mesures de sécurités dans le laboratoire
NOTIONS DE DANGERS
II- NOTIONS DE RISQUES
III- LES PRINCIPAUX RISQUES DANS UN LABORATOIRE DE CHIMIE
IV- EVALUATION DES RISQUES ET DANGERS DANS LE LABORATOIRE
2. INTRODUCTION
Lors de son travail, le personnel de laboratoire s'expose à des
dangers chimiques, physiques, biologiques et radiologiques.
Ces dangers peuvent être évités ou limités, si les règles
élémentaires de sécurité sont respectées.
Dans un laboratoire, il faut avoir une attitude réfléchie pour ne
pas mettre sa vie en danger ni celle d'autrui.
2
3. INTRODUCTION
Le laboratoire et en particulier celui de Chimie présente plusieurs
dangers.
Quatre éléments composent les dispositions pour travailler en
sécurité:
Reconnaître les dangers;
Évaluer les risques associés à chacun des dangers identifiés;
Mettre en place un plan d’actions pour minimiser les risques
identifier;
Être préparé à faire face aux risques
Tout ceci constitue les grandes étapes du processus d’évaluation du
Risque Chimique
3
4. Laboratoire de chimie :
Local contenant des produits
chimiques et des appareils, et
dans lequel des réactions
chimiques sont effectuées.
4
6. SOMMAIRE
I- NOTIONS DE DANGERS
II- NOTIONS DE RISQUES
III- LES PRINCIPAUX RISQUES DANS UN
LABORATOIRE DE CHIMIE
IV- EVALUATION DES RISQUES ET
DANGERS DANS LE LABORATOIRE
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
6
7. NOTIONS DE DANGERS
Définition:
Danger: source potentielle de dommage, de
préjudice ou d'effet nocif à l'égard d'une chose
ou d'une personne dans certaines conditions dans
le milieu de travail.
Propriété intrinsèque d’un produit chimique
susceptible d’avoir un effet nuisible (sur l’homme,
l’environnement ou les installations).
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
7
8. NOTIONS DE DANGERS
Un danger peut entraîner un préjudice ou des effets
nocifs (aux personnes sous forme d'effets sur la
santé, ou à l'organisation sous forme de pertes de
biens ou d'équipement).
On confond parfois le danger avec le préjudice réel ou
l'effet sur la santé qu'il a causé. Par exemple, la
tuberculose peut être appelée un danger par certaines
personnes, mais en général, la bactérie qui cause la
tuberculose est considérée comme le « danger » ou «
l'agent biologique dangereux ».
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
8
9. NOTIONS DE DANGERS
QUELQUES EXEMPLES DE DANGERS.
Les dangers dans le milieu de travail peuvent provenir
de nombreuses sources;
Les exemples généraux comprennent les substances,
les procédés, les pratiques, etc., qui peuvent entraîner
un préjudice ou un effet nocif pour la santé d'une
personne dans certaines conditions
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
9
10. NOTIONS DE DANGERS
QUELQUES EXEMPLES DE DANGERS.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
Danger dans le milieu de
travail
Exemple de danger Exemple de préjudice
Substance Benzène Leucémie
Matière Amiante Mésothéliome
Source d'énergie Électricité Choc, électrocution
Condition Plancher glissant Chutes
Procédé Soudage Maladie des fondeurs de
laiton
Pratique Exploitation minière en
roche dure
Silicose
10
11. NOTIONS DE RISQUES
Définition:
Risque : probabilité qu'une personne subisse un
préjudice ou des effets nocifs pour sa santé en cas
d'exposition à un danger.
• Par exemple, le risque d'être atteint d'un cancer en raison
du tabagisme pourrait être exprimé de la manière suivante
: « le risque de mourir du cancer du poumon est 12 fois (par
exemple) plus élevé chez les fumeurs que chez les non-
fumeurs », ou encore « un nombre Y de fumeurs sur 100
000 fumeurs seront vraisemblablement atteints du cancer
du poumon » (selon leur âge et le nombre d'années de
tabagisme).
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
11
12. NOTIONS DE RISQUES
• Ces risques sont exprimés sous forme d'éventualité ou
de probabilité d'une maladie ou d'une blessure, alors
que les dangers évoquent les conséquences possibles
(p. ex. cancer du poumon, emphysème et cardiopathie
associés au tabagisme).
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
12
13. NOTIONS DE RISQUES
• On parle de risques, si le manipulateur s’expose à un danger
susceptible de lui occasionner des dommages.
• Le risque est:
biologique si le manipulateur s’expose à un agent
biologique dangereux;
chimique s’il s’expose à un produit chimique
dangereux.
• Pour maîtriser le risque (l’éliminer ou le réduire), le
laboratoire doit procéder à une analyse et une évaluation
du risque.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
13
14. Le risque chimique est le résultat de l'exposition à
un agent chimique dangereux, généralement à
l'occasion d'activités de production, manutention,
stockage, transport, élimination ou traitement, ou à
la diffusion volontaire dans l'environnement de
produits chimiques dangereux.
Risque chimique:
Ensemble des situations dangereuses
impliquant des produits chimiques, dans
les conditions d’utilisation et/ou
d’exposition.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
14
15. Risque chimique:
Exemples
1- Un opérateur qui pipette de la soude (NaOH) à la
bouche.
2- Un opérateur qui prélève de l’Ether de pétrole sans
hotte.
Quel est le danger? Quel est le Risque?
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
Le danger: c’est le NaOH / L’Ether de pétrole
Le risque: c’est l’ingestion, l’inhalation
Le danger est permanent mais le risque peut se maitriser!
15
16. FACTEURS INFLUANT SUR LE DEGRÉ DE RISQUE:
Degré d'exposition à la matière ou à la
condition dangereuse
Mode d'exposition (p. ex. inhalation de
vapeurs, contact cutané, etc.);
Gravité des effets dans les conditions
d'exposition.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
16
17. LES TYPES DE DANGERS
Biologiques: bactéries, virus, insectes,
plantes, oiseaux, animaux et humains, etc.
Chimiques: dépendent des propriétés
physiques, chimiques et toxiques du produit
Ergonomiques: mouvements répétitifs,
aménagement inadéquat du poste de travail,
etc.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
17
18. LES TYPES DE DANGERS
Physiques: rayonnements, champs
magnétiques, pressions extrêmes (haute
pression ou vide), bruit, etc.
