La santé mentale est aujourd’hui un enjeu majeur des politiques de prévention des entreprises. Les troubles psychiques font peur parce qu’ils interrogent notre capacité à maîtriser notre comportement et nos actions.
La stigmatisation des salariés souffrant de troubles psychiques s’ajoute à la trop longue liste des stéréotypes discriminatoires qu’il y a lieu de combattre en milieu professionnel. Et malgré la reconnaissance juridique des maladies psychiques au titre du handicap, les mentalités peinent à évoluer. C’est donc tout naturellement que l’Institut Randstad s’est rapproché de l’Association Clubhouse France a n de soutenir l’insertion professionnelle des personnes souffrant de troubles psychiques. L’Institut a également sollicité les compétences RH de HR consultancy partners, qui accompagne les entreprises notamment dans la prévention et la gestion des risques psychosociaux.
Ce guide a l’ambition de déconstruire les préjugés liés aux maladies psychiques, en donnant aux managers et aux équipes quelques clés de compréhension et des pistes permettant aux salariés en souffrance psychique de conserver ou retrouver une vie sociale et professionnelle digne, rejoignant ainsi les valeurs humaines d’égalité des chances que l’Institut Randstad défend depuis plus de dix ans.
Derrière l’évidence d’un chiffre – le taux de chômage des travailleurs handicapés est deux fois plus élevé – se distingue une multitude de parcours, d’aspirations, de compétences différentes, faisant face à des obstacles aussi variés que le sont toutes les situations, visibles ou invisibles, congénitales ou acquises, qu’agrège très imparfaitement le mot « handicap ».
Or, à l’échelle de la société comme à l’échelle d’une entreprise, il faut appréhender cette multitude pour répondre aux besoins spécifiques de chacun.
À l’échelle de la société comme à l’échelle d’une entreprise, la diversité est une richesseà cultiver. La société, comme l’entreprise, doit s’adapter pour avancer en s’appuyant sur
toutes les compétences disponibles, dans leur diversité. L’enjeu de l’emploi des travailleurs handicapés est un enjeu de société, qui doit mobiliser toute la société et qui s’inscrit donc pleinement dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
La Plateforme RSE a été saisie le 31 janvier 2018 par Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, afin d’identifier les
leviers les plus efficaces pour encourager les entreprises à prendre des initiatives volontaires en faveur de l’embauche et du maintien dans l’emploi en milieu ordinaire des travailleurs handicapés.
Les traitements contre le paludisme - Présentation de la 5e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Jean Biram SARR - Etudiant - Chercheur - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Dakar, Sénégal - sarrjeanbirame@yahoo.fr
Derrière l’évidence d’un chiffre – le taux de chômage des travailleurs handicapés est deux fois plus élevé – se distingue une multitude de parcours, d’aspirations, de compétences différentes, faisant face à des obstacles aussi variés que le sont toutes les situations, visibles ou invisibles, congénitales ou acquises, qu’agrège très imparfaitement le mot « handicap ».
Or, à l’échelle de la société comme à l’échelle d’une entreprise, il faut appréhender cette multitude pour répondre aux besoins spécifiques de chacun.
À l’échelle de la société comme à l’échelle d’une entreprise, la diversité est une richesseà cultiver. La société, comme l’entreprise, doit s’adapter pour avancer en s’appuyant sur
toutes les compétences disponibles, dans leur diversité. L’enjeu de l’emploi des travailleurs handicapés est un enjeu de société, qui doit mobiliser toute la société et qui s’inscrit donc pleinement dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
La Plateforme RSE a été saisie le 31 janvier 2018 par Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, afin d’identifier les
leviers les plus efficaces pour encourager les entreprises à prendre des initiatives volontaires en faveur de l’embauche et du maintien dans l’emploi en milieu ordinaire des travailleurs handicapés.
Les traitements contre le paludisme - Présentation de la 5e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Jean Biram SARR - Etudiant - Chercheur - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Dakar, Sénégal - sarrjeanbirame@yahoo.fr
Introduction à la communication efficace dans le domaine médical (Med-Pat)Houda Aznay
La communication médecin-patient est une activité majeure de l'exercice médical et une source d'enseignement sans équivalent pour les étudiants et le staff médical.
Théories des Sciences de l'Information et de la Communication (partie 2) Clément Dussarps
Théories et principes issus de l'école de Palo Alto (notamment Watzlawick), l'approche médiologique (R. Debray), communication médiatique, communication des organisations, incommunication (D. Wolton).
Exercices de français médical et infirmier (vocabulaire, morphologie, conjugaison). Sujets abordés: la nature des soins infirmiers, le rôle et les compétences des infirmiers [de bloc opératoire ou salle d'opération]. Niveau CECR (cadre de référence européen): [B1] - B2 - [C1]. Aussi disponibles: les corrigés de ces exercices.
La rémunération d’un salarié non-cadre en 2016 est de 1 567 euros bruts mensuels, en hausse 0,7 % sur un an, soit un gain de 11 euros, selon le dernier baromètre Randstad des salaires non-cadres. Si les salaires des non-cadres sont de nouveau orientés à la hausse cette année, leur rythme de progression continue de se tasser pour la cinquième année consécutive. Ce ralentissement expose la dépendance toujours plus grande du pouvoir d’achat des salariés non-cadres à la revalorisation du Smic. Cette année encore, la (très) légère hausse de la rémunération des salariés non-cadres s’inscrit dans le sillage du salaire minimum, revalorisé de 0,6 % au 1er janvier 2016 pour s’établir à 1 467 euros bruts mensuels. Ainsi, en moyenne, le salaire d’un non-cadre représente 106,8 % du Smic. La huitième édition du baromètre Randstad des salaires non cadres est une étude non déclarative qui s’appuie sur des salaires réels et constatés, extraits de 1,2 million de fiches de paie auprès de 27 000 entreprises et représentant 131 métiers relevant des qualifications ouvriers non qualifiés, employés, ouvriers qualifiés et professions intermédiaires.
Employer Brand Research powered by Randstad - Synthèse des Randstad Awards 2017Groupe Randstad France
La huitième édition en France des Randstad Awards distingue DCNS comme l’entreprise la plus attractive auprès du grand public en 2017. Le groupe naval succède à Dassault Aviation. À la question de savoir si les personnes interrogées connaissant DCNS souhaiteraient travailler pour le constructeur naval, 59 % d’répondent par l’affirmative, selon l’étude Randstad Employer Branding 2017. Soit la proportion la plus élevée toutes entreprises confondues. Airbus Group (57 %) et Dassault Aviation (54 %) se classent respectivement deuxième et troisième. L’enquête Randstad Employer Branding, qui mesure chaque année l’attractivité relative de quelque 250 entreprises implantées en France, a été menée en ligne en décembre 2016 auprès d’un échantillon de 7 000 personnes âgées de 18 à 65 ans, représentatif de la population française.
Introduction à la communication efficace dans le domaine médical (Med-Pat)Houda Aznay
La communication médecin-patient est une activité majeure de l'exercice médical et une source d'enseignement sans équivalent pour les étudiants et le staff médical.
Théories des Sciences de l'Information et de la Communication (partie 2) Clément Dussarps
Théories et principes issus de l'école de Palo Alto (notamment Watzlawick), l'approche médiologique (R. Debray), communication médiatique, communication des organisations, incommunication (D. Wolton).
Exercices de français médical et infirmier (vocabulaire, morphologie, conjugaison). Sujets abordés: la nature des soins infirmiers, le rôle et les compétences des infirmiers [de bloc opératoire ou salle d'opération]. Niveau CECR (cadre de référence européen): [B1] - B2 - [C1]. Aussi disponibles: les corrigés de ces exercices.
