Conférence co-organisée par l'Institut de l’Elevage et les Chambres d'agriculture d'Auvergne et présidée par Michèle Boudoin, Secrétaire générale de la FNO et Présidente du Corel ovin-CRAA
Pour chaque système laitier suivi, le résultat courant 2020 est estimé en baisse. Celle-ci paraît limitée pour les élevages des montagnes de l'Est spécialisés en AOP. Mais elle est beaucoup plus forte pour les systèmes mixtes avec cultures notamment. Les explications sont multiples, depuis l'érosion du prix payé pour le lait hors SIQO (il est stable en bio) jusqu'aux effets des sécheresses estivales récurrentes. Côté produits, ceux de la viande sont en baisse (prix de veau nourrisson et de la réforme laitière), y compris dans les ateliers joints (prix des jeunes bovins ou des broutards quand il y a des vaches allaitantes), de même que les ventes de céréales, faute de rendement. Côté charges, la baisse des prix des carburants et engrais a été loin de compenser la hausse des achats de fourrages, de concentrés voire de paille suite à la sécheresse. D'autant qu'aucune aide exceptionnelle du fond calamités au titre de 2020 n'avait encore été décidée au moment du bouclage de ce chapitre !
Conférence co-organisée par l'Institut de l’Elevage et les Chambres d'agriculture d'Auvergne et présidée par Michèle Boudoin, Secrétaire générale de la FNO et Présidente du Corel ovin-CRAA
Pour chaque système laitier suivi, le résultat courant 2020 est estimé en baisse. Celle-ci paraît limitée pour les élevages des montagnes de l'Est spécialisés en AOP. Mais elle est beaucoup plus forte pour les systèmes mixtes avec cultures notamment. Les explications sont multiples, depuis l'érosion du prix payé pour le lait hors SIQO (il est stable en bio) jusqu'aux effets des sécheresses estivales récurrentes. Côté produits, ceux de la viande sont en baisse (prix de veau nourrisson et de la réforme laitière), y compris dans les ateliers joints (prix des jeunes bovins ou des broutards quand il y a des vaches allaitantes), de même que les ventes de céréales, faute de rendement. Côté charges, la baisse des prix des carburants et engrais a été loin de compenser la hausse des achats de fourrages, de concentrés voire de paille suite à la sécheresse. D'autant qu'aucune aide exceptionnelle du fond calamités au titre de 2020 n'avait encore été décidée au moment du bouclage de ce chapitre !
Le bio en Lorraine, Organic Agriculture in the Lorraine Region of FranceWhitney Willis
This is a PowerPoint intended to accompany my Research Project on the prevalence of organic agricultural practices and methods implemented in the Lorraine region of France. I prepared and executed this project during my semester studying abroad in Nancy, France with Lewis & Clark College Overseas Program. Completed June 3, 2009.
Amorcée en 2018, la baisse des revenus des éleveurs spécialisés, bien qu’amortie par des aides sécheresse, se poursuit en 2019. À nouveau, ces élevages sont les plus impactés par le déficit hydrique et la chaleur estivale 2019.
Le bio en Lorraine, Organic Agriculture in the Lorraine Region of FranceWhitney Willis
This is a PowerPoint intended to accompany my Research Project on the prevalence of organic agricultural practices and methods implemented in the Lorraine region of France. I prepared and executed this project during my semester studying abroad in Nancy, France with Lewis & Clark College Overseas Program. Completed June 3, 2009.
Amorcée en 2018, la baisse des revenus des éleveurs spécialisés, bien qu’amortie par des aides sécheresse, se poursuit en 2019. À nouveau, ces élevages sont les plus impactés par le déficit hydrique et la chaleur estivale 2019.
Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Emmanuel Bernard, Président du Comité de filière viande bovine de l’Institut de l’Élevage.
Newsletter SPW Agriculture en Province de LIEGE du 22-09-22Benoît GEORGES
Les informations et évènements agricoles en Province de Liège et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Services extérieurs de Huy et de Malmedy.
