#Pause travail 8 Dubreuil femmes 9 avril 2024 (1).pdf
Conditions de travail dans les elevages turlot a
1. Les conditions de travail dans les élevages : analyse
transnationale des approches du conseil
Turlot A., Chauvat S., Correa P., Kling-Eveillard F. , Nettle R., Dockes A.-C.
2. Introduction
• Le travail est un enjeu majeur impact direct sur la qualité de vie – la
pérennité
• Evolutions actuelles détérioration réelle ou perçue des conditions de
travail
• Nouvelles visions du métier changement
• Le travail en élevage, un sujet de conseil complexe et intime
• Comment aborder cette thématique dans le conseil? Quelles sont les
particularités ?
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3. Quatre situations
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Australie
120.000 fermes dont 5.700
en élevage laitier
260 VL/ferme
4,3 temps plein par ferme
laitière
Bcp de salariat dont du
saisonnier
> 120 conseillers en
ressources humaines
France
300.000 fermes dont 60.000 en
élevage laitier
60 VL/ferme
2,1 temps plein par ferme laitière
+/-100 conseillers en organisation du
travail
Wallonie (Belgique)
13.000 fermes dont 3.800 en
élevage laitier
55 VL/ferme
1,8 temps plein par ferme laitière
5 conseillers en organisation du
travail
Uruguay
45.000 fermes dont 4.500
en élevage laitier
100 VL/ferme
3,3 temps plein par ferme
laitière
5. Différents méthodes d’actions de conseil
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Conseils
individuels
« Diffusion de
masse »
Conseils de
groupe Conseils intégrés
Adaptation aux
besoins individuels
Durée du conseil
D’après Dockes et al., 1999
P. Rondia
6. Les différents rôles du conseiller
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CONSEILLER INSTRUCTEUR PARTENAIRE
« Vous le faites, je serai votre
table d’harmonie »
« Vous l’avez bien fait, vous
pouvez ajouter ceci la prochaine
fois »
« Nous le ferons ensemble et
apprendrons l’un de l’autre »
FACILITATEUR FORMATEUR MODELE
« Vous le faites : je vous
assisterai dans le processus. »
« Voici certains principes que
vous pouvez employer pour
résoudre des problème de ce
genre. »
« Je le ferai, vous observez afin
d‘apprendre en me
regardant. »«
OBSERVATEUR REFLECTIF CONSEILLER TECHNIQUE EXPERT
« Vous le faites, je vous
surveillerai et vous dirai ce que
je vois et entends. »
« Je répondrai à vos questions
au fur et à mesure que vous
progresserez. »
« Je le ferai pour vous, je vous
dirai quoi faire. »
D’après Champion et al., 2010
Responsabilité du conseiller augmente face aux
résultats du projet
Responsabilitéduconseilleraugmentefaceau
développementprofessionnelduclient
P. Rondia
7. Le conseil travail -illustrations
• Méthode Bilan travail, un outil
– permettant de faire du référentiel (France et Wallonie)
– de conseil ind. (France et Uruguay)
• Ateliers de discussion entre agriculteurs :
– Mise en commun des problématiques et réflexion pour trouver des solutions.
– Synergie entre l’expérience des agriculteurs et les connaissances techniques des conseillers
Conduit à des changements concrets adaptés aux réalités individuelles
Conseils
individuels
France, Wallonie et Uruguay
Conseils de
groupe Uruguay
8. Le conseil travail-illustrations
• Conseil collectif associant conseils individuels et groupes participatifs
(programme VIP) :
– Enquêtes sur la perception et les attentes comprendre la situation et cibler les actions
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Conseils intégrés France
Sensibilisation pour légitimer les
questions de travail
Aider les éleveurs à exprimer leurs
préoccupations et aspirations
Offrir plus d’informations sur le
thème
– Public cible (1) les conseillers, désormais organisés en réseau de compétence et (2) les agriculteurs
– Evaluation du programme positive : support, réseau de partenaires, importance de l’organisation
collective pour aborder ce sujet.