La rémunération d’un salarié non-cadre en 2016 est de 1 567 euros bruts mensuels, en hausse 0,7 % sur un an, soit un gain de 11 euros, selon le dernier baromètre Randstad des salaires non-cadres. Si les salaires des non-cadres sont de nouveau orientés à la hausse cette année, leur rythme de progression continue de se tasser pour la cinquième année consécutive. Ce ralentissement expose la dépendance toujours plus grande du pouvoir d’achat des salariés non-cadres à la revalorisation du Smic. Cette année encore, la (très) légère hausse de la rémunération des salariés non-cadres s’inscrit dans le sillage du salaire minimum, revalorisé de 0,6 % au 1er janvier 2016 pour s’établir à 1 467 euros bruts mensuels. Ainsi, en moyenne, le salaire d’un non-cadre représente 106,8 % du Smic. La huitième édition du baromètre Randstad des salaires non cadres est une étude non déclarative qui s’appuie sur des salaires réels et constatés, extraits de 1,2 million de fiches de paie auprès de 27 000 entreprises et représentant 131 métiers relevant des qualifications ouvriers non qualifiés, employés, ouvriers qualifiés et professions intermédiaires.
Employer Brand Research powered by Randstad - Synthèse des Randstad Awards 2017Groupe Randstad France
La huitième édition en France des Randstad Awards distingue DCNS comme l’entreprise la plus attractive auprès du grand public en 2017. Le groupe naval succède à Dassault Aviation. À la question de savoir si les personnes interrogées connaissant DCNS souhaiteraient travailler pour le constructeur naval, 59 % d’répondent par l’affirmative, selon l’étude Randstad Employer Branding 2017. Soit la proportion la plus élevée toutes entreprises confondues. Airbus Group (57 %) et Dassault Aviation (54 %) se classent respectivement deuxième et troisième. L’enquête Randstad Employer Branding, qui mesure chaque année l’attractivité relative de quelque 250 entreprises implantées en France, a été menée en ligne en décembre 2016 auprès d’un échantillon de 7 000 personnes âgées de 18 à 65 ans, représentatif de la population française.
L’Institut Randstad et l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise (OFRE) présentent les résultats de leur quatrième étude commune sur le fait religieux en entreprise. Cette nouvelle enquête témoigne de la banalisation du fait religieux au travail alors que son ancrage dans l’entreprise s’accélère. Selon l’étude, près de deux tiers des salariés interrogés (65 %) ont observé en 2016 plusieurs manifestations du fait religieux alors qu’ils étaient 50 % en 2015. Ainsi, pour la première fois en quatre ans, la part des managers rencontrant régulièrement le fait religieux au travail est majoritaire. Les cas conflictuels, quant à eux, restent minoritaires, et progressent peu (de 6 % du total des faits religieux observés en 2015 à 9 % cette année). Ces résultats figurent parmi les principaux enseignements de l’étude Institut Randstad-OFRE, réalisée entre avril et juin 2016 sur la base d’un questionnaire en ligne conduit auprès de 1 405 salariés exerçant pour la plupart (à 61 %) des fonctions d’encadrement.
Baromètre Randstad des salaires non-cadres 2015 - synthèse des résultatsGroupe Randstad France
Les salariés non-cadres ont vu leur rémunération augmenter de 0,9 % en moyenne au premier semestre 2015 par rapport au premier semestre 2014. Leur salaire moyen s’élève à 1 556 € mensuels bruts, soit une hausse de 13 € sur cette période, selon le baromètre Randstad des salaires non-cadres. Compte tenu de l’évolution de l’inflation, qui a été nulle (0 %) sur les six premiers mois de l’année 2015, ce montant correspond également à leur gain de pouvoir d’achat sur un an. Un gain pour le moins modeste. D’autant que, si les salaires des non-cadres sont de nouveau orientés à la hausse, leur rythme de progression continue de se tasser pour la quatrième année consécutive (+ 1,25 % en 2014 ; + 1,8 % en 2013 ; + 2,2 % en 2012 et + 2,4 % en 2011). La (très) légère hausse de la rémunération des salariés non-cadres s’explique principalement par un contexte macroéconomique toujours contrasté au cours du premier semestre 2015. Entre les perspectives de croissance de début d’année, qui annonçaient un rebond du PIB, et ses effets sur l’économie réelle, il existe un temps de latence incompressible. Le chômage, sur cette période, a d’ailleurs continué d’augmenter (+ 71 900 chômeurs de catégorie A entre juin et janvier 2015). Aussi les salaires des non-cadres n’ont-ils bénéficié, en guise de coup de pouce, que de la seule revalorisation du Smic : +0,8 % en janvier 2015, pour un montant de 1 458 euros. La septième édition du baromètre Randstad des salaires non cadres, une étude non déclarative qui s’appuie sur des salaires réels et constatés, extraits de 1,3 million de fiches de paie.
– L’Institut Randstad et l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise (OFRE ) présentent les résultats de leur troisième étude commune sur le fait religieux en entreprise. Cette nouvelle enquête confirme non seulement l’ancrage du fait religieux dans l’entreprise, mais elle témoigne aussi de sa légère progression. Ainsi, pour la première fois en trois ans, la part des managers n’ayant jamais été confrontés au fait religieux (50 %) fait jeu égal avec celle des managers l’ayant été soit régulièrement, soit occasionnellement (50 %). Jusqu’à présent, les premiers ressortaient toujours en majorité – en 2014, 56 % des managers n’avaient jamais fait face au fait religieux en entreprise. De même, en 2015, le fait religieux se manifeste avec plus d’intensité que par le passé : près d’un quart (23 %) des personnes interrogées déclarent rencontrer régulièrement – de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle – la question du fait religieux dans l’entreprise, alors qu’elles n’étaient que 12 % en 2014, soit une proportion deux fois moins importante. Ces résultats figurent parmi les principaux enseignements de l’étude Institut Randstad/OFRE, réalisée entre février et mars 2015 sur la base d’un questionnaire en ligne conduit auprès de 1 296 salariés exerçant pour la plupart des fonctions d’encadrement.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes. L’industrie en France détruit des emplois mais peine dans le même temps à recruter. Depuis 2008, ce secteur a perdu près de 450 000 emplois et la production industrielle, d’après l’Insee, a chuté de 16,5 % sur cette même période. Autant dire que l’industrie n’a pas renoué avec ses niveaux d’avant-crise. Pour y arriver, le secteur est sommé d’innover. Encore faut-il qu’il dispose des qualifications nécessaires. Or, selon le baromètre Randstad des qualifications non-cadres en tension, une étude analysant le degré de tension de 800 qualifications déléguées par Randstad en 2014, sept des dix qualifications jugées les plus pénuriques sont industrielles. Le fraiseur, le tourneur et l’ajusteur monteur, trois qualifications industrielles indispensables à la production de nouvelles machines, composent même le podium. Ces difficultés de recrutement ont plusieurs motifs. En cause, avant tout, la méconnaissance associée à ces métiers et une offre de formation inadaptée aux besoins du tissu industriel hexagonal.
A l’occasion de la 7ème édition des Randstad Awards qui s’est déroulée le jeudi 24 mars dernier, Linkfluence et le groupe Randstad France ont analysé la totalité des conversations autour de la marque employeur sur le web social français pendant un mois. Majeur, le sujet touche plus de 5 millions d’internautes et mobilise des leaders d’opinion actifs et puissants.
Découvrez la synthèse des résultats de l'édition 2014 des Randstad Awards.
Grande étude annuelle sur la marque employeur, les Randstad Awards mesurent l’attractivité relative des 250 plus grands employeurs implantés en France auprès du grand public.
