2. Déroulé
• Le programme Reine Mathilde : c’est quoi ?
• La ferme vitrine, en quelques chiffres
• Les principaux enseignement issus de la ferme vitrine sur :
• Les prairies temporaires de fauche
• La chicorée et le plantain
• Les associations céréales‐protéagineux en grains
• Les associations lupins + céréales
• Les associations riches en protéagineux à ensiler
• Les semis de prairies sous couvert de cultures annuelles
Antoine JEANNE
AGRONAT
Amandine GUIMAS
Chambre d’agriculture de Normandie
Pascal ROUGIER
Littoral Normand
Christophe AUDOUIN
Les Près Rient Bio (marque Les 2 vaches)
Caroline EVRAT GEORGEL
IDELE
2
4. Pourquoi Reine Mathilde ?
Un besoin local…
En 2009 la demande en lait biologique était
supérieure à l’offre
Les producteurs de lait bio manquaient
d’accompagnement
Manque de communication entre acteurs de la
filière de lait biologique
Nécessaire pour le développement du business…
Sécuriser une collecte en propre
Gagner en crédibilité auprès de la filière bio
Construire des ‘histoires’ solides auprès des consommateurs
4
6. La co‐construction pour faire
grandir et renforcer la filière
6
Encourager et faciliter
les conversions en
Normandie
Innover pour la compétitivité
des éleveurs et la durabilité
des élevages
Disséminer les savoirs et
renforcer l’écosystème
Eleveurs
laitiers,
Vétérinaires
Equipe
technique
Equipe
coordinatrice
Equipe
technique
Techniciens
Laiteries
Vétérinaires
Eleveurs
laitiers
Collectivité
s
territoriales
Professeurs &
Apprenants de
l’enseignement
agricole
A L’ÉCHELLE LOCALE A L’ÉCHELLE NATIONALE
DES PARTENAIRES
(PRODUCTEURS & EXPERTS),
RELAIS CREDIBLES AU NIVEAU
LOCAL & NATIONAL
DES EXPERIENCES IN REAL LIFE
& LIBRE D’ACCES
VULGARISATION & DIFFUSION
LIBRE D’ACCES
ETAPE #1 :
COMPRENDRE
LE BESOIN EN
LOCAL
ETAPE #2 :
CONSTRUIRE 1
PROTOCOLE
D’ESSAIS AVEC
EXPERTS
ETAPE #4 :
CONNECTER
AVEC MON
ECOSYSTEME
LOCAL
ETAPE #3 :
CRÉER DES
REFERENCES
ETAPE #5 :
FORMALISER
& DIFFUSER
LES BONNES
PRATIQUES
7. Quelques chiffres de 8 ans de
programme
7
3 Journées Portes Ouvertes / an dont 1 destinée aux scolaires
+ de 10 documents créés en 2016/2017
3 fermes support avec 10 essais culturaux / an
148 vétérinaires formés (ex. médecines complémentaires)
170 pré-diagnostics à l’AB financés 120 exploitations en BN converties depuis 2011
90 enseignants formés
+ de 350 visiteurs / an
1856 participants aux
interventions en lycées agricoles
1 VOLET TECHNIQUE, DE FORMATION ET D’ACCOMPAGNEMENT A LA BIO
1 VOLET PEDAGOGIQUE, D’INSPIRATION ET DE FORMALISATION DE BONNES PRATIQUES
90% des producteurs bio participants ont mis en
place au moins un essai de culture vu en JPO
2 voyages d’étude pour les conseillers et 6 pour les éleveurs
1 module original de partage d’expérience créé pour retisser du lien entre éleveurs et vétérinaires
8 mini-films créés pour sensibiliser à la Bio
8. Quelques productions et
retombées selon les actions
8
« J’apprends avec ces éleveurs en AB : je
découvre avec eux l’usage des médecines
complémentaires, et cela fait partie de
l’évolution de ma pratique »
Bilan ornithologique
Synthèses des essais
Fiches thématiques vétérinaires
Monographies technico-économiques
…
0
20
40
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Basse Normandie Haute Normandie
Un nombre de producteurs
collectés par Les Près Rient Bio en
Normandie multiplié par 3
Des rapports
d’étonnement avec
des découvertes
techniques à transposer
Une référence en
manuel scolaire
1 page web dédiée et
plus de 20 retombées
presse par an
Des associations
innovantes testées et
reconnues nationalement
10. Le GAEC Guilbert (4 UTH)
à Tracy‐Bocage (14)
10
Les surfaces
• SAU : 225 ha, dont 172 ha SFP
• 7 ha d’essais Reine Mathilde
• Type de prairies : ½ permanentes et
½ temporaires (multi-espèces)
6 thèmes étudiés sur les 7 ha :
• Associations céréales-protéagineux grain
• Associations hyper-protéagineux à ensiler
• Maïs associé et fourrages de printemps
• Implantation ou rénovation de prairies
• Prairies temporaires à récolter
• Prairies temporaires à pâturer
Un contexte pédoclimatique favorable
• 50 km de la mer
• Sols limono-argileux profonds sans cailloux :
bon potentiel (blé : 50 q/ha)
• Pluviométrie : 850 mm/an
Atelier laitier
• 120 vaches laitières (Prim’Holstein)
• 5 200 l/vache/an : 624 000 l produits
• En AB depuis mai 2011
• Grande diversité d’aliments: séchage en grange,
ensilages de maïs, de protéagineux et d’herbe,
concentrés fermiers
Carl et Arnaud
GUILBERT
12. Mélanges prairiaux à
récolter
12
Pourquoi ce thème d’étude ?