9. Formations de conseillers
• Développer les compétences des conseillers « experts »
• En Wallonie : formation de 7 jours (théorie/pratique)
– 4 parties : les différences facettes; formation à l’entretien semi-directifs/posture; conception d’un
outil d’audit; repères et solutions pour le conseil
– Mise à disposition d’outils : annuaire personnes ressources, trucs et astuces,…
– 5 conseillers
• En Australie : module dans la formation diplômante « People in Dairy » -
4*3 jours(théorie/pratique)
– Surtout les questions autour de la MO : l’intégrer dans la vision stratégique; avoir une MO efficace
et productive; attirer et retenir la MO; répondre aux exigences légales
– 150 conseillers
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Wallonie et Australie
10. Conclusions
• Le conseil travail est particulier, car il aborde des sujets personnels et
complexes
• Mise en place d’outils, de questionnaire amènent les agriculteurs à
donner leur point de vue.
• La formulation d’une demande d’aide en matière de travail est
compliquée nécessiter d’utiliser les différentes méthodes
• Au niveau des conseillers, il est pertinent de mettre en place des
formations qui répondent à leur besoin.
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Le travail en élevage impacte directement la qualité de vie des éleveurs et de ce fait, peut mettre en péril la pérennité des exploitations. Les évolutions actuelles telles que l’agrandissement des exploitations, la réduction de la MO familiale ou l’augmentation de la productivité du travail contribuent à une détérioration réelle ou perçue des conditions de travail.
De plus, les éleveurs proposent de nouvelles visions de leur métier et aspirent à se libérer du temps pour la vie familiale. Ces nouvelles visions impliquent parfois de faire le pas de changer de pratique. Dans ces situations, le conseil peut jouer un rôle important pour faciliter le changement et accompagner les éleveurs.
le travail est un sujet qui mobilise des connaissances issues de disciplines variées telles la zootechnie, la sociologie, l'économie, l'ergonomie et la gestion. Le travail est donc à la fois un sujet complexe et intime dans la manière dont il est abordé dans les systèmes d'élevage.
Cette présentation a pour objectif de faire réfléchir sur les différentes méthodes/ approches de conseil sur la thématique du travail en élevage. Les particularités de ce sujet conduit à s’interroger sur la façon d’aborder ce sujet, est-ce identique ou non aux thématiques plus techniques? Est-ce qu’aborder ce sujet est source de difficultés particulières pour les conseillers? Nous avons abordé ces sujets au travers d’une analyse de ce qui se pratique dans 4 pays ou régions différents.
Les quatre pays sont l'Australie, la France, la Wallonie en Belgique et l'Uruguay. L’objectif de cette présentation n’est pas de vous faire un état des lieux de l’agriculture dans ces 4 pays. Je vais donc brièvement vous donner quelques éléments ciblés sur le secteur laitier car il s’agit d’une spéculation qui subit une forte pression au niveau de travail surtout avec l’astreinte de la traite matin et soir.
L'Australie compte +/- 5700 élevages laitiers avec une moyenne de 260 VL par ferme. Ces exploitations sont gérées avec bcp de salariats dont la particularité est d’avoir recours à bcp des travailleurs saisonniers dont les travailleurs avec visa vacances-travail. Dans ce pays, les exploitations sont de moins en moins tenues par un exploitant voir par deux associés, mais sont devenus de petites industries avec bcp de salariats ce qui entraine des questions en termes de gestion des personnes, notamment en communication, leadership, définition des attentes et répartition du travail.
En France et en Wallonie, les exploitations sont de tailles plus familiales avec une moyenne de 50 à 60VL par exploitation. Les français sont habitués à recevoir du conseil au niveau de la gestion de leur exploitation et une 100 de conseillers est même spécialisée sur la question du travail. En Wallonie, le conseil est donné principalement par des firmes privées en même temps que la vente de leur produit. Le conseil neutre est peu rependu, il y a cependant maintenant 5 personnes formées au conseil sur l’organisation du travail. Dans ces deux régions, l’organisation du travail est reconnue par les éleveurs comme des enjeux majeurs. L’astreinte est souvent mise en avant avec son caractère quotidien et répétitif. Les conditions des éleveurs ne s’améliorent pas avec l’évolution de la taille des exploitations combinée à une réduction de la main-d’œuvre familiale. Des questions sur la gestion de la MO salariée, les associations voient également le jour en France. En Wallonie, le salariat est encore peu répandu et donc ces questionnements restent pour le moment au second plan.
