600+ établissements participants en 2015 !
Le Baromètre du Développement Durable en établissements et services sanitaires, sociaux et/ou médico-sociaux est une étude annuelle menée auprès de tous les établissements français.
Il permet de mesurer la prise en compte du développement durable et de recenser les actions écologiquement et socialement responsables.
Le Baromètre est articulé autour d’une centaine de questions sur les grandes thématiques au coeur des préocupations et des exigences environnementales et sociétales que rencontrent les établissements:
Organisation et Pilotage
Communication
Politique sociale et de ressources humaines
Politique d’achats
Construction et Rénovation des bâtiments
Performance énergertique
Eau
Déchets
Transports
4. le déVeloPPement duraBle
DanS leS établiSSementS et ServiceS
SanitaireS, Sociaux et meDico-Sociaux
L
e développement durable est largement répandu dans les établissements et services sanitaires,
sociaux et médico-sociaux. Il fait partie des sujets de la gestion courante pour 96% des établissements
interrogés. En moyenne, 85% des établissements intègrent le développement durable au niveau de
leurs projets stratégiques. En 2015, les cliniques et hôpitaux privés se détachent de la moyenne et déclarent
unanimement intégrer le développement durable dans leurs projets stratégiques (pour 99% de ces
établissements).
Réduction de l’impact
environnemental de votre activité
Achats durables
Bien-être et qualité de vie
au travail des personnels
Bien-être des patients, des résidents
Autre
Les trois mesures prioritaires du développement durable
visent à réduire l’impact environnemental de l’activité (pour
81% des établissements), à réaliser les achats durables (pour
73%) et à assurer le bien-être et la qualité de vie au travail des
salariés (pour 71%).
L’engagementdansledéveloppementdurableprocèded’abord
d’une démarche volontaire (pour 39% des établissements)
ou d’une démarche collective (pour 21%), d’une obligation
réglementaire(pour18%desétablissements).Pourseulement
1% des répondants, l’engagement dans le développement
durable est impulsé par les attentes du personnel ou des
usagers. Cependant, les usagers sont majoritairement les
bénéficiaires des projets de développement durable pour 71%
des établissements en 2015 contre 70% en 2014 (+1%).
r
PrioritéS Du Développement Durable
inStallation claSSée au titre De la Protection de l’enVironnement
01
02
Dans quel(s) domaine(s) agissez-vous prioritairement ?
81%
73%
71%
54%
9%
100%80%60%40%20%0%
1 établissement sur 3 (35% exactement) détient une installation Classée au titre de la Protection de l’Environnement (iCPE).
leur nombre n’a pas évolué depuis 2014.
FocuS
5. BaromètreSantéDurablepage.5
Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
Bureau d’étude ou société de conseil
Haute autorité de Santé (HAS)
Agence de l’Eau
baromètreSantéDurablepage.5
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Avez-vous déjà contacté les organismes suivants pour des questions relatives au développement durable ?
utiliSation de ProduitS toxiqueS
ou à riSqueS enVironnementaux
inDicateurS et certificationS
partenaireS Du déVeloPPement duraBle
03
04
05
Les établissements ont progressé vers plus de sécurité
quant à l’utilisation de certains produits toxiques
ou à des risques environnementaux au sein de ces
établissements : en 2015, 47% des établissements
préfèrent systèmatiquement l’utilisation des produits
sans risque pour l’environnement et les usagers, contre
42% en 2014 (+5%) ; et des produits de substitution ont
été choisis par 42% des établissements en 2015 contre
seulement 35% en 2015 (+7%).
Pour mieux contrôler les progrès, de plus en plus
d’établissements mettent en place des indicateurs pour le
suivi de leurs actions de développement durable (58% en
2015 contre 54% en 2014 : +4%). Cette année, 35% des
établissements ont également mis en place un reporting
rsE (responsabilité sociétale des entreprises), notamment
pour se conformer aux obligations de la loi Grenelle 2 sur
le reporting environnemental et social.