Psychosociaux: stress, violence, etc.
Liés à la sécurité: sources de chute et de
trébuchement, surveillance inadéquate des
machines
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
18
19. ÉVALUATION DU RISQUE
L'évaluation des risques est le processus qui
consiste à:
Identifier les dangers.
Analyser ou à évaluer les risques
associés à un danger.
Déterminer les moyens appropriés pour
éliminer ou maîtriser ces risques
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
19
20. Évaluation du Risque Chimique:
• L'évaluation du risque chimique répond
à une obligation réglementaire, qui peut se
dérouler selon les étapes suivantes:
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
20
22. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS
LE LABORATOIRE
• Un élément essentiel de la planification
d'une analyse:
évaluation des risques et dangers
associés aux substances chimiques
et aux opérations proposées dans la
tâche analytique.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
22
23. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS
LE LABORATOIRE
• Bien que la responsabilité de ces
évaluations incombe principalement aux
personnes réalisant l‘analyse, l'évaluation
des risques doit comprendre une
consultation avec les acteurs du laboratoire
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
23
24. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS
LE LABORATOIRE
• Pour le personnel du laboratoire, la
première étape d'une évaluation de risque
doit consister à examiner les différentes
étapes du mode opératoire et à identifier
les substances chimiques présentant des
risques inhabituels
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
24
25. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE LABORATOIRE
• Les ressources les plus couramment utilisées pour
aider à évaluer les risques et les dangers des
substances chimiques dans le laboratoire sont:
les plans d'hygiène chimique ;
les fiches de données de sécurité (FDS) ;
les résumés de sécurité des substances chimiques de
laboratoire (LCSS) ;
Les fiches internationales de sécurité des substances
chimiques (ICSC) ;
les étiquettes ;
le système général harmonisé pour la communication des
dangers (SGH)
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
25
26. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
• Tous les membres du personnel du laboratoire
doivent comprendre certains principes élémentaires
de toxicologie et apprendre à reconnaître les
principales classes de substances chimiques toxiques
et corrosives
• Le facteur le plus important qui détermine si une
substance est nocive ou non est la relation entre la
concentration de la substance chimique et l'effet
toxique qu'elle produit : Relation Dose-Effet.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
26
27. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
• Pour la plupart des substances
chimiques courantes, une dose seuil a
été établie, en dessous de laquelle la
substance chimique n'est pas
considérée comme nocive des
personnes.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
27
28. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
• Une manière d'évaluer la toxicité aiguë des
substances chimiques, ou leur toxicité après une
exposition unique, consiste à examiner leur dose létale
(DL) ou leur concentration létale (CL).
DL50= quantité d'une substance chimique qui,
lorsqu'elle est ingérée, injectée ou appliquée sur la
peau d'un animal de laboratoire dans des
conditions contrôlées, tue la moitié (50 %) des
animaux.
La DL50 est généralement exprimée en milligrammes ou en
grammes par kilogramme de poids corporel
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
28
29. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
CL50= concentration de la substance chimique dans l'air
qui tue 50 % des animaux expérimentaux qui y sont
exposés.
La CL50 est donnée en parties par million, en milligrammes
par litre ou en milligrammes par mètre cube.
La CL50 est utilisée plus souvent pour des substances
chimiques volatiles ou des substances dont la tension de
vapeur est suffisante pour que l'inhalation constitue une
voie de pénétration importante de la substance chimique
dans le corps
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
29
30. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
En général, plus la DL50 ou CL50 est élevée, plus la
toxicité de la substance chimique est faible.
Selon les principes de base de la toxicologie,
aucune substance n'est complètement sans danger,
et toutes les substances chimiques donnent lieu à
des effets toxiques si une quantité suffisamment
importante entre en contact avec un système
vivant.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
30
31. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
Durée et Fréquence d’exposition
Les effets toxiques des substances chimiques
peuvent survenir après une exposition:
Unique (aiguë): Cyanure d’hydrogène-
Sulfure d’Hydrogène -Dioxyde d’Azote;
Intermittente (répétée);
Répétée à long terme (chronique):
Cancérogènes- Certains métaux lourds.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
31
32. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
Durée et Fréquence d’exposition
De nombreuses substances à toxicité chronique sont
extrêmement dangereuses en raison de leur longue
période de latence
L'effet cumulatif de faibles expositions à ces
substances peut ne pas être apparent pendant de
nombreuses années. De nombreuses substances
chimiques peuvent présenter des risques à la fois
aigus et chroniques, selon le niveau et la durée de
l'exposition.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
32
33. ÉVALUATION DES RISQUES & DANGERS DANS LE
LABORATOIRE
Les Voies d’Exposition
• inhalation,
• contact avec la peau ou les yeux,
• ingestion ou injection.
Tenir compte de chacune de ces voies lors de
l'évaluation des risques toxiques d'une
substance chimique.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
33
34. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
Substances à Toxicité Aiguë
Toxicité aiguë = capacité d'une
substance chimique à causer un effet
nocif après une seule exposition
Les agents à toxicité aiguë peuvent
causer des effets toxiques locaux, des
effets toxiques systémiques, ou les
deux.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
34
35. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
Substances à Toxicité Aiguë
Cette classe de substances toxiques
comprend:
les substances chimiques
corrosives,
les irritants,
les allergènes (agents
sensibilisateurs).
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
35
36. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
Substances à Toxicité Aiguë
Les substances chimiques à niveau élevé
de toxicité aiguë que l'on rencontre le
plus couramment dans les laboratoires
sont :
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
36
37. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
Substances à Toxicité Aiguë
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
37
38. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
LES IRRITANTS
Substances chimiques non corrosives qui ont des
effets inflammatoires réversibles (tuméfaction et
rougeur) sur les tissus vivants, par action chimique au
niveau du site de contact.
Toute une gamme de substances chimiques organiques
et inorganiques sont des irritants, comme les
halogénures de silyle et le séléniure d'hydrogène.