En Uruguay, l’agriculture emploie encore 8-10% de la pop active. Cependant, le constat est identique que pour les autres pays, on observe une diminution du nombre de travailleurs en agriculture en parallèle avec une augmentation de la taille des exploitations. Contrairement à d’autres pays, cette augmentation se fait sans recours à de la mécanisation, mais plutôt en déléguant le travail saisonnier. Dans ce pays, le travail est également un facteur limitant et des questionnements au niveau de la qualité de vie, de la formation, de la gestion de salariat,… arrivent. Ce problème est maintenant intégré dans une partie du conseil sur les changements de techniques.
Les actions de conseil peuvent être classées selon leur finalité ou les principales méthodes utilisées.
Au niveau des finalités poursuivies, nous avons relevé 4 grands types : le conseil technique qui porte sur des aspects du fonctionnement (intrants, alimentation, bâtiments, etc.). Il s'agit de fournir des éléments permettant aux agriculteurs de progresser dans leur activité.
Cela évidemment en cohérence avec le deuxième type de conseil qui porte sur l'équilibre économique et stratégique de leur exploitation. Le but est d’aider à optimiser les performances économiques tout en intégrant les objectifs des agriculteurs et en analysant les projets dans leur globalité.
Plus récemment, les structures de conseil ont investi d'autres domaines comme l'agro-écologie ou le travail et tiennent compte de nouvelles exigences techniques, économiques, sociales et environnementales tout en intégrant souvent des attentes sociétales. Ce type de conseil est important, car souvent l'adoption de nouvelles pratiques dépend de leur facilité de mise en œuvre, du travail nécessaire et des compétences à mobiliser… Le conseil "travail" prend alors toute son importance afin d’accompagner les éleveurs soit directement au moment du conseil technique en évaluant l'impact sur les organisations des nouvelles pratiques, soit centré sur ce thème pour faire un point à l'occasion de la mise à jour d'un problème chronique de surcharge ou à des occasions particulières (installation, réorientation du système de production, etc.).
Une variété de méthodes d'intervention peuvent être mobilisées en fonction des moyens disponibles et des motivations des agriculteurs et de leurs conseillers. Dans le graphique présenté ici, nous avons classé les différentes méthode selon la durée du conseil et de la prise en compte dans le conseil des besoins individuels.
Il y a les conseils individuels qui permettent à un agriculteur de communiquer directement avec un ou plusieurs conseillers, de sorte qu'il est possible de prendre en compte les contraintes et particularités de sa ferme. En général, ce conseil est d'autant plus pertinent et efficace qu'il prend réellement en compte les points de vue, les connaissances et les objectifs de chaque agriculteur. Il nécessite des compétences techniques et/ou économiques, mais également de l'écoute active.
Le conseil de groupe avec une approche participative qui favorise l’expression de chacun des éleveurs et les interactions entre eux. Cela permet grâce aux échanges de forger des points de vue, des pratiques et des méthodes d'organisation, adaptables à chaque situation. Cette approche nécessite un réel engagement des agriculteurs. Plus ciblé sur les agriculteurs ouverts au changement et à l'innovation qui apprécient d’échanger en groupe, il nécessite également des compétences d'animation de la part des conseillers.
La « diffusion de masse » consiste principalement à informer les agriculteurs à travers les médias (presse, bulletins, sites web ...). Cette forme de conseil a l'avantage d'atteindre un large public à un coût modeste et de préserver l'autonomie individuelle dans la prise de décision. Vu l’informatisation des agriculteurs, c’est un canal qui est de plus en plus utilisé par les organismes agricoles. Cependant, il ne permet pas de débattre des caractéristiques particulières de chacun.
