des
odontoblastes préalablement agressés par le stimulus.
118. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La pulpe:
La pulpe dentaire se définit comme un tissu conjonctif,
non minéralisé, vascularisé et innervé, comblant la cavité
centrale de la dent.
120. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La pulpe:
Histologie de la pulpe dentaire:
En microscopie optique, on distingue deux zones dans la
pulpe :
-Une région périphérique «dentinogénetique»;
-Et une région centrale
121. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La pulpe:
A. La région périphérique «dentinogénetique »:
D: dentine
O: Les odontoblastes
W: zone acellullaire de Weil
SO : couche sou-odontoblastique
« dite couche cellulaire de Hohl »
P: pulpe
122. Description histologique :
Le complexe pulpo-dentinaire:
La pulpe:
A. B. La région centrale:
contient principalement:
-Des fibroblastes
-Des cellules mésenchymateuses
indifférenciées
-Des cellules immunocompétentes,
-Des vaisseaux sanguins
-Et des nerfs de gros diamètre .
123. Le cément:
Définition:
le cément est un tissu conjonctif
spécialisé minéralisé qui recouvre
les surfaces radiculaires et ,
occasionnellement, de petites
parties de la couronne dentaire.
il se situe entre la dentine
radiculaire et le ligament
parodontal
124. Le cément:
Histologie:
Cément primaire acellulaire :
C’est le premier à apparaître pendant le
développement embryologique de la racine. C’est une
mince couche de tissu minéralisé lamellaire.
C’est un cément fibrillaire fait de deux types de
fibres :
* Fibres intrinsèques (Il se dépose à partir du
collet jusqu’au tiers supérieur de la racine).
*Fibres extrinsèques (s’étend du collet de la
dent jusqu’aux deux tiers coronaux de la racine).
125. Le cément:
Histologie:
Cément secondaire cellulaire :
Recouvre le 1/3 apical de la racine. Riche en cellules, son
épaisseur augmente avec l’âge.
Il est moins radio-opaque que le cément acellulaire.
Il est séparé de la dentine par une zone granuleuse de Tomas
et est pénétré par les fibres de Sharpey
126. Le cément:
Histologie:
Cément secondaire cellulaire :
Il est caractérisé par la présence de
cémentoblastes incorporés dans la
matrice. Les cellules présentent un
phénotype proche de celui des
ostéoblastes du tissu osseux, mais
diffèrent de celui des cémentoblastes
producteurs du cément acellulaire.
Cément cellulaire
(coupe usée)
Les points correspondent aux
cémentocytes.
127. La gencive:
Definition:
La gencive est la partie de la muqueuse buccale qui
recouvre les procès alvéolaires et entoure les dents dans
leur partie cervicale.
La gencive acquiert sa forme et sa texture finale lors de
l’éruption des dents.
130. La gencive:
Histologie:
On distingue classiquement trois types
d’épithélium gingival :
-Épithélium buccal qui tapisse la cavité
buccale (1);
-Épithélium sulculaire qui fait face à la
dent sans y adhérer (2) ;
-Épithélium jonctionnel qui réalise
l’adhésion entre la gencive et la dent (3).
L’épithélium
131. La gencive:
Histologie:
1- L’épithélium
1. 1L’épithélium buccal ou épithélium oral gingival :
Il est de type pavimenteux stratifié
Il présente des digitations épithéliales dans le chorion
gingival.
Il est localisé sur les surfaces vestibulaires et palatines au
contact avec le milieu buccal.
132. La gencive:
Histologie:
1- L’épithélium
1. 1L’épithélium buccal ou épithélium oral gingival :
Les cellules qui le composent sont :
Les kératinocytes : c’est les plus importantes, elles jouent
un rôle dans la synthèse de la kératine..
Les cellules claires ou non épithéliales : les mélanocytes,
cellules de Meckel………
133. La gencive:
Histologie:
1- L’épithélium
1-2 épithélium oral sulculaire :
Il constitue la paroi du Sulcus gingival, il s’étend du rebord de
la gencive marginale où il est continu avec l’épithélium oral
gingival sans démarcation jusqu’à l’épithélium jonctionnel.Il
est mince, non kératinisé, ses caractéristiques structurales
sont sensiblement similaire à celles de l’épithélium buccal,
sauf que les desmosomes sont moins nombreux et les
tonofilaments de densité moins importante
134. La gencive:
Histologie:
1- L’épithélium
1-3. épithélium jonctionnel :
c’est un épithélium non kératinisé, sans crêtes
épithéliales.
Il forme un collet autour de la région cervicale de la dent
et contigu à l’épithélium sulculaire.
135. A: Sulcus
B: Attache
épithéliale
C: limite
apicale de
l’EJ
Structure de l’EJ
Épithélium malpighien du sulcus.
Cellules polygonales
des différentes couches de l’épithélium
buccal.