Prendre les mesures nécessaires pour minimiser le
contact de tous les réactifs chimiques du laboratoire
avec la peau et les yeux.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
38
39. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
LES SUBSTANCES CORROSIVES
Les substances corrosives sont des solides,
des liquides ou des gaz qui détruisent les
tissus vivants par action chimique au niveau
du site de contact.
Des effets corrosifs se produisent non
seulement sur la peau et les yeux, mais
également dans les voies respiratoires et, en
cas d'ingestion dans les voies gastro-
intestinales
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
39
40. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
LES SUBSTANCES CORROSIVES
•Les substances corrosives courantes dans de
nombreux laboratoires:
•ammoniaque; peroxyde d'hydrogène;
•brome; hydroxyde métallique;
•oxyde de calcium; acide nitrique;
•chlore; dioxyde d'azote;
•chloramine ; phénol;
•acide chlorhydrique; phosphore;
•acide fluorhydrique; pentoxyde de phosphore.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
40
41. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
LES SUBSTANCES CORROSIVES
Lors de la planification d'une analyse qui
comporte des substances corrosives, passez
en revue les pratiques de base concernant la
manipulation, afin de veiller à ce que la peau,
le visage et les yeux soient correctement
protégés.
Choisir des gants, vêtements et lunettes de
protection appropriés, résistant à la
corrosion, y compris, dans certains cas, un
écran facial.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
41
42. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
ALLERGÈNES ET AGENTS SENSIBILISATEURS
Allergie chimique = réaction indésirable du
système immunitaire à une substance
chimique.
Chez une personne sensibilisée, une réaction
allergique est déclenchée par une quantité
extrêmement petite de l'allergène, le
personnel du laboratoire doit rester vigilant
pour déceler les signes de réactions
allergiques à des substances chimiques.
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
42
43. LES DIFFÉRENTS TYPES DE TOXICITÉ
ASPHYXIANTS
Les asphyxiants = substances qui interfèrent
avec le transport d'une quantité adéquate
d'oxygène vers les organes vitaux du corps
humain.
Le cerveau est l'organe le plus facilement
affecté par une privation d'oxygène, et une
exposition à des asphyxiants conduit rapidement
à un collapsus et à la mort. L'acétylène, le
dioxyde de carbone, l'argon, l'hélium, l'éthane,
l'azote, le méthane et le butane sont des gaz
asphyxiants courants
NOTIONS DE RISQUES ET DE
DANGERS
43
44. Cas du risque biologique
L’agent biologique est défini par la réglementation
comme étant des microorganismes, y compris les
organismes génétiquement modifiés (OGM), des
cultures cellulaires, des endoparasites humains,
susceptibles de provoquer une infection, une
allergie ou une intoxication.
PREVENTION DES RISQUES
les bactéries, virus, parasites, champignons et agents non conventionnels tels
que les prions, et le cas échéant, les cultures cellulaires, les plantes ou les
animaux volontairement infectés avec des pathogènes.
44
45. Cas du risque biologique
Conséquences possibles des risques biologiques :
Infection ou Toxi-infection
Allergies
Implantation de tumeur.
PREVENTION DES RISQUES
45
46. Le risque est lié aux propriétés physico-chimiques des
produits:
Paramètre de diffusion (densité de vapeur),
Paramètre d’inflammabilité (point d’éclair, auto-inflammation)
Risques liés aux caractères chimiques: (décomposition,
polymérisation, réaction avec d’autres produits chimiques)
Risques toxiques (les mutagènes, cancérogènes, tératogènes,
produits dangereux pour la reproduction, les neurotoxiques, les
solvants)
PREVENTION DES RISQUES
Cas du risque chimique
Risques liés aux produits chimiques
46
47. L’accident de travail dû au risque chimique peut se révéler
de façon soudaine et brutale. Il peut se traduire par :
un incendie
une explosion
des brûlures
des asphyxies
des intoxications aiguës
des réactions dangereuses
PREVENTION DES RISQUES
Cas du risque chimique
Risques liés aux produits chimiques
47
48. Les Maladies Professionnelles dues au risque chimique
surviennent progressivement suite à une exposition plus
ou moins prolongée à des produits dangereux, lors de
l’exercice habituel de la profession.
Un empoisonnement peut être brutal : c’est l’intoxication
aiguë. Cette intoxication peut être mortelle. Cela peut se
produire lors d’utilisation dans des lieux mal ventilés.
PREVENTION DES RISQUES
Cas du risque chimique
Risques liés aux produits chimiques
48
49. Les produits qualifiés de toxiques ou de nocifs peuvent
causer des atteintes profondes dans l’organisme.
Si l’exposition a lieu pendant de longues périodes ou
répétées : c’est l’intoxication chronique. Il est à signaler que
les effets de cette intoxication ne disparaissent pas toujours
avec l’arrêt de l’exposition.
PREVENTION DES RISQUES
Cas du risque chimique
Risques liés aux produits chimiques
49
50. La prévention du risque chimique passe par une meilleure
connaissance des produits utilisés.
Les produits chimiques dangereux doivent être facilement
identifiables.
Les informations sur ces produits permettent de renseigner
les utilisateurs (arrêté du 20/04/1994 relatif à la
classification, l’emballage et l’étiquetage des substances).
L’étiquette est le premier moyen d’information permettant de reconnaître les
produits chimiques dangereux.
PREVENTION DES RISQUES
Cas du risque chimique
Risques liés aux produits chimiques
50
51. Il existe des catégories de produits dont les effets sont locaux,
limités à l’endroit du contact avec le corps.
- Les produits corrosifs : Ils exercent une action destructrice
des tissus vivants. Ils brûlent la peau et les muqueuses et peuvent
provoquer des lésions parfois très graves .
- Les produits irritants : ils provoquent démangeaisons,
rougeurs, ou inflammation des voies respiratoires.
- Les produits sensibilisants ou allergisants : ils ne provoquent
des réactions que chez certains individus.
PREVENTION DES RISQUES
Cas du risque chimique
Risques liés aux produits chimiques
51
52. Cas d’incendie
La déclaration d’un feu est consécutive
à la coexistence de trois conditions :
- présence d’un combustible
- présence d’un comburant (oxygène)
- présence d’une source de chaleur
C’est le triangle du feu.