Les conseils intégrés sont une combinaison des différents outils que je viens de citer. Ce type de conseil s'adresse à un public numérique important dont les attentes sont prises en compte par des études et évaluations préliminaires. La diversité des systèmes d'élevage et des attitudes des agriculteurs peut être prise en compte dans des typologies.
En plus des différentes méthodes et formes de conseils, les conseillers peuvent jouer neuf rôles et proposer neuf services associés.
Parfois, les conseillers peuvent fournir des conseils visant à favoriser le développement des capacités proffesionnelles du client, dans d'autres, ils peuvent chercher un résultat (un changement pratique, une amélioration d’une pratique, etc.).
Par exemple, le conseiller qui assume le rôle d'« expert » analyse la situation et donne la solution « clé en main » au client. Dans ce rôle, il a la responsabilité de produire de bons résultats. Le client ne progresse alors pas dans ses capacités. Il aura de nouveau besoin de l’expert la fois suivante pour accomplir la tâche tout aussi bien. Lorsque le conseiller tient un rôle de « partenaire », il allie les deux objectifs de contribuer au développement du client et de garantir les résultats du projet. Chaque intervention appelle un rôle différent, voire une combinaison de ces rôles, ce qui constitue souvent un défi .
Dans l'agriculture, le rôle le plus fréquent reste celui d'expert ou de conseiller technique. L'agriculteur pose une question technique et attend une réponse technique. Ce type de conseil n'est pas approprié aux problèmes stratégiques ou de travail pour lesquels les rôles de partenaire ou d'instructeur sont plus appropriés. L'objectif de ces types de rôle de conseil est de co-construire les solutions tout en faisant « grandir » la personne accompagnée.
Nous allons maintenant illustré les différentes méthodes de conseils a partir des 4 pays que nous avons analysé.
Le premier outil structuré pour fournir des conseils individuels sur les problèmes de travail en élevage est le « Bilan travail reposant sur l'identification des différents types de travailleurs et sur l'évaluation de deux types de travaux : le travail d’astreinte effectué quotidiennement et difficile à reporter ou à concentrer, et le travail de saison, plus différable et qui concerne les travaux relatifs aux surfaces et les manipulations des animaux.
Cet outil peut être mobilisé selon deux objectifs. D’un côté, on peut faire du référentiel en termes de quantité de travail. Cet outil a fortement été utilisé dans ce cadre et dans de nombreux pays. Par exemple, en France, plus de 600 BT dans l’ensemble des filières ont été réalisés. En Wallonie, cet outil a été mobilisé pour faire du référentiel dans +/-70 exploitations laitières et le sera encore pour chiffrer le temps de travail en élevage viandeux.
Cet outil peut également permettre de faire du conseil travail si les éleveurs se plaignent d’une surcharge de travail. Il est mobilisé par certains conseillers travail en France mais également en Uruguay par certains services comptable afin d’aider les éleveurs et les accompagner lors de changements techniques.
Au niveau des conseils de groupe, cela se fait également dans différentes régions. Si on prend le cas de l’Uruguay, cette technique est utilisée en mettant des agriculteurs ensemble afin de discuter d’une problématique par exemple d’une personne d’un groupe afin de trouver ensemble des solutions ou de façon plus générale, le groupe discute sur des problèmes spécifiques liés à des changements et les effets sur l’organisation du travail de l’exploitation. Cette technique permet de créer des synergies entre l’expérience des agriculteurs et les connaissances techniques des conseillers. Cela conduit à des changements concrets adaptés aux réalités individuelles et cela malgré des discussions en groupe.
Un bel exemple de conseils intégrés est ce qui sait fait en Picardie avec le programme Vivre l’élevage en Picardie. Un des volets concernait le travail en élevage et dans ce cadre, ils ont associé le conseil individuel et des groupes participatifs.