• + d’autonomie en protéines via les PT de FAUCHE
• Luzerne et trèfle violet :
• quelles variétés ?
• Avec quoi l’associer ?
2011‐2014 : 1er dispositif
• 19 bandes légumineuses x 8 bandes graminées
• 171 micro‐parcelles de 6m x 6m
• 35 associations PFV
Principaux enseignements tirés
• Luzerne à associer avec : fétuque élevée, fétuque des prés, dactyle
• Les variétés de luzerne sont +/‐ pérennes : ne pas hésiter à les associer
• TV à associer avec toutes les graminées sauf RGH
• La PFV la + régulière : F.él + RGA + D + Chic + TV + TB
• 9 TMS/ha en moyenne sur 3 ans
• 11 à 13 % de MAT
Association à base de Trèfle violet + chicorée + trèfle blanc
le 17 juin 2014
13. Prairies à flore variée
13
2015‐2018 : 2ème dispositif
• 8 bandes de PFV
• Production théoriquement saisonnée : mélanges
estivaux, 4 saisons ou printanier
Principaux enseignements tirés
• Les légumineuses ont exprimé leur potentiel à partir de la 2ème année
• TV+TI+RGH (printanier) et LD4F+chicorée (4 saisons) : régularité de leur production sur l’année
• Luz+TV et TV+TB+TI+RGA+fléole+dactyle : meilleurs compromis rendement/MAT sur les 2 ans
• Parcelle Tv luzerne envahie de rumex: production élevée et valeur alimentaire avec le rumex intéressante
Pourquoi ce thème d’étude ?
• + d’autonomie en protéines via les PT de FAUCHE
• Régularité de la production annuelle
• Evolution du couvert et pérennité des espèces
2016 : 2 coupes
‐5 à 30% de légumineuses
‐ Salissement dans les 3 bandes de luzerne
‐7 TMS/ha et 10% MAT en moyenne
2017 : 5 coupes
‐40 à 72 % de légumineuses
‐20% d’adventices dans les 3 bandes de luzerne en moy
‐10 TMS/ha et 18% MAT en moyenne
18. Associations céréales‐protéagineux
en grain
18
Récolter un concentré fermier :
équilibré, riche en MAT
qui ne verse pas
dont les espèces arrivent à maturité en même temps
Mélanges binaires : 60 % de la dose pure de céréale + 60 % de la dose pure en protéagineux
Bilan général
• Des rendements bons et réguliers
• Proportion des espèces très variable à la récolte
• Les associations ont une bonne capacité de récupération
• Le pois est faiblement contributeur à la MAT du mélange : préférer féverole, vesce et lupin
20. 20
Quoi associer ?
Tout dépend des objectifs recherchés !
• Rendement
• Protéines
• Paille
• Tri facile
• Couverture du sol
• Non acidogène
• Aplatissage facile
• Coût de la semence
Leviers favorisant les protéagineux
• Semis précoce (> 15/10)
• Densité de semis renforcée (70‐80% de la dose en pur)
• Un faible reliquat azoté (RSH < 50 uN)
• Pas de fertilisation azotée
• Associer 2 variétés de protéagineux (maladies)
• Semer la féverole en profondeur dans les zones à risque de gel
Associations céréales‐protéagineux
en grain
Voir dans la synthèse
Seigle + pois Ascension
Orge + pois protéagineux
Triticale + vesce
22. 22
Associations
lupins + céréales
• Limiter le salissement du lupin
• Observer la compatibilité de maturité avec une plante compagne
Bilan général
• La plante compagne limite le salissement du lupin blanc d’hiver,
mais peut le concurrencer
• Le lupin bleu de printemps : ‐ productif, mais intéressant pour une
récolte plus précoce (fin août)
• Le lupin jaune reste une curiosité : petites plantes, faible rendement
et coût de semence élevé
Lupin bleu + orge
Lupin + blé
Lupin jaune
23. 23
Associations
lupins + céréales
Associations lupin + blé : une association prometteuse
Bon rendement
Résistance à la surmaturité du blé
Diminution du salissement du lupin
Bon résultat économique en cas de vente du blé en meunerie
Compromis à trouver sur la densité de semis du blé
Lupin blanc pur Lupin blanc + orge
Orge en surmaturité
Perte de grains
Grains grisâtres
Lupin blanc + triticale
Attente sur pied du
triticale
+ de concurrence sur
le lupin ?
Lupin blanc + blé
Attente sur pied du blé
Hauteur compatible
‐ de concurrence
Lupin blanc + avoine
Avoine égrenée
+ de concurrence sur le
lupin ?
Lupin semé à 45 cm pour biner
avant le semis des céréales
Lupin semé à 15 cm
25. 25
Associations riches en protéagineux
à ensiler
Trouver un fourrage :
riche en protéines
pertinent pour la production laitière,
issu de cultures annuelles
Bilan général
• Cultures couvrantes, itinéraire technique simple, sécurisation du système fourrager, mais récolte délicate
• Fourrages très riches pour les ruminants et équilibrés : 100 g de PDI/UF et 0,8 à 0,9 UF/g de MS
• Les associations à base de féverole réalisent les meilleurs compromis productivité / valeurs alimentaires +
effet tuteur
• Intégrer un peu d’avoine (30 gr/m²) permet de limiter le salissement, d’augmenter le rendement, sans trop
pénaliser la MAT
• La MAT des associations 100 % protéagineux ne décroche pas
• Le lupin : en balance