Présentation par Anselme Bakudila Mbuta de Centre d’Etudes, Slow Food, Italie au Briefing de Bruxelles « Géographie alimentaire : refaire le lien avec l’origine dans le système alimentaire», organisé par le CTA, le 15 Mai 2013.
Plus sur: http://bruxellesbriefings.net/
Des solutions différentes à une même question peuvent exister.
Le projet AmTrav’Ovin a mis en évidence de nombreuses solutions pratiques autour de l’agnelage : de la sélection des brebis pour leur qualité maternelle et la facilité d’agnelage en passant par des aménagements pour utiliser ou ranger les cases d’agnelages, jusqu’à des astuces pour bien passer les infos quand plusieurs personnes interviennent.
Venez découvrir ces solutions et bien d’autres encore sur le Pôle Travail.
Présentation par Anselme Bakudila Mbuta de Centre d’Etudes, Slow Food, Italie au Briefing de Bruxelles « Géographie alimentaire : refaire le lien avec l’origine dans le système alimentaire», organisé par le CTA, le 15 Mai 2013.
Plus sur: http://bruxellesbriefings.net/
Des solutions différentes à une même question peuvent exister.
Le projet AmTrav’Ovin a mis en évidence de nombreuses solutions pratiques autour de l’agnelage : de la sélection des brebis pour leur qualité maternelle et la facilité d’agnelage en passant par des aménagements pour utiliser ou ranger les cases d’agnelages, jusqu’à des astuces pour bien passer les infos quand plusieurs personnes interviennent.
Venez découvrir ces solutions et bien d’autres encore sur le Pôle Travail.
Cette brochure présente les principales pathologies d'élevage, et les facteurs de risques et les recommandations en matière de logement et d'infrastructures que ce soit pour les vaches en production, les vaches taries ou les génisses gestantes. Si les conditions de logement occupent une place importante, elles n’expliquent pas tout et l’ensemble des facteurs d’élevage doivent être bien gérés pour réduire les risques sanitaires. C’est pourquoi, ce document, qui traite largement du logement des vaches laitières, aborde également d’autres aspects de la conduite d’élevage ayant une incidence sur la santé des animaux, notamment des éléments de maîtrise sanitaire lors de la période de pâturage.
Une utilisation importante de l’herbe peut être est un levier pour une plus grande durabilité des exploitations caprines. Pour assurer des prairies performantes en quantité et qualité, le recours à la diversité d’espèces prairiales est une solution technique intéressante.
La prairie multi-espèces (PME) doit cependant être adaptée à différentes contraintes. Savoir composer un mélange et connaître son évolution sont des attentes fortes des éleveurs caprins.
Le réseau REDCap a traité cette problématique en entreprenant des essais en élevages sur le territoire du Grand Ouest de 2012 à aujourd’hui.
« Marguerite Happy Cow » : un exemple de filière durable de la fourche à la f...LIEGE CREATIVE
La prise de conscience pour une alimentation durable et plus saine est croissante chez les consommateurs. Dans ce contexte, nombreux sont les labels et les initiatives qui voient le jour au service d’une alimentation plus saine, plus respectueuse de l’environnement, plus équitable, plus locale... Chaque démarche est un petit pas vers une profonde réflexion sur le secteur agro-alimentaire, un secteur au cœur de bien des enjeux à la croisée de la santé humaine, animale et de l’environnement !
A l’occasion de cette rencontre organisée dans le cadre du "Festival Nourrir Liège", nous alimenterons cette réflexion en nous laissant guider par l’expérience de "Marguerite Happy Cow", filière laitière durable et équitable, devenue coopérative en septembre 2017.
Cette coopérative à taille humaine implique la collaboration entre tous les maillons de la filière laitière : producteurs laitiers (situés dans la région de Herve), collecteur, producteur d’aliments pour bétail, transformateurs et consom’acteurs.
La filière repose sur l’utilisation de ressources et produits locaux et s’inscrit dans une dynamique de circuits courts où chaque maillon, mais également chaque produit et procédé de fabrication, s’inscrit dans le respect du terroir et de l’environnement. Sans oublier les vaches qui, nourries à l’herbe, pâturent dans les prés, ce qui offre aux agriculteurs un revenu plus équitable. De quoi rendre la filière durable et exemplaire, de la fourche à la fourchette !