Le groupe Randstad France fait partie du Groupe Randstad, deuxième acteur mondial sur le marché des ressources humaines, fondé aux Pays-Bas en 1960.
Intermédiaire de l’emploi, le groupe Randstad France intervient sur toutes les étapes de la vie professionnelle : recrutement, intégration, conseil, management, formation et mobilité.
Rejoignez-nous :
www.grouperandstad.fr
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www.lemagrh.randstad.fr
La sixième édition en France des Randstad Awards distingue Airbus Group comme l’entreprise la plus attractive auprès du grand public en 2015. Le groupe industriel présent dans l’aéronautique et le spatial civil et militaire succède à Airbus, sa filiale spécialisée dans l’aviation civile. Parmi les personnes interrogées connaissant Airbus Group, 64 % déclarent vouloir travailler pour l’industriel. Soit la proportion la plus élevée toutes entreprises confondues, selon l’enquête qui mesure la marque employeur perçue des 215 plus grandes entreprises opérant en France. L’Oréal et EDF se classent respectivement deuxième (60 %) et troisième (57 %). Outre le palmarès, l’étude analyse les raisons qui motivent les Français(e)s à rejoindre un employeur plutôt qu’un autre. Comme l’an passé, les sondés plébiscitent avant tout la rémunération. Ce critère arrive en tête avec 68 % des suffrages, en baisse de quatre points par rapport à 2014, devant la sécurité de l’emploi (55 %, - 4 points sur un an) et l’ambiance de travail agréable (54 %, - 4 points sur un an) .
Les offres d'emploi sur Twitter - Etude Groupe Randstad France/Linkfluence Groupe Randstad France
A l’heure de la digitalisation des ressources humaines et du recrutement 2.0, les employeurs investissent massivement les réseaux sociaux et se livrent une véritable bataille pour attirer les meilleurs talents.
Twitter est ainsi devenu un canal de recrutement incontournable : l’opération #VotreJob organisée le 24 février dernier en est l’illustration.
Le groupe Randstad France, spécialiste des services en Ressources Humaines et Linkfluence, leader français du Social Media Intelligence, ont analysé ce phénomène. Résultat, plus de 220 000 tweets d’offres d’emploi ont été récoltés sur un mois, ce qui représente entre 15 et 20 % du total des offres d’emploi publiées sur Internet sur la même période.
Avec cette étude, le groupe Randstad France et Linkfluence mettent en lumière les tendances et les bonnespratiques quant à l’utilisation de Twitter comme canal de recrutement.
Cette année, les dépenses de fin d’année en France devraient représenter 65 milliards d’euros. Avec un budget moyen estimé à 531 €, les Français consacreront 65 % de leurs dépenses en cadeaux, 22 % en nourriture et 13 % en divertissement(2). Pour les artisans, les PME et les grands groupes, Noël est donc une période à ne pas rater : leur chiffre d’affaires peut croître de façon significative en l’espace de quelques jours seulement. Mais transformer l’essai suppose de s’atteler à la tâche longtemps à l’avance.
Dans certains secteurs tels que la filière des vins et spiritueux, Noël commence dès la rentrée de septembre. Ainsi, l’impact économique des fêtes de fin d’année se compte en mois. Mais également en emplois. Car, pour fabriquer, acheminer et distribuer les 61 millions de jouets offerts en France à Noël, recruter de la main d’oeuvre supplémentaire est une nécessité. Certes moins visible que les sapins et les guirlandes, l’emploi est donc bel et bien un des attraits de Noël.
Des électriciens aux chauffeurs-livreurs en passant par les préparateurs de commande, le groupe Randstad France vous propose de partir à la découverte de ces métiers qui
connaissent un pic d’activité à la faveur des fêtes de fin d’année.
How healthy is mental health care in Belgium? The facts behind the myths (FR)Itinera Institute
In the report “How healthy is mental health care in Belgium?” Itinera charts the deficiencies of mental health care. Mental illnesses are the primary cause of invalidity in Belgium, 27% of long term absenteeism is related to mental issues and life expectancy of psychiatric patients is on average 15 year shorter. One in two patients does not receive care, only 25% receives appropriate care. Care provision occurs often too late. On a global scale, Belgium remains in the lead of admitting patients to residential care organizations. Belgium falls behind and needs to step up policy action urgently. Itinera recommends fundamental reforms of the financial structure of mental health care, to integrate care in society as an alternative for residential stay, to position quality of care centrally within the self interest of all actors, to encourage early detection and to address existing prevention and care needs.
En tant que leader canadien de la gestion des invalidités, Solareh nous offre un petit bijoux de texte sur la gestion de la détresse psychologique au travail.
L’interne en psychiatrie, tout nouvellement embarqué dans une discipline que l’on dit aisément en crise est rarement épargné par le doute au cours de son cursus, doute pouvant alors prendre la forme d’une force motrice et créatrice, faisant dire à Kant qu’on « mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter » [17], ou bien au contraire celle d’une démotivation et d’une difficulté d’identification professionnelle.
Il apparaît que les doutes portés par l’interne sont souvent mis au travail à travers l’institution. Leur présence au sein d’une unité de soin, en ce qu’elle peut venir interroger la pratique habituelle par une vision ou un savoir-faire différent de ceux qui y règnent habituellement, semble dynamiser la vie institutionnelle et agir comme catalyseur de cette interrogation qui parcourt le champ des pratiques d’une façon actuellement particulièrement aiguë : Que fait la psychiatrie ?
Cette question sous-tend des enjeux cruciaux et deux périls semblent particulièrement à craindre quant aux évolutions possibles de la discipline : à trop restreindre ou segmenter le champ de la psychiatrie, on risque le dogmatisme et le clivage, voire l’éclatement entre sur-spécialistes et défenseurs d’approches que l’on chercherait à faire s’affronter ; à trop l’étendre ou le dénir de manière imprécise, on risque la confusion, possible facteur de démotivation pour les soignants et les patients. Il semble nécessaire de souligner que les hésitations et doutes que peut générer la discipline psychiatrique que ce soit au sein de la communauté ou à titre individuel sont à traiter avec le plus grand intérêt, tant ils peuvent façonner la formation des jeunes psychiatres et, de fait, la pratique de demain. An d’étudier cette problématique, nous proposons d’aborder trois axes successifs : la demande faite à la psychiatrie, les aspirations des internes en psychiatrie et l’actualité des théories à leur disposition et de leur usage.
reseauprosante.fr
Revue "Le Psy Déchaîné" n°14 - AFFEP - Juin 2015
Addict à l’addicto ?
Pr. Michel Lejoyeux
Professeur de psychiatrie à la faculté PARIS 7, coordonnateur national du DESC d’addictologie, et chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Bichat (APHP) et Maison Blanche, le Professeur Lejoyeux est également président d’honneur de la Société Française d’Addictologie. Il est l’auteur, entre de nombreux autres ouvrages, de l’abrégé d’Addictologie, édité chez Masson. Il nous a fait l’honneur de répondre à nos questions, et c’est donc avec grand plaisir que nous vous laissons les découvrir !
Que pensez-vous de la place de l'addictologie dans la médecine d'aujourd'hui ?
Je vois une différence entre l’impact des maladies addictives et leur prise en charge. Celles-ci sont de plus en plus fréquentes, de plus en plus sévères. La place de l’addictologie n’est pas à la hauteur de la fréquence et de la gravité des maladies addictives. Pour le dire autrement, ces maladies restent insuffisamment reconnues et traitées. Il y a encore beaucoup de services où l’on prend en charge par exemple des cancers, des maladies pulmonaires, des maladies hépato-gastro-entérologiques en se limitant aux complications d’organes sans aborder la cause addictologique.