[SPACE 2017] Conférence présidée par Martial Marguet de l’Institut de l’Elevage, Marie-Thérèse Bonneau du Cniel et Jean-Hervé Caugant de la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne
Dossier de présentation - Faire de la PAC un levier de la transition agroécol...France Stratégie
Une perspective se dessine pour engager une véritable politique de transition agroécologique : faire évoluer la politique agricole commune en renforçant son ambition environnementale, à budget inchangé, et la compléter par un système additionnel de bonus autofinancés au niveau national.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-de-politique-agricole-commune-un-levier-de-transition-agroecologique
Dans le cadre de l'animation du réseau des acteurs des démarches alimentaires de Nouvelle-Aquitaine, PQN-A a organisé un cycle de rencontres. Les 2e rencontres de ce cycle étaient dédiées aux questions de préservation du foncier, d'installation et de transmission en agriculture
Similaire à Impact de la PAC 2015-2019pour les exploitations de veaux de boucherie (20)
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Webinaire santé prédation - Doré Nicolas Inrae 31 mai 2024.pdf
Impact de la PAC 2015-2019pour les exploitations de veaux de boucherie
1. Impact de la PAC 2015-2019
pour les exploitations de
veaux de boucherie
AURELIE PAROIS
2. La nouvelle architecture des
aides PAC
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3. Niveau de baisse des aides lié à 3
facteurs (par ordre d’importance)
Niveau du ratio de
référence
DPU de l’exploitation/DPU
moyen France
Situation au regard
du paiement
redistributif
SAU / 52 ha
Nombre parts PAC
Situation au
regard des
aides couplées
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4. De la PAB veaux de boucherie aux DPU
2010 2010 2013 2014
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5. Des niveaux de DPU observés élevés
Source : données issues d’exploitations suivis par les
chambres d’agriculture Bretagne et Pays de la Loire
Ateliers SPECIALISES:
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Producteurs veaux
de boucherie :
Nombre
de places
UTH
totale
SAU
Spécialisés (sans
terres)
403 1.2 2.8
DPU de 76 € net par place en 2013
6. Des niveaux de DPU observés élevés
Autres exploitations :
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Producteurs
veaux de
boucherie :
Nombre
de
places
UTH
totale
SAU Autres Nombre
de DPU
Valeur
brut DPU
2013
Avec
CULTURES
410 1.38 37.5 33 1 835
Avec atelier
LAIT
229 2.43 77 452 000
L
78 723
Avec atelier
VIANDE
308 1.8 77 58 VA 76 766
7. Réforme de la PAC : impact fort
Simulations réalisées à l’aide de la calculette PAC des
Chambres d’Agriculture
(accessible en ligne sur les sites internet des chambres)
– Atelier veaux de boucherie:
ANNEE 2015 2016 2017 2018 2019
– Ateliers avec autres herbivores et plus de
surfaces : perte importante et en relation avec le
niveau initial de DPU. En moyenne en 2019 : baisse
de 37 % de leurs aides découplées, soit près de
18 000 €
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Evolution en
€/place par
rapport à 2013
-17 -24 -31 -38 -42
8. Réforme de la PAC : impact fort
– Conclusion : réforme de la PAC = réduction forte
du niveau d’aides des éleveurs de veaux de
boucherie
• Aides PAC 2014 (30% des produits) =
complément important des prestations
• La baisse des aides se traduira par une baisse
de revenu
• Enjeu : trouver des solutions pour compenser
cette perte de soutiens publics
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9. MERCI de votre ATTENTION
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Notes de l'éditeur
La PAC 2015 va revisiter en profondeur les aides du 1ier pilier, qui étaient constituées par le DPU et les aides couplées.
Le schéma ci-dessous présente la nouvelle architecture des aides.