Cette rencontre-conférence sera l’occasion d’écouter différents acteurs de cette filière complète et durable. Comment travaillent-ils ? Que prônent-ils ? Quelles sont les différences avec les modèles plus classiques ? Cet exemple peut-il en inspirer d’autres, ailleurs que dans la filière laitière? Voilà quelques questions dont nous débattrons …
Cette rencontre-conférence s'inscrit dans le sillage de la démarche "Des campus verts, une Université durable" qui traduit les engagements de l'Université de Liège en faveur des 17 ODD.
La diversité des élevages résulte de combinaisons entre les systèmes alimentaires, les conduites, les objectifs de production et les troupeaux. En nous appuyant sur des résultats d’expérimentations et sur des pratiques d’éleveurs, nous cherchons des réponses à la question : Comment adapter la génétique du troupeau à sa propre situation ?
La conduite des prairies se modernise avec l’arrivée des nouvelles technologies. Ces avancées vont contribuer à simplifier et faciliter le pilotage de la prairie au quotidien. Avec à la clé, une meilleure valorisation et une limitation des gaspillages. Même avec des surfaces restreintes, profitez du pâturage !
Le Briefing de Bruxelles sur « L’avenir de l’alimentation et de la transformation agricole » organisé par le CTA, la Commission européenne/EuropeAid, le Secrétariat ACP et CONCORD s’est tenu le mercredi 26 février 2020 de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C.
Ce briefing a partagé diverses perspectives sur les systèmes alimentaires durables et sains, l’avenir du travail dans l’agriculture et le besoin de nouvelles compétences dans des chaînes alimentaires très complexes, les effets des innovations, les chaînes de valeur et le commerce équitables et inclusifs.
Le public était composé de décideurs politiques des pays ACP et de l’UE, de groupes de la société civile, de réseaux de recherche et de praticiens du développement, du secteur privé et d’organisations internationales basé à Bruxelles ainsi que des représentants d’organisations régionales ACP.
Cette brochure présente les principales pathologies d'élevage, et les facteurs de risques et les recommandations en matière de logement et d'infrastructures que ce soit pour les vaches en production, les vaches taries ou les génisses gestantes. Si les conditions de logement occupent une place importante, elles n’expliquent pas tout et l’ensemble des facteurs d’élevage doivent être bien gérés pour réduire les risques sanitaires. C’est pourquoi, ce document, qui traite largement du logement des vaches laitières, aborde également d’autres aspects de la conduite d’élevage ayant une incidence sur la santé des animaux, notamment des éléments de maîtrise sanitaire lors de la période de pâturage.
Une utilisation importante de l’herbe peut être est un levier pour une plus grande durabilité des exploitations caprines. Pour assurer des prairies performantes en quantité et qualité, le recours à la diversité d’espèces prairiales est une solution technique intéressante.
La prairie multi-espèces (PME) doit cependant être adaptée à différentes contraintes. Savoir composer un mélange et connaître son évolution sont des attentes fortes des éleveurs caprins.
Le réseau REDCap a traité cette problématique en entreprenant des essais en élevages sur le territoire du Grand Ouest de 2012 à aujourd’hui.
« Marguerite Happy Cow » : un exemple de filière durable de la fourche à la f...LIEGE CREATIVE
La prise de conscience pour une alimentation durable et plus saine est croissante chez les consommateurs. Dans ce contexte, nombreux sont les labels et les initiatives qui voient le jour au service d’une alimentation plus saine, plus respectueuse de l’environnement, plus équitable, plus locale... Chaque démarche est un petit pas vers une profonde réflexion sur le secteur agro-alimentaire, un secteur au cœur de bien des enjeux à la croisée de la santé humaine, animale et de l’environnement !
A l’occasion de cette rencontre organisée dans le cadre du "Festival Nourrir Liège", nous alimenterons cette réflexion en nous laissant guider par l’expérience de "Marguerite Happy Cow", filière laitière durable et équitable, devenue coopérative en septembre 2017.
Cette coopérative à taille humaine implique la collaboration entre tous les maillons de la filière laitière : producteurs laitiers (situés dans la région de Herve), collecteur, producteur d’aliments pour bétail, transformateurs et consom’acteurs.
La filière repose sur l’utilisation de ressources et produits locaux et s’inscrit dans une dynamique de circuits courts où chaque maillon, mais également chaque produit et procédé de fabrication, s’inscrit dans le respect du terroir et de l’environnement. Sans oublier les vaches qui, nourries à l’herbe, pâturent dans les prés, ce qui offre aux agriculteurs un revenu plus équitable. De quoi rendre la filière durable et exemplaire, de la fourche à la fourchette !