Comment ont évolué les liens que l'addictologie entretient avec la psychiatrie ?
80 % des internes du DESC d’addictologie sont issus de la psychiatrie. Ils s’aperçoivent, en s’engageant dans le DESC d’addictologie, qu’ils vont disposer d’une formation complémentaire à celle que leur apporte la psychiatrie. Ils maitrisent par exemple l’entretien motivationnel et les autres techniques relationnelles permettant de réaliser un sevrage. Ils apprennent aussi le maniement des traitements de l’addiction. Enfin, le DESC d’addictologie ne se limite pas à des techniques comportementales ou psychiatriques. Il passe en revue les aspects somatiques des complications des différentes addictions. Pour toutes ces raisons, les internes de psychiatrie m’apparaissent de plus en plus intéressés par l’addictologie.
Quelles sont les évolutions à venir d'après vous ?
La grande évolution est quand même l’intégration des addictions comportementales. Aujourd’hui, on définit, en plus des dépendances classiques à un produit, des addictions au jeu d’argent, à l’Internet, à beaucoup d’autres comportements. Ce n’est pas exactement comme une toxicomanie. Ces sujets sont très innovants. Ils posent des questions thérapeutiques encore non résolues.
...
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La santé mentale parlons-en - Un projet intergénérationnel & internationalRéseau Pro Santé
Revue « Le Psy Déchaîné » n°15 – AFFEP – Novembre 2015
L’International Mental Health Congress (IMHC) s’est déroulé dans notre jolie ville de Lille du 28 au 30 avril sur le thème de la « santé mentale pour tous ».
L’Association Lilloise de l’Internat et du Post-internat de Psychiatrie (ALI2P) a eu la chance d’y participer, en animant une discussion virtuelle, à la rencontre des congressistes, venus des quatre coins du monde et issus de différentes générations. L’objectif était de partager des réflexions, des expériences, et des idées sur divers sujets autour de la santé mentale, en invitant chaque personne à rebondir sur ce qui avait été dit par la précédente.
Vous trouverez dans ces quelques pages le résultat de notre projet, on vous souhaite une bonne lecture !
QU’EST-CE QUE LA SANTE MENTALE ?
Senior : Il n’y a pas vraiment de définition. Chaque praticien a la sienne. Même si une définition consensuelle existe, donnée par l’OMS, nous ne sommes pas forcément en accord avec.
Junior : Je suis d’accord avec ça, chacun a sa propre définition. Pour moi, c’est le sentiment qu’on a quand on contrôle sa vie.
Senior : La santé mentale n’existe pas. Il y a des maladies mentales et la santé mentale ne fait pas partie de la psychiatrie.
Junior : En fait, je pense que cela a plus à voir avec le bonheur.
Senior : Les jeunes se plaignent d’être malheureux et c’est un vrai problème, mais ce n’est pas une maladie telle qu’elle est considérée par le CIM.
Junior : Quand tu as la santé mentale, alors tu n’es pas malade.
Junior : L’approche du praticien devrait être plus humaniste et pas seulement clinique.
Senior : Je suis d’accord. De plus, nous (les psychiatres) devrions prescrire moins de médicaments, particulièrement pour les patients psychotiques. Nous devrions nous intéresser plus aux pratiques chinoises et africaines : ils sont plus focalisés sur le patient en tant que personne, selon mon opinion.
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Depression Estudiantine - Pr. Asri & Pr. BENALI MedecIN-Casa
Présentation sur la dépression estudiantine par le Professeur Asri Benalia et le Professeur Benali Abdeslam lors de la 4ème Assemblée Générale Nationale d'IFMSA-Morocco qui s'est tenue le 07, 08 et 09 Novembre à l'Hotel Ryad Mogador à Marrakech.
Présentation de Valérie Ulrich, Mission Recherche et Observatoire national du suicide, DREES, Ministère de la Santé, Paris
Dans le cadre du 15e Institut d'été du CRISE, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour 3: Postvention et retour au travail
porté par des individus déterminés à défendre des causes qui leur tiennent à cœur. Que ce soit pour l’égalité des droits, la justice sociale, ou la protection de l’environnement, les activistes consacrent leur énergie, leur temps et souvent leur propre bien-être à la réalisation de leur vision d’un monde meilleur
Randstad Employer Brand Research 2019 - Synthèse des Randstad Awards Groupe Randstad France
Pour leurs 10 ans, les Randstad Awards consacrent Naval Group (ex DCNS) comme l’entreprise la plus attractive auprès du grand public en 2019. Ainsi, plus d’une personne sur deux qui connaît Naval group souhaiterait travailler pour le leader de l’ingénierie navale, selon l’étude Randstad Employer Brand Research 2019. Louis Vuitton Moët Henessy (LVMH – 55,7%) et bioMérieux (55,1%) se classent deuxième et troisième. Au-delà de ce classement, l’Employer Brand Research étudie chaque année les critères d’attractivité des entreprises. En 10 ans, ceux-ci ont évolué. Si le salaire reste depuis 2014 le principal levier pour attirer les talents, la sécurité de l’emploi, premier critère en 2010, s’est effondrée à la quatrième place en 2019. L’ambiance de travail a progressivement pris de l’ampleur pour s’imposer depuis 2015 comme le second critère de choix d’un employeur. L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle est également devenu un enjeu majeur pour les candidats, passant de la 7ème place en 2013 à la 3ème depuis 2017. Enfin, l’intérêt des missions, 4ème critère de choix entre 2010 et 2016 a brusquement décroché à la 6ème place en 2019.
L’enquête Randstad Employer Brand, qui mesure chaque année l’attractivité relative de quelque 250 grandes entreprises implantées en France, a récompensé Airbus, entreprise préférée des Français en 2018 !
L’année 2017 marque la 5e édition de l’étude sur
le fait religieux au travail réalisée de concert par l’Institut Randstad et l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise (OFRE). L’occasion de dresser le premier bilan d’un phénomène de société devenu, comme nous l’écrivions il y a un an, un fait social à part entière.
Depuis sa création en 2005, l’Institut Randstad n’a cessé d’agir pour une réelle égalité des chances dans l’accès à l’emploi. En 2016, il a renforcé son action en faveur des plus démunis et a co-construit avec ses partenaires des projets innovants. Son action a contribué à sensibiliser contre les discriminations et déconstruire les stéréotypes grâce à la publication d’un recueil de dessins avec Antoine Chéreau et à lutter contre l’homophobie avec le Prix Institut Randstad / le Refuge. Il a également contribué à bousculer les idées reçues, en publiant le 4e volet de son étude sur le fait religieux, en partenariat avec l’OFRE (observatoire du fait religieux en entreprise). Enfin, l’Institut a permis d’accompagner des personnes éloignées de l’emploi, grâce à des ateliers spécifiques, imaginés avec ses partenaires pour une aide active à la définition du projet professionnel, du parrainage, etc.
Rapport sociétal et environnemental 2016 du Groupe Randstad FranceGroupe Randstad France
Le groupe Randstad en France est une entreprise responsable et engagée contre toutes les formes de discriminations à l’embauche. Découvrez les engagements du groupe en 2016.
Guide pour mieux appréhender le handicap psychique en entreprise
1. 1
chiffres clésexpertises
le handicap psychique dans l’entrepriseGuidepour mieux appréhender
intégration & maintien en emploi
témoignages définitions
2. 2
« Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome »
Albert Einstein
Ce guide est un outil collaboratif, co-construit avec les membres du Clubhouse Paris ainsi que Philippe Bouchard
du Groupe Randstad. Un grand merci aux bénévoles actifs pour la relecture, ils se reconnaîtront. Cette collaboration
a été animée par Elsa Abecassis de l’Association Clubhouse France.