Peu d’établissements se sont engagés dans une
certification isO 14 001 (3% possèdent une certification
management environnemental), ou un agenda 21 (6%
des établissements). Cependant, les établissements
publics se distinguent de la moyenne, avec 4% de ces
établissements qui se déclarent certifiés isO 14 001 et
10% de ces établissements qui possèdent déjà un agenda
21 en 2015.
La mesure de l’impact environnemental n’est pas une
pratique majoritaire au sein des établissements et des
services sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Les
diagnostics de performance énergétique (DPE) sont
pratiqués pour 48% des établissements et se révèlent les
plus fréquents devant les audits énergétiques (39%) et
les bilans de gaz à effet de serres-bilan carbone (38%).
En matière de développement durable, les établissements
ne sont pas isolés dans leur démarche. ils interrogent
majoritairement l’ADEmE (pour 61% des répondants),
puis les bureaux d’études ou les sociétés de conseil
(55%) et la Haute Autorité de santé (36%). les services
du ministère du développement durable sont consultés
par 28% des établissements de l’étude : Commissariat
Général au Développement Durable, Direction Régionale
de l’industrie, de la Recherche et de l’Environnement,
Direction régionale de l’Environnement…
61%
55%
36%
30%
29%
28%
20%
8%
2%
Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
Bureau d’étude ou société de conseil
Haute autorité de Santé (HAS)
Agence de l’Eau
Inspection du travail, ANACT 1
Services du ministère du développement
durable (CGDD, DRIRE, DIREN ...)
Institut national de recherche
et de sécurité (INRS)
Institut de veille sanitaire (InVS)
ANSES 2
2
ANSES : Agence
nationale de sécurité
sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement
et du travail
1
ANACT : Agence
nationale pour
l’amélioration
des conditions
de travail
6. Pilotage de la démarche
Budget
P
our mener leur démarche de développement durable, les
établissements font appel à des femmes et des hommes aux
profils variés. Si 2 établissements sur 3 (68% exactement)
ont identifié au moins une personne chargée des questions de
développement durable, son positionnement dans les services recouvre
des réalités très différentes d’un établissement à l’autre. Pour 14% des
établissements, le directeur général de l’établissement en assume la
charge personnellement. Ce cas est plus fréquent dans les cliniques et
hôpitaux privés que dans les établissements publics.
Cependant, dans la majorité des situations (53% des cas), les projets
de développement durable sont portés par des profils de postes
très variés : responsable qualité, responsable Qualité Sécurité
Environnement, acheteur/acheteuse, chargé(e) de mission… Ils
appartiennent en général à un service administratif (dans 40%
des établissements), à un service logistique (dans 24%) ou à un
service qualité (dans 22%).
Dans son ensemble, la politique de développement durable
repose le plus souvent sur un groupe de travail transversal
dans 25% des établissements ou s’appuie sur un ou plusieurs
référent(s) interne(s) dans 17% des cas.
FocuS
FocuS
L
e développement durable dans les établissements et services
sanitaires, sociaux et médico-sociaux reposent sur des
changements d’habitudes, des gestes, des comportements
qui n’appellent pas de budget particulier : une approche
qui est privilégiée pour 48% des établissements concernés. Par
ailleurs, 26% des établissements ne définissent pas de budget
particuliermaislescoûtssontdirectementimputéssurlesservices/
départements concernés par l’action développement durable qu’ils
poursuivent. A noter que 24% des projets sont financés sur des
budgets ponctuels, décidés annuellement, tandis que seulement
2% des établissements revendiquent une ligne budgétaire
identifiée et allouée spécificiquement au développement durable
pour tout leur établissement.
Comment financez-vous vos actions de développement durable ?
48%
26%
23%
0% 10% 20% 30% 40% 50%
2%
Les actions sont réalisées sans budget particulier
Les actions sont prises en charge sur
les budgets des différents services
Un budget ponctuel en fonction
de l’action menée
Un budget spécifique et identifié est alloué
7. BaromètreSantéDurablepage.7baromètreSantéDurablepage.7
E
nmatièrederessourcesbudgétaires,1établissement
sur 3 a perçu des aides ou des subventions pour
soutenir ses actions de développement durable en
2015 : les établissements publics ont davantage été
destinataires de ces aides (CHU, Hôpitaux publics… 43%
d’entre eux) que les cliniques et structures privées (14%).