136. La gencive:
Histologie:
1- L’épithélium
1-4. l’attache épithéliale :
l’épithélium jonctionnel fournit une attache épithéliale qui
unit la gencive à la surface dentaire.
Les composants morphologiques de l’attache épithéliale, sont
d’une part les hémidesmosomes des cellules de l’épithélium
jonctionnel adjacent à la surface dentaire et d’autre part une
lame basale interposée entre ces cellules épithéliales
138. La gencive:
Histologie:
1-5 Interface epithelio-conjonctive :
Crêtes épithéliales et papilles de tissu conjonctif:au niveau de
l’épithélium oral gingival de la gencive marginale et la de
gencive attachée la surface basale de l’épithélium présente de
nombreuses crêtes interposées entre les papilles du tissu
conjonctif adjacent.
Au niveau de l’épithélium oral sulculaire les crêtes épithéliales
sont rares et courtes.
139. La gencive:
Histologie:
1-6. membrane basale :
Une membrane basale est interposée entre
l’épithélium des trois zones épithélium oral
gingival ,épithélium oral sulculaire, et le
tissu conjonctif, la membrane basale est
qualifiée membrane basale externe pour la
différencier de la lame basale interne
interposée entre l’épithélium jonctionnel et
la surface calcifiée dentaire.
MBI: Membrane basale interne
MBE: Membrane basale
externe
140. La gencive:
Histologie:
Le composant tissulaire prédominant de la gencive et du
desmodonte est le tissu conjonctif.
Les constituants principaux du tissu conjonctif sont : les fibres
collagènes (environ 60% du volume du tissu), les fibroblastes
(environ 5%), les vaisseaux et la matrice (35%).
2- Le chorion
141. Le ligament alveolo-dentaire
Définition:
Le LAD ou ligament parodontal proprement dit, ou desmodonte,
est le tissu conjonctif fibreux, richement vascularisé et innervé
qui occupe l’espace périodontal situé entre la racine dentaire
et la paroi alvéolaire.
142. Le ligament alvéolo-dentaire
Histologie:
1. matrice extra-cellulaire :
A. les fibres :
es fibres collagènes : elles représentent la majeure partie des
structures ligamentaires.
Les fibres alvéolo-dentaires : la plupart des fibres collagènes
sont assemblées en faisceaux ou fibres principales, insérées
dans le cément et la paroi alvéolaire, sous forme de fibres de
Sharpey.
143. Le ligament alvéolo-dentaire
groupe trans-septa
groupe du rebord
alvéolaire
groupe horizontal
groupe oblique
groupe inter-radiculaire
groupe apical
144. Le ligament alvéolo-dentaire
Histologie:
Les fibres du ligament gingiva:
On y distingue quatre groupes de faisceaux :
Les fibres dento-gingivales (1)
Les faisceaux circulaires (2)
Les fibres dento-périostées (3)
Les fibres Alvéolo-gingivales (4)
145. Le ligament alvéolo-dentaire
Histologie:
1. matrice extra-cellulaire :
B.la substance fondamentale :
Représente 65 % des composantes du ligament parodontal.
C’est un gel polysaccharidique hautement hydraté dans lequel
sont incluses les cellules et les fibres matricielles.
Elle est principalement composée de macromolécules
synthétisées par les fibroblastes.
146. Le ligament alvéolo-dentaire
Histologie:
2. les cellules :
Les cellules du tissu conjonctif :
Les fibroblastes : ce sont les cellules principales du ligament,
occupe environ 50% du volume tissulaire ligamentaire, ce sont
des cellules fusiforme.
Les cellules epitheliales :
ce sont des vestiges de la gaine épithéliale de Hertwig ou de
l’épithélium réduit de l’organe de l’émail.
Les cellules de defense : macrophage, mastocytes …
147. L’os alvéolaire
Situé sous la gencive des deux maxillaires, l’os alvéolaire est
creusé d’alvéoles dans lesquelles s’implantent les racines
dentaires . Il appartient au parodonte, constitué en dedans par
le cément de la racine dentaire et en haut par la gencive. Entre
cément et os alvéolaire sont tendus les faisceaux collagènes du
ligament périodontal qui s’implantent à l’intérieur de l’os
alvéolaire comme dans le cément par leurs fibres de Sharpey.
148. L’os alvéolaire
Cet os est constitué d’une mince
lame d’os compact (lamina dura). Ce
tissu haversien est formé de lamelles
enroulées concentriquement autour
de petites cavités. Il s’y produit en
permanence des phénomènes
d’ostéoformation et
d’ostéodestruction intenses lui
conférant souvent un aspect «
pagétoïde ».