Cette rencontre-conférence sera l’occasion d’écouter différents acteurs de cette filière complète et durable. Comment travaillent-ils ? Que prônent-ils ? Quelles sont les différences avec les modèles plus classiques ? Cet exemple peut-il en inspirer d’autres, ailleurs que dans la filière laitière? Voilà quelques questions dont nous débattrons …
Cette rencontre-conférence s'inscrit dans le sillage de la démarche "Des campus verts, une Université durable" qui traduit les engagements de l'Université de Liège en faveur des 17 ODD.
La diversité des élevages résulte de combinaisons entre les systèmes alimentaires, les conduites, les objectifs de production et les troupeaux. En nous appuyant sur des résultats d’expérimentations et sur des pratiques d’éleveurs, nous cherchons des réponses à la question : Comment adapter la génétique du troupeau à sa propre situation ?
La conduite des prairies se modernise avec l’arrivée des nouvelles technologies. Ces avancées vont contribuer à simplifier et faciliter le pilotage de la prairie au quotidien. Avec à la clé, une meilleure valorisation et une limitation des gaspillages. Même avec des surfaces restreintes, profitez du pâturage !
Le Briefing de Bruxelles sur « L’avenir de l’alimentation et de la transformation agricole » organisé par le CTA, la Commission européenne/EuropeAid, le Secrétariat ACP et CONCORD s’est tenu le mercredi 26 février 2020 de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C.
Ce briefing a partagé diverses perspectives sur les systèmes alimentaires durables et sains, l’avenir du travail dans l’agriculture et le besoin de nouvelles compétences dans des chaînes alimentaires très complexes, les effets des innovations, les chaînes de valeur et le commerce équitables et inclusifs.
Le public était composé de décideurs politiques des pays ACP et de l’UE, de groupes de la société civile, de réseaux de recherche et de praticiens du développement, du secteur privé et d’organisations internationales basé à Bruxelles ainsi que des représentants d’organisations régionales ACP.
Le briefing de Bruxelles sur le développement n. 57 sur « Investir dans l'agriculture paysanne pour la sécurité alimentaire et la nutrition » organisé par le CTA, la Commission européenne / EuropeAid, et le secrétariat ACP s'est tenu le mercredi 11 septembre 2019 de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C. Ce briefing a examiné l’agriculture paysanne et son rôle clé dans la mise en œuvre de la sécurité alimentaire/nutrition et de systèmes alimentaires durables, comme l'illustre par l'ODD 2.
DECLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE A L’ISSU DE LA CONSULTATION DE LA RÉGION AFRICAINE SUR LES INVESTISSEMENTS AGRICOLES RESPONSABLES
MONROVIA 15-17 Septembre 2013
Le briefing de Bruxelles sur le développement n. 57 sur « Investir dans l'agriculture paysanne pour la sécurité alimentaire et la nutrition » organisé par le CTA, la Commission européenne / EuropeAid, et le secrétariat ACP s'est tenu le mercredi 11 septembre 2019 de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C. Ce briefing aexaminé l’agriculture paysanne et son rôle clé dans la mise en œuvre de la sécurité alimentaire/nutrition et de systèmes alimentaires durables, comme l'illustre par l'ODD 2.
Année internationale de l’agriculture familiale 2014FAO
L’agriculture familiale englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en connexion avec de nombreux aspects du développement rural.
L’agriculture familiale permet d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui, sous la gestion d’une famille, repose essentiellement sur de la main-d’œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes.
Le Briefing de Bruxelles sur le Développement numéro 52 sur le thème de « La sécurité des aliments : un élément essentiel du système alimentaire en Afrique» s'est tenu le mercredi 19 septembre 2018 (9:00 à 13:00) au Secrétariat ACP (Avenue Georges Henri 451, 1200 Bruxelles, salle C). Ce Briefing de Bruxelles a été organisé par le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) en collaboration avec la DG Développement et Coopération et la DG de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne (CE/DEVCO et SANTE), CONCORD, le Secrétariat ACP, et Global Food Safety Partnership.
Expériences CEP dans le cadre du projet "Intégration de la résilience climati...FAO
http://www.fao.org/agriculture/crops/thematic-sitemap/theme/spi/en/
Presentation by Mohamed Soumaré (FAO Angola) describing the experiences working with Farmer Field Schools (FFS) in Mali. The presentation was delivered in occasion of the “Putting Perennial crops to work in practice” workshop in Bamako, Mali (1-5 September 2015).
