Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Les grandes transformations scientifiques et techniques
1. Histoire. Thème introductif :
Un siècle de transformations
scientifiques et technologiques
• Des évolutions scientifiques et
technologiques majeures (depuis 1914).
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11. C’est l’une des plus grandes révolutions de l’histoire de la médecine.
Elle a commencé à la fin du XIXe siècle, avec l’apparition de la
radiographie, et elle est toujours en cours ! L’imagerie médicale, 70
millions d’examens en France chaque année, est loin d’avoir atteint
ses limites. Si la radiographie est toujours la technique la plus
répandue, elle a été rejointe par d’autres technologies, telle
l’imagerie par résonance magnétique (IRM), dont on célèbre cette
année le 30e anniversaire. Chemin faisant, les fonctions de
l’imagerie ont évolué. De simple photographie de l’intérieur du
corps humain, fournissant des informations sur la structure osseuse
ou la forme et les anomalies des différents organes, elle offre
aujourd’hui une vue imprenable sur ces mêmes organes en pleine
action et permet de visualiser jusqu’au métabolisme cellulaire. Elle
facilite ainsi le diagnostic de maladies comme le cancer et certaines
affections neurodégénératives. Et, pour parfaire le tableau, elle s’est
découvert une autre vocation : celle de soigner les patients. Autant
dire que, dans le monde entier, les scientifiques œuvrent pour que
l’imagerie développe tout son potentiel.
Extrait de L’imagerie médicale, Radiographie d’une révolution,
enquête de L. CAILLOCE, F. DEMARTHON et P. TESTARD-VAILLANT, CNRS, Le journal, sept-oct. 2011
C’est l’une des plus grandes révolutions de l’histoire de la médecine.
Elle a commencé à la fin du XIXe siècle, avec l’apparition de la
radiographie, et elle est toujours en cours ! L’imagerie médicale, 70
millions d’examens en France chaque année, est loin d’avoir atteint
ses limites. Si la radiographie est toujours la technique la plus
répandue, elle a été rejointe par d’autres technologies, telle
l’imagerie par résonance magnétique (IRM), dont on célèbre cette
année le 30e anniversaire. Chemin faisant, les fonctions de
l’imagerie ont évolué. De simple photographie de l’intérieur du
corps humain, fournissant des informations sur la structure osseuse
ou la forme et les anomalies des différents organes, elle offre
aujourd’hui une vue imprenable sur ces mêmes organes en pleine
action et permet de visualiser jusqu’au métabolisme cellulaire. Elle
facilite ainsi le diagnostic de maladies comme le cancer et certaines
affections neurodégénératives. Et, pour parfaire le tableau, elle s’est
découvert une autre vocation : celle de soigner les patients. Autant
dire que, dans le monde entier, les scientifiques œuvrent pour que
l’imagerie développe tout son potentiel.
Extrait de L’imagerie médicale, Radiographie d’une révolution,
enquête de L. CAILLOCE, F. DEMARTHON et P. TESTARD-VAILLANT, CNRS, Le journal, sept-oct. 2011
12. 1921 : BCG, vaccin
contre la tuberculose
(France)
1954 : progrès de la chirurgie,
première greffe du rein
(France et Etats-Unis)
1895 : découverte
des rayons X
(Allemagne)
1953 : découverte de la
structure de l’ADN
1928 : découverte de la
pénicilline, premier
antibiotique, par le
biologiste A. Fleming
(Royaume-Uni)
1958 : implantation du
premier simulateur cardiaque
Années 1970 :
développement de
l’imagerie médicale
(Echographie,
scanner et IRM)
1978 : première
fécondation in vitro
(Royaume-Uni)
1970-1975 : début des
chimiothérapies pour le
traitement du cancer
1967 : première
transplantation cardiaque par
le chirurgien C. Barnard
(Afrique du Sud)
1983 : découverte du
virus du sida (France)
2013 : première implantation
d’un cœur artificiel (France)
1986 : découverte du
gène de la myopathie
2000 : décryptage du
génome humain
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18. Si l’imagerie est au premier plan dans le paysage de la médecine actuelle, son essor draine
aussi son lot de questionnements éthiques. Car, si elle reste avant tout une aide indispensable
au diagnostic, elle n’est pas exempte de risques pour la santé des patients. […] Question
déontologique posée aux médecins : quelle attitude adopter quand un examen permet de
détecter une maladie alors que le patient ne souffre d’aucun trouble et qu’il n’existe aucun
traitement efficace ? (Il faut ajouter) les risques de piratage du secret médical liés à l’intrusion
de l’informatique dans toutes les composantes de l’imagerie médicale et, surtout, la
propension de certains acteurs économiques (banques, assurances, etc.) à réserver des
prestations aux seules personnes pouvant justifier de leur bon état de santé par un scanner
ou une IRM. Font également problème certains effets secondaires de l’imagerie. Ainsi, les
rayonnements du scanner sont susceptibles de provoquer des cancers à long terme. A en
croire l’Autorité de sûreté nucléaire, l’exposition de la population aux radiations au cours
d’examens d’imagerie médicale aurait ainsi augmenté de 47% en cinq ans.
Extrait de L’imagerie médicale, Radiographie d’une révolution, enquête de L. CAILLOCE, F. DEMARTHON et P. TESTARD-VAILLANT,
CNRS, Le journal, sept-oct. 2011
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21. L’industrie pharmaceutique contribue au
progrès de la médecine, mais la mise au point
de ses innovations demande de plus en plus de
temps – dix ans en moyenne – et des
investissements de plus en plus importants
dont le revenu n’est pas garanti. C’est pourquoi
elle s’intéresse plus aux maladies des pays
riches qui sont de bons clients, qu’aux
affections parasitaires des pays pauvres,
mauvais débiteurs. Elle hésite également à
diffuser des produits visant des maladies rares,
car les clients seraient trop peu nombreux et
ne compenseraient pas les frais de production
et de commercialisation.
J.-C. SOURNIA, Histoire de la médecine, La Découverte, 1997
22. La bataille autour du sofosbuvir, médicament
révolutionnaire contre l’hépatite C, se poursuit. […] Le
sofosbuvir a tout pour plaire : un traitement administré
uniquement par voie orale, deux fois plus court que les
autres traitements de référence, moins d’effets
secondaires et surtout un taux de guérison dépassant les
90 %. Tout pour plaire, sauf son coût : variable selon les
pays, il atteint 41 000 euros en France et 74 000 euros aux
Etats-Unis pour un traitement complet de douze semaines.
Des frais qui risquent d’exclure des soins de nombreux
malades.
P. BENKIMOUN, Le Monde, 10.02.2015