Os alvéolaire : section perpendiculaire avec
dent enchâssée dans la loge alvéolaire ;
laminadura à gauche ; os spongieux à
droite. Hématéineéosine
149. L’os alvéolaire
Ce remodelage explique l’adaptation
aux phénomènes mécaniques que
subissent les dents :
• sous l’effet d’une pression, il se
produit une résorption osseuse ;
• sous l’effet d’une traction, il
apparaît une ostéogenèse. Os alvéolaire : section perpendiculaire avec
dent enchâssée dans la loge alvéolaire ;
laminadura à gauche ; os spongieux à
droite. Hématéineéosine
150. L’os alvéolaire
C’est le fait d’une coopération précise entre les ostéoclastes
et les ostéoblastes, le tissu osseux est en constant
renouvellement. Ce remodelage permanent, dans lequel
s’intriquent la résorption et la formation de tissu osseux,
s’effectue grâce à des unités fonctionnelles de remodelage où
les ostéoclastes et ostéoblastes sont étroitement associés
Le remodelage osseux
151. L’os alvéolaire
Phase d’activation
La surface osseuse est normalement recouverte de cellules
bordantes qui empêchent l’accès des ostéoclastes à la MEC.
Sous l’action de facteurs ostéorésorbants (hormone
parathyroïdienne ou PTH, vitamine D3 et prostaglandine Pg
E2), les cellules bordantes se rétractent et libèrent l’accès aux
ostéoclastes qui peuvent adhérer à la matrice osseuse. Les
ostéoclastes proviennent de la fusion de préostéoclastes issus
de précurseurs mononucléés, eux-mêmes issus des monocytes
sous l’action du M-CSF sécrété par les ostéoblastes.
Le remodelage osseux
152. L’os alvéolaire
Phase de résorption du tissu osseux
Chaque ostéoclaste devenu actif se fixe à la matrice sur le lieu
de résorption et la phase de résorption de la matrice
commence. Elle s’effectue en deux étapes successives :
1) dissolution de la phase minérale par acidification du
compartiment de résorption,
2) dégradation de la matrice organique sous l’action
d’enzymes protéolytiques lysosomales.
Le remodelage osseux
153. L’os alvéolaire
Phase d’inversion
Quand les ostéoclastes ont fini de creuser une lacune, ils
meurent par apoptose et sont remplacés par des macrophages
qui lissent le fond de la lacune.
Phase de formation de tissu osseux
Elle comporte 2 temps, au cours desquels les ostéoblastes
jouent le rôle majeur :
1) la productionde MEC par les ostéoblastes,
2) la minéralisation de cette MEC.
Le remodelage osseux
154. L’os alvéolaire
La quiescence :
C’est une phase plus ou moins longue qui précède l’activation
es ostéoclastes
Le remodelage osseux
155. L’histologie a pour but de visualiser in situ - dans les
tissus, les cellules, leurs organites ou la matrice extra-
cellulaire (MEC) en déterminant leur situation et leur
configuration.
L’étude histologique des différentes structures de la
cavité buccale permet donc de décrire la morphologie
cellulaire et tissulaire en termes d’architecture et
d’interactions moléculaires et donc une meilleure
compréhension des phénomènes survenant au sein de ce
milieu composé d’élément très varié.
156. 1- Auriol MM, Le Charpentier Y et Le Naour G. Histologie du parodonte. EMC ,
22-007-C-10, 2000, 23 p.
2-Auriol MM, Le Charpentier Y et Le Naour G. Histologie de l’émail. EMC, 22-
007-A-10, 2000, 13 p.
3-M. Auriol; Y .Le Charpentier:Histologie de la muqueuse buccale
et des maxillaires; EMC
2-007-M-10. 2000
4-Auriol MM, Le Charpentier Y et Le Naour G. Histologie du complexe
pulpodentinaire. EMC , 22-007-B-10, 2000.
5-Chomette G, Auriol M. Histopathologie buccale et cervicofaciale. Paris :
Masson, 1986 : 83-93.
6-Goldberg M. Histologie et Biologie buccale. Paris : Masson,
1989
157.
158. INTRODUCTION
I Définition
II Généralités
III Les techniques radiologiques :
1-1 Radiographies intra-buccales
1-1 Examens rétro-alvéolaires :
1-1-1 Intérêt
1-1-2 Techniques :
-La bissectrice
- Long cône (parallélisme)
-Localisation d’un objet
159. 1-2 Examens rétro-coronaires
1-3 Examens occlusaux
1-4 Les capteurs numériques
2- Radiographies exo-buccales
2-1 Radiographie panoramique
2-2Téléradiographie de profil
2 -3 Scanographie (Dentascan)
2-4 Imagerie par faisceau conique « cone beam »
2-5 Imagerie par resonance magnetique (IRM)
CONCLUSION
160. Les applications médicales des rayonnements
ionisants ont été un des facteurs essentiels des progrès
de la santé depuis un siècle. L’imagerie par rayons X en
particulier, est aujourd’hui un outil indispensable pour le
diagnostic d’un grand nombre de pathologies,
l’orientation des traitements et leur suivi.