Le plus souvent, les projets financés par ces aides portent
sur la réduction énergétique (isolation, biomasse, audit
et diagnostic énergétique, certificat), l’environnement
(traitement des déchets, utilisation de l’eau) et sociétal
(audit psycho-sociaux). A noter que le nombre
d’établissements ayant perçu des aides ou subventions
est en diminution en 2015 (31% en 2015 contre 34% en
2014, soit - 3%).
éducation et sensibilisation
aux éco-gestes
Conseils et informations générales
Autre
retour Sur inVeStiSSement
communication
reSSourceS BudgétaireS
01
03
02
1 établissement sur 3 - 38% exactement - calcule le retour sur investissement
(R.O.I.) de leurs actions de développement durable.
à noter que les établissements publics sont davantage attentifs au calcul de ce r.O.i. Ainsi, 42% des établissements
publics calculent le R.O.i., c’est-à-dire plus que la moyenne des établissements interrogés.
88% des établissements incluent des thématiques
développement durable dans leur communication.
Cependant, les établissements et services sanitaires,
sociaux ou médico-sociaux communiquent moins en
2015 qu’en 2014 sur leurs actions de développement
durable, que ce soit en interne (88% des établissements
communiquent en 2015 contre 92% en 2014), qu’envers
les parties prenantes externes (46% communiquent en
2015 contre 50% en 2014).
L’essentiel de la communication est tourné vers les
membres du personnel pour 99% des établissements,
mais aussi orienté vers les patients et les résidents pour
65% des répondants.
Dans son contenu, la communication porte
principalement sur la sensibilisation aux éco-gestes
pour 86% des établissements, et aux enjeux quotidiens
du développement durable sous forme de conseils et
d’informations générales (pour 2 établissements sur 3).
Dans leurs formes, les campagnes de communication
sont éco-conçues pour la majorité des établissements, et
même en progression par rapport à l’année précédente
(54% des établissements éco-conçoivent en 2015, contre
53% en 2014).
à noter que 29% des établissements s’adjoignent
les services d’un EsAt pour leurs opérations de
communication.
85%
68%
48%
43%
4%
80%60%40%0% 20%
Sur quels thèmes porte votre communication
sur le développement durable ?
Bilan et résultats des actions
DD de votre établissement
Explication de la stratégie
de l’établissement
8. Responsabilité sociale
C
oncernant la santé et sécurité au travail, le document unique des risques professionnels est élaboré
par la quasi-totalité des établissements (97%), et 89% des établissements possèdent en plus des
dispositifs de prévention des risques professionnels. Les mesures de prévention des troubles musculo-
squelettiques progressent puisqu’elles sont présentes dans 78% des établissements en 2015 contre 75%
en 2014 (+3%) ; par ailleurs, des mesures de prévention du stress sont mises en place dans 56% des
établissements cette année.
FocuS
<
GeStion DeS reSSourceS humaineS01
tendances fortes dans la gestion des ressources humaines
des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-
sociaux, les actions en faveur de l’accès à l’emploi des
personnes en situation de handicap progressent en 2015 pour
s’étendre à 70% des établissements contre 68% en 2014
(+2%).
De même, les actions en faveur de l’égalité hommes/femmes
se sont étendues à 48% des établissements en 2015 contre
42% seulement en 2014 (+6%). En particulier, les cliniques
et hôpitaux privés sont plus nombreux que la moyenne à
mener des actions d’égalité hommes / femmes (ils sont 75%
en 2015) ; tandis que les établissements publiques (CHU,
Hôpitaux publics...) sont plus nombreux à mener des actions
en faveur des personnes en insertion (ils sont 59% en 2015).