Pour arrêter un incendie, il
faut éliminer l’un des trois
côtés de ce «triangle» du
feu. Combustible
PREVENTION DES RISQUES
52
53. Il existe plusieurs types de feu suivant la nature du combustible :
Classe Nature
A
Feux de matériaux solides (cellulose, bois, tissus, papier) dont la
combustion se fait généralement avec formation de braises.
Ces feux sont parfois dits «feux secs».
B
Feux de solides liquéfiables ou de liquides (produits pétroliers, alcool,
huiles, solvants organiques, graisses).
Ces feux sont parfois dits « feux gras».
C Feux de gaz : méthane, propane, butane.
D
Feux spéciaux : métaux, ... , phosphore.
PREVENTION DES RISQUES
Cas d’incendie
53
54. Plusieurs types.
Repérer où sont les extincteurs, et à quel type de feux ils
correspondent :
- Feux de classe A (solides de nature organique) => extincteur à
eau ou à mousse;
- Feux de classe B (liquide – ex : solvant) => extincteur à mousse,
ou à poudre, ou à CO2;
- Feux de classe C (gaz) => extincteur à poudre ou à CO2;
- Feux de classe D (métaux – ex: sodium) => extincteur à poudre
spéciale.
PREVENTION DES RISQUES
Cas d’incendie
54
55. Incendie ;
électricité ;
gestes et postures (manutention et travail sur écran) ;
radioactivité ;
machines dangereuses
et appareils sous pression
PREVENTION DES RISQUES
Autres risques
55
56. Pour aider à la prévention des risques, des pictogrammes pour
la signalisation de santé et de sécurité et l’étiquetage des
produits chimiques ont été définis.
Interdiction
Avertissement
ou indication
Sauvetage et secours
Matériel ou équipement
de lutte contre l’incendie
PREVENTION DES RISQUES
Obligation
56
58. Le Document Unique (DU) est un outil qui permet de recenser
et d’agir sur l’ensemble des risques professionnels. Il met
l’accent sur les risques susceptibles d’être rencontrés par les
salariés dans leur milieu de travail au sein même de leur
activité. C’est le point d’entrée de la sécurité dans le
laboratoire.
INTRODUCTION
Le document unique transcrit les résultats de l'évaluation
des risques et liste les solutions à mettre en œuvre.
58
59. CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
Quelque soit le statut de l’établissement, (public ou privé) le
code du travail précise que l’employeur doit rassurer ses
salariés et de toute personne intervenant au sein de ce
établissement (intérimaire, salariés, stagiaires, d’entreprises
sous-traitantes…).
Pour satisfaire à cette obligation, l’employeur doit identifier
et évaluer tous les risques au sein de son établissement et
établir un plan d’action de maitrise de ces risques
59
60. Les obligations réglementaires de l’employeur sont :
Assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des
travailleurs (Art L4121-1)
Les 9 Principes généraux de prévention (Art L4121-2) :
1- Eviter les risques
2- Evaluer les risques qui ne peuvent être évités
3- Combattre les risques à la source
4- Adapter le travail à l’homme (postes de travail, équipements de
travail, méthodes de travail et de production …)
60
61. 7- Planifier la prévention (en y intégrant la technique,
l’organisation du travail, les conditions de travail, les
relations sociales, les facteurs ambiants)
8- Prendre des mesures de protection collective en
priorité sur les mesures de protection individuelle
9- Donner les instructions appropriées aux travailleurs
5- Tenir compte de l’évolution de la technique
6- Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas
dangereux ou par ce qui est moins dangereux
61
62. L’évaluation des risques doit être transcrite et mise à jour dans un
document : le DOCUMENT UNIQUE (Art R4121-1)
Tout employeur quelques soient l’activité et l’effectif de son entreprise.
L’employeur est responsable de la transcription et de la mise à jour du
DU. Il peut s’associer de toutes compétences jugées utiles.
Quels sont les objectifs ?
Définir un plan d’actions pour réduire les risques professionnels
Réduire les coûts liés aux Accidents de Travail, aux Maladies
Professionnelles et à l’absentéisme
Améliorer la sécurité, la santé et les conditions de travail des salariés
62
63. L’élaboration du Document Unique comporte 3 parties
distinctes:
- Partie Administrative;
- Partie Inventaire des Risques;
- Partie Programme annuel d’action de prévention.
ELABORATION DU D.U
63
65. Nomination d’un Responsable chargée de l’Hygiène et la Sécurité du
laboratoire
Formation initiale obligatoire avant nomination du Responsable
Formation continue du Responsable (participation a des recyclages ou des
opérations ponctuelles de formation)
Elaboration d’un registre Hygiène et Sécurité
Elaboration d’un règlement intérieur
Mise en place de mesure pour le travail isolé et/ou en horaires
décalées
(Des consignes spécifiques ont-elle été mises en place pour les cas ou une
personne est amenée à travailler seule ou de manière isolée ?
Organisation de la sécurité au sein de l’unité de travail
65
66. Responsable chargée de l’Hygiène et la Sécurité
Un agent formé à sa fonction chargé d’assurer la mise en
œuvre des règles d’hygiène et de sécurité ;
Un acteur de la prévention ;
Pour assurer au mieux sa fonction, il devrait être
rattaché au plus haut de la hiérarchie.
Qualification
66
67. Quelles sont ses missions ?
• Assiste et conseille l’autorité du laboratoire en vue de:
- Prévenir les dangers ;
- Améliorer l’organisation et l’environnement du travail ;
- Faire progresser la connaissance des problèmes de sécurité ;
- Veiller à l’observation des prescriptions législatives et
réglementaires et à la bonne tenue des registres de sécurité ;
• Est associé aux travaux et assiste aux réunions du CHS ;
• Collabore avec le Médecin de Prévention, à la réalisation et à la
mise à jour des fiches des risques professionnels.
67
68. Le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHS) a pour mission:
de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des
agents dans leur travail.
Participer à l’analyse des risques professionnels et notamment
procède à une enquête à l’occasion de chaque accident de
travail grave ou présentant un caractère répété ou de maladie
professionnelle.
Participer à la définition, à la mise en œuvre et au suivi du
programme annuel de prévention.
Proposer toutes mesures destinées à améliorer l’hygiène et la
sécurité du travail et participe à l’instruction des agents dans
ce domaine.