La mise en contexte: Conseil agricole pour les grands barrages en Afrique de l'Ouest
Communication de Ismail Moumouni (Université de Parakou, Bénin) lors de l'atelier régional « Rentabiliser les grands barrages en Afrique de l’Ouest : Quel rôle pour le conseil agricole ? » tenu à Bamako, les 4 et 5 juin 2014.
L’atelier était organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, une initiative financée par la Fondation Howard G. Buffett et mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) en partenariat avec l’IED-Afrique (Innovation, Environnement et
Développement).
Le concept de démocratie culturelle s’est progressivement développé face au constat que l’accès à la culture pour tous n’est pas encore une réalité.
En donnant une place à tous les acteurs pour qu’ils s’impliquent dans les politiques culturelles, le projet d'avis du CESE propose quatre axes de préconisations pour permettre à tou.te.s de participer à la vie culturelle et à la co-construction des politiques culturelles : mettre en œuvre la démocratie culturelle en renforçant la diversité, l’égalité, la participation de tou.te.s ; mettre à disposition de tou.te.s les ressources culturelles et les outils qui permettent de se les approprier ; conforter les professionnel.le.s de la culture ; diversifier les sources de financement de la Culture.
Les séparations parentales concernent un nombre croissant de familles. Tous types d’union confondus, un couple sur trois se sépare avec, dans la moitié des cas, un enfant à charge. La loi pose, au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, le principe de la permanence de la parentalité, par-delà les aléas du couple. Dans la très grande majorité des cas, les parents parviennent à un accord sur le mode de résidence de leur.s. enfant.s. Mais cette question est loin de représenter l’ensemble des décisions qu’ils devront prendre dans l’exercice concret de la coparentalité.
La manière dont se déroule la séparation, les tensions familiales qui l’entourent ainsi que l’environnement de vie après la rupture peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé, le bien-être et la scolarité des enfants. Si des enfants peuvent se trouver en situation de risques, c’est, bien souvent parce que le conflit entre les parents s’est installé et aggravé au point de capter toute leur attention.
Revenu de solidarité active (RSA), Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), Allocation aux adultes handicapés (AAH), Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), Allocation de solidarité spécifique (ASS), Allocation veuvage (AV)… Alors que près de 9 millions de personnes vivent toujours sous le seuil de pauvreté, la complexité de notre architecture des minima sociaux soulève un enjeu d’accessibilité et d’acceptabilité.
Notre système de minima sociaux doit mieux favoriser l’accès de chacun.e à l’emploi et aux droits fondamentaux (éducation, santé, logement, participation citoyenne…). Dans cet avis, le CESE propose la mise en oeuvre d’un revenu minimum social garanti qui constitue le socle de la solidarité nationale à l’égard des personnes en situation de fragilité économique et sociale. Le CESE formule en outre des propositions précises pour simplifier l’accès à ce revenu garanti, l’inscrire dans une démarche d’accès à l’emploi et agir pour une meilleure acceptabilité.
L’habitat intègre les espaces de vie que constituent les logements (immeubles ou maisons), aux quartiers, villes ou communes rurales, ainsi qu’un ensemble de services, comme les transports ou l’offre de santé. Sa qualité est une condition environnementale du bien-être de la population et du mieux vivre ensemble.
La bioéconomie est en plein essor. Elle est appelée à remplacer en partie l’utilisation de ressources fossiles par celle de ressources renouvelables.
Le CESE rappelle que pour relever les défis environnementaux et sociétaux sans remettre en cause ni la qualité de vie des populations ni les capacités de développement des générations futures, il faut adopter de nouveaux modes de production et de consommation. C’est dans cet objectif qu’il présente ses propositions pour une bioéconomie durable.
Les PME/TPE sont un levier important de création d’emplois. Réparties au coeur du pays, dans tous les territoires, ces plus de 2,5 millions d’entreprises sont abordées dans leur diversité.
Articuler financement et développement des PME/TPE pour le bien commun – à savoir l’emploi et la valeur ajoutée dans l’efficacité – est crucial. Cela demande une ambition à la fois économique, sociale et culturelle et de sortir d’une certaine méfiance qui nuit à la relation entre PME/TPE et système bancaire et financier.