Jusqu’à présent, les agriculteurs bénéficiaient de DPU de valeurs unitaires très variables d’une exploitation à l’autre, car fonction des aides historiquement perçues dans les années 2000. L’objectif de la réforme est de rapprocher (faire « converger ») le DPU de toutes les exploitations vers un montant moyen national : le DPB France. La convergence se fera progressivement entre 2015 et 2019 : 14 % de convergence chaque année. De plus, un garde fou sera activé garantissant qu’entre le ratio de référence et celui de 2019, la baisse ne soit pas supérieure à 30%.
Le paiement vert consiste à rémunérer les agriculteurs pour des pratiques agricoles bénéfiques au climat et à l’environnement. Pour l’obtenir, l’agriculteur devra mettre en oeuvre 3 mesures : diversification des cultures, maintien des prairies permanentes et maintien d’une « surface d’intérêt écologique ».
Un paiement supplémentaire, dit de « redistribution », s’ajoutera aux 52 premiers ha de chaque exploitation (transparence GAEC). Le montant va augmenter progressivement de25 à 98 €.
Enfin il existera tjs des aides couplées. Une nouvelle est meme crée, celle a la VL.
La baisse des aides sera liée aux 3 facteurs indiqués sur ce schéma, présentés par ordre d’importance.
Le X facteur qui expliquera le niveau de baisse des aides sera :
Le ratio de référence, c’est-à-dire CONCRETEMENT le ratio entre le DPU 2014 de l’exploitation et le DPU moyen France 2014. Le processus de convergence aura d’autant plus d’impact que le ratio de référence est élevé.
Ce ratio individuel permet de tenir compte de l’historique des aides de l’exploitation pour déterminer son chemin de convergence. Exemple 1.26UTH, 25 ha de SAU, 342 places avec une valeur faciale brut de DPU de 1586 € (source : CERFrance Bretagne), le ratio est de 5.31, c’est-à-dire qu’elle se situe à 431 % au dessus de la moyenne nationale.
…, c’est-à-dire CONCRETEMENT la SAU de l’exploitation par rapport au seuil des 52 ha
…, c’est-à-dire CONCRETEMENT si l’exploitation a ou non des animaux qui peuvent être primés (VA, VL, ovins, caprins) et à voir si les futurs aides seront plus ou moins favorables par rapport aux aides actuelles (ex PMTVA)
Pour rappel, la PAB veaux de boucherie a été découplée en 2010 et sur les 50 € de PAB, seuls 87.3% avaient été réintégrés aux DPU historiques, soit 43.65€. En 2013, du fait des nombreux prélèvements, il ne reste plus de ce montant que 37 € net dans le DPU
Spécialisées ou non, la question des éleveurs de veaux de boucherie est la suivante : quel est l’impact de la réforme uniquement au niveau de l’atelier veaux? Pour répondre à cette question, prenons les données d’exploitations spécialisées veaux de boucherie sans terres car pour celles-ci, le DPU est constitué uniquement de la PAB veaux de boucherie. Leur DPU net 2013 est de 79€/place. La simulation de l’évolution de leurs aides avec l’outil des chambres d’agriculture montre une baisse des aides de 21 % en 2015 par rapport à 2013 et de 53% en 2019. Cela représente une perte de 17€/place en 2015 et 42 €/place en 2019.
Pour les exploitations non spécialisées : montants de DPU en moyenne de 990€. Pour ces exploitations, la baisse globale des aides va de -6 à -20 % en 2015 et de -10 à -49 % en 2019. le niveau de baisse est lié aux 3 facteurs expliqués précédemment.
Au final, la réforme de la PAC va donc réduire le niveau d’aides des éleveurs de veaux de boucherie. L’enjeu sera de trouver des solutions pour compenser cette perte de soutiens publics pour ne pas que cela se traduise par une perte de revenu ? Par une revalorisation des prestations ? Par des aides pour accompagner les investissements pour diminuer le coût de l’énergie, pour améliorer les conditions de travail et ainsi gagner en compétitivité ?