68
70. 1. Préparer la
démarche
2. Evaluer les risques
Document unique
3. Elaborer un plan
d’action
programme annuel de
prévention
4. Mettre en
œuvre les
actions
5. réévaluer les
risques suites
aux actions
réalisées
Principales étapes de l’élaboration du DU
70
71. Préparer la démarche
L’employeur présente le projet à l’ensemble de son effectif
pour sensibiliser le personnel à l’importance de l’évaluation des
risques professionnels.
Le Directeur du laboratoire ne peut pas réaliser seul le DU. Il
s’agit d’une démarche participative.
Pour cela constituer un groupe de travail, le Directeur du
laboratoire fait appel à toute personne souhaitant s’investir
dans la démarche
71
72. COTATION DU RISQUE
Chaque risque identifié reçoit deux valeurs chiffrées :
La probabilité ou fréquence d’apparition du risque :
Ce premier facteur de risque quantifie la probabilité de survenue du
dommage, en terme de fréquence et de durée d’exposition. Il est
fonction des paramètres de la situation de travail et des
intervenants.
72
73. La gravité du dommage, les conséquences du risque :
Le deuxième facteur est le dommage potentiel encouru par le salarié :
lésion physique ou psychologique, maladie professionnelle,
inconfort…
73
74. COTATION DE LA CRITICITE = FREQUENCE X GRAVITE
Fréquence Très fréquent 16
Fréquent 8
Occasionnelle 4
Rare 2
16 32 64 128 256
8
4
2
16 32 64 128
8 16 32 64
4 8 16 32
Fréquence
Gravité
2 4 8 16
Gravité 2 4 8 16
Faible Moyen
ne
Grave Très
grave
74
75. Fréquence
Rare 2 Moins d’une fois par an ou jamais
Occasionnelle 4 De une fois par semaine à une fois par trimestre
Fréquent 8 Fréquent, observé régulièrement
Une fois par semaine en moyenne
Très fréquent 16 Tous les jours, observé quotidiennement
Une à plusieurs fois par jour
La probabilité ou fréquence d’apparition du risque :
Gravité
Faible 2 Dommages matériels, gêne, inconfort
Accident de travail sans arrêt
Moyenne 4 Blessures légères (soins infirmiers)
Accident de travail arrêt de 5 jours à 1 mois
Grave 8 Blessures graves (hospitalisation
Accident de travail arrêt de 1 à 3 mois
Très grave 16 Maladies professionnelles, incapacité partielle ou
totale
Arrêt de travail > à 3 mois
La gravité du dommage
75
76. Types de
moyens de
prévention
O +T +H 3
O+T ; O+H ;
T+H
2
O ou T ou H 1
Inexistant 0
3 0 3 3
2
1
0
0 2 4
0 1 2
0 0 0
moyen P
Efficacité
0 1 2
Efficacité 0 1 2
Inopérant Peu
efficace
Efficace
COTATION DU NIVEAU DE PROTECTION = TYPE DE MOYENS DE PREVENTION X
EFFICACITE
O: organisationnel
T: technique
H: humain
76
77. Les actions à mener sont de 3 types :
Organisationnel
> Mettre en place des procédures permettant la diffusion des
informations pertinentes sur la sécurité au travail (ex : règlement
intérieur, consignes particulières au poste de travail) ; Cf. annexes
> Redéfinir si nécessaire les tâches et l’organisation du travail ;
> Attribuer les ressources humaines, techniques et financières
correspondantes…
77
78. Humain
> Étendre les compétences des agents en matière d’hygiène et
de sécurité au travail par le biais de la formation initiale et
continue (ci-contre quelques exemples). Les actions de formation
renforcent le professionnalisme ;
> Communiquer dans le domaine de l’hygiène et la sécurité au
travail pour impliquer les agents : sensibilisation, campagne
d’affichage ;
> Instaurer une démarche participative…
78
79. COTATION DU NIVEAU DE RISQUE = croisement du chiffre
de la criticité avec le chiffre du niveau de protection
256
128
64
32
16
8
4
Criticité
Niveau de
protection
0 1 2 3 4 6
Risque pouvant être traité à long terme :
Ces risques sont considérés comme faibles. Aucune mesure supplémentaire n'est nécessaire autre
que celle de s'assurer que les mesures de contrôle demeurent en place.
Risque à traiter à moyen terme :
Les mesures de réduction des risques doivent être mises en œuvre à moyen terme. Il faut
s'assurer que ces mesures demeurent en place.
Risque à traiter et à surveiller en priorité :
Des mesures visant à réduire le risque doivent être mises en œuvre en priorité. Il faut s'assurer
que ces mesures demeurent en place. 79
80. Inventaire des risque et moyens de prévention
Locau
x
Dangers
ou
facteurs
de
risque
Nombre de
personnes
exposées
Criticité Moyens
de
prévention
existant
Pilote Délai de
réalisation
indicateurs Observation
80
81. Inventaire au niveau des étapes
Mode
opérat
oire
Dangers Risques
identifiés
Criticité Moyens de
prévention
existant
Pilote Délai de
réalisation
indicateurs Observation
81
82. Élaborer un programme d’actions
Le programme d’actions permet d’assurer un suivi annuel de la
prévention.
Préconiser des moyens de prévention pour éviter les risques et/ou
limiter leurs impacts sur la santé des salariés :
En fonction des moyens de prévention en place
En fonction des ressources (matérielles, humaines, financières)
Définir, en fonction de la cotation du risque, pour chaque moyen de
prévention préconisé :
Un délai de réalisation
Un pilote
Mettre en œuvre les actions 82
83. Chaque pilote met en œuvre les moyens de prévention préconisés
dont il est responsable selon les délais de réalisation définis.
Le Référent D.U. s’assure de l’application des moyens de
prévention préconisés auprès de chaque pilote.
83
84. Réévaluer les risques, suite aux actions réalisées
Le groupe de travail s’assure de l’efficacité de chaque moyen de
prévention mis en place.
Cette réévaluation des risques permet d’élaborer un nouveau
programme d’actions si l’efficacité s’avère insuffisante.