L’aide à l’identification et à la prévention
du risque médical est une composante
majeure de notre offre à destination des
établissements et des professionnels de santé,
en tant qu’assureur leader sur le marché de la
responsabilité médicale en France. Constater
que 56% des établissements déclarent
posséder des mesures de prévention de
stress nous interpellent, car nous sommes
convaincus qu’il existe un lien fort entre la
qualité de vie au travail des équipes et la
sécurité de la prise en charge des patients.
Et il faut le rappeler, les professionnels de santé
sont soumis à de nombreuses contraintes
liées à l’activité, elle-même génératrice de
stress : obligation de résultats, situations
d’urgences, maîtrise difficile de la charge
de travail... La pénurie durable de certains
professionnels, le turn-over des personnels,
le recours aux heures supplémentaires
et à l’intérim n’ayant fait qu’aggraver la
situation ces dernières années conduisant à
l’épuisement de nombreux personnels. Nous
prenons en compte désormais ces facteurs
liés à la qualité de vie au travail notamment
lorsque nous réalisons les visites de risque
dans les établissements.
C’estmêmeuneattentefortedesprofessionnels
de santé eux-mêmes. Au point qu’au-delà de
nos approches d’évaluation de l’exposition
au risque, nous essayons d’apporter des
solutions concrètes aux équipes concernées:
revisite des fondamentaux du management,
mise en place d’une démarche de prévention
des risques psychosociaux, aide à la maîtrise
des absences...
Plus généralement, de notre point de vue, les
enjeux pour retrouver progressivement une
certaine qualité de vie au travail se situent
à trois niveaux : associer systématiquement
dans les démarches, maîtrise des « risques
patient » et bien-être des professionnels de
santé, réinventer la formation, qui doit être
un levier de compétence et de confiance des
agents, et enfin faire émerger, comme c’est le
cas dans d’autres secteur d’activité comme
l’aéronautique, la notion d’équipe.
Frédéric Fuz,
Directeur du Pôle
Services de Sham
Relier le bien-être au travail
et la sécurité des soins
9. BaromètreSantéDurablepage.9
03
la qualité de vie au travail a progressé en 2015, avec davantage
d’établissements impliqués dans son amélioration (76% des
établissements en 2015 contre 74% en 2014 : +2%).
88% des établissements sont déjà accessibles aux personnes
en situation de handicap, et autant envisagent des travaux pour
améliorer davantage encore les conditions d’accessibilité en 2015.
le top 3 des formations dispensées en 2015 sont les gestes et postures (pour 78% des établissements
concernés), la gestion des déchets (47%) et les achats durables (23%). le management du
développement durable n’était au programme des formations que pour 14% des établissements de
cette année.
qualité de Vie au travail
Pierre souchon,
Directeur général
délégué – DS Services
<Depuis de nombreuses années, les
établissements de santé conduisent des
actions en faveur de la qualité de vie au
travail et de l’amélioration des conditions de
travail. L’entrée en application du manuel de
certification v.2014, qui comporte désormais un
chapitre spécifique à la qualité de vie au travail,
représente une incitation supplémentaire
pour les établissements, à s’impliquer dans
de tels enjeux. Les établissements ont
aujourd’hui à cœur de valoriser et de faire
mieux connaître l’ensemble des actions
mobilisées en faveur de la qualité de vie au
travail, ce qui explique sans doute la tendance
croissante du baromètre. Dans le contexte
des transformations actuelles de l’hôpital, ces
démarches contribuent directement à l’enjeu
essentiel de la qualité de la prise en charge
des patients.
Depuis plusieurs années, nous accompagnons
les établissements dans la conduite de leurs
projets d’amélioration de la qualité de vie au
travail de leurs personnels, de performance
de leurs organisations et dans la maîtrise
de leurs risques. Toutes les démarches
d’appréciation du climat social l’enseignent : le
sentiment d’utilité et la fierté d’appartenance
constituent des points forts récurrents parmi
les personnels de santé. A l’inverse, les
foyers de progrès souvent identifiés sont le
sentiment de reconnaissance et la qualité
de la circulation d’information. Année après
année, nous soutenons les établissements,
notamment par la mise en place de
programmes de formations adaptés et dans
l’amélioration continue des pratiques de
management.