Nombre de ménages ne trouvent pas, en France métropolitaine et dans les Outre-mer, un logement de qualité adapté à leurs besoins, à leur mobilité ou à leur pouvoir d’achat. Le logement est un bien complexe, au carrefour de contraintes économiques, sociales, environnementales, urbanistiques et politiques. Le rôle de l’Etat, justifié au titre de la solidarité nationale et par l’importance du secteur, a évolué avec la décentralisation. Les acteurs locaux, faute d’une connaissance suffisamment précise des besoins et de l’offre de logements, en quantité et en qualité, peinent à apporter des solutions appropriées.
Découvrez les préconisations du CESE.
Le niveau très élevé des prix demandés par les industriels pour certains traitements innovants a interpellé la communauté médicale et l’opinion publique. Le cas le plus connu en France est celui du Sovaldi® (sofosbuvir), pour soigner l’hépatite C chronique, vendu 41 000 euros pour un traitement curatif standard de trois mois. Mais l’augmentation des prix concerne en réalité de nombreux autres médicaments, utilisés notamment dans le traitement du cancer.
Les prix demandés par les industriels sur certains produits sont trop élevés et non soutenables et le régulateur n’a pas encore tous les outils pour limiter les hausses de prix au regard de l’enveloppe budgétaire disponible.
Le Premier ministre a saisi le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en vue d’une réflexion prospective afin d’identifier des pistes d’avenir pour la fonction publique.
Après deux mois d’auditions et de concertation, le CESE qui réunit les principales composantes de la société civile, a construit ses recommandations autour de trois grandes idées directrices :
conduire un travail de fond sur ses missions. Les choix qui seront faits par la suite devront être pris en compte pour déterminer les moyens à consacrer à leur exécution ;
valider les principes fondateurs de la fonction publique, dont le principe statutaire ;
favoriser l’adaptation de la fonction publique aux attentes de la société (besoins sociaux, transformation numérique, demande de proximité, de simplification, de réactivité…).
Avis corapporté par Emelyn Weber au nom de la section du travail et de l’emploi présidée par Sylvie Brunet, et Etienne Caniard au nom de la section des affaires sociales et de la santé présidée par Aminata Koné.
Renouer avec le projet européen, telle est l’ambition d’un socle de droits sociaux robustes, effectifs et universels.
Outil au service d’une Europe solidaire, compétitive, inclusive et qui donne confiance dans l’avenir, ce socle doit permettre de répondre à différents enjeux majeurs au sein de l’Union européenne : conception de politiques publiques plus proches des citoyen.ne.s et de leurs besoins, articulation nouvelle entre politiques macro-économiques et sociales, protection contre les risques sociaux pour améliorer la cohésion sociale et renforcer la compétitivité des entreprises et la qualité de l’emploi.
Avis présenté par Mme Cécile Claveirole, au nom de la section de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation.
Dans un contexte profondément marqué par la dérégulation de certains marchés et la mondialisation, l’agriculture française fait aujourd’hui face à des défis majeurs : économiques, sociaux, alimentaires, sanitaires, environnementaux, sociétaux, territoriaux et techniques. Discipline scientifique au carrefour de l’agronomie et de l’écologie, l’agroécologie peut, à travers les pratiques qu’elle promeut, contribuer à relever ces défis en transformant l’agriculture pour aller vers des systèmes alimentaires plus durables.
A partir d’une analyse des freins et des leviers à son développement, le CESE formule un ensemble de préconisations en matière de recherche, de formation, d’adaptation des filières agroalimentaires, de réorientation des politiques publiques pour accompagner les agriculteur.rice.s dans la transition agroécologique.
Avis rapporté par Mme Martine Derobert-Masure, au nom de la section des activités économiques présidée par Mme Delphine Lalu.
La répartition des rôles entre producteur.rice.s et consommateur.rice.s, qui prévaut dans le modèle de consommation de masse, devient aujourd’hui plus floue. Dans une économie de plus en plus numérique, le.la client.e est aujourd’hui toujours plus impliqué.e et sollicité.e dans sa consommation. Cette évolution a des effets sur l’ensemble de la société.
Avis présenté par M. Philippe Jahshan au nom de la section des affaires européennes et internationales présidée par M. Jean-Marie Cambacérès.
La France doit se doter d’une stratégie de mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) et des engagements de l’Accord de Paris, ce qui implique qu’elle réexamine et, si nécessaire, adapte les priorités de sa politique de coopération internationale qui avaient été décidées en 2013 lors du dernier Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) et inscrites dans la Loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale (LOPDSI) de juillet 2014.