Les radiographies ont toujours été demandées en
vue de compléter l’exploration du patient, de confirmer
ou d’infirmer un diagnostic déjà posé lors de l’examen
clinique.
161. La radiographie est le reflet photographique d’un objet
enregistré sur un cliché radiographique obtenu par le
passage de rayon X antérieur au travers de cet objet.
Cette image radiologique doit fournir le maximum de
renseignements sur ces tissus traversés par
rayonnement et pour ce faire elle doit être de très
bonne qualité.
162. On distingue deux types d’examens radiologiques :
– la radiologie bidimensionnelle, la plus ancienne et encore la plu
utilisée, qui est la projection d’un volume sur un plan, type
radiographie rétroalvéolaire, orthopantomographie ;
– la radiologie tridimensionnelle, qui provient de l’acquisition de
coupes scanner X (chaque coupe est une image bidimensionnelle)
et à partir desquelles peut être réalisée une reconstruction
tridimensionnelle.
163. Moins le nombre
atomique des
éléments qui
composent l'objet
irradié est élevé, plus
la pénétration du
rayon est grande.
Plomb
Acrylique
164. Plus que l'objet irradié
est épais et dense
moins que la
pénétrabilité du rayon
est grande.
165. • Les rayons X grâce à leur
longueur d’onde très
courte peuvent pénétrer
les matériaux.
• Les rayons X affectent
les émulsions
photographiques et
radiologiques au même
titre que le fait la lumière.
• Les rayons X peuvent
rendre fluorescents
certains cristaux ou
composés chimiques.
• Les rayons X peuvent
détruire ou affecter les
tissus vivants.
166. -le roentgen (R): exposition dans l'air
-le rad (roentgen absorbed dose):
unité de dose absorbée
-le rem (roentgen equivalent man):
dose équivalente à l'homme.
168. Film à l’intérieur
de la bouche
RADIOLOGIE
INTRA-ORALE
RADIOLOGIE
EXTRA-ORALE
CLICHE RETROALVEOLAIRE
CLICHE RETROCORONAIRE
CLICHE OCCLUSAL
169. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
RADIOGRAPHIE RETROALVEOLAIRE ( PERIAPICALE)
Visualisation:
la totalité de la dent
jusqu’à l’apex et la
portion des tissus osseux
environnants.
manifestation pathologique de
voisinage.
170. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
CLICHE RETROALVEOLAIRE (LA RADIOGRAPHIE PERIAPICALE)
IndicationÉtudier un groupe de dents:
Caries, obturation, valeur de
traitement endodontique, rapport
couronne/ racine, fracture
radiculaire
Voir la dent & les tissues voisins 1 2 3 4
Crête osseuse
Trabéculation osseuse
171. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
Image claire & fidèle
En forme et en taille
LOIS DE PROJECTION
TECHNIQUE DE
PARALLÉLISME
TECHNIQUE DE
LA BISSECTRICE
TECHNIQUE DE
LOCALISATION DE L’OBJET
Techniques:
172. TECHNIQUE DU PARALLELISME
90°
Le film est placé parallèlement à
l'axe longitudinal des dents. Le
rayon central est dirigé
perpendiculairement à l'axe
longitudinal des dents et du film
et forme un angle de 90°. Cette
technique exige l'emploi d'un
support pour maintenir les
rapports de parallélisme entre la
dent et le film.
174. TECHNIQUE DU PARALLELISME
TECHNIQUE DU LA BISSECTRICE
TECHNIQUE DE LOCALISATION DE L’OBJET
Superposition
IntérêtÉviter la superposition
Visualiser une racine palatine
Dissocier deux cannaux
176. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
RADIOGRAPHIE RETROCORONAIRE
Indication:
Dépistage des caries proximales
Diagnostic et contrôle des lésions
parodontales
Recherche des lésions septales
177. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
RADIOGRAPHIE RETROCORONAIRE
Technique:
Le film est menu d'une longuette cartonnée collée
perpendiculairement qui permet de la maintenir en serrant
les dents, en occlusion .
Le bord inférieur du film coronaire est placé au plancher de
la bouche entre la langue et la partie linguale de la
mandibule. La languette repose sur la surface occlusale des
dents inférieures
180. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
RADIOGRAPHIE OCCLUSAL
Technique
Méthode ancienne, maintenu dans le plan occlusal par
morsure légère du patient.
C’est une technique complémentaire des incidences
fondamentales (panoramique ou rétro-alvéolaire) qui procure
la 3e dimension, horizontale du volume maxillo-dentaire.
181. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
RADIOGRAPHIE OCCLUSAL
Technique
Incidences ortho-occlusales
Le rayon est orthogonal au plan du film (méthode
« mensurative »).
Incidences dysocclusales
Le rayon oblique par rapport au plan du film entraîne
une déformation volontaire de l’image.
183. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
LES CAPTEURS NUMERIQUES
Ce nouveau mode radiographique, introduit par
Mouyen en 1987 avec la RadioVisioGraphiet
(plus communément appelée RVG), modifie
notre schéma initial par le détecteur utilisé.
184. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
LES CAPTEURS NUMERIQUES
Il faut un certain nombre de
composantes pour produire une
imagerie numérique directe:
-source de rayons X,
-un capteur électronique,
-une carte d’interface numérique,
-un ordinateur avec convertisseur
analogique-numérique (CAN),
-un moniteur-écran,
-un logiciel et une imprimante.
185. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
LES CAPTEURS NUMERIQUES
AVANTAGES:
- offrent de nets avantages sur le traditionnel film : réduction du
temps d’exposition,
- élimination des produits chimiques pour le développement,
production et affichage d’images instantanées ou en temps réel,
-amélioration de l’image,
-diminution de la dose d’exposition aux rayons X 30 à 50 %,
-possibilités de traitements de l’image et stockage des
informations sans altération
186. LA RADIOGRAPHIE INTRA-BUCCALE:
LES CAPTEURS NUMERIQUES
INCONVENIENTS:
-la rigidité et l’épaisseur du capteur,
-le coût initial d’acquisition du système présentement élevé,
-la durée de vie inconnue du capteur
-La prévention de l’infection pose un autre défi aux cliniciens qui
utilisent l’imagerie numérique directe. En effet, les capteurs ne
peuvent pas être stérilisés
-Il faut éviter tout contact direct de salive avec le récepteur et
le câble électrique en vue d’éviter la contamination croisée.
188. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
Visualisation des maxillaires et du crâne
Diagnostic des anomalies maxillaire,affections des sinus et de
l’ATM
Juger de la croissance de la face
189. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
La radiographie panoramique dentaire développée à partir
des travaux de Patero permet de transformer les structures
faciales courbes en une image plane et d’obtenir ainsi une
image complète des deux maxillaires.
Différents types d’appareils de radiographie panoramique
existent sur le marché:
• Le PANOREX
• Le PANELIPSE
• L’ORTHOPANTOMOGRAPH
• Le PANOGRAPH
191. 1- Orbite. 13- os zygomatque.
2- Canal infra-orbitaire. 14- suture tempor-zygomatique.
3- Fosse nasale. 15- arcade zygomatique.
4- Cloison de la cavité nasale. 16- processus coronoide.
5- Cornet nasal inferieur. 17- condyle mandibulaire.
6- Trou incisif ; au dessus : épine nasale 18- oreille externe avec conduit
auditif
antérieure et canal naso-palatin externe.
antérieur.
7 - Sinus maxillaire. 19- rachis cervical.
8- Palais osseux et plancher de la cavité 20- crete temporale de la mandibule.
Nasale. 21- ligne oblique interne.
9 - Voile du palais. 22- canal dentaire inferieur.
10- Tubérosité maxillaire. 23- trou mentonnier.
11- Processus ptérygoide ainsi que pro- 24- face supérieure de la langue.
-cessus pyramidal de l’os palatin. 25- corticale de rebord inferieur de
l la mandibule
12- fosse ptérygo-palatine. 26- os hyoide
27- flou du corps mandibulaire
contolateral.
192. La région dento alvéolaire
Le type de dentition
Dénombrement et
identification des dents
Morphologie coronaire et
radiculaire
Situation de la crête
alvéolaire
État des espaces
desmodontaux
Denture temporaire: Enfant de 2 ansDenture mixte: Enfant de 10 ansDenture permanante
193. La région dento alvéolaire
Le type de dentition
Dénombrement et
identification des dents
Morphologie coronaire et
radiculaire
Situation de la crête
alvéolaire
État des espaces
desmodontauxAgénésie de la 12, la 22 et persistance de la 63
Présence de 4eme molaire en état de germe
194. La région dento alvéolaire
Le type de dentition
Dénombrement et
identification des dents
Morphologie coronaire et
radiculaire
Situation de la crête
alvéolaire
État des espaces
desmodontauxProcessus carieux sur la 12Anomalie de structure: dysplasie de l’email
Anomalie de structure: dentinogénèse imparfaiteréaction péri-apicale au niveau de la 44
Résorption radiculaire pathologique de la 62 et la 22
195. La région dento alvéolaire
Le type de dentition
Dénombrement et
identification des dents
Morphologie coronaire et
radiculaire
situation de la crête
alvéolaire
État des espaces
desmodontaux
Lyse horizontale localisé au bloc incisivo-canin inférieurelyse angulaire
196. La région dento alvéolaire
Le type de dentition
Dénombrement et
identification des dents
Morphologie coronaire et
radiculaire
Niveau de la crete
alvéolaire
État des éspaces
desmodontaux
élargissement desmodental 14,15
197. La région dento alvéolaire
Le type de dentition
Dénombrement et
identification des dents
Morphologie coronaire et
radiculaire
Niveau de la crete
alvéolaire
État des éspaces
desmodontaux
Epaississement de la lamina dura au niveau de la
18,21,31,36, 37, 44 et la 47.