Cette étape devra faire l’objet d’une mise à jour du D.U. et de son
programme d’actions avec une réédition du document (nouvelle
version et mise à jour de la date).
84
85. Pièges à éviter
Ne pas faire le DU dans le seul but formel, notamment celui de
répondre à la réglementation.
➜➜ Ne pas considérer l’évaluation des risques comme une affaire
de spécialiste : elle doit être compréhensible par tous les salariés et
utilisée par eux comme un outil de prévention.
➜➜ Ne pas confier la rédaction du DU au seul personnel non
permanent (stagiaires, intérimaires, etc.) qui n’a pas forcément
assez de recul.
85
87. SOMMAIRE
I- INSTALLATION DE BASE
II- STOCKAGE DES PRODUITS
CHIMIQUES
III- ETIQUETTAGE
ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
87
88. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
INSTALLATIONS DE BASE
Installations nécessaires :
- source d'énergie
- ventilation ...
Tables de travail ou paillasses
La table des balances :
spécialement conçue pour
un travail sans vibrations
88
89. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
INSTALLATIONS DE BASE
Hottes ou sorbonnes
Rôle des ouvertures d'aspiration:
bonne ventilation lors du
dégagement de gaz ou de vapeurs
Rôle des vitres de sécurité en verre :
protéger des projections et des explosions 89
Une hotte chimique est une enceinte dans laquelle une pression
négative attire l’air de la pièce par un système mécanique. Cet
air est ensuite dirigé vers une cheminée extérieure. Le
manipulateur et l’environnement sont ainsi protégés.
90. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Certains produits peuvent réagir violemment les
uns avec les autres
donc
A NE PAS STOCKER AU MÊME ENDROIT
Produits stockés
CORRECTEMENT IDENTIFIES
90
91. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Lieux de Stockage
* Etagères
* Placards sous les paillasses
* Armoires
* Réfrigérateur
* Magasin ou réserve
Pour stockage à long et moyen termes 91
92. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Etagères
Stockage des substances
- contenues dans des bouteilles jusqu'à
un litre
- ne dégageant pas de vapeurs toxiques
- Solvants inflammables en quantité ≤ 250 mL
La quantité totale des solvants
ne doit pas dépasser 5 litres. 92
93. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Armoire à solvants
- ventilée
- stockage, dans le laboratoire, des
bidons des solvants d'une contenance de
1 à 5 L
La quantité totale ne doit
pas dépasser 50 L. 93
94. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Armoire aux acides/bases
Elle doit être :
- recouverte à l'intérieur
de matière synthétique
- ventilée
94
95. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Réserve de solvants
Magasin ou réserve : stockage à long et
moyen termes des solvants en bidons ayant
des contenances entre 5 et 20 L.
Pièce équipée d’un dispositif de
protection contre l’incendie
95
96. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Local de stockage des produits chimiques
Isolé du bâtiment de laboratoire afin de limiter les risques
de propagation d'incendie et l’exposition du personnel
Mêmes mesures de sécurité que pour le labo.
- Prévention et lutte contre l'incendie
- Prévention et lutte contre les dispersions accidentelles
- Ventilation et conditionnement d'air
- Installations électriques et éclairage
- Rayonnages ou étagères
96
97. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Local de stockage des produits chimiques
* Eviter le voisinage de produits incompatibles
* Eviter le rangement en hauteur des flacons
en verre contenant des produits corrosifs
97
98. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Réfrigérateur
• Substances volatiles
• Substances sensibles à la chaleur
• Pas de denrées alimentaires
2 risques principaux :
- le risque d'incendie et/ou d'explosion
- le risque d'intoxication par inhalation 98
99. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Stockage des bouteilles de gaz
A l'extérieur du bâtiment de laboratoire
99
101. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
ETIQUETAGE
Etiquetage obligatoire
Il permet :
- d’identifier le produit
- d’éviter tout malentendu
et toute erreur de manipulation
De plus, l’étiquette est source
d’informations.
101
102. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
ETIQUETAGE
Etiquetage correct doit
- définir exactement le contenu du récipient
- attirer l'attention sur les dangers potentiels du produit
- attirer l'attention sur les précautions à prendre
Deux types d’étiquettes :
- produit préparé au laboratoire
- produit commercial
102
103. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
ETIQUETAGE
Produit préparé au laboratoire
Points à inscrire sur l'étiquette :
- le nom du produit / éventuellement la formule brute
- le numéro du produit et de l'essai
- la masse moléculaire
- la pureté
- les constantes physiques (point de fusion, point
d'ébullition, densité, indice de réfraction, etc...)
- la toxicité et danger potentiels
- le nom du manipulateur
- la date de mise en bouteille
- la tare du flacon avec le couvercle. 103
104. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
ETIQUETAGE
Produit commercial
Le nom et l'adresse du
fabricant
Symboles
de risques
Les risques particuliers
du produit (R)
Des conseils de
prudence (S)
Le nom du
produit
104
105. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
ETIQUETAGE
Produit commercial R et S ?
Système d’étiquetage codé prescrit par la CE : lettre suivie d'un indice numérique
la lettre R : risque
le chiffre le spécifie
LES PHRASES DE RISQUES
R 1 Explosif à l'état à sec
R 2 Risque d'explosion par le choc, la friction, le feu ou
autres sources d'ignition
la lettre S : conseils de
prudence
le chiffre les précise
CONSEILS DE PRUDENCES
S 1 Conserver sous clé
S 2 Conserver hors de la portée des enfants
105
107. ORGANISATION DU
LABORATOIRE DE CHIMIE
ETIQUETAGE
- Les indications figurant sur l'étiquette
doivent être parfaitement lisibles.
- Si on fractionne les produits, on multiplie les étiquettes :
chaque récipient doit être ré-étiquetté conformément à
l'étiquette d'origine.
- Les étiquettes, en particulier celles des bouteilles,
peuvent être protégées au moyen d'une bande adhésive
transparente.
Remarques :
107
108. LES PICTOGRAMMES
Reconnaître les pictogrammes
sur les étiquettes des flacons !
?
Formes et couleurs varient en
fonction de leur signification
108
109. La manipulation et le stockage des produits chimiques
entrainent:
Des risques physico-chimiques (incendie, explosion)
Des risques pour la santé (brulures chimiques,
intoxication)
Mais également pour l’environnement.
