MfDR at the Coordination Unit of the Primes Minister's Department
L’expérience des budgets programmes au Bénin
1. L’expérience des budgets programmes au Bénin Par : Frédéric de SOUZA Secrétaire Technique d’Appui à la Réforme Budgétaire
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Notes de l'éditeur
Parmi les faiblesses relevées on peut citer : Préparation du budget Elaboration de documents budgétaires séparés pour l’investissement et le fonctionnement sans considération de leur interrelation, Des écarts importants entre la prévision et la réalisation, Les objectifs inexistants et des orientations floues, Elaboration d’un budget de moyen et non de résultat. Une absence de données sur l’utilité des services rendus, Un manque de transparence, pas de garantie que les deniers publics sont utilisés de manière optimale, Un manque de visibilité dans les bases de l’affectation des ressources et l’adoption d’un outil de gestion et d’allocation des ressources qui conduisent à la performance dans les différents secteurs. Exécution et contrôle du budget Existence de nombreux contrôles redondants, Retard dans le traitement des titres de paiement et des salaires, Retard dans la régularisation des ordres de paiement, Existence de paiements indus et accumulation d’arriérés, Procédure quasi manuelle favorable aux malversations, Exécution manuelle et centralisée des dépenses de l’Etat occasionnant ainsi une lenteur dans l’exécution des tâches Déficit d’informations actualisées sur la situation budgétaire de l’Etat. Manque de fiabilité dans le suivi de l’exécution des opérations budgétaires. Système d’évaluation et contrôle La lourdeur des contrôles a priori augmentant les délais d’exécution des dépenses ; Les systèmes de contrôle de gestion et d’audit interne ne permettent pas de vérifier que les acquisitions sont bien utilisées, sans gaspillage ; Les contrôles a posteriori exercés par les DIVI, l’IGF ne portent pas véritablement sur les investissements et la réalité des services faits et ne sont pas toujours suivis de sanctions convenables