198. Région maxillaire et mandibulaire
Cavités naso
sinusiennes
Le canal dentaire
inférieur
La lignemylohyoidienne
Sinus asymetrique et dents antrales
199. Région maxillaire et mandibulaire
Cavités naso
sinusiennes
Le canal dentaire
inférieur
Structures maxillaires
latérales
Canal dentaire inferieur
200. Région maxillaire et mandibulaire
Cavités naso
sinusiennes
Le canal dentaire
inférieur
Ligne mylohyoidienne
Ligne mylo-hyoidienne
202. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
Indication:
Patient édenté:
• Aspect de la trabéculation osseuse;
• Épaisseur de la fibro-muqueuse;
• Persistance d’apex;
• Kystes résiduels
203. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
Indication:
Patient denté:
les nouveaux patients
maladies parodontales
l’analyse du stade de dentition
Les diagnostics pathologique,pré-chirurgical et traumatologique
Le diagnostic implantaire,
l’analyse des articulations temporo-mandibulaires et l’analyse
des sinus
204. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
Technique:
En phase préparatoire :
- retrait de tout objet métallique en interférence possible :
boucles d’oreille, collier métallique, piercing, pinces ou
barrettes à cheveux, prothèses et dispositifs orthodontiques
amovibles, etc…
205. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
Technique:
Description de la procédure
- Position du patient :
• Assis ou debout selon le type d’appareillage.
• Le dos le plus droit possible, les cervicales dans
l’alignement du tronc sans projection vers l’avant, les
épaules basses.
• En bout à bout incisif, le plan d’occlusion légèrement
incliné vers le bas en fonction de l’angle inter incisif et des
pro-alvéolies existantes.
206. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
Technique:
Description de la procédure
- Position du tube :
Légère inclinaison du tube (5 à 10°) avec rayon central de
bas en haut durant toute la rotation.
- Temps de rotation : de 13 à 21 s.
- Distance foyer-film : de 50 à 60 cm selon les appareils.
207. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
TELERADIOGRAPHIE DE PROFIL
Visualisation:
Visualisation nette sagittale de
l’ensemble des structures dento-
faciales et des points nécessaires
aux analyses céphalométriques.
Visualisation nette du profil cutané.
Visualisation nette sagittale de
l’ensemble de la tête (tables
internes et externes).
208. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
TELERADIOGRAPHIE DE PROFIL
Indications:
En prothèse: elle est utilisée pour:
• Détermination du plan d’occlusion chez l’edente total.
• Détermination des dimensions verticales:
On peut réaliser une téléradiographie de profil en
occlusion avant extractions. Celle-ci est comparée à une seconde
téléradiographie réalisée lors de l’essayage des maquettes. Cette
comparaison permet de contrôler et au besoin modifier la hauteur
des bourrelets d’occlusion
209. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
TELERADIOGRAPHIE DE PROFIL
Indications:
En ODF:
indispensable pour déterminer un plan de traitement et sa
surveillance sur des tracés effectués à partir des points
anatomiques repérés sur les clichés.
En chirurgie maxillo faciale :
elle est utile pour localiser : les dents incluses, kystes,
tumeurs, ou TRT de fracture de siége latéral
210. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
TELERADIOGRAPHIE DE PROFIL
Techniques:
Pour exécuter un profil on place le capteur (plaque de
phosphore, film) parallèle au plan sagittal médian de la tête
du patient. Le rayon central passera par les deux olives et la
tête radiologique sera à 1,50 mètre du patient.
Selon le type de capteur et la performance de l'appareil on
peut obtenir des temps d'exposition qui varient énormément
jusqu’à 6 secondes.
211. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE)
• L’image tomodensitométrique fait appel aux rayons X et
repose sur l’absorption différentielle du rayonnement par
les différentes structures anatomiques traversées. Le
faisceau de rayons X est étroitement collimaté, réalisant
des coupes fines (0,5 à 1 mm d’épaisseur) du sujet traversé
(ici les maxillaires).
Principe:
212. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE)
• Les récepteurs du rayonnement sont constitués par des
détecteurs électroniques qui transforment le rayonnement
en signal électrique, lui même traduit en information
numérique traitée par ordinateur. Le scanner ou
tomodensitomètre permet la mesure précise de la densité
des structures étudiées.
Principe:
213. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE)
Il s’agit d’un logiciel de reconstruction spécifique
dentaire.
A partir d’une coupe en incidence axiale qui
correspond au plan de référence, le radiologue choisie
et trace une ligne curviligne parallèle à l’axe de la
mandibule.