Au départ ce programme a réalisé des enquêtes sur la perception du travail et les attentes des conseillers et des agriculteurs afin de comprendre la situation et cibler au mieux les actions. 3 actions ont été retenues. Tout d’abord, il y a eu la sensibilisation des différents acteurs concernant les questions du travail, la construction d’outil permettant aux éleveurs d’exprimer leurs préoccupations et leurs aspirations (autodiagnostic, témoignage, vidéo,..) et enfin ils ont offert plus d’informations sur les différents domaines du travail tel que l’organisation en général, la santé, les bâtiments.,… sujet via des vidéos, des fiches solutions,…)
Le public de cette démarche était autant les conseillers que les agriculteurs. Au niveau des conseillers, ils sont maintenant organisés en réseau de compétence et selon la thématique abordée, on peut solliciter tels ou tels conseillers qui est plus spécialiste sur le sujet concerné.
L’évaluation de ce programme a été très positive.
Lorsqu’il n’y a pas de conseillers spécialisés sur les questions du travail, il faut mettre en place des formations.
Cela a été le cas par exemple en Wallonie et en Australie. Même si ces formations ne s’inscrivent pas dans le même cadre vu qu’en Wallonie, c’est une formation qui a été donné une fois tandis qu’en Australie, il s’agit d’une formation diplômante qui se donne tous les ans depuis 10 ans. Cependant, l’alternance entre théorie et pratique est utilisée dans les deux cas. En Wallonie, la formation abordait différents aspects du travail tels que les différentes facettes du travail, les particularités de l’entretien semi-directif, la conception d’un outil de diagnostics en terminant par des pistes de solutions. En Australie, les questions sur le travail tournent plus autour de la MO car comme on l’a vu précédemment, il s’agit d’un gros enjeu en Australie. De ce fait, la formation aborde plus les questions relatives au recrutement, la rémunération, le droit du travail, la planification, la santé, la sécurité,… afin de mieux intégrer cette Mo dans les visions stratégiques.
Globalement, ces formations sont considérées comme utiles et pertinentes par les conseillers qui la suivent
Le conseil travail est particulier, car il aborde des sujets personnels. Il est difficile pour les éleveurs d'en parler et pour les conseillers de l'aborder avec eux. Mais des voies émergent sur le terrain pour surmonter ces difficultés. De plus, le caractère complexe des problématiques de travail nécessite souvent une approche globale de l'exploitation. Pour répondre à cette complexité, il est peu probable qu'une personne dispose de toutes les compétences. Il est donc utile d'organiser un réseau de compétences pouvant être mis à profit selon les besoins. Ce n'est pas toujours facile, à cause de la concurrence entre les organisations.
L'utilisation d'outils et de questionnaires incitant les agriculteurs à exprimer leur point de vue, est appréciée par les conseillers. Ces outils constituent une base de discussion, offrant la possibilité d'examiner plusieurs facettes du sujet et sécurise le conseiller.
La formulation d'une demande d’aide en matière de travail est une question délicate pour les éleveurs et les conseillers. Pour les premiers, le travail est un sujet très personnel, et pour les seconds, cela demande certaines compétences notamment en matière d'approches humaines, de postures, d'écoute active, etc.. De même, il est important de favoriser l’utilisation des différentes formes de conseil présentées précédemment. La «diffusion massive» peut être utilisée pour sensibiliser les éleveurs et les conseillers; des conseils individuels, avec des outils pertinents peuvent être pertinent pour aider un agriculteur, mais demande plus de temps et pour finir la mise en place de groupes ou d'ateliers participatifs est pertinent, car cela facilite la discussion et rassure, parce les éleveurs partagent leurs problèmes avec d'autres dans des situations analogues. La comparaison des expériences et des idées aide à impulser le changement.
Au niveau des conseillers, il est intéressant de mener des actions associant les conseillers et la recherche appliquée afin de créer des formations répondant à leurs besoins.
Cette présentation a comme objectif de monter certaines démarches entreprises dans différents pays. Le choix des méthodes dépend évidemment du contexte de chaque pays, mais des tendances communes, par exemple l’utilisation du Bilan travail ou la mise en place d’un réseau de conseiller, se dégagent. Si l’on veut développer cette thématique, il est important de s’inspirer des exemples d’autres pays afin de construire la démarche la plus adéquate en fonction de sa situation.