Avis rapporté par M. Jean Jouzel et Mme Agnès Michelot, au nom de la section de l'environnement présidée par Mme Anne-Marie Ducroux.
L’objectif de la justice climatique est de tout faire pour que le réchauffement n’accroisse pas les inégalités. Elle est apparue comme une thématique centrale au moment de l’ouverture de la COP 21. Revendication forte de la société civile à l’échelle internationale depuis 2003, elle est également utilisée en amont des négociations par les responsables politiques des pays en développement.
Le CESE soutient la lutte contre toutes les formes d’inégalités. L’avis souhaite contribuer par ses propositions à des politiques publiques qui permettront à l’échelle nationale de limiter et si possible de réduire les inégalités sociales et économiques générées par le réchauffement planétaire.
Avis présenté par M. Allain Bougrain Dubourg au nom de la section de l'environnement présidée par Mme Anne-Marie Ducroux.
Préserver la biodiversité et développer les emplois de demain sont deux des défis majeurs de la transition écologique. Élargir le cercle des quelques dizaines de milliers d’emplois existants dédiés à la biodiversité, en impliquant tous les secteurs de l’activité économique concernés par son maintien et sa restauration, voilà l’objectif à atteindre.
Pour accroître ce potentiel, il est nécessaire de réaffirmer et renforcer les emplois et les métiers dont la biodiversité constitue le cœur d’activité. Il importe aussi de mieux décrire et cartographier ceux qui contribuent déjà pour une part à la biodiversité, d’en augmenter le nombre par des efforts de formation, de recherche, et une mobilisation plus forte de la société.
En plus des créations d’emplois que suscitera la reconquête de la biodiversité, plusieurs centaines de milliers pourraient évoluer ou s’enrichir de compétences nouvelles dans de nombreux secteurs d’activité, comme l’agriculture.
Avis présenté par M. Dominique Gillier au nom de la section du travail et de l'emploi présidée par Mme Sylvie Brunet.
Le CESE souhaite favoriser à travers des recommandations concrètes, la visibilité, les convergences, la qualité méthodologique et la reconnaissance dans la relation de travail des certifications professionnelles.
Le Premier ministre a saisi le CESE pour avis sur le titre 1er de l’avant-projet de loi de programmation en faveur de l’égalité réelle outre-mer et sur l’étude d’impact de ce projet. L’objectif visé est, dans le respect du statut de chaque collectivité ultramarine, de réduire les écarts de développement avec l’hexagone à un horizon de 10 à 20 ans
Le CESE approuve l’esprit de l’avant-projet de loi de programmation et précise que l’extrême diversité des outre-mer conduit à ce que ce projet s’applique, au-delà des onze collectivités ultra-marines, aux 2,7 millions de citoyens français y résidant, en application de l’article 72.3 de la Constitution, qui stipule : « la République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre-mer dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ». Le CESE soutient également l’esprit de la méthode d’élaboration du projet de loi consistant à définir à l’échelle de chacune des onze collectivités un projet de société à long terme, puis un contrat de convergence, en appliquant des démarches de démocratie participative et le principe de subsidiarité.
Rapport présenté par M. Pierre-Antoine Gailly et M. Benedict Donnelly, au nom de la section de l'économie et des finances.
Prévu par la loi organique qui régit le CESE, le rapport sur l’état de la France a fait l’objet cette année d’une profonde refonte. Le CESE a fait, en effet, le choix de s’appuyer sur les dix nouveaux indicateurs de richesse retenus par le gouvernement. Complémentaires du PIB, ces indicateurs ont été choisis de manière concertée par France Stratégie et le CESE.
Ils traitent de trois enjeux essentiels, perçus comme tels par les Français.e.s : la cohésion sociale, la préparation de l’avenir et la qualité de vie.
Projet d'avis rapporté par M. Luc Bérille et M. Jean-François Pilliard au nom de la section du travail et de l'emploi, présidée par Mme Sylvie Brunet.
Il est essentiel pour notre société que le dialogue social joue pleinement son rôle. Pour y parvenir, le préalable est que son appréhension soit plus positive sur ce qu’il est et sur ce qu’il doit être. Contribuer à forger et développer une culture du dialogue social dans notre pays est donc fondamental. Plus qu’une simple option, il s’agit d’une obligation démocratique.
Plus de Conseil Economique Social et Environnemental (20)
2. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
Différents critères pour caractériser l’agriculture familiale: quelle(s)
définition(s)?