DENTASCAN
214. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE) DENTASCAN
Le scanner couplé au dentascanner est un examen très
performant qui ne doit pas être limité au bilan pré-
implantaire. Il a de nombreuses indications en pratique
quotidienne même s’il ne doit pas se substituer aux
techniques radiologiques classiques
Indication:
215. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE) DENTASCAN
En implantologie: examen de base du bilan préimplantair.
Localisation Etude topographique d'une dent incluse d'un corps
étranger
Etude des rapports avec le canal mandibulaire avec
éventuellement les sinus maxillaires ou avec les dents adjacent
Préciser un doute sur une fracture radiculaire devant une
anomalie clinique ou une fine image linéaire radio claire sur un
cliché retro-alvéolaire
Indication:
216. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE) DENTASCAN
Recherche une duplication canalaire d'une racine
Recherche ou/et préciser une petite lésion péri dentaire
Bilan d'une pathologie tumorale
Etude osseuse des articulations TM, notamment l'étude des
surfaces articulaires des condyles mandibulaires
Etude sinusienne
Recherche d'une déhiscence de la corticale de l'infrastructure
du sinus maxillaire dans le cadre d'une communication bucco-
sinusienne.
Indication:
217. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE) DENTASCAN
Dans le cadre de l’étude odontologique, il doit être réalisé une
centaine de coupes axiales, perpendiculaires aux apex des
dents à étudier. L’épaisseur de ces coupes est de 1 millimètre,
elles sont jointives mais chevauchées tous les 0,5 mm.
L’examen est centré soit sur le maxillaire soit sur la mandibule
ou éventuellement sur les deux en cas d’examen double.
Technique:
218. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
SCANNER (TOMODENSITOMETRIE) DENTASCAN
A partir de ces cent coupes, un logiciel spécifique ou
dentascanner permet d’obtenir des reconstructions curvilignes
parallèles à l’arcade dentaire rappelant le panoramique
dentaire et des reconstructions coronales obliques
perpendiculaires à l’arcade dentaire. Ces images sont ensuite
reproduites sur des films en grandeur réelle sans agrandissement
permettant au praticien d’effectuer toutes les mesures
nécessaires.
Technique:
222. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR FAISCEAU CONIQUE « CONE BEAM »
Cone beam computed tomography
(CBCT)
Le tomographe volumétrique à faisceau
conique, que nous appellerons “CBCT”
pour faire plus rapide, travaille non plus
sur un faisceau RX mince, mais avec un
faisceau conique, ce qui lui permettra
en une seule révolution de balayer
l’ensemble de la zone à radiographier.
223. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR FAISCEAU CONIQUE « CONE BEAM »
Indications
Explorations pré-implantaires:
Explorations des sinus de la fac et de la base du crâne
Localisation du canal dentaire à la mandibule
L’appréciation exacte de la taille et de la localisation des
lésions périapicales en raison de l’absence des superpositions
et des possibilités de reconstructions bi et tridimensionnelles;
224. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR FAISCEAU CONIQUE « CONE BEAM »
Indications
En ODF et chirurgie maxillofaciale
Localisation de dents de sagesse et rapports avec le
canal mandibulaire
Pour créer des modèles virtuels 3D
227. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR FAISCEAU CONIQUE « CONE BEAM »
Technique:
Un ensemble solidaire tube à rayons X — capteur plan tourne
autour de la tête du patient pendant une émission pulsée ou
continue de rayons X. La série d’images recueillies sur le capteur
plan pendant la rotation est traitée par l’ordinateur pour aboutir
à l’obtention d’un volume numérique de forme cylindrique.
L’ordinateur utilise ce volume pour reconstruire trois séries de
coupes parallèles entre elles selon trois plans orthogonaux X, Y
et Z .
228. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR FAISCEAU CONIQUE « CONE BEAM »
Technique:
On n’obtient pas une image 3D, mais
une reconstitution 3D. Car dès que
l’image est affichée sur l’écran de
l’ordinateur, elle n’est qu’en 2D ; la
3D est toujours virtuelle, et on ne
l’exploite qu’en se déplaçant avec
la souris dans les axes X, Y et Z.
229.
230. COMPARAISON ENTRE SCANNER ET CONE BEAME
Scanner Cone beam
Technique Volume numérisé acquis par la
superposition des coupes
obtenudirectement par la reconstruction
informatique des données initiales
Artefact Artefact cinétique
-Artefact métallique
-plus exposée aux artéfacts cinétiques
-moins sensible aux artéfacts métalliques
Irradiation Élevé notablement
inférieure à celle du scanner
30 à 50 fois inférieur
Limites l’utilisation de voxels isotopiques de petite
taille permet une résolution spatiale meilleure
qu’en scanner et donc image plus nette.
231. COMPARAISON ENTRE SCANNER ET CONE BEAME
Représentation
comparative du
mode d’acquisition
au cours d’un
scanner (coupes) et
d’un examen par
faisceau
conique (volume).