L’accent porté par le manuel de certification
de la Haute Autorité de Santé donne une
légitimité encore renforcée aux actions déjà
mobilisées en faveur de la qualité de vie au
travail. Elles agissent comme un véritable
catalyseur du dialogue social.
Redonner un élan à la
qualité de vie au travail
Formation
Le développement durable fait partie des priorités du plan de formation pour seulement 19% des
établissements en 2015. Plus que la moyenne, 24% des établissements publics (CHU, Hôpitaux
publics…) en font une priorité pour leurs agents cette année.
FocuS
SujetS De formation01
10. Critères de développement durable dans votre politique d’achats :
précisez quels domaines, pour quels types d’achats
79%
66%
57%
53%
51%
49%
34%
33%
31%
27%
24%
6%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Produits de nettoyage
et d’entretien
Fournitures de bureau
Constructions et rénovations
immobilières
Entretien des espaces verts
Matériel bureautique
Mobilier
Prestations de service
Véhicules
équipements biomédicaux
Pharmacie
Autre
Alimentation
r
AchAts durAblesFocuS
E
n 2015, 8 établissements sur 10 (82% exactement) ont introduit des critères de développement durable dans leur politique
d’achats. Les établissements publics sont plus nombreux que la moyenne à avoir imposé ces critères (90% des établissements
publics : CHU, Hôpitaux publics…). Les produits d’entretiens, les fournitures de bureaux et l’alimentation sont les achats les
plus couramment concernés par les critères de développement durable. A l’inverse, la pharmacie, les équipements biomédicaux
et les véhicules sont les domaines les moins couverts par les achats durables de ces établissements.
11. BaromètreSantéDurablepage.11baromètreSantéDurablepage.11
01
02
03
arbitraGe économique
Groupement d’achatS
01
02
De plus en plus, les achats durables font l’objet d’un
arbitrage économique par les établissements : en 2015,
une majorité de 59% des établissements se déclarent être
prêts à payer un peu plus chers un produit ou un service
qui répond à des critères sociaux et environnementaux,
mais ils étaient 63% en 2014 ! A noter cependant que
de plus en plus d’établissements intègrent la logique
de calcul en coûts complets dans les achats qui traduit
une meilleure maîtrise de l’enjeu économique des achats
durables : ils étaient 36% en 2014, ils sont désormais
40% (+4%).
Fait notable également, le nombre d’établissements
engagés dans des groupements d’achats progressent
à 91% en 2015, contre 89% en 2014 (+2%). les
établissements publics (CHU...) sont engagés en quasi
totalité dans ces groupements. l’UGAP, UniHa et
resaH idF sont les groupements les plus utilisés par les
établissements publics, tandis que les établissements
privés sont majoritairement membres de la CAHPP
conStruction
FocuS
E
n 2015, les enjeux du développement
durable des bâtiments suivent une tendance
décroissante : 76% des établissements ont
des projets de construction cette année,
contre 81% l’année,
Avec 87% d’établissements concernés, les
établissements publics (CHU...) ont davantage
de projets de construction que la moyenne des
répondants en 2015.
Toutefois, les critères du développement durable sont variables dans les projets de cette année : il y a
davantage de projets qui respectent la collecte sélective des déchets de chantiers, mais moins de projets
intègrent une démarche de développement durable dans leur construction (86% en 2015 contre 91% en
2014).
En 2015, les trois priorités du développement durable dans les projets de construction pour les
établissements sanitaires, sociaux et services médico-sociaux sont :
La performance énergétique et les économies d’énergie,
Le confort de vie et d’usage dans les bâtiments,
La réalisation au moindre coût /
l’optimisation financière.
12. RessouRces : eau et électRicité
FocuS
4
établissements sur 5 suivent leur consommation d’eau (79% des
établissements exactement) et de leur consommation d’énergie
(80% des établissements exactement).
auGmentation De la conSommation d’eau01
En un an, la consommation d’eau par établissement a
légèrement progressé : de 245,6 l en 2014, elle est maintenant
de246,4lparjouretparlit/placeenmoyenne(+0,8l);Pourtant
les efforts pour optimiser les ressources se poursuivent.
