Voici le cours sur les troubles alimentaires que je donnerai pour un première fois ce vendredi aux étudiants en soins infirmiers du Collège de Maisonneuve.
Voici le cours sur les troubles alimentaires que je donnerai pour un première fois ce vendredi aux étudiants en soins infirmiers du Collège de Maisonneuve.
Il arrive à tout le monde de se sentir anxieux. Le stress au travail, la planification d'un événement important ou le fait de subir un examen peuvent susciter un sentiment d'inquiétude ou de crainte. Ces situations déplaisantes peuvent s'aggraver chez les personnes souffrant de trouble anxieux.
Ces personnes connaissent de longues périodes de crainte ou de détresse intense démesurée par rapport aux événements réels. Leur cerveau interprète les événements réels ou imaginaires comme s'ils étaient plus risqués ou dangereux qu'ils le sont réellement. Leur vie est caractérisée par l'inquiétude et la crainte, ce qui nuit à leurs relations personnelles et professionnelles.
Les troubles anxieux touchent les enfants et les adultes. Trop souvent, les gens assimilent ces troubles à de la faiblesse ou de l'instabilité mentale. Le stigmate social associé à la maladie mentale empêche souvent ceux qui souffrent de troubles anxieux de demander de l'aide.
Les troubles anxieux affectent le comportement, la pensée, les émotions et la santé physique. On croit qu'un ensemble de facteurs biologiques, de fonctions intellectuelles, de circonstances personnelles combinées aux facteurs socio-économiques causent les troubles anxieux, tout comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète qui résultent aussi d'une combinaison de facteurs.
Les personnes atteintes éprouvent souvent plus d'un trouble anxieux ; elles souffrent souvent de dépression, de troubles de l'alimentation ou abusent d'alcool et de drogues. La bonne nouvelle, c'est qu'on peut traiter avec succès les troubles anxieux diagnostiqués.
Depression Estudiantine - Pr. Asri & Pr. BENALI MedecIN-Casa
Présentation sur la dépression estudiantine par le Professeur Asri Benalia et le Professeur Benali Abdeslam lors de la 4ème Assemblée Générale Nationale d'IFMSA-Morocco qui s'est tenue le 07, 08 et 09 Novembre à l'Hotel Ryad Mogador à Marrakech.
2. Évolution des peurs selon l’âge:
• Nné: événements immédiats et situations soudaines.
• 6 mois à 2 ans: situations nouvelles, personnes, séparation
des proches.
• 2 ans à 4 ans: seul, noir, animaux…
• 4 ans à 7 ans: créatures imaginaires.
• 7 ans à l’ado: peurs réalistes mais peu probables.
• L’adolescence: anxiété sociale.
• Difficulté:le normal et le pathologique?
3. • Peurs: associées a des situations spécifiques.
• Angoisse: diffuse, avec une anticipation de
circonstances néfastes, plutôt qu’une
menace immédiate.
• Anxiété: résultante des sentiments de peur
et d’angoisses.
– Maturité cognitive.
– Exigences normatives (culture).
4. • Pathologique ?
– Intense / stade de développement.
– Perturbation du fonctionnement quotidien.
– Entrave le développement.
– Non apaisé par le réconfort, l’appel à la raison,
ou l’évidence.
6. § ECAP: Échelle Comportementale d’Anxiété Phobique
(Vera, 1996): auto questionnaire en 76 items; « Image de
soi & compétence , réussite
professionnelle »; « Intégration groupe des pairs »;
« Dangers menaçant l’intégrité physique ou celle des
parents ».
§ FSS:Fear Survey Schedule for Children; 89 items.
§ R-CMAS « Ce que je pense et ce que je ressens »;37
items: « Anxiété physiologique »; « Inquiétude /
hypersensibilité »; « Préoccupations sociales
/concentration »; « Mensonge »
8. Nature de l’anxiété observée:
• A. flottante: Anxiété généralisée ( ou « hyperanxiété »);3% & 6% à
l’adolescence.
• A. paroxystique: Trouble panique.1 à 5% & 40 à 60% à
l’adolescence!
• A. réactionnelle: État de stress post traumatique.Non évalué.
• A.focale:
– Anxiété de séparation ;4 à 5%.
– Phobie spécifique ;4 à 5%.
– Phobie sociale ;1%.
– Trouble obsessionnel compulsif ; 1% & 2% à l’adolescence.
9. Quid des classifications internationales ?
• DSM -IV: -Anxiété de séparation.
• CIM -10 : -Angoisse de séparation.
-Phobie sociale.
-Anxiété généralisée.
• CFTMEA-R: -Phobie scolaire.
-Angoisse de séparation.
• 0 To Three: -État de stress traumatique (100).
-Troubles de l’anxiété de la première et de
la petite enfance.(201)
11. Trouble obsessionnel-compulsif:
• Peut etre le plus grave et le plus stable.
• Prévalence <1 % enfants & 1 à 2 % adolescents.
• Tendance à se retrouver dans une meme famille , sous
des modalités differentes.
• Critéres diagnostiques identique à ceux de l’adulte.
• Comorbidité élevée:
– TA et depressifs dans 35 à 40 %; T. alimentaires; tics .
• Avancées éthiopathogéniques & thérapeutiques.
14. Trouble obsessionnel-compulsif:
• Ethiopathogénie:
– Associations connues: TC, épilepsie,SNN...
– NGC: GT, C de Sydenham, S parkinsoniens,
CO, guepes…
– Anomalies métaboliques et morphologiques
impliquant NGC , cortex frontal, cingulaire
antérieur.
15. Trouble obsessionnel-compulsif:
• A: TTT cognitivo comportemental.
• B: Plusieurs études:
– Clomipramine.
– Fluoxétine(n=14); Fluvoxamine(n=20); Citalopram
(n=23); Paroxetine (n=20); Sertraline (n=92).
– Effet anti depresseur ≠effet anti obssesionnel;
éfficacité a partir de la 8éme semaine.
– Effet à long terme non connu.
16. Et le PANDAS ?
• De Osler (1884) à Swedo (1980)…
• Pédiatric Autoimmune Neuropsychiatric Disorders
Associated with Streptococcal.
• Phénoméne auto-immun:ac anti noyaux caudés et
noyaux sous thalamiques .
• Ac D8/17 (Zabriskie):
– La vulnérabilité est developementale et familiale .
– Présence du D8 / 17:caractéristique génétiquement
prédeterminé,marqueur trait persistant après la fin de la
maladie, héréditaire.
17. Et le PANDAS ?
– Diagnostic de TOC et /ou de tics.
– Début prépubère.
– Évolution par accés.
– Anomalies neuro discretes (motricité↑ , mvts
anormaux mais sans chorée de Sydenham).
– Signes cliniques ou biologiques d’infection au
SBHA (culture de gorge +, ou ASLO ↑ et /ou
Antisteptodornase B ↑).
18. Et le PANDAS?
• Traitements immunomodulateurs:
– Plasmaphérese (45ml/kg/séance,5 seances /15j).
(NIMH innefficace)
– Ou Ig totale iv (1g/Kg/j , 2 j suivis).
• Penicillothérapie selon le modèle du RAA.
• IRS?
Notes de l'éditeur
Perspective psychanalytique: Freud & petit Hans. Perspective comportementale/Watson & petit albert, 11 mois. Perspective ethologique et developpementale: Bolwby Perspective classificatoire /DSM , 1980
Prévalence =10 %; selon les études et l’age, varie entre 6 et 18 %