232. COMPARAISON ENTRE SCANNER ET CONE BEAME
Artéfacts
métalliques du
scanner supérieurs à
ceux du Cone Beam
(même patient).
233. COMPARAISON ENTRE SCANNER ET CONE BEAME
Comparaison
scanner (a) et
cone beam (voxels 125)
(b) d’un kyste radiculo-
dentaire avec
dépassement de pâte
sur 27 et réaction
d’épaississement
muqueux du sinus
234. LES DIFFERENTS TECHNIQUES EXTRA-ORAUX
IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE IRM
Parties molles de la face
Articulation temporo-
mandibulaire
Excellente visualisation des
condyles et plus
particulièrement des ménisques
os
ménisque
Visualisation:
235. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE IRM
Pathologie du massif facial ;
Processus tumoraux ou inflammatoires ;
analyse des différentes composantes osseuses,
musculaires, méniscales et synoviales, d’où l’intérêt de
ce type d’examen dans le bilan du dysfonctionnement des
ATM
Indication:
236. RADIOGRAPHIE EXTRA-BUCCALE :
IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE IRM
L’IRM est la seule méthode d’imagerie permettant
une étude complète des différents composants
articulaires.
Elle participe également au bilan des autres
pathologies de l’ATM, notamment tumorales,
traumatiques et inflammatoires.
Indication:
237. LE PRINCIPE ALARA
Le Principe ALARA est l'acronyme anglophone
de Principe As Low As Reasonably Achievable.
Selon ce principe l'exposition de l'homme et de
l'environnement au rayonnement ionisant doit
être aussi faible que raisonnablement possible.
On tient également compte des facteurs
économiques et sociaux. C’est l'un des principes
de base de la protection contre le rayonnement.
238. LE PRINCIPE ALARA
A partir de principe ALARA
découle 03 principes fondamentaux
PRINCIPE DE JUSTIFICATION
IMISATIONPRINCIPE D’ OPTIMISATION
PRINCIPE DE LIMITATION
239. LE PRINCIPE ALARA
PRINCIPE DE JUSTIFICATION :
Toute activité susceptible de
soumettre des personnes à
une exposition aux
rayonnements
ionisants ne peut être
entreprise ou exercée que si
elle est justifiée par ses
avantages
LE BÉNÉFICE DOIT ÊTRE
SUPÉRIEUR AU RISQUE
POTENTIEL
TOUTE ACTIVITÉ NON
JUSTIFIÉE EST
INTERDITE.
240. LE PRINCIPE ALARA
PRINCIPE DE D’OPTIMISATION:
Le niveau des expositions des
populations
et des individus aux
rayonnements ionisants
doit être maintenu au plus
bas niveau que l’on peut
raisonnablement atteindre,
SANS NUIRE À LA QUALITÉ
DE L’INFORMATION
RECHERCHÉE
241. LE PRINCIPE ALARA
PRINCIPE DE LIMITATION:
les limites de dose définies par le législateur ne
doivent pas être dépassées. Ce principe ne
s’applique pas aux doses médicales reçues par
le patient.
242. La radiographie est un examen très courant et absolument
indispensable de nos jour en médecine dentaire.
Elle doit:
- venir confirmer l’observation clinique
- Ne peut être considéré comme un moyen unique de
diagnostic.
- Une radiographie panoramique donne une vue d’ensemble
des structures anatomiques osseuses et dentaires
D’autre part, à ses côtés, on trouve l’imagerie numérique qui
tend à amélioré de la qualité de la radiologie conventionnelle.
243. 1-BONNET, E et al. Sémiologie radiologique. EMC Editions
Scientifiques et Médicales Elsevier, Paris,Odontologie, 23-722-A-
10,2001,12p.
2- Bhatia HP, Goel S, Srivastava B. Denta Scan; Journal of Oral
Health REVIEW; 6(1)25-27.2012.
3- CAVEZIAN,R et al. Imagerie dento maxillaire. 3ème édition .par
: Elsevier Masson, 2006.366p.
4-Code de la Santé Publique : Guide des indications et des
procédures des examens radiologiques en odontostomatologie .
1ère édition – Mai 2006
244. 5-Hodeza C. Griffaton-Taillandier , J.-L. Bensimon : Imagerie
par faisceau conique « cone beam ». Applications en ORL .
Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie
cervico-faciale .128, 77—91.(2011)
6- Pasquet G et Cavezian R : Moyens diagnostiques en
imagerie odonto-stomatologique cone beam : résultats ; J
Radiol ;90:618-23 .2009 .
7-PASLER, F; VISSER, H. Pocket Atlas of Dental Radiology. New
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245. 7-THOMAS, L. Radiologie dentaire numérique. 2011.177p.
8-. Zimmermann E, J. Brau J. , Conigliaro A , . Schuliar Y :
Imageries numériques tridimensionnelles :développement et
intérêt criminalistique en odontologie médico-légale ; 4, 161—
170 ; (2013).