Toutes les fonctions et intitulés figurant dans ce document se déclinent au féminin comme au masculin.
Crédits photos : Fotolia p.3 - HRCP p.4 - Association Clubhouse France p.22.
Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans l’autorisation de l’Association Clubhouse France.
Remerciements
3. Editorial
Introduction
De quoi parlons-nous ?
Les principaux troubles psychiques
Un enjeu de société majeur
Lutter contre la stigmatisation
Optimiser le maintien en emploi
Conclusion
Clubhouse France : un partenaire expert
de l’accompagnement de personnes vivant
avec un trouble psychique grave
Un partenariat constructif entre
Clubhouse France et HP consultancy partners
Sommaire
5
6
7
9
13
15
16
22
21
23
3
5. Laurent Morestain,
Président de l’Institut Randstad pour l’Égalité des Chances,
Secrétaire Général de Groupe Randstad France.
« La santé mentale est aujourd’hui un enjeu majeur des politiques de prévention des
entreprises. Les troubles psychiques font peur parce qu’ils interrogent notre capacité à
maîtriser notre comportement et nos actions.
La stigmatisation des salariés souffrant de troubles psychiques s’ajoute à la trop longue liste
des stéréotypes discriminatoires qu’il y a lieu de combattre en milieu professionnel. Et malgré
la reconnaissance juridique des maladies psychiques au titre du handicap, les mentalités
peinent à évoluer.
C’est donc tout naturellement que l’Institut Randstad s’est rapproché de l’Association Clubhouse France afin de
soutenir l’insertion professionnelle des personnes souffrant de troubles psychiques. L’Institut a également sollicité
les compétences RH de HR consultancy partners, qui accompagne les entreprises notamment dans la prévention
et la gestion des risques psychosociaux.
Ce guide a l’ambition de déconstruire les préjugés liés aux maladies psychiques, en donnant aux managers et
aux équipes quelques clés de compréhension et des pistes permettant aux salariés en souffrance psychique de
conserver ou retrouver une vie sociale et professionnelle digne, rejoignant ainsi les valeurs humaines d’égalité des
chances que l’Institut Randstad défend depuis plus de dix ans. »
5
Editorial
6. 6
Introduction
Nous sommes tous susceptibles d’être confrontés à une
épreuve difficile tant au niveau personnel (accident de
la vie, perte d’un proche, …) que professionnel. Ces
évènements peuvent accentuer un trouble sous-jacent
et nous plonger dans un état de fragilité extrême. Selon
les prévisions de l’Organisation Mondiale de la Santé, en
2020, 33 % de la population française sera touchée, au
moins une fois dans sa vie, par un trouble psychique qui
affectera sa vie professionnelle et, ou personnelle.
Ainsi, face à cet enjeu de société croissant, le Groupe
Randstad et l’Association Clubhouse France se sont
associés pour concevoir ce guide. Il vise à démystifier
les tabous autour de nos représentations sur le handicap
psychique, à amorcer un dialogue et à aider les salariés
et leurs managers à mieux comprendre et gérer les
implications du handicap psychique dans le monde du
travail.
Le cadre légal
Comme nous l’explique Claire Le Roy-Hatala, Docteur en sociologie des organisations, la loi de
2005 sur le handicap propose pour la première fois une tentative de définition du handicap (ce
qui n’était pas le cas des précédentes lois qui s’en référaient aux administrations compétentes) :
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de
participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison
d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques,
sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé
invalidant ». Une des évolutions notables de cette définition est la reconnaissance de l’altération
des fonctions psychiques comme composante étiologique du handicap, et ce de façon distincte
des fonctions mentales et cognitives. La question se pose alors de la prise en compte du
handicap psychique dans les politiques du handicap notamment au sein des entreprises.
7. Une personne diagnostiquée schizophrène et traitée
peut avoir une bien meilleure santé qu’une personne
sans aucun diagnostic psychique.
Le
Saviez-vous?
7
De quoi parlons-nous ?
Quelques définitions
Santé mentale, troubles, maladies ou handicaps psychiques,
il est important de mieux comprendre ces notions clés.
La santé mentale est une composante essentielle de notre
santé. L’Organisation Mondiale de la Santé définit la santé
comme « un état de complet bien-être physique, mental
et social, et pas seulement une absence de maladie ou
d’infirmité ». C’est donc un état dans lequel une personne
peut surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un
travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.
Les maladies psychiques sont des pathologies classifiées
(en tenant compte de leur chronicité et de leur amplitude)
par des psychiatres à la suite d’observations de symptômes
donnant lieu à un diagnostic.
Le handicap psychique est une conséquence d’une maladie
psychique qui peut impacter différents aspects de la vie : la
santé, les relations sociales et l’insertion ou le maintien dans
le monde du travail.
Les troubles psychiques désignent un ensemble
d’affections entraînant des gênes, souffrances ou troubles
comportementaux dans la vie quotidienne. Ils peuvent exister
sans qu’il y ait de maladie, altérer le fonctionnement de la
personne, ou nécessiter un accompagnement spécifique.
1 personne
sur 4
en souffrira
au cours
de sa vie
L’une des 1res
causes
de handicap à l’horizon 2020 dans le monde
3ème
rang
des maladies
les + fréquentes
+ 2 millions
de Français
touchées par un trouble
psychique sévère
Les
troubles
psychiques
Chiffres clés
Source : OMS
8. 88
??
+ -
Handicap psychique Handicap mental
Handicap psychique et handicap mental,
quelles différences ?
N’affecte pas directement les capacités
intellectuelles mais leur mise en oeuvre,
de manière ponctuelle au cours de la vie,
caractérisé par une variabilité de l’état.
Caractérisé par des limitations stables
du fonctionnement intellectuel.
9. L’EXPERTISE DU VÉCU
« Suite à un burn-out, je suis
progressivement tombée dans
une longue dépression qui a
duré plus de 3 ans. J’avais perdu
confiance en moi, je doutais de
moi au travail et dans mes rela-
tions sociales et professionnelles.
J’étais enfermée dans la
souffrance sans la ressentir
réellement, j’avais perdu toute
lucidité. Ce fut une période très
dure, une chute libre. »
Fabienne,
membre du Clubhouse
PARIS
Une baisse de forme ou un coup de blues à l’entrée de
l’hiver ne fait pas de vous une personne dépressive.
Le
Saviez-vous?
A RETENIR
épuisement professionnel
(burn-out)
lien au travail
LA NOTION DE STRESS
Le travail n’est pas la
cause première de
déclenchement, mais peut
être un facteur aggravant
Sentiment de fatigue
intense, progressive menant
à l’épuisement, de perte
de contrôle et d’incapacité
à aboutir à des résultats
concrets au travail
La situation de stress
chronique est à l’origine du
burn-out
Une dépression sur deux
survient en situation de
stress
dépression
Ne pas confondre
9
Les principaux troubles psychiques
Dépression, bipolarité, schizophrénie sont des maladies
qui envahissent les médias et les conversations, voici
quelques éclaircissements.
La dépression
La dépression se manifeste par une humeur triste, une
perte d’intérêt, une baisse de l’énergie, une diminution de
l’estime et de la confiance en soi, une culpabilité injustifiée,
des troubles du sommeil.
La dépression est une maladie très répandue. Elle affecte
indifféremment des personnes de tous âges, de tous
milieux et de tous styles de vie.