• Main d’oeuvre
• Détention du capital d’exploitation et du foncier
• Stratégie de l’exploitation
• Taille
• Revendications identitaires
3. Quelques données
• Dans le monde
L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
– 570 millions d’exploitations agricoles (75% en Asie)
– 72% de moins d’1 hectare
• Dans l’Union européenne
– 12 millions d’exploitations
– 42% du territoire
• En France
4000
2000
0
1955 2010 2025
Milliers
Exploitations agricoles en France
Exploitations
agricoles
?
4. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
Quelques données
Population active mondiale
Agriculture OCDE
Agriculture pays en développement
Autres activités
5. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
Quelques données
Population rurale
dont souffrant de la faim
Population urbaine
dont souffrant de la faim
PoPpopuullaattiioonn mondiale
6. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
Les atouts des agricultures familiales
• Elles produisent 80% de l’alimentation mondiale
• Elles constituent un gisement d’emplois, notamment pour les
jeunes qui arrivent sur le marché du travail
• Elles font preuve de résilience
• Elles contribuent au maintien de la vie dans les territoires
ruraux et des traditions culturelles
7. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
Les menaces pesant sur les agricultures familiales
• Concurrence mondialisée et financiarisation de l’agriculture
• Instabilité des prix et spéculation
• Suppression des outils de protection des agricultures familiales par l’OMC, les
PAS et les accords de libre-échange
• Accaparement de terres ou d’autres ressources par les autorités publiques ou
les entreprises, étrangères ou non
• Evolutions des filières amont (engrais, semences, produits phytosanitaires,
machines) et aval (transformation, distribution, vente)
9. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
• Identifier les conditions à réunir pour promouvoir les
agricultures familiales dans le monde
• Mettre en évidence la non-transférabilité d’un
modèle unique
• Formuler des préconisations concrètes pour les
agricultures familiales des pays en développement
12. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
• Mettre l’accent sur les droits d’usage, notamment ceux des femmes
• Limiter la concentration des exploitations
• Rendre contraignantes les Directives pour une gouvernance
responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches
et aux forêts de la FAO
• Préserver le droit des agriculteurs de continuer à produire,
sélectionner et échanger des semences adaptées au contexte local
et en bon état sanitaire
14. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
• Encourager les pratiques culturales alternatives pour renforcer la sécurité
alimentaire et préserver les ressources naturelles
• Favoriser l’amélioration des outils de production en facilitant les
investissements individuels ou collectifs
– prêts bonifiés
– solutions collectives de prêt ou d’achat de matériel
• Créer ou maintenir un réseau dense de structures formatrices, développer les
cursus en alternance
• Soutenir la diffusion des bonnes pratiques et l’innovation en répondant aux
besoins des agriculteurs
16. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
• Faire reconnaître la spécificité des produits agricoles et alimentaires
par l’OMC et dans le cadre des accords de libre-échange (APE, CETA,
TAFTA …)
• Favoriser l’organisation des producteurs et soutenir leur implication
dans la gouvernance de l’agriculture
• Faciliter l’accès aux marchés et améliorer l’organisation des filières
pour assurer des prix rémunérateurs pour les agriculteurs
• Développer les infrastructures de stockage et de transport
18. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
• Mener à son terme le travail du Conseil des Droits de l’Homme pour
élaborer une déclaration des droits des paysans
• Mettre en place une véritable protection sociale pour les
agriculteurs et les membres de leur famille qui travaillent sur les
exploitations
• Engager une réflexion au sein de l’ONU sur les composantes
sociales de l’agriculture
• Communiquer pour améliorer l’image de l’agriculture et favoriser
l’attractivité du métier
20. L’ Agriculture familiale
CESE – 9 décembre 2014
« On a trouvé, en bonne politique,
le secret de faire mourir de faim
ceux qui, en cultivant la terre,
font vivre les autres »
Voltaire
Main d’œuvre:
Exclusivement familiale, recours au salariat temporaire ou permanent…
Détention du capital d’exploitation et du foncier:
Exclusivement, majoritairement ou partiellement familiale…
Stratégie d’exploitation:
Pour la consommation locale, destinée à l’exportation, cherchant à s’agrandir, à se spécialiser, à pratiquer l’agroécologie…
Taille:
En moyenne 3240 hectares en Australie et 2,5 hectares au Kenya…
Revendications identitaires:
Agriculture paysanne, traditionnelle, « du Sud » …
Il y avait 2,3 millions d’exploitations agricoles en France en 1955, mais plus que 490 000 en 2010 – 300 000 en 2025?