En 2015, 2 établissements sur 3 pratiquent toujours une
politique de réduction d’eau : 85% des établissement
utilisent des équipements d’économiseurs d’eau, et 75% des
établissements procèdent à une sensibilisation du personnel
sur cet enjeu.
84%
72%
28%
27%
12%
84%
29%
25%
11%
84%
72%
28%
27%
12%
84%
75%
0% 20% 40% 60% 80%
Choix d’équipements
économiseurs d’eau
Sensibilisation du personnel
Formation aux éco-gestes
Autre
Sensibilisation des patients ou
résidents
Résultats 2014
Top 3 des actions
Autres actions
Sur quelles actions vous appuyez-vous pour réduire votre consommation d’eau ?
13. BaromètreSantéDurablepage.13baromètreSantéDurablepage.13
0% 20% 40% 60% 80%
Diminution De la conSommation d’énergie02
Installation de lampes basse
consommation
Détecteurs de présence pour
l’éclairage
Travaux d’isolation (ouvertures,
toit, façades ...)
Arrêt des ordinateurs et autres matériels
bureautique quand utilisation terminée
Effacement (outil d’optimisation
de la consommation électrique)
équipements électriques
peu consommateurs d’énergie
Système de chauffage performant
Formation des agents aux éco-gestes
Autre
Sur quelles actions vous appuyez-vous pour réduire votre consommation d’énergie ?
la consommation d’énergie a été réduite en 2015 : de
212,8 KWh, elle est ramenée à 209,2 KWh par an et par
m2 en moyenne dans les établissements (-3,6 KWh).
En 2015, 9 établissements sur 10 mènent toujours des
actions pour réduire leur consommation énergétique. Le
top 3 des actions en ce sens sont l’installation de lampes
basse consommation, de détecteurs de présence pour
l’éclairage et les travaux d’isolation.
Des techniques comme l’effacement (outil d’optimisation
de la consommation électrique), ne sont utilisés que
dans 14% des établissements. les établissements publics
(CHU...) consomment plus d’eau que la moyenne : 271 l par
jour et par lit (+24,6 l); tandis que les cliniques et hôpitaux
privés consomment plus d’énergie que la moyenne des
établissements : 246 KWh par an et par m2 (+36,8 Kwh).
88%
76%
64%
58%
46%
39%
36%
10%
12%
90%
76%
64%
57%
49%
38%
36%
14%
12%
Résultats2014
Top 3 des actions
Autres actions
économie D’énerGie03
1 établissement sur 4 (28% exactement) est en mesure
de calculer précisément les économies d’énergie réalisées
sur l’année. Selon leurs relevés, l’efficacité énergétique
des établissements est meilleure en 2015 : 40% des
établissements ont réalisé entre 5 et 10% de réduction
de la consommation énergétique contre 35% en 2014.
De même, le recours aux énergies renouvelables a aussi
progressé : 31% des établissements y ont désormais
recours contre 29% en 2014. Fait notable, 45% des
établissements publics (CHU...) utilisent les énergies
renouvelables cette année, une pratique davantage
répandue dans les établissements publics que la moyenne
des établissements.
14. inFormatique Verte
L
a dématérialisation des procédures est un facteur d’optimisation du développement durable adoptée
aujourd’hui 82% des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux en 2015.
Fait notable, 95% des établissements publics (CHU, Hôpitaux publics...) utilisent des procédures
dématérialisées.
empreinte carBone01
Pour réduire leur empreinte carbone, les acheteurs
d’équipement informatique privilégient les terminaux
multifonctions permettant une mutualisation des
tâches (un critère pour 65% des établissements) et la
consommation d’énergie réduite (un critère pour 52%
des établissements), tel le label Energy star par exemple.
toutefois, la présence de matériaux recyclés dans les
matériels informatiques n’intéresse qu’1 établissement
sur 3 en 2015.