La dépression affecte 2,5 millions
de Français chaque année
Source : Fondation FondaMental
10. Le
Saviez-vous
Ce n’est pas parce qu’une personne a des hauts et des bas qu’elle souffre
de bipolarité. Un indicateur est l’intensité de la souffrance ressentie lors des
fluctuations d’humeur.
Le trouble bipolaire
Autrefois appelé psychose maniaco-
dépressive, le trouble bipolaire fait partie
des « troubles de l’humeur ».
Le terme « bipolaire » évoque les deux
pôles, manie (euphorie) et dépression,
manifestations de l’instabilité de l’humeur.
Durant la phase maniaque, la personne
est hyperactive, inhabituellement
volubile, fait de multiples projets, peut
se montrer hyperperformante mais peut
aussi perdre toute inhibition, engager
des dépenses inconsidérées.
Pendant la phase dépressive, la personne
présente des signes de très grande
tristesse, durant laquelle elle est ralentie,
n’a goût à rien, avec parfois des envies
de mettre fin à sa vie. Entre ces deux
pôles, la personne bipolaire retrouve un
état normal dans sa vie quotidienne.
10
Les troubles bipolaires
affectent 1,5% de la population
HISTOIRE VÉCUE
« J’ai d’abord souffert de phobie scolaire, puis de dépression chaque année, mais cela
ne m’a pas empêché d’obtenir une maitrise de droit. En pleine préparation du concours
de l’Ecole de la Magistrature, j’ai fait une crise - je me prenais pour un grand prophète et
je pensais que le soleil me suivait dans la rue - suivie d’une dépression durant laquelle
mon délire s’est inversé : j’interprétais la pluie ou l’orage comme la colère de Dieu contre
moi. Vous allez trouver ça ridicule mais j’ai même pensé que j’étais responsable du
tsunami en Indonésie… J’ai finalement été diagnostiquée bipolaire, ce qui m’a permis
d’avoir un accompagnement adapté et mes délires se sont arrêtés. »
Sophie,
membre du
Clubhouse PARIS
Source : Fondation FondaMental
11. Non, le docteur Jekyll et Mister Hyde n’étaient
pas schizophrènes… Il s’agit d’un trouble de
« dédoublement de la personnalité ». Il se peut
que ce trouble soit un symptôme d’un trouble
schizophrénique, néanmoins la majorité des
personnes vivant avec une schizophrénie n’ont pas
de dédoublement de la personnalité.
Le
Saviez-vous
A RETENIR
Il existe près de 30 formes
(très) différentes de schizophrénie.
11
La schizophrénie
La schizophrénie est une pathologie aux multiples
symptômes dont la réalité est largement méconnue.
Il s’agit d’un fonctionnement anormal de certains circuits
neuronaux du cerveau, qui peut se manifester de façon
variable :
- par des troubles du cours de la pensée et de la perception,
au maximum par une incohérence et des hallucinations
- par des difficultés à communiquer
- par un retrait social avec un isolement progressif
Bien souvent, la personne ne demande pas d’aide, la situation
se dégrade, la désinsertion progresse et le diagnostic est
souvent posé très tardivement.
Différentes possibilités thérapeutiques et l’accompagnement
familial et social permettent de stabiliser la pathologie.
La schizophrénie touche 1 % de la
population adulte en France
Source : Fondation FondaMental
12. HISTOIRE VÉCUE
« Diagnostiqué d’un trouble bipolaire en
2005, j’ai vécu normalement, en partie grâce
à mon traitement, jusqu’en 2013, puis j’ai
rechuté en raison d’une
mauvaise observance de ce
traitement. Depuis je me suis
bien entouré pour juguler les
alertes.
J’ai bâti une « alliance
thérapeutique » avec mes
médecins, ma famille et
mes vrais amis qui ne
m’ont jamais quitté. »
Olivier, membre
du Clubhouse PARIS
A RETENIR
Face à ces situations il est important de mettre en
place une stratégie de rétablissement.
Le rétablissement est un cheminement accompli
par une personne pour se réapproprier sa vie et se
réinsérer dans la société. Un processus profond
qui dure toute la vie, dans le but de mener une
existence accomplie, que les symptômes existent
ou non.
12
Un modèle pour comprendre les troubles
psychiques : le modèle biopsychosocial
Dans la majorité des cas, trois facteurs sont
à l’origine du trouble psychique, selon le
“modèle biopsychosocial”.
Bio, désigne la composante biologique,
déterminée par les gènes, avec une possible
vulnérabilité.
Psycho, c’est la personnalité, composante liée
à l’histoire de la personne et aux événements
auxquels elle a été confrontée durant son
enfance et son adolescence. Une personne
ayant été victime d’agression ou en situation de
carence affective, confrontée à une séparation
ou à un deuil, peut présenter une vulnérabilité
psychologique et un seuil de tolérance moindre.
Notre patrimoine génétique et notre histoire ne
nous mettent pas à égalité devant les difficultés.
Le facteur social, c’est l’environnement qui très
souvent joue un rôle détonateur, notamment en
cas de stress.
13. HISTOIRE VÉCUE
«Après plus de 20 ans de souffrance sans
mettre un nom sur sa maladie, Paul a été
diagnostiqué bipolaire. A 43 ans, un soir
de Noël, il fait son « coming out » et révèle
ce diagnostic à ses proches, en précisant
qu’il suit minutieusement son traitement et
qu’il a accepté le fait de vivre toujours avec
ce trouble. Une heure après, son oncle
lui chuchote à l’oreille… que lui aussi est
bipolaire depuis 15 ans. S’il avait osé lui
dire plus tôt, alors qu’il le savait en difficulté,
cela aurait probablement évité à Paul de
nombreuses années gâchées. »
«J’ai côtoyé les portes de l’enfer un certain
jour de mars 2011, et je suis resté trois
ans en accident de travail dans l’inactivité
la plus totale, en tournant le dos à mes
proches. Je vivais à l’imparfait. L’isolement,
la désocialisation et l’addiction (alcool et
médicament) étaient mes camarades. »
Paul,
membre du
Clubhouse PARIS 13
Pourquoi le handicap psychique
estdevenuunenjeufondamental: raisons
1 Parce que statistiquement, nous sommes
tous concernés !
2 Parce que la demande et l’accès aux soins
restent souvent tardifs et il n’existe pas de
traitement miracle.
De ce fait, les conséquences pour les personnes
souffrantes et leurs proches trop souvent sont très
lourdes.
3 Parce que c’est la porte ouverte à la grande
exclusion. Perte d’autonomie, repli sur soi,
isolement, exclusion, pouvant aller jusqu’à la vie
dans la rue (SDF) et le suicide, comptent parmi les
principales conséquences de ces maladies.
Le handicap psychique : un enjeu de société majeur
5
« La proposition préalable d’un logement
stable est un appui nécessaire au processus
de rétablissement. »
Bruno TORREGROSSA,
Coordinateur
Un Chez-Soi d’Abord Paris
Jules,
membre du
Clubhouse PARIS
14. HISTOIRE VÉCUE
« Souvent, nous ne voulons pas parler de notre trouble pour ne pas donner une
mauvaise impression de nous, alors qu’il est essentiel d’en parler pour clarifier
certaines situations. Ces troubles touchent beaucoup de gens et il faut savoir
les déceler le plus rapidement possible pour les soigner. Bien soigné, on est une
personne normale qui vit à l’intérieur de ses limites pour rester en bonne santé.»
Un patient suivi en psychiatrie a 12
fois plus de risques d’être victime
d’un crime violent que la population
générale et 140 fois plus de risques
d’être victime d’un vols.
Source : Rapport de la Commission « Violence
et santé mentale » Anne Lovell 2005.
Le
Saviez-vous?