L’utilisation de ces produits répond à des règles de
sécurité et une réglementation stricte à respecter.
109
111. 15 catégories de danger des
substances et mélanges pour le
système préexistant
•explosibles
•comburants
•extrêmement inflammables
•facilement inflammables
•inflammables
•très toxiques
•toxiques
•nocives
•corrosifs
•irritants
•sensibilisants
•cancérogènes
•mutagènes
•toxiques pour la reproduction
•dangereuses pour l’environnement
Selon cet ancien système, les
substances et les mélanges
sont considérés comme
dangereux, quand ils
appartiennent à une des 15
catégories de danger définies
réglementairement.
111
112. L’acronyme « CLP » signifie en anglais, « Classification,
Labelling, Packaging » c’est-à-dire « classification,
étiquetage, emballage ».
Ce texte européen définit les règles en matière de
classification, d’étiquetage et d’emballage des produits
chimiques pour les secteurs du travail et de la
consommation.
112
113. Le règlement CLP définit 28 classes de danger :
16 classes de danger physique,
10 classes de danger pour la santé,
1 classe de danger pour l’environnement couvrant les
dangers pour le milieu aquatique.
113
114. Classes de danger physique
•explosibles
•gaz inflammables
•aérosols
•gaz comburants
•gaz sous pression
•liquides inflammables
•matières solides inflammables
•substances et mélanges autoréactifs
•liquides pyrophoriques
•matières solides pyrophoriques
•substances et mélanges auto-échauffants
•substances et mélanges qui, au contact de l’eau,
dégagent des gaz inflammables
•liquides comburants
•matières solides comburantes
•peroxydes organiques
•substances ou mélanges corrosifs pour les métaux
114
115. Classes de danger pour la santé
•toxicité aiguë
•corrosion cutanée/irritation cutanée
•lésions oculaires graves/irritation oculaire
•sensibilisation respiratoire ou cutanée
•mutagénicité sur les cellules germinales
•cancérogénicité
•toxicité pour la reproduction
•toxicité spécifique pour certains organes cibles-exposition
unique
•toxicité spécifique pour certains organes cibles-exposition
répétée
•danger par aspiration
115
116. Classes de danger pour l’environnement
•dangers pour le milieu aquatique
dangereux pour la couche d’ozone
D'une façon générale, les informations requises pour l'étiquetage CLP
sont les suivantes :
•identité du fournisseur,
•identificateurs du produit,
•pictogrammes de danger,
•mention d’avertissement,
•mentions de danger,
•conseils de prudence,
•section des informations supplémentaires,
•quantité nominale pour les produits mis à disposition du grand public
(sauf si cette quantité est précisée ailleurs sur l’emballage). 116
117. Pictogrammes de danger
Les pictogrammes de danger prescrits par le règlement CLP
sont issus du SGH (Système Général Harmonisé) et sont au
nombre de 9.
Ils comportent « un symbole en noir sur fond blanc dans un
cadre rouge suffisamment épais pour être clairement visible ».
Chaque pictogramme possède un code composé de la façon
suivante : « SGH » + « 0 » + 1 chiffre.
NB: Avant le CLP il n’y avait pas de pictogramme pour les
produits « CMR » (cancérogène – mutagène – reprotoxique)
117
118. Ce nouveau système comprend 9 pictogrammes. Baptisé «
Système Général Harmonisé (SGH) » ou « Globally Harmonized
System (GHS) », il a pour but d’uniformiser l’étiquetage des
produits chimiques à l’échelle mondiale.
Il est appliqué en Europe sous le nom de « Règlement CLP ».
Classés en trois familles de danger :
Pictogrammes de dangers physiques pour les propriétés physico-
chimiques des produits (inflammabilité, explosivité, réactivité …)
Pictogrammes de danger pour la santé pour les propriétés toxiques
Pictogramme de danger pour l’environnement pour l’écotoxicité
118
119. Danger physique
Les produits peuvent exploser au contact d’une flamme, d’une
étincelle, d’électricité statique, sous l’effet de la chaleur, d’un
choc, de frottements… Ce sont par exemple certaines matières
explosibles, auto-réactives ou certains peroxydes organiques.
Danger d’explosion
119
120. Danger d’inflammabilité
Les produits peuvent s’enflammer au contact d’une flamme,
d’une étincelle, d’électricité statique… Mais aussi sous l’effet de
la chaleur, de frottements, au contact de l’air (= composés
pyrophoriques) ou encore au contact de l’eau s’ils dégagent des
gaz.
120
121. Danger produits comburant
Les produits comburants (oxydants) qui peuvent provoquer
ou aggraver un incendie, ou même provoquer une explosion
en présence de produits inflammables.
121
122. Gaz sous pression
Ils peuvent exploser sous l’effet de la chaleur. Il s’agit de gaz
comprimés, de gaz liquéfiés et de gaz dissous. Les gaz liquéfiés
réfrigérés peuvent, quant à eux, être responsables de brûlures ou de
blessures liées au froid appelées brûlures cryogéniques.
122
123. Les pictogrammes de danger pour la santé
Danger de corrosion
Les produits corrosifs provoquent la destruction « non spécifique
des tissus » (peau, muqueuses et yeux et voie digestive) par contact
ou projection.
123
124. Danger de toxicité aiguë
Les produits portant ce pictogramme empoisonnent rapidement,
même à faible dose et peuvent provoquer des effets très variés sur
l’organisme : nausées, vomissements, maux de tête, perte de
connaissance ou d’autres troubles plus importants entraînant la mort.
Toxicité par voie orale, cutanée ou par inhalation.
124
125. CMR
Utilisé pour signaler des produits cancérogènes, mutagènes,
reprotoxiques (CMR) et tous produits pouvant modifier le
fonctionnement de certains organes comme le foie, le système
nerveux, etc…
Il regroupe également les produits qui provoquent des allergies
respiratoires comme l’asthme.
125
126. Nocif / irritant
Ce pictogramme signale lui aussi des dangers sur la santé. Les
produits chimiques peuvent provoquer l’un ou plusieurs des effets
suivants : empoisonnement à forte dose, irritation des yeux, de la
gorge, du nez ou de la peau.