La recharge des cartouches d’imprimantes et des toners
de copieurs (plutôt que leur remplacement total) est en
progrès, désormais adoptée par 21% des établissements
sanitaires, sociaux et services médico-sociaux contre
seulement18%en2014(+3%).lapratiquedelarecharge
s’étend à 23% des cliniques et hôpitaux privés. De leur
coté, 89% des établissements publics se distinguent
par un recours accru à la récupération des matériels
informatiques dans des filières de collecte spécifique
(recyclage, don à des associations...).
économie D’énerGie 02
03
les agents et employés de 3 établissements sur 4 (74%
exactement) ont été sensibilisés aux réflexes d’économie
d’énergie, et plus particulièrement concernant l’utilisation
des postes et équipements bureautiques de façon plus
économe (impression r°/v°, extinction systématique en
fin d’utilisation ...).
Indiquez les mesures que vous avez adoptées [en matière de green IT]
Bureautique verte
Résultats 2014
Top 3 des mesures
Autres mesures
82%
72%
21%
9%
4%
83%
75%
18%
9%
4%
Récupération des matériels informatiques usagés dans une filière de
collecte spécifique (recyclage, don à des associations...)
Information, formation des agents pour utiliser
les postes et équipements bureautiques de façon économe
Recharge des cartouches d’imprimantes et des toners
de copieurs (plutôt que remplacement total)
Autre
Aucune
0% 20% 40% 60% 80%
FocuS
15. BaromètreSantéDurablepage.15baromètreSantéDurablepage.15
déchetS
P
our les établissements qui disposent d’une flotte de véhicules, 1 établissement sur 5 (21%
exactement) en moyenne possède des véhicules “propres” et/ou électriques. Fait notable, 35%
établissements publics disposant d’une flotte en sont équipés, ce qui distingue cette catégorie
d’établissement pour l’utilisation de véhicules “propres” et/ou électriques qui représentent jusqu’à
10% de leur parc en général.
tri SélectiF
plan De Déplacement
DéchetS D’activitéS de SoinS à riSqueS inFectieux
meSureS incitativeS
01
01
02
02
Les établissements et services effectuent le tri sélectif,
prioritairement pour les verres/papiers/cartons, les
DAsri et les piles usagées et accumulateurs. Certaines
de ces filières possèdent même un intérêt économique
pour les établissements qui bénéficient d’une valorisation
financière de leurs déchets, notamment pour les verres/
papiers/cartons, les bois, gravats, métaux et grands
emballages, palettes, caisses.
Par ailleurs, davantage de plans de déplacements sont
mis en place cette année (21% des établissements en
2015 contre 19% en 2014 : +2%), avec comme résultats
directs une augmentation du co-voiturage, de l’utilisation
des transports en commun et de l’utilisation du vélo.
2 établissements sur 3 (63% exactement) se considèrent
facilement accessibles en transport en commun. Dans 4%
des cas, les établissements constatent même une baisse
des accidents de la route.
En un an, les volumes de DAsri ont augmenté en moyenne
à 236,9 t/an en 2015 contre 230,1 t en 2014 (+6,8t) par
établissement. Cependant, le taux de DAsri a diminué à
15,7% en 2015 contre 16,6% en 2014 (-0,9%).
3 établissements sur 4 vérifient la pertinence des tris
dans ce domaine, et la qualité du tri augmente nettement
concernant 45% des établissements en 2015, contre 35%
en 2014 (+10%).
Parmi les mesures d’incitation des personnels, patients
et visiteurs à utiliser d’autres moyens de transports
que la voiture individuelle, figurent en pratique les
tarifs préférentiels et la prise en charge d’une partie de
l’abonnement des transports en commun, l’installation
d’un parking à vélos et d’itinéraires vélos protégés, et une
communication sur les transports alternatifs à la voiture
(supports internes et externes).
tranSPortS
FocuS
A
lors que 51% des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux produisent
en moyenne moins de 500 tonnes de déchets par an, près de 2 établissements sur 3 (63%
exactement) suivent une démarche de réduction à la source des déchets qui concerne
principalement les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), les verres/
papiers/cartons et les consommables informatiques.
FocuS