14
4 Parce que les maladies psychiques pâtissent d’une forte
stigmatisation, et que les préjugés peuvent être encore plus
dévastateurs que la maladie elle-même.
Objets de peurs, de fantasmes et d’un traitement médiatique trop
souvent placé sous l’angle du fait divers, les maladies psychiques
peuvent susciter le rejet et entraîner la stigmatisation de ceux qui en
sont atteints, ce qui empêche souvent les personnes touchées de
demander de l’aide ou même d’en parler avec leurs proches.
5 Parce que la réalité est à l’opposé des représentations.
Les personnes atteintes d’une maladie psychique sont en profonde
souffrance et sont avant tout une menace envers elles-mêmes.
Noël,
membre du Clubhouse
PARIS
15. 15
Les représentations des troubles et maladies psychiques génèrent des incompréhensions, une mise à l’écart, des
exclusions et des rejets. Elles engendrent un phénomène de stigmatisation, qui impacte fortement la vie des personnes
concernées. Leurs conséquences peuvent être encore plus graves que la maladie elle-même.
Lutter contre la stigmatisation
Tordre le cou à quelques idées reçues
Les stéréotypes les plus répandus sur les troubles psychiques*
La réalité :
Moinsde 1%
des crimes sont commis
par des personnes
atteintes de maladies
psychiques.
AUCUNE corrélation
entre diagnostic
psychiatrique et
passage à l’acte violent
n’a été scientifiquement
prouvée.
Source : Etude Ipsos pour la Fondation FondaMental & Klésia - Juin 2014
Plus d’ 1français sur 2
est gêné à l’idée de partager son toit
avec une personne ayant
une maladie psychique.
1/3des français
sont gênés à l’idée de travailler
dans la même équipe et de partager
un repas avec une personne
ayant une maladie psychique.
Pour 3/4
des français,
un malade psychique est
une personne dangereuse.
16. Le handicap psychique est compatible avec le
travail.
Avec un traitement et un suivi adaptés, certaines
personnes peuvent avoir une vie professionnelle
y compris au plus haut niveau de responsabilité.
D’où l’importance de ne jamais considérer une
situation comme définitive et d’être vigilant sur
l’accompagnement dans la durée.
Cependant en fonction de la pathologie, l’accès
au travail est différent :
- un épisode isolé de dépression (le cas le
plus fréquent) est plus souvent compatible avec
une insertion et un fonctionnement professionnel
normal une fois la période de consolidation (6 mois
en moyenne) passée.
- une dépression récurrente et des
troubles bipolaires stabilisés sont le plus
souvent compatibles avec une insertion et un
fonctionnement professionnel normal voire
supérieur (créativité, implication, sensibilité). Il y
a de nombreux exemples de grandes réussites
professionnelles.
- La schizophrénie nécessite souvent un
aménagement du cadre de travail et une recherche
minutieuse de l’adéquation entre les domaines de
performances cognitives préservés et le type de
travail.
Le
Saviez-vous?
Source : rapport CNAM - 2004
16
Optimiser le maintien en emploi des personnes
fragilisées par des troubles psychiques
Trouble psychique
et emploi : chiffres clés
Des dispositifs de prévention à mettre en place
Le cadre de travail
Pour compenser un handicap psychique, il est souvent nécessaire
d’axer l’accompagnement sur les conséquences et le retentissement
des troubles sur le travail.
Pour aménager le poste d’une personne qui vit avec un handicap
psychique, la compensation doit prendre en compte différents facteurs
immatériels tels que :
1ÈRE
cause
d’invalidité
2ÈME
cause
d’arrêt de travail
Le rythme
de travail :
ajustement
des horaires,
mi-temps, etc.
Le suivi
managérial
Les relations
interpersonnelles :
travail en équipe ou à
l’inverse de manière
plus autonome afin
de limiter les
contacts, etc.
L’environnement
professionnel :
distance, bureau
individuel ou
« openspace »,
télétravail, niveau sonore,
luminosité, etc.
Source : OCDE - Rapport mal être au
travail ? Mythe et Réalité sur la santé
mentale et l’emploi - 2012
20% de la population
souffre de troubles
psychiques en Europe.
Plus de 60 % sont en
emploi.
17. HISTOIRE VÉCUE
« Pour m’en sortir, après de nombreuses
psychanalyses, il m’a fallu rencontrer le bon
médecin qui a su m’expliquer les risques
à ignorer la maladie, m’a aidé à prendre
conscience de la nature répétitive des
symptômes et de l’ampleur des souffrances
liées à chaque crise, et enfin, à reconnaître
que la prise régulière des médicaments
m’aidait à réguler les hauts et les bas. »
A RETENIR
Accepter d’intégrer et de maintenir
une personne en situation de
handicap psychique c’est accepter
de composer avec une part
d’incertitude. Mais plus le cadre sera
précis et rassurant, plus l’incertitude
sera faible.
Ce qui n’exclut pas de s’appuyer
sur des outils et des méthodologies
vecteurs d’expériences réussies.
17
Le rôle du référent
En fonction des situations, on peut désigner un référent interne qui sera l’interlocuteur privilégié de la personne et de
l’équipe de travail. Il aura un rôle de soutien auprès du salarié et pourra faire l’interface avec les autres services de
l’entreprise.
Il est important de provoquer l’échange, même si nous avons peur de déstabiliser ou de blesser la personne. Et, dans
la mesure du possible, encourager la personne à consulter un médecin.
Marie, membre
du Clubhouse
PARIS
18. 18
Combattre ouvertement la stigmatisation en
milieu de travail
Informer et sensibiliser :
mieux vous êtes informés, mieux vous êtes en mesure de
combattre les préjugés. En vous documentant sur ce qu’est
la maladie psychique - et ce qu’elle n’est pas - vous vous
donnez les moyens de réduire les craintes qui lui sont
associées.
S’exprimer :
lorsque vous entendez des remarques blessantes ou des
préjugés sur la maladie mentale, manifestez-vous afin de
dissiper sa perception négative.
Souvenez-vous qu’il est important d’utiliser un langage
respectueux et que les mots peuvent génèrer d’autres maux.
HISTOIRE VÉCUE
« Avant, j’allais jusqu’au bout de mes limites en me gardant de le dire à ma
hiérarchie ou mes collègues que ça commençait à coincer. Aujourd’hui, je me
rends compte qu’il faut en parler pour que les entreprises puissent tenir compte
des troubles et organiser un aménagement, ce qui n’empêche pas d’avoir sa place
dans l’entreprise. Il faut oser demander de l’aide, et l’entreprise doit comprendre
qu’un trouble psychique n’est pas incompatible avec l’emploi. Grâce à des points
réguliers, on ajuste l’aménagement, et on se sent soutenue et reconnue non pas
comme une personne avec des troubles psychiques mais comme une personne qui
appartient à l’entreprise au même titre que tout autre salarié.»
Christine,
membre
du Clubhouse
PARIS
19. A RETENIR
Pour un
accompagnement
efficace, le travail
en réseau et de
façon tripartite est
souvent une clé de
la réussite.
19
L’appui de partenaires pour une intégration réussie
En plus du référent, il est nécessaire de s’appuyer sur des acteurs
internes et externes à l’entreprise, capables de mettre en place un
dispositif favorable à l’intégration. Les compétences et les outils
existent, mais leur mise en œuvre est souvent difficile en raison des
tabous qui règnent encore sur la maladie psychique.
La réussite du processus d’intégration est déterminée par la qualité
du dialogue entre les différents acteurs et la personne concernée.
C’est ce dialogue, ouvert et bienveillant, qui permet la mise en place
d’aménagements et d’outils d’accompagnement pertinents.