A l’échelle de la planète, l’agriculture occupe 38% de la population active. Ce taux n’atteint en moyenne que 4% dans les pays de l’OCDE, contre 48% dans les pays en développement
En France, la population agricole représentait 30% de la population active après la 2e guerre mondiale, aujourd’hui elle n’est plus qu’à 3%.
Pratiquement la moitié de la population mondiale vit en milieu rural
805 millions de personnes ont faim, soit 11,3% de la population mondiale
2 milliards souffrent de carences alimentaires
Trois quart des sous-alimentés vivent dans les campagnes
Comment lutter contre la pauvreté et la faim dans des régions où les estimations prévoient un fort accroissement démographique?
Produisent 80% de l’alimentation mondiale
Offrent des débouchés aux jeunes qui arrivent sur le marché du travail (200 millions en Afrique sub-saharienne d’ici 2025)
Font preuve de résilience
Contribuent au maintien de la vie dans les territoires ruraux
Sauvegardent et transmettent les traditions culturelles
Constituent des foyers d’innovation adaptés aux contextes locaux
Valorisent et protègent les ressources naturelles quand elles sont bien accompagnées (AF n’est pas automatiquement synonyme d’écologique)
Ecarts de productivité difficilement conjugables avec la mondialisation de la concurrence
Financiarisation de l’agriculture et développement des sociétés transnationales
Instabilité des prix et spéculation
Suppression des outils de protection des agricultures familiales par l’OMC, les PAS et les accords bi- ou multilatéraux
Accaparement de terres par les entreprises ou les autorités publiques, étrangères ou non
Evolutions des filières amont (engrais, semences, produits phytosanitaires, machines) et aval (transformation, distribution, vente)
Quantifier et caractériser nombre et situation des agriculteurs familiaux
Dynamiser et pérenniser l’Observatoire des agricultures du monde
Mettre l’accent sur les droits d’usage
Accorder une attention particulière aux droits des femmes
Limiter la concentration des exploitations
Rendre contraignantes les Directives de la FAO pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts
Encadrer les pompages en eau grâce à un contrôle public plus fort et tendre vers une gestion plus économe de la ressource
Préserver le droit des agriculteurs de continuer à produire, sélectionner et échanger des semences adaptées au contexte pédo-climatique local et dont le bon état sanitaire est assuré
Permettre aux agriculteurs de choisir leurs productions et leurs itinéraires techniques, notamment grâce à l’accompagnement et à l’accès au crédit
Encourager les pratiques culturales alternatives, notamment agroécologiques, qui permettent de renforcer la sécurité alimentaire tout en préservant les ressources naturelles
Permettre aux agriculteurs d’améliorer leur outil de production grâce à l’investissement individuel ou collectif
Favoriser les interventions de la puissance publique (mise en place de prêts bonifiés confiés à des structures spécialisées)
Encourager les techniques financières telles que le crédit-bail et le crédit stockage
Développer les équipements collectifs (solutions collectives de prêt ou d’achat de matériel)
Créer ou maintenir un réseau dense de structures formatrices, encourager les cursus en alternance
Partager les découvertes et les bonnes pratiques grâce à la vulgarisation et au conseil en veillant à ne pas étouffer l’innovation et à respecter les besoins de l’agriculteur -> pas de conseil « descendant »
Faire reconnaître la spécificité des produits agricoles et alimentaires par l’OMC et dans le cadre des accords de libre-échange
Etablir un bilan des conséquences de la libéralisation des échanges sur les agricultures familiales et en tirer les conclusions nécessaires pour juger de la pertinence des ALE (APE, CETA, TAFTA …)
Permettre aux Etats de mettre en place une protection des agricultures familiales
Renouveler la gouvernance mondiale de l’agriculture et de l’alimentation en priorisant la souveraineté alimentaire
Favoriser l’organisation des producteurs et soutenir leur implication dans la gouvernance de l’agriculture
Faciliter l’accès aux marchés et améliorer l’organisation des filières pour assurer des prix rémunérateurs
Soutenir l’organisation commerciale et artisanale pour la première transformation
Développer les infrastructures de stockage et de transport
Définir des politiques publiques adaptées aux contextes locaux et aux enjeux des agricultures familiales, articulées avec des programmes d’actions coordonnés en matière d’alimentation, d’éducation, de santé, d’emploi, de protection des ressources naturelles...
Reconnaître le concept d’exploitation familiale dans la PAC.