Ils peuvent provoquer des allergies cutanées (type eczémas) et
provoquer des états de somnolence ou de vertige.
126
127. Le pictogramme de danger pour l’environnement
Danger pour l’environnement
Notamment pour les organismes du milieu aquatique (poissons,
crustacés, algues…) ou pour la couche d’ozone. Ce pictogramme
concerne également l’Air, l’Eau et le Sol.
127
128. Dans la nouvelle réglementation CLP, 10 classes de dangers relatifs
à la santé sont définies.
10 classes de dangers (CLP) relatifs à la santé
Classe de danger 1 : Toxicité aiguë
Ce sont des produits qui empoisonnent
rapidement même à faible dose. Ils
exercent leur toxicité par voie orale,
cutanée ou inhalation.
128
129. Classe de danger 2 : Corrosion ou irritation cutanée
Les produits de cette classe exercent une
action destructrice ou provoquent une
réaction inflammatoire par contact
immédiat, prolongé ou répété avec la peau.
129
130. Classe de danger 3 : Corrosion ou irritation cutanée
Comme la classe 2, ces produits ont
une action destructrice ou
provoquent une réaction
inflammatoire mais cette fois-ci sur
les yeux.
130
131. Classe de danger 4 : Sensibilisation Respiratoire ou Cutanée
Les produits Sensibilisants ou
Allergisants peuvent donner lieu à
une réaction d’hypersensibilité
respiratoire ou cutanée produisant
des effets indésirables lors d’une
exposition ultérieure.
131
132. Classe de danger 5 : Mutagénécité sur cellules germinales
Les produits Mutagènes, peuvent
produire des défauts génétiques
héréditaires ou en augmenter la
fréquence d’apparition.
132
133. Classe de danger 6 : Cancérogénicité
Les produits Cancérogènes peuvent
provoquer un cancer ou augmenter
sa fréquence d’apparition.
133
134. Classe de danger 7 : Toxicité pour la reproduction
Les produits reprotoxiques peuvent
produire ou augmenter la fréquence
d’effets indésirables non héréditaires
dans la progéniture ou porter atteinte
aux fonctions et capacités
reproductives.
134
135. Classe de danger 8 : Toxicité spécifique pour certains
organes cibles (exposition unique)
Les produits qui entrent dans cette
classe ont la capacité de modifier le
fonctionnement de certains organes
comme le foie, les poumons ou le
système nerveux après une seule
exposition.
135
136. Classe de danger 9 : Toxicité spécifique pour certains
organes cibles (exposition répétée)
Cette classe de produits a la capacité
de modifier le fonctionnement de
certains organes comme le foie, les
poumons ou le système nerveux
après plusieurs expositions.
136
137. Classe de danger 10 : Danger par aspiration
Cette classe désigne les produits
qui peuvent entraîner des effets
graves sur les poumons et qui
peuvent être mortels s’ils pénètrent
dans les voies respiratoires.
137
138. Démarche de sécurité en rapport avec les produits
chimiques achetés
Relever les pictogrammes de sécurité sur les étiquètes;
Classifier les produits selon leurs criticités;
Compléter les informations avec les fiches techniques
afférentes;
Sensibiliser-former le personnel sur les risques et les mesures de
prévention.
138
140. MSDS
Toutes les fiches de données de sécurité
devront être disponibles dans un document
disponible pour tout membre du laboratoire
« MSDS » : Material Safety Data Sheets.
140
142. Avant la manipulation, choisir dans la mesure du
possible les produits les moins dangereux et lire
les informations figurant sur l’étiquette du
flacon,
Manipuler sur des paillasses ou sous des
sorbonnes propres et préalablement dégagées,
Ne pas entreprendre de manipulations
dangereuses en dehors des heures normales de
travail,
Ne jamais effectuer de manipulations seul,
notamment celles qui présentent des risques
importants, et celles effectuées dans des locaux
isolés,
LES PROTECTIONS INDIVIDUELLES
142
143. Avertir vos collègues de travail lors de la mise en
route d’une manipulation dangereuse,
Le balisage de ces manipulations doit être assuré
et l’absence de courte durée, du manipulateur est
à éviter
Organiser son travail : prévoir les manipulations
en pensant à toutes les étapes, de la commande
jusqu’à l’élimination des produits
S’assurer que les organes de coupures des fluides
(eau, gaz, électricité), sont bien balisés,
accessibles facilement et régulièrement
contrôlés,
LES PROTECTIONS INDIVIDUELLES
143
144. S’assurer de l’efficacité des ventilations des
sorbonnes,
S’assurer que les réfrigérateurs sont sécurisés :
thermostats et lampes à incandescence à
l’extérieur de l’enceinte.
Les équipements de protection individuelle doivent
être utilisés lorsque les risques ne peuvent pas être
évités ou suffisamment limités par des moyens
techniques de protection collective ou par des
mesures, méthodes ou procédés d’organisation du
travail
LES PROTECTIONS INDIVIDUELLES
144
145. LES PROTECTIONS
INDIVIDUELLES
LA BLOUSE
Porter une blouse en coton
et à manches longues pour
se protéger des projections
sur la peau mais aussi sur
les vêtements personnels
145
146. LES PROTECTIONS
INDIVIDUELLES
LES LUNETTES
Porter en permanence des lunettes de sécurité à
coquilles latérales
En laboratoire de chimie, les qualités requises pour les
verres protecteurs sont :
- La neutralité optique,
- l’indéformabilité,
- la résistance aux produits chimiques.
Le port de lentilles de contact est vivement déconseillé au laboratoire. De
nombreux produits volatils peuvent se dissoudre dans le liquide lacrymal,
se retrouver « piégés » entre la lentille et l’œil, et provoquer ainsi des
irritations importantes.
=> Sur-lunettes de sécurité ou des lunettes de sécurité adaptées à la vue !
146
147. LES PROTECTIONS
INDIVIDUELLES
LES GANTS
· Des gants appropriés doivent être portés pour
manipuler les produits chimiques.
– Choisir la bonne grandeur
– Porter des gants isolants pour manipuler la
glace sèche
· Les gants ne sont pas permis à l’extérieur du
labo ou pour utiliser les claviers d’ordinateurs
147