Le chargé de Mission Handicap
La Direction des Ressources
Humaines
La hiérarchie
Le référent et/ou l’encadrant
direct
Le service de Santé au travail
de l’entreprise, notamment le
médecin du travail.
Les représentants du personnel
Le service de la qualité de vie au
travail
Le CHSCT
Le médecin du travail
Les services de santé au travail
Le Cap Emploi
La Maison Départementale des Personnes Handicapées
Le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) et
les Groupes d’Entraide Mutuelle (Gem)
Le Service d’Accompagnement Médico-Social pour
Adultes Handicapés (Samsah)
Les Services d’appui au maintien dans l’emploi des
travailleurs handicapés (Sameth)
Les associations d’aide et de soutien aux personnes et
aux familles comme Clubhouse France et l’Unafam
Des centres ressources : Céapsy, etc.
Des sites internet spécialisés : www.psycom.org, etc.
un employeur
un partenaire
en soutien
Une personne en
situation de handicap
psychique
Qui en interne ? Qui en externe ?
Accompagnement
tripartite
Ressources et acteurs sur lesquels s’appuyer
pour permettre une intégration réussie
Cette liste n’est pas exhaustive.
20. 20
Exemples de collaboration interne et externe possibles
EXPERTISE DE L’ENTREPRISE
« Le Pôle d’Insertion des Travailleurs Handicapés
(PITH) de Generali France a pour mission principale
de coordonner et d’animer les actions en faveur
de l’emploi, l’intégration et l’accompagnement
des personnes handicapées et de faire changer
le regard sur le handicap. Le handicap psychique
représente une part importante des situations de
handicap rencontrées dans l’entreprise.
L’important est de pouvoir détecter et accompagner
les personnes concernées afin de les aider à rompre
l’isolement dans lequel elles peuvent s’enfermer et
à vivre au mieux dans leur collectivité de travail.
Dans cette perspective, Generali France a choisi
de collaborer avec Clubhouse France pour
bénéficier de son expertise et de ses services
d’accompagnement du collectif et de prévention.»
EXPERTISE DE L’ACCOMPAGNEMENT
« Lorsque les équipes de l’association UNIRH
THRANSITION interviennent, elles commencent par
réaliser un diagnostic en invitant le collaborateur mais
aussi son environnement professionnel, à s’exprimer
sur leurs besoins.
L’élaboration d’un projet réaliste est souvent
une seconde étape délicate qui nécessite un
accompagnement spécifique et personnalisé.
Nos actions s’inscrivent dans une démarche 100
% sur mesure. Nous oeuvrons alors à la « croisée
des chemins» en mobilisant au fil du temps les
interlocuteurs internes et externes tant professionnels
que médicaux. Ce parcours s’inscrit souvent dans la
durée et doit s’initier le plus tôt possible, y compris au
cours d’un arrêt maladie.
Le plan des actions à mettre en oeuvre sera souvent
double : « faire bouger les lignes » tant du côté de la
personne que de l’équipe de travail, et les outils sont
en permanence réévalués en
fonction des besoins. »
Anne Roi,
Responsable service UNIRH
THRANSITION (Union pour l’Insertion
et la Réinsertion professionnelle des
personnes Handicapées)
Florence Déchelette
Pôle d’Insertion des Travailleurs
handicapés - Responsable Diversité et
Marque employeur chez Generali
21. 21
Conclusion
Céline Aimetti
Déléguée Générale Clubhouse France
« Il n’a pas été facile de rédiger cette brochure d’information et de simplifier son contenu tant le
sujet est important, vaste et profondément complexe. En ce sens, nous espérons que la lecture de ce
guide a été source d’apprentissages et de réflexions constructives au profit d’un mieux-être commun
urgemment nécessaire.
Une réalité qui nous concerne tous et qu’il est dangereux de nier. Oser en parler sans juger, entre
collègues, voisins, proches et amis c’est déjà un pari gagné pour une société plus tolérante et plus
inclusive.
Les préjugés et tabous sur les troubles psychiques ont un impact aussi dévastateur que les troubles
eux-mêmes ! Non seulement les représentations les plus largement constatées sont à l’opposé de la
réalité mais elles induisent également un frein majeur à l’accès aux soins et aux accompagnements
adaptés.
N’oublions jamais qu’une personne en situation de handicap psychique ne se réduit pas à sa maladie !
Tout être a des talents qui peuvent s’exprimer si l’opportunité se crée. Notre enjeu aujourd’hui est de
vous accompagner, vous, salariés et responsables d’entreprises à porter un nouveau regard sur les
personnes souffrant de troubles psychiques. Un regard de compréhension et d’encouragement qui
reconnaît les talents et la profondeur personnelle de chacun. »
22. Un objetif : créer un chainon man-
quant entre le suivi médical et une
vie active.
Une mission : redonner à la per-
sonne sa dignité et son pouvoir
d’agir.
C’est restaurer, maintenir et amélio-
rer la qualité de vie des personnes
fragilisées par un trouble psychique
en les aidant à prendre conscience, à
développer et à utiliser leurs capaci-
tés pour vivre, apprendre et travailler
dans la société avec le plus d’autono-
mie et de satisfaction possibles.
Une action : un lieu d’entraide basé
sur un modèle d’insertion appelé
« clubhouse » qui a fait ses preuves
depuis plus de 60 ans dans plus de
30 pays. L’association a ouvert à
Paris en novembre 2011 le 1er club-
house français, principalement grâce
à la générosité privée.
Ce lieu d’entraide unique en France
est en fin d’expérimentation dans la
perspective de sa modélisation et de
son essaimage au niveau national où
les besoins sont colossaux (alors que
des solutions existent).
Une démarche : sensibiliser, créer
du lien, informer
L’association accompagne des entre-
prises et des organismes publics sur
des actions de sensibilisation, de
formation, de conseil, ainsi que sur
des actions de maintien en emploi.
Elle aide les entreprises à prendre
en compte le handicap psychique
dans leur organisation, et favorise les
échanges entre les différents acteurs.
Elle aide les personnes concernées à
reprendre leur vie en main.
22
Clubhouse France : un partenaire expert de
l’accompagnement de personnes vivant avec
un trouble psychique grave
Association Clubhouse France - www.clubhousefrance.org
43 rue du Télégraphe 75020 Paris - Tél. 01 47 97 25 60
23. HR consultancy partners
Parce que la santé et la sécurité en entreprise ne se négocient pas,
HR consultancy partners accompagne les entreprises pour allier bien-être
au travail et performance économique.
Forts de 15 années d’expérience, les psychologues et ingénieurs sécurité de
HR consultancy partners conseillent les organisations dans l’amélioration de leur
politique de qualité de vie au travailet les accompagnent autour de trois enjeux
majeurs :
- anticiper et améliorer le management de la sécurité : audits et évaluations des risques
psychosociaux, des impacts physiques sur les postes de travail, ateliers de management
comportemental, méthode de prévention des troubles musculo-squelettiques…
- simplifier et optimiser le pilotage des AT/MP
- respecter et satisfaire les obligations réglementaires : formations des membres du
CHSCT, évaluation et formation aux risques psycho-sociaux (RPS), diagnostic pénibilité…
www.hrconsultancypartners.fr
Un partenariat constructif entre Clubhouse France et
HP consultancy partners
23
Depuis 2014, Randstad
et le département Vie au
Travail d’HR consultancy
partners organisent
en partenariat avec
l’Association Clubhouse
France des sessions de
sensibilisation ou de
formation des acteurs
RH des entreprises sur
la prise en compte du
handicap psychique,
de la prévention à
l’accompagnement.